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Michel Onfray : les «collabos» d'aujourd'hui sont ceux qui estiment que l'Islam est une religion de paix, de tolérance et d'amour

A l'occasion de la parution de son dernier livre, Miroir du nihilisme, Houellebecq éducateur, un essai consacré à Soumission de Michel Houellebecq, Michel Onfray a accordé un entretien au FigaroVox. Extrait :

V_9782718608577"Beaucoup ont vu dans ‘Soumission' une critique de l'islam radical. Vous y voyez plutôt un grand roman de la collaboration. Qui sont les «collabos» d'aujourd'hui?

Ceux qui estiment que l'Islam est une religion de paix, de tolérance et d'amour et ne veulent pas entendre parler d'un Islam de guerre, d'intolérance et de haine. Certes, il existe un islam pratiqué par des gens qui voient en cette religion une coutume familiale ou un signe d'appartenance dans laquelle dominent effectivement la tolérance, la paix et l'amour.

Mais il y a aussi, dans le Coran et dans l'histoire de l'islam, terrorismes inclus, une autre voie qui est celle de la misogynie, de la phallocratie, de l'homophobie, de l'antisémitisme, du bellicisme, de la guerre qui constituent des valeurs à exporter par le djihad guerrier.

Le collaborateur ne veut voir que le premier islam en estimant que le second n'a rien à voir avec l'islam. Le Coran est un livre dont les sourates justifient aussi bien le premier que le second islam. Concrètement, ces collaborateurs sont les islamo-gauchistes qu'on trouve ici ou là au NPA, dans la France Insoumise, dans l'aile gauche du PS, au PCF, ou à EELV. Il y en a également dans l'aile gauche des Républicains - chez les juppéistes par exemple.

C'est aussi une critique acerbe du monde universitaire. Un monde avec lequel vous avez toujours pris vos distances …

Michel Houellebecq se contente de décrire cette institution qui fonctionne à la cooptation, au piston, donc au phénomène de cour ; avec retard, elle suit les modes qu'elle ne crée jamais ; elle se prétend du côté de la science alors qu'elle est le lieu de l'idéologie ; elle est un lieu de rituels d'écriture scrupuleux et de reproduction institutionnelle - comme l'a bien vu Bourdieu ; elle dit être un lieu de recherche mais on y cherche ceux qui y trouveraient -précisons que je parle des seuls secteurs littéraires, sociologiques, philosophiques…

C'est pour ma part un monde contre lequel je n'ai rien puisque j'ai refusé de l'intégrer après ma soutenance alors que ma directrice de thèse me proposait d'y faire carrière et que j'ai préféré rester professeur de philosophie dans un lycée technique.

Mais, en effet, l'Université est une institution et, en tant que telle, elle est un lieu où la liberté, l'autonomie et l'indépendance soufflent peu! Ni Montaigne ni La Boétie, ni Descartes ni Voltaire, ni Nietzche ni Proudhon, ni Alain ni Camus n'ont eu besoin de l'université pour penser - et leurs pensées furent vraiment libres…


Les fils de la veuve rejettent la paternité

Rien que de très logique pour des franc-maçons. Le GODF a pris position, le 29 septembre, en faveur de la PMA pour toutes les femmes, y compris homosexuelles.

Images-3«La rigueur des conditions posées et la complexité des procédures constituent déjà un obstacle à la maternité souhaitée par nombre de femmes hétérosexuelles en couple, qui sont obligées de se rendre en Belgique ou en Espagne, pays où la PMA est ouverte, pour réaliser leur projet –à condition qu’elles en aient les moyens financiers.»

«Sans qu’il soit besoin d’invoquer un quelconque «droit à l’enfant», une telle situation de fait est contraire à l’égalité, au libre choix des femmes et à leurs droits à la santé et à la reproduction

«Il serait contre-productif de relancer à cette occasion d’éternels débats de société qui font la part belle aux lobbies politico-religieux, voire provoquent des déferlements d’homophobie, comme en 2013.»

Pierre Bergé était membre fondateur en 1989 du Comité Laïcité République (CLR), dont le président est Patrick Kessel, le premier vice-président Gilbert Abergel et le président délégué Philippe Foussier, les deux premiers étant anciens Grands maîtres du GODF (1994-1995 et 1992-1994) et le troisième le titulaire actuel du poste de principal haut dignitaire de la première obédience française.

Ceci explique cela.


Le cardinal Burke de retour au Tribunal suprême de la Signature apostolique

Unknown-9Le cardinal Raymond Leo Burke, né le 30 juin 1948, fut évêque de La Crosse, puis archevêque de Saint-Louis. En 2010, le pape Benoît XVI le nomme préfet du tribunal suprême de la Signature apostolique. Le pape l'a démis de cette fonction en 2014 pour le nommer à l'Ordre Souverain de Malte.

Aujourd'hui, le pape François a nommé cinq nouveaux membres du Tribunal suprême de la Signature apostolique. Dont… le cardinal Raymond Burke.


Corée, allons-nous vers la guerre ?

Capture d’écran 2017-09-30 à 10.37.53De Thomas Flichy de La Neuville pour les lecteurs du Salon Beige : 

Il y a deux jours une officine britannique déclarait que le risque de guerre était à prendre au sérieux en Corée. Cette annonce mérite quelques réflexions :

1 – Le duel rhétorique entre Donald Trump et Kim-Jong-un profite aux deux présidents. Il permet aux Etats-Unis en pleine rétractation géopolitique de donner l’illusion de la puissance. Il permet d’autre part au président de la Corée du nord de négocier en position plus avantageuse le prochain accord nucléaire.

2 - Véritable pont entre la Chine et le Japon, la Corée fut très tôt soumise à des forces extérieures antagonistes influant sur le destin des royaumes qui la constituaient. C’est ainsi que le royaume du Koguryo au nord, s’opposa à celui de Baekje au sud-ouest. Après avoir résisté pendant longtemps à la pression chinoise, le môle de résistance du nord fut transformé en une marche militaire de la Chine. Quatre commanderies militaires y furent installées dès le VIIe siècle. Cette contrée inaccessible, fut soumise aux attaques de l’Empire maritime Japonais à la fin du XIXe siècle.

3 – Les petites phrases de Kim-Jon-Un doivent être mises en perspective. Depuis les années 1850, les récits de voyage en Corée soulignent en effet l’importance de la culture du parler haut et de la provocation chez les Coréens du nord. Le missionnaire catholique français Charles Dallet (1829-1878) écrivait : « En Corée on parle toujours sur un ton très-élevé, et les réunions sont extraordinairement bruyantes. Crier le plus haut possible, c’est faire preuve de bonnes manières » Or « Ceux des deux provinces du Nord, sont plus forts, plus sauvages, et plus violents que les autres Coréens ».

4 – La Corée se présente comme un théâtre ancien de la lutte entre empires maritimes et puissances continentales. En 1894 et 1895, la Chine continentale s’oppose à la puissance maritime japonaise. Quelques années plus tard, la Russie tsariste y est battue par le Japon. Aujourd’hui, la puissance navale américaine s’est substituée à celle de l’empire japonais. Même si les empires maritimes et continentaux se jaugent depuis des millénaires sur la péninsule coréenne, ils ne se font qu’exceptionnellement la guerre. 

5 – Malgré les tensions en cours, l’idée de complémentarité entre les deux Corées est présente depuis longtemps dans les médias des deux pays. L’expression traditionnelle namnam pungnyŏ, suggère par exemple que le couple coréen idéal est celui que forment un homme du Sud (namnam) et une femme du Nord (pungnyŏ).

6 - La Chine est aujourd’hui le seul pays du monde à entretenir des relations étroites avec les deux Corées dans le contexte d’une péninsule coréenne divisée. Globalement, la politique chinoise vis-à-vis de la péninsule comprend trois tendances : réduction des tensions concernant le dossier nucléaire nord-coréen, maintien des liens traditionnels et des relations économiques avec la Corée du Nord et coopération économique avec la Corée du Sud. Quant au programme nucléaire nord-coréen, il constitue un enjeu de sécurité majeur pour les autorités chinoises, non pas parce qu’il constitue une menace directe dirigée contre la Chine, mais par ses éventuelles conséquences sur une prolifération à l’échelle régionale.  

7 – L’évolution économique des deux Corées peut nous surprendre : ainsi, la Corée du Sud se rapproche actuellement  de l’Iran, pays avec lequel elle entretient  des relations économiques très suivies. A l’inverse la Corée du nord, s’intègre depuis les années 2000 dans l’économie libérale mondialisée. Les négociations se font d’ailleurs de plus en plus en dollars ou en yuans.

