Patrice Quarteron s'est levé contre la haine de la France de l'intérieur
28 juillet 2017
Très belle leçon de Fatiha Boudjahlat :
"Afficher les couleurs nationales, aimer son pays, assumer sa fierté d'être français ont valu à Patrice Quarteron de se faire traiter de facho, mais aussi, et il y a plus à en dire, de «bounty» et de traître. Ces insultes sont devenues classiques quand il s'agit de désigner les enfants d'immigrés bien dans leurs baskets françaises et aimant la France. Elles sont complétées par celles de «harki», de «collabeur», de «nègre de maison», termes dont j'ai été moi-même gratifiée. Elles renvoient à une trahison supposée: celle de son vrai pays, celui des origines, au bénéfice de son faux pays, celui où l'on vit. Elles sont les manifestations des métastases indigénistes et gauchistes de l'identité qui n'ont rien à leurs symétriques identitaires.
La violence se déchaîne parce qu'il est noir. Et un bon noir, un vrai noir digne, qui s'assume, ou un bon arabe n'est pas censé aimer la France sauf à avoir une mentalité d'esclave. Il est question d'authenticité. On est un vrai arabe, un vrai musulman, un vrai enfant d'immigré etc quand on vante le bled et que l'on cultive l'indifférence voire le mépris à l'endroit de la France (...)
Le patriotisme est brocardé, dénoncé, moqué, criminalisé quand il concerne la France, mais il est respecté, vanté, normalisé quand il concerne le pays d'origine. Houria Bouteldja, égérie du Parti des Indigènes de la République, écrit ainsi dans son ouvrage Les Blancs, les Juifs et Nous: «J'ai laissé mon pays libre, comme une étoile scintillante. Je suis allé au pays des impies, le pays de l'obscurité» , et plus loin, avec un talent poétique certain: «Ô mes frères, mes soeurs, Ô mes frères mes soeurs, des Français je suis dégoutée. J'accepte de ne porter qu'un tricot mais je ne veux pas qu'on m'appelle «bicot». O mon Dieu, ma foi est meilleure que la leur. Celui qui critique le pays [l'Algérie], que la rivière l'emporte.» Que n'entendrait-on pas si ces mêmes propos avaient été tenus à l'endroit de ceux qui critiquent la France! Et il faut être honnête, je n'ai jamais vu un élève asiatique afficher le drapeau du pays de ses parents, alors que tant de mes élèves affichent sur les écrans des ordinateurs du collège, sur leurs carnets de correspondance les drapeaux des pays du bled, Afrique du Nord et Afrique noire.
La nostalgie entretenue par les parents et par les pairs se vit sur le mode du combat, du conflit de loyauté. Cette volonté obsessionnelle de déraciner ces enfants est pourtant «la plus dangereuse maladie des sociétés humaines.» . Ce n'est pas anecdotique, c'est politique et c'est donc emblématique. Ceux là-mêmes qui voient du nationalisme quand il s'agit du drapeau français ne sont en rien gênés par l'esprit cocardier de ces jeunes, pourvu qu'il se fasse au bénéfice d'un pays autre que la France. Ce n'est donc pas le patriotisme en lui-même qui est rejeté, c'est la France (...)
Patrice Quarteron a raison: c'est le drapeau Français qui est honni, quand ceux du bled ou de la Palestine fleurissent dans les manifestations festives, sportives ou politiques. Ce n'est pas le drapeau qui gène, c'est la France.
Quand c'est un autre pays, c'est un patriotisme sain et juste. Quand c'est la France, c'est l'expression d'un nationalisme destructeur d'altérité. Un élu de Saint-Denis, Madjid Messaoudène, a fait la promotion sur son compte twitter de boîtes de mouchoir aux couleurs de l'Algérie. Jamais il ne lui serait venu à l'esprit d'avoir le même esprit cocardier vis-à-vis de la France. Il se dit binational comme une immunité diplomatique, mais ne dit jamais de bien de la France, n'affiche jamais ses couleurs, au contraire de l'Algérie. La binationalité consiste dans son cas et dans le cas de beaucoup de ceux qui ont insulté Patrice Quarteron à lier une nationalité de raison, la nationalité française, celle que l'on subit, à une nationalité de cœur, celle du pays des parents, qui suscite tendresse et nostalgie.
Les contempteurs de Patrice Quarteron se dépêchent de préciser qu'ils sont Français, comme une bravade. Qu'ils sont donc ici chez eux. Chiche. Qu'ils en tirent toutes les conséquences: être ici chez eux implique un sentiment d'appartenance, pas une rente viagère. Mais ils ajoutent qu'ils n'ont pas choisi d'être français, qu'ils n'ont pas choisi de naître et de vivre en France. Ont-ils plus choisi d'avoir des parents algériens ou marocains? Cela ne les empêche pas d'afficher les couleurs de ces pays. Ils présentent le fait de vivre en France comme une fatalité, une souffrance. Mais il y a pourtant un opting out, un droit de sortie de la France: les frontières sont ouvertes. Pourquoi ne pas l'exercer, puisque la vision de Français d'origine étrangère et aimant la France les insupportent à ce point? Houria Bouteldja répond dans le même livre, à la page 109: «Ce sera notre éternel dilemme: rester et subir l'humiliation, partir et crever la dalle». Mais alors, leur patriotisme, leur amour de leur pays tient à peu de choses: au pouvoir d'achat et au standing. Il est vénal. Eux construisent le dilemme, l'alternative. Eux construisent un conflit de loyautés qui empoisonne la vie des jeunes (...)
