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La plus ancienne des écoles privées catholiques américaines déboulonne ses statues

Lu sur Aleteia :

Capture d’écran 2017-08-30 à 07.55.42"La plus ancienne des écoles privées catholiques américaines, l’école Saint-Dominique de San Anselmo (Californie) a décidé de retirer les statues de saints et autres symboles catholiques présents dans ses murs. À ce jour, 18 statues sur 180 ont déjà été escamotées.

L’école, fondée en 1850, n’est plus placée sous la tutelle de l’enseignement catholique local, même si des sœurs dominicaines de San Rafael y sont toujours présentes. Désormais, seulement 20% des élèves se déclarent catholiques. C’est cette réalité administrative et démographique qui aurait poussé la direction à retirer les statues de saints, au risque de créer une nouvelle polémique aux États-Unis, où l’on déboulonne beaucoup de statues en ce moment.

Des parents catholiques s’opposent en effet à cette décision de la direction qui dénaturerait selon eux l’identité de l’école Saint-Dominique, 167 ans après sa fondation. Certains parents ont ainsi retiré leurs enfants dès le retrait d’une Vierge à l’enfant, reléguée de la cour à la cave : un symbole particulièrement marquant puisqu’il était toujours de coutumes, pour les écoliers croyants, de l’orner régulièrement de couronnes de fleurs. Au-delà des parents d’élèves, ce retrait des statuts est en train de créer une vive controverse sur les réseaux sociaux américains. Elle n’est sans doute pas près de s’éteindre."

Comme l'écrit Jeanne Smits sur Réinformation.tv :

"L’iconoclasme du XXIe siècle a pour motif l’antiracisme et la lutte contre l’exclusion."

Cette école affiche désormais un énoncé de mission d’où le mot catholique est exclu, tandis que les sacrements ne sont plus proposés dans le cadre scolaire, il n’y a plus d’enseignement du catéchisme mais une initiation aux religions du monde. Le directeur du département de la philosophie, de l’éthique et des religions du monde de l’école, Mirza Khan, ajoute :

« La philosophie de l’enseignement des dominicains est de ne pas enseigner qu’il n’y a qu’une seule vérité. Elle vise à promouvoir la conversation, à inviter délibérément des participants qui ont des perspectives différentes dans un processus très ouvert d’enquête philosophique et spirituelle. Cela a fait partie depuis fort longtemps de la tradition dominicaine. »

Sic.


C’est arrivé un 30 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 30 ou 31 août 257 : élection de saint Sixte II sur le trône de Saint Pierre.

Sous son pontificat, les persécutions contre les chrétiens reprennent ; il meurt décapité le 6 août 258.

  • le 30 août 1181 : décès du pape Alexandre III.
  • le 30 août 1271 : sacre du Roi Philippe III « Le Hardi » à Reims.

Voir les chroniques du 05 octobre, du 1er mai et des 15 et 25 août.

Le 25 août 1270, son père, le Roi saint Louis, lui donne son testament de gouvernement, un modèle pour tout chef d'Etat chrétien.

  • le 30 août 1464 : Paul II est élu pape.

Pietro Barbo naît le 23 février 1417 à Venise et meurt le 26 juillet 1471. C'est un religieux italien qui devient le 211ème pape de l'Église catholique sous le nom de Paul II. Amateur de grandeur, il fait bâtir le palais Saint-Marc, actuel palais de Venise (palazzo Venezia). Il décrète également l'année sainte de 1475. Il autorise la création de l'université de Bourges le 12 décembre 1464, à la suite d'une demande du Roi Louis XI.

  • le 30 août 1482 : assassinat du prince-évêque de Liège, Louis de Bourbon.

Il est assassiné le 30 août 1482 par ordre de Guillaume de La Marck, surnommé le «Sanglier des Ardennes » à Werz, près de Liège. La révolte qui s'en suit entraîne le siège de Liège. Mais le Roi de France a trempé dans le crime. Au moment du meurtre, Saint François de Paule, qui se trouve en compagnie du Roi, voit en extase la participation royale à ce crime et il annonce au Roi qu'il lui reste un an, jour pour jour, pour expier son crime. Dans son livre, La Vierge Marie dans l'histoire de France, (Editions Résiac, page 116 et 117) le marquis de la Franquerie note qu'il est un grand Roi, particulièrement pieux, mais:

« Malheureusement, il commet un abus de pouvoir doublé d'un crime, il participe au meurtre du prince évêque de Liège. Saint François de Paule annonce alors au roi qu'il a un an pour expier son crime. Louis XI, pendant cette année, se livre à une rude pénitence, fait construire une chapelle réparatrice, et meurt le jour annoncé. Son crime était pardonné, mais l'expiation devait suivre : sa descendance fut rejetée : son fils Charles VIII n'eut pas d'héritier salique et le trône passa à son cousin Louis XII. Saint Remy avait écrit dans son testament, au sujet du roi infidèle à sa vocation : « Que ses jours soient abrégés et qu'un autre reçoive la royauté » C'est la seconde fois que cette prophétie se réalise, elle se réalisera encore et prochainement. »

  • le 30 août 1483 : décès de Louis XI, Roi de France.

C'est après s'être confessé à Saint François de Paule que s'éteint ce grand souverain, que Jules Michelet, en haine de la Monarchie a décrit comme un génie démoniaque. Louis XI «le Prudent» a pourtant sagement administré le Royaume et su limiter le pouvoir des grands féodaux : à la Couronne ont été rattachés le Berry, la Normandie, la Guyenne, la Bourgogne, l'Anjou, le Maine et la Provence. Voir les chroniques des 3 juillet, 1er et 15 août.

Saint François de Paule, ayant vu en extase la participation royale, dans l'assassinat du Prince-Evêque de Liège et alors qu'il se trouve en compagnie du Roi au moment du meurtre, annonce à Louis XI que Dieu lui donnait un an pour réparer sa faute avant de le rappeler à lui. Comme annoncé, le Roi meurt le 30 août 1483. (*) Son fils Charles VIII, n'a pas d'héritier et la couronne passe à Louis XII.

(*) La Vierge Marie dans l'histoire de France, du Marquis de la Franquerie (Editions Résiac, pages 116 et 117)

  • le 30 août 1661 : les reliques de Saint Gaudens retrouvent leur place.

Jeune martyr de 13 ans, Saint-Gaudens a été tué par les Wisigoths vers 475. La collégiale créée pour abriter ses reliques, et l'importance de la position pendant les croisades anti-cathares du début du XIIIe siècle, font de la ville un lieu célèbre. Le pape Clément V, ancien évêque de Saint Bertrand de Comminges, visite le chapitre de Saint Gaudens le 13 janvier 1309. Mais les protestants dévastent la cité en 1569. Les reliques sont alors mises en lieu sûr et ne reprennent leur place initiale qu'un siècle plus tard.

  • le 30 août 1682 : poursuite du bombardement d'Alger.

Louis XIV donne l'ordre à la marine française de bombarder Alger. Cette action est à replacer dans le cadre de la guerre franco-algérienne (1681-1688), suite à la déclaration de guerre à la France en 1681 par le dey. Louis XIV a confié la mission à Duquesne. A cause des conditions météo déplorables ce dernier n'obtient pas la reddition algérienne.

  • le 30 août 1811 : naissance de Théophile Gautier, poète, romancier et critique d'art français.
  • le 30 août 1860 : débarquement de l'expédition française en Syrie et au Liban pour protéger les chrétiens maronites massacrés par les Druzes.
  • le 30 août 1870 : bataille de Beaumont.

Défaite de l'armée française, commandée par Mac-Mahon, qui fait retraite sur Sedan

  • le 30 août 1898 : aveux et suicide du colonel Henry.

Le colonel Hubert Henry reconnaît être l'auteur du faux qui a permis de faire condamner Alfred Dreyfus. Cavaignac, ministre de la Guerre, le fait emprisonner au fort du Mont Valérien.. Il se suicide et meurt le lendemain.

  • le 30 août 1944 : libération de Rouen, Beauvais, Reims, Troyes et Châlon-sur-Marne.

Rouen n'est plus qu'un tas de ruines après de nombreux bombardements des anglo-saxons.

  • le 30 août 1954 : rejet de la Communauté européenne de défense par le Parlement français

Les négociations pour la Communauté européenne de défense (CED) durent depuis plus de deux ans. Elles échouent sur le refus du Parlement français de ratifier le projet, qui ne veut pas du réarmement de l'Allemagne.


