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C’est arrivé un 28 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 28 juillet 754 : Pépin le Bref est sacré Roi des Francs à Saint-Denis par le pape Étienne II.

Ayant demandé son aide contre les Lombards d'Italie, le pape Etienne II vient, en remerciement, sacrer Pépin le Bref à St-Denis. C'est un second sacre que ce dernier reçoit. Dans le même temps, le pape confère l'onction royale aux deux fils de Pépin, Carloman et Charles, futur Charlemagne. Le Roi des Francs, fidèle au Pacte de Reims, a en effet battu les Lombards et donné au pape les territoires conquis. Voir la chronique du 26 mars)

  • le 28 juillet 1057 : décès du pape Victor II.
  • le 28 juillet 1488 : défaite de l'armée bretonne à Saint-Aubin-du-Cormier.

Au cours de la bataille, le duc d'Orléans (futur Louis XII) est fait prisonnier par les Français. Le duc de Bretagne, François II, doit accepter de donner sa fille Anne en mariage au Dauphin, le futur Roi Charles VIII. Celui-ci mourant sans héritier en 1498, Anne doit, conformément au Traité du verger (voir la chronique du 19 août), épouser son successeur le Roi Louis XII. La Bretagne, indépendante depuis la victoire de Nominoë sur Charles le Chauve en 845, est définitivement rattachée au trône français en 1532.

  • le 28 juillet 1655 : décès de Savinien de Cyrano de Bergerac, écrivain français.

Savinien Cyrano de Bergerac est un écrivain qui inspirera Edmond Rostand pour sa célèbre pièce de théâtre. Bien que non gascon, Savinien s'engage chez les Cadets de Gascogne, en 1638, pour faire une carrière militaire. C'est une fois celle-ci terminée qu'il commence à publier, avec entre autre : «Histoire comique des Etats et Empires de la Lune» ou «Le Pédant joué».

  • 28 juillet 1683 : ignoble assassinat du père Jean Le Vacher Consul de France à Alger.

Alors qu'Alger est assiégée par la flotte française du Roi Soleil, les mauresques attachent à la bouche de leurs canons le Consul de France, le père Le Vacher. Ils l'accusent faussement de communiquer par signaux avec la marine française. Son corps et ceux de seize autres Français déchiquetés se répandent sur le pont des vaisseaux de l'escadre. Voir la chronique du 29 juin.

Suite à la prise d'Alger le canon qui a servi a tué le père Le Vacher est baptisé « La Consulaire » et envoyé à Brest.

La Consulaire, pièce utilisée par les Turcs d'Alger pour supplicier le Père Jean Le Vacher est érigée à Brest. Elle est surmontée par le Coq gaulois.

  • le 28 juillet 1708 : les renforts français arrivent en prévision du siège de Lille.

Pendant la guerre de Succession d'Espagne, après la défaite d'Audenarde, le nord de la France est à la merci de ses ennemis : Grande-Bretagne, Provinces-Unies, Saint-Empire romain germanique. Ils progressent vers le sud et assiègent Lille, dès le 12 août 1708. Vendôme et Boufflers avec 15 000 hommes, arrivés fin juillet, assurent la défense. Les assiégés reçoivent l'aide supplémentaire du Chevalier de Luxembourg, mais les renforts envoyés par Louis XIV, depuis Paris, ne parviennent pas à passer les lignes ennemies. Le siège commencé le 12 août s'achève le 28 octobre 1708 avec la capitulation de la ville.

  • le 28 juillet 1755 : expulsion des Acadiens, ou « Grand Dérangement »

Au Canada, le Conseil de Nouvelle-Ecosse décide de déporter les Acadiens, les colons d'origine française. En 1713, la France a cédé ses colonies canadiennes à l'Angleterre avec le traité d'Utrecht. La population francophone est déportée sur plusieurs années en Nouvelle-Angleterre, au nord-est des Etats-Unis, sur ordre de Charles Lawrence, gouverneur de la Nouvelle-Écosse. Plus de 7 000 personnes, sur les 13 000, meurent pendant l'exode parce que les Acadiens ne veulent pas signer le serment d'allégeance. Voir les chroniques des 11 août, des 5 et 10 septembre.

  • le 28 juillet 1791 : fin au régime royal d'octroi des droits d'usage sur les mines.

Les mines sont à la disposition de la nation et les propriétaires du terrain n'en ont la jouissance que jusqu'à 100 pieds de profondeur. Cette nouvelle loi, prise par les révolutionnaires est une traduction dans les faits de leur devise où figure le mot de liberté. Quel sens particulier de la liberté de propriété privée!

  • le 28 juillet 1794 : exécution de Robespierre, Saint-Just, Couthon et d'autres criminels

Suite à leur arrestation de la veille, décidée par les députés de la convention, Robespierre, Saint-Just, Couthon et d'autres sont rapidement envoyés à la guillotine, sur la fameuse « place de la Concorde ».

  • le 28 juillet 1795 : des émigrés sont condamnés à mort à Quiberon et à Vannes, malgré les promesses de vie sauve de Hoche.
  • le 28 juillet 1818 : décès de Gaspard Monge, mathématicien français.
  • le 28 juillet 1833 : loi Guizot sur l'enseignement primaire.

Ministre de l'Instruction publique, François Guizot fait voter une loi qui transforme totalement l'enseignement primaire. Elle oblige les communes de plus de 500 habitants à se doter d'au moins une école primaire de garçons et à payer au moins un instituteur, sans prévoir les moyens financiers afférant. Les établissements privés sont légalisés et l'instruction religieuse maintenue.

  • le 28 juillet 1835 : attentat de Fieschi contre Louis-Philippe.

Depuis la fenêtre de son logement, boulevard du Temple, Fieschi tire sur le cortège royal avec une "machine infernale" faite de 24 canons de fusils juxtaposés. Il tue 18 personnes, dont le ministre de la Guerre, Mortier. Le roi est indemne.

  • le 28 juillet 1945 : un avion frappe l'Empire State Building.

Un bombardier B25 américain, perdu dans le brouillard s'écrase accidentellement sur le 79ème étage de l'Empire State Building tuant 14 personnes et en blessant 26 autres. Cela n'a rien à voir avec l'histoire de France ou de l'Eglise, mais c'est un fait oublié qui en rappelle un plus récent dont les conséquences ont aussi touché la France. Pourtant en 1945 la tour n'est pas tombée !


  • le 28 juillet 1973 : la France procède à un deuxième essai nucléaire à Moruroa, dans le Pacifique.
  • le 28 juillet 2002 : à Toronto, Jean-Paul II clôt les JMJ.

C'est par une messe que le pape Jean-Paul II clôture les JMJ qui se tiennent à Toronto.

"Vous êtes notre espérance, les jeunes sont notre espérance."


[Photo: Osservatore Romano]


Non au prélèvement à la source : mesure à la fois liberticide, déresponsabilisante, coûteuse et inutile

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Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens appelle à la démission de Marlène Schiappa

Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF) « demande au Premier ministre la démission de sa secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes ». Cette charge fait suite aux propos de Marlène Schiappa sur un « taux d’épisiotomie à 75 % » et des « pratiques obstétricales non consenties, particulièrement sur les femmes étrangères, très jeunes, et handicapées » lors d’une audition devant le Sénat.

« Ce n’est pas de l’amateurisme que de faire la promotion de données non contrôlées, issues d’un militantisme qui a fait le personnage. Ce n’est pas de l’amateurisme que d’affirmer qu’une profession entière maltraite les femmes dont elle a la charge. Il s’agit de fautes professionnelles graves qui ébranlent la crédibilité du gouvernement de la France ».


