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Nouvelle vision pour l'Europe ? Virginie Joron succède à Florian Philippot

Lu dans Minute :

J"[...] Il n’est pas innocent, à l’égard de l’évolution de la ligne politique que Marine Le Pen ne veut pas reconnaître, que la direction du Front national ait choisi, pour succéder à Florian Philippot à la tête du groupe FN au conseil régional du Grand Est, région frontalière s’il en est, l’élue alsacienne Virginie Joron qui avait signé en juin dernier sur Boulevard Voltaire une tribune très remarquée, qui avait été reprise par de nombreux sites, intitulée « L’Europe que nous voulons ». Habilement, elle y défendait une vision européo-centrée du combat politique du Front national (« La civilisation européenne, cet ensemble unique de peuples, de cultures, de traditions, de conscience de soi face au reste du monde, a toujours été dans l’ADN de notre mouvement »), n’excluant pas qu’il soit possible de réformer l’Union européenne « pour qu’elle devienne réellement l’instrument de la grandeur retrouvée des peuples européens » (« L’avenir le dira ») mais disait, « à titre personnel », préférer « le modèle du Conseil de l’Europe », qui, « refondé, renforcé et disposant d’un volet en matière de coopération militaire et de sécurité ferait du bien à l’Europe, du bien à la France ».

C’est, aussi, sur la question européenne que va se jouer la crédibilité du Front national alors que, justement, le prochain scrutin qui se profile est les élections européennes de 2019. « C’est le moment où il faut refaire du contenu », a lancé Marine Le Pen à Toulouse samedi dernier. « On va parler des idées », a-telle promis aux militants venus l’écouter, après avoir insisté sur la nécessité de disposer de projets municipaux, de projets départementaux, de projets régionaux, d’un projet national et d’un projet… européen. Que l’Europe des nations et des libertés « prenne chair », a-t-elle lancé ! Une manière d’entrouvrir une porte à une évolution puisqu’on ne voit pas comment, si le corpus frontiste était figé, on pourrait – enfin ! – parler des idées.

Peut-être dans quelques mois rira-t-on, un peu jaune tout de même en pensant aux années perdues et à la logorrhée que les cadres FN ont dû ingurgiter et propager, à la relecture des argumentaires de Joffrey Bollée, le directeur de cabinet de Philippot, qui ramenait chacune des problématiques abordées à l’Union européenne, cause de tous les maux, y compris, on s’en souvient tant nous nous en étions moqués, lorsqu’un islamiste avait tué à Berlin au volant d’un camion qui avait eu le tort d’être… polonais. Un retour à la raison ne sera pas du luxe pour repartir sur des bases un peu plus sensées."


Sénatoriales : Emmanuel Macron voulait-il reconduire Gérard Larcher ?

Unknown-2Jean Rouxel analyse dans Les 4 Vérités les élections sénatoriales. Extrait :

"[...] Il faut noter, en premier lieu, que le scrutin entérinait notamment les bons scores de la droite aux municipales de 2014 et n’a donc que peu de rapports avec une éventuelle bonne campagne en 2017.

Il faut noter aussi qu’Emmanuel Macron a sabordé, cet été, toute possibilité pour son parti de l’emporter en attaquant brutalement les communes – et donc les grands électeurs. Tout se passe comme s’il avait choisi de reconduire Gérard Larcher au « plateau ». Les avantages sont, en effet, nombreux pour lui. Cela donne une impression de pluralisme, qui gomme l’image de coup d’État du printemps. Et cela lui coûte peu, puisque les différences idéologiques entre lui et la droite sénatoriale en général, et Gérard Larcher en particulier, sont faibles. Au point que la réforme constitutionnelle reste possible dans le cadre d’une coalition LR-LREM!"


Pendant que les journalistes traitent l'AFD de nazis, l'antisémitisme croît dans nos quartiers

ThumbnailC'est le constat de L'Express : Le nouveau malaise des Français juifs : Sarah Halimi, Livry-Gargan... une actualité inquiétante. Dans les quartiers, ils sont la cible de l'islam radical. De la tuerie, en 2012, de Mohamed Merah, dont le procès du frère, Abdelkader, s'ouvre lundi, à la séquestration d'une famille à Livry-Gargan, le 8 septembre, les manifestations d'un nouvel antisémitisme émaillent notre actualité. Et plongent les juifs dans la peur d'un abandon.


"Pourquoi est-ce que les gynécos n’en parlent pas lors des consultations ?"

La pilule, pour une sexualité de couple moins épanouie... : Pour la journée mondiale de la contraception, Le Monde a relevé quelques témoignages :

"J’ai 40 ans et je fais partie de ces femmes qui ont renoncé à prendre la pilule, depuis déjà plusieurs années. Je l’ai prise durant cinq années au cours desquelles aucune gynécologue ne m’a fait passer d’examen particulier avant de me la prescrire… Comment cela se fait-il ?"

"Quelles alternatives pour les femmes ne souhaitant plus utiliser d’hormones ?"

"J’ai abandonné la pilule car il me semblait que les hormones provoquaient une baisse voire une absence de libido. En en parlant autour de moi, je ne pense pas être un cas isolé. Pourquoi est-ce que les gynécos n’en parlent pas lors des consultations ?"


"Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité"

Jeannette Bougrab vient de publier ses Lettres d’exil, sous-titrées La barbarie et nous, écrites depuis la Finlande où elle est partie vivre avec sa fille May. Elle dénonce la bienveillance politico-médiatique au service des promoteurs du communautarisme islamiste : voile, burkini, ramadan. Dans Présent, Caroline Parmentier recense :

2017-09-bougrab-lettre-d-exil-14-59720992888fa"Jeannette Bougrab condamne les choix de perdition faits par la droite comme par la gauche depuis 30 ans : « On veut construire des mosquées alors qu’il n’y a plus de bibliothèques dans les quartiers. Les imams ont remplacé les instituteurs. La situation s’est aggravée depuis mon départ. »

« La violence est omniprésente dans l’islam »

Elle évoque une France « gangrenée par l’islamisme » et égrène la litanie des morts : Charlie, le Bataclan, le 14 juillet à Nice, le père Hamel, le couple de policiers de Magnanville, les militaires français, les adolescents, les enfants… « L’idée qu’en France on est protégé, est une erreur. On n’est plus protégé. »

De son exil géographique, elle fustige « l’exil intérieur » auxquels sont assignés avec elle les millions de Français meurtris par la terreur et exaspérés par ce qu’elle appelle « l’empire du déni » : « La guerre contre Daesh est une chose. Mais le combat contre les bien-pensants occidentaux en est une autre, à bien des égards plus complexe et sournoise. Il est vital que nous commencions, dès à présent, cette déradicalisation des esprits. »

Plus politiquement incorrect encore et plus précis, celle qui se déclare Française, Arabe et musulmane se dit « excédée d’entendre autour d’elle que sa culture est pure tolérance, alors que la violence y est omniprésente » :

« Qu’on cesse de m’opposer la religion de l’amour d’un islam imaginaire par crainte de m’entendre proférer la vérité. Moi, la fille de musulmans, je crois qu’il n’y a pas d’autre choix pour la France que d’expulser l’islam de la cité. (…) N’avons-nous plus le désir et l’amour de la France ? »


C’est arrivé un 27 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 27 septembre : fête de Saint Vincent de Paul, fondateur des Sœurs de saint Vincent de Paul.

Saint Vincent de Paul, ou Depaul naît à Pouys en 1581, dans une famille de paysans pauvres gascons. Berger dans sa jeunesse, il devient prêtre à dix-neuf ans, précepteur de la famille de Gondi, avant de renoncer à ses bénéfices pour aller évangéliser les campagnes paupérisées.

Curé de Châtillon-les-Dombes puis de Clichy, il devient ensuite Aumônier des Galères. Durant les années 1630, il fonde les Confréries de la Charité avec l'aide de Sainte Louise de Marillac, dont il est le père Spirituel, et la Congrégation de la Mission, les Lazaristes. Il se dévoue corps et âme aux malades, aux enfants abandonnés et aux pauvres et est soutenu par le Roi Louis XIII, la Reine Anne d'Autriche, et des familles princières telles que les Gondi ou la Duchesse de Longueville. « Monsieur Vincent » reçoit la confession du Roi Louis XIII dont il dit : « Je n'ai vu mourir personne plus chrétiennement ». (Voir la chronique du 14 mai).

A la mort du Roi, Anne d'Autriche, alors régente l'appelle pour présider le Conseil de Conscience. Grand ami de Saint-François de Sales, le Cardinal de Richelieu le consulte souvent pour avoir son avis.

Il s'éteint le 27 septembre 1660, veillé par la Reine-Régente Anne. Son corps repose dans la Chapelle des Lazaristes, rue de Sèvres à Paris. Voir les Chroniques du 24 avril, du14 mai, du 23 septembre. Lire aussi le livre de Geneviève Esquier (Ed. de l'Escalade) Ceux qui croyaient au Ciel.

  • le 27 septembre ou 7 octobre 52 av. JC. : capitulation de Vercingétorix à Alésia.

Vercingétorix jette ses armes devant César, tableau de L. Royer (1888)

Vercingétorix ayant regroupé environ 80 000 soldats à Alésia, pour reconstituer ses forces et demander à des groupes alliés et autres peuples gaulois de lui venir en aide. Se voit encerclé par les légions de César, qui fait réaliser un énorme travail de doubles fortifications autour de la place forte.

Une première fortification face à la ville doit permettre de résister aux tentatives de sortie des 80 000 gaulois retranchés. La deuxième, à l'extérieur, interdit aux renforts demandés d'entrer dans l'enceinte. Un long siège commence qui finit par la reddition du chef gaulois.

  • le 27 ou 28 septembre  1066 : embarquement de Guillaume le Conquérant, pour le début de la conquête normande.

Guillaume débarque en Angleterre le 28 septembre 1066. Le 14 octobre, Guillaume défait Harold à la bataille d'Hastings et s'empare du trône. Le roi d'Angleterre devient vassal du Roi de France, pour la Normandie.

  • le 27 septembre 1529 : début du siège de Turcs de Vienne par Soliman Ier.

Le Turc va subir sa première grande défaite face aux Chrétiens. Le Siège s'achève le 15 octobre.

  • le 27 septembre 1540 : le pape Paul III signe la bulle Regimini militantis qui fonde la Compagnie de Jésus.