8 – Notre imaginaire littéraire entretient une double image de la Corée qui se présente à la fois comme le pays du matin calme et le royaume des ermitages. C’est peut être dans la mesure où la Corée représente un espace marginal dans notre conscience collective que nous avons du mal à nous extirper des discours simplificateurs à son égard. En réalité, le regard de la France en Extrême-Orient a longtemps porté ailleurs, vers une péninsule symétrique de la Corée mais située au sud : l’Indochine.

La Chine n’a donc aucun intérêt à déstabiliser la péninsule coréenne, ce qui provoquerait des migrations très importantes sur son territoire. Les Etats-Unis sont encore trop empêtrés au Moyen-Orient pour concentrer l’intégralité de leurs forces dans le Pacifique. Qui plus est, leurs problèmes intérieurs sont actuellement leur priorité. Quant au Japon, il n’a aucun intérêt à ce que la péninsule coréenne se réunifie car un géant émergerait à moyen terme à ses côtés. Pour ces raisons variées, la montée en cours des tensions doit être nuancée. 


Monseigneur Eric Aumonier érige la chapellenie Notre-Dame des Armées en paroisse personnelle

Unknown-8L'Abbé Renaud de La Motte, chapelain de Notre-Dame des Armées à Versailles l'annonce dans son bulletin du mois d'octobre :

"Cette année, un évènement majeur va illuminer la vie de notre communauté : en effet, notre Evêque, Monseigneur Eric Aumonier, a décidé d’ériger la chapellenie Notre-Dame des Armées en paroisse personnelle pour la forme extraordinaire du rite romain. Monsieur l’abbé Jacquemin, que nous connaissons, donnera une conférence pour expliquer ce qu’est une paroisse personnelle. Actuellement chapellenie, Notre-Dame des Armées sera érigée en paroisse officiellement le 1er décembre. Je vais être nommé ensuite premier curé de la paroisse et la cérémonie de mon installation par Monseigneur aura lieu le dimanche 10 décembre à 10h30, avec la messe d’action de grâces. Vous êtes tous conviés et nous comptons bien sur votre présence !"

L’abbé Renaud de la Motte, né en 1968, ordonné le 29 juin 1995 au sein de la Fraternité de Saint Pie X, a été accueilli dans le diocèse de Versailles en juin 2015.

Après Toulon (St-François de Paule), Bordeaux (St Eloi), Strasbourg (la Croix-Glorieuse) et Blois (Saints-Apôtres), c'est la 5e paroisse personnelle dévolue à la forme extraordinaire du rite romain en France.

La communauté de Notre-Dame des Armées fut d’abord, de 1870 à 1945, le Foyer du soldat, centre de vie et de formation spirituelle, encadré par les Pères Eudistes, dans la dévotion aux Cœurs de Jésus et de Marie. A partir de 1973 elle est devenu le lieu à Versailles où était célébrée la messe selon la forme extraordinaire du rite romain.

Nd-des-armées-1Vendu par les Eudistes à la mairie dans les années 60, le Foyer Notre-Dame des Armées fut d’abord transformé en Bureau d’Aide Sociale. On évita la destruction de la Chapelle. Mais, devant la menace de la partager en deux, pour n’en réserver que la partie haute pour le culte, et affecter la nef au service social municipal, le Colonel Pierre Rougevin-Baville crée en 1973 et dirige l’Avanda. Il réussit du même coup à garder la liturgie selon le missel de 62, difficile à maintenir dans l’Église de France à cette période.

Dans ce contexte difficile de sauvegarde de la forme extraordinaire du rite romain au sein de l’Église, et dans la sphère d’influence musicale et sacrée, illustrée et menée avec génie par le Chanoine Gaston Roussel à la Cathédrale Saint-Louis, à la Chapelle du Château de Versailles et à Saint-Louis de Port-Marly, différentes personnalités enrichissent la vie de cette quasi-paroisse : les abbés Chalvet (+ 1977), Marminia (+1979), Luc Lefèvre (+1987) , de Bailliencourt dit Courcol (+1990), et surtout, de manière permanente entre 1977 et 1995, le Chanoine Joseph Porta.

En 1988, lors des consécrations de quatre évêques faites par Monseigneur Lefebvre, l’Avanda et la communauté des fidèles restent fidèles à Rome. La chapelle Notre-Dame des Armées passe sous la juridiction de l’évêque de Versailles. Les liens avec le diocèse deviennent alors plus étroits. De 1995 à 2008, la chapelle bénéficie de l’apostolat des Pères Morandi (Marianiste) et Chalufour (Bénédictin), puis de l’abbé Duboscq (diocèse de Paris), mais aussi de prêtres de la Fraternité Saint-Pierre : les abbés Denis Coiffet (1995 à 1998), Denis Le Pivain (1998 à 2002), Laurent Guimon (à partir de 2002), aidés tour à tour par les abbés Meissonnier, Loiseau, Hygonnet, Journu, de Servigny et Cayla. En 1999 l’évêque de Versailles érige la communauté de Notre-Dame des Armées en association canonique de fidèles. Depuis 2008 les prêtres qui desservent la chapelle sont diocésains. La Fraternité Saint-Pierre se voit concéder une autre chapelle dans Versailles, dites des Clarisses, l'Immaculée Conception.


Emission Terres de mission du 1er octobre

Présentée par Jean-Pierre Maugendre à midi sur TV Libertés, voici le programme :

Eglise universelle: La persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde

A partir du 15 novembre sera projeté au cinéma du Lucernaire à Paris le film réalisé par Raphaël Delpard: La persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde. Alternant témoignages et analyses, ce reportage est un document poignant sur les différents modes de persécution que subissent 210 millions des 2,2 milliards de chrétiens dans le monde. Raphaël Delpard a rassemblé les meilleurs observateurs de cette réalité: Annie Laurent, Jean Messiha, Marc Fromager, Reynald Secher, Richard Millet, Alain de Benoist, Gregor Puppinck, etc. La persécution islamiste semble désormais l'emporter, en nombre de victimes, sur la persécution communiste néanmoins toujours active. L'Occident sécularisé laisse faire par déficit d'empathie pour les chrétiens et incompréhension du fait religieux. Chaque témoin nous interpelle : J'étais prête à mourir pour le Christ déclare une martyre érythréenne. Et nous?

Eglise en France: Les Guerres de religion. Tuer et mourir pour Dieu

Philippe Conrad nous accueille sur le plateau de son émission historique: Passé-Présent à l'occasion de la parution du Hors-Série de la Nouvelle Revue d'Histoire intitulé: Les Guerres de religion. Tuer et mourir pour Dieu. Loin de la légende anti catholique imaginée par Michelet et véhiculée par les "hussards noirs de la République" Philippe Conrad rappelle quelques vérités sur:  la saint Barthélémy, le vandalisme huguenot, l'édit de Nantes et sa révocation, le génocide opéré par Cromwell en Irlande catholique, etc. Alors que le monde pensait en avoir fini avec les guerres de religion le terrorisme islamiste nous rappelle que le fait religieux reste un des moteurs essentiels de l'action des hommes.

Eglise en Marche: Bénédiction le 7 octobre de l'hôtellerie du couvent Saint Thomas d'Aquin à Chémeré (Mayenne)

Le père Augustin-Marie Aubry de la Fraternité, de spiritualité dominicaine, saint Vincent Ferrier, institut de droit pontifical depuis 1988, présente l'originalité de cette spiritualité dans l'Eglise et l'actualité du message de saint Dominique. Cette spiritualité est ainsi résumée par sainte Catherine de Sienne: Le salut des âmes par la lumière de la science. Le père Aubry présente sa communauté et ses activités puis témoigne de l'émouvante messe qu'il a célébré le 31 juillet 2016 dans le krak des chevaliers, ancienne forteresse croisée en Syrie.


3 octobre : « Morale ou politique ? La responsabilité sociale du chrétien »

Conférence de Thibaud Collin, professeur agrégé de philosophie, auteur de La République, les religions, l’espérance (Cerf) :

"Faut-il considérer la politique consacrée aux affaires collectives et la morale régissant les actes personnels comme deux sphères indépendantes ? Beaucoup considèrent aujourd'hui cette séparation comme la condition même d'une saine démocratie. Or la vie d'une société libre repose d’abord sur la multitude des décisions et des actes que posent ses membres. Si tel est le cas, la qualité vicieuse ou vertueuse de chacune de nos actions n'est pas sans dimension politique. La politique ne se limite pas à une technique utilisée par les représentants et les fonctionnaires en charge de la conduite de l'État. Elle est réellement affaire de tous et donc doit être prise en charge par tous. La doctrine sociale de l'Église offre de précieux critères de discernement pour que chacun agisse en vue du bien commun. Il s'agit d'abord de prendre conscience que le devenir de son pays dépend d'abord de soi-même. Cette conviction ne peut pas être sans conséquence sur ses choix politiques."