Le ministre du Travail aurait spéculé sur la suppression de 900 emplois dans le groupe Danone où elle dirigeait les ressources humaines

Selon l'Humanité, Muriel Pénicaud, l'actuelle ministre du Travail, aurait réalisé en 2013 une importante plus-value boursière alors qu'elle était directrice générale des ressources humaines chez Danone, à la faveur de l'annonce de la suppression de 900 emplois, qui avait fait bondir le cours de l'action du groupe. Une pratique pas illégale mais jugée "scandaleuse" par les représentants syndicaux.

Selon les comptes officiels de Danone, Muriel Pénicaud a choisi, le 30 avril de cette année, d'acquérir un lot de 55.120 actions pour 34,85 euros pièce, selon le principe des "stock-options" réservées aux dirigeants. Le prix de ces actions lui était garanti depuis quatre ans et avait été fixé en pleine crise financière, en 2009. La directrice a donc pu acquérir ses actions "bien en-dessous du cours de l'action ce jour-là", selon le quotidien, avant de les revendre "aussitôt pour l'essentiel, à 58,41 euros l'unité", réalisant au passage une plus-value d'environ 1,129 million d'euros.

Les critiques résident dans l'explication du cours élevé auquel la ministre a pu revendre ses actions, après les avoir achetées à un prix très bas. L'annonce, quelques jours avant l'opération de Muriel Pénicaud, de la suppression de 900 emplois de cadres chez Danone - dont 230 en France - avait en effet fait bondir le cours de l'action du groupe.


Une araignée géante sur la cathédrale d'Ottawa

Délirant :

DFu4H7QXUAANF8aDans le cadre des célébrations du 150 ème du Canada, il y a un spectacle intitulé La Machine. Le début du spectacle consiste au réveil de l'araignée gigantesque KUMO. Selon l'horaire officiel, cette araignée se réveille ce soir (jeudi à 20h) près du Musée des Beaux-Arts. En réalité, elle est stationnée SUR le toit de la cathédrale d'Ottawa! Juste à côté de la statue de la Sainte Vierge.

Des fidèles catholiques ont appelé le diocèse pour protester contre leur décision de permettre à l'araignée d'être sur le toit de la cathédrale et ont aussi demandé que le diocèse répare le blasphème qu'ils viennent de laisser faire. Voici les coordonnées du centre diocésain: Centre diocésain 1247, place Kilborn Ottawa (Ontario) K1H 6K9. Téléphone : 613-738-5025


Diagnostiqué handicapé, un bébé "avorté" naît vivant

A huit mois de grossesse, le couple apprend que leur bébé souffre d’une malformation très grave du cerveau. L’hôpital Duchenne de Boulogne leur prescrit alors une interruption médicale de grossesse (IMG), un avortement, délicat à 8 mois de grossesse, mais bien légal en France (il y en a environ 6000 chaque année).

Lundi 24 juillet, l'intervention est pratiquée. Les médecins annoncent après une piqûre à double dose (normalement fatale) que la mère va accoucher quelques heures plus tard d’un bébé mort. Or quand l’enfant naît, il est vivant… Annoncé gravement handicapé, il boit, il bouge mieux qu’espéré.

Et personne pour leur prédire l’avenir, le degré de handicap de l’enfant. Ni pour leur dire si les piqûres ont aggravé son état.

Le couple en colère, veut porter plainte et il a bien raison.

Pour la direction de l’hôpital Duchenne,

« aucune erreur n’a été commise. C’est une situation rare et désolante, la première fois que l’on voit ça. Mais c’est déjà arrivé à Lille. »

C’est à l’Agence régionale de santé de décider d’une enquête.


"Ne sois pas gay tu finiras triste"... malade ou suicidé

412890YAZNL._SX312_BO1 204 203 200_C'est le titre du témoignage qui date d'il y a quelques années, d'une personne ayant des penchants homosexuels, livre qui n'a rien perdu de son actualité quand on apprend que :

  • Les taux de dépression, de solitude et d’abus de toutes sortes dans la communauté LGBTQ n’ont pas bougé d’un iota depuis des décennies. Malgré toutes les revendications qu'ils ont obtenu
  • Les gays sont de 2 à 10 fois plus susceptibles de se suicider que les autres ;
  • Ils ont deux fois plus de chances de vivre un épisode de dépression majeure;
  • Dans un sondage auprès des hommes gays récemment arrivés à New York, les trois quarts des personnes interrogées souffraient d’anxiété ou de dépression, abusaient de l’alcool et des drogues ou avaient des comportements sexuels à risque, ou une combinaison de tout ça;
  • Les gays ont moins d’amis proches que les autres ;
  • Aux Pays-Bas, où le mariage entre personnes de même sexe est légal depuis 2001, les homosexuels sont encore aujourd’hui trois fois plus susceptibles de souffrir d’un trouble de l’humeur, et 10 fois plus susceptibles d’avoir des gestes d’«automutilation suicidaire»;
  • En Suède, qui permet les unions civiles de même sexe depuis 1995 et le mariage depuis 2009, les hommes mariés à un homme ont un taux de suicide trois fois plus élevé que les hommes mariés à une femme.
  • les gays, partout, peu importe leur âge, affichent des taux plus élevés de maladies cardiovasculaires, de cancer, d’incontinence, de dysfonction érectile, d’allergies et d’asthme.
  • au Canada, plus d’hommes gays meurent par suicide que du sida, depuis de nombreuses années.

Selon le lobby gay, c'est parce qu'ils subissent une culture du rejet, alors même qu'ils ont obtenu presque tout ce qu'ils voulaient. Quand ouvriront-ils les yeux ?


Origny (Aisne) : interdiction aux moins de 15 ans de circuler seuls après 23h

Après une série de dégradations, le maire de ce bourg de l'Aisne a pris un arrêté interdisant aux moins de 15 ans de circuler seuls après 23 heures. Une décision plutôt bien accueillie. Le maire Francis Delville explique :

« Mon rôle est d'amener aux administrés la sécurité et la tranquillité. Je ne veux pas les punir, mais plutôt responsabiliser les parents. Un gosse de 10 à 15 ans n'a rien à faire dans la rue jusqu'à 4 heures du matin ».

Cette décision, votée lors du dernier conseil municipal, fait suite à une série de dégradations nocturnes (vitres du presbytère cassées, gouttières pliées, poubelles renversées...), amplifiées depuis le début des vacances scolaires. 

 


« C’est un mensonge de dire que ça n’a rien à voir avec l’islam »

L’abbé Fabrice Loiseau est le fondateur et supérieur des Missionnaires de la Miséricorde divine, communauté qui repose sur trois piliers : la miséricorde, l’adoration et l’évangélisation, en particulier auprès des musulmans. Un an après l’assassinat du père Hamel par des terroristes islamistes et fort de son expérience de terrain, il donne sa vision de l’islam en France et sur une possible cohabitation avec les chrétiens.

"Dans le cadre de notre communauté, les Missionnaires de la miséricorde, je distingue bien la question des personnes, de celle de l’Islam. Je vois dans tout musulman un frère et un chercheur de Dieu. On doit garder cette charité, cette compréhension du phénomène religieux, de la vertu naturelle de religion, et donc du respect du chaque homme. C’est ce que le Concile nous invite à découvrir.

