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Hommage au sous-officier du 13e RDP

20170928_173008Jeudi 28 septembre à 17h30 avait lieu, sur le pont Alexandre III, un hommage au passage du convoi funèbre de l'adjudant du 13e RDP mort pour la France au Levant.

Cet hommage a été rendu sur le pont Alexandre III à Paris sur le modèle de la "route des héros" d'outre-atlantique.

Le cortège funèbre se dirigeait vers les Invalides pour remettre la dépouille à la famille. Nous confions Stéphane, sa compagne et sa petite fille à la protection de St Michel, saint patron des parachutistes.

Cette "route des héros" ressemble un peu à un chemin de traverse, la remontée des Champs-Elysés avant l'arrivée par le pont eut été plus appropriée, plus en rapport avec le sacrifice de notre soldat.

Les sapeurs-pompiers, comme à leur habitude, étaient représentés.

Il n'en était pas de même pour les parlementaires et les fonctionnaires de l'Assemblée qui n'étaient pas présents... L'Assemblée Nationale n'est pourtant qu'à 5 mn à pied, distante que de quelques centaines de mètres... Nos enfants meurent dans l'indifférence !

merci à LP


C’est arrivé un 29 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 septembre : fête de Saint Michel Archange, Protecteur du Royaume de France.

Geneviève Esquier dans Ceux qui croyaient au Ciel (Ed. de l'Escalade, p 165 à 170), rappelle que plus de 500 communes françaises portent le nom du chef des Milices Célestes. Elle rappelle que, si Jésus Christ est le vrai Roi de la France, et que Marie depuis 1638 en est la Reine, suite au vœu du Roi Louis XIII, il est tout naturel que Saint Michel soit le protecteur du pays. C'est ainsi qu'il se présente lui-même à Sainte Jeanne d'Arc :

« Je suis Michel, le protecteur de la France. »

Elle rappelle que c'est lui qui marche au devant du Peuple Elu dans le désert ; lui qui est chargé de protéger l'Eglise naissante, après l'Ascension du Christ. Sa première intervention dans l'histoire de la France date du VIII siècle, quand en 708, il apparaît à Saint Aubert et lui demande que lui soit dédiée une église sur le mont Tombe, devenu depuis le Mont-Saint-Michel, où tous les Rois régnants sont venus en pèlerinage. Geneviève Esquier rappelle enfin que c'est en tant que pèlerin de Saint Michel que Charles Martel écrase les arabes à Poitier !

Le Roi Louis XI crée l'ordre de saint Michel ; tout le peuple de France se tourne vers lui et le prie, quand les lois fondamentales du Royaume désignent un huguenot sur le trône en la personne du futur Henri IV. Et ce dernier se convertit vraiment. La présence visible de l'archange, vue de tous les parisiens, lors de la messe d'action de grâce demandée par le Roi, à son entrée dans la capitale, est la preuve et de sa protection et de la sincérité de la conversion du monarque. (Voir la chronique du 22 mars où André Favyn dans Le théâtre d'honneur et de chevalerie, (tome 1 page 612) rapporte la scène:

« Là fut vu de toute l'assistance, étant en indicible nombre près de sa majesté, Saint Michel, l'ange gardien de la France…qui, tout au long de la cérémonie, se tint à côté du Roy, et icelle finie, disparut aussitôt. […] dont le Roy l'ayant fixement contemplé tout au long de la messe fut pris en son cœur d'une telle réjouissance d'allégresse et d'espérance d'avoir raison de ses ennemis qu'il dit tout haut à toute l'assistance : Nos ennemis sont perdus puisque Dieu nous a envoyé ses anges à notre secours. »

O Saint Michel,

Qui avez entendu les battements du Cœur de Jésus,

Qui avez pénétré le mystère de ce Divin Cœur transpercé par la lance,

Faites nous connaître les sentiments de ce Cœur adorable,

Conduisez nous à cette source de bénédiction.

Nous vous prions pour la France,

La nation privilégiée à laquelle il a montré son amour.

Obtenez-lui du Cœur de Jésus les grâces qui la relèveront.

O Prince de la Paix,

Regardez avec bienveillance ce pays qui vous est confié,

Apportez-lui la paix et la concorde,

Secourez les peuples chrétiens,

Reléguez en enfer les guerres qui font couler tant de larmes.

Descendez des sommets du ciel, jusque dans nos demeures,

Pour faire régner la paix parmi nous,

Grand Prince de la Milice Céleste,

Établi par la Providence Divine le protecteur spécial de la France,

Souvenez vous que vous l'avez faite grande entre toute les nations,

Que vous l'avez établie la sentinelle de la foi et le soldat de Dieu dans le monde.

Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l'antique foi, source de sa force et de sa grandeur.

Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons,

Secourez nous tous et rendez nous meilleurs et plus chrétiens.

Ainsi soit-il. »

Le 29 septembre, la Saint-Michel, était en Occident la date à laquelle les fermiers et les métayers payaient leurs fermages ou métayages après la récolte. C'est donc la date traditionnelle d'expiration des baux ruraux, d'où l'expression : « à la Saint Michel tout le monde déménage. »

C'est aussi le Saint des parachutistes.

  • le 27 septembre 70 : destruction de Jérusalem.

En réponse à la révolte des Zélotes et des Sicaires, les troupes romaines de Titus rasent la totalité de Jérusalem. La destruction de la ville, commencée le 25, s'achève ce jour.

  • le 29 septembre 440 : intronisation du pape saint Léon Ier.

Sa réputation et son influence sont si grandes, qu'il est élu par le peuple romain pendant son absence en Gaule. Il rentre à Rome en septembre pour être sacré le 29 septembre. Léon Ier mène une action très importante sur le plan spirituel, qui renforce la primauté du pape sur tous les évêques et l'importance de la fonction d'évêque de Rome en Occident. Il lutte contre les hérésies, les sectes et toutes les erreurs doctrinales de son époque. Il justifie ainsi la primauté de l'évêque de Rome par sa qualité de successeur de Pierre.

Sur le plan politique, de Léon Ier est surtout connu pour avoir rencontré Attila en 452 à Mantoue, où le pape persuade le conquérant de faire demi-tour sans mettre Rome à sac. Il meurt le 10 novembre 461.

  • le 29 septembre 1364 : bataille d'Auray.

Cette bataille clôt la guerre de succession de Bretagne, entre Charles de Blois, prétendant au duché de Bretagne, soutenu par Du Guesclin, et Jean de Montfort ; Charles de Blois est tué. Du Guesclin fait prisonnier. Elle est à replacer dans le cadre plus général de la guerre de Cent Ans, et elle oppose l'armée anglo-bretonne de Jean IV de Montfort à des troupes franco-bretonnes. La défaite française règle le conflit de succession : Charles V reconnaît, par le traité de Guérande l'année suivante, que Jean IV de Bretagne en est le duc.

 

  • le 29 septembre 1475 : le Roi Louis XI et le duc François II de Bretagne signent la paix à Senlis.

C'est la fin de toute alliance anglo-bretonne.

  • le 29 septembre 1567 : entrée de Charles IX dans Paris accompagnées de 6000 Gardes-Suisses; voir la chronique de la veille.

Voir la chronique de la veille et celle du 30 septembre. La seconde Guerre de religion, qui oppose le Roi Charles IX aux huguenots, commence en France avec les massacres de la « Michelade de Nîmes ». Quatre ans de paix s'achèvent. L'élément déclencheur du conflit est la « Surprise de Meaux », de la veille. Cette conspiration menée par Condé pour enlever le Roi de France a échoué, mais Coligny avait demandé à tous les huguenots de France de se soulever. Le massacre des catholiques va commencer dans toute la France.

  • le 29 septembre 1567 : massacre des catholiques par les Huguenots dit de « la Michelade ».

« La Michelade » est le nom donné au massacre de quatre-vingts à quatre-vingt-dix catholiques, moines, clercs, par des émeutiers protestants le 29 septembre 1567 à Nîmes. 5 ans avant la Saint Barthelemy ! Ce massacre dure 2 jours, mais les livres d'histoire ne parlent que de la seconde sans expliquer ce que les Huguenots ont fait avant !

La Michelade à Nîmes le 29 et 30 septembre 1567

Le premier consul Guy Rochette, un catholique nommé de façon très contestée, tente en vain d'apaiser les émeutiers, et se voit contraint de se réfugier chez l'évêque Bernard d'Elbène. Le vicaire général et une vingtaine de moines ou clercs, sont incarcérés. Le 30 septembre 1567, ils sont enlevés, massacrés et jetés dans un puits de la cour de l'évêché. Lors de travaux trois siècles plus tard, les corps sont retrouvés empilés au fond du puits.

Les émeutiers pillent également les églises catholiques de la ville, et tentent de démolir le clocher de la cathédrale en le sapant à sa base. Le premier consul est arrêté à son tour. L'évêque s'échappe et se rend pendant la nuit à Tarascon, grâce à un soldat protestant, Jacques Coussinal.

  • le 28 septembre 1637 : Guillaume Courtet, prêtre dominicain, est décapité à Nagazaki, puis brûlé et ses cendres dispersées en mer.

    Martyre de Guillaume Courtet, gravure de 1650

Guillaume Courtet né à Sérignan dans l'Hérault, meurt martyr en 1637 à Nagasaki. Il est canonisé le 18 octobre 1987 par le pape Jean-Paul II.

  • le 29 septembre 1642 : rattachement de Sedan à la France.
  • le 29 septembre 1803 : naissance de Charles Sturm, mathématicien français.
  • le 29 septembre 1816 : naissance de Paul Féval, écrivain français.

Il est l'auteur fameux du Bossu.

  • le 29 septembre 1918 : armistice signé à Thessalonique.

