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Au fond du trou, on creuse encore

Admirez plutôt :

"Un homme transgenre attend son premier enfant. Il a confié qu'il laisserait son enfant choisir le sexe qui lui correspond le mieux."

Il y a encore des imbéciles pour nous dire que l'idéologie du genre n'existe pas ?

Et ce n'est pas tout (quand on creuse, on creuse...) :

"Le futur papa transgenre a d'ores et déjà confié qu'il laisserait à son enfant choisir son sexe quand il sera plus grand. Il élèvera le bébé avec sa petite amie et une autre femme, une amie à eux qui a toujours rêve de devenir maman. Le trio vivra ensemble pour subvenir au besoin de l'enfant. [...] "Il aura un père trans et deux mères"


Le député LREM M'Jid El Guerrab porte plainte contre Boris Faure

M'Jid El Guerrab, député la République en Marche (LREM) des Français de l'étranger, traité de "sale arabe" par Boris Faure, premier secrétaire de la fédération PS des Français de l’Étranger, lui a donné 2 coups de casque de scooter qui ont envoyé le socialiste à l'hôpital. M'Jid El Guerrab a expliqué sur son compte Facebook :

"[...] Je connais Boris FAURE depuis de nombreuses années, nous appartenions tous deux au Parti Socialiste. Nous avons même travaillé ensemble durant une période. Nous entretenions jusqu’il y a peu des relations amicales et fraternelles mais celles-ci se sont détériorées, en fin d'année 2016, après que j'ai annoncé mon choix de quitter le parti socialiste au profit du mouvement En Marche !

Dès lors, Boris FAURE n’a cessé de me harceler, au moyen de multiples supports de communication, m'accusant d’avoir trahi le parti et me menaçant durant la campagne législative. J'ai conservé toutes les preuves de ce long harcèlement que je vais remettre à la justice. Alors que j'ai toujours refusé de répondre à ses provocations, Boris FAURE a multiplié les invectives, allant jusqu'à me menacer de me mettre à mort voilà plusieurs mois.

Hier après-midi, Boris FAURE avait vraisemblablement, la volonté d’en découdre. Il m'a agressé verbalement et physiquement en me tordant le poignet devant témoin. Je n'ai pas réagi à ses menaces et ses insultes, avant qu'il ne pose la main sur moi. Je l'ai sommé trois fois de me lâcher le poignet mais il serrait de plus en plus fort ce qui m'a fait peur et m'a fait réagir violemment pour qu'il évite de me briser le poignet. Je me suis légitimement senti agressé physiquement et je me suis défendu. Je reconnais de surcroît m’être senti menacé en retrouvant Boris FAURE à proximité du lieu où je réside avec ma femme et mes enfants. Ce sentiment s’est trouvé exacerbé face aux provocations réitérées du responsable socialiste.

Si je regrette aujourd’hui d’avoir répondu physiquement à ces attaques physiques virulentes, elles ne sont absolument pas de mon fait. Je m'excuse auprès de Boris et de ses proches pour cette situation qui a dégénérée. J'espère qu'il se remettra rapidement. Je condamne toutes les formes de violences qui ne sont jamais une réaction appropriée. Je regrette sincèrement d'avoir cédé à la provocation. Je me suis rendu chez le médecin ce matin qui m'a prescrit 6 jours d'arrêt de travail. Je suis en état de choc depuis hier car cette situation dure depuis près d'un an.

J'ai décidé de porter plainte contre Boris FAURE, afin que cesse enfin le harcèlement et les agressions dont je suis l’objet."

2brjBiFr_400x400El Guerrab – qui d'ailleurs n'est pas Arabe, mais Berbère – est plutôt sur des positions conservatrices en matière de loi naturelle. Lors des élections législatives, Boris Faure a été le directeur de campagne de Didier Le Bret, concurrent de M'Jid El Guerrab. Didier Le Bret est marié à Mazarine Pingeot, la fille de l'ancien président François Mitterrand.

On retrouve derrière cette affaire le racisme de la gauche caviar…


Propagande de l'UE pour soutenir l'adhésion de la Serbie et du Kosovo

Lu ici :

"Bruxelles a décidé d'allouer plus de deux millions d'euros pour une campagne d'information en Serbie et au Kosovo, qui aura pour but de sensibiliser la population à l'intégration au sein de l'UE, selon une information exclusive de RT.

[...] Le projet prévoit une variété d'activités axées sur l'information et la communication : la publication d'articles dans les langues des deux pays sur internet et les réseaux sociaux, l'organisation d'événements publics de divertissement et de journées thématiques pour les citoyens, ainsi que la production de produits dérivés faisant la promotion de l'intégration européenne. [...]

Interrogé par RT en russe, le politologue russe Vladimir Bruther estime qu'en finançant une telle campagne d'information, l'UE tente en réalité de résoudre un problème crucial, celui du statut du Kosovo. Depuis 2008, une trentaine de pays ne reconnaissent pas l'indépendance de cet Etat, dont la Serbie et la Russie pour qui le Kosovo reste partie intégrante de l'Etat serbe."


Les évangéliques veulent que l'ONU rappelle la France à l'ordre sur la liberté

Lu sur Gènéthique :

"Un rapport sur la liberté de conscience en France a été remis par le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Ce rapport présente « 12 recommandations » en vue de « l’examen périodique universel de la France en 2018 ».

Le Cnef demande entre autres une modification du Code de la santé publique avec l’ajout d’une clause de conscience pour l’ensemble du personnel soignant « notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie », tout en « garantissant l’accès aux soins ».

Il souhaite également que le gouvernement français veille « à ce que les programmes de l’Education nationale et les méthodes pédagogiques respectent la liberté de pensée, de conscience et de religion des élèves et de leurs parents, notamment s’agissant de l’éducation à la sexualité et de la présentation du fait religieux ».

Enfin, concernant le délit d’entrave numérique à l’avortement, le Cnef réclame « que la liberté d’expression et de communication soit garantie pour permettre la mise à disposition d’informations pluralistes sur ce sujet délicat »."

Le Cnef veut aussi amender la loi Taubira pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ». Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef, explique :

« Nous espérons un rappel à l’ordre de l’ONU envers la France, pour que la liberté de conscience, d’expression et de culte soit réellement respectée, pas seulement pour les évangéliques, mais pour toutes les religions ».


Provocations islamistes à Versailles

Témoignage d'un lecteur :

"Hier, mercredi 30 août les habitants de Versailles Notre Dame ont été réveillés vers 5H du matin par des individus récitant des Sourates avec un mégaphone. Visiblement rue de la Paroisse aux environs du numéro 10. Ils ont rapidement décampé quand les riverains se sont réveillés.

Cela fait écho aux nombreuses provocations qui ont déjà eu lieu dans cette ville (prière de rue ou devant la caserne de Satory).

La paroisse Notre Dame de Versailles a par ailleurs été confrontée à plusieurs reprises depuis l’été 2016 à des visites impromptues d’individus suspects dont certains ont pu se montrer agressifs. Les autorités locales en ont été alertées".


Lettre ouverte au Premier ministre sur le budget de l'armée

Monsieur le Premier ministre,

Dans quelques semaines, vous allez présenter au parlement le budget de l'Etat pour l'année 2018. Les nouvelles que les médias nous ont apprises cet été ne me rassurent pas sur la hausse du budget de l'armée, pourtant promise par le président de la république, lorsqu'il était en campagne, et, surtout, imposée par la situation sécuritaire inquiétante que traverse notre pays, en butte à des attentats islamistes récurrents. Je vous demande donc instamment de bien vouloir honorer la promesse du candidat Macron et de porter, le plus rapidement possible, les dépenses militaires à 2% du PIB. Les 50 milliards d'euros de subventions publiques aux associations politisées ou les plus de 700 milliards d'euros versés chaque année dans le tonneau des Danaïdes de l'Etat-providence devraient amplement suffire à couvrir cette dépense fondamentale pour notre sécurité et notre survie même en tant que nation indépendante.

Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier ministre, l'expression de ma vigilante attention.