En même temps, j’avoue avoir un jugement sévère sur l’Islam et sur la manière dont cette religion peut être vécue dans beaucoup d’endroits, et particulièrement en France. L’assassinat du père Hamel mais aussi les 260 morts des attentats en 2 ans n’ont fait que conforté hélas la gravité de la situation. Je pense qu’il y a un gros problème théologique dans l’Islam aujourd’hui. Il a toujours été, mais tout particulièrement aujourd’hui et en France. Je vois que l’UOIF est incapable d’analyser un tel événement. Je condamne tout à fait ceux qui disent que cela n’a rien à voir avec l’Islam. On est bien d’accord qu’il ne s’agit pas de tous les musulmans et de tout l’Islam.

Toutefois, hélas, cette interprétation violente prend ses sources dans le Coran et dans les hadiths. Il est inutile de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam. C’est un mensonge de dire cela. J’ai peur que nous allions vers une impasse."

 


Les statistiques sont xénophobes

Allemagne : sur 6476 suspects de viols il y a

  • 3964 Allemands
  • 2512 étrangers dont 901 demandeurs d'asile.

En somme les étrangers sont 5 fois plus agressifs que les Allemands et les demandeurs d'asile sont 15 fois plus que les Allemands.

Ce qui n'est pas dit, c'est la proportion d'Allemands d'origine étrangère dans ceux qualifiés d'"Allemands".

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C’est arrivé un 27 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 27 juillet 432 : mort de saint Célestin Ier, pape depuis 422.
  • le 27 juillet 1061 : mort de Nicolas II.

Né en Bourgogne, il est élu pape alors, qu'il n'est pas cardinal. C'est lui qui impose que le pape soit choisi parmi les cardinaux.

  • le 27 juillet 1214 : le dimanche de Bouvines.

La Bataille de Bouvines, par Horace Vernet. (Galerie des Batailles, Palais de Versailles).

Depuis un petit siècle Capétiens et Plantagenêts s'affrontent ; la lutte a commencé avec Aliénor d'Aquitaine, reine de France répudiée par Louis VII en 1152, et devenue reine d'Angleterre. Elle est la seule héritière du duché d'Aquitaine. Mécaniquement la puissance et la richesse des Plantagenêts dépassent celle de leur suzerain pour ce duché et pour la Normandie : le Roi de France.

Le roi d'Angleterre au printemps 1214 débarque à La Rochelle, allié à l'empereur Otton IV, excommunié par le pape depuis 4 ans, au comte de Flandres et au comte de Boulogne. Le français attaque au sud pour vaincre les Anglais avant de s'occuper de la menace du nord. Mais Jean sans Terre refuse la bataille, recule vers Bordeaux pour éloigner l'armée royale de ses bases. C'est pourquoi Philippe Auguste divise son armée en deux, laissant à son fils héritier Louis le soin de combattre les Anglais. Ce dernier remporte la victoire de la Roche-aux Moines le 2 juillet 1214.

Renforcée des Milices communales et paroissiales de Champagne, de Picardie, de Bourgogne et du Soissonnais, ainsi que de la gendarmerie bretonne, l'armée du Roi de France remonte vers le nord. La Chevalerie française a été aguerrie par les croisades.

La manœuvre française, durant la bataille, a raison des alliés, l'empereur Otton manque d'être capturé et s'enfuit. Ferrand de Flandres et le comte de Boulogne sont faits prisonniers. Le premiers sera libéré sous la régence de Blanche de Castille et moyennant une forte rançon, le second finira ses jours dans les geôles du Louvres. Nombre de bannières ennemies tombent aux mains des Français. Mathieu de Montmorency, par exemple, ramène à son souverain douze bannières ennemies. En récompense, les Montmorency seront autorisés à porter douze aigles d'azur de plus sur leurs armes.

Philippe Auguste écrira aux recteurs de l'Université de Paris : «Louez Dieu ! Car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer».

Bouvines renforce la légitimité de la Couronne, le Roi est appelé par toute l'Europe « Auguste », c'est-à-dire le conquérant, l'héritier de Rome. La Normandie conquise au début du siècle est définitivement française. Quant au roi anglais, ses barons vont lui imposer la Magna Carta qui limite le pouvoir royal. Le rapport de force entre les Français et les Anglais s'est durablement inversé.

  • le 27 juillet 1447 : Ordonnance royale dite ordonnance Jacques Cœur.

Jacques Cœur est le grand argentier du Roi Charles VII, dont il finance les campagnes militaires visant à « bouter l'Anglais hors de France ». Il est à l'origine d'une ordonnance fixant pour la première fois depuis 1370, la frappe de pièces d'argent, à seulement 92% d'argent fin.

  • le 27 juillet 1563 : les Français réoccupent Le Havre.

La garnison anglaise est décimée par la peste, une maladie qu'elle introduira dans son pays à son retour.

  • le 27 juillet 1598 : mort de Jacques II de Goyon de Matignon, maréchal de France, gouverneur de Guyenne, maire de Bordeaux.
  • le 27 juillet 1605 : fondation de Port-Royal en Acadie, colonie française en Amérique du Nord.

Les Français sont les premiers Européens à s'implanter dans ce qui est aujourd'hui le Canada, ouvrant ainsi la voie à la création d'un Empire colonial français.

  • le 27 juillet 1675 : mort du Maréchal de Turenne lors de la victoire de Salzbach.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon est plus connu sous le nom de Turenne, maréchal de France (11 septembre 1611).

Il est tué par un boulet à la Bataille de Salzbach. La France entière le pleure. Le retour du corps de Turenne vers Paris est une marche à la fois triomphale et funèbre. Il connaît un hommage posthume qui rappelle celui qui fut adressé à Du Guesclin, lors du trajet entre le château de Randon et Paris. A Paris, les obsèques de Turenne sont célébrées avec une magnificence royale. Louis XIV lui accorde l'honneur posthume d'être enseveli à la basilique Saint-Denis, avec les Rois de France. Lors de la mise à sac et la profanation de la nécropole des Rois de France, par les révolutionnaires, son tombeau est ouvert et son corps est trouvé dans un parfait état de conservation, puis exposé plusieurs mois à la foule. Bonaparte le fait transférer à l'église Saint-Louis des Invalides. Napoléon Ier dira qu'en toutes circonstances il aurait pris les mêmes décisions que lui. La 160° promotion de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (1973-1975) porte son nom. Voir aussi les chroniques du 5 avril, du 11 septembre et du 23 octobre, jour de sa conversion au catholicisme, grâce à l'enseignement de Bossuet et à un miracle eucharistique, dont le maréchal est le témoin.

  • le 27 juillet 1759 : mort de Pierre Louis Maupertuis, mathématicien et astronome français.

Fils de René Moreau de Maupertuis, un corsaire malouin anobli par Louis XIV, Pierre Louis Maupertuis se voit offrir à l'âge de vingt ans un régiment de cavalerie. Son père, avec lequel il a une relation très proche, lui ouvre ainsi les portes des mousquetaires, dont il devient lieutenant. Il abandonne la carrière militaire pour se livrer à l'étude des mathématiques. Il publie divers travaux de mécanique et d'astronomie, ainsi que des « observations et expériences » sur des animaux encore mal connus à l'époque, comme les salamandres et les scorpions, affirmant ainsi très tôt des talents certains de biologiste. Il contribue aussi à la diffusion des théories de Newton hors d'Angleterre.

  • le 27 juillet 1789 : les ouvriers de Montmartre détruisent les champs de blés, autour de Paris.

Les manœuvres du duc d'Orléans pour affamer la capitale commencent. Cet homme est aussi le grand-maître de la maçonnerie française…

  • le 27 juillet 1794 : chute et arrestation de Maximilien de Robespierre.

Le tyran est renversé. Lui et ses compagnons sont guillotinés dès le lendemain, 10 Thermidor An IV, soit le 28 juillet 1794, sur la place de la Concorde. Plus tard, Louis de Bonald commente cet évènement en ces termes : « Des scélérats firent périr d'autres scélérats ».

