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Le Grand Remplacement n'existe pas mais la proportion de musulmans en France pourrait atteindre 18% en 2050

... selon une étude américaine :

"Selon une étude du Pew Research Center publiée jeudi, la population musulmane en Europe va croître d'ici à 2050, même si l'immigration est nulle. La communauté musulmane représentait en 2016 4,9 % des habitants des 28 pays membres de l'Union européenne (Royaume-Uni compris), mais aussi la Norvège et la Suisse. En se basant sur trois scénarios, l'institut américain indépendant, reconnu pour ses recherches en matière de démographie religieuse, estime que les musulmans pourraient représenter entre 7,4 et 14 % de la population européenne à l'horizon 2050 (...)

Les musulmans de France, évalués par Pew à 5,7 millions en 2016 (8,8 % de la population), continueraient de former la première communauté musulmane d'Europe dans l'hypothèse d'une « immigration zéro » (8,6 millions, 12,7 %). Ils seraient 12,6 millions (17,4 %) avec le scénario médian et 13,2 millions (18 %) dans l'hypothèse d'une forte immigration (...)"

Et qui est assez naïf pour croire à l'immigration zéro ?


L'ancien maire de Ploërmel répond au Conseil d'Etat : non, l'installation ne découle pas de 2 décisions

Unknown-32Le 9 novembre, Jean-Marc Sauvé, Vice-président du Conseil d’État, déclarait dans un entretien à La Croix :

"Le Conseil d’État a constaté que l’installation contestée découlait de deux décisions distinctes : d’une part, celle de l’artiste de léguer sa statue à la commune ; d’autre part, celle du maire de la faire surmonter d’une arche et d’une croix. Il est difficile de soutenir que ces dernières font partie de l’œuvre d’art. Or, la croix ne peut pas ne pas être regardée comme un signe religieux. Ce serait faire offense au culte catholique que de ne pas le reconnaître.

Droit de réponse de Paul Anselin, ancien maire de Ploërmel, dans La Croix :

Unknown-31"Monsieur Jean-Marc Sauvé affirme que « le Conseil d’Etat a constaté que l’installation contestée découlait de deux décisions distinctes : d’une part celle de l’artiste de léguer sa statue à la commune ; d’autre part celle du maire de la faire surmonter d’une arche et d’une croix. Il est difficile de soutenir que ces dernières font partie de l’œuvre d’art ». Ceci est inexact. Le Conseil d’Etat qui ne siège pas au conseil municipal de Ploërmel n’a rien « constaté ». Tout au plus a-t-il « considéré », dans un arrêt qui confine au byzantin, qu’il existerait deux décisions distinctes, dont l’une, formelle, aurait porté sur le seul personnage de Jean-Paul II, tandis que l’autre, informelle, aurait porté sur l’arche et la croix. Ce « découpage » a eu pour seul intérêt de faire échapper les requérants à la forclusion et de permettre au Conseil d’Etat d’ordonner l’abattage de la croix.

Maire de Ploërmel à l’époque, j’affirme n’avoir jamais pris la « deuxième décision » que l’on me prête ainsi, dont l’existence est totalement fictive. De fait, le « découpage » auquel s’est livré la Haute Juridiction ne correspond à aucune réalité factuelle. Au reste, dès lors que le personnage de Jean-Paul II ne constitue pas un emblème religieux, comment expliquer les protestations émises au nom de la loi de 1905 par l’opposition lors de la « première » décision si elle ignorait l’existence d’une croix ? En réalité, l’œuvre est un ensemble depuis l’origine, et les élus de Ploërmel le savaient parfaitement. Elle a été intégralement dessinée et exécutée par l’artiste et est arrivée toute entière de Saint-Pétersbourg : personnage, arche et croix. Si, comme l’avait fait la Cour Administrative d’Appel de Nantes, le Conseil d’Etat avait appelé l’artiste en la cause, celui-ci le lui aurait certainement confirmé. Le maire ne se serait jamais autorisé à violer le droit moral de l’auteur en ajoutant à sa guise une arche ou une croix. Il n’est évidemment pas possible d’ajouter à une œuvre, pas plus qu’il n’est possible de l’amputer. Or si l’on me prête d’avoir ajouté à l’œuvre c’est pour « mieux » demander à la mairie de l’amputer. Monsieur Sauvé exprime également le regret que « le maire n’ait pas cherché un avis juridique avant de prendre sa décision ». Outre qu’il ignore tout des avis que j’ai – ou non – pu prendre, l’émotion suscitée par la décision du Conseil témoigne que les choses n’apparaissaient pas si évidentes à nombre de nos concitoyens. Je rappelle par ailleurs qu’une doctrine et une jurisprudence fournies faisaient de l'« ordre public », mentionné à l’article 1 de la loi de 1905, un critère de lecture de l’ensemble de la loi. Or l’ordre public et la tranquillité de Ploërmel n’avaient jamais été troublé par cette œuvre – avant la décision du Conseil d’Etat."


Ludovine de La Rochère : la remise en cause de la loi Taubira est inéluctable

La présidente de La Manif Pour Tous était sur France Info. Elle a notamment été interrogé sur la loi sur la résidence alternée, en cours de discussion :

DP5bPSBX4AEAJTs"Sur la résidence alternée, il faut se concentrer sur l'enfant. Chaque cas est particulier." "L'enfant n'est pas une chose. Les adultes ne peuvent se le partager, se l'échanger."

"La loi Taubira n'est pas bonne. Par ailleurs, elle entraîne la PMA sans père qui prive délibérément un enfant de père." "Le mariage pour tous est un engrenage, car le mariage a pour finalité la filiation." "Si les Français ont été opposés à la loi Taubira, c'est d'abord en raison des conséquences du mariage pour tous."

"La GPA n'est pas interdite pour les Français y ayant recours à l'étranger. Or, la dignité des femmes n'a pas de frontière."

"Nous ne soutenons aucune personnalité politique : nos sujets sont le mariage, la famille et les enfants. Ce sont des sujets fondamentaux."

"La finalité du mariage, c'est de fonder une famille. Le mariage, pour cette raison, regarde aussi les enfants. Certains envisagent sciemment de faire des orphelins de père ou de mère"


Objectif : 1000 bénévoles pour la Marche pour la vie

Le 21 janvier 2018, dans moins de deux mois, nous marcherons pour la vie dans les rues de Paris ! 

