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Excellente réaction du diocèse de Vannes : "S’en prendre au Christ et à la Croix, c’est s’en prendre au fondement même de cette laïcité équilibrée"

Communiqué officiel du diocèse de Vannes :

Logo-diocese-couleur1-469x450-250x240"L’arrêt du Conseil d’État ordonnant le retrait de la croix qui surplombe la statue de saint Jean Paul II suscite un émoi bien compréhensible, au-delà de la population locale.

Le diocèse de Vannes n’est pas engagé dans le différend qui oppose la fédération morbihannaise de la Libre Pensée à la commune de Ploërmel. La statue de Jean Paul II n’appartient pas à l’Église ; elle a été érigée sur un lieu public, par la municipalité, à la suite d’un don fait par le sculpteur à celle-ci. Le diocèse n’est donc pas directement concerné par la décision du Conseil d’État et il ne lui appartient pas de la contester en justice.

Toutefois, l’Église ne peut que déplorer ce qui risque d’accroître la tendance à rendre toujours moins visibles les signes chrétiens dans une société qui souffre déjà d’un manque de repères. Parmi ces repères, ceux qui nous viennent de l’Histoire sont particulièrement importants parce qu’ils ont contribué à façonner notre unité dans le respect d’une diversité légitime et féconde.

Si la laïcité a su trouver en France pendant des siècles une forme équilibrée, c’est parce que les penseurs et dirigeants de notre pays ont été éclairés par Celui qui a dit : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui lui appartient. »

S’en prendre au Christ et à la Croix, c’est s’en prendre au fondement même de cette laïcité équilibrée qui permet à chacun de donner le meilleur de lui-même pour la construction d’une société apaisée.

Le diocèse apportera son aide pour trouver toute solution respectueuse de cette sagesse."


Qu’est-ce que le christianisme patrimonial ?

Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de La Vie, vient de publier une tribune intéressante sur la question de la statue de saint Jean-Paul II à Ploërmel. Charles de Meyer y répond :

22852021_10215042346271583_8626832138865465415_n"Quelques arguments m’y semblent légers.

D’abord, l’introduction ose un parallèle délicat entre le jugement du Conseil d’Etat et le célèbre verdict de Salomon. J’ai mal saisi s’il était ironique ou non. L’article 28 de la loi de 1905 dispose : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions »

Il revient à des juristes de raconter la pratique sur ce sujet. Toutefois, la lettre de la loi nous rappelle que le texte visait bien à un basculement historique (« à l’avenir ») et à une défense fanatique de la neutralité de l’espace public (soyons honnête, Jean-Pierre Denis fait une blague sur le sujet dans son article). Il est loin d’être interdit de penser que cet article, comme tant d’autres dans la loi de 1905, est un signe du rapport de force de l’époque, rapport dont le moins qu’on puisse dire est qu’il avait d’autres ambitions que le bien commun.

Une partie de la politique est fondée sur les rapports de force. On peut s’en plaindre. On peut aussi se battre pour un tirer le plus grand bénéfice.

Il est aussi loin d’être interdit de penser que la loi de 1905 ayant produit son détestable effet, apposer une croix n’est plus faire une profession de foi mais refléter une culture ou une civilisation. En l’espèce, on a du mal à comprendre comment il n’y aurait pas de vérité culturelle dans le fait de placer une croix à côté d’un Polonais, d’un Pape, et d’un Saint. Il s’agit d’ailleurs d’une commande municipale. Et le contrôle de légalité qui s’exerce sur cette commande ne concerne pas le témoignage de la foi, mais bien les caractéristiques de l’œuvre.

Oui mais alors danger ! Nous oublierions que la Croix doit être la seule propriété de la spiritualité. Le texte de la tribune nous dit alors : « Et tout chrétien se rappelle que le bois de la Passion n’est pas une bannière politique ou un marqueur idéologique, mais l’arbre vif d’un Dieu vivant. Il se le rappelle d’autant plus qu’un christianisme pleurnichard et patrimonial, ce serait tout ce que l’antichristianisme réclame. » Comme j’ai eu l’honneur de quelques citations dans le brillant dossier de La Vie sur les horribles déviationnistes du catholicisme, je me sens une certaine solidarité avec les pleurnichards.

Cela offre la possibilité d’un étonnement larmoyant : pourquoi l’Eglise n’interdit elle pas toute utilisation de la Croix dans d’autres espaces que ceux consacrés à Dieu ? Pourquoi le catéchisme ne nous explique-t-il pas quels sont les lieux de Dieu et les lieux qui lui seraient refusés ? Après tout, on sait avec combien d’horreurs certains bafouèrent le symbole du Christ, il convient donc de protéger ce symbole, cette source de vie, de toutes les afflictions mondaines et idéologiques. Les méchants catholiques s’en émouvaient déjà, ainsi Léon Daudet dans Les Idées en armes « la croix gammée est bien mieux qu’une hérésie. Elle est une croisade contre la Croix de NSJ, contre la morale chrétienne, appelée par Nietzsche « morale des esclaves » et une brutale négation du dogme et des Evangiles. » Certes.

Mais combien de conversions devant les piliers ? Combien d’éblouissements devant les crucifix de campagne ? Combien de signes de croix de provinciaux éloignés de la pratique aux carrefours ou dans les champs ? Dieu peut très bien choisir de parler au pauvre païen pseudo-panthéiste qui se signe par réflexe quand le Christ se recouvre de son signe. Il le fait d’ailleurs. Le Christ se joue si souvent de notre petite symbolique humaine pour parler aux âmes. L’époque est à la louange chrétienne devant la beauté de la création et il n’est pas interdit d’ouvrir cette louange à un calvaire, si profanement installé soit-il. 

Jean-Pierre Denis note que la Croix est « l’arbre vif du Dieu vivant ».

L’image est belle. Belle et intéressante : j’épargne le truisme des racines, mais chacun aura compris qu’il serait bien étonnant que tant de saints, de pêcheurs en prière, de repentis ou de médiocres qui foulèrent la terre de France en conservant une petite place pour Dieu ne lui offrent pas quelques grâces ou quelques providentiels secours. J’ai vraiment du mal à imaginer qu’environ 2000 ans d’arbres doués de vivacité n’offrent pas un patrimoine conséquent à leurs héritiers. Un héritage qui s’étend d’âge en âge, fortifiant les âmes, sécurisant les foyers, labourant les vocations. A moins de considérer que tout cela n’est qu’une punition divine, la disparition de ce legs explique peut-être le côté rabougri du christianisme certainement très vivant mais surtout particulièrement absent ou relégué que ma génération a le plaisir de recevoir.

La parabole des talents possède à ce titre, un côté très patrimonial. « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Bien entendu, on sait bien que c’est la ligne qui traverse le cœur de l’homme dont il est notamment question. Et si nous savons parfaitement que nos œuvres ne nous sauveront pas, il n’est pas interdit de croire qu’en s’efforçant de faire le bien, jusque sur les murs de la Cité, nous ne tirerons pas quelques divins sourires.

Encore un mot : pourquoi faudrait-il retirer leurs crucifix à tous ces pauvres gens qui n’entendent pas que la Croix est l’occasion d’un témoignage ? Notre foi est incomplète, imparfaite, moyennement apostolique ? Est-ce une raison suffisante pour nous châtier en affirmant que nos émotions, nos prières maladroites ou notre attachement instinctif à des Croix ne seraient pas assez parfaits, insuffisamment purs, pour plaire à Dieu ?

C’est peut-être ce que Jean-Pierre Denis veut dire en écrivant : « Certains ont le sentiment que l’on étouffe ce qui reste de leur catholicisme avant de le renvoyer définitivement au musée. Ils n’ont pas complètement tort. Dans une France de plus en plus déracinée et une république toujours plus déculturée, le christianisme devient l’impensé national. » Mais alors franchement quel besoin de faire la leçon sur le fait que face à un mal, la meilleure réponse demeure la charité ? Ne le savons-nous pas ? Est-ce pour essayer une fois encore de nous jouer la chanson de l’extrême droite fondant sur le catholicisme ? Est-ce pour nous infliger une péroraison sur la supériorité d’un catholicisme sur l’autre ?

Nous écoutons le même évangile, nous prions le même Dieu, demandons les mêmes intercessions, souffrons des mêmes doutes, désirons ardemment le même Salut. Que nous tenions pour d’autres idées sur la place d’un privilège catholique en France, de la constitution réelle de l’antichristianisme dans notre pays, ou encore sur la force incroyable du patrimoine, c’est évident. Que ce soit toujours les mêmes arguments qui aiguisent la vindicte, inventent des extrémismes, fantasment des dérives identitaires, l’est aussi.

Nous ne sommes pas d’accord. C’est ainsi. Nous pourrions aussi éviter de disputer sans cesse de nos brevets de catholicisme ou de la vérité de notre charité."


Ploërmel : l'artiste pourrait s'opposer à toute modification de son oeuvre

Charles Prats estime que l'arrêt du Conseil d'Etat ne clôt pas l'affaire :

Unknown-27"[...] L’artiste créateur d’une œuvre dispose classiquement d’un droit moral sur celle-ci et de droits patrimoniaux. L’arrêt précise que l’auteur aurait cédé ses droits patrimoniaux à la commune de Ploërmel. En revanche, son droit moral est inaliénable, perpétuel et imprescriptible, et attaché à sa personne. À ce titre, il peut s’opposer à toute modification de l’œuvre, en l’espèce la statue, l’arche et la croix la surplombant. Ce droit, codifié à l’article L. 121-1 du code de la propriété intellectuelle en droit français, est aussi garanti par de nombreuses normes internationales qui s’imposent aux autorités françaises en application de l’article 55 de la Constitution et qui doivent conduire à écarter une norme législative nationale contraire.