Lieu : auditorium de l’Espace Georges-Bernanos, 4 rue du Havre Paris IXe

Tarif : 150 € l’année ou 20€ par conférence

Tarif étudiant : 70 € l’année ou 10€ par conférence

Inscription préalable : [email protected] – 01 45 26 65 22


Les Sentinelles ont rendez-vous le 4 octobre place Vendôme

Image_senti_20171004Communiqué des Sentinelles :

"Le pays a changé de tête et en même temps rien n’a changé. Des élections volées par une justice tout sauf impartiale et des médias univoques, des apparatchiks qui font semblant d’envahir les palais nationaux, mais qui y étaient déjà, et des idées prétendument nouvelles qui étaient déjà dans l’air du temps, apostillées par la bien-pensance officielle. La famille, l’enfant, la dignité de l’homme et la justice ont peu à attendre de ces nouvelles têtes au pouvoir plus soumises à la doxa des marchés qu’au souci du bien public. Les doutes les plus sérieux sont permis quand à sa feuille de route « sociétale » qui commence à se dévoiler.

Il convient d’être vigilant. Les racines des mots nous confortent : vigile, veille, vigilance. Nous ne savons de quelle menace nous devons le plus nous méfier, nous n’avons pas confiance, et nous souhaitons nous tenir prêt. Et parce que c’est la rentrée pour tous, nous souhaitons veiller ensemble,pour dire silencieusement à ce pouvoir que nous observons ses faits et gestes. Que notre détermination reste intacte. Que nous poursuivons notre lutte pacifique contre cette destruction anthropologique.

Nous avons prévu de veiller le mercredi 4 octobre place Vendôme à Paris à partir de 20:00. Chaque personne, y compris vous, peut se joindre à nous et porter ses propres raisons de veiller. Le mode opératoire n’a pas changé depuis 2013 : se tenir debout, face à ce lieu de pouvoir, rester silencieux, respecter un espace décent avec les autres sentinelles, respecter l’ordre public et témoigner de bienveillance. La durée de votre veille est celle que vous voulez et pouvez lui consacrer. S’inscrire sur l’événement facebook en bout de lien est facultatif. Vous êtes les bienvenus !"


C’est arrivé un 30 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 septembre : saints catholiques et orthodoxes du jour, saint Grégoire l'Illuminateur, apôtre de l'Arménie.
  • le 30 septembre 420 : décès de Saint Jérôme.

De Georges de La Tour, Saint Jérôme lisant. Huile sur toile
Madrid, Musée du Prado

Né en 347, dans l'actuelle Croatie, Jérôme devient ermite dans le désert de Syrie avant d'enseigner les Saintes Écritures à Rome puis en Terre Sainte. Il traduit en latin l'Ancien et le Nouveau Testament, que l'on commence à son époque à désigner sous le nom de Bible.

Cette traduction de la Bible de Saint-Jérôme, lui-même élevé au rang de docteur de l'Église, est connue sous le nom de Vulgate et est devenue le texte de référence de l'Église catholique.

  • le 30 septembre 1061 : élection du pape Alexandre II.
  • le 30 septembre 1567 : fin du massacre de « la Michelade ».

Jean Guiraud dans Histoire Partiale, Histoire Vraie, (Tome 2, chapitre 18, Page 235 à 244) rappelle quelle est la vraie origine des 8 guerres de religions qui ensanglantèrent la France.

« Sans aller jusqu'à justifier la Saint-Barthélemy, certains écrivains l'ont expliquée en rappelant qu'elle a été précédée de plusieurs massacres de catholiques par les protestants.

Le 30 septembre 1567, Ies huguenots de Nîmes firent ce grand carnage de catholiques, qu'en raison de la fête de saint Michel célébrée la veille, on appela la Michelade. Par surprise, ils s'emparèrent des portes de la ville ; puis, armés de pistolets et d'arquebuses, ils se répandirent dans les rues ; les catholiques sans armes eurent à peine le temps de se réfugier à l'Evêché. Mais bientôt les huguenots s'emparèrent de l'Evêché, mettant en arrestation tous ceux qui y avaient demandé asile : toutes les églises furent pillées et le soir, un grand feu consuma les boiseries arrachées des sanctuaires, les archives ecclésiastiques, les vases sacrés et les objets d'art.

A neuf heures du soir, le massacre commença sans pitié, horrible. On tua le premier consul de la ville, le prieur des Augustins et plusieurs de ses religieux, un vicaire général, plusieurs chanoines, des prêtres, des laïques.

Les dépositions des témoins devant le Parlement de Toulouse évaluent à une centaine le nombre des victimes ; un journal anonyme à 180 ; le vicomte de Joyeuse dit qu'il y en eut deux ou trois cents».

Dans la nuit du 14 au 15 novembre 1569, après s'être rendus maîtres de la ville par surprise, les protestants firent un nouveau massacre : plus de 120 catholiques tombèrent sous leurs coups. En 1567, d'autres massacres de catholiques par les protestants eurent lieu à Alès où furent tués sans défense « sept chanoines de la Collégiale, assemblés pour chanter matines, deux Cordeliers et plusieurs autres « ecclésiastiques », à Uzès, Pont-Saint-Esprit.

Bagnols, Viviers, Rochefort ; tout le Bas-Languedoc fut terrorisé. En 1568, des scènes aussi odieuses avaient marqué la prise de Gaillac et de plusieurs autres villes de l'Albigeois par les calvinistes ; partout, beaucoup de catholiques furent tués par des sectaires qui avaient juré leur extermination. Le 24 septembre 1563, les protestants entrèrent par surprise dans la place forte de Saissac, ils y massacrèrent tous les prêtres, puis se retirèrent.

Ces carnages et plusieurs autres, dont on aurait pu allonger la liste précédente, eurent lieu plusieurs années avant la Saint-Barthélemy et, comme elle, ils ont été produits, non par l'excitation de la bataille et la fureur aveugle des combats, mais par la résolution froide, et mûrement réfléchie de faire disparaître par la mort des adversaires détestés et gênants. On serait tenté de voir dans les massacreurs de la Michelade les précurseurs et les initiateurs des massacreurs de la Saint-Barthélemy et d'expliquer ceux-ci par ceux-là.

Les flots de sang protestant versé pendant la tragique nuit de la Saint-Barthélemy auraient expié les flots de sang catholique répandus quelques années auparavant, dans les villes du Languedoc et de plusieurs autres régions de la France. C'est ainsi que le comprennent plusieurs manuels scolaires. Renvoyant dos à dos protestants et catholiques, ils déclarent qu'un égal fanatisme leur a inspiré des carnages également odieux et ils en tirent prétexte pour opposer au fanatisme religieux qui nous a valu les scènes horribles de la Saint-Barthélemy et des Michelades, la tolérance philosophique qui nous a donné la liberté de conscience dont, paraît-il, nous sommes de nos jours les heureux bénéficiaires.

Et ils oublient les persécutions que subissent à l'heure actuelle les catholiques de France, celles qu'a infligées aux catholiques allemands le Kulturkampf protestant de Bismarck : ils oublient surtout que la philosophie du XVIIIe siècle a inspiré aux âmes « sensibles » de Marat, de Saint-Just, de Carrier, les massacres de septembre, les hécatombes du tribunal révolutionnaire, les noyades de Nantes et que, dès lors, s'il y a un fanatisme religieux, il existe aussi un fanatisme libre penseur qui a largement fait ses preuves en 1793... et de nos jours.

Mais surtout, ils donnent une nouvelle marque de leur ignorance en attribuant à des raisons d'ordre religieux et au fanatisme catholique les massacres de la Saint-Barthélemy, alors qu'en réalité, ils sont dus à des causes purement politiques. « La Saint-Barthélemy, hâtons-nous, de le dire, fut une faute ; un crime politique ; la religion n'y entra pour rien ». Ainsi parle M. de la Ferrière, l'historien le mieux qualifié de cette horrible tragédie ; c'est ce que nous allons démontrer à sa suite… »

Voir les chroniques des 28 et 29 septembre.

  • le 30 septembre 1594 : naissance de Marc-Antoine Girard de Saint-Amant, poète français.
  • le 30 septembre 1640 : décès de Charles Ier de Lorraine, 4ème duc de Guise.

Fils du duc de Guise, dit le balafré (Voir la chronique du 23 décembre, jour de son assassinat au château de Blois), Charles devient après ce crime le chef de la Sainte Ligue en France.