Un Français a été poignardé à mort par un « déséquilibré » le 11 août

On ne l'apprend que maintenant.

Un père de famille originaire d’Oraison (Alpes-de-Haute-Provence) a été mortellement poignardé pendant ses vacances à Londres. Ce père de famille est mort à l’hôpital des suites de ses blessures.

Selon La Provence, l’agresseur, un Britannique de 38 ans, serait « atteint de troubles psychiques » Ce déséquilibré a été placé en détention provisoire en Grande-Bretagne.


Jean Messiha (FN) ne sera pas éditorialiste sur Europe1

La censure gauchiste a eu sa tête :

"Jean Messiha, candidat malheureux du FN aux législatives et ancien coordinateur du projet présidentiel de Marine Le Pen, doit intervenir régulièrement sur Europe 1 dans le cadre de l'émission «Hondelatte raconte», présentée par Christophe Hondelatte. L'annonce a rapidement suscité une vague d'indignation, et dans les couloirs de la station, plusieurs journalistes dénoncent cette décision. Certains demandent l'annulation pure et simple de cette invitation, selon les témoignages recueillis par BuzzFeed News.

Selon un employé bien informé de la station, l'annonce de la venue de Jean Messiha à l'antenne se fait en conférence de rédaction, vendredi 25 août. «Au début, tout le monde n'a pas percuté. Et après, on a compris qui il était, et là, ça a commencé à grogner» raconte le journaliste. Aussitôt, Frédéric Schlesinger, vice-président d'Europe 1, est questionné. Auprès d'employés de la radio, il assure que Messiha «ne viendra pas», et qu'il n'était pas au courant des projets de Christophe Hondelatte.

L'affaire est alors claire pour tout le monde: la direction doit corriger le tir. Mais le ton change deux jours plus tard. À nouveau questionné, Frédéric Schlesinger se fait cette fois plus évasif. Selon autre une source au sein de l'antenne, «Christophe Hondelatte tente de passer en force. Il est numéro 2 à l'antenne après Patrick Cohen, alors il les tient. Le vrai problème, c'est qu'il est ingérable. Il ne veut voir personne, il ne veut pas travailler en équipe, il ne veut pas discuter. Il veut juste s'imposer.»

Pour tenter de se faire entendre, plusieurs journalistes décident de saisir la Société des rédacteurs d'Europe 1. Cette dernière se penche actuellement sur le dossier mais n'a pas encore communiqué officiellement sa position. Mardi, la rumeur enflait cependant dans les couloirs de la station: Jean Messiha ne viendra pas. [...] Après quelques jours de flottement, la direction de la radio a tranché. Jean Messiha ne sera pas éditorialiste sur Europe1 comme l'a annoncé la direction de la radio à BuzzFeed News."


Familles en France : le constat négatif de l'INSEE

La dernière enquête de l'INSEE sur les ménages note le déclin de la famille :

Capture d’écran 2017-08-29 à 18.02.44"Les ménages, constitués des personnes partageant le même logement, sont de plus en plus petits : ils comportent en moyenne 2,2 personnes en 2013, contre 2,4 en 1999. Plus d’un tiers sont constitués d’une seule personne, un tiers de deux personnes et à peine un tiers de trois personnes ou plus. Ainsi, les évolutions à l’œuvre depuis les années 1970 se poursuivent ; elles découlent du vieillissement de la population et des changements dans les modes de vie (hausse des séparations, diminution des familles nombreuses…).

Les ménages sont aussi de plus en plus nombreux : + 4,2 millions depuis 1999. Cette hausse est due pour moitié à la croissance de la population, et pour moitié à la réduction de la taille des ménages. Elle est portée essentiellement par les ménages formés d’une seule personne ou d’un couple sans enfant. Les seniors sont les personnes qui vivent le plus souvent seules : en 2013, 21 % des hommes et 48 % des femmes de 75 ans ou plus sont dans ce cas.

En 2013, 28 % des ménages comprennent une famille avec au moins un enfant mineur. Le nombre de couples avec enfants est resté stable depuis 1999, tandis que le nombre de familles monoparentales a augmenté. Ces dernières représentent désormais plus d’une famille avec enfants sur cinq."

Capture d’écran 2017-08-29 à 18.00.18

Le nombre de familles monoparentales avec enfants mineurs ne cesse de croître régulièrement : 1,8 million en 2013, contre à peine 1,3 million en 1999 et un million en 1990 (soit + 87 % en 23 ans). La part des familles monoparentales est ainsi passée de 12 % en 1990 à 17 % en 1999 pour atteindre 22 % en 2013. Ces familles regroupent une proportion moins forte des enfants mineurs (20 % en 2013), car elles hébergent des fratries plus petites que les couples : respectivement 1,58 et 1,82 enfant mineur par famille en moyenne. 

Les familles monoparentales se constituent en général à la suite de la rupture d’un couple, plus rarement à la suite d’un décès ou d’une naissance hors d’un couple. Les enfants vivent donc d’autant plus souvent dans cette configuration familiale qu’ils sont âgés : 12 % des enfants vivent en famille monoparentale avant 3 ans, 20 % entre 6 et 10 ans et 26 % entre 15 et 17 ans. Lorsque c’est le père qui vit avec ses enfants, ces derniers sont souvent plus âgés et la famille tend à être encore plus restreinte.


Liban : la statue de saint Charbel a été érigée

La statue monumentale de saint Charbel a été érigée à Faraya. Elle est prête pour sa bénédiction par le patriarche maronite le 14 septembre. Un fragment d’os du saint ermite d’Annaya sera inséré dans la statue au cours de la cérémonie.

  • Hauteur : 23 mètres
  • Largeur : 9.3 mètres
  • Poids : 40 tonnes
  • Matériau : Fibre de verre
  • Localisation : Faraya, Mont Liban
  • Sculpteur : Nayef Alwan.

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Robert Ménard : "Avec le Front national, tel qu’il est, nous sommes condamnés à perdre"

Le maire de Béziers répond à Boulevard Voltaire sur ses rapports avec le parti de Marine Le Pen. Extraits :

"Je suis soucieux, et seulement soucieux, de gagner, pas pour un parti mais pour la France. Je sais ce que nous devons à Marine Le Pen. Mais je ne veux pas cacher mes désaccords. Et je ne les ai d’ailleurs jamais cachés. Je crois, par exemple, qu’avoir mis en première position des 144 propositions de la présidentielle la question européenne était une erreur. Il me semble que les Français ont d’autres priorités : la sécurité, la vague migratoire, l’islamisme qui grignote du terrain et sa version terroriste, le chômage, l’échec scolaire, les familles qui prennent l’eau… Jamais, dans ma ville, un Biterrois n’est venu spontanément me parler de l’euro. En revanche, ils m’interpellent sur leur voisin qui fait du chambard et leur pourrit la vie. Ou sur ce boulot qu’ils n’arrivent pas à décrocher…

Mais faire de la politique ne peut se réduire au quotidien des électeurs…

Il me semble, contrairement à ce que vous laissez entendre, que la politique, c’est d’abord cela. J’ai pris la peine de relire ces 144 propositions. Il y a beaucoup de choses sur lesquelles je suis d’accord. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai fait campagne pour Marine Le Pen : j’étais à Villepinte, j’ai pris la parole lors de son meeting à Perpignan. Mais, honnêtement, je ne crois pas un instant qu’on puisse toujours promettre plus sans, dans le même temps, expliquer comment financer ces nouvelles dépenses. Et personne ne me convaincra que lutter contre la fraude, diminuer de façon drastique l’immigration et reprendre ce que nous donnons à l’Europe suffiraient à remplir les caisses de l’État. Vous me direz que tous les partis font la même chose en période électorale : promettre, promettre, promettre… Oui, c’est vrai. Mais c’est justement pourquoi ils échouent. Regardez Emmanuel Macron. Il n’a cessé – avec sa désormais célèbre formule « en même temps » – de faire entendre à chacun ce qui plaisait à leurs oreilles. On voit le résultat : une chute de popularité qui bloquera encore une fois la machine à réformer…

Parce que vous voulez des réformes d’Emmanuel Macron ?