L'État a trop mis en avant sa neutralité. Au point de ne plus offrir de contenu éthique, de chemin vers la vie bonne. Au point de ne plus offrir de vie collective riche, de ne plus constituer une transcendance. Celle là même qui permet de se dépasser et d'être meilleur. Il faut enseigner et assumer la vertu civique, dont Vauvenargues écrit qu'elle se confond avec «la préférence de l'intérêt général au particulier.» C'est l'exemple que nous offre la joie de Patrice Quarteron. La joie de faire gagner son pays. Mais il est vrai que l'État Français a été trop laïque vis-à-vis de lui-même, autorisant et protégeant tous les cultes sauf celui de l'État, et que, réduit à un guichet de prestations et à un ensemble de procédures, il ne peut susciter affection et allégeance. Laissons le french bashing aux ennemis de la France, assumons d'aimer la France. Le patriotisme républicain s'apprend, s'il s'enseigne. Associons-le à la bravoure, à la victoire. Il faut redonner le goût d'aimer la France, ailleurs que lors des veillées funéraires. Apprenons à servir plutôt qu'à se servir, au sens de Bernanos, c'est-à-dire en «gardant vis-à-vis de ce qu'on sert une indépendance d'esprit absolue. C'est la règle des fidélités sans conformisme, c'est-à-dire des fidélités vivantes.» Dans le même ordre d'idée, Mark Twain définissait le patriotisme comme le fait de «défendre son pays en toute circonstance, et son gouvernement, seulement quand il a raison.» Au final, soyons humbles. Contentons nous de demander pour la France ce que Houria Bouteldja ressent et exige pour l'Algérie".
Patrice Quarteron fait partie de ces courageux qui devraient inspirer les français ; c'est une bénédiction pour notre pays d'avoir sur son sol des personnes de sa trempe. A l'heure où le "blanc" est prié de se flageller ou de se taire, il représente une source d'espérance.
Rédigé par : oxygène | 29 juillet 2017 à 06:45
Pour aller à l'essentiel :
De même qu'il n'y a pas d'arbre sans racine, il n'y a pas de société sans religion et sans spiritualité.
C'est pourquoi nous en sommes là!
Il faut éduquer les jeunes êtres à l'intériorité... sinon, nous serons bientôt remplacés, à tous les niveaux et dans tous les domaines de nos vies et de notre Patrie ancestrale... y compris en ce qui concerne la spiritualité chrétienne qui est l'un des piliers principales de notre civilisation européenne et de notre Pays La France. Et, il ne faut jamais l'oublier : qui fait aussi référence à la raison et au discernement de chacun...
Et ceci sera bientôt interdit, nous le voyons bien venir!
Je rappelle au passage, les "Droits de l'Homme" dont on nous rebat les oreilles...
- "Quand les gouvernements violent les droits du Peuple, l'insurrection est pour le Peuple et pour chaque portion du Peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Article 35.
Je rappelle aussi qu' E. Macron, en vérité, a été élu avec 18% seulement des inscrits sur les listes électorales... du fait que les votes blancs ne comptent pas en France.
Nous subissons vraiment une situation absurde et indigne ; une dictature semblable à celle des soviets en Russie.
Et ceci dans la plus grande apathie générale : c'est étonnant mais c'est pourtant la réalité.
Nous sommes déjà des esclaves dans notre mentalité et nos actions. Nous ne savons plus reconnaître Le Beau, le Bien et Le Bon... ainsi que notre légitimité à être ce que nous sommes, en vérité. Nous admirons les idéologues qui nous manipulent et nous nous soumettons à des gens qui nous enchaînent dans le seul but de nous formater ; d'éradiquer les identités, les consciences ou si nécessaire, de nous faire disparaître si nous résistons à cette barbarie institutionnalisée.
Souhaitons que les Français se réveillent avant qu'il ne soit trop tard... et que leurs enfants en naissant ne soient déjà esclaves et soumis à une petite classe de puissants malfaisants et malveillants.
Attention, ils nous mentent et nous endorment avec des promesses et des menaces!
Rédigé par : Patricia | 29 juillet 2017 à 20:41
Patriotisme républicain ? Mdr ! C est la rep qui nous montre son vrai visage , anti française par nature . Vous associez deux concepts inconciliables .
Rédigé par : Le Forez | 29 juillet 2017 à 21:08
Le problème est plus grave encore car qui est prêt à donner sa vie pour défendre la république française ? En cas de guerre civile , qui défendra l'état et les valeurs de la république et contre qui ?
Rédigé par : Gipsy | 30 juillet 2017 à 08:14
Gipsy moi catholique et français , je défendrai la France jusqu à ma dernière goutte de sang mais la république ? Jamais !
Rédigé par : Le Forez | 31 juillet 2017 à 14:35
Patricia , je pense exactement comme vous avec les mêmes mots cléfs ( esclavage , apathie, societe sans religion, interdiction de la religion chretienne) et moi qui avait calculé Ue Macron avait été élu à 36% , vous êtes peut être plus près de la vérité que moi . Le mondialisme et son idéologie de la mort pousse notre civilisation chrétienne vers une descente aux abymes , à la sauvagerie et au matérialisme plus que basique , à nos instincts les plus vils . Et prosaïquement , tant que le réfrigérateur restera plein, ce n est pas près de changer . Élever dans le moule républicain, j en suis sorti , grâce à la foi et à l étude de notre Histoire alors que l on veut faire table rase de celle-ci et pour cause ...
Rédigé par : Le Forez | 31 juillet 2017 à 14:43