Venez nous aider et faites partie des 1000 bénévoles qui encadreront la Marcheau sein des différentes équipes :

  • Accueil : pour orienter les marcheurs, (garçons / filles de plus de 16 ans)
  • Logistique : pour que la Marche puisse avoir lieu, (garçons / filles de plus de 16 ans)
  • Circulation : pour accompagner les marcheurs, (garçons / filles de plus de 16 ans)
  • Sécurité : pour que la Marche se déroule en toute sérénité, (hommes de plus de 18 ans)

S’inscrire maintenant, c’est faciliter l’organisation : inscrivez-vous et invitez votre famille et vos amis à s’inscrire !

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L'eurodéputé FN Christelle Lechevalier dénonce la dégradation d'une église

Suite au vandalisme de l'église Sainte-Croix dans la Manche, Christelle Lechevalier, député européen FN, a demandé au Préfet de condamner ces actes scandaleux :


Le nouveau médecin se désintéresse des attestations des neuf spécialistes concernant la rééducation possible de Vincent Lambert

Maître Jérôme Triomphe est interrogé par Anne Le Pape dans Présent, à propos de la nouvelle procédure collégiale à l'encontre de Vincent Lambert. Extrait :

V"[...] contrairement à ce que pensent la majorité des gens, y compris parmi les mieux intentionnés, Vincent Lambert n’est branché à aucune machine, il a seulement besoin qu’on s’occupe de lui et qu’on lui donne à manger et à boire, par le biais d’une sonde gastrique. C’est tout ! Et il n’est pas le « légume » qu’on décrit complaisamment. Il se réveille le matin, s’endort le soir, vous suit des yeux, réagit parfois aux stimuli de son environnement.

Rappelons que Vincent, juste après son accident, a perdu le réflexe de déglutition. La nouveauté est que, depuis quelques mois, il l’a retrouvé en partie, à telle enseigne que sa mère a pu lui donner à manger, qu’il a dégluti sans aucune difficulté. Nous avons soumis la vidéo qui en a été tournée à neuf médecins et orthophonistes spécialistes qui prennent en charge des patients comme Vincent Lambert toute la journée, contrairement aux médecins du CHU de Reims qui sont gériatres (Vincent a 41 ans !), généralistes ou spécialistes de soins palliatifs. Or, ces spécialistes ont été révoltés en voyant cette vidéo et en apprenant qu’on lui avait supprimé la kiné depuis octobre 2012 et qu’il n’était pas mis en fauteuil. Ils ont attesté qu’il n’était pas « dans un état végétatif », mais dans un état pauci-relationnel (avec un minimum de conscience), et qu’il pouvait être rééduqué à remanger par la bouche. On ne pourrait donc plus alors prétexter qu’il ne peut être alimenté par voie naturelle… et appeler cela un traitement, pour le tuer ! Car c’est le prétexte.

Quelle est la nouveauté concernant Vincent Lambert ?

Nous en sommes à la quatrième procédure collégiale, engagée le 22 septembre, réclamée par le demi-neveu François Lambert, avec le nouveau médecin. Nous avons fait un référé de suspension, principalement parce que nous avons une procédure de transfert en cours et que, avant de savoir si un patient doit mourir, il faut savoir dans quel service il doit aller ! Le référé a été rejeté. La procédure collégiale se déroule donc, le médecin entend les parents, le frère et la sœur que nous représentons, lundi et mardi de cette semaine, mais il refuse de voir la vidéo dont je vous ai parlé, et montre son désintérêt pour les attestations des neuf spécialistes concernant la rééducation possible de Vincent pour être nourri naturellement. Attitude manifeste de non-assistance à personne en péril : le fait de ne pas le rééduquer met Vincent à la merci d’une procédure collégiale et d’un arrêt d’alimentation et d’hydratation avec sédation automatique. [...]"


Violences de Bertrand Cantat : On attend la réaction des Inrockuptibles

IL'un des membres de Noir Desir a témoigné anonymement dans le Point dénonçant l'omerta autour du musicien:

«Kristina m'a vu et elle m'a demandé, à moi et à tous les autres membres du groupe, de cacher ce que l'on savait. Elle ne voulait pas que ses enfants sachent que leur père était un homme violent. Je savais qu'il avait frappé la femme avec qui il était avant Kristina. Je savais qu'il avait tenté d'étrangler sa petite amie, en 1989. Je savais qu'il avait frappé Kristina. Mais, ce jour-là, nous avons tous décidé de mentir. Nous étions tous sous son emprise. Et nous pensions qu'il se soignerait.»

Un journaliste confirme :

«Beaucoup de gens dans le milieu bordelais savaient que Kristina avait été battue avant l'affaire Vilnius, mais ils se sont tus.»

À sa sortie de prison, seulement trois ans et demi plus tard, il s'installe avec sa femme et leurs deux enfants dans une «relation libre». Il continue de se montrer menaçant envers elle, après avoir appris qu'elle voyait un autre homme, François Saubadu. Elle quitte Bertrand Cantat mais revient presque aussitôt vers lui, comme aimantée.

Il y a quelques semaines, le magazine libertaire Les Inrockuptibles avait consacré un numéro au chanteur. Suite à l'afflux de réactions, la rédaction avait ensuite justifié :

"[...] Des questions qui se posent naturellement aujourd’hui furent déjà soulevées. Cantat avait-t-il le droit, après avoir tué Marie Trintignant de ses poings, à une vie publique ? Comment dissocier l’homme de l’artiste, et faut-il le faire ? En tant que journalistes, nous sommes là pour poser ces questions. Et la question que soulevait notre article consacré à Bertrand Cantat est : pourquoi et comment faire de la musique quand on a tué une femme ? Une question bien trop vertigineuse pour appeler une seule et même réponse. Une question qui, pour certains, ne mérite même pas d’être posée, qui pour d’autres suscite encore des interrogations. Le débat qui suit d’ailleurs la publication de notre interview est là pour le rappeler : rien n’est si simplement simple, rien n’est si simplement compliqué. Ce débat a largement dépassé Les Inrockuptibles. Il est désormais repris par les médias, et notamment au travers de la question de la réinsertion. Des représentants de l’Etat se sont exprimés, des citoyens, des juges aussi, dont celui qui a décidé de la libération de Bertrand Cantat."