Je me réserve le droit de dire que, sur tel ou tel point, il a raison. J’en ai assez de cette attitude qui consiste à ne jamais reconnaître que votre adversaire peut être dans le vrai. Sur certains points, je suis d’accord sur la loi Travail. Pour connaître les petites entreprises de ma ville, je sais à quel point la lourdeur du Code du travail finit par les décourager d’embaucher. Alors, on peut, comme Jean-Luc Mélenchon, la CGT ou Florian Philippot, tenir un discours démagogique, faire du « dégagisme ». Les Français savent bien que ce n’est pas aussi simple que veulent nous le faire croire ces politiciens à la petite semaine ou ces syndicalistes ultra-politisés. Mais il est tellement plus confortable de se contenter de slogans. Le réel, lui, est un peu plus compliqué… Mais que connaît un Florian Philippot de la réalité ? Les entrées de gare où il va distribuer des tracts et les salles de classe où l’on ouvre les urnes et où il constate qu’il a perdu.

Vous êtes sévère ! On ne joue pas contre son camp !

Mais je joue pour mon camp. Encore une fois, je veux que nous gagnions. Je ne veux pas que nous soyons le Parti communiste de l’après-guerre, c’est-à-dire un parti protestataire, toujours dans l’opposition. Je me préoccupe des plus humbles, des laissés-pour-compte, des oubliés. Et pour eux, il faut que nous soyons au pouvoir. Avec le Front national, tel qu’il est, nous sommes condamnés à perdre. C’est dur à dire, mais c’est comme ça. Et chacun le sait. Il faut tout changer. En commençant par le programme. J’ai parfois le sentiment de côtoyer une tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Avec une pensée magique. À toute question, à toute interrogation, la tribu répond imperturbable : la faute à Bruxelles ! Comme si l’échec du collège unique avait quelque chose à voir avec l’Union européenne ! Mais c’est tellement commode…

Il faut redescendre sur terre. Le peuple, ce n’est pas seulement les militants avec qui vous faites des selfies à la sortie des meetings. Faisons preuve de réalisme, de bon sens. Rangeons au placard le vocabulaire de guerre civile, les vieilles nostalgies, le complotisme de salon. [...]

Vous êtes beaucoup dans la critique. Mais que faire ?

D’abord, commençons par balayer devant sa porte. Il est vain de vouloir regrouper, comme je l’ai cru, toutes les chapelles qui occupent l’espace entre Les Républicains et les Frontistes. Les querelles indéfiniment ressassées, les intérêts de boutique, les ego démesurés : tout nous voue à l’échec. Le rassemblement à Béziers a été décevant. J’en porte ma part de responsabilité. Alors que faire, comme vous dites. L’avenir n’est plus à un Front national rénové. Il a fait son temps. Même les partis meurent. Emmanuel Macron vient d’en apporter la preuve. Il est illusoire, je l’ai dit, d’espérer quoi que ce soit de ces mouvements qui gravitent entre « droite convenable » et « extrême droite ». Ils sont aussi sclérosés que ces vieux politiques qu’ils passent leur temps à brocarder.

Le monde a changé et nous n’en avons pas pris la mesure. La déculottée de la présidentielle et des législatives devrait nous ouvrir les yeux. Le désespoir de ceux qui nous ont fait confiance – et continuent à le faire dans nos villes, dans nos territoires – est palpable. On peut toujours regarder ailleurs. Nous en paierons les pots cassés. Mais surtout, avec nous, ce peuple, ce petit peuple que nous nous évertuons à défendre. Il vit difficilement. Il est loin, très loin de cette France que nous décrit – et qu’incarne si bien – notre nouveau chef de l’État. Et je ne veux pas l’abandonner.

Alors oui, il nous faut construire quelque chose de nouveau, de neuf. Avec qui ? Sur les ruines de qui ? Je n’ai pas les réponses. Et je ne les trouverai pas tout seul. Il faut du collectif, des hommes et des femmes qui soient étrangers au monde de la politique – même si je ne pratique pas le nouveau culte de la « société civile ». Il faut jeter aux orties nos vieilles défroques de militants radotant sur nos campagnes électorales vécues comme autant de combats homériques. Retrouvons la modestie de la vie, l’humilité du quotidien. Ce qui n’empêche pas le courage, la liberté, le panache. Asseyons-nous à la même table et parlons. Sans réflexes dignes de la Guépéou, toujours prêts que nous sommes à excommunier. En tentant d’imaginer un regroupement qui ne singe pas le centralisme démocratique que même les partis de droite ont adopté… [...]

Et Marine Le Pen, dans cette perspective ?

Je le redis, elle a contribué à sortir son parti de l’ornière poujadiste dans laquelle son père le maintenait. Elle a su le débarrasser, en partie du moins, des nostalgiques d’un temps et d’une rhétorique qui me répugnent. Elle a incarné les espoirs d’un petit peuple oublié de nos élites une fois les élections passées. Elle est forte de convictions, d’une abnégation que je salue et que je respecte. Mais est-elle toujours la mieux placée pour nous faire gagner ? Poser la question ne doit pas être considéré comme blasphématoire. Je ne serais pas étonné qu’elle se la pose elle-même. Elle a assez de courage et d’honnêteté pour ne pas l’exclure. Alors, que répondre à votre question ? Que dans ce domaine, aussi, rien n’est écrit. Si ce n’est une certitude : si Marine Le Pen veut incarner notre courant de pensée et, surtout, l’emporter un jour, il lui faut se débarrasser de ceux qui, autour d’elle, l’ont fait perdre. Et en faire, à peine les voilà battus, des attachés parlementaires n’est pas le meilleur signe qu’elle puisse donner de sa lucidité."


14-17 septembre : pèlerinage Summorum Pontificum à Rome avec Via Sacra

ViaSacra_entetePour le pèlerinage SUMMORUM PONTIFICUM à ROME, vous pouvez réserver : 


Le journaliste Bruno Roger-Petit nommé porte-parole de la Présidence de la République

Annonce de l'Elysée ce matin :

Index"Bruno ROGER-PETIT est nommé conseiller, porte-parole de la Présidence de la République, à compter du 1er septembre 2017. Il aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte twitter de la Présidence. Cette nomination complète le dispositif en vigueur concernant la communication de la Présidence de la République."

Le soir du 23 avril, jour de qualification d'Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, le journaliste était le seul de sa profession à participer au repas de la victoire dans la brasserie de La Rotonde à Paris. Ancien collaborateur à France Télévision, il a contribué au Nouvelobs.com jusqu'en 2015 avant de rejoindre l'équipe du site web de Challenges.

Il y a 2 ans, en septembre 2015, il s'était fait remarquer en déclarant cette idiotie sur radio classique :

"les catholiques ont massacré tout le monde dans ce pays pendant 700 ans"

L'individu, qui avait écrit bon nombre de bêtises sur Twitter a... supprimé son compte (tous ses tweets sont archivés ici). Lors des Manifs Pour Tous notamment, il avait multiplié les caricatures... et les menaces :

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En avril dernier, lors d'un débat consacré au vote des catholiques de France, sur CNews, il avait explosé suite au propos du père Stalla-Bourdillon, rappelant la nature criminelle de l'avortement et s'était fait gentiment reprendre par les autres participants au débat (parmi lesquels Charlotte d'Ornellas) sur sa capacité à écouter.

L'Elysée a vraiment nommé un champion du monde de la communication...


Des listes transnationales aux élections européennes ?

C'est ce que veut Emmanuel Macron :

"En coulisses, il prépare déjà les prochaines élections européennes, qui auront lieu dans deux ans. Avec un grand projet : mettre en place des listes transnationales. Au moins 14 nationalités sur une liste. Le principe est simple : mettre sur une même liste des candidats du même bord politique mais de nationalités différentes. On pourrait par exemple retrouver des centristes tchèques, italiens, français ou encore polonais sur une même liste. Avec, chaque fois, au moins 14 nationalités différentes. Ainsi, chaque famille politique serait représentée partout en Europe et celle qui l’emporte décrochera la présidence de la Commission européenne. Pour Emmanuel Macron, un tel système serait plus démocratique et plus clair qu’aujourd’hui. Outre une modernisation du système de scrutin, l’objectif est aussi de faire de l’échéance de 2019 un succès, un moteur pour relancer la machine européenne.

