En marche vers le collimateur : Macron avait décidé de virer le général de Villiers avant le « coup de gueule » du 12 juillet
31 juillet 2017
Narcissime, ego et despotisme :
"Le jeu de bascule s’apparente aussi à la «revanche de Bercy», après trois années durant lesquelles la Défense a somme toute tenu la dragée haute aux argentiers de l’État. Il n’est guère étonnant que les questions de budget aient été au cœur du maelström des dernières semaines. À deux jours de la Fête nationale, «Bercy a joué ses cartes à toute vitesse, pour faire passer ce qui n’aurait pas été possible sous Le Drian», raconte une source gouvernementale. Un haut fonctionnaire a joué un rôle clé dans l’ombre du chef de l’État: celui qui fut son directeur de cabinet lorsqu’il était ministre des Finances, Alexis Kohler, actuellement secrétaire général de l’Élysée.
Une bonne source raconte ainsi comment se serait «noué le sort» du général de Villiers, ce 12 juillet au matin. Non pas lors de l’audition parlementaire à huis clos, tant commentée, qui se déroule en fin de matinée et à l’issue de laquelle le chef d’état-major des armées (CEMA) a fait part de son exaspération en des termes plutôt crus. Mais un peu plus tôt, lors du conseil restreint de défense qui se tient à 9 heures à l’Élysée. La veille, Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des Comptes publics, a évoqué les économies à réaliser dans une interview au Parisien, que nombreux au gouvernement, Défense en tête, jugent intempestive. Parce qu’il faut trouver 4,5 milliards d’euros au second semestre et qu’on veut baisser les prélèvements, il faut «taper tout de suite» dans le budget de l’État.
Lors de la réunion à l’Élysée, le premier ministre, Édouard Philippe, confirme la réduction de 850 millions d’euros imputée au budget de la Défense en 2017. La ministre des Armées, Florence Parly, exprime alors son désaccord, soutenue par Jean-Yves Le Drian, le nouveau patron du Quai d’Orsay. Enfin, le général de Villiers prend lui aussi la parole. «Alexis Kohler en a été extrêmement mécontent», indique une bonne source. Aucune déclaration n’a filtré de ce conseil restreint couvert par le secret de la défense nationale. Il n’en ira pas de même lors de la commission parlementaire, quelques heures plus tard, d’où «fuite» la colère du CEMA. Un enchaînement d’événements retentissants est enclenché.
«Ce qui a déplu à Alexis Kohler, c’est l’idée qu’on puisse imaginer revenir sur un arbitrage du président de la République en organisant la pression. On n’est plus sous Hollande», souligne une source proche de l’affaire. «Ce qui l’a excédé, c’est la contestation de l’autorité. L’argument selon lequel le CEMA aurait contrevenu au devoir de réserve (évoqué par Emmanuel Macron dans son discours à l’Hôtel de Brienne, NDLR) ne tient pas. Faire passer cette affaire pour une histoire de discipline, c’est de l’habillage médiatique», estime cette source. Selon celle-ci, la «fuite» des propos du CEMA devant les parlementaires a été «exploitée pour en faire une démonstration d’autorité». Le message aux 220 directeurs d’administration centrale et principaux responsables de l’administration est clair: «Attention, seuls les plus loyaux resteront.»"
Alexis Kohler : un nom à retenir.
On peut savoir son salaire mensuel ?
Et l'effort qu'il a PERSONNELLEMENT consenti pour baisser le budget de l'Etat ?
En tout cas, le jour où les soldats français (et nous avec) subiront la conséquence de ses décisions, il faudra le lui faire payer.
Oui : Alexis Kohler : un nom à retenir.