Dans le cas présent, un élément d’extranéité existe dans le dossier car l’artiste est russe. En l’espèce, l’article 6 bis de la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques du 9 septembre 1886, ratifiée à la fois par la France et la Fédération de Russie, prévoit qu’« indépendamment des droits patrimoniaux d’auteur, et même après la cession desdits droits, l’auteur conserve le droit de revendiquer la paternité de l’œuvre et de s’opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de cette œuvre ou à toute autre atteinte à la même œuvre ». Le respect de la convention de Berne viendrait donc s’opposer à l’exécution de l’arrêt du Conseil d’État si l’artiste russe auteur de l’œuvre le décidait…

Et d’autres traités internationaux viennent au secours de la statue de Jean-Paul II en renforçant la position de l’artiste. En effet, la CEDH est venue préciser que le droit d’auteur est un droit fondamental protégé par l’article 1er du premier protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit le droit au respect de ses biens (CEDH 29 janv. 2008, n° 19247/03, Balan c. Moldavie). La question de la violation potentielle de la Convention européenne et de la jurisprudence de la Cour de Strasbourg par les termes de l’arrêt du Conseil d’État du 25 octobre 2017 n’est donc pas une pure vue de l’esprit. C’est certainement à cela que faisait référence la commune de Ploërmel dans ses premières réactions après le rendu de la décision du Conseil d’État.

Enfin, il faut rappeler que l’article 17 de la Charte européenne des droits fondamentaux, qui a même valeur que les traités de l’Union, précise que « la propriété intellectuelle est protégée ». Il y a donc dès lors potentiellement une question de violation du droit communautaire et un possible intéressement à l’affaire de la Cour de justice de l’Union européenne… Il est fort dommage que ces moyens n’aient pas été soulevés par la commune de Ploërmel et l’association intervenante volontaire devant le Conseil d’État car l’arrêt aurait pu statuer sur ceux-ci et éclairer la jurisprudence pour l’avenir. Mais l’affaire ne semble néanmoins pas close.

Une voie procédurale toujours ouverte à l’artiste russe ayant créé l’œuvre

L’imbroglio pourrait s’étendre en cas de mise à exécution de l’arrêt du Conseil d’État qui vient d’être rendu prévoyant la suppression d’une partie seulement de l’œuvre globale car l’artiste, dont le droit moral n’a pas été restreint, pourrait saisir le juge des référés pour faire cesser le trouble manifestement illicite que constituerait une tentative de modification de son œuvre sans son accord.

Il pourrait même aller plus loin et saisir le juge pénal d’une plainte en contrefaçon sur le fondement de l’article L. 335-3 du code de la propriété intellectuelle, puisque l’exécution telle quelle de la décision du Conseil d’État aboutirait à une représentation de son œuvre en violation des droits de l’auteur tels que définis par la loi. La Cour de cassation a en effet ouvert cette voie dans un arrêt du 3 septembre 2002, publié au Bulletin (Crim. 3 sept 2002, n° 01-83.738) en précisant « qu’est un délit de contrefaçon toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi […] que la représentation consiste dans la communication de l’œuvre au public par un procédé quelconque, et notamment par présentation publique […] qu’une nouvelle représentation de l’œuvre est réalisée par sa communication au public sous une forme altérée ou modifiée ».

Par ailleurs, la lecture de l’arrêt permet de constater que l’artiste ayant créé l’œuvre n’a pas été appelé dans l’instance devant le Conseil d’État, ni en intervention forcée ni en intervention volontaire. L’arrêt portant un évident préjudice à son droit moral sur l’œuvre, la voie de la tierce opposition lui est donc ouverte et il aurait toute faculté pour soulever les moyens tirés de la violation des normes communautaires et des normes internationales par l’arrêt qui vient d’être rendu. En ce cas, la haute juridiction se trouverait contrainte de poser une question préjudicielle à la CJUE pour statuer sur la violation ou la non-violation de l’article 17 de la Charte européenne des droits fondamentaux ; puis devrait statuer sur la violation éventuelle de la convention de Berne ; puis sur la question du respect ou non de la Convention européenne des droits de l’homme. Et ensuite l’artiste pourrait saisir la CEDH si l’arrêt ne lui donnait pas satisfaction. [...]"


Devenez apôtres de l’évangile de la Vie en organisant une veillée pour la Vie

0Les veillées pour la vie lancent un appel aux scouts, guides et autres routiers :

"Pour cela, rien de plus simple :

  1. Parlez-en à votre équipe et contactez votre aumônier, votre curé,
  2. Trouvez une église pour ce temps de prière et d’adoration,
  3. Préparez les vêpres, les textes et les chants de la veillée pour la vie,
  4. Invitez largement les paroissiens et vos amis.

C’est une action simple pour vos équipes ! Toutes les informations sont résumées sur cette page : Organiser une veillée. Vous y trouverez un kit d’organisation prêt à l’emploi avec affiches, méditations, trame de veillée, etc.

Le mouvement des veillées pour la Vie rassemble chaque année des milliers de chrétien à la veille de l’Avent. En union avec le Pape et de nombreux diocèses de France et du monde, il s’agit de demander au Seigneur « sa grâce et sa lumière pour la conversion des cœurs et donner un témoignage ecclésial commun pour une culture de la vie et de l’amour. » 

Notre mouvement soutien des maisons d’accueil pour futures mères. Mais le cœur du mouvement, c’est la prière ! Nous sommes invités à organiser des veillées et à devenir ainsi missionnaire de l’Evangile de la Vie. Si nous voulons relancer la culture de vie au sein de notre société, nous ne pourrons pas nous passer de la prière. C’est même la première étape ! Le Christ nous le rappelle dans la parabole de la Vigne et des sarments (Jean 15 ; 1-15) : si nous ne sommes pas connecté à la Vigne, c’est-à-dire au Christ, nous ne porterons pas de fruit. Et c’est pour cela que ces veillées sont aujourd’hui fondamentales : ce cœur à cœur avec le Christ nous donnera les grâces pour mieux accueillir et protéger la Vie !

Engagez-vous pour le renouveau de la culture de Vie dans notre société !

Rendez-vous à la veille de l’Avent, en union de prières avec les 200 veillées attendues en France en 2017 !"


Un peu de propagande pour allonger le délai légal pour avorter ?

Marianne raconte des histoires à faire pleurer dans les chaumières... :

"Avec l’échographie, la médecin a pu déterminer le nombre de semaines de grossesse : 14. Soit deux de plus que le délai légal français pour une interruption volontaire. "La docteure a juste lâché : 'Ici, on ne peut rien faire si vous ne voulez pas de cet enfant. Votre seule solution, c’est l’étranger' et elle m’a dit de contacter le Planning Familial, raconte Rose. Le second coup a été très dur : j’ai réalisé que, bien que née dans un pays où l’IVG est légale, je devais passer de l'autre côté de la frontière pour pouvoir avorter".

Avec le soutien du Planning, comme en témoignent Véronique Sahier, coprésidente du Planning Familial puis Sandrine Heckmann, directrice du Planning Familial de Pau :

Unknown-25"Certaines des femmes concernées sont dans des situations précaires. Avorter à l’étranger, cela fait ressortir des inégalités très fortes, ce n'est pas normal, il faut que toutes les femmes soient égales face à l'IVG". "Parfois on est à la limite du légal. Notre objectif, c’est que les femmes puissent avoir accès à l’avortement dans de bonnes conditions, même quand ce n’est pas possible en France".

"Même si on ne peut techniquement pas les soutenir financièrement, on les aide à mettre en place une stratégie personnelle. Ceci dit, quand il s’agit de femmes en extrême précarité, on voit ce qu’on peut faire plus directement…". 

Tous ces arguments avaient déjà été utilisés en 2000, afin de permettre d'allonger de 2 semaines le délai légal pour avorter. Et Marianne annonce la couleur : 

"Déni de grossesse, difficulté à faire un choix, mineures mal informées… Quels que soient les motifs, les Françaises sont 5.000 par an à recourir à l’IVG à l’étranger, en Espagne ou ailleurs. Car si la France se situe dans la moyenne européenne en matière de délai légal, plusieurs de ses voisins vont plus loin. Au Royaume-Uni par exemple, l’IVG est pratiquée jusqu’à 24 semaines de grossesse (voire plus si la vie de la femme est en jeu). Même délai au Pays-Bas, bien que les médecins n’avortent en général plus après 22 semaines. La Suède, où l’avortement est pratiqué jusqu’à la 18ème semaine (voire 22 et plus selon les situations), fait également partie de ces pays plus souples.

Des données qui, fatalement, posent la question de la pertinence de fixer la limite à 12 semaines. "Le délai est trop court pour certaines femmes, c'est la maîtrise de leur fécondité qui est en jeu", revendique la coprésidente du Planning Familial.  [...] Pourtant, estime Marie Allibert, porte-parole de l’association "Osez le féminisme !", "une grande majorité des Français sont en faveur de l’IVG et d’un passage à un délai plus long, de 14 semaines par exemple". L'alignement sur les délais plus favorables de voisins européens fait partie des revendications du Planning Familial. [...]"