Les ravages du relativisme dans l'Eglise

Le Canadien Dominique Boily avait protesté auprès des autorités diocésaines dans le cadre du triste épisode de l’araignée géante sur la cathédrale. Un prélat lui avait proposé de dialoguer. Il raconte dans L'Homme Nouveau :

"La tâche consistait à tenter de convaincre un prélat, objectivement en autorité sur nous, d’une chose qui relève pourtant de l’évidence. La mission ne s’annonçait pas facile puisque, dans les médias, le diocèse n’avait exprimé aucune excuse ou regret pour l’évènement en tant que tel. L’archevêque d’Ottawa s’était même prononcé publiquement à plusieurs reprises sur la question. Dans une entrevue au Canadian Catholic News, il avoua qu’il anticipait quelques critiques, mais qu’il pensait que ce serait « minime », car la présence de l’araignée près de la cathédrale n’avait rien de dégradant. En réponse aux centaines de coups de téléphone et de courriels de plaintes, l’archevêque s’est limité à une déclaration quelque peu ambiguë :

« Je regrette que nous n’ayons pas suffisamment compris que d’autres le verraient d’une manière aussi différente. Je dis à ceux qui sont choqués que je comprends que cela ait été troublant pour eux [...]. »

Cependant, jamais il ne remit en doute la décision de participer à cette utilisation indigne et profane d’un lieu consacré au culte, en d’autres mots, d’avoir commis un sacrilège.

La discussion se déroula sur un ton cordial. Je fus reçu avec gentillesse par ledit prélat qui, cherchant à aller droit au but (à notre surprise et à son crédit), ouvrit la discussion :

« Alors vous pensez que j’ai commis personnellement un sacrilège ?

- Oui, Excellence. »

Le moment est grave si l’on y réfléchit quelque peu. La logique nous apprend que lorsque deux propositions sont directement contraires, l’une est nécessairement vraie, l’autre nécessairement fausse. Comme notre prélat soutient qu’il n’a pas commis de sacrilège et que nous soutenons le contraire, il en résulte nécessairement que l’un de nous a tort. [...]

Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’à aucune reprise le prélat ne chercha à nous convaincre du bien-fondé de sa position. Il a bien énoncé qu’il ne croyait pas avoir commis de sacrilège, mais n’a jamais cherché à nous expliquer pourquoi cela n’en était pas un. Malgré sa grave responsabilité devant Dieu pour le salut de notre âme, jamais il n’a tenté non plus de nous détromper ou d’essayer de nous faire voir où nous commettions une erreur de raisonnement. Alors que nous lui demandions, directement, comment il pouvait soutenir qu’il n’avait pas commis de sacrilège alors que la définition du catéchisme correspond mot à mot à ce qui s’est passé, il n’a pu répondre qu’en citant divers éléments circonstanciels ayant mené à sa décision. Puis, rapidement, il chercha à revenir dans le confortable monde des perceptions.

« Vous voyez ça de telle façon, mais d’autres le voient autrement… On a le droit de pas être d’accord… etc., blablabla… »

Évidemment, nous avons cherché à revenir sur la réalité objective. Peu importe ce que vous ou moi ou ma belle-mère en pense, reste qu’il doit y avoir une réponse objective à la question. Y a-t-il eu sacrilège ou non ? Est-ce un acte de vertu de mettre une araignée de 13 mètres représentant les maléfices sur le toit d’une cathédrale ? Rien n’y fit. Aucune façon de discuter de la question de manière objective. Aux appels désespérés pour retrouver l’objet perdu dans le Sahara de la subjectivité, répondait un vague écho de perceptions diffuses et plus ou moins cohérentes. D’aucuns auraient commencé, illico, une neuvaine à saint Antoine pour retrouver l’objet perdu.

Loin que de n’être qu’une exception, cet échange est bien le symptôme d’une objectophobie (sic) généralisée et carabinée dans l’Église. Combien de fois avons-nous vu la hiérarchie ecclésiale devant l’esprit du monde et ses chimères, se taire ou, pire, dire des généralités absconses sans grand rapport avec la question. Dès que le sujet demanderait de conclure logiquement que tel comportement est bien ou mal ou que telle proposition est vraie ou fausse, de manière objective, formelle et rationnelle, on assiste à une danse conceptuelle dont la chorégraphie réclame des contorsions dignes d’une pieuvre en pleine crise d’épilepsie. [...]

Dites-moi, Excellence, que lui diriez-vous, à cet homme venu du passé, qui partage pourtant la même foi ? Comment lui expliquer ce qui a pu se passer pour que, non seulement vous ayez fait pareille chose mais, plus incroyable encore, a posteriori et visiblement à jeun vous n’y voyez toujours aucun problème ?

Le prélat, souriant, m’a répondu :

« Ah, mais il faut être de notre temps… ».

S’ensuivit un long et pénible silence. [...]

Pouvons-nous aujourd’hui, fidèles catholiques, avoir confiance dans une hiérarchie religieuse dont plusieurs de ses membres n’ont pas été formés dans une philosophie réaliste et qui, dans bien des cas, ne semble même pas avoir d’intérêt pour la chose. [Lire la suite]


Vite, un nouvel accord de Paris : "une mini-période glaciaire pourrait toucher la Terre à partir de 2030"

Il y a des hommes qui se croient capable de tout contrôler, même de faire la pluie et le beau temps. Ils ont du boulot... ! Mais la nature reprend vite ses droits : 

"D'après des scientifiques britanniques, le Soleil pourrait être confronté, dès 2030, à un phénomène appelé « minimum de Maunder ». Celui-ci pourrait provoquer une nette baisse des températures sur Terre.

La Terre va-t-elle connaître de nouveau un «petit âge glaciaire»? D'après une étude menée par la Royal Astronomical Society, un organisme de recherche astronomique britannique, l'activité du Soleil pourrait brutalement chuter de 60% d'ici les années 2030-2040, provoquant une baisse de température généralisée comme de 1645 à 1715. Une période appelée «Minimum de Maunder», se traduisant par un nombre de taches solaires - de petites régions sombres où la température est plus basse que celle de son environnement - très faible.

Pour avancer cette hypothèse, l'organisme se base sur la mise au point d'un nouveau modèle des cycles solaires qui permet «des prédictions d'une précision sans précédent», commente l'organisme. Le modèle repose sur l'analyse de la circulation des champs magnétiques à l'intérieur et à la surface du Soleil, un phénomène appelé «effet dynamo».

«Nous avons remarqué que les deux vagues magnétiques qui circulent à l'intérieur du Soleil ont pour origine deux différentes couches de matière. Elles ont toutes deux une fréquence d'environ 11 années, même si elles sont légèrement différentes et sont parfois décalées. Au cours d'un cycle, les vagues fluctuent entre les hémisphères nord et sud du Soleil. En combinant les effets des vagues et en les comparant avec les données réelles du cycle du soleil, nos prévisions montrent une exactitude de 97%», a expliqué le professeur Valentina Zharkova, lors d'une présentation devant l'Assemblée nationale de l'astronomie à Llandudno, au nord du Pays de Galles".


1er et 2 septembre : projections de La Rébellion cachée à Lausanne et Fribourg

La Rébellion cachée sera projetée à Lausanne le vendredi 1er septembre à 20h et à Fribourg le samedi 2 septembre à 19h. Venez nombreux ! Pour organiser une projection de ce « docufilm que les catholiques attendaient » dans votre paroisse, contactez rebellion.rabourdin@ gmail.com

Vous pouvez commander le DVD ici.

Lausanne

Fribourg


Remigration : « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman » implique qu’il puisse vivre dans un pays musulman

Jean-Yves Le Gallou revient sur le jugement du tribunal administratif de Dijon, qui a imposé à la mairie de Chalon-sur-Saône d'offrir des repas alternatifs aux menus traditionnels avec du porc :

"[...] S’appuyant sur la Convention internationale des droits de l’enfant, ils ont estimé que « l’intérêt supérieur de l’enfant » exigeait qu’ils puissent accéder à des menus conformes à la religion et à la culture musulmanes. On saluera l’audace jurisprudentielle : ce n’est pas l’homme abstrait des droits de l’homme qu’on défend ainsi, c’est l’enfant situé dans sa communauté d’origine. Dans son hérédité, dans son héritage.

L’intérêt supérieur de l’enfant musulman est ainsi défini comme devant pouvoir vivre dans un environnement de rites, de pratiques, de règles musulmanes. Acceptons cette logique et tirons-en toutes les conclusions. Les  » accommodements raisonnables » (ou… déraisonnables, c’est affaire de point de vue) des pays européens ne seront jamais suffisants pour répondre pleinement à « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman ».