Les Alliés effectuent une percée décisive de la ligne Hindenburg, pendant la Grande Guerre. Ils remportent la victoire sur le front d'Orient. C'est une victoire oubliée, car ce théâtre a longtemps été décrié par nombre de milieux politiques et militaires français ou britannique, suite aux pertes énormes des Dardanelles et de Gallipoli en 1915.

Cette victoire est l'œuvre de deux grands généraux français Adolphe Guillaumat, puis Louis Franchet d'Espérey.

Louis Franchet d'Espèrey

  • le 29 septembre 1938 : début de la réunion qui aboutit aux accords de Munich.

A Munich, Hitler, Daladier, Chamberlain et Mussolini signent un accord plaçant les Tchèques devant le fait accompli : 85 000 kilomètres carrés du territoire sont rattachés à l'Allemagne et 3 100 000 Sudètes changent de pays. Daladier est acclamé à son retour, alors qu'il sait que la guerre est inévitable.

 

  • le 29 septembre 1963 : le pape Paul VI ouvre la seconde cession du Concile Vatican II et la place sous l'égide de saint Michel.

"Je ne vois pas ce que ça enlève". Un père, tout simplement

Capture d’écran 2017-09-28 à 22.48.32Invité de "L'Emission politique" ce jeudi soir sur France 2, le Premier ministre Edouard Philippe a été interrogé sur la PMA. Il y a plusieurs années, le Premier ministre avait écrit une tribune contre cela. Il déclare :

"Avec Nathalie Kosciusko-Moriset, nous avions signé une tribune en disant que nous étions favorables au mariage homosexuel, à l'adoption par les couples homosexuels mais contre la PMA, avec l'argument du risque de basculement vers la GPA."

"Je pense que comme toute la société française, il m'arrive d'évoluer sur ces questions. Parce que je rencontre des couples féminins ou des femmes célibataires qui ont eu recours à ces techniques à l'étranger. Je vois ce que ça suscite, ce que ça permet, et je ne vois pas ce que ça enlève."

Rejoignez notre mobilisation pour préparer la révision des lois bioéthique.


2800 étrangers fichés S pour radicalisation terroriste

Le député Eric Ciotti vient d'obtenir du gouvernement le nombre d'étrangers fichés au FSPRT (radicalisation terroriste) : 15% des 18500 (soit 2800). Il reste à savoir le nombre de Français (de fraîche date) également fichés.

Pour suivre 1 personne il faut environ 20 policiers. Selon un officier de la DGSI :

« Pour suivre sérieusement une seule personne, il faut au moins une équipe pour le jour et une pour la nuit. Mais aussi des véhicules pour faire des filatures, des moyens techniques pour faire des écoutes administratives. On arrive vite à quinze ou vingt policiers pour suivre une personne. »

Merci à GdC


Le CHU de Reims prendra-t-il contact avec le médecin qui a sorti un patient d'un "état végétatif" après 15 ans ?

Le CHU de Reims a averti dans un courrier daté du 22 septembre la famille de Vincent Lambert de l'engagement prochain d'une quatrième procédure collégiale pouvant mener, ou non, à un arrêt de son traitement. Cette procédure sera enclenchée « à la demande de François Lambert », le neveu de Vincent Lambert, favorable à la mort de son oncle.

Me Jean Paillot, l'avocat des parents, engagés dans une bataille juridique pour obtenir le transfert de leur fils vers un établissement spécialisé, a indiqué :

« Quoi qu'il arrive, nous souhaitons être entendus par le Dr Sanchez »

Il estime que l'état de santé de Vincent Lambert, 41 ans, « a évolué depuis 2014 ».

Dans le même temps, nous apprenons qu'un médecin a sorti un patient d'un état végétatif après 15 ans. Il raconte cette "victoire scientifique".

"J'étais chargé, avec mon collègue Pierre Bourdillon, de poser une électrode au contact du nerf vague du patient, sous anesthésie générale, accessible grâce à une petite incision au niveau de son cou. Ce gros nerf crânien, qui influence le rythme cardiaque, la dilatation des bronches, les sécrétions de l'estomac, est le plus facilement accessible et remonte directement dans le cerveau. On a ensuite relié l'électrode, sorte de petit ressort, à un boîtier à pile installé en dessous de la clavicule. Il envoie au cerveau des stimulations électriques douces et programmées toutes les cinq minutes. [...] Au bout de quelques mois, on a repéré quelques indices satisfaisants. Il pouvait sourire en entendant la voix de quelqu'un qu'il aimait, tourner la tête à gauche ou à droite en fonction de l'ordre donné. On a alors conclu qu'il avait une meilleure capacité à interagir. Je ne sais pas si cela a fait du bien à la famille, cette situation peut aussi alourdir leur peine. Dans tous les cas, c'est une victoire scientifique. On a montré qu'il était possible de remettre en marche des circuits neuronaux. C'est fort. Ce patient est passé d'un «état végétatif» à ce qu'on appelle «un état de conscience minimale»."


Appel d'urgence aux dons en faveur de deux écoles indépendantes

L'APE (association populaire d'éducation) St Gabriel à Presly (APESGP) et une autre APE distincte, deux associations de parents qui tentent d'ouvrir respectivement un internat pour garçons à Presly (18380) et un externat pour filles à Bourges, hors contrat avec l'Etat, sont victimes depuis plusieurs mois de persécutions de la part de la justice et surtout du rectorat d'Orléans. Ce dernier s'ingénie à interdire l'ouverture de ces écoles sans aucune justification légale ni explication, au mépris de la constitution qui garantit la liberté de scolarisation, comme l'a rappelé récemment le Conseil Constitutionnel à la ministre de l'éducation de François Hollande.

Cette bataille est longue et difficile, mais force doit rester au droit, dans le département du Cher comme ailleurs. C'est pourquoi, après un référé liberté adressé au tribunal administratif d'Orléans, qui les a déboutés, ces deux associations ont décidé de saisir conjointement le Conseil d'Etat.

Pour ce faire, elles ont besoin de collecter en urgence des fonds afin de payer les avocats et les frais de justice.

L'APESGP possède un site Internet  qui vous informe sur la façon d'effectuer ces dons. Ces dons sont déductibles des impôts à hauteur de 66%. Reçu fiscal fourni sur simple demande.


Un chrétien élu à la tête du Parlement

En Syrie :

Unknown-11"Les députés syriens ont élu aujourd'hui un nouveau chef du Parlement, Hammoudé Sabbagh, qui devient le premier chrétien à obtenir ce poste depuis des décennies en Syrie. Sabbagh, 58 ans et chrétien syriaque originaire de la province de Hassaké (nord-est), a obtenu 193 voix sur 252, selon les médias officiels.

C'est le premier chrétien à obtenir ce poste depuis Fares el-Khoury qui avait été élu à deux reprises durant le mandat français (1920-1946) et une troisième fois après l'indépendance de la Syrie. Licencié en droit, Sabbagh est comme la majorité des parlementaires syriens membre du Baas, parti au pouvoir depuis un demi-siècle après l'avènement de Hafez al-Assad, père de l'actuel président Bachar al-Assad."


Avez-vous un dictionnaire Michel Lussault/français ?

Challenges s’est plongé dans "Hyper Lieux", dernier ouvrage de Michel Lussault paru en février 2017, qui vient de claquer la porte du Conseil supérieur des programmes

Unknown-10(…) Bref toute une cohorte hétérogène de professionnels (officiels ou, pour beaucoup, informels) qui rendent possible l'" hypertouristicité " de Venise, qui vivent de cette rente de plus en plus disputée. (…) En tous cas, dans ce séjour à Venise, l'importance de cette nouvelle forme à diffusion virale, de mise en scène spatiale de soi m'avait frappé. (…)

(…) Venise est sans doute l'un des endroits ou l'on saisit le mieux le caractère ambivalent de ce genre de tourisme, qui assure la survie d'un espace et d'une société tout en les aliénant par la construction d'un artefact spatio-temporel très particulier : le site touristique mondialisé. (…)

(…) En tous cas, c'est ici dans ce type d'endroit, sans circonscrire une telle expérience à des sites touristiques, que j'éprouve que le Monde contemporain, bien loin d'aliéner purement et simplement le rapport des individus à leurs espaces de vie, enrichit et complexifie sans cesse ces derniers et multiplie le nombre de ceux qui nous sont accessibles. (…)

(…) En réalité, on observe le caractère stratégique, pour tout acteur social et quelle que soit l'action considérée, de la localisation, c'est-à-dire de la détermination du bon emplacement permettant d'espérer la réalisation des fins poursuivies. (…)

(…) Du coup, le local redevient à la fois central dans les pratiques quotidiennes de tout un chacun et la référence d'un nombre croissant d'imaginations géographiques et politiques. (…)

(…) On se souvient qu'il y a quelques années, d'aucuns déploraient la reproduction ad libitum des " non lieux " : je serais plutôt tenté de voir des lieux partout. (…)

(…) Pour le (dé)montrer, je commencerai par l'analyse des hyper-lieux connectés et ubiquitaires les plus " iconiques " : les shopping mails, les aéroports, les gares qui participent pleinement de ce que la mondialisation et l'économie globalisée promeuvent comme modalités d'organisation des sociétés et comme valeurs mais qui, déjà, s'avèrent plus variés, subtils et complexes qu'il n'y parait. (…)

(…) Puis dans la continuité de cette première approche et du cadre conceptuel qu'elle m'aura permis de poser, j'examinerai d'autres lieux du Monde – toujours avec le souci d'objectiver en quoi ils appartiennent à un genre commun, que l'hyper-lieu emblématise, et en quoi leurs (nombreuses et importantes) différences spécifiques font sens. (…)

Et en conclusion :

(…) On trouve dans ce texte assertorique l'ensemble des grandes thématiques du néolocalisme et bien des alteractivistes des alter-lieux adhéreraient à nombre des pétitions de principe qu'il contient – ce qui conforte mon hypothèse d'un air du temps/air de l'espace localiste critique, qui fait pendant à celui de l'hyper-lieu mais en partage toutefois certaines des modalités (au premier chef l'hyperspatialité, mais aussi les logiques affinitaires et expérientielles). (…)


Si Fogiel sort un livre sur ses deux filles nées de la GPA, son avocat le mettra en demeure de le retirer...

