Mise d'office sous pilule dès 13 ans sans l'avoir demandé
27 septembre 2017
A 13 ans, Laure est chez le médecin de famille qui la suivait depuis sa naissance :
« Je venais pour une angine, il a regardé mes seins en me disant qu’il était temps ».
Temps de quoi ? L’adolescente timide n’ose même pas le demander. Le médecin lui prescrit le jour même la Diane 35, un médicament antiacnéique détourné pour un usage de contraceptif oral.
« Pas une seule fois il m’a demandé si j’avais eu une relation sexuelle ou si je prévoyais d’en avoir une ».
La réponse est pourtant non aux deux questions. Ce n’est qu’à 18 ans qu’elle connaît sa première expérience sexuelle.
« Etait-ce vraiment nécessaire de me faire prendre un traitement pendant cinq ans à une période où tant de choses se jouent ? ».
En 2012, Laure a 22 ans. Dans les journaux, à la télévision, la Diane 35 est soudain sur le banc des accusés ; on lui impute des thromboses veineuses, plusieurs morts. Laure prend rendez-vous chez une gynécologue. Après deux mois d’attente, le rendez-vous est « expédié en quinze minutes ».
« Quand je lui ai demandé quels étaient les risques, elle a soupiré en disant que c’était du grand n’importe quoi, mais sans expliquer pourquoi ».
L’étudiante ressort avec une prescription pour une autre pilule. Quelques mois plus tard, en janvier 2013, la Diane 35 est retirée du marché. Le scandale des pilules de troisième et quatrième générations éclate.
« Ça a été un déclic, je me suis dit que pendant neuf ans j’ai pris un truc sans vraiment savoir s’il était bon pour moi ».
C'est consternant ce témoignage. Je suis certaine qu'elles sont nombreuses les jeunes filles dont le corps a été chosifié par des "médecins" dont on peut mettre en cause la compétence professionnelle et la probité.
Nous ne sommes plus ici, comme ailleurs, depuis plusieurs décennies dans le cadre d'une vocation en ce qui concerne l'exercice de la médecine. La plupart du temps, c'est devenue une activité professionnelle socialement valorisante... Il ne faut pas minimiser aussi l'assujettissement aux laboratoires pharmaceutiques qui est très prégnant.
Il faut que cette jeune femme détoxique son organisme sur la durée... les conséquences ne sont peut-être pas irréversibles.
Il faudra bien revenir à une médecine de famille plus traditionnelle, celle que nous avons encore un peu connu dans notre enfance... plus proche de la vraie naturopathie et de Gallien... C'est une évidence!
Rédigé par : Patricia | 27 septembre 2017 à 10:47
Que font les parents de la jeune fille dans cette histoire ?
Rédigé par : CVDAF | 27 septembre 2017 à 11:38
Ça va finir par une "allergie" non réfléchie à toute consultation médicale... C'est un peu dommage, à petite dose (homéopathique?) les médecins ont du bon.
Rédigé par : C.B. | 27 septembre 2017 à 11:59
Ne prendre des médicaments que si votre sante le réclame pour suppleer aux déficiences de votre organisme, sinon ce n'est qu'une drogue qui ne peut que vous détraquer sur le long terme, et la fameuse "pilule" en fait partie.
Rédigé par : Stephe | 27 septembre 2017 à 12:14
C'est vrai CVDAF... votre remarque est juste!
La plupart du temps les parents ne sont pas eux-mêmes informés. Ils sont pris par les exigences de leur travail et de la vie trépidante de maintenant... et puis, nous sommes tellement manipulés que pour beaucoup de personnes, il est difficile de faire la part des choses. Toutes les personnes ne se réinforment pas ; c'est un fait. Et il faut des accidents nombreux et des drames pour réveiller les consciences...
Et puis, les gens font confiance à leur médecin de famille... c'est aussi une réalité.
Nous survivons dans un monde complexe et trompeurs depuis si longtemps.
Rédigé par : Patricia | 27 septembre 2017 à 12:24
certains médecins sont à fuir, ont-ils encore la vocation ou sont-ils de simple prescripteur?
par contre lorsqu'on est malade il devient difficile de trouver un médecin , expérience vécu ce week end par un étudiant . il faut être malade en semaine sinon le week end c'est les urgences, le médecin de garde accessibles après des heures d'attente, SOS médecin ne dessert pas le secteur!
ce jeune a attendu le lundi matin pour voir son médecin, diagnostique très grosse bronchite!!
Rédigé par : oh lala | 27 septembre 2017 à 13:45
J'ai la chance d'avoir pour médecin de famille une femme mère de famille, catholique pratiquante, genre médecin traditionnel avec qui je peux évoquer mes inquiétudes sur la société actuelle et l'avenir pour mes (tous les) enfants...
Patricia a raison : les labos pharmaceutiques imposent leur loi, celle du fric facile, toujours plus de fric pour eux et leurs actionnaires !
Seul le profit immédiat compte, l'Homme doit disparaître... et ils ne se posent même pas la question : que ferons-nous pour avoir de l'argent quand les Hommes, les nations, et les enfants auront disparu ?
Rédigé par : Irishman | 27 septembre 2017 à 14:42
le progres en marche : 3eme et 4eme générations pire que les précédentes!
où s'arrêter?
Rédigé par : incongru | 27 septembre 2017 à 22:38
quand je pense que les vaccins pourtant indispensables sont sur la sellette alors qu'o prescrit des médicaments perturbateurs endocriniens parfaitement inutiles à des personnes en bonne santé
Rédigé par : candide | 27 septembre 2017 à 23:24
Où était la mère et le père pendant la consultation, l'enfant étant mineure? L'enfant y allait-elle seule ? Ce n'était pas déjà l'époque de la carte vitale indépendante pour adolescente ? Y avait-il des problèmes d'acné sévères qui sont souvent prétexte à ce traitement "hormonale" ?
Je trouve ces faits un peu tordus...C'est aussi au patient de s'informer et de ne pas prendre son médecin pour Dieu le Père en se laissant prendre pour un cobaye !
Il va falloir apprendre que nous avons notre liberté de ne pas subir ( eugénisme, euthanasie, don d'organe ( vol ? : prélèvement par tacite accord) etc...
La médecine n'a pas échappé à l'hyper consommation,ni au manipulation de Groupe tous puissants qui ne font des recherches que dans les secteurs à fort potentiels de consommateurs...
Les médecins se font voler par petits bouts leur droit à l'objection de conscience alors il faut que le patient éveille la sienne de plus en plus.Il doit être participatif actif de sa thérapie.
On ne fait pas n'importe quoi avec la libido en feu (stimulée par la société) de nos ados, on les éduque et responsabilise !
C'est vrai qu'à l'époque où on colle nos enfants devant les écrans plutôt que de leur apprendre la vie,et de s'opposer en les construisant et en dialoguant, la pilule a été la réponse facile a une démission totale d'éducation!
Je plains de toute façon cette jeune fille qui n'a pas pu grandir à son rythme , victime des clichés de la consommation sexuelle exigée du fameux "jouir sans entrave de 68" .Moi le médecin ne m'aurait pas revu!
Rédigé par : logorrhée | 28 septembre 2017 à 07:40
En réponse à cvdaf
Le médecin a prescrit un médicament contre l'acné de la jeune fille :les parents ignoraient peut - être que c'est aussi une pilule contraceptive.
Rédigé par : Gipsy | 28 septembre 2017 à 07:44