Le Comité de Salut Public et le Comité de Sûreté sont dissous. La Convention Nationale n'est plus et laisse place à un Directoire dominé par la personnalité de Barras. Ce nouveau régime n'est que la prolongation du précédent, la Terreur en moins. Les fondements de la révolution ne sont pas remis en cause.

  • le 27 juillet 1824 : naissance d'Alexandre Dumas fils, futur écrivain.
  • le 27 juillet 1830 : insurrection de Paris, première des « Trois Glorieuses ». (27, 28 et 29 juillet).

La Révolution éclate en France à la suite de la promulgation d'ordonnances par Charles X, qui fixent le rétablissement de la censure, dissolution de la Chambre, la modification de la loi électorale et de nouvelles élections à septembre.

  • le 27 juillet 1884 : le divorce est rétabli en France.

Il a avait été aboli en 1816 par Louis XVIII.

  • le 27 juillet 1934 : mort du Maréchal Hubert Lyautey, homme d'État et maréchal de France.
  • le 27 juillet 1947 : canonisation de sainte Catherine Labouré.

Lire Ceux qui croyaient au Ciel de Geneviève Esquier (Ed. de l'Escalade, page 325)

  • le 27 juillet 1990 : Citroën arrête la production de la Deux-Chevaux.

A 16h, la dernière 2CV sort de l'usine de Mangualde au Portugal. 7 millions d'exemplaires ont été vendues depuis 1949.


Non une religieuse ne va pas célébrer un mariage au Canada

Riposte catholique démonte la désinformation :

"Radio Canada a publié le 20 juillet dernier, un article au titre sensationnel : « Une première femme célèbre un mariage religieux en Abitibi-Témiscamingue ». Sensationnel en effet, mais faux ! Voici quelques extraits de cet article.

« Une sœur du Témiscamingue va célébrer un mariage, une première en Abitibi-Témiscamingue pour l’Église catholique. Sœur Pierrette Thiffault, de Moffet, va agir à titre de célébrante pour un mariage cette fin de semaine. Pierrette Thiffault s’est engagée auprès des sœurs catholiques de la Providence il y a 55 ans, mais jamais elle n’aurait pensé un jour célébrer un mariage ». La religieuse précise pourtant bien à Radio Canada qu’elle ne peut pas marier. « Je ne suis pas ordonnée et ce n’est pas dans ma fonction », rien n’y fait, Radio Canada persévère : « Pourtant, elle a reçu le 23 mai dernier une lettre qui confirme qu’elle peut présider un mariage. C’est la Congrégation du Culte divin et de la Discipline des sacrements de Rome qui lui en donne l’autorisation ».

Rappelons quelques principes. Le sacrement du mariage est échangé entre les époux (can. 1055), « c’est le consentement des parties légitimement manifesté entre personnes juridiquement capables qui fait le mariage » (can. 1057). Si une liturgie eucharistique du mariage est recommandée par les saints canons, elle n’est pas d’obligation pour que le sacrement soit valide. À défaut de l’évêque, du curé, d’un prêtre ou un diacre, la réception de l’échange du sacrement peut se faire « par un assistant au mariage », c’est-à-dire et seulement par « la personne qui, étant présente, demande la manifestation du consentement des contractants et la reçoit au nom de l’Église » (can. 1108, § 2). En l’absence de membres du clergé régulièrement ordonnés, la religieuse a reçu ce mandat de l’évêque, qui a été confirmé par la Congrégation du culte divin. La religieuse ne “célébrera” pas le mariage contrairement à ce que prétend – à quatre reprises ! – Radio Canada…"


Face à la Pologne, la Commission européenne s'excite comme un écureuil en cage

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Mercredi dernier, la Commission européenne avait donné une semaine à la Pologne pour répondre à son exigence de suspension des trois lois réformant la justice.

Compte tenu du veto présidentiel à deux de ces lois, mais aussi du fait que les deux autres vont néanmoins revenir devant le Parlement, la Commission envoie aujourd'hui à la Pologne une nouvelle « recommandation », lui donnant un mois pour répondre.

En outre, la Commission déclenchera une procédure d’infraction dès la publication officielle de la loi qui n’est pas visée par un veto présidentiel. Enfin, si des juges de la Cour suprême (nommés in extremis par le gouvernement précédent dans des circonstances pour le moins douteuses) sont mis à la retraite ou révoqués, « la Commission est prête à déclencher immédiatement la procédure de l’article 7 ». Celle que les médias appellent bêtement « l’arme nucléaire » alors qu’elle n’a aucune chance d’aboutir."


30 juillet : messe pour la France à Toulouse

Le Groupe de Prière Toulousain “ Saint Louis de France” vous invite à une MESSE pour la France, le dimanche 30 juillet 2017 à 10h30, en l'église Saint-Jérôme de Toulouse (40, rue de la Pomme - 31000 Toulouse).

« France ! Qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Saint Jean-Paul II, au Bourget-Paris en 1980.


Avec l'affaire Vincent Lambert, toute la loi Leonetti s’est trouvée applicable aux personnes handicapées

Maître Jean Paillot, l’un des avocats des parents de Vincent Lambert, explique dans Famille chrétienne, à propos du docteur Sanchez, nouveau médecin de Vincent Lambert depuis février 2017 :

"Nous ne connaissons pas la position du docteur Sanchez. Il a peu de contacts avec la famille. Je crois qu’une médiation a été suggérée par l’Ordre des médecins entre lui et les parents. Il faut être conscient que les parents de Vincent sont ce qu’on appelle des « aidants familiaux » dans cette affaire. Ce sont ceux qui, parmi les membres de la famille, sont au quotidien auprès de Vincent. C’est donc anormal qu’il ne puisse pas y avoir une relation entre des aidants familiaux et le médecin de Vincent ! Tout le monde sait que les relations sont inexistantes entre eux et l’épouse de Vincent, ce qu'ils regrettent profondément. Mais c’est ainsi. En revanche, que l’équipe médicale fasse comme si les parents n’existaient pas ou comme s’ils étaient de simples visiteurs bénévoles de Vincent au quotidien, cela ne suffit pas : les parents de Vincent sont véritablement des aidants familiaux ! Il faut donc les accueillir tel qu’ils sont ! Or actuellement ce n’est pas le cas. Les parents de Vincent seraient toutefois très favorables à une médiation organisée avec le docteur Sanchez."
"Il y a environ 1500 personnes en France dans cet état. La plupart sont bien traités dans des établissements spécialisés. La difficulté c’est que Vincent est dans un service au CHU de Reims qui s’occupe de personnes en fin de vie avec des médecins qui sont tous gériatres et qui passent leur temps à gérer les fins de vie. Le docteur Kariger, premier médecin de Vincent, a ainsi proposé à l’épouse de Vincent que soit mis en place pour Vincent un « chemin de fin de vie. Mettre en place un chemin de fin de vie, pour une personne qui n'est pas en fin de vie, pour une personne qui ne souffre pas, et pour une personne dont on ne peut pas dire qu'elle est réduite à une simple vie organique, puisque Vincent a une activité cérébrale, c'est une euthanasie qui ne dit pas son nom. C’est une véritable euthanasie qui a été mise en œuvre sous couvert des dispositions nouvelles de la loi Leonetti !
C’est-à-dire ?
La loi Leonetti était prévue pour les personnes malades et en fin de vie. Avec cette affaire Vincent Lambert, toute la loi Leonetti s’est trouvée applicable aux personnes handicapées. C’est un scandale gigantesque, et c’est pour cela que l’union nationale des familles de traumatisés crâniens et cérébrolésés, s'est rangée du côté des parents de Vincent. On n’est pas dans l’application de la loi Leonetti telle qu’elle a été votée à l’origine. C’est pour cela que c’est une affaire d’État : certains députés, dont M. Leonetti, n’avaient pas réussi à obtenir devant l’Assemblée nationale la possibilité d'arrêts d'alimentation dite artificielle.
L'affaire Vincent Lambert est venue leur permettre de « compléter cette loi, sur le terrain judiciaire, avec la complicité évidente du Conseil d’État, tandis que la Cour européenne a détourné le regard et s'est assise sur ses principes. Le jour où toute cette affaire sera terminée, Jérôme Triomphe et moi nous écrirons un livre sur toute cette histoire. Et vous verrez que cela ressemble étrangement aux plus sinistres affaires judiciaires et politiques que notre pays ait connu. Pour moi, cette affaire relève de l’affaire Dreyfus. On est ici dans une affaire politique parce que l’on veut faire passer une législation sans en dire le mot. L’affaire Lambert, c’est la porte ouverte à l’euthanasie par omission."
"Si j’avais la moindre hésitation sur le fait que nous serions peut-être en situation d’obstination déraisonnable, j’arrêterai du jour au lendemain de me battre pour Vincent. Moi qui enseigne le droit de la santé, je suis le premier à faire comprendre à mes étudiants qu’arrêter un traitement dans le cas d’une obstination déraisonnable ce n’est pas de l’euthanasie. C’est quelque chose de parfaitement légitime et normal. En revanche, quand on n’est pas dans une situation d’obstination déraisonnable, on peut se trouver en présence d’une demande d’euthanasie. Pourquoi est-ce qu’il serait déraisonnable de continuer à prendre soin de Vincent ? Personne n’a jamais répondu à cette question. Je dis qu’il n’est pas déraisonnable de s’occuper d’une personne handicapée, quand bien même elle est gravement handicapée, parce que c’est l’honneur de notre société de s’occuper des plus faibles."