... comme il l'avait fait avec le Salon Beige qui relayait cette information en décembre 2013.

Marc-Oliver Fogiel sortira prochainement un livre sur la GPA qui « ne sera ni un livre de témoignage ni un livre d’exhibition, mais une enquête écrite par un journaliste qui connaît très bien le sujet. ». Marc-Oliver Fogiel a deux petites filles nées par GPA : 

« J’entends trop de clichés, de fantasmes, de délires sur la GPA. Le sujet est trop souvent caricaturé. Cela en devient insultant pour les enfants qui sont issus de ce mode de procréation. »


Journée du crime de l'enfant à naître : les militantes pro-avortement en demandent encore plus à l'Assemblée

21768485_10213936782883036_4851460151993546812_nCe matin 28 septembre, à l'Assemblée nationale, la délégation aux droits des femmes et à l'égalité des chances recevait des militantes pro-avortement, à l'occasion de la journée pour le droit à l'avortement :

  • Mmes Laurence Esterle et Emmanuelle Lhomme, coprésidentes de l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception (ANCIC),
  • Mme Chantal Birman, membre du conseil d’administration de l’ANCIC et vice-présidente de l’Association nationale des sages-femmes orthogénistes (ANSFO) ;
  • Mme Caroline Rehbi, coprésidente du Mouvement français pour le Planning familial, et Mme Sarah Durocher, membre du bureau national du Planning familial

Pour résumer les interventions reproduites ci-après :

1. Ce que demandent les militantes et qui devrait être développé bientôt :

  • La pratique des avortements hors établissements de santé, par des sages-femmes, car les médecins qui acceptaient de pratiquer partent de plus en plus à la retraite.
  • Le dépassement du délai : militantisme pour accompagnement au-delà de 14 semaines. Ces femmes ne se cachent pas de transgresser la loi concernant le respect du délai légal (12 semaines)
  • Militantisme pour le genre de la plupart de ces structures et par l’éducation en général (recherche de subventions)
  • Développement des revendications pour les avortements par aspiration par des non professionnels

2. A contrario, quelques aspects positifs ressortent :

  • Perception d’une certaine inquiétude du fait que la vieille génération militante vieillit et part et montée d’une génération motivée… mais pro-vie.
  • Relativisme sur la clause de conscience. Certaines considèrent qu’il s’agit d’une bonne chose car seules les militants vont accepter de pratiquer l’avortement alors que ceux qui ne veulent pas ne vont pas le faire et de facto « maltraiter » leurs patients.

Audition.

Marie-Pierre Rixain, présidente de la délégation. Indique les objectifs de cette audition soit la réaffirmation de

« notre engagement pour l’IVG et largement en faveur des droits sexuels et reproductifs, inaliénables. L’IVG est dangereusement remise en compte par la montée des conservatismes. Il existe aussi des accès difficiles à l’IVG (disparités territoriales,…). Chaque femme doit pouvoir disposer de son corps, nous devons lui permettre de faire un droit à l’avortement libre et sans entrave. »

Laurence Esterle : Je vais vous présenter l’ANCIC. Elle a été fondée en 1979 à l’occasion du vote sur l’avortement. Nous sommes une association de professionnels et nous travaillons dans les centres d’avortements, des hôpitaux. Bien évidemment, notre but c’est de promouvoir les structures qui octroient les soins (ndlr. parle de « soin » en parlant de l’avortement). La diffusion de l’information ; encourager l’enseignement à la sexualité ; lutter pour la défense des droits à l’IVG sont quelques-unes de nos missions. On a plusieurs formes d’activités :

  • On participe comme experts à des groupes de travail (notamment au Ministère de l’a Santé, Haute Autorité de Santé, Agence du Médicament)
  • On fait des réunions régulières avec d’autres associations au niveau nationale et international et notamment le planning familial
  • On organise tous les 2 ans des journées nationales avec des professionnels et des chercheurs et d’échanger sur des pratiques.
  • On fait aussi des plaquettes, comme « zoom sur l’avortement », en revenant sur les arguments des sites de désinformation.
  • On a des outils de formation qu’on met régulièrement en œuvre.
  • On réalise des enquêtes et des travaux à base d’éléments scientifiques (notamment sur l’homme et l’ivg) et là on travaille sur les IVG précoce.

Emmanuelle Lhomme. Il y a des problèmes d’accès à l’IVG. L’acte à 100% remboursé a contribué à l’amélioration la prise en charge ; comme la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer ; la suppression du délai, qui a amélioré la prise en charge également, ainsi que la loi sur le délit d’entrave qui a bien permis d’améliorer l’accès et enfin la loi qui va permettre les IVG pratiquées hors établissements de santé. Mais il reste des problématiques. Ce qui nous semble important c’est le problème d’accès des femmes à l’IVG et la parité quant aux différentes méthodes. Il y a des difficultés sur certains territoires. L’IVG médicamenteuse tend à faire disparaître l’IVG instrumentale. Si on continue sur cette avancée, ça risque de pénaliser les femmes sur l’accès à l’IVG. L’IVG dans les centres de santé pourra pallier ça. Il manque des décrets d’application. Les IVG instrumentales pourraient être pratiquées par les sages-femmes ; la certification des conseillères conjugales n’est pas reconnue alors qu’elles sont un maillon essentiel de la chaîne. Le maintien dans les centres d’IVG doit bénéficier de moyens dédiés (structures, accueil, praticiens ,…). Car ne pas faire d’espace dédié amoindrit la qualité de la prise en charge et ne facilite pas l’accès à l’IVG. Il subsiste des difficultés pour les femmes en situation précaire ; difficultés de prise en charge pour les mineurs : confidentialité ; professionnels qui ont du mal à les prendre en charge notamment les anesthésistes.

 

Lire la suite "Journée du crime de l'enfant à naître : les militantes pro-avortement en demandent encore plus à l'Assemblée" »


L’égalité de tous les êtres humains nécessite de protéger l'embryon dès la conception

One of Us réagit au « ainsi nommé mouvement féministe “Avortement, les femmes décident !“ pour le droit à l’avortement », et affirme que « l’égalité de tous les êtres humains nécessite de protéger dès la conception » l’embryon, « l’un de nous ». La Fédération déclare que

« l'avortement n'est pas un problème exclusif de défense de la vie ou de l'avortement d'une femme », mais un sujet qui fait « appel à tous ». Elle dénonce un « processus social et culturel qui a généré une série de phénomènes dans lesquels il semble que le seul critère qui compte est la suprématie d'une mentalité caractérisée par le mépris de la dignité de la personne ».

Carlo Casini, Président émérite de One of Us, s’interroge :

« Le principe de l'égalité dans la dignité s'applique-t-il à toutes les personnes, y compris les plus pauvres, les petits et les faibles, ou ne se réfère-t-il pas à certaines catégories d'êtres humains ? ».

Ce principe de l’égalité devrait être mis en lien avec le principe de précaution « appliqué sans discussion sur les problèmes écologiques » et Carlo Casini souhaiterait qu’il soit appliqué dans les « discussions sur la vie humaine ».

Jaime Mayor Oreja, Président de One of Us affirme qu’il est « impossible de construire une société sur ce faux droit ».  


Fait religieux en entreprise : « Toutes les religions sont concernées mais en priorité l'islam »

Selon une enquête de l'institut Randstad et l'Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE), les « cas conflictuels »représentent 7,5% de l'ensemble des faits recensés en 2017 contre 6,7% en 2016. Ceux qui nécessitent l'intervention d'un manager représentent « 16% » du total contre « 14% » en 2016 et « 12% » en 2015, tandis qu'un manager sur cinq (20%) est confronté à des « difficultés ». Lionel Honoré, directeur de l'OFRE, indique :

« Quantitativement marginaux, ces faits sont qualitativement très importants car ils polluent le bon fonctionnement de l'entreprise »

Il cite le « refus de travailler avec une femme ou sous ses ordres », « de réaliser certaines tâches ou de respecter les ordres du manager », de « travailler avec des personnes ayant une autre religion », la « contestation des horaires de travail eu égard à la prière » mais aussi « le prosélytisme »

Et soudain c'est le drame, il fait l'amalgame :

« Toutes les religions sont concernées mais en priorité l'islam ».


«Dans les Hautes-Alpes, le flux migratoire explose»

Président LR des Hautes-Alpes, Jean-Marie Bernard a fait voter une délibération pour alerter l'État sur les conséquences financières de l'explosion des flux migratoires pour son département. Il explique au Figaro :

"Comment évolue la situation dans votre département?

Ici, le flux de migrants explose! La protection de l'enfance étant une compétence départementale, nous avons la responsabilité des mineurs. Or, d'un rythme de cinquante mineurs étrangers par an, nous sommes rapidement montés à une prise en charge de cinquante mineurs par mois."


« La parité dont vous faites la promotion au sein du gouvernement, est-ce que vous la reconnaissez à son origine : un homme, une femme pour faire un enfant ?»

Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, était l’invité de Pascal Praud sur CNEWS, le 26 septembre 2017, dans l’émission « Pour ou Contre », pour débattre de la « théorie du genre » face à Caroline De Haas. Au préalable, Pascal Praud redonne une définition de la théorie du genre : « c’est une thèse expliquant la construction de l’identité sexuelle à partir de facteurs non biologiques ». Verbatim extraits de l’émission :

« Je suis favorable à ce qu’on retrouve une articulation, un équilibre entre la biologie et la culture. Qu’est-ce qui fait que nous sommes différents, que nous sommes nés avec des organes différents ? Les femmes portent des enfants ; nous avons tous séjourné dans le corps d’une femme. Nous avons des corps qui ont des fonctions différentes dans le domaine de la procréation. Il ne s’agit pas de valoriser un sexe par rapport à l’autre, mais de reconnaître ces différences. Ce que je conteste dans la théorie du genre, c’est la dévalorisation de cette différence qui peut aboutir à la neutralisation du genre. » 

« Le risque de cette théorie du genre c’est qu’elle aboutit, sur le plan politique, à laisser entendre qu’un enfant pourrait, sans dommage, être privé de son père. Une des grandes souffrances de notre société est cette errance du père, cette évacuation du père. »

« Nous héritons tous de l’ADN mitochondrial de nos mères : dans les ovocytes, il y a des gènes qui se situent à l’extérieur du noyau et qui sont transmis par les mères. Nous sommes différents biologiquement ; c’est du déni de réalité que de ne pas voir que cela peut avoir des conséquences…  »

« Je ne réduis pas la biologie à la génitalité. (…) Le corps a un sens et ce sens doit s’articuler : on doit aider les petites filles à devenir pleinement femmes et les petits garçons à devenir pleinement hommes. Ce n’est pas en leur inculquant, dès leur plus jeune âge, une « guerre des sexes », l’idée qu’il faudrait conquérir les supposés avantages des uns et des autres, d’établir cette différence sur le mode de la discrimination, qui va régler les problèmes de notre société ».

« Je pense qu’il y a une forme de négationnisme de l’identité biologique et il y a, derrière, une sorte de victimisation des femmes qui s’établit de plus en plus d’une manière assez agressive pour les hommes. Il y a une parité qui est à mes yeux très précieuse. Notre humanité est faite d’hommes et de femmes ; il faut qu’hommes et femmes puissent s’entendre. Nous avons tous bénéficié de cette parité originelle et c’est cette parité que nous devons protéger pour nos enfants. »

« Votre théorie aboutit à dire que père et mère sont interchangeables et qu’on pourrait escamoter la dimension paternelle. En tant qu’homme, je ne me sens pas respecté lorsque la paternité est réduite à un donneur anonyme de gamètes, lorsqu’on peut escamoter totalement, dans la généalogie de l’enfant, la dimension paternelle. Il faut combattre les préjugés sexistes, et je suis d’accord pour le faire avec vous. Etre différents, ce n’est pas forcément être inégaux ; il faut travailler à l’égale dignité entre l’homme et la femme sans accuser sans cesse les hommes. »

« La parité dont vous faites la promotion au sein du gouvernement, est-ce que cette parité vous la reconnaissez à son origine : un homme, une femme pour faire un enfant ? Dans le cadre de la PMA, êtes-vous d’accord avec les 77% de Français, dans le sondage d’Opinion Way du mois de juin dernier, qui considère que l’Etat doit garantir à l’enfant d’avoir un père et une mère ? »

« Il y a un courant de pensée qui vise à neutraliser les différences homme/femme dans toute la dynamique culturelle; il y a des parents déjà, dans certains pays – très minoritaires heureusement – qui disent « il décidera plus tard » comme s’il n’y avait pas cette identité personnelle. »


L'Alabama va certainement élire un sénateur pro-famille

D'Olivier Bault sur Réinformation :

Unknown-9"Roy Moore, juge en chef (chief justice) de la Cour suprême de l’Alabama, est respecté par les chrétiens, les membres du Tea Party, les patriotes, les pro-famille, les partisans du strict respect de la constitution américaine et autres conservateurs. Dans une élection primaire où il était donné favori mais avait contre lui le candidat sortant Luther Strange et tout ce que compte l’Establishment, le juge Moore l’a largement emporté et il sera donc le candidat du Parti républicain à l’élection prévue pour le 12 décembre prochain. Le vainqueur occupera le siège laissé vacant au Sénat des Etats-Unis par Jeff Sessions, nommé au poste de Procureur général par le président Donald Trump.

Vu le profil conservateur de cet État, face à son opposant démocrate Doug Jones Moore a presque déjà la victoire dans la poche. En attendant cette élection, le gouverneur d’Alabama Robert Bentley avait justement choisi Luther Strange, procureur général de l’État, pour occuper provisoirement le siège de Jeff Sessions. Le Sénat, chambre haute du Congrès américain représentant les Etats fédérés, est composé de 100 membres, à raison de deux sénateurs pour chaque Etat.

Une primaire républicaine pour choisir le représentant de l’Alabama au Sénat

L’Establishment aura tout essayé pour faire perdre Roy Moore, y compris en cherchant à le discréditer auprès de ses partisans en mettant en doute son soutien au droit de posséder des armes à feu. Pour prouver son engagement en faveur de cette liberté inscrite dans la constitution américaine, le juge a sorti au cours d’un de ses derniers meetings de campagne son propre pistolet, choquant plus d’un journaliste favorable à des restrictions dans ce domaine.

Roy Moore a promis à ses électeurs qu’il œuvrerait à Washington au respect de l’intégralité de la constitution, accusant au passage le gouvernement fédéral de violer le texte fondateur de la fédération américaine. Un point important de son programme sera de combattre les tribunaux fédéraux qui prennent des décisions inconstitutionnelles. Aux États-Unis, le Congrès a le pouvoir de destituer les juges qui se placent eux-mêmes au-dessus de la Constitution en l’interprétant à leur guise.

Le juge Moore était soutenu par Steve Bannon et Ben Carson

Si Donald Trump a soutenu lors de cette primaire le candidat de l’Establishment face au juge Moore, il ne l’a fait qu’à reculons et avait déclaré que si Moore sortait vainqueur de la primaire, il le soutiendrait sans hésiter contre le candidat démocrate. De son côté, l’ancien conseiller et chef de la stratégie du président, Steve Bannon, qui revendique son populisme de droite, soutenait Roy Moore, de même que Ben Carson, le secrétaire au Logement et au Développement urbain des Etats-Unis connu pour ses positions conservatrices et pro-vie.

Le juge Moore est particulièrement respecté dans son État pour s’être opposé à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis qui avait rendu la légalisation du « mariage » entre personnes du même sexe obligatoire dans l’ensemble du pays. Une décision qui avait été à juste titre qualifiée de « putsch judiciaire » par un des juges dissidents, Antonin Scalia. Roy Moore a quant à lui interdit aux juges de l’Alabama, en application de la loi de l’État, de célébrer des « mariages gays » malgré la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, ce qui lui avait valu d’être suspendu de ses fonctions (pour la deuxième fois)."


Une Europe qui a renoncé au Christ ne sera pas capable de préserver son identité

Le 22 septembre se tenait à la résidence de l’ambassadeur de Russie en Grande-Bretagne, un symposium international sur l’avenir chrétien de l’Europe. Le métropolite Hillarion, directeur du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou de l’Église orthodoxe russe, y prononça le discours d’ouverture. Extrait trouvé dans Christianophobie Hebdo :

Images"Le déclin contemporain du christianisme dans le monde occidental peut être comparé à la situation dans l’empire russe avant 1917. La révolution et les événements dramatiques qui l’ont suivie avaient des causes profondément spirituelles autant que sociales et politiques. Depuis de longues années, l’aristocratie et l’intelligentsia avaient abandonné la foi, et le peuple ordinaire suivit [cet exemple].

[...] Dans les années de l’immédiat après-­guerre, le christianisme joua un rôle considérable dans le processus d’intégration européenne qui, dans le contexte de la Guerre froide, fut considéré comme l’un des moy­ens de contenir l’expansion de la propagande athée et de l’idéologie communiste. Dans sa propagande anticom­muniste, le Vatican s’appuya sur l’unification européenne, sur les partis démocrates chrétiens de l’Europe occidentale. Ces derniers croyaient fermement que la civilisation occidentale était intimement liée aux valeurs chré­tiennes, et ils avaient à se défendre contre la menace communiste. Pie XII soutint la création d’une communauté européenne comme étant une « mission historique de l’Europe chrétienne ».

[...] Et lorsque, un demi-­siècle après la création de l’Union européenne, on rédigea sa Consti­tution, il eût été naturel pour les Églises chrétiennes de s’attendre à ce que le rôle du christianisme en tant qu’une des valeurs europée­nnes, soit inclus dans le document sans empiéter sur la nature sécu­lière des autorités d’une Europe unifiée. Mais, comme nous le savons, il n’en fut rien. L’Union européenne, en rédigeant sa Constitution, refusa de men­tionner son héritage chrétien, pas même dans le préambule de ce document. Je crois fermement qu’une Europe qui a renoncé au Christ ne sera pas capable de préserver son identité culturelle et spirituelle. [...]

Un monopole du principe séculier a pris le dessus en Europe. Il se manifeste par l’expulsion de la vision du monde religieuse de l’espace public [...]

Dans l’Europe contemporaine, le sécularisme militant s’est trans­formé en pouvoir autonome qui ne tolère aucune contestation. Il permet à des groupes minoritaires bien organisés d’imposer avec suc­cès leur volonté à la majorité sous prétexte de respecter les droits de l’homme. Aujourd’hui, les droits de l’homme, dans leur essence, sont devenus un instrument pour manipuler la majorité, et le combat pour les droits de l’homme une dictatu­re de la minorité sur la majori­té. Malheureusement, il nous faut constater que ce ne sont pas des incidents isolés, mais désor­mais un système normatif de valeurs soutenu par les États et par les institutions de l’Union européenne. [...]

Je crois important que les chré­tiens en Europe se tiennent coude à coude pour défendre ces valeurs sur lesquelles la vie du continent a été édifiée pendant des siècles, et qu’ils considèrent les douleurs et la détresse des chrétiens du monde entier comme les leurs propres."