Les journalistes des Inrockuptibles faisaient-ils partie de ceux qui savaient que Bertrand Cantat est resté un homme violent envers les femmes ?


Le diocèse d'Avignon ne soutiendra pas le Téléthon

Lettre du directeur diocésain de l'enseignement catholique aux Chefs d’Etablissement :

D"Au cours des dernières années, l’Eglise catholique n’a pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».

Nul ne peut en effet ignorer que les orientations et les choix de l’Association Française contre les Myopathies (AFM), qui est à l’origine du téléthon et qui l’organise chaque année, ne font pas l’unanimité et soulèvent de graves problèmes d’ordre éthique.

Première difficulté : certaines recherches financées par le Téléthon concernent l’utilisation de cellules souches embryonnaires qui se traduit nécessairement par la destruction d’embryons humains (1).

D’un point de vue strictement médical, l’utilisation de cellules souches embryonnaires est d’autant plus discutable que leur efficacité thérapeutique n’a jamais été démontrée, contrairement aux espoirs que font naître l’utilisation de cellules souches issues du sang de cordon ombilical, ou depuis deux ans, le recours aux cellules pluripotentes induites (dites cellules iPS) issues de la reprogrammation de cellules souches adultes (2).

Mais quoi qu’il en soit, la destruction d’embryons humains est éthiquement inacceptable. Certes, la loi française autorise aujourd’hui l’expérimentation sur les embryons humains, mais faut-il rappeler que le « légal » n’est pas nécessairement « moral » ? Pour sa part, l’Eglise catholique défend, comme elle l’a toujours fait, le respect de la vie humaine de la conception jusqu’à la mort naturelle, en insistant particulièrement sur le fait que l’embryon humain doit être considéré comme une personne humaine.

Seconde difficulté : le Téléthon revendique la mise en œuvre de pratiques d’inspiration eugéniste :

Le diagnostic prénatal est utilisé pour repérer les fœtus atteints de myopathie qu’une « interruption médicale de grossesse » permet ensuite d’éliminer. Dans le même esprit, la technique du « diagnostic préimplantatoire » consiste à sélectionner puis à supprimer tous les embryons conçus in vitro porteurs de la myopathie. Ainsi, et comme le soulignait dès 2006 le spécialiste en éthique médicale qu’est Mgr Michel Aupetit, aujourd’hui évêque de Nanterre, dans une note publiée sur le site internet du diocèse de Paris, « les "bébéthons" qui sont présentés comme un grand succès thérapeutique ne sont pas le fruit d’une guérison due à la recherche sur le génome, comme on aurait pu l’espérer, mais le fruit d’une sélection embryonnaire. On pratique une fécondation in vitro de plusieurs embryons et on sélectionne l’embryon sain en éliminant les autres. Ce n’est donc pas un bébé "guéri" mais un bébé "survivant" ».

Troisième et dernière difficulté : les responsables du Téléthon refusent obstinément la mise en place d’un système de fléchage des dons qui permettrait à de nombreux donateurs d’affecter leurs dons aux recherches de leur choix, en évitant de contribuer au financement de programmes impliquant l’utilisation et la destruction d’embryons.

Ce fléchage des dons et la transparence financière qui en découlerait sont pourtant réclamés depuis plusieurs années par un certain nombre de personnalités et d’associations ainsi que par plusieurs diocèses.

Si l’Eglise est pleinement dans son rôle lorsqu’elle s’efforce d’éclairer ou d’alerter les consciences vis-à-vis de certaines dérives contraires au respect de la vie et de la dignité de la personne humaine, je ne peux pour ma part qu’inviter les personnes qui s’interrogent sur l’opportunité de soutenir ou non le téléthon, à faire preuve, en la matière, éclairées par mon propos précédent, d’une grande prudence et d’un authentique discernement moral et spirituel. Je vous engage en conséquence à n’avoir d’actions solidaires qu’au bénéfice d’associations ou de fondations en cohérence avec la conception chrétienne de l’homme et respectueuse du magistère de l’Eglise. (Fondation Jérôme Lejeune, AED, l’Œuvre d’Orient…).

La veillée de prière pour la vie se déroulera le samedi 2 décembre à la Chapelle de l’Oratoire à 20h30 (32 rue Joseph Vernet Avignon).

Lire la suite "Le diocèse d'Avignon ne soutiendra pas le Téléthon" »


Les Décodeurs du Monde confondent l’ASL soutenu par l’Occident avec l’Etat Islamique

Les Décodeurs devraient s'informer auprès de l'Observatoire de l'islamisation :

Capture-d’écran-2017-11-30-à-11.59.39"Les « Décodeurs » du journal Le Monde tentent de rétablir la vérité des faits sur une vidéo partagée par Donald Trump, montrant un islamiste brisant une statue de la Sainte Vierge Marie en croyant savoir que le barbu ne peut être qu’un extrémiste de Daesh. Sauf que, Frédéric Pichon, spécialiste de la Syrie et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, informe que : « le briseur de statue d’une des vidéos n’est autre qu’Omar Gharba, un commandant de l’Armée Syrienne Libre…soutenue par Washington depuis 5 ans. »

Il ne s’agit donc en rien d’une action de propagande de l’Etat Islamique comme l’écrivent Les Décodeurs (voir capture d’écran).

Le Monde ayant tenté de faire croire ces cinq dernières années que l’ASL était composé de combattants de la démocratie, afin de faire passer la pilule de l’aide américano-française, ne peut se résoudre à voir sa « rébellion modérée » agir en djihadiste. En effet, dans un article d’août 2014 sur les livraisons d’armes par la France à l’ASL, celle-ci était présentée comme la « branche modérée de l’insurrection anti-Assad » (lire l’article). 

En juillet 2017, Le Monde présentait la fin du programme d’aide à l’ASL par la CIA de manière très orientée, en ne donnant la parole qu’aux représentants de cette organisation, avec un intertitre sur les « contradictions de Washington » instillant l’idée que la fin de ce support aux « modérés » allait freiner la destruction de l’Etat Islamique. Cette excellente décision fut prise à l’initiative de Donald Trump, donc ne pouvait être applaudie par la rédaction militante. Quatre mois plus tard, sans l’aide de ce groupe, l’Etat islamique est tombé grâce aux Russes, Iraniens et Kurdes.