Faut-il défendre la loi de 1905 que 3 papes ont condamnée ?

La réaction du vicaire général du diocèse de Vannes sur la décision du Conseil d'Etat relative à l'affaire de Ploërmel suscite bien des interrogations, incompréhensions, quand ce n'est pas de la colère. L'abbé Michel Viot écrit sur son blog :

Textes-legislatifs-iii-la-separation-des-eglises-et-de-l-etat-loi-du-9-decmebre-1905-e-dispositions-legislatives-qui-y-sont-versees-2e-edition-de-collectif-925600336_ml"[...] Car ne nous y trompons pas, le conseil d’Etat qui vient d’ordonner qu’on retire à Ploërmel la croix qui se trouve au-dessus de la statue de Jean Paul II ne fait qu’appliquer l’article 28 de la loi de 1905, que tant de catholiques continuent à trouver bonne, alors qu’ils ne l’ont pas lue ! Ils auront d’autres surprises, si certaines choses ne bougent pas. Car je vous garantis qu’on peut faire « encore mieux » dans ce type d’action. Et je ne donnerai pas d’exemples pour ne pas fournir des idées à nos adversaires.

Enfin, je rappelle que trois Papes ont condamné cette loi. Léon XIII d’une manière préventive en 1892 dans l’encyclique Au milieu des sollicitudes (qui n’organise pas de « ralliement » comme les ennemis de ce Pape se plaisent à le dire – il y en avait déjà en ce temps-là), Pie X en 1906 dans l’encyclique Vehementer nos et Pie XI, en 1924 qui dans l’encyclique Maximam gravissimamque maintenait les positions de Pie X, tout en acceptant la formation d’associations cultuelles diocésaines. Le Pape ne revenait donc pas sur la condamnation par son prédécesseur de la loi de 1905. Il ne faisait qu’accepter une disposition réglementaire permettant à l’Eglise catholique de disposer d’un cadre juridique, non satisfaisant, mais qui était préférable à un vide. [...]"


Reportage sur le patrimoine religieux catalan

Mercredi 1er novembre à 20 h 55 sur France 3 dans le cadre de l’émission des Racines et des Ailes, sera diffusé un reportage sur le patrimoine religieux catalan, avec notamment l’abbaye romane de Saint Martin du Canigou (X-XIIe siècles).

Le reportage continue avec la description des somptueux  retables baroques. Le monumental retable Saint-Pierre des Prades réalisé entre 1696 et 1699 par Joseph Sunyer puis la découverte de l’église d’Espira de Conflent véritable conservatoire de l’art baroque avec notamment la fameuse Série des 7 Sacrements de Nicolas Poussin réalisée dans le bois.

Enfin le dossier se termine par le chef d’œuvre du baroque catalan : le Camaril (ou chambre de la Vierge Marie) à l’Ermitage de Font-Romeu.


« Je suis un homme porteur de trisomie 21 et ma vie vaut la peine d’être vécue »

Frank Stephens, acteur, sportif des Special Olympics et avocat, a donné son témoignage au Congrès des Etats-Unis :

« Je suis un homme porteur de trisomie 21 et ma vie vaut la peine d’être vécue ».

Plutôt que « de procéder au dépistage prénatal et à l’avortement en feignant que ce soit la meilleure solution d’y remédier », il a souhaité alerter le Congrès sur la nécessité d’allouer des fonds fédéraux à la recherche pour soigner les personnes atteintes de trisomie 21 :

« A ceux qui remettent en question la valeur de la vie des personnes trisomiques, je voudrais dire 3 choses : tout d’abord, nous sommes un cadeau médical pour la société, un champ d’investigation pour la recherche médicale sur le cancer, sur Alzheimer, sur les troubles du système immunitaire ; ensuite, nous sommes une source de bonheur inépuisable - une étude Harvard a montré que les personnes trisomiques et leurs familles sont plus heureuses que le reste de la société ; enfin, nous donnons au monde l’occasion de réfléchir à la valeur éthique du tri entre les hommes qui ont le droit de vivre et ceux qui ne l’ont pas ».

Après avoir rappelé le taux élevé d’avortements des enfants à naître atteints de trisomie 21, il ajoute :

« Agissons en tant qu’Américains, non comme des Islandais ou des Danois. Essayons de trouver des réponses, non des "solutions finales". Soyons dignes de notre pays : aidons-le à être débarrassé d’Alzheimer, et non de la trisomie 21 ».


Paris : Place de l'Europe de la culture de mort

ELa mairie de Paris a annoncé que la place de l’Europe, dans le VIIIe arrondissement, allait désormais porter en plus le nom de Simone Veil : “place de l’Europe-Simone Veil”.

Cette proposition sera soumise, du 20 au 22 novembre, au vote du Conseil de Paris.

Il est vrai que cette Union européenne promeut la culture de mort à l'image de Simone Veil.


Vladimir Poutine inaugure un monument à la mémoire des victimes du communisme

Alors qu'en France, Télérama, ancien journal catholique coproduit avec Témoignage chrétien, La Vie catholique et les éditions du Cerf, devenu une publication du groupe La Vie catholique, acheté par le groupe Le Monde, pleure sur le cadavre de Lénine... Vladimir Poutine a inauguré hier à Moscou, sur l’avenue Sakharov, en compagnie du patriarche Cyrille, un monument à la mémoire des victimes du communisme, intitulé « Mur du chagrin » ou « Mur de la douleur » (Stena skorbi). La décision d'ériger ce monument avait été prise par décret présidentiel en 2015.

P


Le pape et des évêques soutiennent les veillées pour la vie

Le nonce apostolique a envoyé ce courrier à l'organisation des veillées pour la vie qui auront lieu le 2 décembre :

S

Le site des veillées pour la vie publie le soutien de plusieurs évêques : Mgr de Germay (Ajaccio), Mgr Scherrer (Laval) et Mgr Lebrun (Rouen), ce dernier ayant été le premier évêque de France à se rendre à une marche pour la vie.

Et dans votre paroisse, y aura-t-il une veillée pour la vie ?


Pour former une véritable alternative de droite, il faut d’abord gagner la plus élémentaire des batailles : celle des idées

Extrait d'une analyse d'Ambroise Savatier sur Polémia :

"[...] Le déclin de la domination culturelle de la gauche offre à la droite l’occasion de réinventer son substrat idéologique à partir d’une philosophie de l’enracinement. Beaucoup d’intellectuels, parfois issus de la gauche, ont développé certaines idées volontiers endossées par la droite : Alain Finkielkraut sur la crise identitaire, Régis Debray sur la problématique des frontières, Michel Onfray et sa critique de la modernité, etc. Pour autant, les appareils politiques se sont révélés inaptes à décliner ce travail intellectuel sur le plan électoral. Durant la campagne de 2017, « la droite et l’extrême droite n’ont pas réussi à produire d’idées nouvelles, se contentant de se reposer sur des acquis idéologiques engrangés dans le passé », analyse Gaël Brustier. Or, une majorité de Français (56% selon un sondage IFOP) s’affirment aujourd’hui de droite et s’accordent visiblement sur les thèmes essentiels : immigration, sécurité, TPE-PME, liberté éducative, etc. Ce peuple de droite, bien que sociologiquement divisé, a donc une réelle consistance. Comment lui donner une forme politique ?

Pour former une véritable alternative de droite, il faut d’abord gagner la plus élémentaire des batailles : celle des idées. Tant qu’elles ne seront pas dominantes et bien articulées dans les têtes, elles ne seront pas gagnantes dans les urnes. La droite doit penser une stratégie culturelle, un « gramscisme de droite », du nom de ce marxiste italien qui a théorisé la notion d’ « hégémonie culturelle », l’objectif étant de réunir la société politique et la société civile autour d’un projet cohérent. Dans Le Marxisme de Marx, Raymond Aron explique que la puissance politique de l’œuvre de l’auteur de Das Kapital est de pouvoir être expliquée en « cinq minutes, en cinq heures, en cinq ans ou en un demi-siècle ». La doctrine sophistiquée du marxisme a imprégné les mentalités de façon quasi religieuse, aussi bien dans sa version originelle socialiste (la lutte de la bourgeoisie contre le prolétariat) que dans son prolongement culturel contemporain, à savoir la lutte identitaire de tous les autoproclamant « dominé-e-s », quels qu’ils soient (femmes, homosexuels, migrants, etc.) contre tous les pseudo- « dominants » (patriarcat, hétérosexuels, peuple du pays d’accueil). A la façon du marxisme, il faut se donner les moyens d’édifier un corpus idéologique de droite, clair, efficace, fondé sur une vision du monde solidement charpentée. Il faut mener la guerre des mots, des symboles, des grands mythes mobilisateurs.