Emmanuel Macron sur l'Union européenne : tout sauf crédible

Analyse d'Hubert Cordat sur Réinformation :

Unknown-7"Mardi, à la Sorbonne, Emmanuel Macron était venu parler d’Europe, pour essayer de relancer un processus qui n’en finit plus de mourir – et d’abord dans l’esprit de ses habitants. Et son discours n’aura sans doute guère plus d’avenir, pour un certain nombre de raisons – et d’abord parce que c’était un discours faux. Le président de la République aura, au cours d’un discours-fleuve, proposé un certain nombre d’idées dont la réalisation pratique, dans son esprit, est en mesure de redonner du tonus à une Europe en panne. Le constat n’est plus un secret pour personne, et Emmanuel Macron veut prendre le taureau par les cornes pour se donner la stature d’un homme d’Etat. Alors, il multiplie, de fait, les propositions : force commune d’intervention européenne, fonds européen de défense, académie européenne du renseignement, force commune de protection civile, budget commun, taxe sur les transactions financières, convergence sociale et fiscale, élargissement du programme Erasmus pour que chaque jeune européen passe au moins six mois dans un autre pays, création d’universités européennes, renforcement du Parlement européen par des listes transnationales, nomination d’un ministre des finances de la zone euro, etc.

Cette rapide énumération mériterait sans doute d’être approfondie, chacun des dossiers ainsi évoqués dans le discours présidentiel méritant d’être précisé par des personnalités compétentes plutôt qu’asséné au service d’une idéologie, dont Emmanuel Macron se veut une espèce de prophète.

Le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne

Pour autant, il y a au moins trois raisons pour lesquelles le propos d’Emmanuel Macron manquait singulièrement de réalisme. La première est que rien, dans son propos, ne portait la marque du renouveau susceptible de relancer l’Europe en panne. Ses prédécesseurs ont dû tordre leur nez de l’entendre se présenter en super-héros européen, alors que les mesures avancées font l’objet de discussions récurrentes depuis des années. Il faudrait au moins, pour qu’elles acquièrent plus de réalisme, en préciser la mise en œuvre. Si ses prédécesseurs n’y sont pas parvenus, ce n’est pas faute d’y avoir, eux aussi, pensé. Et Emmanuel Macron ne donne pas, malgré sa grandiloquence, le sentiment de pouvoir faire sinon mieux, du moins plus.

Quid de l’Allemagne ?

Deuxième difficulté pour Emmanuel Macron : le manque actuel de partenaires. On ne saurait faire, seul, une politique commune. Or les applaudissements serviles des media français devant « l’audace » (sic !) d’Emmanuel Macron, ou les tweets enthousiastes du très médiatique président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ne sauraient suffire à donner vie à l’ambition du président français. Car, tout le monde le sait, et Emmanuel Macron lui-même le souligne, il faut à l’Europe un moteur, à savoir le fameux couple franco-allemand. Or, si Angela Merkel a réussi, dimanche dernier, à conserver sa place, elle va devoir gouverner avec l’appui du parti libéral FDP dont les idées sur l’Europe ne correspondent pas à celles du partenaire français. Pour ajouter à la complexité de cette situation, l’arrivée de l’AfD en troisième position aux élections législatives allemandes, dimanche dernier, va obliger le chancelier à se garder de toute improvisation trop européiste, sous peine de donner encore du grain à moudre à un parti en pleine expansion.

Un faux sur l’Europe

Troisième point enfin, le manque de souffle. Il ne suffit pas de multiplier les instituions et comités Théodule pour éviter la débâcle européenne. Surtout quand le discours sur l’Europe ne semble guère plus prometteur que les propos que le président réserve aux seuls Français. Ceux-ci manifestent d’ailleurs assez clairement un désintérêt grandissant pour Bruxelles, qui a trop montré que sa vision était trop éloignée de celle des peuples qu’elle voudrait dominer. Macron peut pointer du doigt l’ennemi nationalisme. Les Français ont surtout l’impression que son rêve les entraîne très loin, trop loin d’une terre à laquelle ils sont attachés : la France. Il ne suffira pas, pour les faire changer d’avis, de falsifier l’histoire, en essayant de leur faire croire que l’Union européenne est la fille de l’Europe. Bruxelles et ses commensaux se sont trop séparés des racines européennes pour que l’équation leur paraisse encore crédible…"


La droite la plus...

Lu dans Présent :

"Tenue le 23 septembre de la première réunion de l’Union nationale citoyenne (UNC : rien à voir avec l’Union nationale des combattants), dissidence de Debout la France ! lancée par plusieurs anciens cadres de Debout la France, dont le vice-président Dominique Jamet, vent debout contre toute alliance de Nicolas Dupont-Aignan avec Marine Le Pen entre les deux tours de l’élection présidentielle. Destinée à réunir « les républicains des deux rives », l’UNC va « sans doute se transformer en parti politique à moyen terme », a annoncé l’un de ses porte-drapeaux, l’historien Eric Anceau, qui affirme sans surprise – et sans grande originalité – que les membres de cette nouvelle UNC se veulent « patriotes sans être nationalistes, identitaires sans être xénophobes, français, profondément français, sans être passéistes » ainsi qu’« attachés à la paix et à l’amitié entre tous les peuples du monde »… Ce qui est justement l’intitulé du MRAP, courroie de transmission du Parti communiste !"


Grande-Bretagne : Des centaines de médecins contre la dépénalisation totale de l’avortement

Lu sur Réinformation :

"Pas moins de 650 médecins ont protesté avec véhémence contre le Pr Lesley Regan qui veut voir l’avortement libéré pour toutes les femmes jusqu’au terme de la grossesse pour en faire une procédure médicale quelconque, pour laquelle l’approbation d’un seul médecin suffirait.

Mme Regan se trouve être la présidente du collège royal des obstétriciens et des gynécologues, et sa proposition a déjà reçu le soutien de la British Medical Association et du collège royal des sages-femmes.

Sur les 650 médecins outrés par sa proposition, une quarantaine sont des gynécologues obstétriciens membre du collège royal ; les autres exercent diverses spécialités. Tous ne sont pas des opposants à l’avortement mais tous estiment qu’une telle liberté méconnaît aussi bien leur responsabilité professionnelle que la volonté des femmes britanniques.

Un généraliste signataire de l’appel, le Dr John Etherton, commente : « Cela paraît très anodin de dire que l’on veut dépénaliser une procédure, cela paraît acceptable, mais cela impliquerait aussitôt l’ouverture des portes à l’infanticide. »


L'identité des enfants n'est pas un jeu : le bus CitizenGo arrive à Paris

Le bus circulera dans Paris et l'Ile de France du 3 au 8 octobre. Il vient dénoncer l'idéologie du genre, qui s'insinue partout et notamment à l'école.

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Une lettre ouverte au ministre de l'Education nationale est à signer ici. De plus en plus, l’Education nationale utilise des « études de genre » pour lutter contre les inégalités hommes-femmes. Et le résultat, c’est qu’au lieu de lutter contre ces inégalités, l’Education Nationale promeut l’indifférenciation sexuelle : il n’y a plus d’inégalité puisqu’il n’y a plus de différence ! S’il y a indifférenciation des sexes, si le genre n’est qu’une question de culture, alors on peut choisir son sexe. Pour les enfants scolarisés, on brouille donc les repères de base. Les enfants sont en train de bâtir leur personnalité. Ils sont fragiles et perméables aux enseignements qu’on leur donne.

Leur inculquer dès le plus jeune âge qu’être homme ou femme n’est que le résultat d’une culture et que l’on peut choisir, c’est mettre en danger leur construction. C’est un mensonge, mais c’est également un énorme danger pour les enfants. Nous croyons fermement que les enfants n’ont pas à subir des expérimentations d’idéologues pendant la période cruciale de construction de leur personnalité. Il y a un véritable risque de  déconstruction de leur personnalité. 

C’est pourquoi nous voulons, par cette pétition et par notre bus, faire savoir à tous les parents d’élèves que l’identité des enfants n’est pas un jeu. Et que leur genre n’est pas un choix. On ne devient pas femme : on nait femme. On ne devient pas homme : on nait homme.

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Nouveau coup de rabot contre les familles

Les familles restent les vaches à lait d'un gouvernement à l'autre :

Unknown-8"Vigilance pour les parents donnant naissance à partir du 1er avril 2018. L'allocation de base de la Prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) sera à partir de cette date alignée sur les montants et les plafonds du Complément familial. Auourd'hui fixé à 184 euros à taux plein, cette allocation versée mensuellement sous conditions de ressources aux parents d'enfants de moins de trois ans sera revue à la baisse de quinze euros. Soit 169 euros, comme le Complément familial, versé aux allocataires modestes ayant au moins trois enfants de plus de trois ans. A taux partiel, la réduction s'élève à 7,50 euros par mois en passant de 92 à 84,50 euros.

L'entourage du ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé mercredi cette information du Figaro. Cet «alignement» s'appliquera «pour les naissances à partir d'avril 2018, le montant ne changera pas pour les parents qui en bénéficient déjà», a-t-on précisé de même source. En 2016, l'allocation de base de la Paje comptait un peu plus d'1,5 million de bénéficiaires à taux plein.

En ce qui concerne les plafonds de ressources, ils passeront pour un enfant, de 30 000 euros à 26 000 euros pour un couple avec un seul revenu d'activité, et de 38 000 à 34 000 euros pour une personne seule ou un couple avec deux revenus d'activité. De ce fait, «des familles vont sortir des critères» d'attribution, a ajouté cette source sans en préciser le nombre. On ignore encore si les bénéficiaires à taux plein basculeront de facto dans les allocataires à taux partiel. Le Figaro, qui avance le chiffre de 10% de bénéficiaires en moins, ajoute que cette mesure concernerait également la prime à la naissance (923,08 euros), avec une diminution de 5% des bénéficiaires.