Modification des lois électorales. Le président en a parlé à son parti, La République en marche!, et a récemment reçu à l’Élysée dans son bureau des partisans de ces listes transnationales. Sa décision finale n’est pas encore prise, et la REM attend le feu vert élyséen pour aller plus loin. Mais une telle annonce permettrait à Emmanuel Macron de se montrer une nouvelle fois à la manœuvre sur la scène européenne. Quoi qu’il en soit, rien n’est encore fait. La mise en place de listes transnationales suppose en effet que chaque membre de l’Union européenne modifie sa loi électorale."

Autant dire que ce n'est pas gagné, surtout après avoir frôlé l'incident diplomatique avec la Pologne.


« Les Guerres de Vendée pour les Nuls »

Lu sur Réinformation.tv :

Guerres-Vendée-Nuls-ouvrage-excellent-nécessaire-e1503752619979"La collection « Pour les Nuls » se veut une entreprise de vulgarisation, de présentation de manière pédagogique de questions importantes à destination des masses. Les ouvrages sont écrits par des spécialistes des questions évoquées, et s’ils adoptent un ton particulier voulu simple et humoristique, ils sont en général réussis.

Appartenir à une telle collection est certainement un avantage pour un ouvrage, puisqu’il assure distribution et publicité. Or, les Guerres de Vendée, justement, ont eu très peu de publicité en France, et ce dès l’hiver 1794-1795. Les Révolutionnaires au pouvoir à Paris, connus sous le nom postérieur de « Thermidoriens » et qui ont fait guillotiner Robespierre et ses partisans à l’été 1794, n’en sont pas moins des révolutionnaires et ont tout fait occulter de notre histoire le drame des Guerres de Vendée (1793-95 pour la principale). En effet, de manière fort peu glorieuse et indéfendable moralement dont les Thermidoriens ont fini par se rendre compte après-coup, des populations civiles ont été massacrées en masse dans la « Vendée militaire », c’est-à-dire le département actuel de la Vendée, moins sa frange la plus méridionale, et les parties frontalières des départements voisins, Loire-Inférieure (Loire-Atlantique depuis), Maine-et-Loire, Deux-Sèvres… Aussi parle-t-on parfois de Vendée bretonne – dans la Loire-Inférieure -, de Vendée angevine – dans le Maine-et-Loire. Toute la terminologie, complexe, est expliquée dans l’ouvrage. Les codes imposés par la collection « Pour les nuls » sont exploités très intelligemment par l’auteur, Michel Chamard. Comme il se doit dans cette collection, M. Chamard est un spécialiste du sujet, directeur du Centre vendéen de recherches historiques de 2011 à 2014, et professeur à l’ICES – Institut Catholique d’Etudes Supérieures-

« Les Guerres de Vendée pour les Nuls » fait effectivement le tour de la question. L’ouvrage est solide, avec plus de 400 pages à lire. Il a été écrit dans un esprit excellent, avec un souci de grande rigueur historique et d’hommage aux martyrs de la Vendée. Dans sa préface l’auteur avoue que lors de son départ pour la Vendée en 1989, bien que largement adulte, universitaire et historien, il était « nul » sur l’histoire des Guerres de Vendée. Aujourd’hui, grâce à des personnalités militantes comme Reynald Sécher ou Philippe de Villiers, les Guerres de Vendée ne sont plus totalement inconnues, du moins de qui fait l’effort de vouloir les connaître, ce n’est pas si fréquent. L’ouvrage propose aussi une riche bibliographie, de qualité, pour approfondir les questions évoquées dans le livre.

L’ouvrage n’oublie certes pas, exhaustivité nécessaire, les autres « Guerres de Vendée », d’où le pluriel du titre, comme la Petite Guerre de Vendée tentée par Charrette en 1796, la Vendée de 1815 contre le Napoléon des Cent-Jours, la tentative manquée d’insurrection vendéenne lancée par la Duchesse de Berry en 1832. Mais, il se consacre, pour l’essentiel et à juste titre, à la « Grande Guerre de Vendée », celle de mars 1793 à avril-mai 1795. Les dates exactes, à quelques jours près, sont l’objet de conventions discutées et discutables et tout sauf innocentes, car dans une guerre civile il n’y a pas eu de repères simples comme une déclaration de guerre et un armistice concernant toutes les armées impliquées."


Annie Laurent : "L'islam prospère toujours sur la faiblesse des autres"

Annie Laurent, écrivain et journaliste, nommée experte par BenoîtXVI au synode spécial des évêques pour le Moyen-Orient, en octobre 2010, et fondatrice de l'association Clarifier vouée à éclairer sur l'islam dans tous ses aspects, a été interrogée dans le dernier numéro de Valeurs Actuelles. Extraits :

Capture d’écran 2017-08-29 à 07.36.55 Capture d’écran 2017-08-29 à 07.36.46


La loi Taubira revient dans le débat interne au parti LR

Grâce à Alain Juppé et Valérie Pécresse, qui ont estimé que LR devait tourner le dos à toute idée d'abrogation ou de réforme de cette loi civilisationnelle, le sujet est de nouveau sur le tapis, ce qui n'est pas pour nous déplaire. 

Nicolas Tardy-Joubert, conseiller régional PCD d’Île-de-France, appartenant à la majorité de Mme Pécresse, réagit au micro de Boulevard Voltaire. Il estime que la ligne juppéiste suivie par Valérie Pécresse conduit les LR à dériver toujours plus vers une logique libérale-libertaire.


Le transsexualisme, le nouveau délire sociétal

Après l'Australie en 2014, le Canada autorise à son tour la mention "sexe neutre" sur les documents officiels, à compter du 31 août 2017. La lettre X remplacera les lettres F ou M sur les cartes d'identité des Canadiens qui ne s'identifient pas au sexe féminin ni au sexe masculin. En France, la Cour de cassation, saisie par un plaignant intersexe, s'est opposée en mai 2017 à une reconnaissance du sexe neutre. Le plaignant s'est donc tourné vers la Cour européenne des droits de l'homme.

Vincent Guillot, co-fondateur de l'Organisation internationale des intersexes (OII), annonce que le sexe neutre va s'imposer, comme toutes les revendications LGBT :

"Le 24 août, l'Allemagne a reconnu par jurisprudence le sexe neutre pour l'ensemble des citoyens qui le souhaitaient. Le Portugal est également en train de légiférer sur la question. Donc oui, c'est une lame de fond. Sur ces questions sociétales, la France en général est très conservatrice, donc ça ne se fera pas tout de suite, mais ça se fera. [Le rejet de la Cour de cassation n'était pas] très ferme : sur le fond, ils n'avaient rien à dire, puisque rien n'empêche le sexe neutre en France, donc le plaignant a saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) et on attend que ce soit jugé là-bas. [...]"


C’est arrivé un 29 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 août : fête de Sainte Jeanne Jugan, et fête de la Décollation de saint Jean-Baptiste.

Jeanne Jugan naît le 25 octobre 1792 à Cancale au Hameau des Petites-Croix. Sa famille est pauvre mais profondément catholique.

Travaillant d'abord comme aide-cuisinière, elle refuse la demande en mariage d'un jeune marin, se sentant appelée par Dieu. Elle s'installe à Saint-Servan, près de Saint-Malo pour devenir aide à l'Hôpital du Rosais. C'est là que commence sa vocation auprès des pauvres et les malades qu'elle visite de plus en plus.

En 1837, avec Françoise Aubert, une de ses amies, elle loue un appartement dans le Centre de Saint-Servantafin d'y accueillir des personnes âgées, des pauvres, des malades et des infirmes. Ainsi commence la première maison des Servantes des Pauvres, qui s'appelleront ensuite maisons des Petites Sœurs des Pauvres. Jeanne Jugan meurt àSaint-Pern, le 29août 1879.