En Europe, celui-ci reste exposé à des pratiques haram (illicites) : tenue des femmes, manque de « respect » (soumission) des non-musulmans à l’égard des musulmans, mixité dans les écoles, programmes scolaires, publicités pour des produits haram, sonneries des cloches d’église, croix, crucifix et saintes vierges, représentations de la figure humaine et de la figure divine. Tout ceci est incompatible avec « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman ».

Une conclusion s’impose : « l’intérêt supérieur de l’enfant musulman » implique qu’il puisse vivre dans un pays musulman. Et, pour cela, il faut bâtir le socle d’une remigration humanitaire. Merci aux magistrats de Dijon d’avoir, par leur créativité idéologique, permis de poser le problème."


Censuré sur Europe 1, Jean Messiha reçoit des insultes de journalistes

Jean Messiha, ancien coordinateur de la campagne de Marine Le Pen, avait été contacté par le journaliste Christophe Hondelatte pour participer comme éditorialiste à sa nouvelle émission quotidienne sur Europe 1.

C’est par voie de presse qu’il a appris hier soir que, finalement, la station avait renoncé, sous la pression médiatique et des réseaux sociaux. Jean Messiha a reçu, par ailleurs, de véritables messages d’insulte de la part de certains journalistes, comme celui-ci : « Va répandre ta haine en Égypte, espèce d’Égyptien ! »


Alep revient à la vie

Selon l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED) :

"Le père Andrzej Halemba, coordonnateur des projets de l’AED au Proche-Orient, a révélé comment des milliers de personnes revenaient dans cette ville, alors que des maisons sont en cours de rénovation et 3000 magasins en travaux.

S’exprimant à la suite d’un voyage d’enquête et d’évaluation de projet dans la ville syrienne, il a poursuivi en affirmant qu’en raison de la pauvreté généralisée et d’une violence persistante, en particulier à l’extérieur du centre-ville, la population dépendait toujours de l’aide extérieure. Le père Halemba, qui est revenu de Syrie au cours de la semaine, a déclaré : « Actuellement, il y a seize types d’aide fournie par l’AED dans tout le pays, dont les paniers alimentaires, l’aide au logement et la santé. » Qu’il s’agisse de médecins ou d’enfants, de syriaques catholiques ou de syriaques orthodoxes, de latins, de Maronites ou autres,les familles chrétiennes d’Alep disent : « Nous ne survivrions pas sans cette aide. » Sans cette aide, ils seraient obligés d’émigrer.

« Recommencer à vivre »

Le père Halemba a souligné l’importance des bourses afin que les jeunes puissent achever leurs études et leur formation et commencer à travailler à Alep plutôt que d’émigrer vers le Liban ou l’Occident. Il a ajouté : « Nous avons aussi une vie sociale qui commence à reprendre. » Ses commentaires font suite au rapport du père franciscain Ibrahim Alsabagh, d’après lequel 3200 fidèles – parents et enfants – ont assisté à Alep à l’événement clôturant un camp d’été qui comprenait de la danse, du sport, du dessin, de la peinture ainsi que de la catéchèse. Un pique-nique dans la cour des Franciscains de Terra Sancta, à Alep, a également pu rassembler environ 1200 chrétiens.[...]"


Nouvelle formule pour le mensuel Transmettre

Couv194-213x300Voici la nouvelle formule du mensuel Transmettre !  Sa maquette, entièrement repensée, est plus aérée, plus agréable, mais sans brader l’essentiel. De nouvelles rubriques ont été créées. Retrouvez dans chaque numéro :

Dossier du mois
Lié au temps liturgique, un dossier pédagogique riche de contenu, de références et de pistes concrètes.

Un cahier central pour les enfants
Un livret à découper sur la vie d’un saint (cette année : les évangélisateurs de la France)
+ un carnet de prières ou une activité (calendrier de l’Avent, livret de Carême…).

Une rubrique de conseils éducatifs pour les parents.
Thème de l’année : les vertus.

Caté mode d’emploi
Une rubrique pour les catéchistes.

Les grandes prières
Pour mieux comprendre le Magnificat, le Je vous salue Marie…

Des conseils pratiques : A voir, à lire à faire…
Lectures, DVD, événements…

Exceptionnellement vous pouvez intégralement feuilleter ici le numéro 194.

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Robert Ménard : "Je me sens plus proche de M. Wauquiez que d'un certain nombre de gens qui sont dans le FN"

Et il dénonce aussi les tabous médiatiques :

"Aujourd'hui parler à quelqu'un du Front National quand tu es Républicain, tu es sûr de te prendre 4 journaux dans la figure le lendemain matin".


Mépris envers l'Armée : Emmanuel Macron enfonce le clou

Images-2Longuement interrogé dans Le Point, le Chef de l'Etat est interpellé sur l'inquiétude au sein des Armées, après la démission historique du Chef d'Etat-Major des armées. Il répond :

"Non, il y a eu une tempête dans un verre d'eau car les gens ont perdu le sens de ce qu'est la Ve République et de son fonctionnement."

Et sur la réduction du budget de 850M€ :

"Aucune opération n'a été bloquée pour cela. Aucun de nos soldats n'a eu à en pâtir. On a simplement reporté des commandes de matériel»

Simplement : il y a simplement des soldats qui sont envoyés en opération avec des matériels vieux de 40 ans et plus et qui font simplement la guerre avec, en se demandant quand ils pourront avoir des équipements fonctionnels, adaptés aux missions d'aujourd'hui...


C’est arrivé un 31 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 aout 1461 : le Roi Louis XI entre triomphalement à Paris.

Agé de trente-huit ans, le Dauphin, devenu le Roi Louis XI, rentre en maître dans la capitale du Royaume. Après le sacre à Reims le 15 aout (Voir la chronique du jour), le Roi reconnaissant envers le Duc de Bourgogne qui l'a recueilli quand son père Charles VII l'avait chassé de la Cour, entre avec lui dans la ville. Le "grand-duc d'Occident" est accompagné de près de 4000 seigneurs aux tenues resplendissantes.

Paris accueille somptueusement son Roi: fontaines de vin, lait et hypocras, spectacles surprenants, tels qu'une pantomime qui évoque des épisodes de la Passion du Christ, combats de saltimbanques déguisés en sauvages, scènes de chasse vivante, reconstitution de la bataille de Dieppe de 1443 se suivent.

A Notre Dame, l'évêque, entouré du clergé et des membres de l'Université accueille Louis XI. La cérémonie s'achève sur un Te Deum, donné dans la cathédrale, et par le banquet traditionnel au Palais, qui dure jusqu'à minuit. Les festivités vont durer 15 jours. Voir les chroniques du 3 juillet, des 1er et 15 août.

  • le 31 aout 1464 : Paul II est élu pape.

Pietro Barbo née le 23 février 1417 à Venise et meurt le 26 juillet 1471. C'est un religieux italien qui devient le 211ème pape de l'Église catholique sous le nom de Paul II. Amateur de magnificence, il fait bâtir le palais Saint-Marc, actuel palais de Venise (palazzo Venezia). Il décrète également l'année sainte de 1475. Il autorise la création de l'université de Bourges le 12 décembre 1464, à la suite d'une demande du Roi Louis XI.

  • le 31 août 1622 : les armées du Roi Louis XIII commencent le siège de Montpellier.

Voir la chronique du 19 octobre qui marque la fin du siège, du 28 octobre sur le siège de La Rochelle, des 19 et 28 mai sur le siège de Privas ; du 28 juin sur le siège d'Alès.

  • le 31 août 1670 : au séminaire de Rennes est célébrée la première fête du Sacré-Cœur.

La Congrégation des Saints Rites, à Rome, ne reconnaît ce culte qu'à partir du 26 janvier 1765.

  • le 31 août 1715 : Louis XIV tombe dans un semi-coma.

Le Roi entre en agonie. 72 ans de règne s'achèvent…

  • le 31 août 1801 : fin de l'expédition d'Egypte.

Le général Ménou, chef des troupes françaises d'Égypte, puisque Bonaparte a fui ce bourbier, signe un accord d'évacuation avec les Britanniques à Alexandrie mettant fin à la campagne d'Égypte. Cette campagne est un désastre militaire, même si elle permet à l'égyptologie de se développer.