Ignace de Loyola présente la règle de la Compagnie au Pape

La Compagnie de Jésus est un ordre catholique fondé par saint Ignace de Loyola. Ses membres s'appellent les Jésuites. En 1516, Ignace et six autres étudiants, dont François Xavier, se rencontrent à Montmartre, font vœu de pauvreté et de chasteté, et fondent la société de Jésus. (Voir la chronique du 15 aout). Après sa conversion, au cours d'une vision qui dure une semaine, à Manrèse en Espagne, saint Ignace reçoit des mains de Notre dame la vision de ce que sera son ordre et surtout une méthode d'exercices spirituels que Saint Jean Paul II qualifiera de « plus sûr chemin vers la sainteté ».

La devise de la Compagnie : Ad majorem Dei gloriam ; Pour la plus grande gloire de Dieu », explique la diversité des tâches auxquelles s'adonnent les Jésuites. Outre l'enseignement, ils pratiquent la prédication, sont missionnaires, directeurs de conscience, étudient la théologie, effectuent des recherches scientifiques, etc.

  • le 27 septembre 1590 : décès du pape Urbain Vll, après 13 jours de règne.

Giovan Battista Castagna a été pape du 15 au 27 septembre 1590 sous le nom d'Urbain VII. Il décède de la malaria après un règne de 13 jours qui ne lui permet pas d'être couronné. C'est le règne le plus court pour un pape. Le dixième plus court étant celui de Jean-Paul 1er. (Voir la chronique du 4 aout.)

 

  • le 27 septembre 1601 : naissance de Louis XIII, Roi de France.

Le fils d'Henri IV et de Marie de Médicis voit le jour à Fontainebleau. Son père le fait participer à son premier Conseil à l'âge de huit ans. Louis XIII grandit avec ses frères et sœurs au château de Saint-Germain-en-Laye.

À la mort d'Henri IV en 1610, Louis XIII monte sur le trône. Il a neuf ans. Le pouvoir est alors assuré par sa mère Marie de Médicis, qui gouverne le royaume comme Régente. La majorité du Roi est proclamée en 1614, mais Marie déclare que Louis est « trop faible de corps et d'esprit » pour assumer les devoirs de sa charge ; elle l'écarte du Conseil et laisse gouverner ses favoris Concino Concini et Léonora Galigaï, qui accaparent les plus hautes charges de l'État.

C'est par un coup de force, le 24 avril 1617 que Louis XIII accède au pouvoir en ordonnant l'assassinat du favori de sa mère, Concino Concini. Il exile Marie de Médicis à Blois et prend enfin sa place de Roi, aidé par le Cardinal de Richelieu.

Voir les chroniques du 10 février, du 14 mai et du 17 octobre.

  • le 27 septembre 1627 : les oratoriens sont expulsés de La Rochelle.

Le 5 février 1626 (voir la chronique du jour), le Roi a signé avec les Huguenots la paix de La Rochelle, une des dernières places de sûreté protestantes, en mars 1627 la France rompt avec l'Angleterre et signe un traité d'alliance avec l'Espagne. La ville, une des capitales huguenotes est aussi une des premières fondations oratoriennes. Les Oratoriens sont restés malgré les persécutions que les huguenots font subir aux catholiques dans la ville. Les oratoriens sont toutefois expulsés à plusieurs reprises : lors du siège de 1621, puis en 1625, lors de la reprise de la guerre mais reviennent à chaque fois.

Richelieu commencera le siège de la ville le 10 décembre, après les échecs anglais pour s'emparer de l'ile de Ré. Le 27 septembre, les oratoriens sont expulsés de la ville.

  • le 27 septembre 1627 : naissance de Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, prédicateur et écrivain.

Portrait de Bossuet par Hyacinthe Rigaud

Sorti d'une famille de magistrat, formé par les Jésuites de Dijon, il est ordonné prêtre et devient l'archidiacre de Sarrebourg en 1652, puis de Metz en 1654.

Il se fait rapidement une grande réputation pour ses sermons et ses panégyriques de saints, prêche un Avent et un Carême devant le Roi et la reine-mère. Sa sainteté et cet art oratoire lui permettent de convertir de nombreux Protestants parmi lesquels, Turenne et sa nièce Mademoiselle de Duras, ou de Dangeau, pour qui, il écrit l'Exposition de la doctrine de l'Église. (Voir la chronique du 11 septembre)

Beaucoup de ses discours sont improvisés et ont donc été perdus. En effet, quelques heures avant de monter en chaire, il médite son texte et le couche sur papier agrémenté de quelques passages des Pères de l'Eglises, puis se livre à l'inspiration du moment, et à l'impression qu'il produit sur ses auditeurs. Et seuls sont restés quelque deux cents des cinq ou six cents sermons prononcés. Le 21 septembre 1670, Charles-Maurice Le Tellier, archevêque de Reims, sacre Jacques Bénigne Bossuet évêque de Condom (Gers). En 1671, Bossuet devient le précepteur du Dauphin. Et il écrit lui-même les livres de classe pour son royal élève, parmi lesquels se trouve le Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même.

Il prononce douze oraisons funèbres qui sont des chefs-d'œuvre d'éloquence, inédits depuis l'Antiquité. Il est élu membre de l'Académie française en 1671.

En 1681, une fois l'éducation du Dauphin achevée, il est nommé évêque de Meaux ; rédige le célèbre Catéchisme de Meaux et pour les religieuses de son diocèse les Méditations sur l'Évangile et les Élévations sur les Mystères.

Il dirige la rédaction des Quatre articles de 1682 qui sont, selon Bernard Basse, à la source des deux funestes évolutions de la monarchie française légitime et tempérée : le gallicanisme et l'absolutisme.

Parmi ces œuvres les plus célèbres se trouvent :

  • Réfutation du catéchisme du Sr Paul Ferry, ministre de la religion prétendue reformée
  • Oraison funèbre d'Henriette-Marie de France
  • Exposition de la doctrine de l'église catholique sur les matières de controverse.
  • Discours sur l'Histoire universelle
  • Histoire des variations des Églises protestantes
  • Défense de la Tradition et des saints Pères
  • Maximes et réflexions sur la comédie
  • Explication de la prophétie d'Isaïe
  • La Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte (publié à titre posthume)
  • Traité de la connaissance de Dieu et de soi-même (publié à titre posthume)
  • Sermons (publié à titre posthume)
  • Traité de la concupiscence (publié à titre posthume)

Bossuet meurt à Paris le 12 avril 1704 de la maladie de la pierre. Voir la chronique du 12 avril. Des Statues de Bossuet se trouvent encore dans de nombreux endroits comme dans l'enceinte de l'Académie française, à Paris, sur la fontaine Saint-Sulpice, place Saint-Sulpice à Paris, dans la Cathédrale Saint-Étienne de Meaux ; ville où il fut évêque, ce monument a été fait en 1911.

  • le 27 septembre 1660 : mort de «Monsieur Vincent».

Saint-Vincent de Paul

  • le 27 septembre 1700 : le pape Innocent XII meurt à Rome.

C'est Innocent XII qui apaise la querelle entre le Roi Louis XIV et la papauté suite à Déclaration des quatre articles de 1682. Louis XIV renonce aux « propositions gallicanes », et le pape reconnait les évêques nommé par le Roi depuis 1673, date du début des tensions.

  • le 27 septembre 1748 : suppression des galères en France.

Par une ordonnance, Louis XV rattache les corps des galères à la Marine Royale, afin de permettre à celle-ci de disposer d'une main-d'œuvre peu onéreuse. Désormais, les forçats des galères sont hébergés à terre dans des bagnes portuaires. La peine des galères, prononcée seulement en temps de guerre, apparaît, en tant que condamnation, seulement vers le début du XVIe siècle.

La galère a été le principal navire de combat sur la Méditerranée pendant des millénaires.

C'est un navire fin, qui craint les coups de vent. Il ne peut donc être utilisé qu'en période de beau temps. Elle est propulsée par des rameurs, prisonniers de guerre, renégats, esclaves ou hommes libres, selon les pays. Le navire a très peu évolué depuis l'antiquité. Les guerres de Louis XIV terminées, l'entretien de la flotte ne nécessite plus des équipages si nombreux : les condamnés aux travaux forcés sont désormais en majorité envoyés au bagne et employés à des travaux de construction des ports et des forts.

Le dernier grand combat de galères est la bataille de Lépante.

La bataille de Lépante

  • le 27 septembre 1778 : mort de Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte français.

Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne est un architecte français né en 1711 et mort en 1778. Après avoir été mousquetaire au service du Roi, il devient architecte en 1733 et est admis à l'Académie royale d'architecture. En 1750, il réalise le château d'Asnières-sur-Seine, de style rocaille. Mais il finit ruiné lorsque le style rocaille passe de mode et meurt misérablement.

  • le 27 septembre 1783 : décès d'Étienne Bézout, mathématicien français.

Etienne Bézout est un mathématicien français né en 1730. Nommé examinateur des gardes de la marine en 1763, il rédige son "Cours de mathématiques à l'usage des gardes du pavillon et de la marine", puis un "Cours complet de mathématiques à l'usage de la marine et de l'artillerie", utilisé pour le concours d'entrée à Polytechnique. Auteur de plusieurs autres ouvrages théoriques, il entre à l'Académie des Sciences en 1758 et meurt en 1783.

  • le 27 septembre 1808 : début de l'entrevue entre Napoléon Ier et le tsar Alexandre à Erfurt.
  • le 27 septembre 1810 : bataille de Buçaco.

Cette bataille marque l'arrêt de l'offensive de Masséna vers le Portugal.

  • le 27 septembre 1822 : Champollion révèle sa découverte du sens des hiéroglyphes.

L'Egyptologue français, Jean-François Champollion, présente à l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres de Paris son mémoire sur l'écriture égyptienne, où il révèle le sens des hiéroglyphes. Ses découvertes lui valent l'admiration de tous les scientifiques de l'époque. En 1824, il publie son célèbre "Précis du système hiéroglyphique".

 

 

  • le 27 septembre 1981 : le service TGV ouvre au public entre Paris et Lyon.

Grenoble - Constitution d'une équipe pour La Rébellion cachée

Grenoble-shutterstock-1050x699Formons équipe à Grenoble pour projections de La Rébellion cachée du 26 au 31 octobre.

