Le seuil de la famille est infranchissable par l'Etat
05 août 2017
La Manif pour tous le rappelle :
Aucun Etat ne pourra remplacer la famille. S'y sont essayés : l'URSS, le 3e Reich, Mao et Pol Pot #ChroniqueLMPThttps://t.co/RkKm8OQdRx
— La Manif Pour Tous ن (@LaManifPourTous) 4 août 2017
L'Eglise l'a toujours dit et Léon XIII par Rerum Novarum l'a gravé dans le marbre :
"Aussi bien que la société civile, la famille, comme Nous l'avons dit plus haut, est une société proprement dite, avec son autorité propre qui est l'autorité paternelle. C'est pourquoi, toujours sans doute dans la sphère que lui détermine sa fin immédiate, elle jouit, pour le choix et l'usage de tout ce qu'exigent sa conservation et l'exercice d'une juste indépendance, de droits au moins égaux à ceux de la société civile. Au moins égaux, disons-Nous, car la société domestique a sur la société civile une priorité logique et une priorité réelle, auxquelles participent nécessairement ses droits et ses devoirs. Si les citoyens, si les familles entrant dans la société humaine y trouvaient, au lieu d'un soutien, un obstacle, au lieu d'une protection, une diminution de leurs droits, la société serait plutôt à rejeter qu'à rechercher.
C'est une erreur grave et funeste de vouloir que le pouvoir civil pénètre à sa guise jusque dans le sanctuaire de la famille. Assurément, s'il arrive qu'une famille se trouve dans une situation matérielle critique et que, privée de ressources, elle ne puisse d'aucune manière en sortir par elle-même, il est juste que, dans de telles extrémités, le pouvoir public vienne à son secours, car chaque famille est un membre de la société. De même, si un foyer domestique est quelque part le théâtre de graves violations des droits mutuels, il faut que le pouvoir public y rétablisse le droit de chacun. Ce n'est point là empiéter sur les droits des citoyens, mais leur assurer une défense et une protection réclamées par la justice. Là toutefois doivent s'arrêter ceux qui détiennent les pouvoirs publics' la nature leur interdit de dépasser ces limites.
L'autorité paternelle ne saurait être abolie ni absorbée par l'Etat, car elle a sa source là où la vie humaine prend la sienne. " Les fils sont quelque chose de leur père. " Ils sont en quelque sorte une extension de sa personne. Pour parler exactement, ce n'est pas immédiatement par eux-mêmes qu'ils s'agrègent et s'incorporent à la société civile, mais par l'intermédiaire de la société familiale dans laquelle ils sont nés. De ce que " les fils sont naturellement quelque chose de leur père, ils doivent rester sous la tutelle des parents jusqu'à ce qu'ils aient acquis l'usage du libre arbitre. " (7) Ainsi, en substituant à la providence paternelle la providence de l'Etat, les socialistes vont contre la justice naturelle et brisent les liens de la famille.
Mais on ne voit que trop les funestes conséquences de leur système: ce serait la confusion et le bouleversement de toutes les classes de la société, l'asservissement tyrannique et odieux des citoyens. La porte serait grande ouverte à l'envie réciproque, aux manœuvres diffamatoires, à la discorde. Le talent et l'esprit d'initiative personnels étant privés de leurs stimulants, la richesse, par une conséquence nécessaire, serait tarie dans sa source même. Enfin le mythe tant caressé de l'égalité ne serait pas autre chose, en fait, qu'un nivellement absolu de tous les hommes dans une commune misère et dans une commune médiocrité".
Aujourd'hui, les idéologues qui veulent détruire la famille font fi de ces échecs passés, et pensent utiliser les "avancées" des sciences biologiques, en particulier sur la reproduction des humains ex-utéro (l'utérus artificiel et les recherches actives de certains pays), pour se passer des familles pour la reproduction, et la détruire complètement...
Aldous HUXLEY, dans son livre le Meilleur des Mondes n'avait fait que retranscrire les projets dont il avait connaissance dans le milieu où il évoluait (Julian HUXLEY, son frère, président de la première Eugénic sociéty)
Seules espérances :
- une prise de conscience généralisée ? Peu probable vu que l'ennemi possède le pouvoir, les finances, la culture, l'éducation, et un bon contrôle de la religion.
- une catastrophe planétaire, généralisée stoppant net la quasi totalité des activités humaines ?