  • le 31 aout 1811 : naissance de Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français.
    • le 31 août 1811 : décès de Louis Antoine de Bougainville, navigateur et explorateur français.

Louis Antoine de Bougainville

Portrait par Jean-Pierre Franque.

Le comte Louis-Antoine de Bougainville, naît à Paris le 12 novembre 1729 et y meurt le 31 août 1811,c'est un officier de marine, navigateur et explorateur français.

Son père est notaire au Châtelet et échevin de la ville. Après des études au collège de l'Université où il montre des aptitudes pour les mathématiques, il publie deux volumes d'un Traité de calcul intégral en 1754 et 1756. C'est à la mort de son père qu'il commence une carrière militaire. Envoyé en Nouvelle-France en 1756, il sert en tant qu'aide-de-camp du brigadier-général de Montcalm, sous les ordres duquel il participe à tous les combats contre les Anglais : les victoires françaises d'Oswego (1756), de Fort William Henry (1757) et de Fort Carillon (1758), où il est blessé ; siège de Québec en 1759, où Montcalm le met à la tête d'une force d'environ 1 000 hommes, dont une unité de 150 cavaliers qui réussit à repousser les tentatives de débarquement anglaises en amont de Québec.

Après la mort au combat de Montcalm, c'est lui qui dirige le repli des troupes françaises vers Montréal. Il est alors nommé colonel. Il remet de ses propres mains la capitulation française au général britannique Jeffery Amherst à Montréal.

Capitaine de frégate en 1763, il part établir une colonie aux îles Malouines, qu'il restitue aux Espagnols, par ordre du Roi Louis XV. Il entreprend un voyage autour du monde en partant de Nantes le 15 novembre 1766, à bord de la Boudeuse. Au Brésil, le botaniste Philibert Commerson, qui l'accompagne, découvre la fleur qu'il nomme plus tard la bougainvillée. Il franchit le détroit de Magellan, explore l'immense et dangereux archipel des Tuamotu et mouille à Tahiti, découverte en juin 1767 par Samuel Wallis. Il explore quelques semaines plus tard l'île à laquelle on donnera par la suite son nom. Il découvre ensuite la plupart des îles Samoa, qu'il appelle « îles des Navigateurs ». Il rentre à Saint-Malo le 16 mars 1769 et publie en 1771 sa Description d'un voyage autour du monde.

Promu chef d'escadre des armées navales en 1779, il commande plusieurs vaisseaux dans la guerre d'indépendance des États-Unis. Et après la bataille de la baie de Chesapeake, il retourne dans l'armée de terre avec le grade de maréchal de camp.

Accusé de fuite devant l'ennemi lors de la bataille des Saintes, le 12 avril 1782, le conseil de guerre le relaxe, n'ayant aucun reproche à lui faire malgré les critiques de son chef de Grasse. Lire « Bougainville à l'Armée du Comte de Grasse 1781-1782 » de R. de Kerallain Maisonneuve Frères, éditeurs.

Il reste fidèle au Roi Louis XVI lors de la Révolution. Il est chargé en 1790 de commander l'armée navale de Brest. Promu vice-amiral en janvier 1792, il se retire du service en février de la même année, quitte la marine après en avoir refusé le ministère. Il est près du Roi le 20 juin 1792.

Arrêté pendant la Terreur, il est libéré à la suite de la chute de Robespierre. Membre de l'Académie des sciences depuis 1789, il est élu membre de l'Institut de France et membre du Bureau des longitudes en 1796. Il préside le conseil de guerre qui juge les responsables de la bataille de Trafalgar en 1809. Son corps repose au Panthéon de Paris.

  • le 31 août 1870 : débuts des combats de Bazeilles.

En d'août 1870, voulant délivrer Bazaine encerclé dans Metz, Mac-Mahon constitue une armée dite « de Châlons » où se trouve la Division Bleue. La Division de marine du général de Vassoigne, aussi appelée « Division bleue »,est constituée des 1er, 2e, 3e et 4e RI Coloniale assistés du Ier Régiment d'Artillerie Coloniale. Après 6 jours de marche forcée depuis Reims, l'armée atteint Sedan où elle se fait fixer.

La Division bleue doit protéger le village de Bazeilles, les « coloniaux » reprennent le village malgré l'énorme supériorité de l'artillerie ennemie. L'attaque bavaroise au matin du 1er est stoppée par une contre attaque de 150 marsouins dirigée par le commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la division.

Un double changement de Mac Mahon, blessé, par le général Ducrot, puis de ce dernier par le général de Wimpfen, entraînent ordres et contre-ordres, abandon de Bazeilles et reprise par assaut du village, et ceci à 1 contre dix !

Le général de Vassoigne estime que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et sonne la retraite afin d'éviter le massacre intégral de la troupe.

La division Bleue perd 2 655 hommes au cours de ce seul affrontement, mais l'adversaire laisse sur le terrain 7 000 tués dont plus de 200 officiers

Bazeilles est devenu la fête des Troupes de marine. L'anniversaire de cette bataille est commémoré chaque année dans tous les corps de troupe de France et d'Outre-mer et sur les lieux mêmes de la bataille. Le récit qui suit est prononcé à cette occasion.

«1870 : la France est en guerre. Son territoire est envahi. Pour prendre part à la lutte, marsouins et bigors sont, pour la première fois de leur histoire, groupés dans une même division, la division de marine qui sera surnommée la division bleue.Commandée par le général de Vassoigne, elle est composée de 2 brigades :

  • la 1re, général Reboul, est formée du 1er Régiment d'Infanterie de Marine de Cherbourg et du 4e de Toulon
  • la 2e, général Martin des Pallières, comprend le 2e Régiment d'Infanterie de Marine de Brest et le 3e de Rochefort. Le 1er Régiment d'Artillerie de Marine de Lorient fournit 3 batteries.

La Division bleue fait partie du 12e Corps d'Armée sous le commandement du général Lebrun affecté à l'armée de Mac Mahon. Rassemblée au camp de Chalons, celle-ci, dans la deuxième quinzaine d'août, va tenter la jonction avec l'armée de Bazaine enfermée dans Metz.

Le 30 août, après six jours de marches et de contre-marches harassantes, un de nos corps d'armée s'étant laissé surprendre à Beaumont, la 1re brigade, celle du général Reboul, doit intervenir, d'ailleurs avec succès, pour le dégager.

Le lendemain 31 août vers midi, c'est l'autre brigade qui est chargée de reprendre Bazeilles que l'ennemi vient d'occuper.

Le général Martin des Pallières enlève sa troupe. L'ennemi est refoulé, mais sa supériorité en nombre et en artillerie lui permet, en multipliant ses attaques, de reprendre pied dans la localité. La mêlée est acharnée; les pertes sont sévères des deux côtés; le général Martin des Pallières est blessé et le village en feu.

Vers 4 heures de l'après-midi, les nôtres ne tiennent plus que les lisières nord du village. C'est alors que la brigade Reboul, conservée jusque là en réserve, est engagée et, avant la tombée de la nuit, Bazeilles est entièrement reprise une nouvelle fois. Toujours au prix de combats acharnés.

On s'organise pour la nuit. Seules des grand-gardes, placées aux ordres du commandant Lambert, sous-chef d'état-major de la Division, tiendront la localité. Le commandant Lambert, comprenant que l'ennemi, puissamment renforcé pendant la nuit, va revenir en force, lui tend un piège.

Lorsque, le 1er septembre au lever du jour, les Bavarois commencent à pénétrer dans le village, ils croient celui-ci abandonné. Une vigoureuse contre-attaque, menée par 150 marsouins, les surprend et les met en fuite. Nous sommes à nouveau, et pour la troisième fois, maîtres de Bazeilles.

À ce moment survient un coup de théâtre. Le général Ducrot, qui vient de remplacer Mac Mahon blessé, veut regrouper l'armée et l'ordre est donné d'abandonner Bazeilles. Ce que l'ennemi n'a pas réussi, la discipline l'obtient : Bazeilles est évacué. Mais le général de Wimpffen, porteur d'une lettre de service, revendique le commandement et, prenant le contrepied des dispositions de son prédécesseur, ordonne que soient réoccupées les positions abandonnées.