Cet alignement permettra l'économie de près de 70 millions d'euros en 2018 et 500 millions en trois ans, a ajouté l'entourage de la ministre."


C’est arrivé un 28 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

  • le 28 septembre 235 : saint Pontien, 18ème Pape renonce au trône de Saint Pierre.

Il est déporté dans des mines en Sardaigne à l'accession au trône de l'empereur Maximin le Thrace, en mars 235; commence une nouvelle persécution des Chrétiens. Il renonce alors au siège de Saint Pierre le 28 septembre et meurt le 30 octobre suivant. Il est inhumé dans la catacombe de Saint-Calixte, qui va peu à peu devenir la Crypte des Papes.

  • le 28 septembre 1066 : Guillaume le Conquérant envahit l'Angleterre.

Avec plus de 650 navires de Guillaume, duc de Normandie débarque dans la baie de Penvensey en Angleterre. Après la victoire d'Hastings, le 14 octobre 1066, Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre.

  • le 28 septembre 1106 : bataille de Tinchebray, en Normandie.
  • le 28 septembre 1362 : Guillaume de Grimoard est élu pape et prend le nom d'Urbain V.

L'élection a lieu à Avignon ; il en devient le sixième pape, alors qu'en tant que bénédictin, il a en charge les abbayes bénédictines les plus prestigieuses. Il n'est ni évêque ni cardinal au moment de son élection, c'est le dernier pape élu sans être cardinal. Il n'est alors que simple abbé de Saint Victor de Marseille. Urbain V est le seul des papes d'Avignon à avoir été porté sur les autels. Il est béatifié en 1870, par Pie IX. Urbain V est à l'origine de nombreuses missions dans le monde entier, ainsi que de l'accroissement de la bibliothèque pontificale. Il accomplit une œuvre magnifique dans les domaines aussi variés que la réforme de l'Eglise, l'enseignement et l'architecture. Il joue aussi un rôle d'arbitre dans la guerre de Cent Ans. Il est considéré comme saint malgré l'absence de canonisation formelle. Voir la chronique du 19 décembre.

Une association a été créée en 2004 pour diffuser sa mémoire et tenter d'obtenir sa canonisation. Son siège social est le château de GRIZAC, lieu de sa naissance, en LOZERE, le Site internet : www.pape-urbain-v.org

Cette association mérite d'être aidée ; elle pourrait favoriser en ces temps difficile un rapprochement entre la France de Clovis et la Papauté.

  • le 28 septembre 1394 : élection de Benoît XIII.

Pedro de Luna prend le nom de Benoît XIII et devient pape à Avignon jusqu'à sa mort en 1423. Considéré comme un antipape par l'Église catholique, Benoît XIII succède alors à Clément VII et compte parmi ses alliés les pays comme la France, la Castille, le Portugal, l'Aragon, l'Écosse ou encore le royaume de Chypre.

  • le 28 septembre 1498 : Anne de Bretagne préside les États de Bretagne à Rennes.
  • le 28 septembre 1567 : tentative d'enlèvement de Charles IX par les Huguenots aussi appelée «Surprise de Meaux ».

La surprise de Meaux (aussi appelée la « bataille de Meaux ») est une conspiration organisée en 1567 par les Huguenots aux ordres de Louis Ier de Bourbon-Condé pour enlever non seulement le Roi de France, Charles IX, mais toute la famille royale.

Ces derniers, mis au courant de cette tentative de crime de lèse-majesté, se réfugient à Paris. C'est ainsi que s'ouvre la seconde guerre de Religion. Car, suite à cet échec, dès le lendemain, jour de la Saint-Michel, des prêtres catholiques sont massacrés et des atrocités sont commises lors de la « Michelade » de Nîmes, entre autre. Coligny avait écrit à toutes les églises protestantes de se tenir sur leurs gardes.

En novembre, les protestants vont essuyer une défaite cuisante, contre le duc de Montmorency à Saint-Denis et se décident à signer la paix de Longjumeau (voir la chronique du 12 novembre). S'étant emparé de la ville en octobre, ils ont toutefois eu le temps de mettre l'abbaye royale à sac, sans trop toucher à la nécropole des Rois de France. Cette Paix de Longjumeau ne dure pas ; et les huguenots reprennent les armes en 1569, relançant la guerre civile une fois leur forces reconstituées grâce à l'aide anglaise reçue à La Rochelle notamment.

Voir les chroniques des 29 et 30 septembre.

  • le 28 septembre 1637 : victoire défensive des Français sur les Espagnols à la bataille de Leucate.

Afin de faire diversion, pour affaiblir les Français, sur le théâtre d'opérations des Flandres, jugé plus important, les Espagnols attaquent dans le Roussillon. Situé au sud de Narbonne, le château de Leucate est cinq siècles durant, une place forte sur la frontière entre la France et le royaume d'Aragon. Pendant la Guerre de Trente, les Espagnols en font le siège. Le 28 septembre 1637, les Français remportent la victoire sur les Espagnols qui doivent retourner de l'autre côté de la frontière. Le château est rasé sur ordre de Louis XIV après la signature du Traité des Pyrénées en 1659.

  • le 28 septembre  1794 : Turreau, le "bourreau de la Vendée", est arrêté.

En 1795, il est acquitté et réintégré dans l'armée deux ans plus tard.

  • le 28 septembre 1823 : Léon XII est élu pape.

Le pape Léon XII publie en 1826, la lettre apostolique Quo graviora où il condamne la franc-maçonnerie.

  • le 28 septembre 1895 : décès de Louis Pasteur, chimiste et biologiste français.

Voir les chroniques du 27 décembre et du 5 octobre.

Louis Pasteur naît en 1822, et entre à l'Ecole normale pour étudier la chimie et la physique. Il a légué au monde le procédé de la pasteurisation des aliments et le vaccin contre la rage.

En 1854, après plusieurs années d'enseignement à Dijon et Strasbourg, il occupe le poste de professeur de chimie et celui de doyen de la faculté de sciences de Lille. Arrivé dans le Nord, ses recherches s'orientent aussitôt sur une industrie régionale : la production de boissons alcoolisées. Il met en évidence le rôle des levures dans la production d'alcool et celui des bactéries dans l'acidité du vin, de la bière et du lait aigre. Il propose de chauffer à hautes températures et sous pression les liquides avant leur mise en bouteilles. Ce procédé révolutionnaire prend le nom de Pasteurisation.

En 1865, il s'attaque à une maladie épidémique qui ravage le vers à soie : la pébrine, et sauve cette industrie. En 1881, il élabore le vaccin contre le charbon des moutons puis découvre, en 1885, le vaccin antirabique. Ses nombreux travaux l'amènent à expliquer qu'un certain nombre de maladies humaines sont dues à l'attaque de l'organisme par des micro-organismes extérieurs. En 1885, un jeune alsacien, Joseph Meister, mordu par un chien enragé, est conduit à Pasteur. Celui-ci teste alors pour la première fois, et durant 10 jours, un traitement qu'il a mis au point. Son succès entraîne la vaccination de milliers de personnes. En 1888, à Paris, l'institut Pasteur est créé afin de combattre la rage. Celui-ci demeure encore aujourd'hui l'un des principaux centres d'études des maladies infectieuses.

  • le 28 septembre 1958 : naissance de la Cinquième République.

Le référendum approuve à 79% la Constitution proposée par Charles De Gaulle pour mettre fin à l'instabilité gouvernementale : elle confère plus de pouvoirs au Président, alors élu par un collège électoral élargi, elle rétablit le Sénat et crée un Conseil constitutionnel.

  • le 28 septembre 1978 : mort du pape Jean Paul Ier.

Albino Luciani, décède soudainement après 33 jours de pontificat. Selon l'Histoire officielle, il meurt d'un infarctus. Souffrant d'urémie, il suivait un traitement ; lorsqu'il quitte Venise pour se rendre au conclave, il aurait oublié ses prescriptions à Venise … suspendant ainsi son traitement ; une crise d'urémie… ou un infarctus… l'aurait emporté finalement dans son sommeil.

Il est immédiatement aimé des catholiques, touchés par sa simplicité, qui le surnomment « le pape au sourire ».

  • le 28 septembre 1992: déclaration du professeur Jacques Testard, « père » du premier bébé éprouvette français.

On peut lire dans le Figaro du jour :

« L'eugénisme est une pulsion qui a toujours existé dans l'humanité, c'est justement le rôle de la civilisation de la réfréner au même titre que la pulsion de tuer. Les manipulations génétiques vont se multiplier. […] Cette mis en compétition des embryons humains est le signe d'une société retournant à la sauvagerie. […] Je n'arrive à croire que l'on puisse sérieusement parler d'éthique si l'on ne commence pas par changer cet état d'esprit qui prône l'écrasement du plus faible, la production pour la production, le règne de l'argent et de la violence. […]. Malheureusement je crains que nous ne soyons déjà dans un système où ce ne sont pas les nations qui font la loi mais plutôt les entreprises multinationales qui ont leur propre logique de développement»

Cité par François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré page 390)


Consécration à Marie

« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie »

Remettons tout notre être à Marie et
Elle nous accueillera dans son Cœur



Notre Dame de France propose de vous inscrire et recevoir gracieusement par mail la préparation à la Consécration
"à Jésus par le Cœur Immaculé de Marie"

  • Le 7 octobre, Notre Dame du Rosaire, préparation par la Famille Missionnaire de Notre Dame

  • 13 octobre, Notre Dame de Fatima préparation par les petites Sœurs de la Consolation et de la Sainte Face à Draguignan

​​

  • 21 Novembre, Présentation de Marie au Temple : par les Serviteurs de Jésus et de Marie,

Abbaye d'Ourscamp

 

 

Pour vous inscrire : Notre Dame de France

 


Immigration : la Commission européenne cède devant les Polonais, Hongrois, Slovaques et Tchèques

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

Unknown-4"On sait que la Commission européenne a lancé des procédures contre les pays qui refusaient de recevoir des « migrants », et que la Cour de Justice de l’UE a donné tort à la Hongrie et à la Slovaquie qui contestaient la légalité de la décision, au motif notamment que le texte remanié n’avait été avalisé que par deux Etats membres… mais ça fait une majorité selon les graves juristes de la CJUE.