Portrait de Charles Ier de Guise par Giusto Sustermans

  • le 30 septembre 1681 : les troupes françaises s'emparent de Strasbourg.

Cette conquête est à replacer dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

  • le 30 septembre 1686 : Michel de Grandmont est nommé lieutenant de la partie sud de l'île de St-Domingue par le Roi Louis XIV.

Le Roi le récompense de ses exploits (conquête à deux reprises de la ville de Veracruz et conquête de la ville mexicaine de Campeche). Il n'occupera jamais ce poste, car en octobre 1686 il part à la tête de trois navires et deux cent hommes vers le Mexique et disparaît en mer.

  • le 30 septembre 1719 : début de la construction de l'hôtel Matignon.

Le prince de Tingry, duc de Beaumont et maréchal de France achète 91000 livres un terrain de près de 3 hectares, proche de la rue de Varenne ; il souhaite y créer un domaine champêtre. Cela deviendra l'hôtel du premier ministre.

Portrait, par Jean-Marc Nattier

  • le 30 septembre 1795 : le comte d'Artois, futur, Charles X, prend l'île d'Yeu.

Le comtes d'Artois et non les Anglais comme trop d'historiens l'écrivent, y débarque avec 5.000 fantassins, 1.000 cavaliers et 600 émigrés. Le duc de Bourbon l'y rejoint, Stofflet reprend les armes et deux officiers déguisés en matelots viennent mettre les troupes angevines aux ordres de Monsieur. Plus de Soixante-dix mille combattants l'attendent avec la Chouannerie bretonne : aux ordres de Charette, qui compte vingt-quatre mille hommes; celle de Stofflet, vingt mille ; celle de Sapinaud et de Fleuriot, quinze mille ; celle de Scepeaux, douze mille.

  • le 30 septembre 1800 : Traité de Mortefontaine.

La France et les USA signent une Convention de paix au château de Mortefontaine, qui met fin à leur quasi-guerre dans les Caraïbes.

  • le 30 septembre 1801 : pourparlers de paix entre la France et l'Empire ottoman, sur la question de l'Egypte.

Ils aboutissent à la restitution de l'Egypte aux Turcs lors du traité de Paris du 25 juin 1802.

  • le 30 septembre 1895 : les Français occupent Tananarive.

La reine malgache, Ravanola Ière, ne respecte pas le traité du 17 décembre 1885 ; qui accorde à la France un résident permanent, le versement d'une indemnité pour compenser les pertes causées aux Français en 1845, et la pleine propriété du port de Diego-Suarez. D'où l'expédition militaire …

  • le 28 septembre 1896 : signature d'une convention franco-italienne sur la Tunisie.

L'Italie met fin à ses prétentions sur le pays et reconnaît le protectorat de la France.

  • le 30 septembre 1938 : signature des accords de Munich.

Voir la chronique de la veille.

  • le 30 septembre 1953 : le Trieste bat le record de plongée.

Le " Trieste " plonge en Méditerranée, jusqu'à 3 150 mètres, au large de l'île de Ponza avec, à son bord, le professeur Auguste Piccard et son fils Jacques. La course aux grandes profondeurs commence. Le Trieste est un petit sous-marin sous lequel se trouve fixée une sphère détachable, en acier très épais, de deux mètres de diamètre, munie d'un hublot et de deux projecteurs : le bathyscaphe, alimenté par batteries.

 

  • le 30 septembre 1918 : naissance de René Rémond, historien, politologue et académicien français.
  • le 30 septembre 1897 : décès de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, plus connue sous le nom Sainte Thérèse de Lisieux, est une sœur carmélite morte de la tuberculose en 1897 à l'âge de 24 ans. Elle est canonisée en 1925, puis proclamée sainte patronne secondaire de la France et Docteur de l'Église et patronne des missions de l'Église universelle en 1997.

Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un énorme succès populaire ; les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un « ouragan de gloire ».

Le 6 avril 2011, Benoît XVI trace un portrait de sainte Thérèse de Lisieux.

« Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face n'a vécu que 24 ans à la fin du XIX siècle. Si sa vie fut très simple et cachée, la publication de ses écrits après sa mort en fit une des saintes les plus connues et aimées. La Petite Thérèse n'a cessé d'aider les âmes les plus simples, les humbles et les pauvres, les malades qui la priaient. Mais elle a aussi éclairé l'Église entière de sa profonde doctrine, au point que le vénérable Jean-Paul II lui attribua en 1997 le titre de docteur de l'Église... qui s'ajouta à celui de patronne de la Mission décerné par Pie XI en 1939... Il la définit experte en Scientia Amoris, cette science qui fait resplendir dans l'amour toute la vérité de la foi, ainsi que Thérèse l'a raconté dans son Histoire d'une âme".

Extrait de ses écrits tirés de Histoire d'une âme :

« Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c'est impossible, mais je veux chercher le moyen d'aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j'ai lu: Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi. Alors, je suis venue

Geneviève Esquier dans son livre Ceux qui croyaient au Ciel la cite (page 355 à 363):

« Je me sens la vocation d'un guerrier, de prêtre, d'apôtre, de docteur, de martyr […] Je voudrais mourir sur un champ de bataille pour la défense de l'Eglise […] J voudrais éclairer les âmes comme les prophètes. […] Je ne saurais me borner à désirer un genre de martyre. Pour me satisfaire il me les faudrait tous. »

Après 7 ans au Carmel, Thérèse voit clair :

« L'amour renfermait toutes les vocations… En un mot, il est éternel. Ma vocation je l'ai enfin trouvée, c'est d'aimer. »

Et en pleine agonie le 30 septembre, elle dit : « Je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. »

Voir les chroniques du 2 janvier, du 17 mai et du 19 octobre.

 


La Syrie et l'Irak accepteront-ils de garder les 700 migrants français partis faire le Jihad?

Les chiffres sont là

"Quelque sept cents adultes français se trouvent dans les zones jihadistes en Irak et en Syrie, dont un tiers de femmes, ainsi que 500 mineurs dont la moitié sont nés sur place et ont moins de cinq ans, a-t-on déclaré vendredi à l'Elysée.

Au total, environ 2.000 Français ou résidents en France sont partis dans ces deux pays, dont entre 200 et 300 ont été tués.

On estime par ailleurs à 1.300 le nombre de personnes radicalisées dans les prisons françaises. Un nombre auquel il faut ajouter un peu moins de 500 personnes, détenues ou condamnées pour un lien direct avec des activités terroristes ou apologie du terrorisme, a-t-on ajouté.

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, avait annoncé début août que 217 majeurs et 54 mineurs étaient rentrés des zones de combats en Irak et en Syrie en France.

Ces personnes "font l'objet d'un traitement judiciaire systématique par le procureur de la République de Paris et nombre d'entre elles sont actuellement incarcérées", avait-il ajouté".


La filiation fictive et sociale

Invité hier de L'Emission politique sur France 2, le Premier Ministre a bien évidemment été interrogé sur la question ô combien sensible de la PMA sans père. Sans donner véritablement son point de vue, il a confirmé que cette question serait débattue lors des Etats généraux de la bioéthique prévus fin 2018. Sans présager de l'issue du débat, Edouard Philippe ne s'est pas engagé sur le volet législatif de la PMA sans père.

Interpelé par Léa Salamé sur la tribune qu'il a co-signée il y a 4 ans avec Nathalie Kosciusko-Morizet, le Premier Ministre a confirmé que tous les deux à l'époque étaient

« favorables au mariage homosexuel, favorables à l'adoption par les couples homosexuels et, c'est vrai, opposés à la PMA, avec un argument essentiel : c'était le risque que cela bascule et que cela ouvre une porte vers la GPA, qui ne me semblait pas acceptable et qui ne me semble toujours pas acceptable. »

La lecture attentive de cette tribune co-signée par Edouard Philippe et Nathalie-Kosciusko-Morizet montre que la clé du débat sur la PMA sans père n'est pas tant du côté de la GPA que du côté de l'adoption... plénière.

« Nous ne sommes pas opposés à l'adoption simple mais nous considérons que l'adoption plénière, autorisée par le texte, nous engage sur une voie qui n'est ni nécessaire ni raisonnable.(...) Nous pensons qu'autoriser l'adoption plénière revient mécaniquement à créer une filiation fictive et sociale là où la filiation biologique n'est pas envisageable. Autrement dit, s'engager sur la voie de l'adoption plénière implique déjà la PMA, puis la GPA, pour les couples de même sexe. Au final, donc, nous ne sommes pas opposés à une loi qui permettrait le mariage et l'adoption simple pour les couples de même sexe, mais nous n'accepterons pas ce qui viendra après cette loi. Nous nous opposerons résolument à la PMA pour les couples homosexuels féminins, et à la GPA qui, au nom de l'égalité, ne manquera pas d'être réclamée par la suite ».