Benoît XVI la canonise le 11 octobre 2009, il dit:

«Par son œuvre admirable au service des personnes âgées les plus démunies, Sainte Marie de la Croix est aussi comme un phare pour guider nos sociétés qui ont toujours à redécouvrir la place et l'apport unique de cette période de la vie. Née en 1792 à Cancale, en Bretagne, Jeanne Jugan a eu le souci de la dignité de ses frères et de ses sœurs en humanité, que l'âge a rendus vulnérables, reconnaissant en eux la personne même du Christ. 'Regardez le pauvre avec compassion, disait-elle, et Jésus vous regardera avec bonté, à votre dernier jour'. Ce regard de compassion sur les personnes âgées, puisé dans sa profonde communion avec Dieu, Jeanne Jugan l'a porté à travers son service joyeux et désintéressé, exercé avec douceur et humilité du cœur, se voulant elle-même pauvre parmi les pauvres. Jeanne a vécu le mystère d'amour en acceptant, en paix, l'obscurité et le dépouillement jusqu'à sa mort. Son charisme est toujours d'actualité, alors que tant de personnes âgées souffrent de multiples pauvretés et de solitude, étant parfois même abandonnées de leurs familles. L'esprit d'hospitalité et d'amour fraternel, fondé sur une confiance illimitée dans la Providence, dont Jeanne Jugan trouvait la source dans les Béatitudes, a illuminé toute son existence. Cet élan évangélique se poursuit aujourd'hui à travers le monde dans la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, qu'elle a fondée et qui témoigne à sa suite de la miséricorde de Dieu et de l'amour compatissant du Cœur de Jésus pour les plus petits. Que sainte Jeanne Jugan soit pour les personnes âgées une source vive d'espérance et pour les personnes qui se mettent généreusement à leur service un puissant stimulant afin de poursuivre et de développer son œuvre ! »

  • le 29 août 70 : Jérusalem est prise par les Romains et le Temple brûle.

     

  • le 29 août 1261 : Urbain IV devient Pape.

Jacques Pantaléon est le fils d'un savetier de Troyes, il est un des rares papes élu sans avoir été cardinal. En 1264, il instaure la Fête de l'Eglise universelle aujourd'hui appelée la Fête-Dieu.

  • le 29 août 1442 : mort de Jean V, duc de Bretagne.

Jean V, «le Sage», naît le 24 décembre 1389 au château de l'Hermine à Vannes, devient duc de Bretagne, à la mort de son père, Jean IV, le 9 novembre 1399. Il n'a que dix ans et se trouve sous la tutelle du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi. Réconcilié avec Charles VI, il appuie le Roi de France dans la lutte contre les Anglais durant la guerre de Cent Ans. Il meurt au manoir de la Touche, près de Nantes.

  • le 29 août 1475 : Traité de Picquigny.

Les rois Edouard IV d'Angleterre et Louis XI signent un traité à Picquigny avec une trêve de 7 ans, et un dédommagement financier au roi anglais.Cela conclut une courte guerre franco anglaise.

  • le 29 août 1484 : le pape Innocent VIII est élu.
  • le 29 août 1619 : naissance de Jean-Baptiste Colbert, homme d'Etat français.

Voir la chronique du 6 septembre.

  • le 29 août 1661 : décès de Louis Couperin, compositeur et organiste français.

Louis Couperin meurt le 26 août 1661 à Paris. Il s'est fait connaître par ses œuvres pour clavecin et devient organiste de l'église Saint-Gervais à Paris en1650.

  • le 29 août 1756 : Frédéric II de Prusse attaque la Saxe.

La Guerre de Sept Ans commence.

  • le 29 août 1799 : le Pape Pie VI, incarcéré par la république française, meurt d'épuisement à Valence.

Giovanni Angelo Braschi naît à Césène, en Romagne, le 25 décembre 1717. Alors que la France est à l'origine des Etats Papaux et de la puissance temporelle du Souverain Pontife (donation de Pépin Le Bref ou traité de Quierzy, chronique du 14 avril), c'est la France qui trahit cette alliance, conclue sur les fonds baptismaux de Reims. Par la république française, le pape Pie VI est contraint de renoncer à son pouvoir temporel ; ilperd ses Etats et sa liberté ; le 15 février la république a été proclamée à Rome, lui est fait prisonnier et emmené en captivité jusqu'à Valence, où il décède, usé par sa lutte contre l'hydre révolutionnaire et les conditions de captivité, très dures pour un vieillard. Il est enterré civilement. Le citoyen Deydier, administrateur de la Drôme, écrit au Directoire :

«le ci-devant Pape vient de mourir, ce sera le dernier et la fin de la superstition».

Voir la Chronique du 20 février.

  • le 29 août 1828 : début de l'expédition de Morée

L'expédition de Morée est une intervention française dans le Péloponnèse lors de la guerre d'indépendance grecque. Un corps expéditionnaire de 15 000 hommes sous les ordres du lieutenant-général Maison débarque dans le golfe de Coron et s'empare des positions turques. La présence française est maintenue jusqu'en 1833.

  • le 29 août 1879 : première ascension du sommet du Petit Dru.

Jean Charlet-Straton et ses deux guides Prosper Payot et Frédéric Folliguet, parviennent au sommet du Petit Dru à une altitude de 3 733 m après être partis de Chamonix la veille. Une caravane d'alpinistes tente en 1913 d'y sceller une statue de la Vierge ; cela n'est finalement réalisé qu'en 1919.

  • le 29 aout 1944 : Marseille est libérée.
  • le 29 août 1984 : le ministre de l'éducation Chevènement annonce des dispositions afin d'apaiser la querelle sur l'enseignement privé.
  • le 29 août 2004 : décès de Jean-Louis Nicot, général de corps d'armée français impliqué dans le putsch d'Alger.

« La sécurité nationale passe avant le bien-être des demandeurs d’asile »

Le ministre norvégien de l’Immigration et de l’Intégration Sylvi Listhaug a déclaré :

« Il faut remettre en cause les droits de l’homme quand ça ne permet pas de protéger notre population ».

Elle a rappelé qu’il fallait expulser les demandeurs d’asile s’ils ne quittaient pas  volontairement la Norvège après le refus de leur demande.

« Je veux dire que nous devrions contester la Convention européenne des droits de l’homme si cela conteste la légitimité d’un pays pour défendre ses citoyens ». « La sécurité nationale passe avant le bien-être des demandeurs d’asile »

Le bien commun demeure la mesure du droit à immigrer.


La véritable approche rétrograde qui mine la droite

Christophe Billan, président de Sens Commun, répond à Alain Juppé, qui a demandé à ce que la ligne conservatrice de Sens Commun, “la plus rétrograde en termes de société”, ne doit pas devenir celle du parti :

"[...] Pour Sens Commun, la paralysie de la droite a d’autres origines. Elle tient à un repli forcené sur une gouvernance technocratique indifférente aux réalités concrètes des Français. Elle résulte d’un refus d’assumer un socle doctrinal clair qui pourrait faire barrage aux dérives idéologiques absurdes de la gauche. Elle découle de son acceptation de la fatalité face à des rouages économiques qui ont progressivement remplacé l’intelligence collective. Voilà la véritable approche rétrograde qui mine la droite.

À nos yeux, Alain Juppé incarne cet affaissement et cette dilution massivement rejetés par les Français. Depuis son échec à la primaire, le maire de Bordeaux s’obstine à méconnaitre et à caricaturer Sens Commun. À la fois par amertume - ce qui n’est pas le meilleur moyen de penser une situation et de percevoir ses enjeux - mais également pour des raisons plus tactiques. [...] 

Laurent Wauquiez n’est-il pas votre candidat naturel ?

Nous n’avons soutenu à ce stade aucune candidature ou potentiel candidat. En outre, nous savons parfaitement que Laurent Wauquiez a intégré les deux grands enjeux de cette élection interne : la nécessaire clarification des valeurs de la droite et la capacité à rassembler. Il ne s’enfermera donc pas sur Sens Commun et ne nous donnera pas les clés du royaume. Du reste, par cohérence intellectuelle, nous ne le souhaitons pas car nous croyons aux vertus de l’unité. A l’inverse de l’uniformisation à laquelle aspire Alain Juppé, l’unité réside dans la capacité à pouvoir décliner avec singularité des valeurs et des principes communs. Chaque courant, chaque personnalité a une place importante dans un grand parti de droite dès lors que nous nous retrouvons sur l’essentiel et que notre horizon reste celui du bien commun.