Il faut donc reprendre Bazeilles dont les Bavarois n'ont pas manqué de s'emparer entretemps. De Vassoigne n'hésite pas et sa division, en une seule colonne, s'empare du village pour la quatrième fois, malgré la défense acharnée de l'adversaire.

Le 1er Corps d'armée Bavarois, renforcé d'une division supplémentaire, et appuyé par une artillerie de plus en plus nombreuse, reprend ses attaques qu'il combine avec des manœuvres d'encerclement, tandis que dans le village se multiplient les incendies.

Luttant à un contre dix, les marsouins, malgré les obus qui les écrasent et les incendies qui les brûlent et les suffoquent, défendent pied à pied chaque rue, chaque maison et chaque pan de mur. Ils ne cèdent le terrain que très lentement infligeant à l'ennemi des pertes sévères. Hélas, celles qu'ils subissent ne le sont pas moins et, ce qui est très grave, les munitions commencent à manquer.

Le général de Vassoigne, toujours très calme, estime que sa mission est maintenant accomplie, que « l'infanterie de marine a atteint les extrêmes limites du devoir » et qu'il ne doit pas faire massacrer une telle troupe, susceptible de rendre encore des services. Vers midi, il fait sonner la retraite.

Cependant le général de Wimpfen veut encore tenter une percée vers l'est. À cet effet, aux environs de 16 heures, il fait appel au général de Vassoigne et se met avec lui, épée en main à la tête des débris dont il dispose.

Bazeilles est en grande partie repris, lorsque sur l'ordre de l'empereur, il fait mettre bas les armes.

La Division bleue a perdu 2 655 des siens dont 100 officiers. »

Les dernières cartouches, tableau d'Alphonse de Neuville

  • le 31 août 1903 : première expédition Charcot en Antarctique.

Le Commandant Charcot part du Havre à bord du "Français" pour une expédition en Antarctique.

  • le 31 août 1907 : Convention anglo-russe.

Alors que depuis un an des négociations militaires officieuses ont lieu entre la France et le Royaume-Uni, ce dernier signe un accord avec la Russie. Celui-ci définit les zones d'influences de chacun en Afghanistan et en Iran, mais il permet également aux trois pays de se lier indirectement. Désormais la France est alliée à l'empire russe qui est allié au Royaume-Uni qui est allié à la France. Cet accord va se révéler fondamental. Ajouté à l'alliance franco-russe et à l'Entente cordiale, cet accord russo-britannique, sous l'égide de la France donne naissance à la Triple Entente.


Si un responsable FN avait traité un député LREM de "sale arabe", que ne dirait-on pas ?

Unknown-7M'Jid El Guerrab, député la République en Marche (LREM) des Français de l'étranger, est passé en scooter devant un restaurant de la rue Broca, près de laquelle il réside, et a aperçu Boris Faure, premier secrétaire de la fédération PS des Français de l’Étranger. Les deux hommes entretiennent un violent contentieux politique depuis que le député a quitté le PS pour rejoindre les rangs macronistes, fin 2016. Lors des élections législatives, le socialiste a pour sa part été le directeur de campagne de Didier Le Bret, concurrent de M'Jid El Guerrab dans la circonscription des Français d'Afrique du Nord.

Ils se reconnaissent et engagent la conversation. Un témoin raconte :

"Ils commencent à discuter et au bout de quelques minutes, le député lui assène un coup de casque très violent puis un deuxième. L'autre tombe par terre, en sang". "Si les agents de sécurité ne les avaient pas séparés, il se serait acharné. Il avait de la haine dans les yeux".

Les agents de sécurité de Paris Habitat, dont les locaux sont situés en face du restaurant, sont intervenus. L'un raconte que l'élu était hors de lui :

"Si on ne l'avait pas arrêté, il aurait continué à le tabasser".

Unknown-8Contacté par Marianne, un proche de M'Jid El Guerrab considère que le député s'est simplement "défendu" :

"Boris Faure l'a empoigné par le bras, l'a traité d'imposteur, de communautariste de merde, de sale arabe. M'Jid s'est défendu avec son casque, c'est tout. C'est une réaction instinctive."

Un témoin confirme :

"Il a dit 'sale arabe', tout le monde a entendu".


Auxerre est passée de 27 à 3 églises : la révolution dite française parachève son oeuvre

A la recherche des racines chrétiennes de cette ville de province au passé religieux si riche :

"Des vingt-sept églises et communautés religieuses que comptait Auxerre au 18e siècle, il n'en reste plus que trois en fonction. La plupart de ces édifices religieux ont été détruits.  De nombreuses églises et chapelles, souvent vieilles de plusieurs siècles, ont disparu au 18e siècle. Auxerre, riche en monuments religieux à l'époque, n'a pas fait exception. 

« Après la Révolution, au moins 80% des bâtiments religieux ont été détruits ou vendus. Avant, Auxerre comptait vingt-sept édifices religieux, hors chapelles. Aujourd’hui la cathédrale Saint-Étienne, Saint-Pierre et Saint-Eusèbe sont les seules encore en fonction. Et les églises modernes de la périphérie, construites dans les années 1950.  »

PATRICE WAHLEN (Historien)"


La France veut profiter du Brexit pour réformer le Parlement de l'UE

Capture d’écran 2017-08-30 à 20.50.50Dans une note datée d'aujourd'hui, 30 août 2017, intitulée "Position des autorités françaises sur la composition du Parlement européen dans la perspective des élections européennes de 2019 et des suivantes", on apprend que

"Du point de vue des autorités françaises, la révision de la composition du Parlement européen dans le contexte du retrait du Royaume‐Uni constitue une opportunité pour :

  • renforcer le caractère européen du scrutin en créant une circonscription européenne suffisamment représentative de la diversité politique européenne, d’une cinquantaine de sièges environ ;
  • assurer l’équité dans la représentation des citoyens des différents États membres en rétablissant le plein respect du principe de proportionnalité dégressive, inscrit à l’article 14 (2) TUE.

Sur le premier point, les autorités françaises expliquent :

"Le retrait du Royaume‐Uni, prévu en mars 2019, en amont des prochaines élections européennes, rendra disponible un contingent de 73 sièges, dans le respect du plafond de 750 sièges, plus le président, fixé par l’article 14 du Traité sur l’Union européenne (TUE). Il s’agit là d’une occasion unique pour introduire, en complément de l’élection de députés européens dans le cadre national, l’élection d’un premier contingent de députés élus sur la base de listes transnationales dans le cadre d’une circonscription européenne unique. [...] Lors du vote, chaque citoyen disposerait de deux voix : l’une, pour l’élection des députés dans le cadre national, l’autre pour l’élection de députés dans le cadre de la circonscription européenne."

Sur le second point, la France souligne les "variations démographiques intervenues entre les populations des États membres" :

"Une révision de la répartition des sièges entre les États membres apparaît donc indispensable pour assurer une représentation équitable des citoyens des différents États membres et ainsi garantir la légitimité démocratique de l’institution parlementaire. Une nouvelle répartition non conforme au principe de proportionnalité dégressive, et donc au Traité, pourrait en outre être contestée, en dernier recours, devant la Cour de justice de l'Union européenne."


Une nouvelle technique pour « améliorer la qualité du troupeau » d'embryons

Lu sur Gènéthique :

"Des chercheurs de l’université d’Adélaïde (Australie-Méridionale) ont publié dans le journal Human Reproduction une étude concernant une nouvelle technique de dépistage préimplantatoire consistant à trier les embryons à un stade précoce selon le métabolisme de leurs cellules. Cette technique est actuellement en test sur des bovins.

Si « le dépistage préimplantatoire a lieu habituellement sous un microscope normal », cette nouvelle technique non invasive utilise l’imagerie hyperspectrale. Il s’agit de mesurer la lumière que les cellules embryonnaires produisent naturellement lors de leur activité. En l’analysant, les chercheurs peuvent désormais identifier les processus métaboliques et chimiques de l’embryon, et les trier sur des critères plus « objectifs » qu'auparavant. Selon le Dr. Mel Sutton-McDowall, auteur principal de l'étude, la technique permet de « prédire que les embryons qui ont des cellules avec un profil métabolique homogène (uniforme) sont les plus sains ». Elle parle d'une « discrimination au sein des embryons».