C'est donc bien l'opposition entre la filiation réelle et « la filiation fictive ou sociale » qui est au cœur du débat et de la position personnelle du Premier Ministre. Il rejoint sur ce sujet Alain Juppé. Le maire de Bordeaux avait réagi à l'avis controversé du CCNE en juin dernier en déclarant sur LCP le 30 juin : "Je ne suis pas d'accord avec la généralisation de la PMA." Il avait relayé ses propos sur son propre compte Twitter.

Cette question de la filiation fictive était aussi au cœur des propos du Pr. Jacques Testart hier sur le plateau de France 2. Père de la fécondation in vitro et opposant à la PMA sans père, ce dernier a dénoncé

« une déresponsabilisation des individus qui perdent leur autonomie en demandant aux institutions de leur faire un bébé alors qu'ils pourraient le faire tout seul. »

Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, réagit :

Capture d’écran 2017-09-29 à 19.18.35« Les mots du Premier Ministre et de Nathalie Kosciusko-Morizet résument parfaitement les données du débat entre le respect des droits de l'enfant qui repose sur une filiation réelle, ou à défaut vraisemblable dans le cas de l'adoption, et le droit à l'enfant qui implique la création d'une « filiation fictive ou sociale » pour reprendre les mots du Premier Ministre. En effet, prétendre qu'un enfant peut avoir sur son livret de famille deux papas ou deux mamans est une fiction. C'est ce débat qui explique les passions autour de ces questions. L'émission d'hier n'y a pas échappé : alors que la France va mal, que nous n'avons jamais eu autant de chômage, de souffrances, de pauvreté, d'inquiétudes relatives à la sécurité et au terrorisme, de défis à relever au niveau européen et international, c'est la question de la PMA sans père qui a focalisée l'attention, loin des véritables sujets de préoccupation des Français. Cette question, qui a généré de nombreux échanges sur les réseaux sociaux, est en effet revenue en fin d'émission. « Cela montre qu'il n'existe pas, aujourd'hui de consensus sur la PMA sans père. Emmanuel Macron ne s'est pas engagé sur cette question dans son programme présidentiel. La PMA sans père n'est donc pas un engagement de campagne. Il s'y est dit néanmoins favorable à titre personnel mais avait conditionné d'avancer sur ce sujet à l'existence d'un large consensus. Ce n'est manifestement pas le cas ».


Mgr Castet : "Le désir d'enfant n'équivaut pas à un droit à l'enfant"

Sur la question de la PMA, Mgr Alain Castet, évêque de Luçon lance un appel au réveil des consciences. Suite aux propos récents de Mme Schiappa, secrétaire d'Etat, et à l'avis favorable du Comité consultatif national d'éthique sur l'ouverture de la PMA ou AMP aux femmes seules et aux couples de femmes, l'évêque de Luçon, dans un texte intitulé Le désir d'enfant n'équivaut pas à un droit à l'enfant, souhaite alerter les citoyens et les législateurs afin que l'enfant reprenne toute sa place au cœur du débat :

Unknown-7"Notre pays va de nouveau connaître un temps important de débat avec la révision prévue des lois dites « de bioéthique » en 2018. Cette révision doit en effet être précédée d'« états généraux » de la bioéthique. Nous gardons en mémoire l'implication des catholiques lors des états généraux similaires de février à juin 2009, et il est à souhaiter qu'il en soit de même dans quelques mois.

Ces derniers jours, alors même que l'attention était centrée sur une autre question cruciale pour notre pays - le droit du travail - les déclarations de Madame la Secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes sur l'extension de l'accès à l'assistance médicale à la procréation (AMP) aux femmes lesbiennes et célibataires a provoqué des réactions diverses. Cette question n'est pas nouvelle. Elle obéit même à une certaine logique : si le principal, en matière de procréation, est de satisfaire un désir d'enfant, pourquoi exclure quiconque de l'accès à un moyen qui, parfois, permet d'obtenir l'enfant désiré ?

L'enfant est en fait à la fois au cœur de la question et le grand absent des débats autour de l'AMP. Il est au cœur de la question comme objet du désir, ce qui peut entraîner un véritable acharnement procréatif : la sécurité sociale rembourse jusqu'à six tentatives d'insémination intra-utérines et quatre tentatives de fécondation in vitro, sans compter les éventuels transferts multiples d'embryons congelés dans une même tentative. Le compteur repart à zéro s'il y a eu une naissance. Mais l'enfant est aussi le grand absent des débats : tant qu'il n'est pas né, il ne compte pour rien ou presque. Il ne compte qu'à partir de l'« investissement » que des adultes ont mis en lui et sa capacité présumée à franchir les obstacles : fécondation en éprouvette, transfert in utero, puis aléas de toute grossesse, de la nidification jusqu'à la naissance.

L'enfant est en fait à la fois au cœur de la question et le grand absent des débats autour de l'AMP.

Autrement dit, adultes et enfants ne sont pas traités comme des égaux dans le processus de l'AMP. Au nom du « projet parental », un pouvoir tout puissant est donné aux adultes - candidats à l'AMP ou équipes médicales - qui peuvent décider qu'un embryon peut être conçu in vitro, et aussi trié, congelé, détruit, livré à la recherche. L'impératif de répondre au désir d'enfant a réduit l'enfant à être traité dans les premiers stades de sa vie comme un objet. N'y-a-t-il pas là une injustice sociale ? Mesurons-nous la violence que cela introduit dans les relations humaines ? N'avons-nous pas laissé l'habitude anesthésier nos consciences ?

L'ouverture de l'AMP aux femmes seules ou en couple, fait éclater les repères familiaux.

Paradoxalement, la proposition d'étendre l'accès à l'AMP aux femmes lesbiennes ou célibataires semble réveiller quelques consciences. D'abord parce que le recours nécessaire à un « donneur » de sperme accentue le fait que l'enfant soit l'objet d'un contrat. Contrat déjà assorti de conditions tarifaires variables selon les caractéristiques du donneur dans des pays proches du nôtre. Ensuite parce que ce qui est accordé aux femmes seules ou en couple ne peut être refusé aux hommes seuls ou en couple, lesquels auront alors recours à des femmes pour porter l'enfant souhaité (« gestation pour autrui »), dans des conditions contractuelles là encore tarifées. Ce n'est plus seulement l'enfant, mais certaines femmes qui sont alors réduites à être une donnée du marché de la procréation. Enfin, certaines consciences se réveillent parce que l'ouverture de l'AMP aux femmes seules ou en couple, même sous la forme de l'insémination avec donneur, fait éclater les repères familiaux avec l'absence de père et l'instauration d'une rupture de filiation.

Sur ce sujet notre rôle de chrétien n'est pas de stigmatiser les personnes, mais d'appeler à un retour à la sagesse : le désir d'enfant n'équivaut pas à un droit à l'enfant, comme si celui-ci était un objet de consommation. L'enfant est égal en dignité à l'adulte et doit être protégé en conséquence. Souvenons-nous de ces paroles de sagesse de saint Jean-Paul II : « dans la biologie de la génération est inscrite la généalogie de la personne »."


Avortement... jamais assez !

De Cécile Edel présidente de Choisir la vie :

Maxresdefault-2"Depuis deux ans, grâce à notre ancienne ministre de la santé, Marisol Touraine, nous sommes contraints, chaque 28 septembre, d’assister au pitoyable spectacle de célébrations, en grandes pompes, de LA journée mondiale pour le droit à l’avortement.

En 2015, Marisol Touraine avait ce jour-là, inauguré cet événement en créant un numéro vert d'appel pour informer les femmes sur l'IVG et s’était faite alors tatouer symboliquement le bras avec ce slogan datant des années 60 et devenu tellement « rétrograde » : « IVG, mon corps, mon choix, mon droit ! »

Il fallait donc s‘y attendre, cette année encore, tradition oblige, nous avons dû supporter durant toute la journée, non seulement un déferlement de mensonges et une glorification outrancière de cet acte contre nature, mais également, les incessantes lamentations et multiples revendications de plusieurs associations militantes féministes, le Planning familial en tête.