CHL_8658L'équipe vient avec le docu-film sur la révolte épique du peuple chrétien de Vendée contre les colonnes infernales de la Révolution.

Grenoble est grand et vigoureux : un prieuré s'est déjà engagé. D'autres prêtres et bénévoles veulent accueillir ce film qui nous met dans une communion des saints avec nos paysans héros de Vendée. Hommes ardents, mamans de cœur, installez avec nous et faites grandir ces bébés-projections dans les Alpes.

Contact par [email protected]. Nous apportons un savoir-faire, vous apportez un public : à très bientôt pour de bonnes soirées !


Courir pour la vie

FLyer-wb-La rentrée est le temps des bonnes résolutions. Quel plus bel engagement que celui de réaliser dans l’année un défi sportif au service des plus fragiles ? De jeunes entrepreneurs invitent toutes les personnes qui souhaitent porter la cause de la vie à rejoindre l’équipe « courir pour la vie ». L’objectif de Courir pour la vie est double :

1° Affirmer auprès de l’opinion publique que la vie des plus fragiles mérite d’être vécue et respectée.

Lever des fonds pour financer les missions de la Fondation Jérôme Lejeune, qui développe des programmes de recherche visant la mise au point de traitements pour la trisomie 21 et d'autres déficiences intellectuelles. Elle assure à Paris au sein de sa consultation le suivi de plus de 8000 patients.

Pour mémoire, en 2016 et 2017, l’équipe organisatrice avait mis en lumière la cause des chrétiens d'Orient d'une manière inédite en réunissant, au bout de deux ans, 3 000 coureurs et 1 000 supporters au cours du Fitbit Semi-Marathon de Paris. Les inscriptions pour courir sont ouvertes jusqu'à fin novembre.

Des entrainements conviviaux sont organisés deux fois par semaine à partir du 14 octobre :

  • le mardi à 21h au champ de Mars (RDV devant la statue de Joffre)
  • le samedi 10h45 à Porte d'Auteuil (RDV devant l'hippodrome).

La politique éducative de Jean-Michel Blanquer uniquement destinée aux enfants des banlieues ?

Sur Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel estime qu'il ne suffit pas d'avoir quelques bonnes idées pour faire un bon ministre de l'Education nationale, il faut aussi savoir les faire appliquer. Et pour cela il lui faudra taper du poing sur la table pour réformer le mammouth, qui semble ingouvernable.

Cependant, l'une de nos lectrices, Claude Meunier-Berthelot, nous propose cette tribune à contre-courant, montrant que toute la politique éducative de Jean-Michel Blanquer est uniquement destinée aux enfants des banlieues - autrement dit, il ne fait que poursuivre la politique engagée par ses prédecesseurs. :

"Il est désespérant de voir se répandre dans la « Grande Presse » et jusque dans les commentaires de personnalités de qui l’on serait en droit d’attendre un plus grand discernement, tous les commentaires élogieux  qui accueillent – « avec soulagement » vont même jusqu’à dire certains - la nomination au poste de ministre de l’Education Nationale de Jean-Michel BLANQUER  ainsi que les premières mesures annoncées ou prises. Cette véritable psychose collective est d’autant plus désespérante qu’elle induit en erreur l’ensemble du public en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif qu’il pense avoir trouvé à tort en lui et que nous perdons ainsi un temps précieux que nous n’avons pas, non seulement en n’opposant pas de résistance mais en gratifiant le ministre des plus belles intentions. Comment se fait-il que ce mythe se répande au sujet d’un ministre  dont le lourd passé au sein de l’administration de l’Education Nationale ait laissé tant de marques durables et préjudiciables à l’avenir de notre société ?

Comment se fait-il également que les premières mesures annoncées ou prises de ce ministre qui s’inscrivent dans le prolongement de ses actions antérieures, reçoivent un accueil empressé alors qu’elles sont toutes porteuses d’excellence uniquement pour les élèves des REP et REP+ (réseaux d’éducation prioritaire) - populations issues de l’immigration -  sans aucune incidence positive pour nos enfants mais au contraire, prises à leur détriment ?

RAISONS DE LA MEPRISE

Le public se méprend parce qu’il n’appréhende pas la question de l’Education Nationale dans son ensemble et sur un temps long. En conséquence, beaucoup ne saisissent pas les tenants et aboutissants de la situation, ni l’impact des décisions annoncées et parfois prises. Egalement parce que la désinformation  est omniprésente, notamment dans les grands medias, à cela s’ajoutant le langage subversif de nos gouvernants qui nous porte à ne pas percevoir la toxicité des mesures et à considérer qu’elles sont bénéfiques pour nos enfants, les intentions étant toujours louables, à l’opposé de l’effet prétendument recherché. Egalement parce que beaucoup se contentent d’une lecture rapide des  discours de nos gouvernants et que, « le diable étant dans les détails », la réalité apparaît souvent de façon incidente au détour d’une phrase ou en fin de discours : « in cauda venenum ».

Par surcroît,  beaucoup ignorent le passé de Jean-Michel BLANQUER.   Sa carrière professionnelle ? Au sein de l’Education Nationale…entre autres… De 2006 au 21 mars 2007, JM.BLANQUER devient directeur adjoint du Cabinet de Gilles de Robien, époque à laquelle le ministre a voulu rétablir la méthode alphabétique de lecture. Quand on sait, de l’aveu même de Gilles de Robien qu’il a été court-circuité par son administration dont faisait partie Jean-Michel BLANQUER, on peut être en droit de se poser quelques questions… Puis, de 2007 à 2009, il devient recteur de l’Académie de Créteil et c’est lui l’initiateur des 20000 places d’internats d’excellence réservées aux élèves issus de l’immigration, politique mise en cause à la fois par l’Inspection générale  et par la Cour des comptes, d’une part en raison de l’atteinte au principe d’égalité, d’autre part en raison du coût prohibitif du projet, les dépenses induites dépassant tous les délires - JM.BLANQUER proposait même de rémunérer les élèves ! Toujours à ce poste, il est à l’origine des « conventions d’éducation prioritaire » qui dispensent les élèves relevant de la politique de la ville et des ZEP du concours de recrutement pour intégrer Sciences Po, l’admission se faisant – pour eux seulement – sur dossier.

A la suite de controverses sur cette politique, il abandonne ce poste en 2009 et devient directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de Luc Chatel jusqu’en 2012. Dans cette fonction, Jean-Michel BLANQUER supprime 80 000 postes d’enseignants et met en œuvre la réforme du lycée qui constitue une véritable révolution culturelle puisqu’elle repose entre autres, sur :

  • Un appauvrissement des contenus matérialisé par une réduction importante des horaires de cours remplacés par des pédagogies de projet …
  • Une autonomie des établissements scolaires non plus dans le cadre d’une déconcentration mais d’une décentralisation où il n’y a pas d’obligation de résultat mais seulement de moyens, à savoir des activités en remplacement des cours,
  • Une désagrégation de la transmission de la culture française avec une survalorisation de la LVE au détriment du français
  • Une valorisation de l’engagement lycéen dans et hors établissement...

Ce qui explique que JM BLANQUER veuille modifier le  bac …basé essentiellement sur le contrôle continu, véritable « auberge espagnole ». De 2013 à 2016 , il devient directeur général de l’ESSEC, Ecole en pointe pour la politique d’ « éducation prioritaire » et à l’origine d’une multitude de dispositifs en faveur des élèves des ZEP.  500 000 d’entre eux ont déjà bénéficié de ces différents dispositifs.

Outre ce cursus, il faut signaler que JM.BLANQUER est très proche de l’Institut Montaigne, Institut proche du CAC 40  et des cercles mondialistes dont le club  Bilderberg. D’ailleurs, il appartient au comité directeur d’ « Agir pour l’école » , organisation satellite de l’Institut Montaigne dédié à l’école élémentaire qu’il a aidée pour lancer un projet « lecture » dans les écoles des quartiers populaires « voulant sauver les gamins des banlieues  en contournant - ce qu’il  considère comme - les « archaïsmes  de l’école publique » ! C’est dire si nos hommes politiques savent bien ce qu’ils font pour nos enfants, très préoccupés par contre, d’en préserver « les  gamins des banlieues ».

Lire la suite "La politique éducative de Jean-Michel Blanquer uniquement destinée aux enfants des banlieues ?" »


Pour les bobos parisiens, l'indignation est à géométrie variable

Les bobos parisien ne s'étaient pas indigné quand Laurent Baffie avait insulté Frigide Barjot. Une violence (verbale ou physique) fait à une femme reste une violence.

Samedi soir, sur C8, Laurent Baffie a tenté de soulever à plusieurs reprises la jupe d'une invitée, Nolwenn Leroy. Un geste loin d'être anodin. Alors que l'artiste baisse sa jupe à plusieurs reprises pour éviter de trop en dévoiler, Baffie insiste. Laurent Baffie est accusé de perpétuer la culture du viol.


Oui, comme l’a reconnu Benoît XVI, « la barque de Pierre prend l’eau de toute part »

Après la publication, le dimanche 24 septembre, de la Correctio filialis signée par 62 clercs et universitaires laïcs qui relèvent sept propositions hérétiques dans l’exhortation apostolique Amoris lætitia, FSSPX.Actualités a demandé à Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, pour quelle raison il avait signé ce document. Extrait :

"[...] Il faut souhaiter qu’elle permette une prise de conscience plus nette de la gravité de la situation de l’Eglise de la part des clercs et des fidèles. Oui, comme l’a reconnu Benoît XVI, « la barque de Pierre prend l’eau de toute part ». Ce n’était pas une image poétique, c’est une réalité tragique. Dans la bataille présente, ce sont la foi et la morale qu’il faut défendre !

On peut également espérer que d’autres soutiens se manifestent de la part de ceux qui ont charge d’âmes. Les signataires de la Correctio filialis, en exposant ces propositions objectivement hétérodoxes, n’ont fait que dire tout haut ce que beaucoup savent au fond. N’est-il pas temps pour ces pasteurs de le dire haut et fort ? Mais, là aussi, c’est moins le nombre des signataires que la valeur objective des arguments qui importe. La Vérité révélée par le Christ n’est pas quantifiable, elle est avant tout immuable.