La présidentielle de 2007 fut une étape décisive. Sous l’influence de Patrick Buisson, le candidat Sarkozy assuma un positionnement droitier. Pour n’avoir pas lu Gramsci, Nicolas Sarkozy n’en saisit pas moins quelques rudimentaires ressorts lui permettant, dans un contexte d’appauvrissement du débat public, de réorganiser à son profit tout un univers symbolique. « Renverser l’héritage de Mai-68, rétablir l’autorité du prof, défendre l’identité nationale, etc. » furent les promesses inattendues du candidat UMP, au grand désespoir de nombreux cadres de ce mouvement qui désiraient mener campagne au centre. Démarche purement électoraliste, on le sait, car jamais ces paroles ne furent traduites en actions. Cela étant, la gauche fut horrifiée de se voir imposer ces nauséabondes thématiques. Comme le remarque Patrick Buisson, ce viol salutaire de l’idéologie bienpensante fut l’étincelle originelle, qui aboutit plus tard, en 2013, à la Manif pour Tous. La loi Taubira fut, en effet, le détonateur d’un grand mouvement social conservateur, qui draina plus d’un million de personnes dans la rue, et suscita tout un ensemble d’actions militantes (Les Veilleurs, Les Antigone, les Hommens, etc.) portées par des jeunes maîtrisant les codes de la communication. Le texte est passé. Jean-Christophe Cambadélis reconnut toutefois que, dans une perspective gramscienne, on peut parler d’une « défaite culturelle pour la gauche », qui semble avoir perdu le monopole des mouvements contestataires.

C’est bien à droite que se déroule l’agitation des idées. Les essais politiques majeurs de ces dernières années, signés Patrick Buisson, Eric Zemmour ou Philippe de Villiers, démontrent en quoi la submersion migratoire et le fondamentalisme de la modernité déstabilisent nos cadres de vie traditionnels, au point de menacer l’existence même de la France comme nation historique. Les progressistes n’ont plus le monopole de la pensée critique. Par ailleurs, la génération qui a moins de 40 ans est plus désinhibée ; elle ne souffre plus du complexe d’illégitimité de la droite. Le foisonnement des jeunes intellectuels militants – François-Xavier Bellamy, Eugénie Bastié, Alexandre Devecchio, Julien Rochedy ou Charlotte d’Ornellas –, l’émergence de médias alternatifs – la nouvelle revue l’Incorrect à la fois intello et rock’ roll qui assume son ambition d’unir les sensibilités de droite, la revue Limites reprenant pied sur le terrain de l’écologie, la revue d’idées Eléments, TV Libertés, Fréquence Orage d’Acier – ou encore des initiatives dédiées à l’activisme, comme Génération Identitaire, et à la formation, telles Academia Christiana, Renaissance catholique, la Fondation Polémia, Acteurs d’Avenir, etc., donnent de nombreuses raisons d’espérer.

Pour l’heure, il s’agit d’un foisonnement encore très parisien, assez intello, plus ou moins distant de la réalité d’une majorité de Français. Pour s’imposer, cette doctrine devra s’adapter aux enjeux contemporains, notamment écologiques et géopolitiques, et ne pas s’arc-bouter exclusivement sur des thématiques morales ou identitaires. Surtout, elle devra prendre la question sociale par les cornes, pour soumettre aux Français défavorisés une alternative crédible, tant au libéralisme qu’au socialisme, à travers une réflexion de fond sur la subsidiarité.

Cette jeunesse de droite doit enfin se soucier de mettre en adéquation son mode de vie avec ses idées. Il est toujours affligeant d’observer cette bourgeoisie dévote, racontée de façon ironique par la jeune romancière Solange Bied-Charreton, qui sort dans la rue pour défendre l’école libre et protester contre la loi Taubira, mais qui, par derrière, vote Macron et pousse ses enfants à s’inscrire dans les grandes écoles de commerce pour s’assurer qu’ils reproduiront bien leur réussite socio-économique. Dans cette démarche visant à fabriquer des winners, certains rejetons de bonnes familles admettent trop facilement la dilution de leurs valeurs. Il faut tuer le droitard qui est en soi. D’autres jeunes qui font le choix de devenir enseignant, artiste, journaliste, pour défendre et transmettre une noble vision du monde, au risque de casser l’ascension sociale de leurs parents, méritent à ce titre d’être salués.

Cap à tribord donc ! Il s’agit pour la droite de se prendre enfin au sérieux, et de concevoir une stratégie culturelle, un Kulturkampf, dont la finalité serait la conquête effective du pouvoir. Pour ce faire, elle dispose d’abondantes ressources intellectuelles. Il ne tient qu’à elle de transformer l’essai."


Ploërmel : l'évêché accepte la décision du Conseil d'Etat

Le vicaire général du diocèse de Vannes, l’abbé Jean-Yves Le Saux, a réagi à la décision du Conseil d'Etat sur la statue de Ploërmel (source) :

Huit-ans-apres-son-arrivee-le-pere-jean-yves-le-saux-va_3604128_250x330p« D’un point de vue personnel et catholique, nous sommes un pays marqué par 1500 ans de christianisme, il est normal que des symboles chrétiens soient présents dans l’espace public ».

« Quand on analyse la décision du Conseil d’État, on se rend compte qu’elle est modérée. Il n y a en effet pas d’exigence de retrait de la statue dans son intégralité. Et retirer une croix ne constitue nullement un blasphème. Si cela peut contribuer à apaiser l’opinion public, c’est tant mieux ».

L’évêché de Vannes considère « qu’il s’agit d’une affaire entre la municipalité de Ploërmel et une association donnée ».

« La position du Conseil d’État visait à dire le droit nous l’acceptons tel qu’il est ».

Beata Szydlo, Premier ministre de Pologne, pays catholique par excellence, déclarait ce week-end que :

« Jean-Paul II disait que l’histoire nous apprend que la démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme ouvert ou camouflé. Notre grand Pôle, le Grand Européen, est un symbole de l’Europe unie chrétienne. La dictature du politiquement correct – la sécularisation de l’État – crée une place pour des valeurs qui nous sont étrangères sur le plan culturel et qui conduisent à la terreur de la vie quotidienne des Européens. Le gouvernement polonais s’efforcera de sauver le monument de notre compatriote de la censure et nous proposerons de le déplacer en Pologne si les autorités françaises et la communauté locale sont d’accord. »

Des propos que ne partage pas le vicaire général du diocèse de Vannes.

« Il n’y a pas d’agressivité dans cette décision, et donc pas de crainte à avoir d’une dictature de la Libre Pensée. Je fais confiance aux institutions. Il ne faut pas y voir un danger pour la religion catholique ».

Addendum : le diocèse a publié un communiqué officiel qui tranche avec ce propos.


Et maintenant le site de rencontre pour musulman polygame

Capture d’écran 2017-10-31 à 07.57.50Bien que la polygamie soit illégale au Royaume-Uni, l’Etat ne peut « empêcher que les cérémonies religieuses non officielles puissent avoir lieu ». Autrement dit, les mariages religieux, par la voie de la « Fatiha », entre autres, ne relèvent pas du ressort de l’Etat britannique...

_98367687_de51Le fondateur du site de rencontres "Secondwife" pour trouver une seconde femme, Azad Chaiwala, se défend ainsi :

'"il existe d'autres manières de pratiquer la polygamie en secret, comme avoir une liaison, la prostitution, etc... Ce n'est pas bon, pour une relation. Ici (le site), c'est plus honorable".


Pendant ce temps, la mairie de Paris peut organiser la nuit du ramadan aux frais du contribuable

Nuit-du-ramadan-2016-hidalgoDe Gilles-William Goldnadel dans Valeurs Actuelles :

"[...] Si le Conseil d'État ne sait pas pourquoi il tranche la croix, moi je sais. Pendant ce temps, la mairie de Paris peut impunément organiser la nuit du ramadan aux frais du contribuable ou contribuer à la construction de mosquées sous couvert d'espace culturel islamique sans attenter aucunement à la laïcité. On peut tolérer des prières de rue sans emprise parait-il sur le domaine public. On peut édifier des plugs anaux dans la capitale, des vagins royaux à Versailles et des statues de zoophiles sodomisant des chiens à Beaubourg sans égard pour la vue enfantine ou la gente canine."


Un petit garçon porteur de la trisomie devient mannequin

Capture d’écran 2017-10-31 à 07.26.55Dans sa dernière campagne Kids de l'enseigne de prêt-à-porter River Island, on trouve Joseph Hale, un Britannique de 11 ans, qui souffre de dyspraxie, d'un retard global de développement et du syndrome de Down. La marque écrit :

"Chaque enfant est différent, mais ils veulent tous la même chose : des vêtements cool (et s'amuser) !"

Sa mère précise :

"Le handicap ne devrait pas le définir, Joseph est une personne. Sa trisomie est une petite partie de lui. Il y a tellement plus à voir que ça."

Le petit garçon semble avoir bien profité de cette expérience :

"River Island m'a mis à l'aise et j'ai vraiment apprécié. J'essayais de faire danser tout le monde sur la musique. C'est bien d'être capable de défendre les handicaps". "C'était super de montrer la vidéo à mes amis à l'école, les gens peuvent prendre des selfies avec moi maintenant."


Accusé d'avoir agressé sexuellement un mineur, il se défend en avouant... son homosexualité

Unknown-24Dans le sillage de l’affaire Harvey Weinstein, c’est au tour de Kevin Spacey d’être sous le feu des critiques. L'acteur Anthony Rapp l'accuse de lui avoir fait des avances sexuelles lorsqu’il avait 14 ans. Face au tollé, Kevin Spacey a effectué son... coming out :

«Si je me suis conduit comme il le décrit, je lui dois les plus sincères excuses pour le comportement profondément inapproprié de quelqu’un se trouvant en état d’ébriété, énonce-t-il. […] Les gens qui me sont proches savent que, dans ma vie, j’ai entretenu des relations tant avec des hommes qu’avec des femmes. Je me considère maintenant comme gay. Je veux maintenant être honnête et ouvert sur le sujet et cela commence par confronter mon propre comportement.»