Ces associations soi-disant pour le bien (!) des femmes ne semblent visiblement toujours pas se satisfaire des 40 millions d'avortements annuels recensés par l'Organisation mondiale de la Santé et demandent des mesures plus importantes (retrait de l’objection de conscience des médecins en particulier), afin que l’accès à l’avortement soit encore davantage favorisé… L’avortement serait, bien entendu, comme tout le monde sait, l’aboutissement même de la vie d’une femme, le symbole d’une vie réussie ! Une femme en âge de procréer sur 3 qui a avorté en France, pour certains, cela n’est pas assez ! Il faudrait que toute femme vive cette « extraordinaire » expérience au moins une fois dans sa vie pour que nos pseudo-féministes soient enfin satisfaites ! Et encore…

DK0QOWAW4AEUGe_Le quotidien La nouvelle République consacrait hier, une page entière aux doléances délirantes du Planning familial, de la Ligue des droits de l’Homme et des femmes solidaires, dont une des principales revendications est de supprimer tout délais pour l’IVG… IVG libre jusqu’à 9 mois… juste un pas de plus et c’est l’infanticide car, finalement, quelle différence ?

Parallèlement, le même collectif d'associations pro-avortement remettait, à l'issue d'une manifestation à Bruxelles, une pétition au Parlement européen pour exiger des gouvernements la mort des enfants à naître dans les pays où l’avortement est encore interdit ou très restreint : Malte, Irlande, Chypre, Pologne.

La Délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes a accepté d’entendre au Palais Bourbon, lors d'une audition ouverte à la presse :

  • Mmes Laurence Esterle et Emmanuelle Lhomme, coprésidentes de l'Association nationale des centres d'IVG et de contraception (ANCIC), et Mme Chantal Birman, membre du conseil d'administration de l'ANCIC et vice-présidente de l'Association nationale des sages-femmes orthogénistes (ANSFO) ;
  • Mme Caroline Rehbi, coprésidente du Mouvement français pour le Planning familial, Mme Sarah Durocher, membre du bureau national du Planning familial.

L’objectif de toutes ces associations est, on ne peut plus, limpide : toujours plus d’avortements !

Pour celles-ci : des IVG, il n’y en a jamais assez ! En aucun cas, elles ne considèrent cet acte comme un drame, loin de là, et elles refusent catégoriquement de prendre en compte la réalité de celui-ci avec ses conséquences tragiques. Leur discours, et nous le savons que trop bien depuis trop longtemps, mais nous devons sans cesse le rappeler, n’est ni en vue du bien des femmes et des bébés, encore moins en vue du bien commun, il est purement idéologique et mortifère.

Aucune politique de prévention n’est mise en place pour limiter le nombre d’avortements et pour considérer cet acte comme il se doit, c’est-à-dire un problème de santé publique. Ne nous y trompons pas, ni nos gouvernements successifs, ni les associations féministes ne considèrent l’avortement comme un drame, sinon ces dernières ne se plairaient pas à célébrer le droit de vivre ce drame. Ils ne sont en aucun cas pro-choix, comme ils se définissent, mais bel et bien pro-IVG et donc pro-mort. Ils sont déterminés et sans pitié, ne nous leurrons pas ! Chacun de nous doit mesurer pleinement ce que cela signifie, doit le réaliser profondément afin de mieux mener notre combat. Nous voulons simplement faire respecter la Vie, car nous sommes bel et bien, depuis plus de 40 ans, plongés au cœur d’une guerre, qui tait son nom, contre l’enfant à naître.

Souvenons-nous de ce que Sun Tzu, dans L'art de la guerre, écrivait :

« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux (Article 3). »


Politique familiale : le matraquage continue !

Communiqué des AFC :

Unknown-14"Le projet de loi de financement de la Sécurité de sociale pour 2018 présenté hier par Mme Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, prévoit un nouveau coup de rabot sur la politique familiale. Il réduit les montants des prestations et remonte aussi les seuils, excluant toujours plus de familles des prestations familiales.

M. Olivier Véran, député de l’Isère et rapporteur général de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale, remet même en cause l’universalité des allocations familiales, déjà malmenée par la récente mise sous condition de ressources. Alors que la branche « famille » de la Sécurité Sociale est excédentaire, il est injuste de continuer à matraquer les familles !

Alors que le taux de fécondité diminue encore en 2016, à 1,93 enfants par femme (INSEE, août 2017), on constate une nouvelle fois le lien fort entre le manque d’ambition de la politique familiale et la démographie française ! Alors que le nombre idéal d’enfants souhaités s’établit à  2,39 (UNAF, février 2017), on constate que les Français n’ont pas autant d’enfants qu’ils le désirent ! La politique familiale exprime la solidarité par laquelle les familles sans enfant s’associent à l’effort consenti par les familles qui accueillent des enfants.

Ce n’est pas en prenant en otage des familles contre d’autres que l’on améliorera la situation des familles monoparentales. Rappelons à ce titre - pour prendre des analyses de terrain (UDAF 77 Observatoires de familles) - que « la rupture conjugale après une période de vie commune (mariage ou vie maritale) concernait 73,7 % des familles monoparentales en 2005 (soit 24.055 familles sur 32.658) avec une progression de 27 % en cinq ans…

Ce gouvernement reste dans la même ligne que les précédents qui ont considérablement dégradé la vie des familles : abaissement par deux fois du plafond du quotient familial ; mise sous conditions de ressources des allocations familiales, imposition de la majoration de retraite dont bénéficient les retraités ayant élevé au moins 3 enfants ; abaissement des seuils de ressources pour bénéficier de la Prestation d’accueil de jeune enfant et réduction de son montant ; recul de la date de versement de la prime de naissance ; diminution de la durée du congé parental… 

Par cette approche il a été demandé 4 milliards d’efforts annuels aux seules familles avec enfants !

Les AFC s’indignent de cet acharnement manifeste de nos gouvernants à pénaliser les familles, qui demeurent pourtant l’un des meilleurs lieux d’investissement pour l’avenir de notre pays."


Michel Lussault le lampiste

De Claude Meunier-Berthelot :

"Peut-on espérer que cesse cet ouragan de désinformation au sujet de Jean-Michel BLANQUER dans le but de nous laisser croire que ce Monsieur au lourd passé au sein même de l’Education Nationale et de la galaxie éducative, se démarquerait totalement de la politique éducative assassine menée depuis des décennies par ses prédécesseurs et de celle qu’il a mené depuis des années ? Les délires journalistiques dépassent toutes les bornes de l’imposture et affligeants sont les commentaires d’un public complètement intoxiqué par cette désinformation éhontée. Non ! JM Blanquer ne change rien à la politique éducative engagée depuis de nombreuses années. Nous voudrions bien pouvoir dire le contraire !

Que penser de Michel LUSSAULT et de sa démission ?

En réalité, Michel LUSSAULT de même que JM BLANQUER ne sont que des pions dans un système totalement perverti qui œuvre depuis des décennies en sous-main, de façon méthodique et progressive, à la destruction du système éducatif pour nos enfants, pendant que dans le même temps prend un essor considérable une politique éducative ultra-performante en faveur des publics issus de l’immigration.

Qui est Michel LUSSAULT ?

Agrégé de géographie « réputé » dit-on, Michel LUSSAULT devient en 2012 , directeur de l’institut français de l’éducation, institution forteresse du pédagogisme, c’est assez dire qu’en ce domaine, il n’a pu qu’être qu’ « excellent » ! En 2013, à l’initiative du révérend Peillon, fut créé le Conseil Supérieur des Programmes, composé de dix personnalités qualifiées – universitaires, scientifiques, inspecteurs – tous nommés (… par qui ? ), ainsi que de trois députés, trois sénateurs et deux représentants du conseil économique et social dont la mission fut d’élaborer les programmes de l’école primaire et du collège. C’est ainsi que les programmes de l’école primaire ont été élaborés sous le ministère de Vincent PEILLON.

En 2014, NV. Belkacem prend le relais de Vincent PEILLON au ministère de l’Education et nomme Michel LUSSAULT à la présidence de ce Conseil Supérieur des Programmes afin de poursuivre l’œuvre entamée sous le ministère précédent pour élaborer la réforme des programmes des collèges. En ce qui concerne la réforme des programmes des lycées, rappelons qu’ils ont été élaborés sous le ministère de Xavier DARCOS et mis en œuvre par JM BLANQUER lui-même lorsqu’il était directeur de la DGESCO au ministère de Luc CHATEL et qu’aujourd’hui, quand il dit vouloir réformer le bac, ce n’est que dans le prolongement de ces funestes programmes d’un lycée-lieu de vie et d’endoctrinement pour nos enfants seulement.

La boucle est donc bouclée. Tout est verrouillé ! Aujourd’hui, Michel LUSSAULT a été poussé à la démission par JM BLANQUER et il n’y a pas de commentaires plus négatifs à son égard qu’il y en a de positifs sur le ministre.

Qu’en est-il ? 