- une impossibilité biologique absolue ?
- "les Chérubins et la flamme du glaive fulgurant gardant le chemin de l'arbre de vie", Genèse 3, 24 ...
Mystérieuse parole dont le sens caché commence à apparaître à notre époque.
Rédigé par : remy | 05 août 2017 à 11:28
L'égalité maçonnique n'est ni plus ni moins que l'anéantissement des êtres humains en détruisant leur humanité. Dans l'égalité maçonnique il n'y a plus de différences puisque nous sommes tous identiques et nous n'avons donc plus aucune valeur puisque les étalons n'existent plus. Nous n'existons plus en tant que tel puisque nous sommes les mêmes interchangeables. Nous ne sommes plus qu'un amas de chairs sans existence propre que l'on peut piloter et manipuler à souhait. Voilà ce qui est cacher dans ce grand mot égalité que les loges maçonniques nous assènent comme idéal à atteindre tous les jours depuis plus de 200 ans.
Rédigé par : clemsius | 05 août 2017 à 12:06
La traduction de l'encyclique est fautive : dans le texte latin originel, le mot « État » n'apparaît pas une seule fois, ce qui rend l'enseignement pontifical d'autant plus fort qu'il s'applique à toutes les sociétés politiques, et signale les errements très français au sujet de l'« État ».
Lamennais le faisait apparaître dans les traductions des encycliques le condamnant, alors que l'on trouvait royaume ou cité sous la plume de Grégoire XVI.
Le mot semble apparaître pour la première fois dans le Syllabus de Pie IX, c'est-à-dire toujours dans des propositions condamnées. Même l'encyclique Vehementer nos (1906) ne l'emploie pas, sauf à deux reprises pour mentionner l'institution républicaine « Conseil d'État ». Des détails qui ont sans doute beaucoup plus d'importance qu'on ne pense !
Rédigé par : Philippe | 05 août 2017 à 14:26
L'État n'a aucun droit sur les familles, il n'a que des devoirs envers elles...
Rédigé par : Michel | 05 août 2017 à 19:35
Une fois de plus tout cela ne sera que des "voeux pieux", défendre la famille ? mais existe t elle cette famille ? alors que les gens font ce qu'ils veulent dès que le saint et sacré week end arrive ? on prend un tgv, on va skier sur les pistes, on vit pour des plaisirs lascifs abominables, on ne se pose pas de questions sur le fait de faire travailler les gens le jour de Dieu, parce qu'à la vérité, on se moque totalement de Dieu ce jour là.
pour qu'il y ait une famille il faudrait que les gens fussent catholiques, ce n'est pas le cas sauf pour une minorité dans la minorité.
quelle est donc cette association, qui prétend défendre des idées, des institutions sans jamais parler de ce Dieu et de ses commandements ? séparation de l'Eglise et de l'état, mais la manif pour tous n'est certes pas un état, encore moins un état dans l'état !
on se fait confisquer nos institutions chrétiennes, notre propre vocabulaire, pour pouvoir défiler en troupes une fois tous les trente six du mois, avec des slogans préfabriqués et de la musique techno ! voilà la réalité !
Si vous voulez arrêter l'agenda transhumaniste, il n'y a qu'un moyen, que les catholiques respectent leur dimanche comme au temps de la chrétienté, que les familles ne soient pas des annexes du club méditerranée, tout le reste, n'est que de la poudre aux yeux, du marketing, avec des gens qui ont fini par se prendre au sérieux, au lieu de l'être.
lorsqu'on est pas prêt à subir la torture et la mort pour une chose sacrée, c'est qu'en vérité on ne l'aime pas, on le la respecte guère, alors qu'on le prétend.
le dimanche jour de Dieu fait les catholiques, et la famille ne sera pas défendue par des gens qui n'ont plus rien de commun avec ce Dieu là. parce que le respect d'autrui et de la vie vulnérable n'a jamais été l'esprit du monde.
sans discours réelle catholique la manif pour tous n'est qu'une variable d'ajustement pour ceux qui ne veulent que fatiguer les ardeurs et conserver leur marchés et leurs contentements de criminels égoïstes.
et puis faut il le dire, la famille cela n'a jamais été papa, maman, la bonne et moi, à l'époque d'un plus grand équilibre, avant la révolution, les familles, n'étaient jamais des atomes, c'était des clans !
Rédigé par : Oh! | 07 août 2017 à 11:43