De quoi énerver les milieux LGBT qui y voient un insupportable amalgame entre pédophilie et homosexualité. Joël Deumier, président de l’association SOS Homophobie, se défend :

«Cela remet la communauté LGBT au centre de critiques et d’amalgames! Comment osez-vous nous impliquer là-dedans?» «Il est ici question d’une infraction potentielle à la loi, le coming out de Kevin Spacey n’a rien à voir».

Cela n'a rien à voir, mais encore une fois, «tout le monde savait»...


En refusant l’avortement thérapeutique, nous avons voulu qu’elle se sente accueillie, désirée, aimée et protégée

Imma et de Giacinto ont refusé l’avortement thérapeutique et ont donné naissance à une fille qui a vécu cinq jours. Ils témoignent sur Aleteia. Extraits :

Img-20170619-wa0014"En 2013, un an après la naissance de mon premier enfant, qui était arrivé après plusieurs fausses couches, je suis retombée enceinte. J’étais très heureuse et j’ai vécu les premiers temps de la grossesse bien plus sereinement que la fois précédente. Mais à la 12e semaine, le 24 juillet, le médecin a découvert à l’échographie qu’il y avait un problème. Le bébé était atteint d’acrânie, une pathologie incompatible avec la vie puisqu’elle implique une absence totale ou partielle de la voûte crânienne. Le gynécologue m’a annoncé que selon toute probabilité la grossesse n’irait pas à son terme. Et puis il a ajouté que dans de tels cas, on pratiquait généralement l’avortement thérapeutique. Il a m’annoncé cela d’un ton morne et triste, car il savait les souffrances que nous avions traversées et ce n’était pas facile pour lui non plus. Quand je suis rentrée à la maison, j’ai tout raconté à mon mari puis je lui ai dit : « Giacinto, j’étais enceinte avant et je le suis toujours. »

Qu’avez-vous décidé avec Giacinto ? Avez-vous envisagé d’avoir recours à l’avortement thérapeutique ? 

Non, nous n’avons jamais envisagé l’avortement. Jamais. Nous avions demandé au Seigneur qu’Il nous fasse don d’un enfant et c’est tout. Le Seigneur sait quand Il donne et quand Il reprend. J’étais la maman et je ne pouvais tout simplement pas concevoir de tuer mon enfant. Le cœur de ma fille battait. Deux jours plus tard, nous sommes donc retournés voir le médecin et nous lui avons fait part de notre choix de poursuivre la grossesse. Mon mari se faisait beaucoup de souci pour ma santé car je souffrais de polyarthrite rhumatoïde et de spondylarthrite ankylosante mais le gynécologue l’a rassuré. Giacinto et moi avons toujours eu la grâce d’être d’accord et unis.

[...] Je me souviens que la chef du service de néonatologie m’a dit, lors de mes dernières visites, que j’étais quelqu’un d’égoïste car j’avais exprimé le souhait de laisser ma famille voir l’enfant. À ses yeux, je n’aurais pas dû faire ce choix car la petite ressemblerait à un monstre. Je lui ai répondu : « Écoutez docteur, tel est mon souhait. Je veux que notre fille puisse être connue des siens, mais ne vous en faites pas. Même si elle naissait avec une apparence aussi hideuse et monstrueuse que ce que vous décrivez, aucun d’entre nous ne la regarderait avec vos yeux. Elle sera regardée avec les yeux de l’amour et toute cette laideur s’effacera. » J’ai également demandé à ce que l’on ne pratique pas d’acharnement thérapeutique sur le bébé dans le but de le maintenir en vie après la naissance.

[...] Martamaria est née le 17 janvier 2014 à 12h30. Elle a pleuré tout de suite, à la stupéfaction générale et je me rappelle la gynécologue explosant de joie et me disant : « Imma, écoute comme elle pleure ! » Le diagnostic me fut malheureusement confirmé, mais ma petite fille était vivante ! Elle était née ! Et le premier miracle fut qu’elle pleurait et respirait par elle-même ! Ses cris ont été un hymne à la vie. Puis je me souviens que l’équipe l’a lavée, a pris les empreintes de sa main et de son pied, a fait des photos puis l’a amenée à son père pour qu’il fasse sa connaissance. Nous sommes restés seuls tous les trois, puis nous avons célébré son baptême dans le rituel complet (ce que j’avais vivement souhaité), dans la pièce qui nous avait été réservée, entourés de l’amour de nos familles et de ses deux marraines, Titti et ma sœur Anna. Ce fut une très belle célébration ! J’ai aussi eu la grande joie de pouvoir mettre ma petite fille au sein, de la garder auprès de moi et de la présenter à mes proches. Cela a été une immense grâce !

Et puis cette incroyable surprise : Martamaria a vécu cinq jours…

Oui, Martamaria a vécu cinq jours, choyée et entourée de l’amour de tous. Je garde précieusement les photos où on la voit pointer son doigt vers ma sœur et moi. Ce n’est pas vrai de dire que ces enfants ne ressentent rien, ne vivent rien. Je me souviens qu’un jour, Assia, l’obstétricienne, est venue me voir dans ma chambre avec un médecin. J’étais là avec mes sœurs, Martamaria était auprès de nous et nous étions en train de rire et de discuter. Quand il est sorti, le médecin lui a dit : « Assia, elles sont en train de rire là-dedans. La petite est en train de mourir et sa mère a le sourire. Elle dégage une telle joie ! » À cet instant, nous célébrions la vie, la grâce d’avoir pu connaître cette petite fille, de l’avoir accueillie, de l’avoir tenue dans nos bras.

À chaque fois qu’on me la retirait, elle s’affaiblissait et se refroidissait, mais quand je la reprenais dans mes bras, ses forces revenaient. Cela s’est passé ainsi jusqu’à sa dernière nuit, mais quand j’ai vu qu’il lui fallait de plus en plus de temps pour retrouver des forces, j’ai compris que son moment était venu et j’ai fait venir mon mari. Franca était avec nous, c’était l’infirmière qui a toujours été à mes côtés. Nous étions seulement tous les trois et finalement j’ai trouvé la force de dire à notre fille que son papa et moi étions prêts, qu’elle pouvait partir car nous étions heureux de l’avoir connue et aimée, que nous remercions Dieu de l’avoir eue avec nous pendant cinq jours. Et à huit heures du matin, Martamaria est née au ciel. Le lendemain elle était encore plus belle. Elle avait le visage d’un ange.

[...] En refusant l’avortement thérapeutique pour Martamaria, j’ai pu l’entourer, avec Giacinto et nos proches, d’amour et d’attention. Nous avons voulu qu’elle se sente accueillie, désirée, aimée et protégée. Elle a reçu le sacrement du baptême ainsi que des funérailles. Nous lui avons donné la dignité d’une personne humaine qui revient à chacun et que l’avortement élimine d’une manière atroce. Je rends grâce au Seigneur pour tout cela, je Le remercie de m’avoir fait faire l’expérience de cette joie parfaite dont m’avait parlé mon amie Titti, je rends grâce pour Son immense consolation et pour l’assurance de la vie éternelle. Ma fille est née, a vécu, est morte et vit désormais au ciel."


Une mère porteuse cherche à récupérer son propre enfant

Unknown-23Voilà une affaire ubuesque. Jessica Allen, une Américaine de 31 ans, avait décidé de devenir mère porteuse en Californie pour acheter une nouvelle maison avec son mari et leurs deux enfants. Moyennant 35 000 dollars (environ 30 000 euros), elle a porté l’embryon d’un couple chinois venu aux Etats-Unis faire une GPA.

Apprenant qu’elle portait deux bébés, Jessica a alors pensé que l’embryon transféré s’était divisé en deux, et qu’il s’agissait de jumeaux. Cependant, elle n’avait pas réalisé qu’elle était tombée naturellement enceinte de son époux, un phénomène rare : la superfétation.

A la naissance, les deux enfants lui ont été enlevés sans qu’elle ait pu les voir, pour être remis au couple d’intention. Le couple chinois, constatant une notable différence physique entre les deux enfants, a fait procéder à un test ADN. L’enfant au phénotype asiatique correspondait au couple chinois tandis que pour l’autre, l’ADN montrait que l’enfant était celui de la famille Allen.

Légalement parents des deux enfants, le couple chinois, ne souhaitant pas garder le fils du couple Allen, a décidé de le donner à l’adoption. Aussi, la famille Allen qui désirait récupérer l’enfant, a dû se lancer dans une bataille judiciaire : le couple asiatique a réclamé une compensation financière de 22000 dollars (19 000 euros)...


La chute du parti démocrate entrainera-t-elle celle de la presse gauchiste ?

Capture d’écran 2017-10-30 à 20.31.21Charles Gave évoque deux affaires qui ont « explosé » aux USA et dont les conséquences ultimes pourraient être gigantesques et entrainer dans la tourmente non seulement les Clinton mais aussi une bonne partie de l’administration du Président Obama, lui compris. A ce jour, il n'y a eu aucune mention de ces nouveaux développements dans la presse française. Notre presse est en dessous de tout lorsqu'il s'agit d'évoquer l'actualité politique américaine, à l'image de cet article de France Info sur le doigt d'honneur d'un cycliste doublé par la voiture de Trump... Le Monde les évoque très brièvement. Voici ce qu'écrit Charles Gave :

"Chacun se souvient que quelques semaines avant l’élection US, un « dossier » complètement  ignominieux était sorti sur les relations qu’aurait eu le Donald avec des prostituées à Moscou, ce qui aurait pu rendre le Président Américain extrêmement vulnérable à des chantages menés par le gouvernement Russe. Ce dossier aurait été remis par nul autre que l’ex ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou au sénateur Mc Cain, Républicain, candidat à la Présidence huit ans plus tôt contre le jeune Obama, grand supporter depuis toujours des interventions militaires US un peu partout et ennemi juré de Donald Trump. Mc Cain l’aurait remis alors à James Comey patron du FBI à l’époque et ne s’en serait plus préoccupé (?). James Comey l’aurait montré au Président Obama et à monsieur Trump et presque immédiatement ce gros tas d’ordures aurait « fuité » dans la presse sans que quiconque comprenne comment, ce qui était bien sur très regrettable mais la presse ne faisait que son métier. Ça c’est l’histoire officielle.