Les journalistes de tout bord tendent à nous faire croire que la raison en est que JM BLANQUER voudrait imprimer une politique qui se démarquerait totalement de celle précédemment menée par ses prédécesseurs, qu’il reviendrait à des principes qui permettraient de restaurer la qualité du système éducatif quand celle de Michel LUSSAULT serait entaché de pédagogisme et pour cette raison, l’incompatibilité entre les deux protagonistes serait totale et entraînerait de facto la démission de Michel LUSSAULT.

En fait, si JM BLANQUER veut apparaître comme celui qui rompt avec la politique précédente, il faut qu’il se démarque – au moins en paroles – de la politique de Belkacem et donc, qu’il attaque Michel LUSSAULT, « bras armé  du ministre de l’éducation ». D’ailleurs, Michel LUSSAULT n’est pas dupe, relevant lui-même que JM BLANQUER « prend bien soin de se présenter comme l’anti-Belkacem »…(pour apparaître plus crédible !) Néanmoins, personne ne peut affirmer qu’une seule décision de JM BLANQUER – non pas une simple déclaration – se démarque fondamentalement de la politique précédemment menée. Les seules mesures positives sont en faveur des publics des REP ; celles pour nos enfants ne sont que de simples assouplissements mais ne s’attaquent pas aux réalités fondamentales. D’ailleurs, Caroline BEYER, dans le Figaro du 27 septembre 2017 souligne bien que MB BLANQUER «  se refuse à élaborer, depuis son arrivée à la tête du ministère sous la présidence Macron, une énième loi sur l’éducation, tout en montrant clairement le changement de cap ». La quadrature du cercle en quelque sorte !

Conclusion

Michel LUSSAULT, qui relève avoir bien senti les « réserves du ministre à l’égard du CSP dès leur rencontre en août dernier » apporte la preuve qu’en réalité, JM BLANQUER n’a plus besoin de ce Conseil Supérieur des Programmes devenu obsolète dans la mesure où sa mission est accomplie mais non parce qu’il se démarquerait fondamentalement de la politique de NV. Belkacem.

D’ailleurs, JM BLANQUER a déclaré, au cours d’un entretien en juin dernier qu’il conservait l’ « interdisciplinarité » – seulement pour nos enfants - en collège « qui va dans le bon sens » c’est-à-dire dans le sens d’une école-lieu de vie et qu’il ne reviendrait pas dessus. Donc, adieu la transmission des savoirs, toutes voiles dehors pour le constructivisme pour nos enfants ; par contre, transmission des savoirs pour les élèves issus de l’immigration (REP).

Mais s’il veut faire croire aux go-gos pour lesquels il nous prend, qu’il veut s’affranchir de cette politique dont tout le monde apprécie les effets délétères et au premier chef les enseignants dont le taux de démission plafonne à un niveau jamais atteint, la démission de Michel LUSSAULT est du pain bénit pour le ministre qui peut faire accréditer qu’il est fondamentalement en désaccord avec la politique précédente.

Tout cela est du grand art dans le « trompe-l’œil » mais manque de la plus élémentaire correction à l’égard du président du conseil supérieur des programmes dont JM BLANQUER épouse en réalité la politique éducative et ne résout absolument pas les problèmes de l’éducation qui restent entiers.

Il n’en reste pas moins que, dans cette histoire, c’est Michel LUSSAULT, le lampiste !"


Le quart de la ville de Pessac serait musulmane

Un journaliste du Sud-Ouest, dans un article intitulé « Pessac : une mosquée au cœur de la ville », indique que

« désormais, les environ 15 000 musulmans pessacais possèdent un lieu à eux ».

Or cette ville proche de Bordeaux compte 62 500 habitants, ce qui ferait un total de 24% !

Mai sil n'y a pas de grand remplacement...


10 mesures politiques simples pour aider les couples à rester ensemble

Photo-marriage-1200x67566 % de divorces en plus en 40 ans : c’est le constat du naufrage du mariage en France.

Et les conséquences sont lourdes pour la société et les familles : drames familiaux, précarisation des conditions de vie, insécurité émotionnelle, coût économique lourd à porter, hausse de l’échec scolaire, 1 million d’enfants « sans domicile fixe » …

La réponse de l’Etat ?

Fin du divorce pour faute, banalisation du divorce par consentement mutuel, divorce sans juge : sur le papier, il est désormais plus facile de divorcer que de résilier un abonnement téléphonique.

Face à ce constat, la majorité a déjà baissé les bras

Le divorce n’est plus remis en question. Le couple durable est relégué aux réalités d’une autre époque. L’amour dure trois ans et les couples se font et se défont.

Et vous, vous acceptez ça ?

Ce site en ligne veut prouver que le taux de divorce n’est pas une fatalité ! En prenant quelques décisions politiques essentielles, nous pouvons inverser la courbe des divorces et consolider les couples et la famille. Les AFC vous proposent de soutenir 10 mesures politiques simples et concrètes pour construire un environnement qui aide les couples à durer. Soutenez ces propositions  dès maintenant en les envoyant à votre député ! C’est maintenant ou jamais.

Voici une liste de mesures simples et concrètes pour soutenir ces couples. Choisissez celle que vous voulez envoyer à votre nouveau député pour l’interpeller sur la question :

1.) Mettre en place une préparation au mariage civile obligatoire pour tous les couples qui veulent se marier civilement.

2.) Proposer un kit de préparation à la vie à deux qui pourra être distribué gratuitement dans toutes les mairies.

3.) Prévoir une hotline nationale gratuite animée par des conseillers conjugaux pour prévenir les conflits de couple.

4.) Interdiction des sites qui promeuvent l'infidélité et/ou proposent des services de rencontres extra-maritales. Déclaration obligatoire sur le statut de la personne (marié, célibataire, en couple) avec blocage des services si la personne est mariée.

5.) Verser une prime via la CAF aux couples qui durent par typologie de noce (coton, argent, émeraude, diamant etc.) Réserver l’imposition commune aux couples mariés. 

6.) Remettre la légion d’honneur aux couples qui ont eu 60 ans de mariage

7.) Rétablir la procédure judiciaire de divorce y compris en cas de consentement mutuel afin d’assurer aux époux et aux enfants la protection de leurs droits par un juge. 

8.) Considérer par la loi l'adultère, dès lorsqu'il est caractérisé, comme une faute grave.  

9.) Dans le cadre de la demande d’un divorce, prévoir dans la loi que le juge informe les époux qui demandent le divorce de l’existence et des modalités de la séparation de corps.

10.) Promouvoir la séparation de corps et encourager les avocats à la proposer afin d'organiser les conditions matérielles d'une séparation sans dissoudre le mariage.


L'inversion des normes

Voici un article de la CFTC Métallurgie des Yvelines, d'octobre 2016 mais toujours actuel :

"Lors des débats sur la loi El Khomri, on a beaucoup entendu parler de l’inversion des normes : les accords d’entreprise pourraient, dans certains cas, être moins favorables aux salariés que les accords de branche (conventions collectives). Sans revenir sur ce point – la confédération a sorti une note à ce sujet – il me semble important de redire ici que l’inversion des normes existe bel et bien, mais elle est ailleurs.

Démonstration a été faite à tous nos députés, et ceux que nous avons rencontrés, de droite comme de gauche, ont été surpris de la pertinence de l’analyse : c’est pourquoi je la redonne ici, de façon augmentée par rapport à notre proposition d’amendement.

Quelle est donc cette inversion des normes ?

Elle réside dans le terme « droit à la déconnexion ».

Grand acquis social revendiqué par la CFDT, ce droit à la déconnexion est une victoire en trompe l’œil car, désormais inscrit dans la loi, il définit que l’état « par défaut » du travailleur est d’être connecté professionnellement, l’acte volontaire étant donc de se déconnecter. Jusqu’à présent, c’était le contraire : l’acte volontaire était d’aller travailler, d’aller se rendre disponible à son employeur. L’acte volontaire sera donc de dire « non, je ne suis plus disponible ». La cellule de base de la société n’est donc plus la famille, mais l’entreprise. Dit autrement, la famille est officiellement une prédatrice du temps professionnel.

Là aussi, nous avons une inversion des normes !

Pas étonnant alors que la normalité soit de raccourcir les congés parentaux (sous prétexte d’égalité Homme/femme) ou de libérer le travailleur le plus vite possible, en instaurant la scolarité obligatoire dès les 3 ans de l’enfant, comme le propose l’actuelle ministre de l’éducation nationale.

Dans ces deux cas (obligation scolaire, droit à la déconnexion), ce qui était une pratique de l’ordre du choix ou de la nécessité pécuniaire devient une injonction de loi, quasi indolore, puisque la pratique e 90% des travailleurs était déjà celle-là.