Il faut implorer Dieu pour que le Vicaire du Christ rétablisse une entière clarté en un domaine aussi essentiel : on ne peut modifier la loi divine du mariage sans provoquer de graves dissensions. Si rien n'est fait, la division qui se dessine dans l’Eglise, risque de devenir irréparable. C’est pourquoi nous prions afin que, véritablement, la parole de Notre-Seigneur à saint Pierre puisse s’appliquer au pape François : « Et toi, quand tu seras converti, confirme tes frères. » (Lc 22, 32)"


Bavière : Merkel a affaibli son allié CSU au profit de l'AfD en faisant voter la dénaturation du mariage


En 15 ans, les divorces sont passés de 155000 à 253000 par an soit une augmentation de 63%

Le site Arrêtons la casse se donne pour objet de faire réfléchir sur le divorce en prenant en compte la souffrance qu'il crée. Il veut montrer la face cachée : inégalités, précarité, coûts...


Le projet de loi relatif à la sécurité intérieure oublie de désigner l'ennemi

Voici l'allocution du député Marie-France Lorho, qui a succédé à Jacques Bompard, hier à l'Assemblée Nationale, sur le projet de loi relatif à la sécurité intérieure :

"La France est confrontée à un danger violent : l’islamisme. Un ennemi autrefois extérieur et circonscrit par des frontières s’est insinué au cœur de nos métropoles et de nos villages. Cet ennemi s’enracine au cœur de notre patrie : choyé comme clientèle électorale, instrumentalisé par les propagateurs de la haine de soi, laissé libre d’ouvrir mosquées et madrasas dans le pays de Saint Louis. Actuellement, les groupes terroristes qui sévissent en Irak, en Syrie, au Mali ou ailleurs, utilisent bien entendu cette faille nationale pour atteindre notre corps social et nos symboles. Leurs actions insupportables ont pu se propager à cause des erreurs géopolitiques des quinquennats précédents. Nous n’aurions pas dû détruire la Libye, nous n’aurions pas dû alimenter les factions islamistes de la rébellion syrienne, nous n’aurions pas dû enfermer nos échanges orientaux dans le piège tendu par les pays du Golfe.

Je reconnais à votre gouvernement quelques inflexions en la matière. Il n’est que temps et nous devrions collectivement admettre que seul un retour au bon sens et au pragmatisme pourra servir notre sécurité nationale. Les Chrétiens d’Orient comme d’autres minorités nous en alertent depuis longtemps. Toutefois, cette situation géopolitique ne peut résumer la cause de la multiplication des attentats sur notre sol.

La première cause de cette recrudescence d’attentats, c’est l’affrontement au cœur de notre société de modèles de civilisation qui ne peuvent pas coexister. L’appétit financier des grands groupes qui ont cherché à mondialiser le facteur travail en imposant une immigration massive à notre peuple s’est soldé par un remplacement progressif de civilisation sur certaines parties du territoire et sur la diffusion de l’islamisme politique en métropole et en outre-mer. Or, de cela, votre texte ne dit rien. Quelques broutilles sur Schengen, quelques aménagements dans les contrôles, mais rien sur la surveillance des « migrants », rien sur la fermeture des mosquées salafistes, rien sur les prêches anti-chrétiens, anti-français, et anti-juifs dans certaines caves, rien sur la lutte islamiste contre les traditions françaises.

C’est cette branche pourrie que la loi devrait trancher avant qu’à force d’envenimer la société, elle ne conduise à la guerre civile. C’est la faiblesse fondamentale de votre texte : il n’accepte pas de désigner l’ennemi et donc de tout mettre en œuvre pour l’abattre. De fausses pudeurs continuent à vous habiter : radicalisation, loups solitaires, etc. Et Monsieur le ministre, selon la formules, les équivoques ne mènent qu’à des paradoxes.

Paradoxe sur les procédures de surveillance qui devraient être rapportées au seul terrorisme et alors largement durcies. Nos citoyens hurleraient si on leur présentait sous cette forme les numéros d’équilibristes que vous proposez, entre le juge et le terroriste suspecté en matière d’accords, de notifications…. On a parfois l’impression que les réformes du code de sécurité intérieure et du code de procédure pénale sont rédigées pour faciliter la recherche d’erreurs de procédures et autres vices par les avocats pénalistes.

Paradoxe dans cette absurde mesure imposée au sujet des périmètres de surveillance. Imaginons un membre des mouvances islamistes qui pourrait se promener dans tout Paris ou alors un partisan de l’organisation Etat islamique libre de circuler d’Avignon à Carpentras pour continuer à entretenir ses réseaux. De deux choses l’une : soit le principe qui prévaut est la confiance dans l’examen du dossier par le juge, soit l’on en revient aux obligations et à l’automatisme. Mais alors pourquoi le faire dans le sens exclusif de l’intérêt des surveillés et des prévenus ? Bien des amendements ont été disposés en ce sens par mes collègues non-inscrits, que cela soit par Madame Ménard ou par le Front National. J’espère que le débat sera constructif avec ce travail des non-inscrits, qui reflète la grande inquiétude des Français.

Venons-en à l’article 4 bis, où vous cherchez à donner un cadre aux fausses associations de « déradicalisation ». La plupart des spécialistes s’émeuvent de ce mode de traitement et il est d’ailleurs délirant de constater que l’Etat aura mis autant de temps à cadrer ses relations avec de telles structures. Ces structures imaginent une psychiatrisation de l’islamisme et des adeptes. Le djihadisme possède un corpus idéologique et doctrinal, des maîtres à penser, des réseaux. C’est une idéologie précise qui exige de ses adeptes des efforts intellectuels importants. L’islamisme politique n’est pas une émotion adolescente ou une soudaine exacerbation, c’est une idéologie de combat soutenue par des Etats et des argentiers. Elle est en opposition flagrante avec notre civilisation. Elle n’a pas peur de nos dispositions absurdes comme la non intégration des policiers municipaux et des services de sécurité privée au texte, comme la réduction des budgets militaires en pleine crise internationale ou comme le laxisme sur la réouverture des mosquées salafistes. C’est le piège des constructions juridiques actuelles, qui s’égarent dans des artifices nommés droits sans devoirs, hystérisation du débat public que l’islam, abandon des identités qui sont le moteur spirituel de défense de notre pays.

Monsieur le ministre,

Nous ne faisons pas une religion de l’Etat d’urgence. L’excellent Jean-Frédéric Poisson en avait bien noté les limites lors de la précédente législature. Nous refusons simplement le retour au laxisme, le retour aux non-dits, le retour à la soumission politique, aux idéologues de la haine de soi. Comme Monsieur Wauquiez, je suis favorable à l’internement des fichés S, les plus dangereux de manière préventive. Comme Madame le Pen, je pense que cette loi ne s’attaque pas à l’origine du mal. Comme Jacques Bompard le proposait sous la précédente législature, il convient d'amplifier largement les dispositifs de déchéance de la nationalité.

Monsieur le ministre, lutter efficacement contre le terrorisme exige que vous écoutiez votre opposition. L’islamisme politique est un péril pour notre civilisation ; il convient de le chasser de notre pays."


Mégret : "Le vrai problème du FN, c'est que Marine Le Pen a hérité d'un parti dont elle ne partage pas les idées"

Bruno Mégret est interrogé dans Le Parisien sur le départ de Florian Philippot :

"Le départ de Philippot ne ressemble en rien à la rupture de 1998. Car Marine Le Pen et lui partagent la même vision politique. Alors que j'avais pour ma part des divergences de fond avec Jean-Marie Le Pen. Je voulais mettre le FN sur la route du pouvoir et pour cela il fallait que Le Pen cesse ses provocations sulfureuses. Lui s'y refusait car il préférait la protestation au pouvoir. Autre différence : la majorité des cadres et des militants du parti m'ont suivi. Alors que Philippot, lui, avait suscité l'opposition de la base, ce qui est d'ailleurs l'une des causes de la crise actuelle.

Quel est l'avenir politique de Florian Philippot selon vous ?

Je ne pense pas que son initiative puisse prospérer. Il n'a pas de soutien militant. Quant à sa ligne, elle ne peut pas séduire beaucoup d'électeurs. En revanche, il aura l'appui des médias qui se serviront de lui pour tenter de rediaboliser le FN.

Et quel impact pour le FN ?

Le vrai problème du FN, c'est que Marine Le Pen a hérité d'un parti dont elle ne partage pas les idées. Elle s'est donc efforcée de les changer, donnant la priorité à un souverainisme nostalgique et à une politique économique de gauche digne des années 1950. Au début, les électeurs n'ont pas perçu cette mutation et ont continué à voter pour un FN qu'ils pensaient défenseur de leur identité. Mais à la présidentielle, beaucoup d'entre eux ont pris conscience de cette imposture, comme des insuffisances de Mme Le Pen. D'où son insuccès et la crise actuelle.

Le parti ne va pas se droitiser ?

La réalité est qu'avec Philippot Mme Le Pen a perdu son cap. Maintenant qu'il n'est plus là, je ne pense pas qu'elle en trouve un nouveau. Le FN risque donc de partir dans tous les sens et son discours pourrait ne plus être que de la bouillie pour les chats.

Cette crise révèle-t-elle une perte d'autorité de Marine Le Pen ?

Elle fait preuve d'un très grand autoritarisme au quotidien, mais elle manque d'autorité pour porter une vision et tracer une voie. Prendre Florian Philippot comme bouc émissaire et le sacrifier pour écarter d'elle la fronde qui gronde ne règlera rien, car le problème, c'est elle.

On a l'impression que les numéros deux au FN sont systématiquement victimes d'une malédiction...

La seule malédiction au sein du FN, c'est celle des Le Pen qui entraînent leur mouvement dans une impasse."


Le Conseil de Sécurité de l’ONU enquête sur le génocide contre les chrétiens

Le 21 septembre, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité une résolution soutenant l’Irak dans les actions engagées contre les membres de l’État Islamique / Daesh pour les crimes commis contre les minorités religieuses de la région. L’organisation terroriste a perpétré des actes de génocide contre les Chrétiens, les Yazidis et d’autres minorités religieuses. Kelsey Zorzi, Conseiller de ADF International basé in New York et Président du Comité des ONG aux Nations Unies pour la liberté Religieuse et de Croyance, indique :

“Personne ne devrait être persécuté à cause de sa foi”. “C’est incroyablement encourageant de voir le Conseil de Sécurité faire un tel pas pour faire rendre justice aux victimes innombrables et à leurs familles. Nous espérons que l’adoption de cette résolution rappellera aux Chrétiens du Moyen Orient qu’ils n’ont pas été oubliés, qu’il y a de l’espoir, que nous continuerons à lutter pour eux et que la recherche des responsabilités est en cours.” 