La réalité que nous avons apprise cette semaine est quelque peu différente. Le dossier a en fait été rédigé par un certain Christopher Steele qui n’est pas n’importe qui. Sorti de Cambridge, recruté par le MI6 les services secrets britanniques, socialiste convaincu, il fût en poste à Moscou pendant des années avant de devenir le chef du bureau « Russie » au MI6. Ayant quitté le MI6, il fonda sa propre agence de renseignement « privé » et « quelqu’un » lui demanda de créer un dossier à charge sur le Donald pour  » prouver » que Trump était vendu aux Russes. Et la plupart des faits à charge dans ce dossier venait à l’évidence de sources proches des services secrets russes.

Et qui est ce « quelqu’un » qui fit cette demande et qui paya la note ? Je vous le donne en mille… Hillary Clinton et les instances centrales du parti Démocrate aux USA ont payé le travail fait par monsieur Steele en passant par l’intermédiaire d’une firme d’avocats qui se chargea ensuite de le diffuser dans les media. Passer par une firme d’avocats est en fait une façon de tourner la loi qui interdit à un candidat de se servir d’étrangers pour intervenir dans une campagne électorale aux USA. Madame Clinton est en fait une spécialiste de ce genre de manœuvres tordues. En 1992, elle avait payé une autre firme d’avocats pour sortir des horreurs sur un certain nombre de femmes qui avaient accusé Bill Clinton de viols, le but étant de les déconsidérer publiquement, ce qui fût fait. [...]

Mais le plus gaulois est qu’ayant reçu le dossier des mains de Mc Cain, le chef du FBI, monsieur Comey, celui la même que Trump a viré il y a quelques mois, se crut obligé de payer $ 50000 de plus à monsieur Steele pour qu’il continue ses recherches alors même que Trump avait déjà été élu et qu’il suffisait de regarder le dossier pendant cinq minutes pour savoir qu’il était faux. Voila qui met en cause soit la compétence de monsieur Comey, soit son impartialité et qui rappelle les pires méthodes de J Edgar Hoover consistant à accumuler des dossiers compromettants sur les élus pour ne jamais être virés du FBI.

L’ennui est que faire intervenir des non américains pour influencer le cours des choses en politique aux USA est un crime fédéral passible de trente ans de prison. Si tout ce que je viens de dire était prouvé, toute l’ancienne direction du parti démocrate avec Hillary en tête et monsieur Comey juste derrière pourrait se retrouver en tôle, ce qui serait la meilleure chose qui pourrait arriver aux Etats-Unis."

Seconde affaire :

Unknown-22"Une société Canadienne, contrôlée officiellement par un autre ami des Clinton, a réussi en 2009 à prendre le contrôle d’environ 20 % des mines d’uranium situées aux USA et cela après que toutes les autorisations aient été données par le comité spécial chargé de statuer sur les ventes d’actif stratégiques américains à des non américains. Dans ce comité siègent le représentant du ministère de la Justice, voir le ministre lui-même, un représentant du ministère des affaires étrangères ou le ministre, un représentant de la Maison Blanche, des nombreux experts et tout ce beau monde suit les recommandations du FBI présentées au conseil par son chef, qui était alors Mueller, aujourd’hui le juge d’instruction  «spécial» désigné par le Ministère de la Justice pour enquêter sur les liens que le Président Trump pourrait avoir eu avec la Russie.

On le voit, que du beau monde et tout a dû se passer dans les règles, sans aucun doute. Euh… En fait

  • La société Canadienne n’était qu’un faux nez qui dissimulait une société… russe contrôlée par un ami de Poutine et le FBI avait toutes les preuves que cette société Russe avait cherché à corrompre toute une série de personnalités aussi bien au Canada qu’aux USA …
  • Un agent du FBI était infiltré à l’intérieur de la société et avait fait toutes sortes de rapport à sa hiérarchie sur ce qui s’y passait vraiment. Curieusement, l’ordre lui a été donné de se taire mais fort heureusement le (nouveau) ministre de la justice l’aurait délié de cette obligation, ce qui serait intéressant si l’ordre de se taire lui avait été donné par nul autre que le ministre de la Justice d’Obama (Eric Holder) seul habilité à donner un tel ordre…
  • Le fameux comité était donc parfaitement au courant que la société Canadienne n’était qu’un faux nez et que la société Russe était à l’origine de nombreux crimes commis aux USA.
  • Le ministre des affaires étrangères de l’époque n’était autre que …madame Clinton qui siégeait au conseil, et le président de la société « faux nez» dès que l’autorisation de vente fut donnée fit un don de… 145 millions de dollar (excusez du peu),  à …la fondation Clinton dont tout le monde sait aujourd’hui  qu’elle n’était qu’une pompe à fric pour les Clinton, à peine 5 % des dons arrivant aux enfants du tiers monde.
  • L’ex Président des USA, Bill Clinton dès l’autorisation donnée, fut invité à Moscou pour y donner une conférence organisée par l’une des plus grandes banques russes, bien entendu sous le contrôle du Kremlin, au tarif assez remarquable de $ 500000 euro pour une demi-heure, tous frais payés, puis il fut reçu par monsieur Poutine lui-même avant que d’aller rendre visite à des spécialistes de l’industrie nucléaire. On se demande d’où venait cet intérêt soudain de Bill Clinton pour l’uranium… [...]

Tout cela ne fait que commencer. L’effondrement à venir du parti démocrate est en train d’entrainer un effondrement parallèle de la presse et des media bien pensants ainsi que du magistère moral exercé par les soit disant intellectuels car tous ces gens là savaient.


L’état de droit, c’est le cache-sexe de la dictature des juges

Le 18 novembre aura lieu le 3e Forum de la dissidence de Polémia sur le thème : « Face à Macron, pour une bonne droite ». Jean-Yves Le Gallou présente à Boulevard Voltaire cet évènement :

Affiche_281938.thumb53700.1508251648"Pourquoi ce nouvel événement ?

Pour combattre le Grand Dérangement !

Qu’entendez-vous vous par là ?

Les délires idéologiques qui nous sont imposés par les juges, les pédagomanes, les lobbies féministes et antiracistes, les médias et bien sûr les politiques, de toutes tendances, à la remorque de tout ce petit monde.

A quoi pensez-vous en particulier ?

À la théorie du genre ou à « l’écriture inclusive ». Aux revendications communautaires poussant à débaptiser les noms de rue ou d’établissements publics. Aux fumisteries – plus ou moins pornographiques – de l’art dit « contemporain  » (pour mémoire né en 1917 !) qu’on impose dans les hauts lieux de notre mémoire. Ce sont aussi les enfants sans père avec l’extension de la PMA aux couples de « lesbiennes » et bientôt la GPA pour tous, bref la marchandisation de la vie. C’est aussi la répartition des étrangers clandestins sur tout le territoire. Et les vrais-faux mineurs étrangers isolés (MIE) à 50 000 € de coût annuel pour le contribuable. Sans parler des folies judiciaires bien sûr !

Remettez-vous en cause l’état de droit?

L’état de droit, c’est une blague: c’est le cache-sexe de la dictature des juges qui interprètent à leur manière des principes généraux. Pour le Conseil d’Etat, une crèche dans une mairie ou une croix sur une statue de Jean-Paul 2, c’est contraire au principe de laïcité. En revanche pas de problème pour le halal dans les cantines scolaires et les abattages sauvages de l’Aïd el Kebir. Quant au port du burkini sur les plages c’est une liberté publique à laquelle les maires ne doivent pas porter atteinte! Ces gens là sont délirants. En revanche pas de liberté d’expression pour Zemmour, Cassen, Menard ou Camus.

Pourtant les cibles du Forum de la Dissidence, ce ne sont pas les juges, ce sont les politiques.

Oui, parce que les politiques de droite ou réputés tels sont aux abonnés absents. Ils n’osent pas livrer de combats idéologiques par peur de prendre des coups. Ils sont soumis à ce que Marcel Gauchet appelle le Parti des médias. [...]

La meilleure manière de combattre la diabolisation c’est tout simplement de l’ignorer ! Vous connaissez la formule : « La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe ». Il faut s’y conformer, non ramper devant les crapauds ! C’est la première étape pour préparer la révolution dont la France a besoin. [...]"


L'agresseur du brigadier était un multirécidiviste en fuite depuis une permission

Unknown-21Le 5 octobre 2015, Yann Saillour, fonctionnaire de la BAC Saint-Denis, a failli perdre la vie dans l’exercice de ses fonctions. Lors d’un braquage à Saint-Ouen, ce père de famille de 38 ans engage une course-poursuite avec le braqueur qui lui tire dessus à trois reprises. Une balle traverse sa mâchoire tandis qu’une autre se loge dans le cerveau. Plongé dans le coma, il survit miraculeusement mais les séquelles sont profondes.