Pré-vente du hors série de l'Homme Nouveau de l'été pour les lecteurs du Salon beige

Un cadeau de L'Homme nouveau aux lecteurs du Salon beige :

HPré-vente de notre hors série de l'été (jusqu'au 2 août pour les lecteurs du Salon beige) : L'Église dans la tourmente des guerres de Vendée.

Frais de port offerts.

À recevoir chez vous ou sur votre lieu de vacances.

Avec les meilleurs spécialistes : Reynald Secher Anne Bernet, Stéphane Courtois, auteur du Livre noir du communisme, Jacques Villemain, Jean-Paul Argouarch etc. 

Un numéro vérité à commander ici.


Le maire veut installer des immigrés dans le village natal de Jeanne d’Arc

Un collectif d’habitants s’est réuni lundi devant la mairie de Domrémy-la-Pucelle pour dénoncer la possible arrivée de migrants.

Jordan Grosse-Cruciani, Secrétaire départemental du FN Vosges, dénonce :

"Alors que la situation économique, sociale et sanitaire en France et en Europe est explosive et d’une grande précarité, les autorités nationales et européennes n’ont que d’autres propositions que d’accueillir toujours plus de « migrants » sur notre sol et notamment dans nos campagnes.

Notre département rural des Vosges au taux de chômage de 11% accueille déjà son lot de demandeurs d’asile, réfugiés et de migrants ou en a accueilli (Epinal, Saint-Dié, Monthureux-sur-Saône, Thaon, Darney …) et l’information de l’installation de 54 migrants à Domremy-la-Pucelle est passée inaperçue. C’est un résident et une lettre d’un collectif d’habitants de Domremy, berceau de Jeanne d’Arc, qui nous a alertés sur les agissements du Maire et des autorités sans concertation et débat démocratique avec la population.

En effet, suite à une réunion du conseil municipal du 30 juin dernier, il a été acté la volonté d’installer 54 migrants dans les locaux du pensionnat alors même qu’il serait question d’un projet de création de logements locatifs par un habitant de Greux pour l’ensemble de la propriété. Les travaux d’accueil devant débuter mercredi 26 juillet prochain."


Un nouveau quinquennant LGBT : de la PMA à la GPA

Le lobby LGBT GayLib a été reçu hier soir par Madame Constance Bensussan, Conseillère auprès du Président de la République et du Premier Ministre, chargée de l'inclusion, de l'égalité Femmes/Hommes, et de la citoyenneté. Cette réunion de travail a permis d'échanger sur les dossiers suivants :

  • L'ouverture de la PMA à toutes les femmes, sans condition ni restriction,
  • La déjudiciarisation du changement d'état civil (CEC) des personnes trans afin qu'il s'effectue librement et gratuitement en mairie,
  • L'alignement des conditions du don du sang des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) avec celles des donneurs hétérosexuels,
  • La dépénalisation universelle de l'homosexualité,
  • La protection des enfants nés d'une GPA à l'étranger.

Vivre-ensemble : dialogue compliqué

Lundi, le maire de Saint-Genis-de-Saintonge (sud de la Charente-Maritime), Jacky Quesson, s'est rendu vers 19h sur la place du Champ de foire où a élu domicile depuis des mois une bande d’une douzaine de jeunes, garçons et filles de la commune et de villages environnants.

"Au point que cette place est réellement devenue une zone de non droit. Plus personne ne peut y accéder, s’y promener, venir y jouer quand ils sont là".

Il rentrait de Jonzac où, en tant que vice-président chargé du tourisme, il venait d’assister à la réunion de la Communauté de Communes de Haute Saintonge. C’est à ce moment qu’une riveraine de la place l’informe de dégradations commises sur une fenêtre de l’école qui ouvre sur cette place.

« Pas les premières d’ailleurs depuis que ce groupe en a fait son terrain de jeux les après-midi, les soirées et la nuit jusqu’à pas d’heure »

L’élu rejoint alors les jeunes pour discuter et tenter d’en savoir davantage. Il leur rappelle aussi l’interdiction des deux-roues dans cet espace. Très vite, les choses tournent mal. L’un s’approche très près, un autre commence à frapper. Son agresseur principal aurait 20 ans.

Sous les coups, l’élu trébuche et tombe. Mais les coups pleuvent toujours

Il doit son salut à l’intervention d’un riverain qui est sorti et a appelé les gendarmes. Gendarmes dont la brigade se trouve à peine à trois cents mètres des faits (mais que font-ils depuis des mois ?). Le groupe s’est volatilisé. Le maire a rejoind l’hôpital pour s’y faire examiner. Et il ajoute :

"On n’est pas là dans de la grande délinquance. Mais dans celle qui mine tout et pourrit la vie des gens à longueur de journée". « Ils interpellent les gens, se moquent, ils ne respectent rien ni personne. Lors d’une manifestation de pétanque ils ont empêché l’accès au bloc sanitaire toute la journée. Ils font du barouf avec leurs deux-roues jusque tard dans la nuit, ils cassent des gouttières auxquelles ils s’accrochent, ils empêchent l’accès aux installations sportives des grands et petits… C’est sans cesse, notre quotidien et nos manifestations sont impactées par ces attitudes auxquelles personne ne met fin. Ces gens ne respectent rien et refusent tous les interdits ».

Une plainte contre X a été déposée pour coups et blessures volontaires.