La résolution de l’ONU est de créer une Commission d’Enquête, dirigée par un Conseiller Spécial. Cette Commission travaillera avec le gouvernement Irakien pour rassembler, préserver et conserver les preuves des crimes commis par l’État Islamique en Irak. La création de cette commission est essentielle pour assurer que les terroristes seront poursuivis pour génocide et autres crimes commis contre les Chrétiens, les Yazidis et d’autres minorités religieuses. Pour la première fois, le Conseil de Sécurité ne s’est pas prudemment refusé à utiliser le terme génocide.

Dans les prochains mois, le Secrétaire Général de l’ONU devrait nommer un Conseiller Spécial pour diriger les enquêtes. Dans ses explications sur le vote de la Résolution 2379 du Conseil de Sécurité, madame Nikki Haley, Ambassadrice des États-Unis à l’ONU, a dit : 

“Cela a peut-être pris du temps pour en arriver là, mais la résolution d’aujourd’hui est un point de repère. C’est un premier pas majeur pour nommer les morts, souffrances et préjudices subis par les victimes des crimes commis par l’État Islamique en Irak – crimes qui incluent un génocide. Ces victimes ont été des Yazidis, des Chrétiens, des Musulmans Chiites et Sunnites et beaucoup, beaucoup d’autres.”

Paul Coleman, Directeur exécutif d’ADF International, dont l’équipe rassemble des preuves du génocide en cours contre les Chrétiens en Irak a dit :

 “Depuis presque deux ans, notre équipe juridique auprès de l’ONU a travaillé à cette résolution. Elle fera une différence marquante pour les Chrétiens et les autres minorités religieuses qui ont souffert à cause de l’Etat Islamique. Nous attendons avec impatience de travailler avec les enquêteurs dans les semaines qui viennent.”


Indépendance de la Catalogne : coalition des gaucho-libertaires, des marxistes, des islamistes et des séparatistes

Lu sur Réinformation.tv :

6a00d83451619c69e201b8d2aae8ab970c-800wi"Quel est le point commun entre Younès Abouyaaqoub, le tueur islamiste des Ramblas, Arnaldo Otegi, le marxiste et ancien membre de l’ETA à la tête du parti séparatiste d’extrême gauche basque EH Bildu, Nicolás Maduro, le président-dictateur, également marxiste, du Venezuela, Pablo Iglesias, le chef du parti espagnol d’extrême gauche (financé à l’origine par Chávez puis Maduro) et les indépendantistes catalans ? Leur engagement, à des degrés divers, en faveur d’un référendum d’autodétermination en Catalogne. A cette coalition des gaucho-libertaires, des marxistes et des séparatistes, il faut ajouter, comme dans les années 1930, les nationalistes basques de centre droit (PNV).

D’après la mère du terroriste islamiste des Ramblas qui a parlé au journal italien Corriere della Serra, Younès Abouyaaqoub se sentait catalan et était favorable à l’indépendance de la Catalogne. Il avait même fait du travail bénévole en faveur du « Oui » au référendum illégal prévu pour le 1er octobre. Surprenant ? Pas du tout, cela fait des années que les séparatistes catalans encouragent l’immigration musulmane, font obstacle à la lutte contre l’immigration illégale menée par la police espagnole dans leur région et ferment les yeux sur l’activité des très nombreuses mosquées salafistes.

On ne rappellera jamais assez les mots prononcés en 2010 par Abdelwalhab Houizi, imam de la mosquée Ibn Hazn de Lérida, devant des fidèles musulmans (l’enregistrement avait été diffusé sur Internet) : « Ils [les indépendantistes catalans] cherchent notre soutien pour obtenir des votes, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que quand ils nous laisseront voter, nous voterons tous pour les partis islamiques, car nous ne raisonnons pas en termes de gauche et de droite. Ceci nous fera gagner les mairies, et à partir de là, avec les compétences étendues des collectivités territoriales, l’islam commencera à s’implanter. » Lors de la « Consultation populaire » de 2014, les séparatistes catalans avaient encouragé – avec succès – les musulmans à voter et ils avaient même autorisé les résidents sans nationalité espagnole à se prononcer eux aussi sur la séparation de la Catalogne du reste de l’Espagne.

L’extrême gauche en faveur de l’autodétermination de la Catalogne

Pour le président vénézuélien Maduro, dont on connaît l’attachement à la démocratie et à l’État de droit, le Premier ministre espagnol, en refusant un référendum aux Catalans, agit en dictateur. Son allié et ami en Espagne, Pablo Iglesias, du parti d’extrême gauche Podemos, considère que les hauts fonctionnaires arrêtés la semaine dernière par la Garde civile dans le cadre de perquisitions du gouvernement de la Généralité de Catalogne sont des prisonniers politiques. Iglesias ne reconnaît pas en revanche la qualité de prisonniers politiques aux opposants de Maduro emprisonnés au Venezuela. S’il ne soutient pas directement le référendum illégal du 1er octobre (contrairement à sa branche catalane Podem), le parti Podemos se prononce en faveur d’un référendum d’autodétermination convenu avec Madrid en Catalogne et dans toute région d’Espagne qui pourrait vouloir se prononcer sur la question de son appartenance à une nation commune. Même chose pour la très gauchiste Ada Colau qui dirige la mairie de Barcelone. La non moins gauchiste maire de Madrid, l’ancien juge Manuela Carmena, va encore plus loin en soutenant ouvertement la tenue du référendum illégal. Et au sein même du camp séparatiste catalan, il y a bien sûr le parti d’extrême gauche CUP, et ses milices violentes. [...]"


Allemagne : l'AFD bouscule le jeu des partis traditionnels

Lu sur Réinformation.tv :

Unknown-3"Avec environ 13 % des voix, l’AfD, alternativ für Deutschland, l’alternative pour l’Allemagne, fait une percée sans précédent aux élections législatives outre-Rhin. Ses concurrents crient au danger nazi. Mais que signifie vraiment cette progression que les sondages annonçaient ? En quatre ans, un parti étiqueté d’extrême droite a franchi tous les échelons locaux pour entrer au Bundestag, et en force (près de cent sièges). C’est mieux que n’ont jamais réussi les Verts. Et c’est une première politique depuis la formation de la république fédérale en 1949. Comme cela coïncide avec un recul historique de la CDU, le parti d’Angela Merkel, qui perd huit pour cent des voix et 65 sièges, et de la SPD du socialiste Martin Schultz, qui perd cinq pour cent et 40 sièges, cela lance « un nouveau grand défi » au système en place, comme l’a relevé la chancelière.

La percée de l’AfD indique le ras-le-bol de l’Allemagne

L’AfD a fait campagne contre « l’islamisation grandissante de l’Allemagne », en accusant Angela Merkel de se faire « traître à la patrie » en favorisant l’afflux des migrants.Elle préconise aussi la sortie de l’Allemagne de l’euro, une politique familiale traditionnelle. Elle ne croit pas à l’origine humaine d’éventuelles variations du climat et demande l’annulation de l’accord de Paris. La percée qu’elle vient de faire est donc un signe excellent : le signe que l’oligarchie au pouvoir en Allemagne est sanctionnée par le vote populaire. L’une des deux têtes de la liste AfD, Alexander Gauland, a traduit ce sentiment : « Nous allons changer ce pays (…) nous allons regagner notre peuple ». Et l’autre tête de liste, Alice Weidel, affirme : « Nous sommes là pour rester ».

Les législatives impliquent une nouvelle coalition

Mais, une fois les lampions éteints et les déclarations sonores oubliées, qu’est-ce qui va changer dans les faits ? La coalition qui dirige l’Allemagne, d’abord. Le socialiste Martin Schultz, qui avait commencé sa campagne avec l’espoir de battre Angela Merkel, est si dépité de sa débâcle qu’il se refuse aujourd’hui à négocier pour reconduire leur attelage, « pour ne pas laisser l’AfD conduire l’opposition ». Même si Lothar de Maizières, l’un des hommes forts de la SPD, l’incite à revoir sa position, il est probable qu’Angela Merkel doive se tourner vers d’autres alliés pour former son gouvernement. On parle de coalition « Jamaïque ». Qu’est-ce que c’est ? La coalition Jamaïque, ainsi nommée à cause des couleurs correspondant aux partis qui la forment noir comme la CDU, vert comme les Grünen, et jaune comme les libéraux du FDP, dirige le Land du Schleswig-Holstein, mais rien ne dit qu’elle pourrait fonctionner à la tête de l’Etat fédéral, aucun consensus n’étant possible entre ces trois partis sur des questions importantes.

Après les élections le système se ressoude contre l’AfD

Si la CDU, le FDP et les Verts se retrouvent pour agonir l’AfD d’injures et dire qu’elle constitue « une honte pour l’Allemagne », le libéralisme du FDP le met totalement à part. Par exemple, il s’inquiète des transferts financiers vers l’Europe que paraît vouloir Angela Merkel. Le chef du FDP, Christian Lindner, qui se verrait bien ministre des finances de la coalition exigerait qu’on oublie « un budget de la zone euro ou une union bancaire ». Vis-à-vis des Verts qui insistent sur les énergies renouvelables et veulent maintenir des tarifs garantis d’achat, il préconise de supprimer toutes les subventions afin de permettre au marché de s’autoréguler. On voit qu’il tient un peu le rôle que jouait l’AfD à sa fondation : elle fut à l’origine un parti de professeurs d’économie libéraux et opposés à l’euro. [...]"

Selon Jean-Yves Le Gallou, « l’AFD, en passant d'une ligne anti-euro à une ligne identitaire, a triplé ses voix en quatre ans».


L’école Saint Jean-Bosco (01) cherche un professeur d'espagnol

L’école Saint Jean-Bosco, établissement catholique privé hors contrat, recrute un professeur/une professeure en CDI pour un poste d’espagnol de la 4ème à la Terminale avec la préparation au baccalauréat pour les Terminales S et L.

L’école est tenue par des prêtres de la FSSPX, n’a que des garçons au collège et au lycée et le poste est à pourvoir pour le mardi 7 novembre 2017.