“J'ai tout le côté droit de ma vision qui est amputé. Je ne vois rien. Je ne peux plus conduire et la lecture c'est très difficile. Je lis comme un gamin de primaire.”

Depuis un mois, il a pu réintégrer la police nationale à Caen, affecté à mi-temps à la formation.

“Mentalement, ça fait du bien. Pendant presque deux ans, je n'avais presque que des blouses blanches autour de moi.” “Mon grand regret, c'est que je ne pourrai plus être sur la voie publique. J'ai beaucoup de peine pour cela. La voie publique, c'était toute ma vie.”

Son agresseur du brigadier, abattu le jour du braquage, était un multirécidiviste en fuite depuis une permission accordée. Il était également fiché S.


Un prêtre insulté : « Espèce de mécréant ! Espèce de porc ! »

Un prêtre de Werl en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, témoigne :

« Samedi en début d’après-midi, je prends place pour payer à la caisse du Lidl de Werl. Je portais mes habituels vêtements de prêtre de tous les jours, j’étais donc reconnaissable en tant que prêtre. Le supermarché était pas mal rempli et, si j’ai bien vu, toutes les caisses étaient ouvertes. Il y avait encore trois clients devant moi et encore un autre derrière moi.

Juste devant moi se trouvait une dame, sans doute d’origine (?), vêtue d’un long manteau marron-beige et d’un foulard marron foncé. Elle était en train de poser ses emplettes sur le tapis de caisse. Soudain, celui qui était à l’évidence le mari de cette femme l’a rejointe. Lorsqu’il m’a vu, il a commencé à m’injurier dans sa langue maternelle. Il ne faisait aucun doute que c’étaient bien des injures. Je n’ai pas réagi, d’aucune manière. Mais l’homme en question a alors saisi mon chariot et s’est mis à le secouer et à le pousser en tous sens tout en continuant à m’injurier. Là-dessus, je me suis senti obligé de réagir et ai dit à ce monsieur sur le ton normal de la politesse qu’il pouvait tranquillement me parler en langue allemande, langue que je comprenais fort bien. Il a aussitôt changé de langue et m’a injurié en ces termes : « Espèce de mécréant ! », « Espèce de porc ! » Sans rien dire, j’ai aussitôt composé sur mon portable le numéro de la police qui s’est déclarée incompétente. Aucune des personnes qui nous entouraient n’a dit quoi que ce soit.»

Padamalgam.


L'affaire de Ploërmel nous oblige à réformer la loi de persécution de 1905

D'Yves Daoudal :

"Ceux qui ont lancé le hashtag #MontreTaCroix voulaient bien faire, sans aucun doute. Mais ils contribuent à obscurcir le problème au lieu de le montrer au grand jour.

Cette profusion de photos de croix dans des lieux publics laisse entendre que le Conseil d’Etat a jugé de façon arbitraire et partiale contre le monument de Ploërmel.

Or, tout au contraire, le Conseil d’Etat a simplement appliqué la loi, et il ne pouvait pas faire autrement. La loi de 1905 interdit explicitement l’érection de tout symbole religieux, à l’avenir, dans l’espace public. Eriger une croix sur une place de Ploërmel est donc interdit. Depuis 1905.

C’est donc la loi de persécution de 1905 qu’il faut combattre, et non le Conseil d’Etat.

C’est ce que j’avais déjà souligné, sans être entendu, même de mes amis, dans l’affaire de l’interdiction des crèches de Noël. Finalement, le Conseil d’Etat a tranché que, si ce n’était pas un symbole religieux mais une tradition culturelle, on pouvait installer une crèche de Noël dans l’espace public. Désormais, se féliciter d’un jugement qui justifie l’installation de telle crèche de Noël, c’est se féliciter que la crèche de Noël n’ait rien à voir avec la religion…

C’est surtout oublier que la loi de persécution reste intacte. Et chaque fois qu’on critique un jugement du Conseil d’Etat au lieu de souligner qu’il ne fait qu’appliquer la loi en la matière, on conforte la loi de persécution puisqu’on ne la combat pas, puisqu’on fait semblant de l’ignorer. Et c'est dramatiquement le cas quand on accumule des photos de croix anciennes pour montrer que le Conseil d'Etat est injuste...

J'ajoute qu'il n'y a aucun parti politique qui ait dans son programme une abrogation de la loi de persécution anticatholique, et, pire encore, qu'il n'y a aucun évêque qui ne le demande (c'est même tout le contraire). C'est pourquoi #MontreTaCroix est à côté de la plaque, complètement inopérant."


Des laïcs catholiques ressuscitent l'Académie pour la Vie de Jean-Paul II

Lu ici :

"Des laïcs catholiques ont ressuscité l'Académie pour la vie de Jean-Paul II après que le Pape François a nommé des apologistes de l'avortement à l'Académie pour la Vie parrainée par le Vatican.

L'annonce a été faite par le professeur Josef Seifert lors d'une conférence sur Humanae Vitae à Rome le 28 octobre.

Le professeur Seifert est le premier président de l'Académie, nommée Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille. Elle servira les mêmes objectifs que l'originale, à savoir la "défense de la vie humaine dans toutes ses étapes" et "l'étude du mariage". Ce sera une organisation non gouvernementale indépendante mais, contrairement à l'Académie de la vie du Vatican, elle agira en stricte conformité avec la foi catholique."


Les relations avec les chrétiens doivent être basées sur l'alternative conversion ou paiement d'un impôt avec humiliation

Lors d'un débat entre militants musulmans, Maamar Metmati, figure du militantisme chez les musulmans pratiquants en France, se base sur la sourate IX verset 29 pour rappeler que les relations avec les chrétiens doivent être basées sur l'alternative conversion ou paiement d'un impôt avec humiliation.

Les associations "anti racistes" comme le Mrap, la LDH, SOS Racisme oseront-elle l'attaquer pour incitation à la haine et à la discrimination, que le code pénal puni à 45000 euros d'amende et un an de prison ?


Avoir élevé des enfants, futurs cotisants, constitue une contribution différée aux régimes de retraites

Intéressante réflexion parue sur le blog de la CFTC métallurgie des Yvelines :

"1) Plafonnement des majorations familiales des retraites complémentaires

Je ne comprends pas absolument  que la CFTC ait pu signer l’accord du 18 mars 2001 instaurant un plafonnement rétroactif à 1000 euros des majorations familiales des retraites AGIRC pour toutes les retraites liquidées à partir de 2002  quelque soit le nombre d’enfant, alors qu’antérieurement la majoration était de 8% pour trois enfants plus 4% pour chaque enfant du 4ème au 7ème. (Une famille ayant élevé 6 enfants peut voir sa retraite AGIRC (cadres) amputée de 4000 euros par an, sans que le cotisant puisse s’y opposer).

Ces majorations étaient à mon sens doublement justifiées :

– Du fait qu’avoir élevé des enfants, qui sont de futurs cotisants,  constitue une contribution différée aux régimes de retraites

– Du fait que les femmes ayant élevé une famille nombreuse ont des retraites beaucoup plus faibles que les hommes.

Le plafonnement rétroactif peut légitimement être ressenti comme une rupture unilatérale de contrat de la part de l’AGIRC. On peut toutefois admettre qu’il était moins justifiable que ces majorations soient proportionnelles aux salaires perçus au cours de la carrière, mais on aurait alors du les remplacer  par une majoration forfaitaire proportionnelle au nombre d’enfants élevés.

2) Modulation des allocations familiales.

Outre l’atteinte portée au principe d’universalité des allocations familiales et à la distinction entre politique familiale et politique sociale, la modulation telle qu’elle a été mise en œuvre, constitue une discrimination grave au détriment des familles nombreuses, qui ont vue leur pouvoir d’achat dans des proportions importantes, alors même que beaucoup avaient déjà un niveau de vie inférieur à la moyenne des ménages français. (à ce sujet, voir ici : Recours CE mémoire complémentaire le texte du recours intenté devant le Conseil d’Etat).

De plus, il est apparu que la détermination des plafonds de ressources à partir desquels intervient la modulation ne prend pas en compte les enfants à charge de plus de 20 ans, alors même qu’ils pèsent le plus lourdement sur le  budget des familles.

3) Plafonnement du quotient familial

Le plafonnement des prétendus « avantages » résultant du quotient familial traduit une erreur grave de raisonnement ; en effet, dans un système d’impôt progressif, le quotient familial doit être compris comme un instrument de mesure du niveau de vie des familles afin d’appliquer à chacun un taux d’imposition égal à niveau de vie égal dans le respect du principe d’égalité face aux charges publiques conformément à l’article 13 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.

Le plafonnement arbitraire enfreint ce principe, en augmentant, à niveau de vie égal, le taux d’imposition appliqué aux  familles, même pour des familles à niveau de vie moyen."


Une dizaine d'individus envahissent le commissariat de Clichy : aucun interpellé

Unknown-17On ne peut pas parler des fake news, sans parler des ghost news, ces nouvelles fantômes délaissées par les médias nationaux.

Jeudi soir, une dizaine d’individus se sont introduits de force dans le commissariat de Clichy - Montfermeil. Ils ont été repoussés par les policiers à coup de bombes lacrymogène. Cette affaire, pourtant grave, ne fait l'objet que d'une brève dans Le Parisien.