Lors de l'hommage au père Hamel, Mgr Lebrun dénonce les crimes de l'avortement et de l'euthanasie

Ce matin, Monseigneur Dominique Lebrun, archevêque de Rouen a prononcé un discours pour l’inauguration de la Stèle républicaine pour la paix et la fraternité et à la mémoire du Père Jacques Hamel – Saint-Etienne du Rouvray. Devant le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’intérieur, le Président du Conseil constitutionnel, des parlementaires, le député, le Maire, les hautes autorités civiles, judiciaires et militaires, il a déclaré :

"Des attentats, hier, la profanation de tombe ou de lieux de culte, aujourd’hui encore, même accomplie par des adolescents, sont une ombre pour toute notre société. Notre société qui ne sait plus où elle va après la mort, et se croit libre de faire tout ce que chaque individu souhaiterait, y compris abréger sa vie ou l’empêcher de naître ; c’est une ombre pour notre société qui met de côté des ressources spirituelles en chargeant la loi d’établir la morale alors que celle-ci, la loi, ne peut qu’être qu’une aide et que la morale, elle vient du profond de notre humanité."


L'AFP toujours en déficit

Lu dans La Lettre A :

"Malgré un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros en 2016, dont 538 000 euros générés par sa filiale de prestations éditoriales AFP média services, AFP services - société du groupe Agence France presse (AFP) - dédiée à la production d'informations multimédia sur mesure, n’est pas encore profitable. En décembre, ses capitaux propres ont dû être reconstitués et une réserve de 570 053 €, dédiée à l'apurement des pertes à venir, a été créée."


Cardinal Müller : "Les Conciles n’ont jamais été des rassemblements harmonieux"

Extrait d'un entretien donné par le cardinal Müller :

Unknown-5Comprenez-vous les raisons qui ont amené les Cardinaux Burke, Brandmuller, Caffarra et Meisner, maintenant décédé, à présenter au Pape les cinq Dubia à propos de l'Exhortation [Amoris Laetitia] ?

« Je ne comprends pas pourquoi une discussion calme et sereine n'a pas commencé [encore]. Je ne comprends pas où sont les obstacles. Pourquoi permettre aux tensions d’émerger, même publiquement ? Pourquoi ne pas organiser une réunion pour parler ouvertement de ces thèmes qui sont fondamentaux ? Jusqu'à présent, je n'ai entendu que des invectives et des insultes contre ces Cardinaux. Mais ce n'est pas le ton, ni la manière d’aller de l'avant. Nous sommes tous frères dans la Foi et je ne peux pas accepter de parler de catégories comme « un ami du Pape » ou « un ennemi du Pape ». Pour un Cardinal, c’est absolument impossible d'être contre le Pape. Néanmoins nous, les Évêques, ont le droit, je dirais, le droit divin de discuter librement. Je voudrais rappeler à l'esprit que lors du premier Concile, tous les disciples parlaient franchement, même en favorisant des controverses. À la fin, Pierre a donné son explication dogmatique qui a été entière pour l'Église. Mais seulement après, à la fin d'une longue discussion animée. Les Conciles n’ont jamais été des rassemblements harmonieux ».

Le point est de savoir si Amoris Laetitia est ou non une forme de discontinuité en ce qui concerne l'enseignement précédent. L’est-il ou non ?

« Le Pape a plusieurs fois déclaré qu’il n'y a pas de changement dans la Doctrine dogmatique de l'Église, et cela est évident, comme ça pourrait être impossible aussi. François a voulu encore attirer ces gens qui se trouvent en situation irrégulière en ce qui concerne le mariage ; autrement dit, comment les rapprocher des sources de la grâce sacramentelle. Il existe des moyens —canoniques aussi. Dans tous les cas, ceux qui veulent communier et se retrouvent dans un état de péché mortel, doivent d'abord recevoir le Sacrement de la Réconciliation, qui consiste à la contrition sincère, avec un ferme propos de ne plus pécher, dans la confession des péchés et la conviction d'agir selon la Volonté de Dieu. Et personne ne peut modifier cet ordre sacramentel qui a été fixé par Jésus-Christ. S’il y a quoi que ce soit, nous pouvons changer les rites extérieurs, mais pas ce noyau central. L’ambiguïté dans Amoris Laetitia ? Il peut y en avoir et je ne sais pas si c’était voulu. Les ambiguïtés, si elles existent, sont liées à la complexité matérielle de la situation dans laquelle les hommes se trouvent aujourd'hui, dans la culture dans laquelle ils sont immergés. De nos jours, presque tous les fondamentaux et les éléments essentiels pour les populations qui se disent superficiellement Chrétiennes ne sont plus compréhensibles. De là, les problèmes surgissent. Nous avons deux défis à venir ; tout d'abord : préciser quelle est la Volonté rédemptrice de Dieu et nous interroger sur la façon d'aider pastoralement ces frères et aller sur le chemin indiqué par Jésus ».

La réception de la Communion par les divorcés/remariés était une vieille demande de l'épiscopat Allemand.

« C’est vrai, il y avait trois Évêques Allemands : Kasper, Lehmann et Saïer, qui ont lancé la proposition au début des années 1990. Mais la Congrégation de la Doctrine de la Foi l’a rejetée définitivement. Tous ont convenu que c’était nécessaire d’en discuter à nouveau et jusqu'à présent personne n'a abrogé le document ».


Gagnez 400€ chaque mois pour oeuvrer au grand remplacement

Voilà un scandale dénoncé par Minute :

Capture d’écran 2017-07-25 à 18.43.06"[...] Les familles citoyennes et volontaires toucheront 380 euros par mois [versé par le département du Nord] par mineur accueilli pour, explique-t-on encore, « favoriser leur intégration sociale et culturelle », un aveu même pas masqué que ces migrants, loin d’être des « réfugiés » qui ont vocation à repartir une fois que leur pays est redevenu vivable, sont venus en France pour s’y installer. [...] De plus, les familles d’accueil subventionnées pourront choisir : au catalogue, il y a des Afghans, des Guinéens et... des Maliens. Oui, des Maliens, ressortissants, donc, d’un pays où l’opération Barkhane, menée par l’armée française, est supposée les protéger ! Nos soldats vont donc se faire casser la gueule chez eux pour qu’ils déboulent chez nous ! Comme quoi la double peine, du moins pour les Français, n’a pas été abolie.

Dans les faits, le département du Nord n’a rien inventé. En juin dernier, le département du Bas-Rhin s’est également lancé à la recherche de familles bénévoles pour l’accueil de mineurs migrants. En Alsace, l’opération intitulée « Réseau d’accueil solidaire » a pour but de loger chez l’habitant des jeunes âgés de 13 à 16 ans. Président du conseil départemental, Frédéric Bierry (Les Républicains) a lui aussi souligné « un engagement citoyen et une démarche solidaire ». La « novlangue » fait décidément des ravages. Là aussi, si les familles sont bénévoles, « le département versera une indemnité d’entretien au tiers bénévole afin de couvrir les frais courants liés à la prise en charge du jeune (nourriture, eau-électricité, fournitures scolaires, santé, déplacement du jeune et du bénévole...). Le montant de cette indemnité sera de 373,50 €/mois ». [...]

Dans la Vienne, selon les tarifs en vigueur, prendre chez soi un sans toit rapporte 14,22 € par jour, soit, pour un mois de trente jours, environ 426 euros. [...]"


"Va-t-en, Satan"

De Cyril Brun sur Infocatho :

Unknown-4"Alors que nous commémorons ces jours-ci le premier anniversaire de l’assassinat du Père Hamel et que certains discours politiques amalgament un peu rapidement faits, causes et conséquences, il n’est pas inutile de rappeler que c’est bien au nom de sa divinité que le terroriste (appelons les choses par leur nom) a égorgé, sur l’autel, le prêtre qui agissait en lieu et place du Christ, Dieu et fils de Dieu.