De notre côté, à l’Observatoire de l’islamisation, nous avions très tôt dénoncé la coloration islamiste de cette armée salafisto-occidentale. (lire cet article par exemple)."


Licencié pour avoir critiqué sur Facebook le travail dominical

CLa cour d’appel de Reims vient de prendre un arrêt infirmant un jugement du conseil de prud’hommes de Reims en date du 15 septembre 2016, confirmant le licenciement d’un salarié, qui avait posté un commentaire sur la page Facebook du journal L’union, en réaction à un article sur l’ouverture du magasin Cora de la Neuvillette, à Reims, les dimanches :

« Aller y travailler le dimanche bande de charlot c pas vous qui vous lever et n’aver pas de vie de famille nous faite pas chier à venir le dimanche ! ! ! ! ! ! ! ».

L’employeur avait considéré que ces propos portaient atteinte à l’image de l’entreprise et pouvaient avoir de lourdes conséquences économiques.

Le conseil de prud’hommes avait estimé que le licenciement était nul. Cora a interjeté appel du jugement. La chambre sociale de la cour d’appel de Reims vient au contraire de dire que le licenciement repose sur une faute grave.


Le Conseil d'Etat examine les 700 000 signatures de La Manif Pour Tous

En 2013, le CESE avait rejeté cette pétition. Tout récemment, il vient d'en accepter une de 200 000 signatures sur l'euthanasie. Mardi, l'avocat de Philippe Brillault, ancien porte-parole de la Manif Pour Tous, plaidait devant le Conseil d'Etat en faveur de cette pétition contre la dénaturation du mariage. Le Conseil d'Etat rendra sa décision dans les 3 semaines.

E


Voici la carte du grand remplacement qui n'existe pas

0L'étude estime à 53% le taux de musulmans parmi les migrants arrivés en Europe entre 2010 et 2016. Pour la France, Pew Research Center estime que les musulmans représentent actuellement 8,8 % de la population – une légère hausse comparée aux 7,5 % de sa précédente étude, en 2011. En fonction de l’importance de l’immigration, l’étude prévoit un chiffre compris entre 12,7 et 18 % en 2050, soit un nombre total de musulmans allant de 8,6 à 13,2 millions dans l’Hexagone.


« On considère une relation sexuelle, légitime, à partir du moment où elle est consentie. C’est une manière subjective d’envisager l’ordre social »

Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé un projet de loi visant à ce qu’on ne puisse plus présumer du consentement d’un enfant en dessous de 13 ans. Sur l'Homme Nouveau, Odon de Cacqueray écrit :

Logo"Ce projet de loi a été dénoncé par beaucoup d’internautes. [...] Le projet de loi vient renforcer la sévérité de la justice, pas accentuer son laxisme. En dessous de 11, 13 ou 15 ans (c’est en cours de discussion), il y aura, si cette loi est votée, une « présomption irréfragable de non-consentement ». La partie adverse ne pourra plus apporter de preuves contraires. Il faut ajouter que le projet de loi entend allonger les délais de prescription. On sait aujourd’hui que le choc de l’agression peut entraîner une amnésie. Les futurs délais veulent donner à un adulte agressé dans sa jeunesse la possibilité, si des souvenirs enfouis ressurgissent, de poursuivre son agresseur.

Pour Aude Mirkovic, maître de conférences en droit privé et porte-parole de Juristes pour l’enfance :

« Les actes sexuels entre mineurs et majeurs ne sont pas assez bien sanctionnés par le Code pénal, mais c’est l’acte qui doit être incriminé, il ne faut pas que le consentement fasse partie de la définition ou de l’exclusion de l’infraction ».

[...] Guillaume Bernard, politologue et maître de conférences à l’ICES (Institut Catholique d’Études Supérieures), interrogé sur le sujet, approfondit cet angle de réflexion en l’axant sur la philosophie du droit :

« On est ici susceptible de considérer un acte, en l’occurrence une relation sexuelle, légitime, à partir du moment où il est consenti. C’est là une manière extrêmement subjective d’envisager l’ordre social ». [...] « le fond du problème est de savoir s’il ne faudrait pas discuter plutôt de l’acte. Il est bien évident que nous sommes dans une société où, par principe, l’acte sexuel est considéré comme bon, quelles que soient les conditions dans lesquelles il est fait, à partir du moment où il est consenti. Or c’est ça le problème. Est-ce qu’un adolescent ou une adolescente à 13 ans sont en état de se rendre compte de ce que signifie l’acte sexuel ? On réduit la sexualité à un acte civique, sous prétexte qu’il a été consenti. »

En apportant ce point de vue, Guillaume Bernard met le doigt sur les faiblesses du projet de loi. En effet, réduire l’acte sexuel à un consentement le dénaturerait. C’est là que l’Église peut apporter ses lumières. En déclarant l’acte sexuel licite dans le cadre du mariage seulement et en encadrant le mariage par ses quatre piliers : liberté, indissolubilité, fidélité et fécondité, l’Église replace l’acte sexuel dans un ordre plus grand que lui : le mariage. Si les conséquences du projet de loi peuvent être bonnes (la perspective d’être automatiquement condamné peut être dissuasive et la sanction pourra faire cesser des agissements détestables), le projet en lui-même n’est pas bon parce qu’il ne traite pas la racine du problème : le caractère nocif de la sexualité extra-conjugale."


Le communisme est le plus grand système de mort de l’humanité

Bernard Antony, ancien conseiller régional, député européen pendant 15 ans, auteur de nombreux ouvrages, vient de publier « Le communisme 1917 – 2017 ». Il est interrogé par Armel Joubert des Ouches pour Réinformation.tv :

« 100 millions de morts, au moins ! Les chiffres ne sont pas de moi. C’est le travail irréfutable mené par les grands historiens tels Stéphane Courtois, Volton etc. Soljenitsyne parle quand à lui de 150 millions de morts ! »

Le dernier livre de Bernard Antony: “Le communisme 1917 2017” from Reinformation.tv on Vimeo.


