Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Pape François : "Il faut des lois justes", "le respect sacré de la vie humaine est une pierre angulaire dans la construction d’une société"
C’est arrivé un 8 septembre…

"J’arrête la pilule", le réquisitoire de la journaliste Sabrina Debusquat contre la chimie castratrice et contraceptive

16221528Un ouvrage qui fera polémique face au politiquement correct et à l'idéologie soixante-huitarde. Mais qu'importe

"J’étais moi-même ignorante. La première fois que j’ai entendu que la pilule était un perturbateur endocrinien, c’était dans la bouche d’un sénateur LR sur la chaîne LCP ! Quand j’ai commencé mon enquête, j’ai interrogé des toxicologues qui m’ont dit que c’était une évidence. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire, un perturbateur endocrinien est "une  substance naturelle ou chimique qui peut interférer avec le fonctionnement des glandes endocrines notamment en mimant l’action hormonale naturelle". De par son fonctionnement, la pilule répond bel et bien à cette définition : les hormones qu’elle contient visent à faire croire au corps de la femme qu’elle est enceinte, et cette dernière cesse ainsi d’ovuler. Aujourd’hui, on associe tellement le terme "perturbateur endocrinien" aux pesticides qu’on ne pense pas que certains médicaments en sont (...)

La pilule contient une hormone de synthèse, l’éthinylestradiol (EE2). Les femmes en rejettent dans leurs urines. Or, cette molécule n’est éliminée qu’à 60% par nos stations d’épuration et se retrouve donc dans nos rivières, puis dans l’eau du robinet. Les conséquences en sont connues : les poissons mâles sont féminisés, leur fertilité est gravement altérée.

Les universitaires britanniques Susan Jobling, toxicologue réputée, et Richard Owen ont, en 2013, appelé à un débat public sur l’EE2. Ils le soupçonnent d’avoir des effets préoccupants sur les mâles humains. Depuis l’introduction des perturbateurs endocriniens dans la nature, et dans l’espèce humaine via la pilule, on constate une hausse des malformations de l’appareil génital des petits garçons, comme l’hypospadias [anomalie de l’ouverture de l’urètre, NDLR] ou la cryptorchidie [les testicules qui ne descendent pas, NDLR]. Comment l’expliquer ?"

Commentaires

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.