Quoi qu’il en soit, le texte est caduc aujourd’hui 27 septembre. Donc on ne peut plus l’appliquer chez les récalcitrants.

Ce même jour, la Commission européenne « recommande un nouveau programme de réinstallation pour conduire en Europe au moins 50.000 des personnes les plus vulnérables ayant besoin d'une protection internationale dans les deux prochaines années ». Et elle a déjà « mis de côté » 500 millions d'euros pour soutenir les Etats membres qui accepteront d’en accueillir (donc 10.000 euros par personne).

Mais, grande nouveauté : la Commission parle bien des Etats qui « accepteront » d’accueillir des « réfugiés ». Il n’est plus du tout question de « relocalisations » forcées décidées de Bruxelles.

Autrement dit les méchants Polonais, Hongrois, Slovaques et Tchèques ont gagné sur toute la ligne…

Les chiens aboient, la caravane passe. Mais les chiens sont fatigués d’aboyer, on dirait…"


Le Front National se met à l’heure de la dynamique des groupes

De Bernard Antony à propos de la refondation du FN :

Images-2"Je ne suis nullement passéiste et fort peu nostalgique de toutes les phases de ma vie. Ce qui m’intéresse, c’est le devenir des choses, et d’abord de ce que la France et le monde seront pour nos enfants. Je ne me désintéresse donc pas des évolutions du Front National dont j’ai été jadis un responsable et surtout un militant fidèle et actif sans pour autant avoir jamais été un homme de parti inconditionnel de toutes les positions de son chef. Catholique, j’ai toujours abhorré le « furhër prinzip ».

La direction actuelle du Front National veut donc le « refonder ». Je m’interroge sur la signification de ce mot et le contenu que l’on peut bien vouloir lui donner. Je ne sais pas bien ce que « re-fondation » peut bien signifier. Architecturalement, cela peut signifier de déplacer des vieux murs sur de nouvelles excavations ou alors de construire des murs nouveaux sur d’anciennes fondations. C’est ce que l’on a fait dans la reconstruction de Rhodes, de Varsovie ou de Babylone.

Pour ce qui est de la « refondation » du Front National, cela signifie-t-il donc de le réajuster sur ses fondamentaux initiaux ou au contraire de donner à sa réalité d’aujourd’hui d’autres fondements ? La différence n’est pas mince. Comme aurait chanté Dalida : « Qui vivra verra ».

Si l’on interroge l’immense histoire de l’Église catholique, on vérifiera que l’on y a procédé tout au long des siècles soit à  la création de nouveaux ordres, soit à des « réformes » c’est-à-dire de nouvelles branches greffées sur l’ancien tronc (ex : « Cisterciens » chez les Bénédictins ou « Carmes déchaussés » dans l’ordre du Carmel).

On verra donc ce que l’on entend au Front National par l’annonce d’une « re-fondation ». S’agira-t-il d’une réaffirmation des idées et valeurs du corpus doctrinal des années 1980-90 ou d’une rénovation de leur présentation ou encore d’un changement significatif ? Quid du respect de la vie ? Quid d’une Europe nouvelle ? Quid d’une autre organisation administrative du territoire ? Quid sur le plan social et syndical ?

D’autant qu’à Toulouse, Marine Le Pen a martelé à l’adresse des militants que c’était à eux d’apporter les idées de la refondation. Somme toute, le Front National comme les synodes de l’Église de François se met à l’heure de la dynamique des groupes ! Et bien sûr, sans manipulation…

Quoi qu’il en soit, si le changement de dénomination semble fortement suggéré, il semble improbable que la refondation soit voulue au point de rompre avec la marque Le Pen !"


Jeudi 28, sur le pont Alexandre III, hommage au dragon du 13e RDP tué au Levant

Une cérémonie d’honneurs militaires sera organisée en l’Hôtel national des Invalides jeudi en hommage au sous-officier du 13e régiment de dragons parachutistes mort pour la France au Levant, le samedi 23 septembre. La cérémonie intime d’honneurs militaires réservée à la famille et aux proches sera présidée par le général de corps d’armée Bertrand Houitte de la Chesnais, major général de l’armée de Terre, à l’Hôtel national des Invalides à 18h30.

Auparavant, le cortège funèbre passera sur le pont Alexandre III à 17h30. En cette circonstance, le gouverneur militaire de Paris invite le plus grand nombre de nos concitoyens à manifester leur hommage à notre camarade, et leur solidarité avec sa famille et ses compagnons d’arme, par une présence digne, silencieuse et fraternelle sur le pont Alexandre III.

Une cérémonie d’hommage de la Nation présidée par Florence Parly, ministre des Armées, aura lieu le vendredi 29 septembre 2017 à Souges.


Journée pour le droit à l'avortement : Choisir la Vie riposte en lançant une grande campagne de sensibilisation pour le droit à la Vie

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Communiqué de Choisir la vie :

"En 2015, Marisol Touraine, alors Ministre de la Santé, décidait de faire du 28 septembre, la journée mondiale du droit à l'avortement et célébrait cet évènement en inaugurant un numéro vert d'appel pour informer les femmes sur l'IVG. Depuis, chaque année, à cette même date, nous voyons fleurir de nouvelles affiches non seulement promouvant toujours davantage ce droit mais également en le glorifiant... comme si l'avortement était l'objectif ultime à atteindre dans la vie d'une femme !

Depuis plus de 40 ans, les gouvernements successifs ont persisté dans cette volonté de banaliser et nier en particulier l'impact psychologique de cet acte qui arrête un cœur qui bat.

Choisir la Vie qui, quotidiennement, se place et du côté des femmes et du côté des enfants à naître entend, par sa nouvelle campagne pour le droit à la vie, riposter à cette campagne pro IVG et montrer que l'avortement ne peut constituer un choix respectueux de la vie humaine.

Pour toute commande d'affiches et d'autocollants : [email protected] (libre participation aux frais)."


L'immunité parlementaire du député Gilbert Collard a été levée

Quel crime a donc commis le député apparenté FN ? Aurait-il assommé l'un de ses confrères à coups de casque de scooter ? Pire que ça :

L'affaire remonte à décembre 2015, quand l'animateur Jean-Jacques Bourdin avait évoqué sur BFMTV une "communauté d'esprit" entre deux formes de repli identitaire : la montée du FN et celle du jihadisme. Le député Rassemblement bleu Marine du Gard avait ensuite répondu sur le réseau social, en postant la photo d'une exécution, accompagnée du commentaire : "Bourdin compare le FN à Daech : le poids des mots et le choc des bobos !"

Gilbert Collard assure que le bureau de l'Assemblée nationale est "ridicule" et l'avocat se réjouit d'avance :

"Je vais enfin démontrer publiquement les mécanismes de vengeance politico-judiciaire car je vais leur faire un procès. Je citerai Cazeneuve, de Rugy et le président de la Commission, ils vont voir ce qu'est un vrai procès."


Les complices des systèmes communistes

Thierry Wolton est l'auteur d'une Histoire mondiale du communisme en 3 tomes. Le 3e tome est consacré aux complices de cette engeance totalitaire... Thierry Wolton explique à Eugénie Bastié dans Le Figarovox :

C"Les intellectuels et le communisme étaient faits pour se rencontrer depuis que Lénine a compris que le prolétariat n'allait pas briser ses chaînes d'exploité, comme le croyait Marx, et qu'il fallait un parti de révolutionnaires professionnels pour prendre le pouvoir, comme il l'écrit dans Que faire? en 1902. La révolution, devenait du coup une affaire d'intellectuels éclairés, chargés de faire le bonheur du peuple malgré lui. Être au centre du pouvoir, en tant que conseiller ou comme acteur, est un vieux rêve de l'élite pensante depuis Platon. De plus, le déterminisme historique qui caractérise la théorie marxiste, avec la lutte des classes comme moteur de l'histoire et l'inéluctable avènement du communisme, stade suprême de l'humanité, offrait aux intellectuels la feuille de route dont ils rêvaient. Les voilà au cœur de l'action avec la boussole pour les diriger. Le communisme une fois instauré, tous les régimes en question ont éliminé les intellectuels qui n'étaient pas dans la ligne, mais tant qu'il s'est agi du sang des autres là-bas, au loin, de ceux qui subissaient, la plupart des intellectuels occidentaux sympathisants ont continué à croire en l'avenir radieux.

À vous lire, il semble que la France ait fourni les plus beaux contingents de ces «complices». Pourquoi selon vous «l'opium des intellectuels» a-t-il eu autant d'emprise dans notre pays?

L'expression «opium des intellectuels» est de Raymond Aron, l'un de nos rares intellectuels à avoir échappé à l'attraction communiste. L'appétence particulière de nos «penseurs» pour cette idéologie tient à plusieurs facteurs. Pour l'essentiel, disons que le rapport de l'intellectuel français au pouvoir est singulier, au phénomène de cour mis en place sous la royauté: être proche, avoir l'oreille du prince a toujours été une marque de reconnaissance. En France le pouvoir attire, jusqu'à aveugler souvent. D'autre part, la philosophie des Lumières qui a annoncé la Révolution française a démontré comment la pensée pouvait préparer les esprits aux bouleversements politiques et sociaux, ce que le communisme systématise avec le parti de Lénine justement. Le facteur révolution joue aussi son rôle, toute la culture post 1789 a magnifié ce moment, c'est seulement récemment que nous avons pris conscience que l'instrumentalisation idéologique pouvait conduire à la Terreur, comme en 1793. L'expression populaire «on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs» présente les excès révolutionnaires comme nécessaires, donc acceptables. En réalité, il n'y a jamais eu de révolution communiste, c'est l'une des impostures de cette histoire. Dans les faits, le pouvoir n'a jamais été conquis à la suite d'une révolte populaire: le coup d'État de Lénine en octobre 1917, la guerre civile gagnée par Mao en 1949, la guerre de libération nationale conduite par Ho Chi Minh au Vietnam en sont quelques exemples. Le terme de «révolution communiste» est un oxymore que nos intellectuels ont vénéré.

