« Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre : on y adorera les bêtes. »
23 novembre 2017
Le saint curé d'Ars n'aura jamais eu autant raison que dans cette église du Limbourg néerlandophone où une vache crucifiée est exposée... Sauf que dans cette paroisse, il y a toujours un prêtre...
L'œuvre de Tom Herck a en effet été installée dans une église où des messes sont toujours célébrées.
Une manifestation d'indignation a eu lieu le 19 novembre.
Il faudra expliquer au petit Tom, gentiment, qu'il fait de très jolis mako-moulages, mais qu'un Agneau n'est pas une vache.
Rédigé par : HR | 23 novembre 2017 à 16:00
On doit avoir là-bas un clergé adepte du "pas de vagues"?
Rédigé par : René Clémenti | 23 novembre 2017 à 16:10
Horreur!
Rédigé par : Henri Peter | 23 novembre 2017 à 16:51
En France, nous sommes tout aussi concernés, voire bien plus concernés...
La sortie du film "The square" m'a permis de faire un dossier sur l'Art Contemporain et notamment de découvrir Aude de Kerros, ses videos et aussi son ouvrage "Sacré art contemporain : évêques, inspecteurs et commissaires"
"Ce livre évoque une controverse artistique et intellectuelle qui traverse notre époque sous l'angle particulier du lien qui existe entre la création, l'art et le sacré. Une crise s'est ouverte en 2011 avec les manifestations populaires contre les oeuvres subventionnées de Serrano (Piss Christ), Castellucci (Sur le visage du Christ) et Garcia (Golgotha Picnic). Fruit de la commande publique, faite désormais selon les critères conceptuels de l'Art Contemporain, c'est un art sacré d'État qui a pris place dans les églises.
Ce phénomène massif a provoqué des transferts inédits, de légitimité, de sens et de sacré.
Un véritable clergé administratif : les « inspecteurs de la création », a usé de son prestige et de sa séduction auprès du clergé d'Église, et imposé dans les sanctuaires la foi conceptuelle, son culte et son dogme fondé sur la déclaration créatrice de l'artiste. Concevoir une oeuvre d'art devient désormais un acte terroriste non sanglant, visant, par le détournement des objets, situations, lieux et mots à faire exploser tout contexte et semer la confusion dans le monde immatériel de l'esprit, des idées et du sens.
Cette nouvelle définition de l'art, défendue et sacralisée par l'État, est estimée être un service public.
Le livre d'Aude de Kerros répond aux questions légitimes que se pose le public : À quoi sert l'Art Contemporain dans les églises ? Quelles idées, quel discours, quelle « théologie » de l'Art Contemporain président à cette étroite collaboration entre quatre clergés : ecclésiastiques, inspecteurs de la création, journalistes, universitaires ?" - (Copie du texte de la "Quatrième de couverture".)
http://larealiteenface.overblog.com/2017/10/imposture-art-contemporain-business-decadence-the-square-s-attaque-au-business-du-n-importe-quoi-prise-par-l-intelligenstia-et-les-m
Rédigé par : Michael Jeaubelaux | 23 novembre 2017 à 17:22
Ce prêtre devrait être sanctionné, et sévèrement! Mais je crains que le bisounours en chef n'en fasse rien, le danger, tout le monde le sait, c'est les "tradis"...
Rédigé par : François | 23 novembre 2017 à 17:32
Incroyable de voir qu'un évêque, Patrick Hoogmartens, a très officiellement autorisé cela!
Par ailleurs, il est curieux de constater là qu'on a eu aucune réaction des défenseurs des animaux car on a tué expressément une vache pour cela!
Rédigé par : Saint-Plaix | 23 novembre 2017 à 17:44
Après Halloween, les Américains, sans véritablement de culture, nous refilent le Black Friday, que des grandes surfaces cette année essayent de promouvoir !
Non seulement l'être humain se met à adorer des bêtes mais agit comme une bête ! Démonstration à l'appui :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=122&v=9ZOTo1K_Kp0
Rédigé par : Ursule | 23 novembre 2017 à 18:31
Quand on voit l'état des murs on peut se demander si leurré est capable de gérer son église alors de là à y mettre une vache sur la Croix, on peut penser que pour accepter un tel sacrilège, le curé doit être un peu fêlé du bénitier!
Rédigé par : gaudete | 23 novembre 2017 à 18:39
on y adore surtout le fric!
Rédigé par : incongru | 23 novembre 2017 à 19:01
Il y a des prêtres qui n'ont de "prêtre" que le nom et des évêques qui n'ont d'"évêques" que le nom.
Ceux qui laissent faire cela ne sont pas des pasteurs...
Ils ne sont pas du Christ non plus.
L'habit ne fait pas le moine !
Rédigé par : DUPORT | 24 novembre 2017 à 00:01
Bien dit Duport !
@ Saint-Plaix :
Mais non, c'est normal que les écolos ne réagissent pas... Ce sont les animaux victimes de la chasse à courre ou la corrida qui les intéressent, pas ceux qui souillent nos églises !
Rédigé par : Irishman | 24 novembre 2017 à 08:47