Vers 22 h 30, une patrouille a franchi la grille du commissariat avec à son bord deux hommes qu’elle venait d’interpeller. Avant que le portail ne se referme, un petit groupe d’une dizaine de personnes s’engouffre dans la cour. Non sans mal, les fonctionnaires de police parviennent à repousser les intrus hors de l’enceinte. Aucun assaillant n’a été appréhendé.


Suisse : nouvelle initiative anti-immigration de l'UDC

Unknown-20D’ici à deux mois, l’UDC va lancer une nouvelle initiative populaire sur le contrôle de l’immigration. Après de longs mois de discussion, et l’étude de plusieurs variantes, le texte final a été approuvé vendredi par le comité du parti.

Il ne s’agit plus de renégocier l’accord de libre circulation des personnes, mais de l’abroger. Le Conseil fédéral a douze mois pour convaincre l’Union européenne d’accepter cette sortie partielle des accords bilatéraux. Au terme de ce délai, si aucun accord pour un divorce à l’amiable n’a pu être trouvé, le gouvernement aura trente jours pour résilier l’accord de son propre fait!

Le nouvel article constitutionnel 121 b précise la nouvelle donne:

«La Suisse gère de manière autonome l’immigration des étrangers. La Confédération n’a pas le droit de conclure de nouveaux traités de droit international et de prendre des engagements pour accorder la libre circulation des personnes à des ressortissants étrangers.»

L’immigration liée au travail reste possible pour autant qu’elle réponde aux besoins de l’économie et de la population, lorsqu’il s’agit d’occuper des postes pour lesquels on ne trouve pas de nationaux. Aucun plafond n’est articulé. Le parti estime cependant qu’un solde migratoire de 60 000 à 80 000 personnes par an, soit la moyenne de ces dernières années, est insupportable.

En lançant cette initiative, l’UDC inscrit la question migratoire à l’agenda des élections fédérales de 2019. Mais ce n’est pas la seule que le parti veut voir davantage débattue. Ce week-end, les délégués ont aussi adopté un document, fort d’une vingtaine de revendications, pour lutter contre l’islam radical. L’UDC veut ainsi fixer des conditions strictes pour la pratique de l’islam en Suisse. Les mosquées doivent être accessibles en tout temps au public et à la police. Les prêches doivent se faire dans une langue nationale. Pas question d’introduire des jours fériés musulmans officiels. Enfin, l’UDC demande de supprimer le travail pastoral des imams dans les prisons et de les remplacer par des psychologues de prison.


Le néo-féminisme et le «néo-antiracisme indigéniste» ont le même ennemi: le mâle blanc occidental

Auteur d'un ouvrage intitulé Le Grand détournement, Fatiha Boudjahlat dénonce les communautaristes de toutes obédiences. Elle déclare notamment au FigaroVox :

Unknown-19"[...] Quand Judith Butler explique que les femmes afghanes ne doivent pas se délester de leurs burqas grillagées, pour ne pas prêter leur concours à l'impérialisme américain, je vois une grande bourgeoise blanche américaine dans le confort de son bureau, qui livre pieds et poings liés ces femmes à leur sort. Ce nouveau féminisme racialiste combat le patriarcat blanc, mais valide son pendant oriental. Il se réduit alors à un combat pour que les femmes non-blanches, puisque l'ethnie est déterminante, puissent obtenir le maximum de ce qu'elles peuvent espérer dans les limites du cadre mental, culturel, juridique que les hommes de leur communauté religieuse auront fixées. Ce féminisme est parfaitement décrit par Houria Bouteldja quand elle écrit: «J'appartiens, à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l'Algérie, à l'islam. J'appartiens à mon histoire et si Dieu veut, j'appartiendrai à ma descendance.» Elle écrivait avant: «Nous [les femmes] appartenons à notre communauté et nous l'assurons de notre loyauté.». En tant que femme et en tant que féministe, je n'appartiens à personne. C'est le B-A BA du féminisme. Celui-ci est détourné de façon à ce que les femmes non-blanches occupent la place que les hommes de la communauté leur assignent. Interrogeons nous sur cette indignation à géométrie variable. De tels propos tenus par des blancs feraient hurler ces féministes relativistes qui pourtant restent bien silencieuses quand ils sont tenus par des femmes non-blanches. Par respect de la diversité? Par grandeur d'âme? Par esprit de tolérance? Ou parce que trotte dans leurs esprits une conception misérabiliste du bon sauvage: «C'est comme cela que ces gens-là fonctionnent. C'est un passage obligé pour ces gens-là qui ne sont pas encore entrés dans la modernité.» Ce sont pourtant des femmes nées et scolarisées en France.

La cause des femmes est au cœur de l'actualité depuis l'affaire Weinstein et la polémique #BalanceTonPorc. Pourtant, la question de la violence qui touche les femmes dans certaines cités ainsi que celle de la pression exercée par l'islam est éludée du débat …

Il y a en effet un deux poids deux mesures. Ce féminisme dévoyé valorise les intérêts de la communauté religieuse, c'est-à-dire de ses leaders masculins aux dépens de la dignité des femmes. C'est ainsi que l'opposition de ces néoféministes à la pénalisation du harcèlement de rue s'entend: la souffrance des femmes est secondaire face au confort de ces hommes-là. La parole des femmes doit s'effacer devant l'impunité des hommes. Et les mêmes s'activent à balancer leurs porcs? Aussi longtemps et seulement si ceux-ci sont blancs? Toute religion a une structure patriarcale. C'est celle-ci qu'il faut combattre quand on se dit féministe. Quel que soit la religion. Mais avec les phénomènes de ghettoisation et la prime aux leaders les plus orthodoxes, c'est la forme la plus rétrograde de l'islam qui est valorisée. C'est une forme parmi d'autres. D'autres formes toutes aussi légitimes et authentiques existent. [...]

Quels sont les points communs entre ce néo-féminisme et le «néo-antiracisme indigéniste»?

Ils partagent la même vision racialisée des rapports sociaux. Ils ont le même ennemi: le mâle blanc occidental. Ils dénoncent la structure patriarcale de la République, mais s'accommodent fort bien voire célèbrent le patriarcat oriental. La culpabilité de classe et de race des néo-féministes sert de levier à l'offensive universitaire, médiatique, associative des indigénistes. Les deux courants idéologiques revendiquent une appartenance à la gauche, et pourtant les deux privilégient en toute circonstance l'hypothèse ethnique à l'analyse sociale de la lutte des classes. Ils portent une vision libertaire très libérale, qui vise à réduire la sphère d'intervention de l'Etat au bénéfice de la régulation sociale des leaders communautaires. Les premières sont les idiotes utiles, pardon les idiot.e.s utiles des seconds. Qui sont dans un racisme tout aussi révoltant que les identitaires.

Ces militants appellent cela «la convergence des luttes». Que signifie ce glissement intersectionnel?

Les indigénistes sont dans la même logique que les identitaires et les tenants du grand remplacement. Ils veulent grand-remplacer, à titre de dédommagement historique et ontologique quand les autres craignent d'être grand-remplacés. [...]

Mettre sur le même plan l'islam et la chrétienté serait une erreur historique, mais l'un et l'autre ont toute leur place en France. Factuellement il y a une antériorité chrétienne en France. Mais je ne m'égare pas dans la botanique, les souches sont pour moi des arbres morts. Rester dans le registre politique et historique est plus pertinent que de basculer dans celui de l'horticulture, qui sert ici à naturaliser l'identité. La prise en compte de cette antériorité ne fait pas de toutes et de tous les Français des chrétiens. Par la laïcité et les vertus républicaines d'une nation, par cette filiation politique, étanche à toute considération ethnique et biologique, souhaitée par les identitaires de l'extrême droite et des indigénistes de l'extrême gauche, nous embrassons cet héritage pour ce qu'il est: le signe que le monde existait avant nous, et que l'histoire ne commence pas avec nos revendications individuelles ou communautaires. C'est aussi le gage de notre liberté. Comme l'écrivait Rabaut Saint-Etienne: «On s'appuie sur l'histoire ; mais l'histoire n'est pas notre code.» Assumer cette histoire ne revient pas à la cautionner dans son intégralité, ni à vouloir la perpétuer.

«De culture arabo-musulmane, je n'ai jamais vu les compatriotes comme des ennemis héréditaires. Je n' ai pas grandi dans cette haine des autres et dans cette culture des miens. Mon pays est la France», écrivez-vous. Comment expliquez-vous la détestation que voue une partie de la jeunesse à la France?

Pour la majorité des descendants d'immigrés, c'est une détestation de façade. Leurs parents, enfants d'immigrés de la première génération ont tendance à entretenir leurs enfants dans un conflit de loyauté: le bled ou la France. Il suffit de discuter avec eux en évacuant toute sommation et toute alternative, pour qu'ils reconnaissent très vite qu'ils sont heureux de vivre en France. Heureux d'aller en vacances au bled, avec un pouvoir d'achat européen et le statut de touriste, mais heureux de vivre en France. Il faut faire verbaliser cet attachement à la France, sans quoi celle-ci apparait comme un guichet de prestations. Ce qui se traduit par un ultra-consumérisme antinomique avec l'identité de citoyens. L'attachement au pays s'apprend s'il s'enseigne. Avec une grande hypocrisie qu'il faut dénoncer: les mêmes qui crient au nationalisme mortifère quand il s'agit de la France, le célèbrent quand il concerne le pays d'origine. [...]