Sens Commun assume pourtant et revendique le qualificatif “conservateur”… 

Au-delà du mot qui n’a pas bonne presse en France, le conservatisme est une notion importante qu’il importe de creuser. L’immense majorité des adhérents de Sens Commun est jeune, à l’aise avec le numérique et les réseaux sociaux. Nos cadres et adhérents travaillent dans un monde en mouvement et ils aiment accompagner la marche du siècle. Simplement, nous pensons qu’il existe en l’homme et dans une société des permanences propres à donner du sens à notre action, capables d’encadrer les outils que nous utilisons et les techniques que nous développons. Un conservateur n’a peur ni du monde ni des autres. Il veut préserver ce qu’il a reçu puis le transmettre à son tour, plus riche de ce qu’il a vécu. Cela permet d’éviter l’irresponsabilité des technocrates qui n’ont d’autres horizons que des intérêts inscrits sur le court terme.

Concilier les permanences humaines et la marche du siècle est donc un équilibre qui ne nous effraie pas. J’engage nos détracteurs à faire de même plutôt que de verser dans la caricature en utilisant des formules creuses ou des accusations infondées. Ce sont des artifices qui peinent à dissimuler leurs agendas respectifs mais qui ne nous impressionnent pas. Je les mets au défi de citer un mot ou une idée en lien avec l’inertie, le passéisme ou l’extrémisme."


La promotion du député Gilles Le Gendre à la Caisse des dépôts est illégale

Extrait d'un article passionnant de Mediapart sur l'irrégularité de la nomination du président du conseil de surveillance de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui est un festival de n'importe quoi, d'amateurisme juridique, et de mépris pour l'opinion publique… Pour mémoire, la CDC gère la bagatelle de 146 milliards d'euros :

Unknown-5"[...] la désignation, le 19 juillet dernier, du député (LREM) Gilles Le Gendre au poste de président de la commission de surveillance de la CDC serait, selon nos informations recueillies auprès de services parlementaires, frappée d’illégalité ; et, du même coup, tous les actes et décisions pris depuis par cette même commission seraient frappés de nullité.

C’est de manière fortuite que cette illégalité a été découverte, à la suite des très nombreuses enquêtes de Mediapart sur les indemnités illégales perçues par les parlementaires siégeant dans de nombreux établissements publics, dont la CDC. À l’occasion de ces enquêtes, nous avions en effet fréquemment rappelé que l’article LO 145 du code électoral édictait une règle très stricte au terme de laquelle « un député désigné en cette qualité dans une institution ou un organisme extérieur ne peut percevoir à ce titre aucune rémunération, gratification ou indemnité » – règle qui durcit une ordonnance organique de 1958 ayant le même objet qui, comme nous l’avions révélé, a été allègrement violée à la CDC comme dans de nombreux autres établissements publics.

Sous la pression de nos enquêtes, les services du Parlement ont toutefois eu des sueurs froides en se replongeant dans la législation en vigueur, et en découvrant que le même article LO 145 du code électoral ne disait pas que cela. Pour quiconque prend la peine de le lire, on peut aussi découvrir cette autre interdiction, qui a été introduite par une réforme législative de 2013 : « Sont incompatibles avec le mandat de député les fonctions de président ainsi que celles de directeur général et de directeur général adjoint exercées dans les entreprises nationales et établissements publics nationaux ; il en est de même de toute fonction exercée de façon permanente en qualité de conseil auprès de ces entreprises ou établissements. » Et le site public Légifrance qui tient à jour toutes les évolutions législatives ajoute en nota bene : « Conformément à la loi organique n° 2013-906 du 11 octobre 2013, article 2 : ces dispositions entrent en vigueur à compter, s'agissant des députés, du prochain renouvellement général de l'Assemblée nationale et, s'agissant des sénateurs, du prochain renouvellement de la série à laquelle appartient le sénateur. » En clair, cette interdiction issue de la loi de 2013 est entrée en vigueur le 19 juin 2017, au lendemain du second tour des dernières élections législatives, marquant la fin de la précédente législature.

Autrement dit, au lendemain de cette date du 19 juin 2017, aucun député ne pouvait devenir président du conseil de surveillance de la CDC, sauf à violer la loi. Or, c’est pourtant ce qui est advenu puisque moins d’un mois plus tard, le député pro-Macron Gilles Le Gendre a été porté illégalement dans ces fonctions. Et visiblement, même si l’affaire n’a pas été ébruitée, cela n’a pas échappé aux services de l’Assemblée, puisque dans le cadre du récent projet de loi organique « de confiance dans la vie publique » tout juste adopté par le Parlement, il a été discrètement inséré à l’article 13 cette précision que nul n’a relevé : cette interdiction « n’est pas applicable aux fonctions de président ou de membre de la commission de surveillance de la Caisse des dépôts et consignations ».

Seulement voilà ! Ce projet fait l’objet actuellement d’un recours devant le Conseil constitutionnel et n’a donc pas encore force de loi. CQFD ! Pour l’heure, c’est donc la loi de 2013 qui s’applique : la promotion de Gilles Le Gendre est donc bel et bien frappée d’illégalité. Il semble en être de même pour l’élection des trois députés, dont Gilles Le Gendre, à la commission de surveillance par la commission des finances de l’Assemblée nationale puisque la loi organique de confiance dans la vie publique a aussi prévu d’exonérer les parlementaires membres de la Commission de surveillance de l’interdiction posée par la réforme de 2013 de l’article LO 145 du code électoral. [...]

Il ne faut pourtant pas se méprendre sur les raisons profondes de ces graves dysfonctionnements dans le dossier de la CDC. Car derrière un amateurisme apparent, il y a en fait une obsession doctrinale : si le pouvoir maltraite ainsi la Caisse des dépôts, c’est que les missions d’intérêt général dont elle a la charge insupportent les néolibéraux doctrinaires qui ont pris le pouvoir. Sans doute est-ce cela la raison principale des atermoiements d’Emmanuel Macron pour la nomination du successeur de Pierre-René Lemas : de très nombreux indices suggèrent que le chef de l’État a un projet secret pour la Caisse des dépôts, qui passe par un démembrement de l’institution au profit de puissants intérêts financiers, mais qu’il n’a pas encore trouvé la personne idoine pour porter ce sulfureux projet. Depuis des lustres, l’institution puissante que constitue la CDC et le rôle de régulation et de stabilité qu’elle joue, sous la protection du Parlement, insupporte ces courants les plus libéraux, qui périodiquement rêvent de son démantèlement. Toujours très proche des milieux de la haute finance, la direction du Trésor est, de longue date, aux avant-postes de ce combat. [...]"


Une fillette chrétienne placée par les services sociaux chez des musulmans

Encore en Grande-Bretagne :

"Une fillette blanche chrétienne de 5 ans a été placée par les services sociaux dans des familles d’accueil musulmanes. Elle a été encouragée à apprendre l’arabe par l’une des familles, qui ne parlait pas anglais. On lui a demandé de retirer sa croix et on lui a appris que « Noël est stupide » et que les femmes européennes sont « alcooliques ». Dans l’une des familles, la mère portait un niqab, dans l’autre une burka.


Ouverture d’un "Accueil Louis et Zélie - centre d'écoute et d'orientation familiale" à Lyon

L’Institut pour la Famille en Europe - LIFE annonce l’ouverture d’un "Accueil Louis et Zélie - centre d'écoute et d'orientation familiale" à Lyon à la rentrée de septembre 2017.

Un Accueil Louis et Zélie est un centre d'écoute et d’orientation familiale ouvert à tous : jeunes, couples, célibataires, personnes âgées... C’est un lieu d’écoute et d’accompagnement où il s’agit d’accompagner toute personne qui cherche à sortir d’une situation difficile. L'accueil Louis et Zélie s'adresse:

  • Aux couples en conflit ;
  • À ceux qui souffrent dans leur vie affective et sentimentale ;
  • Aux personnes isolées ;
  • Aux grands-parents qui désirent mieux vivre leur relation avec leurs enfants et petits-enfants ;
  • Aux couples qui rencontrent des difficultés à concevoir un enfant ;
  • À toute femme qui doit faire face à une grossesse imprévue ;
  • À ceux qui ont un besoin de réconciliation et de paix intérieure ;
  • Aux personnes amenées à prendre des décisions et souhaitent un aide particulière.
A Paris, à Lyon, à Bayonne, à Pau, à Clermont-Ferrand... Toutes les informations sur www.accueillouisetzelie.fr

La dignité de la femme selon EELV

Incroyable raisonnement d'EELV pour qui la galanterie est archaïque, la fidélité et la chasteté sont ringardes, qui, avec la contraception, la promiscuité et la propagande érotique, voire pornographique, ont fait de la femme un simple objet sexuel, mais qui prétendent défendre la dignité de la femme...