L'équipe de chercheurs espère voir cette technique appliquée autant pour la FIV humaine que pour le secteur de l'élevage ou de l'agriculture, pour « améliorer la qualité du troupeau » et « maximiser la production du secteur agricole». Le Dr. Sutton pense que « cette technique est extrêmement prometteuse » et « cette approche innovante » sera « commercialisée rapidement », puisqu'elle « améliore les chances des femmes » tout en réduisant les coûts."


Des catholiques chinois empêchent la destruction de leur église

A Wangcun, dans la province de Shanxi en Chine, le comité de district du parti communiste a tenté de détruire une église alors que les discussions entre le gouvernement chinois et le Vatican s'intensifient.

Cette église, construite au début du XXe siècle, avait besoin de restaurations. En août 2012, les autorités avaient décidé de donner l’église et le terrain environnant aux catholiques, afin qu’ils restaurent le bâtiment à leurs frais. Il y a quelques mois, les fidèles, ayant réuni l’argent nécessaire, avaient pu commencer les travaux. Et voilà que le comité de district du parti communiste a décidé que tout devait être rasé pour laisser la place à un « jardin public qui enrichira la vie du peuple ».

Mais les fidèles se sont mobilisés pour empêcher la démolition. Les autorités ont suspendu le processus…


Totalitarisme LGBT : les propos privés seront poursuivis

Le 4 août est entré en vigueur un décret daté de la veille, "relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques" qui renforce la répression de tout propos privé ayant un caractère de

« provocation, diffamation et injure non publiques à caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe »,

et

« élargit ces infractions aux cas où elles sont commises en raison de l’identité de genre de la victime »

Ce qui permet d'inclure la transphobie, nouvelle lubie du lobby LGBT.

Le décret

« substitue à la notion de race, qui n’est pas applicable aux êtres humains, celle de “prétendue race” ».

Il est donc désormais interdit de dire du mal de la prétendue race des hommes qui se prétendent femmes et vice versa.


Les musulmans ne veulent pas d’un « islam de France »

Il y a un an, le 29 août 2016, la Fondation de l’islam de France, présidée par Jean-Pierre Chevènement, avait été annoncée, ainsi qu'une association cultuelle chargée de centraliser l'ensemble des financements nationaux pour le fonctionnement de l'islam et de ses lieux de culte, ainsi que de la formation des imams.

Un an après, trois sénateurs constatent qu’il ne s’est rien passé.

Le modéré (et équilibré, lui !) Dr Boubakeur refuse qu’on parle d’un « islam de France » : il faut parler de l’« islam en France »...


La Manif Pour Tous appelle Emmanuel Macron à revenir sur la nomination de Bruno Roger-Petit

Le mouvement explique :

1"[...] Cette nomination ne participe pas à l’idée d’une Présidence au-dessus des opinions et surtout des extrémismes, condition pourtant nécessaire pour inspirer la confiance. Car le respect porté au titulaire de la fonction dépend aussi du respect que porte le représentant de la fonction à l’ensemble des citoyens.

Emmanuel Macron devrait avoir la sagesse de revenir sur cette nomination.

A défaut, La Manif Pour Tous demande que Bruno Roger-Petit n’intervienne pas à l’avenir sur les sujets à propos desquels il a agressé et blessé de nombreux citoyens et qu’il soit tenu de respecter les règles et usages de la liberté de la presse et d’une société civilisée.

C’est l’une des conditions pour qu’advienne l’unité des Français que le Président de la République appelle de ses vœux."


Le PS aurait magouillé lors des campagnes de Royal (2007) et Hollande (2012)

Benoît Hamon est accusé par les proches de François Hollande d’avoir détourné de l’argent de sa campagne présidentielle.

Il a répliqué en menaçant de tout révéler... Le Canard Enchaîné que l’ex-ministre de l’Éducation nationale a fait passer ce message :

"Si vous continuez, on balance toute la vérité sur la campagne présidentielle de Ségolène Royal (2007) et de François Hollande (2012). Et on en connaît beaucoup."

Le PNF va-t-il s'autosaisir, comme il l'avait fait contre François Fillon ?


Après le "mariage" LGBT, le "mariage" avec un robot ?

C'est ce que prédit David Levy, auteur de « Love and Sex with the Robots», interrogé dans 20 Minutes.

"Si on suit votre thèse, qu’on finit par se marier avec un robot, alors il devient identique à une personne, non ?

C’est vrai. J’ai même prédit que le premier mariage serait célébré dans le Massachusetts. D’abord parce que c’est l’Etat le plus progressif des Etats-Unis. C’est l’un des premiers endroits à avoir commencé à réfléchir sérieusement au mariage pour les personnes de même sexe et il compte de nombreuses entreprises spécialisées dans l’IA et la robotique. Dans le courant du 20e siècle, l’idée du mariage, de ce qui devait être légal ou non a beaucoup évolué. Par exemple, il n’y a pas si longtemps aux Etats-Unis, il était illégal pour une personne blanche d’épouser une personne noire. Au 21e siècle, certains Etats, au moins aux Etats-Unis, autoriseront les mariages avec les robots. On considérera que les gens devraient avoir le droit de se marier avec qui ils veulent – sauf peut-être leur frère ou leur sœur. Ça pourrait être un nouveau mouvement queer."


Ne pas confondre l’hospitalité et l’immigrationnisme

Dans Minute, l'abbé de Tanoüarn répond à au pape concernant sa dernière lettre sur les migrants :

Capture d’écran 2017-08-29 à 18.29.52"[...] Une occasion avant la rentrée de revenir sur votre politique en faveur des migrants, une politique que vous n’hésitez pas à tirer des propres paroles de l’Ecriture sainte, en citant dès les premières lignes l’un des cinq premiers livres de la Bible, le Lévitique : « L’immigré qui réside avec vous sera parmi vous comme un compatriote, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu » (Lv 19, 34). Je crois que l’on peut employer, plutôt que le mot « immigré » qui sent très fort notre ultra- modernité, le mot « étranger ». Toute la Bible insiste sur l’accueil de l’étranger et la civilisation hébraïque est en symbiose sur ce point avec toutes les plus vieilles civilisations de l’humanité, dans lesquelles l’hospitalité est un devoir sacré.

Il ne vous aura pas échappé néanmoins qu’il existe une petite nuance entre « hospitalité » et « immigration ». L’hôte ne s’installe pas ; l’immigré, si. L’accueil de l’étranger, tel qu’il est recommandé dans la Bible et dans ce passage du Lévitique en particulier, relève du devoir d’hospitalité, qui est sacré. Il ne s’agit pas, pour les juifs, de faire de la place aux étrangers dans la Terre promise, sinon sous certaines modalités bien précises et vraiment drastiques qui sont définies dans la Torah et sur lesquelles nous allons revenir.

Disons tout de suite que ce qu’on lit dans l’Ancien Testament est exactement l’inverse de l’accueil de l’immigré ; c’est plutôt le nettoyage ethnique. Notre gloire nationale, l’abbé Pierre, malgré ou à cause de sa piété réelle, s’en était d’ailleurs scandalisé, avouant n’avoir découvert ces passages de l’Ecriture que tardivement dans sa vie de prêtre. Des exemples ? Au chapitre 31 du livre des Nombres, Yahvé donne l’ordre à Moïse d’exterminer les Madianites. Madian est une terre au sud de la mer Morte dont les femmes sont coupables d’avoir tenté de séduire les Hébreux pour les détourner du culte de Yahvé. La vengeance de Yahvé a été terrible : « Les Hébreux tuèrent tous les mâles. » Et Moïse insiste : « Tuez toutes les femmes qui ont connu un homme en partageant sa couche. Ne lais- sez la vie qu’aux petites filles qui n’ont pas partagé la couche d’un homme et qu’elles soient à vous » (sic). Comme compréhension de l’étranger, avouons qu’on fait mieux.

Dans le Deutéronome, cinquième des Livres de la Torah, ce sont les Cananéens qui doivent être exterminés. Moïse l’ordonne. C’est Josué qui passera à l’acte, pour conquérir la Terre promise, en exterminant ses anciens habitants, hommes et femmes : « Josué battit tout le pays [...] il ne laissa aucun survivant. Il frappa d’anathème tout ce qui respirait, comme l’avait ordonné le Seigneur, le Dieu d’Israël » (Juges 10, 40). On pourrait continuer cette funèbre énumération. Une chose est sûre : les Hébreux arrivant dans la Terre promise ne sont pas invités par Yahvé au « vivre ensemble », mais à l’extermination.