L'école recherche un professeur diplômé, qualifié et expérimenté.

L’école Saint Jean-Bosco se trouve dans un village de la Dombes à quelques kilomètres de Lyon, Villefranche sur Saône, Macon, Bourg en Bresse. Le village est desservi par la SNCF et l’école est à 300 mètres de la gare.


C’est arrivé un 26 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 26 septembre 46 av. J.-C. : triomphe de Jules César et assassinat de Vercingétorix.

Vercingétorix est le fils du chef gaulois de la tribu des Arvernes. Il réussit à unifier les nombreuses tribus gauloises contre l'envahisseur romain. Battu à Alésia, Vercingétorix se rend à César. Il se constitue prisonnier et offre sa vie en échange de celle des 80 000 habitants, hommes, femmes et enfants d'Alésia. Jules César l'emmène comme trophée de sa longue guerre des Gaules, pour son triomphe à Rome

Au dernier jour de la célébration de son triomphe, César procède à la dédicace du Forum Julium et du temple de Vénus Genitrix. Il donne aussi l'ordre d'étrangler le chef gaulois Vercingétorix dans la prison Mamertine.

  • le 26 septembre 1143 : élection du pape, Célestin II, 165e pape de l'Église catholique.

Célestin II succède à Innocent II en 1143 et est pape de 1143 au 8 mars 1144. Il met fin aux querelles intérieures de l'Église. Le nom de Célestin II a déjà été choisi le 15 décembre 1124 par un pape nouvellement élu, mais celui-ci dut renoncer sous la contrainte dès le lendemain et, pour cette raison, il n'apparaît pas dans les listes de papes. C'est Célestin II qui relève la France de l'interdit de trois ans après l'absolution du Roi Louis VII, excommunié par Innocent II en 1141.

  • le 26 septembre 1350 : sacre à Reims de Jean II dit « Le Bon », Roi de France.

A la mort de Philippe de Valois, le roi Edouard III d'Angleterre tente de tirer profit de l'occasion pour débarquer en France et se faire couronner Roi de France, mais la flotte espagnole l'en empêche. Edouard III ne peut se faire couronner. De toute façon, il n'a aucun droit à la couronne. Les lois fondamentales du royaume désignent Jean II de France, qui est finalement sacré Roi de France avec sa femme Jeanne d'Auvergne le 26 septembre 1350.

Voir les chroniques du 26 avril sur sa naissance, du 5 décembre sur la naissance du franc, du 19 septembre sur la bataille de Poitier, du 8 mai sur le Traité de Brétigny, du 26 septembre sur son sacre et du 8 avril sur son décès.

  • le 26 septembre 1423 : victoire française sur les Anglais à la bataille de la Brossinière, aussi appelée bataille de La Gravelle.

La guerre de Cent Ans vient juste de reprendre, et les Français de Charles VII écrasent les Anglais de William de la Pole, Comte de Suffolk, lors de la bataille de la Gravelle, aussi appelée bataille de la «besoigne» de la Brossinière (Mayenne).

A la fin de la journée, 1 200 à 1 400 cadavres d'Anglais jonchent le sol, dont William de la Pole. Peu de pertes sont à dénombrer du côté français.

  • le 26 septembre 1525 : naissance de Jacques II de Goyon de Matignon, Maréchal de France, Gouverneur de Guyenne, maire de Bordeaux.

Jacques II de Goyon, seigneur de Matignon, militaire et un homme politique français, qui naît à Lonrai, en Normandie, et meurt le 27 juillet 1598 au château de Lesparre, dans le Médoc. Il devient Maréchal de France suite à sa capture de Gabriel de Montgomery à l'occasion du complot des Malcontents de 1579, Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, lieutenant-général de Normandie, puis maire de Bordeaux, où il succède à son ami Michel de Montaigne, et gouverneur de Guyenne.

Il réussit, lors des guerres de Religion, à maintenir l'autorité royale de Charles IX, tout en se faisant apprécier tant des catholiques que des protestants qu'il combat avec succès. Il rétablit la paix en Normandie, y bat les Anglais se distingue à Jarnac et à Moncontour en 1569. C'et un des rares gouverneurs royaux qui exécute parfaitement les ordres de Charles IX en protégeant les protestants à Saint-Lô et à Alençon pendant la Saint-Barthélemy. En 1586 et 1587 il bat à plusieurs reprises le Huguenots avant de se rallier au Roi Henri IV.

  • le 26 septembre 1653 : Turenne prend Mouzon [Pont-à-Mousson], au nom du Roi de France.

C'est la fin d'un siège commencé le 9 septembre.

  • le 26 septembre 1791 : naissance de Théodore Géricault, peintre français.

Le Radeau de la Méduse (1819, musée du Louvre).

Né le 26 septembre 1791 à Paris, Théodore Géricault grandit dans le milieu équestre normand. Le cheval inspire constamment ses peintures. Son œuvre la plus célèbre est le "Radeau de la Méduse", représentant le naufrage d'une frégate française, La Méduse, au large des côtes sénégalaises. Toute sa carrière, Géricault choisit en effet de privilégier les thèmes de la vie quotidienne qu'il porte au rang de hauts faits héroïques. Il voyage en Angleterre, appréciant les tableaux de Turner et Constable. Il meurt en janvier 1824, à la suite d'une chute de cheval. Il est l'un des chefs de file des peintres romantiques.

  • le 26 septembre 1792 : le Roi de France Louis XVI est interné à la prison du Temple.
  • le 26 septembre 1799 : Masséna bat les Austro-Russes près du Lac de Zurich, évitant au Directoire une invasion de la France.
  • le 26 septembre 1809 : décret de Schönbrunn.

Ce décret supprime les sociétés missionnaires : Lazaristes, Missions étrangères, Missionnaires du Saint-Esprit. Le 24 septembre 1809 : Napoléon a écrit à Fouché :

"Je veux la religion chez moi, mais je n'ai envie de convertir personne. Je viens d'effacer du budget des cultes les fonds que j'avais accordés pour les missions étrangères".

  • le 26 septembre  1815 : création de la Sainte Alliance.

L'Autriche, la Prusse et la Russie forment la Sainte Alliance pour sauvegarder le traité de Vienne, qui a modifié la carte de l'Europe. Après la chute de Napoléon, les grandes puissances européennes se réunissent à Paris pour signer le "pacte de la Sainte Alliance". Elles se protègent ainsi de toute nouvelle offensive révolutionnaire ou libérale, au nom de "la Très Sainte et Indivisible Trinité des trois puissances orthodoxe, catholique et protestante". Le pacte va devenir une quadruple alliance après ralliement de l'Angleterre. En 1818, la France y est incorporée. Grâce à cette entente, l'Europe va pouvoir vivre dans une paix relative pendant près de 50 ans.

  • le 26 septembre 1850 : limitation de la liberté de la presse en France.

Il faut rappeler ce qu'écrira, plus tard, l'écrivain soviétique Kuzmichev dans Problème du journalisme :

« Toutes les dissertations sur « l'information objective et complète » sont de l'hypocrisie libérale. Le but de l'information ne consiste pas à commercialiser les nouvelles, mais à éduquer la grande masse des travailleurs, à les organiser sous la direction exclusive du Parti pour des buts nettement définis. Cet objectif ne sera pas atteint par un compte rendu objectif des événements. La liberté et l'objectivité de la presse ce sont des fictions. L'information est un moyen de lutte des classes, non pas un miroir pour refléter objectivement les événements ».

Remplacez « Parti » par « maçonnerie » et « lutte des classes » par déchristianisation et vous avez le même schéma d'action.

Par ailleurs, François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré, page 376) rapporte les propos de John Swinton, rédacteur en chef du New York Time lors d'un banquet donné en son honneur au dernier semestre 1991, à l'occasion de son départ en retraite, alors qu'un des convives propose de porter un toast à la liberté de la presse :

«  Quelle folie de porter un toast à la presse indépendante ! Tous ceux qui sont ici ce soir savent qu'il n'y a pas de presse indépendante. Vous le savez. Je le sais. Personne parmi vous n'oserait publier ses vraies opinions et, s'il était tenté de le faire, vous savez à l'avance qu'elles ne seraient jamais imprimées. On me paie 250 dollars par semaine pour tenir mes vraies opinions en dehors du journal. Certains parmi vous reçoivent la même somme pour le même travail. Si j'autorisais la publication d'une opinion sincère sur n'importe quel numéro de mon journal je perdrais ma place dans les 24h00 comme Othello. Un homme assez fou pour publier une opinion sincère se trouverait vite à la rue, à la recherche d'un autre emploi.

Le rôle d'un journal de New York est de détruire la vérité de mentir radicalement, de perverti, d'avilir, de ramper aux pieds de Mammon, de se vendre, de vendre son pays et son peuple pour son pain quotidien. Vous savez cela et moi aussi. Alors quelle folie de porter un toast à la presse indépendante. Nous sommes des ustensiles et les vassaux d'hommes riches qui commandent dans la coulisse. Nous sommes leurs pantins : ils tirent les fils et nous dansons. Notre temps, nos talents, nos vies sont la propriété de ces hommes. Nous sommes des « prostituées intellectuelles ».

  • le 26 septembre 1897: naissance du pape Paul Vl, futur 260ème pape.

Giovanni Battista Montini, alors archevêque de Milan, succède à Jean XXIII sur le trône de Saint Pierre. Paul VI est le premier pape de l'époque contemporaine à voyager hors d'Italie. Son premier voyage est pour Jérusalem, en janvier 1964 (Voir la chronique du 5 janvier). Sa béatification a lieu le 19 octobre 2014. Voir aussi les chroniques du 6 aout, 26 septembre et du 21 juin.

  • le 26 septembre 1939 : dissolution du PCF.

En riposte au pacte germano-soviétique, le président du Conseil Édouard Daladier dissout le Parti communiste français.

  • le 26 septembre 1963 : le Maroc reprend les terres des colons français.
  • le 26 septembre 2000 : la France laïque et anti chrétienne à l'œuvre en Europe…

A la demande de la France, le préambule de la Charte européenne des droits fondamentaux est modifié : le "patrimoine religieux" devient le "patrimoine spirituel et moral".

  • le 26 septembre 2003 : assassinat de Vincent Humbert.