Capture d’écran 2017-08-28 à 20.21.51L'objet du délit :

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Le déséquilibré du jour voulait entrer au 28e Régiment de Transmissions

Dans la nuit du 27 au 28 août, à Issoire, un individu, au volant d’un utilitaire Renault Express, a enfoncé le portail du Quartier de Bange, où est implanté le 28e Régiment de Transmissions, avant de pénétrer à l’intérieur de l’enceinte militaire sur une dizaine de mètres.

Le conducteur, qui a, a priori, agi délibérément, a tout de suite été maîtrisé par les militaires de garde, avant d’être remis aux gendarmes locaux. Tenant des « propos incohérents », sa garde à vue a tourné court : il a été hospitalisé d’office.

Pourtant, ses explications sur la présence, à bord de son véhicule, d’une arme de chasse, chargée, et de munitions auraient été les bienvenues…


Le Planning devrait faire interdire les vacances pour les avorteurs...

Tuer un bébé dans le ventre de sa mère, c'est mal.

Mais tuer un bébé dans le ventre de sa mère à l'hôpital, c'est bien. Mais Franceinfo s'inquiète des délais d'avortement, en raison des vacances scolaires...

"médecin généraliste en vacances, cabinets fermés, plannings bouclés jusqu'en septembre... Résultat : quand elle obtient enfin un rendez-vous, le 14 août, avec une gynécologue pour procéder à une IVG médicamenteuse, sa grossesse est trop avancée pour que l'avortement soit réalisé en cabinet."

Il n'y a jamais assez de médecin quand il s'agit de tuer son enfant. Allez savoir pourquoi...


Tribunal dhimmi

Le tribunal administratif de Dijon a annulé ce lundi la décision de la ville de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) qui avait supprimé depuis 2015 les menus de substitution au porc dans les cantines scolaires. Le tribunal a estimé que

« cette décision n’avait pas accordé, au sens de la convention internationale relative aux droits de l’enfant, une attention primordiale à l’intérêt des enfants ».


Pas d'université d'été pour le FN : cela évite de parler

De Bernard Antony :

"Pour la première fois depuis 1984 le Front National n’a pas organisé son université d’été. L’argument du coût de cette opération pour expliquer cela ne tient évidemment pas. Je l’ai, pour ma part, organisée et dirigée de 1984 à 2002 alors que le mouvement avait bien moins de moyens qu’aujourd’hui. Et même, pendant plusieurs années ce furent les participants qui en assurèrent intégralement la charge et toujours ils en payèrent le banquet final. Marie-Christine Boutonnet, Christian Baeckroot et Jean-Pierre Reveau peuvent témoigner de cela. Et il s’agissait alors d’une véritable université : sur quatre jours entiers avec trois conférences plénières par jour et plusieurs tables rondes et carrefours.

Je comprends bien sûr que les choses aient pu changer selon la stratégie médiatique de Marine Le Pen. Mais encore une fois, l’argument saintjustien du manque de sous, c’est un peu se moquer des adhérents. La difficulté, ils le savent bien, tenait au fait de savoir qui, des dirigeants du Front National, parleraient ou ne parleraient pas.

Mais l’absence d’université n’est pas la seule explication du fait que les flots de Marine sont, en cette conjoncture, à marée basse. La réalité c’est que c’est le néo-bolchevique Mélenchon, le marxiste-léniniste Mélenchon, odieusement castriste et chaviste, qui engrange le pactole de l’abandon tragique par le Front National de tout anticommunisme. Ce, sous le prétexte formidablement imbécile de ce que nombre de ses électeurs venant du Parti communiste, il ne fallait pas les chagriner en brûlant encore ce qu’ils avaient adorés. Or, il est évident qu’il était au contraire très important de les conforter dans leur évolution en leur montrant que le communisme n’avait nullement été ce qu’ils avaient pu sincèrement croire. [...]"


Serial killer en blouse blanche

C'est ce que l'on nomme 'euthanasie' :

"Un infirmier allemand, Nils Högel, déjà condamné pour avoir tué deux patients, est désormais soupçonné d'avoir commis au moins 84 meurtres en Allemagne entre 2000 à 2005, ont annoncé les enquêteurs, lundi 28 août. 

En juin 2016, les enquêteurs avaient formellement établi la responsabilité du soignant dans 33 décès, des patients hospitalisés dans plusieurs établissements de soins où il travaillait. Niels Högel leur administrait des surdoses médicamenteuses, souvent lorsqu'ils étaient en réanimation.


Et le déboulonnage de Voltaire, c'est pour quand ?

413DVNVMSNL._SX314_BO1 204 203 200_Les anti-esclavagistes feraient bien de relire l'oeuvre de François-Marie Arouet, dit Voltaire :

"Nous n’achetons des esclaves domestiques que chez les Nègres ; on nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l’acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité ; celui qui se donne un maître était né pour en avoir."

"Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce" (Essai sur les mœurs).


Méthode globale : Jean-Michel Blanquer réussira-t-il là où Gilles de Robien a échoué ?

Jean-Michel Blanquer, préférant la méthode d’apprentissage de la lecture syllabique, annonce le retour du fameux B.-A. BA dans les programmes scolaires. Il mettrait ainsi fin à 15 ans de pratique de la méthode semi-globale, exécutant ainsi la suppression qu’envisageait l’ex-ministre de l’Education Nationale, Gilles de Robien, en 2006, sans toutefois y parvenir. C'est pourquoi il faut être prudent :

Les déclarations initiales du ministre de Robien, comme celles de Blanquer, étaient extrêmement fermes (interdiction de la méthode globale ou assimilée d'apprentissage de la lecture, retour aux méthodes syllabiques) et la circulaire du 5 janvier 2006 allait dans ce sens :

"Apprendre à lire résulte de la découverte du principe alphabétique de notre langue. [...] L'apprentissage de la lecture passe par le décodage et l’identification des mots conduisant à leur compréhension. L'identification des mots n'a rien à voir avec une devinette et son apprentissage se construit progressivement. [...] L'automatisation de la reconnaissance des mots nécessite des exercices systématiques de liaison entre les lettres et les sons et ne saurait résulter d’une mise en mémoire de la photographie de la forme des mots qui caractérise les approches globales de la lecture : j'attends donc des maîtres qu'ils écartent résolument ces méthodes."

Mais l'arrêté du 24 mars 2006 avait plombé ce voeu. Extrait :

"pour ce faire, on utilise deux types d’approche complémentaires : analyse de mots entiers en unités plus petites référées à des connaissances déjà acquises, synthèse à partir de leurs constituants de syllabes ou de mots réels ou inventés."

Cette phrase décrit exactement les méthodes mixtes (encore appelées à départ global, semi-globales, naturelles, par hypothèses, et depuis peu intégratives) ! Plus ahurissant encore cette phrase interdit juridiquement l’utilisation des méthodes alphabétiques. Courant juin 2006, toutes les écoles avaient reçu du ministère une plaquette destinée aux enseignants et aux parents. A la page 3, on y trouve un texte intitulé "A compter de la rentrée scolaire 2006 les programmes de l’école primaire publiés en 2002 sont modifiés par l’arrêté ministériel du 24 mars 2006 (BO –n°13 du 31 mars 2006)." Curieusement ce texte ne contient pas la phrase clef analysée ci-dessus ! Ce qui a permis au ministre d'adresser début juillet cette plaquette à tous les parlementaires accompagnée d’une carte de visite sur laquelle on peut lire :

"J’ai le plaisir de vous transmettre la plaquette expliquant les méthodes de lecture applicables dès la rentrée prochaine, abandonnant les méthodes globales et assimilées."

La méthode syllabique associe les lettres de l’alphabet entre elles afin de constituer des syllabes. L’enfant déchiffre d’abord des sons (phonèmes) puis des ensembles de lettres (graphèmes) qu’il reconnaîtra par la suite dans des mots.

La méthode globale invite l’enfant à partir de mots appris d’un bloc sans avoir au préalable étudié leur composition pour ensuite y reconnaître un assemblage de lettres. C’est donc le sens logique de l’assemblage des mots qui monopolise toute l’attention de l’enfant. Il survole ainsi le texte sans pour autant prendre le temps de comprendre la composition de chacun des mots. Cette méthode s’est imposée dans les instituts de formation des maîtres de 1975 à 1985.