Avant une loi sur l'euthanasie, le ministre demande un rapport sur la loi Claeys-Leonetti de 2016

Hier lors des questions au gouvernement, Olivier Falorni a demandé l'instauration de l'euthanasie en faisant le rapprochement avec l'avortement :

605694"Madame la ministre des solidarités et de la santé, ici même, il y a quarante-trois ans jour pour jour, était enfin accordé aux femmes le droit de disposer de leur corps ; mais le droit de disposer de leur mort reste encore, aujourd’hui, refusé aux Français. Allons-nous encore accepter longtemps cette logique hypocrite du laisser mourir qui reste inscrite dans la loi et qui prolonge inutilement des souffrances insupportables ? Est-il tolérable que certains Français, ceux qui en ont les moyens physiques et financiers, soient obligés de s’exiler pour bénéficier de l’aide médicalisée au décès, comme autrefois les femmes devaient partir à l’étranger pour pouvoir avorter ? Est-il acceptable, dans notre pays, de devoir s’en remettre à la clandestinité, comme autrefois les femmes devaient s’en remettre au secret des faiseuses d’anges ? Madame la ministre, je vous le demande très respectueusement, ne me répondez pas qu’il faut attendre un large consensus : s’il avait fallu attendre un large consensus, Simone Veil n’aurait jamais fait voter sa loi sur l’interruption volontaire de grossesse.

Elle, la rescapée d’Auschwitz, qui se fit accuser dans cet hémicycle de jeter les embryons au four crématoire ! Ne me répondez pas non plus, madame la ministre, que la loi actuelle suffit, car la sédation profonde entraîne l’arrêt de l’alimentation comme de l’hydratation. Alors où est le progrès, où est la dignité quand une fin de vie devient une mort de faim et de soif ? En 2015, vous aviez personnellement soutenu la loi belge, qui est une belle et bonne loi appliquée depuis maintenant quinze ans. Il faut à la France une loi de cette qualité. Pour cela, il faut du courage. Ma question sera donc directe : madame la ministre, aurez-vous le courage de Simone Veil ?"

Réponse du ministre des solidarités et de la santé :

Unknown-29"[...] Avant d’envisager un nouveau débat sur la fin de vie, la loi actuelle doit à son tour faire l’objet d’une évaluation concernant ses modalités de mise en œuvre dans nos établissements ainsi que son déploiement. J’ai ainsi demandé à l’inspection générale des affaires sociales, l’IGAS, un rapport qui permettra de faire un point d’étape sur la loi Claeys-Leonetti de 2016 ; il devrait m’être remis d’ici le printemps 2018. À ce jour, le Gouvernement n’envisage pas de réforme ni de calendrier spécifique concernant la fin de vie. Vous le savez, il s’agit d’un sujet éminemment compliqué ; nous ne pourrons légiférer que sur la base d’une évaluation des dispositifs mis en place par une loi qui ne date que de dix-huit mois et dont les décrets d’application ont été pris il y a moins d’un an."

 

"Vous pensez vraiment que si l’école va mal, si la famille est menacée, si l’islam radical est en pleine expansion, c’est la faute exclusive de Bruxelles ?"

Le député Emmanuelle Ménard explique à Boulevard Voltaire pourquoi elle a défendu le drapeau européen au sein de l'Assemblée nationale :

Unknown-30"Vous avez défendu le drapeau européen à la tribune de l’Assemblée nationale. Au point de troubler un certain nombre de vos amis…

Je me demande bien pourquoi. J’ai redit mon attachement viscéral à notre drapeau tricolore. J’ai redit ma foi dans notre patrie – expliquant que les nations étaient « la chair même de l’Europe ». J’ai réaffirmé le caractère judéo-chrétien de notre continent. Que voulez-vous de plus ? Que j’appelle à brûler la bannière européenne en place publique ? Une bannière, je l’ai également rappelé à la tribune, « bleue comme la robe de la Sainte Vierge », me faisant conspuer par Jean-Luc Mélenchon. Mais il y a toujours plus royaliste que le roi…

Mais le drapeau européen est aujourd’hui l’emblème, le symbole de Bruxelles et de toutes ses dérives…

Décidément, vous ne m’avez pas écoutée ! J’ai appelé à abolir « le règne des bureaucrates tatillons, des technocrates véritables colins froids, des commissaires non élus qui veulent régenter jusqu’aux détails de nos vies ». Cela ne vous suffit pas ? Mais c’est vrai que je crois en une Europe européenne. En une Europe qui pourrait demain – si nous savons la changer – être une terre de liberté où chaque nation serait respectée pour sa singularité, son génie propre. J’ai d’ailleurs ajouté que j’étais fière d’appartenir à une civilisation « qui a su attirer les talents, accueillir les réprouvés, répondre aux appels des déshérités ».

Alors pourquoi ce trouble chez certains pourtant très proches de vous ?

Mais parce qu’ils raisonnent comme l’extrême gauche ! Les amis de Mélenchon tapent d’autant plus fort sur l’Europe qu’ils peuvent ainsi s’exonérer des responsabilités qui ont été les leurs – je vous rappelle que le leader de La France insoumise fut un apparatchik socialiste pendant de longues années. Vous pensez vraiment que si l’école va mal, si la famille est menacée, si l’islam radical est en pleine expansion, c’est la faute exclusive de Bruxelles ? Mais bien sûr que non ! C’est d’abord et avant tout de la faute de nos politiques, de droite comme de gauche. Ce sont eux qui en portent la responsabilité. Bruxelles a bon dos. C’est un peu facile de se dédouaner à si bon compte…

Mais l’Europe est coresponsable de ces fiascos !

Pas l’Europe mais les institutions européennes. Ce n’est pas la même chose. Je ne confonds pas l’Europe comme berceau de notre histoire, de notre culture, de nos modes de vie, et une bureaucratie hors-sol comme ivre de son propre pouvoir. Mais, c’est vrai, j’ai des désaccords avec une partie de nos amis politiques. Je suis opposée à la sortie de l’euro. Je pense même que c’est en partie en raison de leur discours anti-européen à tous crins que nous avons perdu la dernière élection présidentielle. Ils en sont d’ailleurs si conscients qu’ils préfèrent maintenant renvoyer cette sortie de l’euro aux calendes grecques… Mais il est un peu tard. [...]"