Rédigé par : Vla | 01 août 2017 à 07:33
Où l'on confond loyauté et courtisanerie..... Et c'est ainsi qu'on peut lire dans Valeurs Actuelles n°4208 : "pendant la campagne présidentielle elle (Brigitte Macron) ne craint pas de tout dire à son mari quand nombre de jeunes conseillers de son équipe, par peur de déplaire, préfèrent se taire". Mais ainsi fonctionne le tempérament centripète décortiqué par François Bert : "Les leaders centripètes arrivent à générer une énergie forte autour d’eux mais sur la base uniquement d’une recherche d’affection ou d’accord sur les idées. La difficulté va se créer sur la durée : d’une part parce que ce mode d’interaction crée des clivages forts (faire partie de la mission = être dans l’intensité relationnelle que je demande/être d’accord avec moi) et d’autre part parce que l’aventure menace à tout moment d’aller dans le mur parce qu’elle ne colle pas aux évolutions du contexte". A l’inverse "les leaders centrifuges raccordent l’énergie qu’ils savent mobiliser non pas sur leur personne mais sur la mission. Ce qui les fait avancer c’est la compréhension des étapes à suivre et des décisions à prendre pour que, malgré les inévitables variations brusques du contexte, la mission continue d’être réalisée".
Bref, comme prévu on n'est pas sorti de l'auberge avec E. Macron....
Rédigé par : Isabelle | 01 août 2017 à 09:12
Il faut bien trouver de l'argent pour accueillir le flot sans cesse croissant de nos envahisseurs.
Rédigé par : Papon | 01 août 2017 à 09:19
Il y a quelques jours à peine dans un article de
" Boulevard Voltaire " l'auteur des lignes exprimait la possibilité que le Général De Villiers prenne la tête du FN .
Personnellement je ne pense pas que cela soit un souhait judicieux.
Je dirais même surtout à ne pas faire.
Mais cette idée avait le mérite de faire s'interroger les patriotes.
Mais ,en revanche, après la reconstruction - non pas de la droite en tant que parti unique- mais d'une "union sacrée " des différents partis REELLEMENT PATRIOTIQUE ( FN ,DLF,LS,SIEL, IDENTITAIRES ,MPF, etc ,etc ) le Général de Villiers aurait toute sa place et sa fonction à oeuvrer au rassemblement des partis patriotiques ,puis à en prendre la direction en tant que chef.
La situation que nous vivons est d'une extrème gravité .
L'union sacrée doit donc se choisir pour chef une femme ou un homme qui fasse le plus possible la plus grande et vaste unanimité auprès des patriotes.
Le Général de Villiers ,il faut en convenir ,vu les derniers évènements est aimé et apprécié par les soldats tous grades confondus.
Apparemment il en est de même chez " les civils " patriotes.
Inutile de s'époumoner et se fatiguer à choisir puis à désigner celui des chefs des partis politiques qui prendra la tête de cette unuion sacrée.
Le Général de Villiers est tout désigné.
Mon Général, nous sommes prêts à servir.
Pour la petite histoire ,"l'union nationale " et non pas " union sacrée "dont parlait les hommes politiques Français mondialistes était le rassemblement de tous les partis sauf........le FN .
Ils voulaient faire une union en excluant 11 millions d'électeurs.
Car c'esr vrai ,tout le monde sait bien que les électeurs du FN sont tous des pestiférés!!!!
Rédigé par : Alpin | 01 août 2017 à 09:53
Il n'y a pas eu de "bataille navale" à Aboutir. Il y a eu la destruction d'une flotte à l'ancre par Nelson, comme plus tard à Mers el Kébir il y aura "l'assassinat" de la flotte française à l'ancre par Sommerville.
D'ailleurs, à Kébir les marins français maudirent les anglais aux cris de "Aboukir! Aboukir!"
Avec le bombardement de Copenhague plus tard, les britanniques se sont fait une spécialité dans l'embuscade maritime!!!
Rédigé par : Clément | 01 août 2017 à 10:00
incompétence à tous les niveaux de l'état pour obtenir la loyauté?
combien de temps tiendra encore ce château de cartes qu'est l'administration?
Rédigé par : ohlala | 01 août 2017 à 14:24
Hélas, je pense de plus en plus que l'armée ne mouftera plus... Ses généraux ont bien trop peur de perdre leur train de vie et leurs avantages !
Pourtant, ils devraient savoir qu'une révolte ouverte contre la caste politique et journalistique leur attirerait aussitôt le soutien d'une majorité de la nation !
Mais la nation a t-elle encore envie de se battre, de défendre son honneur en défendant celles et ceux qui risquent leurs vies pour nous protéger ?
Rédigé par : Semper Fidelis | 01 août 2017 à 15:32
Ganelon
Rédigé par : Alpha | 01 août 2017 à 16:08