Quant à l’accueil de l’étranger, dont il est question dans le Lévitique, si l’on va au-delà de la simple hospitalité à l’occasion d’une visite, je crois qu’il faut interpréter les passages « accueillants » à travers cette formule au chapitre 12 du Livre de l’Exode : « Si un étranger en résidence chez toi veut faire la Pâque pour Yahvé, tous les mâles de sa maison devront être circoncis, il sera alors admis à le faire, il sera comme un citoyen du pays. Mais aucun incirconcis ne sera admis à le faire ; la loi sera la même pour le citoyen et pour l’étranger en résidence chez vous... » (12, 48). Nous tenons là le sens réel du passage cité par vous, sainteté : les étrangers en Israël seront traités comme les « souchiens » du moment qu’ils se convertissent, s’étant fait circoncire. Loin de respirer la largeur d’esprit et l’accueil de ceux qui n’ont pas la même culture, ces vieux textes exhortent tous à une assimilation, qui, si elle est impossible, doit céder la place à l’extermination.

[...] C’est le Christ qui ne fait acception de personne, pas le Vieux Testament... Ce qui ne signifie pas qu’un chrétien doit accueillir les immigrés pour qu’ils habitent sa terre en en modifiant l’équilibre culturel, mais qu’il doit secourir celui qui est dans la difficulté en s’investissant personnellement. De même que l’on ne doit pas confondre l’hospitalité et l’immigrationnisme, de même il ne faut pas confondre l’universalisme chrétien respectueux de chaque identité et le mondialisme qui les détruit."


Les idées reçues d'Emmanuel Macron sur l'Afrique

Ilyes Zouari, secrétaire général adjoint de la revue Population & Avenir, a publié dans Les Echos une analyse dénonçant les vieux clichés d'Emmanuel Macron sur l'Afrique. Extraits :

Unknown-6"Lors du dernier sommet du G20 à Hambourg, le 8 juillet dernier en Allemagne, Emmanuel Macron a tenu des propos surprenants en conférence de presse en affirmant, d’une part, que plusieurs pays d’Afrique subsaharienne continuaient à avoir un taux de fécondité «de sept à huit enfants par femme», et d’autre part, que des plans Marshall avaient déjà été «décidés et faits» en faveur du continent noir. La réalité est pourtant bien différente.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le niveau de la fécondité en Afrique subsaharienne a déjà commencé à baisser dans la quasi-totalité des pays, et ce, depuis au moins deux décennies. Quant aux plans Marshall, il se font toujours attendre.

Une transition démographique déjà entamée

Globalement, l’indice synthétique de fécondité (ISF) est ainsi passé de 6,8 enfants par femme en 1975 (année du plus haut historique) à 5,0 en 2016, soit une diminution d’environ 26 %. L’Afrique subsaharienne francophone n’a pas échappé à la règle, avec une baisse globale du même ordre. La Côte d’Ivoire (passée de 7,9 enfants par femme à 4,9) et Madagascar (de 7,2 à 4,3) ont même connu une diminution de 40 % de leur ISF sur cette même période.

En fait, sur les 22 pays francophones subsahariens, seuls trois n’ont pas encore connu de baisse significative de la fécondité, à savoir le Niger, le Tchad et la République démocratique du Congo (RDC). Et de ces trois pays, seul le Niger dépasse encore la barre des 7,0 enfants par femme (7,6), constituant ainsi une exception également valable pour l’ensemble du continent. Quant au Tchad (6,4) et la RDC (6,5), cette quasi-stagnation depuis 1975 cache, en réalité, une légère diminution par rapport à un pic assez tardif atteint par ces deux pays autour de 1995 (7,4 pour le premier, et 7,1 pour le second). 

La baisse progressive de la fécondité en Afrique est donc bien réelle. L’accroissement futur de la population du continent, qui devrait doubler d’ici 2050, sera donc de plus en plus dû à l’allongement de l’espérance de vie (y compris pour les femmes en âge de procréer).

Une Afrique encore sous-peuplée

Mais en dépit de cet essor démographique, l’Afrique demeure un continent largement sous-peuplé, compte tenu de sa taille. La comparaison est d’ailleurs frappante avec l’Asie, et notamment avec un pays comme l’Inde. Avec non moins de 1,34 milliard d’habitants (qu’elle parvient à nourrir), l’Inde est ainsi davantage peuplée que l’ensemble du continent africain (1,22 milliard), alors même qu’elle est 9,2 fois plus petite en superficie, ou 6,6 fois si l’on ne tient pas compte du vaste Sahara. En d’autres termes, et toujours sans tenir compte de la superficie recouverte par le Sahara, il faudrait que les pays africains multiplient leur population non pas par deux, mais par 7,25 afin que le continent soit aussi densément peuplé que l’Inde (soit 8,85 milliards d’habitants).

Par ailleurs, ce sous-peuplement est encore plus criant dans la partie francophone du continent, bien moins densément peuplée que le reste de l’Afrique. Si la Guinée et le Burkina Faso étaient aussi populeux que l’Ouganda, qu’ils dépassent légèrement en superficie, ils compteraient respectivement 38 et 42 millions d’habitants, au lieu des 11 et 19 millions actuels. Si les 50 % habitables du territoire de la RDC (non recouverts par l’épaisse forêt équatoriale) étaient aussi peuplés que le Nigéria, celle-ci compterait 241 millions d’habitants au lieu de 81 millions. Et si les 10 % habitables du territoire algérien étaient aussi peuplés que les 10 % démographiquement exploitables du sol égyptien, l’Algérie aurait alors 224 millions d’habitants, et non 41 millions.

Grâce à sa croissance démographique, et à une population s’élevant désormais à 380 millions d’habitants, l’Afrique francophone, grande comme 3,1 fois l’Union européenne (UE) tout entière, commence donc à compter sur la scène internationale. Elle, qui en 1950, ne totalisait que 74 millions d’habitants pour l’ensemble de ses 25 pays (Maghreb inclus), soit à peine plus que l’Allemagne seule (69 millions).

Ce vaste espace commence donc également à atteindre une masse critique, absolument nécessaire au développement de toute industrie ainsi que de nombreuses autres activités économiques qui ne peuvent voir le jour qu’avec l’existence d’un bassin démographique conséquent. Ce qui explique d’ailleurs, dans une large mesure, le dynamisme récent des pays africains. [...]

Ce manque de cohérence et de vision à long terme n’est d’ailleurs pas sans rappeler la France des XVIIe et XVIIIe siècles, qui ne voyait que «des arpents de neige» au Canada, et des moustiques en Louisiane et le long du Mississippi. [...]

Pourtant, et malgré ce désintérêt français, et les faiblesses qui sont encore les siennes, l’Afrique subsaharienne francophone connaît un véritable dynamisme économique, tirée par sa croissance démographique ainsi que par de réels progrès en matière de bonne gouvernance, de diversification et de climat des affaires. Les «États faillis», qui caractérisaient encore en partie le continent, toujours selon Emmanuel Macron, ne sont en fait plus qu’une petite poignée, et se trouvent essentiellement en Afrique non francophone (Érythrée, Zimbabwe, Somalie, Soudan du Sud…). L’Afrique subsaharienne francophone est d’ailleurs la partie la plus dynamique du continent, avec une croissance annuelle de 5,1 % pour la période quadriannuelle 2012-2015, tandis que le reste de l’Afrique subsaharienne affichait une moyenne de 3,8 %. [...]"


Nahed Mahmoud Metwalli, la persécutrice devenue persécutée après sa conversion

Lu sur Aleteia :

9782868397720FS"Nahed Mahmoud Metwalli est issue d’une famille musulmane influente, farouchement hostile au christianisme et aux chrétiens. Directrice adjointe du principal établissement d’enseignement pour jeunes filles du Caire (4 000 élèves), dans le quartier de Zeitoun — non loin de la basilique édifiée après les apparitions mariales de 1968-69 — elle fait elle-même preuve d’une attitude particulièrement hostile et rigide à l’égard des jeunes chrétiennes – élèves et quelques membres du personnel — de son lycée. « Je les persécutais très fort et les traitais avec une extrême sévérité », avoue-t-elle après sa conversion.