La décision de Jean-Michel Blanquer s’appuie sur les recherches des neurosciences

« On s’appuiera sur les découvertes des neurosciences, donc sur une pédagogie explicite, de type syllabique, et non pas sur la méthode globale, dont tout le monde admet qu’elle a des résultats tout sauf probants. »

Le ministre de l’Education Nationale appuie sa réforme sur les recherches de Stanislas Dehaene, neuroscientifique et professeur au Collège de France, qui a démontré pendant les années 1980 l’inefficacité de la méthode globale. La lecture globale active l’hémisphère droit du cerveau alors que l’attention portée aux lettres met en activité une autre région. « Autrement dit, l’apprentissage par la méthode globale mobilisait un circuit inapproprié » conclue le chercheur. Ce phénomène semble avoir des conséquences sur la compréhension écrite des textes étudiés. Selon les statistiques du ministère « de nombreux enfants décodent correctement… sans comprendre ce qu’ils lisent » selon Le Figaro du 24/08.


Clarification : Juppé et Darmanin partiront si LR vire à droite

Alain Juppé a rappelé ce week end les deux "lignes rouges" à ne pas dépasser pour le voir encore participer activement au mouvement : le FN et la loi Taubira

"La première de ces lignes rouges, c'est l'incompatibilité de ce à quoi nous croyons avec les idées du Front national. (...) Lorsqu'on veut faire battre la candidate du Front national, on n'a pas d'autre choix que de voter pour son adversaire. C'est pour cela que j'ai appelé à voter pour M. Macron [au second tour de la présidentielle]".

"Nous ne souhaitons pas que, petit à petit, la ligne dominante de LR soit celle de la partie la plus conservatrice, et même la plus rétrograde en termes de société. (...) Je jugerai [rester ou pas au sein du parti, NDLR] en fonction, s'il gagne, de ce qu'il proposera". "Je crois que le débat sur le Mariage pour tous est derrière nous et je ne souhaite pas que LR perde son temps à s'enliser dans ce genre de questions."

Idem que Valérie Pécresse, selon laquelle Wauquiez incarne “la France d'hier”, ce qui signifie qu'elle court vers la gauche.

Ce matin, le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a suivi la voie ouverte par Alain Juppé :

"Si [pour la présidence du parti] je vois qu'il y a le choix entre Laurent Wauquiez et Daniel Fasquelle, j'ai plutôt envie de partir des Républicains".

Qu'ils partent, cela clarifiera les choses. Ou pas : Laurent Wauquiez, s'il est élu, pourrait aussi s'entourer de juppéistes...


"Longtemps je me suis tu...par peur d'être accusé d'islamophobie ou de racisme rampant"

XVM50bd1e62-8b4d-11e7-8851-28a86c911c0f-300x500Bernard Ravet (déjà évoqué hier) s'est décidé, une fois à la retraite à raconter sa vie de principal dans trois collèges de Marseille, où l'islamisme croît :

«Il faut en finir avec la loi du silence qui pèse sur l'impact du religieux dans certains établissements». Le fanatisme «frappe à la porte de dizaines d'établissements, (...) imposant ses signes et ses normes dans l'espace scolaire, dans les cours de récréation, les cantines, les piscines. Longtemps, je me suis tu. Par respect du devoir de réserve. Par crainte de stigmatiser les établissements que je dirigeais et d'en aggraver la réputation peu flatteuse (...). Par souci de protéger les élèves et les familles alors majoritaires qui résistaient aux coups de boutoir du fanatisme. Par peur d'être accusé d'islamophobie ou de racisme rampant». 

Les antiracistes sont ainsi les complices de l'islamisme.

Florilège :

  • ces enseignantes et ces élèves qui, à la sortie du collège, se font bombarder de canettes de coca aux cris de «putes! salopes!». Leur point commun? Elles avaient mis une jupe.
  • ces jeunes dealers, des barbus en sweat et tee-shirt qui viennent expliquer que le fait de vendre de la drogue ne pose pas de problème en dépit de leur croyance religieuse car «les consommateurs ne sont pas musulmans. Si la drogue tue, elle ne tue que des mécréants. Ce n'est pas contraire à notre religion».
  • Marginal en 2000, «le refus de manger de la viande qui n'était pas halal était devenu la norme en 2013, lorsque j'ai quitté le collège Izzo».
  • De même que la pratique du ramadan. Si en 2000, la moitié de ses élèves le respectaient, «en 2013 nous étions à 90% ou 95%».
  • ces élèves, qui, le matin sont soudain plus nombreuses à arriver voilées devant l'établissement. «La plupart se découvrent avant d'arriver à la porte. Mais certaines tentent de forcer le passage, de retarder au maximum le moment d'enlever leur voile, de pénétrer d'un mètre, de deux mètres, dans l'enceinte du collège. Toujours grignoter du territoire. C'est une bataille pied à pied».

Un attentat au Vatican n’est qu’une question de temps…

Quelque 450 anciens membres de la Garde suisse pontificale, et des membres de leurs familles, viennent de participer à leur 27ème assemblée générale à Soleure. Voici un extrait d’un article que cath.ch, le portail catholique suisse, consacre à l’événement avec une déclaration du commandant de la Garde :

[…] Outre l’aspect de rencontre festive et amicale entre les anciens gardes, l’assemblée générale a aussi permis d’évoquer les sujets du moment notamment la formation religieuse et spirituelle des gardes ou la sécurité au Vatican. Le commandant Christoph Graf, en poste depuis 2015, a rappelé que les gardes ne sont pas seulement un sujet photographique pour les touristes avec leur costume pittoresque, leurs épées et leurs hallebardes. Ils forment réellement une troupe de protection formée aux techniques les plus modernes. Ce qui est toujours plus nécessaire face aux attentats comme celui de Barcelone. « Ce n’est peut-être qu’une question de temps avant qu’un tel attentat se produise à Rome, admet-il. Mais nous y sommes préparés. »

La Garde adapte constamment sa formation aux défis actuels. Ainsi, l’école de recrue initiale a été portée de deux à quatre mois et organisée en collaboration avec la police cantonale du Tessin. Des thèmes comme l’entraînement au tir, la sécurité rapprochée, la protection incendie, les premiers secours ou les questions juridiques sont au programme.


Le chiffre très discutable des "adhérents" du parti d'Emmanuel Macron

Selon Arnaud Leroy, ex-député socialiste, ancien porte-parole d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, membre du conseil d'administration de La République En marche, interrogé dans Les Echos, déclare que le parti du président de la République compterait aujourd'hui près d'un demi-million de militants :

"Le nombre d'adhérents augmente et on approche aujourd'hui de 400 000". 

Impressionnante mais discutable : La République en marche estampille "adhérent" toute personne qui aurait communiqué son adresse mail - gratuitement - sur le site Internet de LREM. 

Un élément de mesure objectif est tombé le jeudi 17 août : 72 066 personnes ont participé au vote proposé par la direction sur les statuts de LREM (90,6% de oui). LREM apparaît donc comme un parti de taille moyenne, avec autant de militants actifs que... le PS au plus fort de l'impopularité de François Hollande. Et ce, alors que les adhérents socialistes doivent eux s'acquitter d'une cotisation annuelle de 20 à 200 euros selon les revenus ! La formation macroniste est deux fois moins fournie en militants que l'UMP au retour de Nicolas Sarkozy… 

Lors du dernier congrès socialiste de Poitiers, en juin 2015, 71 140 militants ont participé au vote sur les motions. Quelques mois après l'élection de François Hollande, en octobre 2012, quelque 87000 adhérents avaient participé au congrès de Toulouse.

Les macronistes ont particulièrement ramé pour atteindre leur chiffre : le scrutin sur les statuts du parti s'est étalé sur trois semaines et demi.

Le dernier congrès de l'UMP, qui a signé le retour de Nicolas Sarkozy en novembre 2014, a attiré 155 285 votants. En janvier 2007, Sarkozy avait été désigné candidat de l'UMP à la présidentielle à l'issue du vote de 233 779 militants. 

Le vote sur les nouveaux statuts du parti, qui a vu l'UMP devenir "Les Républicains" en mai 2015, a concerné 97440 votants

Quant au FN, il ne comptait que 22329 militants actifs lors de son dernier congrès, en 2014 à Lyon.