Le Français, Vincent Humbert, tétraplégique, aveugle et muet depuis trois ans, est décédé après que sa mère Marie Humbert a versé un produit toxique dans sa perfusion, deux jours plus tôt. Un débat national s'ensuit sur l'euthanasie. Ce débat continue aujourd'hui.

  • le 26 septembre 2003 : la France honore du bout des lèvres ses Morts des guerres coloniales.

Un décret institue une journée nationale d'hommage aux "Morts pour la France" pendant la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, le 5 septembre de chaque année.


C’est arrivé un 24 septembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 24 septembre 366 : mort du pape Libère.

Voir la chronique du 17 mai 352. C'est le premier pape non canonisé.

  • le 24 septembre 768 : le Roi Pépin le Bref meurt et est inhumé à St-Denis.

Pépin III, dit le bref, est maire du palais de Bourgogne et maire du palais de Neustrie en 741, puis maire du palais d'Austrasie en 747, et enfin Roi des Francs en 751. Le Roi soutient le pape contre les Lombards, car l'empereur byzantin n'est pas en mesure de le faire. Cette alliance entre les Francs et l'Eglise est formellement scellée avec un traité, créant les États pontificaux, connu sous le nom de donation de Quierzy.

Le premier Roi de la dynastie des Carolingiens Pépin le Bref, autrement dit "le petit", est inhumé à Saint-Denis. Fils de Charles Martel et époux de Berthe au long pied, il lègue son royaume à ses fils: Carloman et Charlemagne. Charlemagne hérite d'un royaume l'Austrasie, la Neustrie et l'Aquitaine maritime, qui entoure les terres de son frère cadet : l'Alémanie, l'Alsace, la Bourgogne, la Septimanie et une autre partie de l'Aquitaine. Quand Carloman meurt le 4 décembre 771, Charlemagne hérite des terres de son aîné.

Pépin et ses fils ont été, avec l'abbé Fulrad, à l'origine de la construction de la troisième église bâtie sur le site de la basilique Saint-Denis. Mais seuls Pépin et la reine Berthe y sont inhumés.

Gisants de Pépin et Bertrade de Laon dans la basilique Saint-Denis.

  • le 24 septembre 1143 : décès du pape Innocent II, 164ème pape de l'Église
  • le 24 septembre 1254 : par le « Dit de Péronne », Saint Louis règle le problème de la succession de Flandre.

La Flandre relève de la suzeraineté du Roi de France et le Hainaut de celle de l'Empereur. Elles constituent l'une des plus riches provinces d'Occident.

En 1212. Marguerite, fille et héritière de Baudoin, comte de Flandre et de Hainaut, devenu Empereur de Constantinople, est confiée à la garde de Bouchard d'Avesnes, bailli de Hainaut, qui l'épouse. Mais ce dernier est sous-diacre. Aussi en 1216, l'union est déclarée illégitime et annulée par Rome, malgré la présence de deux fils, Jean et Baudoin. En 1223, Marguerite épouse Guillaume de Dampierre, avec qui elle a trois autres enfants, Guillaume, Gui et Jean. Les Avesnes arguent ainsi de leur droit d'aînesse, tandis que les Dampierre insistent sur l'illégitimité des premiers.

En 1235, Louis IX rend un premier arbitrage, attribuant deux septièmes de l'héritage iront aux Avesnes, cinq septièmes aux Dampierre. Arbitrage confirmé en 1246. Alors que Saint Louis est en terre sainte la querelle reprend et risque de finir en conflit armé entre l'empire et le Royaume de France. En 1254 le Roi réaffirme ses deux premières sentences et les fait définitivement appliquer.

  • le 24 septembre 1724 : création de la Bourse de Paris.

En réalité l'histoire de la Bourse en France commence en 1141, quand le Roi Louis VII décide d'installer un lieu de change unique à Paris sur le Grand Pont, renommé pour l'occasion le Pont au Change. La première Bourse en France date de 1540 et sa création se fait à Lyon. Pendant longtemps c'est la seule du pays.

En 1716, profitant de la mort du Roi Louis XIV, qui le surnommait « l'aventurier huguenot » John Law rentre en France et obtient du régent le droit de créer la Banque générale émettant du papier-monnaie contre de l'or. En 1718, elle devient la Banque Royale, garantie par le Roi. Law finit par obtenir le monopole de distribution monétaire en France. Cependant le système de Law connaîtra une banqueroute importante avant la banqueroute du 24 mars 1720 (Voir les chroniques du 4 janvier et du 24 mars).

La crise financière provoquée par les excès du Hollandais n'est toujours pas terminée en 1724, c'est pourquoi, le 24 septembre 1724, un arrêt établi par le Conseil d'État du Roi donne naissance à la bourse de Paris.

Elle va occuper l'hôtel de Nevers, situé rue Vivienne. Le Roi espère ainsi rétablir un semblant d'ordre au sein de l'économie française. La bourse est ainsi soumise à une stricte réglementation, qui stipule, entre autre, qu'aucune femme ne peut y accéder. Il faudra attendre 1967 pour que les portes du palais Brongniart, futurs locaux de la Bourse, leur soit ouvert. Les opérations à terme sont interdites et le monopole des Agents de Change est reconnu. La Bourse devient en mars 1774, un lieu uniquement réservé aux agents de change. Le 30 mars la crié devient obligatoire (voir la chronique du jour).

A la révolution les corporations sont détruites. Celle des agents de change n'y coupe pas et le 9 septembre 1795, la Bourse est « définitivement » fermée. Elle rouvre dès le 20 octobre  avec seulement 25 agents de change. Son existence n'est officialisée qu'en 1801. Napoléon confie en 1808, à Alexandre Théodore Brongniart le soin de construire ce qui sera le palais Brongniart. Son inauguration n'a lieu que le 4 novembre 1826 (voir la chronique du jour).

  • le 24 septembre 1688 : début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg.

Louis XIV envahit le Palatinat. Il s'oppose à la coalition, formée depuis juillet 1686, par l'Empereur d'Allemagne, le roi d'Espagne, le roi de Suède et le roi d'Angleterre. Cette Ligue des Augsbourg reproche au Roi de France de mener une politique agressive et n'accepte surtout pas la signature de la paix de Nimègue très favorable à la France. Le conflit dure jusqu'en 1697. La France l'emporte en Savoie et aux Pays-Bas. Et la paix, signée en 1697 à Ryswick, permet à Louis XIV de conserver Strasbourg et la Sarre. Voir la chronique du 20 septembre sur le traité de Ryswick qui y met fin en 1697. Voir aussi la chronique du 17 mai.

  • le 24 septembre 1715 : décès de Dom Pierre Pérignon, moine bénédictin.

Pierre Pérignon, plus connu sous le nom de Dom Pérignon est né en 1638 à Sainte-Menehould. Pierre Pérignon entre d'abord au Collège des Jésuites de Châlons-en-Champagne, puis devient moine bénédictin au monastère bénédictin de la Congrégation de Sainte-Vanne et Saint-Hyaduphe à Verdun en 1656. Il va s'occuper du contrôle des vignes de l'Abbaye d'Epernay. Il invente une nouvelle méthode de pression du vin : "la méthode champenoise". Il meurt à l'Abbaye Saint-Pierre d'Hautvillers. Ce nouveau vin commence à connaître le succès dès la fin du règne de Louis XIV.

  • le 24 septembre 1853 : la France prend officiellement possession de la Nouvelle-Calédonie.

Au nom de Napoléon III, le contre-amiral Febvrier-Despointes prend officiellement possession de l'archipel découvert par l'anglais James Cook en 1774. La France souhaite par ce geste retrouver son prestige colonial perdu un siècle plus tôt avec la perte du Québec et de la Louisiane. En 1864, elle installe dans l'ile un pénitencier où seront envoyés nombre de prisonniers algériens ou communards. L'ile possède aussi des gisements de nickel parmi les plus importants au monde.

  • le 24 septembre 1902: la politique de la France décidée dans les loges maçonniques.

Le convent du Grand Orient trace les grandes lignes du programme qu'il appelle de ses voeux : rupture diplomatique avec le Saint-Siège, dénonciation du Concordat, abrogation de la loi Falloux, instauration du monopole d'État en matière d'enseignement, épuration du ministère de l'Instruction publique, retrait du droit de vote aux ecclésiastiques.

Tiré de Quand les catholiques étaient hors la loi de Jean Sévillia (éditions Perrin page 80)

 

  • le 24 septembre 2000 : passage au quinquennat.

Suite aux résultats du référendum du jour, la durée du mandat présidentiel passe de 7 à 5 ans en France.


Marlène Schiappa est demandée dans le Val d'Oise

Elle est priée de suspendre son combat pour l'écriture inclusive et de se pencher quelques minutes sur ce scandale :

"Le 24 avril 2017, Sarah, 11 ans, scolarisée en sixième dans le Val-d’Oise, accepte de suivre un homme de 28 ans qui l’a abordée dans un square. Il la conduit dans un immeuble où ils auront deux relations sexuelles, la première dans la cage d’escalier, la seconde dans un appartement. Ces faits ne sont pas contestés. Mais c’est la façon dont il faut les qualifier qui interpelle. Car l'individu sera jugé, mardi 26 septembre, à Pontoise pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans », en dépit de la plainte pour « viol » qui avait été déposée. Le parquet considère en effet que Sarah était consentante. En dépit de son très jeune âge."


« Un rite, c’est ce qui rend sensible une vérité »

Dimanche 17 septembre, dans l'église de la Trinité des Pèlerins, le RP de Blignières, fondateur des dominicains de Chéméré (et de nouveau Prieur depuis le 20 septembre), a prononcé le sermon de clôture du pèlerinage Summorum Pontificum. Paix Liturgique a diffusé son homélie :

Untitled"Le Concile de Trente, pour rendre raison des cérémonies du Saint Sacrifice de la Messe, rappelle que la nature de l’homme a besoin d’aides extérieures et de signes visibles afin de s’élever à la contemplation des choses divines. On peut en tirer une définition du rite : « un rite, c’est ce qui rend sensible une vérité ». Le rite du sacrifice de la messe, c’est ce qui met à la portée de la nature humaine la vérité sur Dieu, la vérité sur l’homme, et la vérité sur le Christ. En sa forme latine traditionnelle, il rend tangibles, avec une efficacité insurpassable, ses trois aspects.