« Je croyais de mon devoir d’agir ainsi », confie-t-elle plus tard dans ses divers témoignages. Mais c’était sans compter sur le pouvoir aimant de ces chrétiennes, dont une en particulier, sa nouvelle secrétaire, qui avait réussi à nouer certains liens de sympathie avec elle. C’est d’ailleurs en sa présence, alors qu’elle ironise sur l’image de Marie que celle-ci porte en médaille, que Nahed voit apparaître devant elle la Sainte Vierge, vêtue et voilée de bleu. Vision suivie, un autre jour, durant une nuit de doutes et d’insomnie, de celle du Christ lui-même qui dit à Nahed : « Sois en paix, tu auras une mission qui te sera révélée en temps voulu ». Tout cela, sans avoir jamais lu l’Évangile ni même savoir qui était cet homme qui s’adressait à elle et qui ressemblait fort au Christ tel qu’il est décrit dans un passage de l’Apocalypse de saint Jean (4, 4). « Celui que tous ces vieillards attendaient est arrivé enfin et s’est dirigé vers le Trône, tandis que tous lui manifestaient un extraordinaire respect », a rapporté Nahed qui raconte alors avoir senti le besoin absolu de suivre Celui qui se dirigeait vers le Trône. Désormais assis sur le Trône, cet « homme » lui demande par trois fois : « Alors, Nahed, c’est fini ? C’est bien fini ? Tu es sûre ? ». Un peu comme il avait été demandé à Paul : « Pourquoi Me persécutes-tu ? ». Et Nahed, bouleversée, lui répond les trois fois : « Oui c’est bien fini ! ».

Elle saura quelques jours plus tard que cet « homme » qu’elle n’avait jamais vu était le Christ, en le reconnaissant sur une photo du Saint-Suaire de Turin : « C’est Lui mais en beaucoup plus beau », dit-elle en voyant le portrait. « Foudroyée » par la lumière de Dieu, Nahed la persécutrice, comme saint Paul le persécuteur sur le chemin de Damas, tombe et se relève déjà convertie dans son cœur. Sa conversion au christianisme est désormais enclenchée. Son comportement « tyrannique » à l’égard des chrétiens change du tout au tout. Transformation qui ira jusqu’à la conversion totale, scellée par son baptême, en 1988. Depuis, l’ancienne persécutrice est devenue objet de persécutions dans son pays. Chassée de l’école où elle travaillait, forcée de vivre en cachette sur sa propre terre natale, interdite de sortie du territoire, elle échappa à plusieurs tentatives d’enlèvements et finit par se réfugier en Europe, sous un faux nom et se consacrer à l’évangélisation. [...]"


La décomposition politique est quasi-terminée, mais la recomposition pas encore

Jérôme Fourquet, de l'Ifop, est interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro sur la recomposition politique tant annoncée. Extraits :

"Pour qu'il y ait recomposition, il faut qu'il y ait eu décomposition. Je dirais que la décomposition est quasi-terminée, mais que la recomposition, elle, n'est pas encore arrivée complètement à son terme. L'ancien monde n'a pas totalement été renversé.

Pour faire une analyse globale de la situation politique de notre pays, il faut repartir du premier tour de l'élection présidentielle, qui est le plus pertinent et le plus révélateur de l'état du rapport de forces réel, car le second tour n'a été qu'un plébiscite contre Marine Le Pen, et les législatives ont été marquées par une très forte abstention. La réalité du paysage électoral français, ce sont quatre grands blocs qui se tiennent à quelques points d'écart. D'un côté, les deux tenants de l'ancien monde, Fillon et Mélenchon, incarnations chimiquement pures du clivage droite/gauche traditionnel. De l'autre, les deux représentants du clivage entre «patriotes et mondialistes» ou «nationalistes et progressistes» que sont Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Ce dernier clivage n'est pas nouveau: il s'exprime depuis 25 ans dans des scrutins de mode binaire comme les référendums sur l'Union européenne, où pouvaient s'amalgamer le «non» de droite et le «non» de gauche. Mais c'est la première fois dans une présidentielle qu'il trouve une incarnation dans un duo s'opposant terme à terme car jusqu'à présent seul le camp du «non» était représenté avec Marine Le Pen. Or dans cette campagne, la France du «oui» a trouvé en Emmanuel Macron son champion.

Le clivage droite-gauche a-t-il complètement disparu?

Non, mais il s'est fait (temporairement? l'avenir nous le dira) supplanter par ce nouveau clivage, qui s'est imposé de justesse (21,5% pour Marine Le Pen qui se qualifie ainsi de justesse en finale devant François Fillon à 20%) mais qui a des ressorts profonds. Cette fracture entre deux France, celle des «gagnants» et celle des «perdants» de la mondialisation s'observe dans de nombreux pays occidentaux. On la retrouve aux États-Unis dans le duel Trump/Clinton, en Autriche lors de l'élection présidentielle ou bien encore à l'occasion du Brexit en Grande-Bretagne. C'est donc un phénomène majeur et puissant. Tout se passe comme si cet affrontement était la traduction électorale d'un nouveau clivage sociologique, culturel et ethnique dans les sociétés occidentales confrontées à trente années de globalisation, globalisation qui s'est matérialisée par une désindustrialisation accélérée, une aggravation de la fracture territoriale entre métropoles et «territoires périphériques» pour reprendre l'expression de Christophe Guilluy et le développement d'une immigration importante.

Après la piètre performance de Marine Le Pen dans l'entre-deux tours, peut-on considérer que le FN sort affaibli de cette présidentielle?

Même si Marine Le Pen a été sévèrement battue, le Front national a atteint un niveau inégalé. Il bénéficie d'un ancrage profond qui se sédimente dans certains territoires, notamment ceux où le chômage est très fort et où une majorité de la population ne paye pas d'impôt sur le revenu. Les causes de fond qui ont nourri la dynamique frontiste dans ces territoires et dans les milieux populaires ne vont pas disparaître d'un coup de baguette magique, le terreau reste très fécond. Pour autant, la présidentielle a abîmé la crédibilité personnelle de Marine le Pen.

À ce propos, il est intéressant de faire un petit retour en arrière. On ne comprend pas le succès de Sarkozy en 2007 si on ne revient pas à 2002. La «divine surprise» de la qualification de Jean-Marie Le Pen au nez et à la barbe de Lionel Jospin s'est transformée au second tour en cauchemar avec un candidat FN littéralement écrasé et ne progressant quasiment pas par rapport au 1er tour. Les électeurs frontistes comprennent alors que la marche est vraiment trop haute et que beaucoup d'eau passera sous les ponts avant que Jean-Marie Le Pen accède un jour au pouvoir. C'est alors que Nicolas Sarkozy leur tend la main en leur offrant la possibilité de miser sur un candidat pouvant devenir Président et mettre ainsi en œuvre certaines de leurs idées à condition de mettre un peu d'eau dans leur vin. C'est une possibilité toujours ouverte pour la droite. Même si aujourd'hui la force électorale du FN est plus importante qu'à l'époque, la déception vis-à-vis de la performance de Marine Le Pen est grande dans son électorat.

La droite est en ordre dispersé à la rentrée. Peut-elle selon vous se relever du «choc» Macron, Y a-t-il selon vous un espace politique pour un bloc conservateur à droite?

Il va être très difficile pour LR d'articuler un discours libéral qui ne soit pas uniquement dans la surenchère. En effet, sur la plupart des réformes économiques proposées par Macron (réforme du marché du travail, réduction des dépenses publiques), il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre l'électorat LR et l'électorat En Marche. Sur le plan économique, les leaders de la droite ont donc le choix entre conspuer le manque d'audace du président et se constituer en bloc de «vrais libéraux» (mais cette ligne est sociologiquement très minoritaire dans le pays), ou bien tenter d'adopter une ligne conservatrice et sociale, s'adressant à la classe moyenne et à la «France qui se lève tôt» qui s'est totalement détournée de François Fillon lors de la présidentielle. Puisqu'il leur est très difficile en ce début de quinquennat d'avoir une marge de manœuvre pour se distinguer de Macron sur le plan économique (hormis en adoptant sur une posture politicienne et en jouant sur le mécontentement des retraités sur la CSG), ils ne pourront jouer que sur l'axe régalien-identitaire ou l'axe sociétal (famille, éducation). [...]"