Vous évoquez notamment le concept de «compagnon de route». Que signifie-t-il? Quels ont été les plus célèbres d'entre eux?

L'expression est due à Trotski, en 1922. Elle désigne l'intellectuel qui est prêt à faire un bout de chemin avec les communistes sans pour autant adhérer au parti. «Pour un compagnon de route, la question se pose toujours de savoir jusqu'où il ira», dit Trotski, idéologue du communisme parmi les idéologues. Le terme s'est décliné en plusieurs langues: papoucki en russe, fellow traveller en anglais, Mitlaufer en allemand, compagno di strada en italien, etc. Dans à peu près tous les pays du monde il y a eu des compagnons de route: GB Shaw en Grande Bretagne, Dashiell Hammett aux Etats Unis, Bertolt Brecht en Allemagne, Alberto Moravia en Italie, etc. Il serait plus court de citer les intellectuels restés lucides.

Quelles différences faites vous entre le «compagnon de route» et «l'idiot utile» dont vous parlez aussi?

Lénine désignait par ce terme l'homme politique, l'homme d'affaires qui pouvaient être utilisés pour promouvoir tel ou tel aspect du communisme, par orgueil (se rendre intéressant), par ignorance, par cupidité, bref en usant de tous les ressorts humains. Le plus connu des «idiots utiles» est l'ancien président du Conseil français, sous la IIIe République, Edouard Herriot, invité en Ukraine au début des années 1930 alors que la famine, instrumentalisée par Staline pour liquider les paysans récalcitrants à la collectivisation, battait son plein. Il en a nié la réalité, soit plusieurs millions de morts. Plus près de nous, François Mitterrand s'est prêté à la même opération pour le compte de Mao. Reçu par le Grand Timonier alors que la famine décimait le pays à cause du Grand bond en avant, il en a contesté l'ampleur comme Mao lui avait dit. De 30 à 50 millions de Chinois sont morts à cette époque. On ne compte pas les hommes d'affaires capitalistes qui ont aidé les régimes communistes à survivre par des crédits ou en livrant du matériel, de la technologie jusque et y compris à l'usage des travailleurs forcés des camps de concentration. Tout ce passé est douloureux pour nos consciences, voilà pourquoi aussi il est tentant de l'oublier, voire de l'escamoter.

Certains comme Gide et son Retour d'URSS font leur mea-culpa, mais d'autres comme Sartre ou Aragon persisteront dans l'erreur. Quels sont les ressorts de cette «cécité volontaire»?

La fameuse phrase de Sartre sur «il ne faut pas désespérer Billancourt», peut-être une explication de cette cécité. Le communisme a représenté un tel espoir que peu importait la réalité. Pour beaucoup il était préférable de croire que de voir, donc ils se sont aveuglés d'eux-mêmes car la vérité sur le communisme a été connue dès les premiers mois, les témoignages n'ont jamais cessé de s'accumuler: qui voulait savoir pouvait savoir. C'est bien ce qui rend cet aveuglement coupable, autant, quitte à choquer, que ceux qui savaient sur la Shoah avant la découverte des camps d'extermination en 1945 mais qui se sont tus pour raison d'État, dans un contexte de guerre mondiale. L'indifférence, pis les mensonges qui ont couvert la réalité communiste, ne bénéficient même pas d'une telle excuse. C'est ainsi que des dizaines de millions de personnes ont disparu dans ces régimes que la doxa intellectuelle présentait comme LE modèle pour l'humanité. La culpabilité est immense ce qui rend ce passé si douloureux pour la conscience universelle. Certains sont toutefois plus coupables que d'autres. Un Aragon, apparatchik communiste jusqu'à ses derniers jours, est cent fois plus blâmable qu'un Sartre qui a fait des allers-retours avec l'idéologie. [...]"

N'oubliez pas de vous inscrire à notre journée sur les 100 ans du communisme, le 14 octobre.


Sinon il y a le référendum

Pour avoir l'avis des peuples sur l'Union européenne, Emmanuel Macron invente un nouvel outil (qui lui dira voui !) :

Il avait aussi pensé au vote avec un flingue sur la tempe, mais c'est un peu trop voyant.


L'UNI Grenoble demande la dissolution des groupuscules d'extrême-gauche

Extrait d'un communiqué :

"Dans un communiqué publié le 21 septembre sur le site d'extrême gauche Indymedia Grenoble, des groupes gauchistes revendiquent l'attaque de la gendarmerie de Grenoble. L'UNI Grenoble dénonce des attaques répétées contre les forces de l'ordre par des groupuscules d'extrême gauche et demande par conséquent au ministre de l'Intérieur de prendre toutes les mesures nécessaires pour retrouver et faire condamner les coupables.

A Grenoble, une gendarmerie a été dévastée par des incendies provoquées et revendiquées par des groupuscules d'extrême gauche. Bien au-delà des revendications politiques, les agissements de ces groupuscules mettent en péril la sécurité, la sûreté des habitants du territoire. L'UNI demande aux responsables politiques, de tous bords, de prendre la mesure criminelle de ces agissements et de les condamner.

Des scellés de l'affaire Maëlys brulés

Au-delà des revendications politiques, des faits criminels, l'attaque de la gendarmerie par ces groupuscules d'extrême gauche met en péril la continuité de l'enquête autour de la disparition de la petite Maëlys. [...]"


Quand France Inter se pose la question de la légalité de la pédophilie

Il faut le lire pour le croire :

ASi l'adulte est un prêtre, c'est forcément un viol. Si c'est un immigré, nos médias vont trouver des circonstances atténuantes. Le Parisien a d'ailleurs renommé le violeur (28 ans) de la fillette de 11 ans "Antoine". Et ainsi :

"Pour l’avocat d’Antoine, Me Marc Goudarzian, « il faut distinguer la morale de l’infraction ». Son client affirme qu’il ne connaissait pas l’âge de la victime. « Mon client lui a demandé son âge, elle a haussé les épaules, il pensait qu’elle avait au moins plus de 15 ans », insiste-t-il. L’avocate de Justine, en revanche, affirme que la jeune fille avait sorti son carnet de correspondance pour lui montrer son âge. Pour Me Marc Goudarzian, le débat devra davantage tourner autour de la maturité physique et psychologique de la jeune fille. « Deux personnes ont eu un rapport sexuel, malheureusement sans connaissance de cause de la part de mon client ». En attendant le jugement, Antoine est laissé libre sous contrôle judiciaire avec interdiction de s’approcher de la jeune fille."


Mise d'office sous pilule dès 13 ans sans l'avoir demandé

A 13 ans, Laure est chez le médecin de famille qui la suivait depuis sa naissance :

« Je venais pour une angine, il a regardé mes seins en me disant qu’il était temps ».

Temps de quoi ? L’adolescente timide n’ose même pas le demander. Le médecin lui prescrit le jour même la Diane 35, un médicament antiacnéique détourné pour un usage de contraceptif oral.

« Pas une seule fois il m’a demandé si j’avais eu une relation sexuelle ou si je prévoyais d’en avoir une ».

La réponse est pourtant non aux deux questions. Ce n’est qu’à 18 ans qu’elle connaît sa première expérience sexuelle.

« Etait-ce vraiment nécessaire de me faire prendre un traitement pendant cinq ans à une période où tant de choses se jouent ? ».

En 2012, Laure a 22 ans. Dans les journaux, à la télévision, la Diane 35 est soudain sur le banc des accusés ; on lui impute des thromboses veineuses, plusieurs morts. Laure prend rendez-vous chez une gynécologue. Après deux mois d’attente, le rendez-vous est « expédié en quinze minutes ».

« Quand je lui ai demandé quels étaient les risques, elle a soupiré en disant que c’était du grand n’importe quoi, mais sans expliquer pourquoi ».

L’étudiante ressort avec une prescription pour une autre pilule. Quelques mois plus tard, en janvier 2013, la Diane 35 est retirée du marché. Le scandale des pilules de troisième et quatrième générations éclate.

« Ça a été un déclic, je me suis dit que pendant neuf ans j’ai pris un truc sans vraiment savoir s’il était bon pour moi ».


Nouvelle promotion de l'avortement

220 000 avortements en France chaque année, ce n'est sans doute pas assez.

Jeudi 28 septembre, à 09h00 au Palais Bourbon, la Délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, entendra lors d'une audition, ouverte à la presse :

  • Mmes Laurence Esterle et Emmanuelle Lhomme, coprésidentes de l'Association nationale des centres d'IVG et de contraception (ANCIC), et Mme Chantal Birman, membre du conseil d'administration de l'ANCIC et vice-présidente de l'Association nationale des sages-femmes orthogénistes (ANSFO) ;
  • Mme Caroline Rehbi, coprésidente du Mouvement français pour le Planning familial, Mme Sarah Durocher, membre du bureau national du Planning familial.

C'est la Journée mondiale pour le droit à l'avortement. Un collectif d'associations pro-avortement remettront une pétition au Parlement européen à l'issue d'une manifestation à Bruxelles pour exiger des gouvernements la mort des enfants à naître dans les pays où c'est encore interdit ou très restreint : Malte, Irlande, Chypre, Pologne.