Il semble que l’affirmation de l’unicité de Dieu soit équivoque et laisse prise à de nombreuses interprétations. Mais avant tout autre chose pouvons-nous affirmer, en dehors de la révélation divine et de l’apport de la foi que Dieu est unique ? Aristote l’a fait il y a déjà fort longtemps. Son fameux premier moteur immobile est unique parce qu’il existe un être, non limité et infini. Deux infinis ne pouvant se trouver côte à côte, si Dieu est, il est forcément unique. L’objet ici n’étant pas de démontrer l’existence de Dieu, ni son unicité, je n’entrerai pas dans les arcanes de cette question. L’intérêt de cette unicité démontrée par le Philosophe est de poser un Dieu sans contraire, sans rival, si l’on veut et sans vis-à-vis. Dieu est et par ce fait même, il englobe la plénitude de l’être. S’il est unique, il n’a pas plusieurs visages qui correspondraient aux différentes religions.

De cette vérité fondamentale, se réclament tous les monothéismes, c’est-à-dire, toutes les religions qui croient en l’existence d’un seul Dieu. Toutes ces religions, qui ne sont pas si nombreuses que cela, reconnaissent donc non pas un même Dieu, mais le fait qu’il n’y ait qu’un seul Dieu, ce qui est évidemment fort différent. Croire qu’il n’y a qu’un seul Dieu, ne nous dit pas tout ce qu’est Dieu. Et à partir de cette vérité première et fondamentale, les religions monothéistes diffèrent quant à ce qu’elles comprennent être Dieu.

Toutefois, si Dieu est unique, il ne peut y avoir plusieurs dieux différents. Ce qui signifie que parmi ceux qui croient en l’unicité de Dieu certains se tournent vers Dieu et d’autres vers des images recomposées et erronées de Dieu. Autrement dit ce n’est pas parce que nous croyons que Dieu est unique que nous croyons en Dieu. Nous ne croyons qu’en un aspect de sa divinité. Pour pouvoir parler de Dieu à bon escient, c’est-à-dire mettre les bonnes « définitions » sous le mot Dieu, encore faut-il véritablement parler de Lui.

De sorte que deux voies se présentent à celui qui reconnait qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Ou il se tourne vers Dieu, ou il se tourne vers une image recomposée, mais qui n’est pas Dieu. Au mieux c’est une idole, au pire c’est Satan. Une idole est, de façon métonymique, un dieu. Car Dieu est celui vers qui nous allons, celui qui guide et commande notre vie par adhésion, attrait, amour. En ce sens étroit, certains font de mille choses secondaires leur dieu. En ce sens, une vision erronée de Dieu tourne des âmes et des cœurs, vers un faux dieu, une idole.

En définitive, il n’y a guère que deux choix, Dieu ou le néant. On ne peut donc dire que partager la foi en un Dieu unique signifie avoir le même Dieu. Partager la foi en l’unicité de Dieu est avoir un point commun avec les autres religions monothéistes, mais en aucune façon, il ne s’agit du même Dieu, puisque d’un côté l’adhésion à Dieu suppose d’être effectivement tourné vers Dieu, de l’autre l’adhésion à une image erronée de Dieu, conduit à regarder dans une autre direction que celle où Dieu se trouve effectivement.

A partir du moment où Dieu est unique, il n’y a pas ici ou là des bouts de Dieu. Ceux qui professent Dieu dans sa vérité croient en Dieu, ceux qui prêtent à Dieu d’autres attributs que les siens, ne parlent pas de Dieu, mais de leurs idoles. C’est exactement le processus du peuple hébreux et du veau d’or. Et ce petit « écart » n’a guère plût à Yahvé.

Ainsi donc, l’Islam affirme que Dieu est unique, mais ce que les Musulmans vénèrent n’est pas Dieu, mais une idole, un faux dieu, quelque chose qu’ils croient être « comme un dieu ». N’est-ce pas sans nous rappeler la tentation d’Eve : Vous serez comme des dieux ? Car qui se cache derrière l’illusion ? Qui tente de tromper sur l’image divine ? Qui propose à Jésus de déplacer son amour pour Dieu vers des réalités idolâtrées, et plus explicitement vers lui-même ? Satan prince du mensonge est derrière cette confusion. Fidèle à son habitude, il part du vrai, pour détourner vers le faux. Il part de l’unicité de Dieu, pour proposer ses idoles à la vénération.

Dieu est unique signifie qu’il n’y a pas plusieurs dieux, mais aussi qu’Il n’a pas plusieurs visages. Croire au Dieu unique n’est pas simplement croire Dieu unique, c’est adhérer à Dieu lui-même. Adhérer, même en toute bonne foi, à une autre image, fut-elle unique, c’est adorer des idoles, inertes, nous rappelle le prophète Elie. En définitive, celui qui donne une illusion de vie à ces idoles, est celui qui manie l’illusion à la perfection, Satan. C’est du reste l’ultime avertissement du Christ par la bouche du Père Hamel, alors qu’il allait être égorgé.

De sorte que nous pouvons poser l’alternative suivante entre Dieu et Satan. Non pas un monde bipolaire où Satan serait le pendant mauvais de Dieu. Satan n’est pas Dieu, ni même un dieu. Il est une créature qui veut détourner l’Homme de Dieu et pour se faire se met, via l’idolâtrie, entre eux et Dieu.

La confusion relativiste actuelle, favorisée par l’amalgame, porte atteinte à l’intégrité même de la vérité divine, voile Dieu et fait passer devant Lui nombre d’idoles. Celui que vénèrent les musulmans n’est pas Dieu, mais une idole quoiqu’il en soit de la sincérité des fidèles. De même, le visage du Christ que suivent les Protestants est une défiguration de la vérité même du Fils de Dieu.

On me trouvera extrémiste, mais regardons les choses de plus près. Pourquoi serais-je catholique si je croyais que le Christ est autre que ce que l’Eglise enseigne ? Comment montrer le Christ, chemin vérité et vie, si je laissais croire qu’un visage déformé de Jésus est le chemin, la vérité, la vie ? Dénoncer une erreur n’est pas stigmatiser une personne. Cette conviction affective est un véritable frein au dévoilement du visage réel du Christ. On ne peut montrer le chemin vers Dieu qu’en étant tourné vers Dieu lui-même. Défendre l’intégrité de la Révélation divine, c’est présenter le chemin véritable en même temps le but ultime qui motive d’emprunter la route ardue : Dieu.

Telle est la véritable charité qui ne peut reposer que sur la vérité. Mentir à nos frères, à nos contemporains, sous prétexte de les respecter dans leur différence est fondamentalement contraire à la charité. Il ne s’agit pas d’asséner des vérités à coups de massues, mais il ne faudrait pas non plus diluer la vérité dans un acide relativiste et par nature corrosif pour la vérité, comme pour la charité."


C’est arrivé un 26 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 26 juillet : fête de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, patronne de la Bretagne.
  • le 26 juillet 1340 : victoire de Saint-Omer.

Philippe VI de Valois vient de perdre sa flotte à la bataille de l'Écluse, face à la flotte anglaise d'Édouard III Plantagenêt. Ce dernier, allié aux Flamands renverse le Comte de Flandre Louis Ier, vassal du Roi de France.Robert III d'Artois, autre grand du Royaume, trahit son Roi pour rejoindre Édouard III. Les nouveaux alliés décident de s'emparer de Saint-Omer tenue par les Français.