C’est la politique des petits pas : d’abord un choix, puis une nécessité et enfin une obligation légale.

Et voici donc, de façon plus macroscopique et moins nouvelle, cette inversion des normes généralisée  : la loi entérine la pratique de fait au lieu de dire le bien et le mal en vue du bien commun. Pire : la force des choses, habilement préparée, devient force de loi et prescriptrice du bien et du mal."


Europe : le discours anachronique de Macron

Guillaume Bigot, directeur général du groupe Ipag Business School, essayiste et membre du club souverainiste Les Orwéliens, déclare au Figarovox à propos du discours européiste de Macron à la Sorbonne :

"[...] il risque de rester comme le discours le plus anachronique jamais prononcé par un Président de la République. L'Europe recule partout et en particulier en Allemagne avec le scrutin de dimanche dernier qui a révélé la montée en puissance de l'extrême droite eurosceptique (AFD) et d'un parti libéral (FPD) qui refuse toute mutualisation des dettes européennes et tout nouveau transfert financier en direction de l'UE.

Le discours de la Sorbonne fait furieusement songer à la formule qu'employaient les détracteurs de Mao: «Nous sommes au pied du mur, au bord du gouffre, vive le grand bond en avant!» Macron à la Sorbonne a dépensé tant d'énergie, tant de fougue et tant de souffle sur son vélo d'appartement européiste, qu'il en deviendrait presque touchant.

Tout de même, à travers ce discours, on sent poindre une volonté farouche de relancer le moteur franco-allemand?

Le jour où Alstom est absorbé par une entreprise allemande, notre Président célèbre l'union toujours plus étroite de la France et de l'Allemagne. Macron aurait voulu incarner la soumission de Paris à Berlin et de la politique à l'économique, il ne s'y serait pas pris autrement. C'est étonnant cette incapacité à saisir le sens des symboles: Alstom incarne parfaitement la technologie française, Alstom, c'est le TGV. Airbus ne va pas tarder à suivre.

On célèbre aussi Macron le fin tacticien mais son plaidoyer pour le couple franco-allemand n'était pas seulement indigne de Machiavel, cette déclaration enflammée à la Chancelière ignorait la leçon introductive du manuel du parfait dragueur: «Si je te fuis, tu me suis et si tu me suis, je te fuis»! Si le Chef de l'Etat voulait vraiment relancer la relation franco-allemande, il aurait dû faire mine de se détourner de son partenaire. Là, peut-être Berlin aurait daigné s'intéresser à Paris. [...]

On ne peut s'empêcher de relever les énormes contradictions dont sont capables les adeptes de l'Europe au service de leur idée fixe. Prenons l'exemple du protectionnisme. Les mêmes qui fustigent le protectionnisme à l'échelle nationale (Macron assume cette position qui consiste à penser que le protectionnisme est néfaste en tant que tel) veulent ériger des barrières ou des taxes (carbone, sociale, etc.) à l'entrée de la zone euro.

On prétend attirer les grandes institutions de la City à Paris et on propose une taxe sur les transactions financières. En fait, l'Europe est un cas typique de fanatisme: il rend aveugle, sourd et finalement imperméable à la contradiction. Vous pouvez difficilement débattre avec les européistes. Le réel ne pèse rien pour eux. Il faut plus d'Europe! Mais pourquoi? «Mais Parce qu'il faut plus d'Europe!» répondent en chœur les possédés de l'idée européiste. Et ils croient sincèrement régler tous les problèmes en brandissant leur fétiche.

Nous sommes menacés par le djihad, vite une armée européenne et un renseignement européen! Nous souffrons des effets de la pollution, vite une agence européenne. Les mouvements migratoires s'amplifient, vite un office Européen des migrations (on notera au passage la proposition savoureuse d'une école des hautes études pour clandestins!).

C'est plus qu'une politique déclamatoire, c'est une politique incantatoire. Il suffit de prononcer le mot magique Europe et hop les difficultés s'aplanissent. Appréhendés à l'échelle continentale, les défis semblent devenir plus petits et, soudain, faciles à résoudre. Or, non seulement la coopération européenne est un gage d'épouvantable complexité politico-administrative telle qu'elle aurait même dégoûté les bureaucrates byzantins mais la coopération européenne ne revêt aucun sens si les pays qui y participent ne partagent pas des objectifs et des intérêts communs. Croit-on vraiment qu'en intégrant des espions lettons ou grecs dans une future agence européenne de renseignement, on sera mieux protégé qu'en renforçant la coopération avec le MI 6 ou la NSA? [...]"


Des enseignants turcs dans les écoles communales

Voici la position de Philippe de Beauregard, maire (FN) de Camaret sur Aygues (84) et conseiller régional PACA, à propos du dispositif ELCO (enseignements des langues et civilisations étrangères) qu’impose l’Education nationale à certaines communes.

Courrier DASEN


Le monde compte 55,7 millions d’avortements par an

Selon un nouveau rapport co-signé par l’OMS et l’Institut Guttmacher. L’Organisation mondiale de la santé est un institut d’études pro-avortement, jadis organiquement lié à la Fédération américaine du planning familial.

L’étude de l’OMS et de l’Institut Guttmacher porte sur les années 2010 à 2014 ; elle assure que 25,1 million d’avortements par an, soit 45,1 % de la totalité annoncée étaient « moins sûrs » ou « peu sûrs » que les interventions pratiquées dans les meilleures conditions, avec une proportion « significativement plus élevée » d’avortements peu sûrs dans les pays aux législations très restrictives, ainsi que dans les pays pauvres. Les chercheurs prônent donc un meilleur accès à l’avortement tout en souhaitant sa légalisation partout dans le monde. Et donc encore plus d'avortements.

L’étude a bénéficié du financement des organismes suivants :

  • le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement),
  • FNUAP (le Fonds des Nations unies pour la population – qu’il serait plus exacte de nommer Fonds des Nations unies contre la population),
  • l’UNICEF
  • l’OMS
  • le Programme spécial pour la recherche, le développement et la formation à la recherche pour la reproduction humaine de la Banque mondiale,
  • la fondation David et Lucille Packard,
  • le gouvernement du Royaume-Uni,
  • le ministère néerlandais des Affaires étrangères
  • l’Agence norvégienne pour la coopération et de développement.

La petite Marwa va bientôt rentrer chez elle

C'est la fin d'une longue affaire juridique, au cours de laquelle les parents s'étaient opposés à l'arrêt des soins recommandé par l'équipe médicale de l'hôpital de la Timone à Marseille. La petite fille de bientôt deux ans, avait été victime en septembre 2016 d'une infection virale foudroyante ayant entraîné de graves lésions cérébrales, une paralysie des membres et une dépendance à une respiration et une alimentation artificielles. À l'issue d'une procédure collégiale, l'équipe médicale avait proposé d'arrêter l'appareil respiratoire, jugeant ses troubles neurologiques «sévères et irréversibles». Ce à quoi la famille s'était vivement opposée. 

  1. Les parents avaient saisi le tribunal de Marseille qui avait ordonné la poursuite des soins.
  2. En retour, l'Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) avait fait appel au Conseil d'État.
  3. En mars 2017, la plus haute juridiction administrative française avait estimé que la poursuite des traitements ne relevait pas de l'obstination déraisonnable. 

Depuis, la fillette a changé d'hôpital et est suivie dans un centre spécialisé à Hyères. Ses parents se sont confiés sur l'état de santé de Marwa:

«Si on avait écouté l'hôpital, elle serait partie depuis longtemps. Mais Marwa va bien, son état est stable. Elle s'accroche, et nous avec, même si on doit sacrifier notre vie pour elle.» 

La fillette est néanmoins maintenue sous respiratoire artificiel. Si elle s'apprête à rentrer chez ses parents, sa chambre a dû être aménagée pour accueillir tous les soins médicalisés liés à sa trachéotomie. Ses parents ont également suivi une formation afin d'être bien préparés au retour de leur fille. Ils envisagent de partir à l'étranger :

«Des médecins parisiens nous ont conseillé de nous tourner vers la Chine, bien plus avancée que nous en neurologie. On a envoyé son dossier médical, on attend une réponse».


YouTube censure l’abbé Guy Pagès

L’abbé Guy Pagès, qui anime le blogue Islam & Vérité, a annoncé hier au soir que YouTube avait fermé sa chaîne de présentation de vidéos placées sur cette plateforme de partage. L’abbé avait reçu un avertissement de YouTube pour la mise en ligne d’une vidéo jugée inappropriée par la plateforme, et que vous pourrez découvrir ici. Il s'agit d'une séance durant laquelle de jeunes enfants musulmans apprennent à égorger un mouton...