Vincent Lambert et Asia Bibi, même combat

Selon Guillaume d'Alançon :

"« Tu ne tueras pas l'innocent ». Cette sentence du livre de l'Exode (23, 8), tombe comme un couperet. Tuer la vie innocente c’est se donner la mort à soi-même, spirituellement. C'est sombrer dans le bruit et les cris des démons qui ne supportent pas la paix des profondeurs du cœur humain où Dieu réside.

Le silence de Vincent Lambert est un mystère. Comme le silence du Christ qui choisit de ne pas répondre au doigt accusateur de Pilate. Comme le silence de la prière qui révèle les regards amoureux que s’échangent l’homme et Dieu.

Il a l’air absent, mais il est là, si près.

La nuit de Vincent éclaire notre conscience comme dix mille soleils.

Et nous, connaissons-nous cet homme ? Nos mains tremperont-t-elles pas dans le sang invisible qui signe le retour sinistre de la veuve injuste ?

Non, la Terreur n’est pas loin. La guillotine est installée sur la place de la ville.

Et nous, rejoindrons-nous le cortège des badauds qui n’entendent plus, ne voient plus, ne reconnaissent plus l’homme derrière… l’homme ?

Serons-nous du côté de l’évêque qui condamna Jeanne, de ceux qui laissèrent faire et dire ?

Dans son mutisme, Vincent parle. Il crie même. « J’ai soif ! » Sitio. Comme le Crucifié.

Le pas de Dieu martèle le pavé. « Adam où es-tu ? » Vincent est bien là, lui.

Serons-nous du côté des bien-pensants, qui osaient dire devant Monsieur Vincent, magnifiquement interprété par Pierre Fresnay, « Dieu ne peut pas l’aimer »… ? Ils s’entendirent répondre sur le ton de la colère : « Je ne vous permets pas d’en juger ! Je sais moi que Dieu me demande de sauver cet enfant innocent. »

Allongé, sur son lit, comme un tout-petit qui attend l’aliment secourable, le pauvre bougre n’a que nos mains et nos yeux. « Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il était pareil à celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien. » (Is 53, 3)

Et nous, aurons-nous son cœur pour aimer ? Habiterons-nous son silence pour rejoindre la Parole éternelle qui prêche en souffrant ? Mais alors que faire…

Ce n’est pas le glas qu’il faut sonner, c’est le tocsin !"


C’est arrivé un 30 novembre…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Rappelons-nous :

  • le 30 novembre : saints du jour français ou de France.
    • Bx Ponce de Faucigny, abbé d'Abondance († 1178)
    • St Tugdual, surnommé Pabu, abbé et évêque († VIe siècle)

Saint Tugdual (Tual), surnommé Pabu, abbé et évêque, a vécu en Bretagne, au VIe siècle, il a établit un monastère au pays de Tréguier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Bx Giovanni de Verceil, maître général o.p. († 1283)

Commémoration au martyr romain le 30 novembre (dies natalis) ; et le 1er décembre pour les frères prêcheurs.

Jean (Giovanni Garbella) de Verceil, naît en 1205 à Mosso Santa Maria près de Biella (Piémont, Italie).

Il est maître en droit canon de l'Université de Paris lors de son entrée dans l'Ordre dominicain. Élu 6ème maître de l'Ordre, en 1264, il demeure en charge pendant presque vingt ans. Il recourt plusieurs fois aux conseils théologiques de St Thomas d'Aquin et prend sa défense quand celui-ci est attaqué par l'évêque de Paris.

Il a une grande influence au second concile œcuménique de Lyon en 1274. C'est lui qui fait édifier à Bologne le tombeau de saint Dominique. En 1267, lors de la translation des reliques de saint Dominique, celui-ci tourne sa tête vers Jean et quand Jean, embarrassé, se met dans une autre partie de l'église, Dominique tourne à nouveau la tête vers Jean.

Humble, austère, pacifique, voyageur infatigable, fondateur de monastères, il promeut avec force l'étude, la pauvreté, la prédication évangélique, et le respect dû au nom de Jésus en conséquence de la mission que lui avait donnée le Bx Grégoire X (Tebaldo Visconti, 1271-1276). Quand Nicolas III (Giovanni Gaetano Orsini, 1277-1280) meurt, Jean est élu pour lui succéder mais il meurt aussi : le 30 novembre 1283 à Montpellier.

Son culte est approuvé le 07 septembre 1903 par St Pie X.

  • St Joseph Marchand, prêtre m.e.p. et martyr († 1835)

Joseph Marchand naît à Passavant (Doubs), le 17 août 1803. Après avoir fait ses études à l'école ecclésiastique d'Orsans et au grand séminaire de Besançon, il entre sous-diacre au Séminaire des M.-E. le 25 décembre 1828.

Ordonné prêtre le 4 avril 1829, il part pour la Cochinchine à Lai-thieu, il y instruit quelques élèves, tout en administrant plusieurs chrétientés. On le charge ensuite du district qui comprend toute la province du Binh-thuan, d'où la persécution le chasse début 1833.

Après s'être caché dans différentes localités de la Basse-Cochinchine, il se réfugie près de Mac-bac. Un chef des rebelles l'y découvre et l'interne dans la citadelle de Saïgon. Il reste dix-huit mois enfermé dans la citadelle, donnant ses soins à quelques fidèles qui se trouvent près de lui.

Lorsque les troupes royales prennent Saïgon, le 8 septembre 1835, le père Joseph est immédiatement arrêté et accusé d'avoir participé à la rébellion.

Conduit à Hué et incarcéré, on le soumet à la question et on lui fait endurer le cruel supplice des tenailles rougies au feu. Ne pouvant lui faire avouer qu'il avait aidé les rebelles, et ne trouvant aucun témoignage sérieux pour appuyer cette fausse accusation, les juges lui ordonnent de renoncer au catholicisme et de marcher sur la croix mais il repousse cette proposition avec horreur.

Il est condamné au cruel supplice des cent plaies. Il le subit avec un héroïque courage le 30 novembre 1835 à Tho-duc, près de Hué au Vietnam. Après sa mort, son corps coupé en quatre est jeté à la mer, et sa tête, après plusieurs jours d'exposition, est broyée dans un mortier et réduite en une poussière que l'on jete également à la mer.