La vérité sur Dieu : Dieu est Trinité

Celui qui assiste pour la première fois à la messe dans le rite traditionnel est tout de suite frappé par l’ambiance sacrée qui s’en dégage. L’architecture majestueuse, la disposition de l’espace avec un lieu réservé aux ministres et un autre aux fidèles, l’orientation de la célébration, l’attitude recueillie et hiératique du célébrant, les vêtements particuliers qu’il revêt, la langue inaccoutumée qu’il emploie, les gestes de révérence qu’il fait en direction du tabernacle et des oblats consacrés, notamment les nombreuses génuflexions, enfin le mystérieux silence du canon : tout porte à sortir du monde profane et à se mettre en présence de Quelqu’un qui dépasse le monde.

Mais si cet assistant prend la peine de suivre dans un missel ce que dit le prêtre, il est alors touché par un aspect étonnant de la prière. Certes, on y supplie avec grand respect celui que toutes les traditions de l’humanité appellent « Dieu », mais on le fait avec la certitude confiante d’un enfant s’adressant à son père. L’onction inimitable des très anciennes prières latines nous met en rapport, non avec un grand architecte impassible de l’Univers, mais avec une réalité mystérieuse et fascinante : la Trinité. On s’adresse à elle, étonnamment, comme si on était de la famille ! On lui parle avec une audace inouïe, on se présente à elle dans le voisinage de toute une nuée de saints personnages qui ont un grand crédit auprès d’elle. On ne cesse surtout de parler de son Fils, et chaque fois que l’on évoque son nom, on incline la tête.

Oui, les rites de la tradition latine soulignent fortement que c’est à la Trinité que l’on s’adresse, avec des gestes expressifs, et des paroles où se conjuguent l’adoration et l’amour. Ainsi l’offertoire de la messe dominicaine : « Recevez, sainte Trinité, cette offrande que je vous offre en mémoire de la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et accordez qu’elle monte en votre présence et vous soit agréable, et qu’elle opère mon salut éternel et celui de tous les fidèles ».

La vérité sur l’homme : l’homme est « perdu »

Mais rapidement, une deuxième note se dégage, pour celui qui découvre les rites anciens. Ils rendent sensibles la vérité sur l’homme. Cette vérité, c’est que, laissé à lui-même, l’homme est « perdu ». La recherche d’un sens à une vie qui parait souvent absurde, le scandale du mal et spécialement celui de la souffrance des innocents, le sentiment, au moins confus, d’une culpabilité personnelle : quiconque réfléchit, au lieu de se « divertir », expérimente cela… Que devient cette angoisse existentielle, lorsqu’elle se confronte à un rite rempli de la sagesse des siècles catholiques ? Elle reçoit un nom : le péché. Tant dans les liturgies orientales que dans celles de l’occident, on remarque quelque chose de très émouvant : le prêtre, et avec lui les fidèles qui s’unissent au sacrifice, reconnaissent la vérité de leur misère.

Voyez le célébrant dans les prières préparatoires de la messe romaine : il semble hésiter à monter à l’autel avant d’avoir, de nombreuses manières, reconnu son indignité : par un psaume admirable, par une confession de ses fautes, par des versets qui ressemblent à des oraisons jaculatoires ! Voyez le prêtre au rit dominicain, comme il s’incline profondément durant les Confiteor, le sien et aussi celui des ministres, comme s’il voulait prendre aussi sur lui leurs péchés ! Voyez les prières du canon romain « si pur de toute erreur, qu’il n’est rien en lui qui ne respire grandement la sainteté et la piété », ce canon où le célébrant, à diverses reprises, prosterné, implore humblement, tel un pécheur qui ne peut s’appuyer sur ses mérites (Te igitur, Supplices te rogamus, Nobis quoque peccatoribus) ! Voyez les bouleversantes prières du prêtre avant la communion !

Une des raisons du rayonnement des rites anciens sur les convertis – je parle d’expérience –, c’est qu’ils assument, avec une clairvoyance convaincante, cette part de la vérité de l’homme trop souvent camouflée : il est pécheur et il a besoin de rédemption. Et ces rites ont le secret de mettre avec espérance cette misère au contact de la miséricorde.

La vérité sur le Christ : son sacrifice, offert par l’Église, réconcilie l’homme à Dieu

Par toute la tonalité d’une célébration selon un rite « d’usage vénérable et antique », l’assistant – combien de fois n’en avons-nous pas reçu la confidence ! – sent « qu’il se passe quelque chose ». Au cœur du silence sacré du canon, les gestes qui entourent la double consécration mettent comme sous ses yeux le mystère de la foi. Il remarque, dans son missel, que le célébrant, durant tout le canon, a désigné les oblats par des signes de croix. Il voit les fidèles recevoir l’hostie consacrée à genoux et sur les lèvres et demeurer ensuite en prière silencieuse. S’il interroge le prêtre après la messe, il est préparé à apprendre et à comprendre que l’essence de la messe est un sacrifice. Ce sacrifice de louange à la Trinité est un sacrifice propitiatoire « pour [son] salut éternel et celui de tous les fidèles ».

D’ailleurs il se rend compte, par les mouvements que fait le prêtre et par son orientation, que tout est axé, non sur le prêtre lui-même, mais sur le Christ, en sa présence au tabernacle et dans les oblats consacrés. Il voit comment le célébrant tient les doigts joints après avoir touché le Corps du Christ, et avec quelle amoureuse précaution il recueille sur le corporal toutes les parcelles consacrées. D’une part, le besoin de salut est fortement souligné ; d’autre part, les paroles et les gestes nous mettent sensiblement en contact avec le renouvellement mystique et non sanglant d’un sacrifice salutaire. Ainsi au rite dominicain, le célébrant, après la consécration, écarte largement les bras, comme le Christ sur la Croix. Pour le rite de la paix, il embrasse d’abord le calice contenant le précieux Sang du Christ et sur lequel il tient son Corps immaculé, pour bien signifier que la paix qu’il transmet aux ministres vient du sacrifice du Christ.

Les rites anciens conviennent encore à la nature de l’homme sous l’aspect où ils traduisent la médiation historique de l’Église. Le canon romain en particulier « est fait soit des paroles mêmes du Seigneur, soit des traditions des apôtres et des pieuses instructions des saints pontifes ». C’est une consolation de docilité filiale, pour un prêtre de rite latin, de savoir qu’il prie avec le même canon que saint Grégoire le Grand. C’est une grande sûreté doctrinale et une joie immense pour lui de s’effacer devant des rites utilisés au cours des siècles par de si nombreux saints, et de vivre des cérémonies qui ont sanctifiées des générations de fidèles. Il est très émouvant, par exemple, pour un dominicain, de savoir que les gestes et les paroles qu’il emploie en célébrant la sainte messe ont fait pleurer notre Père saint Dominique et le Docteur eucharistique saint Thomas d’Aquin.

Conclusion

Oui, le rite rend sensible la vérité, le rite latin traditionnel souligne merveilleusement la vérité sur Dieu, sur l’homme et sur le sacrifice du Christ. Mais la vérité qui devient sensible, qu’est-ce que c’est, sinon la beauté ? Rendons grâces à Dieu de pouvoir « prier sur de la beauté ». Et remercions l’Église d’avoir, après une longue période de confusion et d’injustices, rendu « l’honneur qui lui est dû » à ce rite qui a suavement et fortement porté, et qui portera encore, sans doute jusqu’à la Parousie, tant d’hommes, vers le mystère insondable du sacrifice du Christ."


Même La Procure

Je ne souhaitais pas évoquer cet ouvrage à vomir mais je constate que même La Procure le propose à la vente :

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C'est l'histoire d'un enfant, tracassé parce que son papa se remarie avec un homme. Il confie à sa maîtresse qu'il a peur d'être homosexuel comme son papa et de ne pas pouvoir faire de bébé. Une fille lui dit qu'ils seront peut-être homos tous les deux et qu'ils pourront faire un bébé et en partager la garde...

Extrait :

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La Procure se revendique aujourd'hui comme la première librairie en Europe dans le domaine des religions et la librairie de référence pour le christianisme...

Vous pouvez contacter La Procure ici.


Eloge de la rue : Mélenchon rend hommage à ... La Manif Pour Tous

Extrait de la lettre politique de Laurent Joffrin dans Libération :

"Mauvaise querelle, mais mauvais historien… On l’a dit dans Libé : En marche exagère en reprochant à Mélenchon de comparer Macron à Hitler. Mais Mélenchon a défendu «la rue» avec un sens historique pour le moins approximatif. Ce ne sont certainement pas des manifestations qui ont vaincu le nazisme, mais bien des divisions blindées et des bombardiers. Ou alors il voulait parler des rues de Stalingrad, où les soldats russes manifestaient en courant en zigzag sous les balles, fusil la main. «La rue» (allemande), conquise par les SA, aurait plutôt aidé Hitler à prendre le pouvoir. De même, contrairement à l’affirmation du leader de La France insoumise, ce sont les mots du Général bien plus que les slogans des manifestants qui ont fait échouer le putsch de 1961.

Cet éloge de la rue est surtout à double tranchant. Le droit de manifester est certes constitutionnel et il est paradoxal qu’un président à la pensée complexe, élu au nom d’En marche, stigmatise un lieu où la principale occupation consiste justement… à marcher pour défendre ses idées. Mais de quelle rue parle l’insoumis en chef ? Celle des syndicalistes, des militants de gauche, du peuple insurgé contre la tyrannie, certes. Il y en a une autre : celle du 6 février 1934, qui aurait pu renverser la République, celle des partisans de l’école privée, qui a fait reculer Mitterrand, ou celle de la Manif pour tous, dont, implicitement, Mélenchon consacre soudain la légitimité. La rue ayant toujours raison, faut-il céder aussi à ces manifestants-là ? Ou bien, comme l’ont fait les gouvernements républicains ou socialistes, invoquer la loi supérieure de l’élection ? Au Venezuela, d’ailleurs, La France insoumise aime beaucoup moins la rue, révoltée contre Maduro, qui s’appuie sur le vote. Dans la bouche de Mélenchon, la rue est démocratique à condition de marcher sur le trottoir de gauche. Sur celui de droite, il n’y a que des factieux. Pour lui, cette rue est à sens unique. Alors qu’elle peut être un boulevard pour la réaction et une impasse pour les progressistes."