Alors que Philippe VI met du temps à rassembler son Ost, les Français commandés par Jean Ier d'Armagnac et Eudes IV de Bourgogne patientent derrière les murailles de la ville. Une sortie est faite et tourne à l'avantage des Français qui font un carnage dans le camp flamand. La bataille de Saint-Omer,aussi appelée ou «Besoignerie» de Saint-Omer, aurait pu être une victoire totale des Français, si Jehan d'Armagnac avait su mieux organiser ses forces.

  • le 26 juillet 1471 : décès du pape Paul II.

    Pietro Barbo est le 211ème Pape de l'Église catholique, il devient prêtre alors que son oncle maternel devient pape sous le nom d'Eugène IV. Evêque de Cervia et Vincenza, il reçoit la barrette de cardinal des mains de son oncle en 1440 à l'âge de 23 ans. Il meurt après sept ans de pontificat.

    • le 26 juillet 1488 : début de la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, près de Rennes.

Le combat a lieu entre les armées bretonne et française. La première se met en place le 26 et attend deux jours. La victoire française, deux jours plus tard est le début du rattachement du duché de Bretagneau Royaume de France,puisqu'entre autres conséquence, la future duchesse Anne doit épouser le Roi de France. Voir la chronique du 28 juillet.

  • le 26 juillet 1547 : Henri II est sacré Roi de France en la Cathédrale de Reims.

A l'occasion du sacre d'Henri II, l'archevêque de Reims Charles de Lorraine s'entretient avec le Roi de son désir d'ouvrir à Reims une université et reçoit son approbation. Voir les chroniques du 31 mars, du 15 mai et du 10 juillet.

  • le 26 juillet 1605 : rassemblement des protestants français à Châtellerault, malgré les ordres du Roi Henri IV.
  • le 26 juillet 1663 : Louis XIV annexe Avignon et le Comtat Venaissin.

C'est la première, mais pas la dernière fois.

  • le 26 juillet 1697: lettre deLouis XIV, au pape Innocent XII pour lui demander de trancher sur la doctrine de l'"Explication des maximes des saints" de Fénelon.

Voir la chronique du 29 janvier.

  • le 26 juillet 1757 : bataille de Hastenbeck.

Le maréchal d'Estrées bat les Anglais de Cumberland à Hastenbeck (Allemagne).En avril 1757, la France traverse le Rhin et entre en Hanovre, alliée de la Prusse et de la Grande-Bretagne dans la Guerre de Sept ans. Cette invasion se solde par une victoire française ce jour à la bataille de Hastenbeck. La campagne s'achève par la convention de Klosterzeven et l'occupation de la totalité de Hanovre par les troupes françaises.

  • le 26 juillet 1758 : reddition de la Forteresse de Louisbourg.

Après 46 jours de siège et 9 000 boulets de canon tirés par les troupes britanniques contre le Fort français de Louisbourg, en Nouvelle-Écosse, les assiégés se rendent. La garnison française se voit accorder tous les honneurs de la guerre et sort de la citadelle en armes et au son des tambours. Les Français récupèrent le fort trois ans plus tard avec le Traité d'Aix-la-Chapelle pour le perdre à nouveau et pour toujours en 1758.

  • le 26 juillet 1793 : au nom des droits de l'homme, Barère prône l'incendie et le massacre de la Vendée.

«Détruisez la Vendée ; voilà le charbon politique qui dévore le cœur de la République. C'est là qu'il faut frapper.»

François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et de mœurs(Editions de Chiré page 79)

  • le 26 juillet 1830 : publication des Quatre Ordonnances de Saint Cloud de Charles X.

Voir la chronique de la veille

  • le 26 juillet 1891 : la France annexe Tahiti.
  • le 26 juillet 1925 : création des chambres de métiers en France.
  • le 26 juillet 1929 : Alain Gerbault boucle le premier tour du monde à la voile en solitaire.
  • le 26 juillet 1956: la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis bloquent les avoirs égyptiens.

Le premier ministre anglais Eden déclare aux Communes que la Grande Bretagne n'acceptera jamais le contrôle d'une seule puissance sur le canal de Suez.

  • le 26 juillet 1995 : vote de la loi d'amnistie présidentielle.

Le législateur exclut du bénéfice de cette loi, sous prétexte d'équilibre, à la fois « les sauveteurs » et les condamnés pour pratique « hors norme »  de l'avortement.

François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et de mœurs page 437


Naufrage à l'assemblée

Vice-présidente de l'Assemblée nationale, la macroniste Carole Bureau-Bonnard était chargée mardi après-midi d'animer la séance d'examen du projet de loi «confiance dans l'action publique». On peut dire que la confiance n'était pas dans l'assemblée. Malgré l'aide d'un fonctionnaire de l'Assemblée nationale qui lui soufflait ce qu'elle devait faire, Carole Bureau-Bonnard a dû quitter le perchoir, le président François de Rugy ayant été rappelé en urgence...

Le député Gosselin lui a donné un petit cours :

Mais l'amateurisme c'est le FN, bien évidemment...


"Le budget de la défense ne saurait subir des rabots" : le ministre va-t-il démissionner ?

Lors de son audition à la commission Défense du Sénat le 3 juillet, le ministre des Armées Florence Parly mettait déjà en garde, avant l'annonce des coupes budgétaires, contre le projet gouvernemental :

Unknown-6«Comment négocier avec Bercy ? Je connais une seule méthode : ne rien lâcher ! Ce n'est pas facile, mais le budget de la défense n'est pas comme les autres, il ne saurait passer sous la toise et subir des rabots dans la situation particulière où nous sommes. La base budgétaire ne se limite pas aux moyens de fonctionnement des armées. Doivent être pris en compte non seulement les surcoûts des Opex, mais aussi les décisions des conseils de défense. S'il y a consensus national, gouvernemental autour d'une politique de défense, il faut ensuite s'en donner les moyens.

Sur la fausse monnaie, je veillerai au grain !». 

«La plupart des véhicules de combat datent des années 1970, et ont été mis à rude épreuve au cours des dernières décennies. La marine nationale et l'armée de l'air connaissent les mêmes tensions, caractérisées par un besoin fort de recrutement et de renouvellement du matériel. Aussi aurai-je à cœur, comme mes prédécesseurs, de poursuivre une politique ambitieuse soutenant nos personnels et améliorant nos équipements».

Pour le ministre, de ces «fortes contraintes budgétaires» résulte «une forme d'usure des hommes et des femmes, et de dégradation du matériel, qui dégrade [les] conditions d'intervention».

«Ma priorité à la tête du Ministère sera d'abord de dégager les moyens financiers nécessaires à l'accomplissement de missions particulièrement lourdes. Le sur-engagement actuel des personnels et le vieillissement du matériel justifient pleinement une augmentation des moyens de nos armées, d'autant que ceux-ci ont diminué au cours des dix dernières années, dans un contexte qui ne le permettait nullement. Le ministère a contribué fortement aux économies : entre 2000 et 2016, les crédits de la défense n'ont crû, en euros constants, que de 2 %, contre 32 % pour les dépenses publiques et 15 % pour celles de l'État. Depuis 2006, le ministère a perdu 65 000 emplois, soit 20 % de ses effectifs. Le but n'est évidemment pas de revenir à la situation antérieure, car le ministère a su s'adapter en accroissant son efficacité. Il s'agit donc de poursuivre la modernisation en dotant le ministère d'un niveau de moyens correspondant à l'engagement de nos forces. L'exemple britannique montre que, faute d'un tel rattrapage, la déliquescence peut être rapide, même pour une grande armée.». 

«J'aurai besoin de votre soutien, sans doute dès les semaines qui viennent, car on parle déjà d'annuler certains crédits, alors que nous aurions plutôt besoin de dégels».