Il est déclaré saint, le 19 juin 1988, par saint Jean-Paul II.

  • le 30 novembre 1215 : clôture du IVe concile du Latran.

Le pape Innocent III préside la dernière séance du concile du Latran. Ce nouveau concile œcuménique est le quatrième à avoir lieu au palais romain du Latran. Il en résulte l'affirmation de la Trinité, de l'incarnation humaine du Christ, la réglementation de la confession auriculaire et du mariage, la condamnation des Cathares et des Vaudois, l'interdiction de créer de nouveaux ordres religieux et l'apparition du terme de "transsubstantiation". Par ailleurs, le pape Innocent III appelle à une nouvelle croisade. Toutefois, c'est son successeur, le pape Honorius III qui l'organise deux ans plus tard.

  • le 30 novembre 1406 : élection du pape Grégoire XII.
  • le 30 novembre 1750 : décès du Maréchal de Saxe.

Le maréchal général de France et condottiere, Maurice de Saxe décède à Chambord. Fils de la comtesse de Königsmark et du futur roi de Pologne Auguste II, il participe à sa première bataille, en 1712, face aux Suédois. Il prend ensuite une part active à la guerre de Succession de Pologne ainsi qu'à la guerre de Succession d'Autriche au service de la France. Il s'illustre notamment durant les batailles de Fontenoy et de Rocourt. En récompense de ses victoires, il est nommé gouverneur à vie de Chambord en 1748, deux ans avant de s'éteindre.

 

  • le 30 novembre 1807 : Lisbonne capitule face à Napoléon.

La Grande Armée de Napoléon, commandée par les généraux Junot, Dupont et Moncey entre dans Lisbonne avec 25 000 hommes. Ils trouvent la capitale abandonnée. La veille, le roi du Portugal Dom Jão Ier et sa cour ont fui vers le Brésil. Pour l'empereur, la conquête du Portugal est indispensable, car le pays est le plus fidèle allié de l'Angleterre, dont il a décrété le blocus.

  • le 30 novembre 1830 : Pie VIII meurt à Rome.

   

  • le 30 novembre 1853 : bataille de Sinope.

La bataille de Sinope a lieu durant la guerre de Crimée. Cette bataille navale oppose les Turcs aux Russes au nord de la Turquie. Les Ottomans cherchent à assurer leurs positions dans le secteur et envoient quelques unités marines. Elles affrontent alors la flotte russe durant une heure. Les Russes bombardent les Ottomans et détruisent la majorité des bateaux ennemis. Après cette bataille, le Royaume-Uni et la France déclarent la guerre à la Russie.

  • le 30 novembre 1840 : retour de la dépouille de Napoléon 1er de Sainte Hélène.

En ce jour, la Belle Poule accoste à Cherbourg. A bord, le cercueil de l'empereur Napoléon Ier mort à Sainte-Hélène le 5 mai 1821. Le catafalque, après une sobre cérémonie, est déposé sur une péniche qui va remonter le cours de la Seine jusqu'à Paris. Le 16 avril 1821, l'empereur a écrit :

" Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine, au milieu de ce peuple français que j'ai tant aimé. "

Sa dernière volonté est respectée, dix-neuf ans après sa mort.

  • le 30 novembre 1854 : la concession du canal de Suez est cédée à Ferdinand de Lesseps.

Alors vice-roi d'Égypte, Saïd Pacha accorde à Ferdinand de Lesseps une concession de 99 ans, lui permettant de percer l'isthme de Suez. Le Français envisage en effet de créer une route maritime entre la Méditerranée et la Mer Rouge. Il est prévu qu'à la fin de la concession, le canal devienne propriété de l'Égypte. Voir les chroniques du 17 novembre et du 25 avril.

  • le 30 novembre 1904 : Henri Cornet, vainqueur du Tour de France.

Alors âgé d'à peine 20 ans, Henri Cornet est déclaré vainqueur du Tour de France. Il était d'abord classé cinquième, mais l'Union Vélocipédique de France élimine les quatre premiers coureurs qui n'ont pas respecté le règlement. Ce Tour a été marqué par les batailles entre spectateurs, par des agressions sur des coureurs de spectateurs qui n'ont pas hésité à jeter des clous sur la route. Desgrange, le fondateur du Tour, a même failli mettre un terme à cette course annuelle.

  • le 30 novembre 1924 : les troupes franco-belges évacuent la Ruhr.

Foch voulait mettre l'Allemagne totalement à genoux pour lui ôter les moyens de recommencer une troisième fois. L'avenir lui donnera raison contre nos politiciens à courte vue.

  • le 30 novembre 1949 : les tickets de rationnement du pain sont supprimés. OK vérifié
  • le 30 novembre 1988: instauration du RMI.

La loi sur le revenu minimum d'insertion (RMI) est définitivement adoptée par l'Assemblée Nationale à l'unanimité. Le texte, proposé par le gouvernement de Michel Rocard, a été débattu durant deux mois avant d'être voté. Dès février 1989, 570 000 foyers vont bénéficier du RMI. La culture de l'assistanat s'installe en France, les outils permettant le « grand remplacement » s'accumulent sous couvert de justice sociale…

  • le 30 novembre 2007: le Pape Benoît XVI signe l'encyclique "Spe Salvi".

C'est une lettre encyclique de Benoit XVI aux évêques aux prêtres et aux diacres, aux personnes consacrées et à tous les fidèles laïcs sur l'Espérance chrétienne.

Pour ceux qui veulent lire ce document.

Lien

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi_fr.html


Nouveau coup de rabot contre les familles

Pour ceux qui trouvent que Macron est un président qui gouverne plutôt bien, voilà une nouvelle qui arrive comme une douche froide de l'Assemblée nationale. Les députés ont voté la baisse de la Prestation d’accueil jeunes enfants (PAJE), dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Ce n’est pas avec cela qu’on soutiendra les familles...

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Détail des votes :

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Colonel Jacques Hogard : "A un moment, il faudra faire donner l'armée"

Le colonel Jacques Hogard est ancien officier de la Légion étrangère et commandant des forces spéciales au Kosovo en 1999. Sa décision de porter secours aux communautés monastiques en danger et de protéger les monastères orthodoxes victimes des pires exactions de la part des Albanais de l’UCK, lui a valu la plus haute distinction de l’Eglise serbe orthodoxe. Le militaire respecté et écouté est un des meilleurs spécialistes des Balkans. C’est à ce titre qu’il revient sur la condamnation décriée du général Ratko Mladic, ancien chef militaire des Serbes de Bosnie. Pour TV Libertés, le colonel Hogard revient sur la révision de l’opération Sentinelle et sur l’action et la personnalité de l’ancien chef d’Etat major, le général de Villiers. Un entretien sans concession et avec un aveu de taille :”A un moment donné, il faudra, hélas, faire donner l’armée face au radicalisme sur le sol français".


239 veillées pour la vie

La Roche sur Yon, Poitiers, Compiègne, Soissons, Arras, Boulogne sur mer, Le Havre, Saint Malo, Saint Brieuc... ne mentionnent pas encore de veillée.

EnfantMère-CristalMessage reçu il y a 3 ans, de Claire d’Haarlem (Pays-Bas), publié en commentaire de la neuvaine de formation “9 jours pour 9 mois” :

“Si l’ on savait que la naissance d’ une nouvelle âme se fait dés sa conception, il y aurait moins d’ avortements et cela je ne le savais pas! Pardonne moi seigneur et pardonne aussi à toutes ces femmes qui ne savent pas.”

Chère Claire, Dieu est miséricordieux !

Voici un beau texte à méditer :

« Je voudrais adresser une pensée spéciale à vous, femmes qui avez eu recours à l’avortement. L’Eglise sait combien de conditionnements ont pu peser sur votre décision, et elle ne doute pas que, dans bien des cas, cette décision a été douloureuse, et même dramatique. Il est probable que la blessure de votre âme n’est pas encore refermée. En réalité, ce qui s’est produit a été et demeure profondément injuste. Mais ne vous laissez pas aller au découragement et ne renoncez pas à l’espérance. Sachez plutôt comprendre ce qui s’est passé et interprétez-le en vérité. Si vous ne l’avez encore fait, ouvrez-vous avec humilité et confiance au repentir : le Père de toute miséricorde vous attend pour vous offrir son pardon et sa paix dans le sacrement de réconciliation. Vous vous rendrez compte que rien n’est perdu et vous pourrez aussi demander pardon à votre enfant qui vit désormais dans le Seigneur. Avec l’aide des conseils et de la présence de personnes amies compétentes, vous pourrez faire parties des défenseurs les plus convaincants du droit de tous à la vie par votre témoignage douloureux. Dans votre engagement pour la vie, éventuellement couronné par la naissance de nouvelles créatures et exercé par l’accueil et l’attention envers ceux qui sont dans le besoin d’une présence chaleureuse, vous travaillerez à instaurer une nouvelle manière de considérer la vie de l’homme. » St Jean-Paul II, dans l’encyclique de l’Evangile de la Vie, n°99


Des enseignants refusent un spectacle de Noël vulgaire

GLa ville de Guéret voulait offrir un spectacle de Noël à ses écoliers. Mais les élèves n'iront pas. Intitulée La Petite fille hamster qui rêvait d'être une girafe, cette pièce de théâtre jeune public écrite, mise en scène et programmée par Filip Forgeau à La Fabrique, à Guéret, a été jugée inadaptée pour des élèves d'école élémentaire. Raison invoquée : « Le texte comprend trop de gros mots ». Morceaux choisis

« Dans ma tête, il y a une petite girafe qui aurait préféré être un garçon. Un petit girafon. Avec un zizi et des couilles… Et le petit girafon se les gèlerait sur la banquise en se demandant ce qu’il fout là (…) Elles vont me recouvrir, les neiges du Kilimandjaro ? C’est trop con, c’est trop con ».

Un enseignant explique aux débiles qui ont pondu ce texte :

« Il y a plus de gros mots dans ce texte que de trous dans un emmental. Alors c'est sûr, les enfants connaissent des gros mots, en disent mais notre devoir c'est quand même de les protéger de la vulgarité ».

Au-delà de la vulgarité, c'est un texte reprenant l'idéologie du genre : La petite fille hamster traite de la différence, de l'identité sexuelle, de l'exclusion, du chômage, de la concupiscence, de la schizophrénie ...

Bravo aux enseignants.


La guerre économique

Christian Harbulot, stratégiste français, directeur de l’École de guerre économique et directeur associé du cabinet de conseil Spin Partners, spécialisé en intelligence économique et lobbying, était l'invité de Louis Daufresne ce matin sur Radio Notre-Dame :


Victoire du Salon beige en cassation !

SChers amis,

Je suis très heureux de vous annoncer que nous venons de gagner en cassation notre procès contre un gardien du jardin du Luxembourg qui avait expulsé une personne pour port "illégal" de sweat de la Manif pour tous. Après avoir perdu en première instance et en appel, la justice a enfin entendu notre argument - pourtant martelé tout au long de cette interminable procédure par notre excellent avocat, Jérôme Triomphe - selon lequel il n'y avait aucune diffamation dans le photomontage suivant.

Ce procès que nous avons toujours considéré comme étant le premier procès des répressions arbitraires contre notre mouvement social se termine donc heureusement. Mais que de temps perdu, que d'argent jeté par les fenêtres, pour faire reconnaître ce fait tout simple que nous étions parfaitement dans notre droit en protestant énergiquement contre les répressions policières manifestement disproportionnées et arbitraires visant les militants de la Manif pour tous.

Deo gratias! Et, à vous aussi, chers amis du Salon beige, dont le soutien ne nous a jamais manqué, un immense merci !

Guillaume de Thieulloy

Directeur du Salon beige

PS: Et, puisque je parle de notre avocat, Me Jérôme Triomphe, qui est aussi celui de Vincent Lambert, puis-je demander vos prières? Vincent est, en effet, menacé d'une quatrième tentative d'euthanasie forcée et son sort se joue, une fois de plus, ces jours-ci.


Nouvelle procédure pour faire mourir Vincent Lambert

Le médecin de Vincent Lambert a lancé une quatrième procédure collégiale mi-novembre. L’avocat de ses parents, Me Paillot, dénonce dans Famille chrétienne un acharnement :

V"Une quatrième procédure collégiale vient d’être engagée par le Dr Sanchez, médecin gériatre responsable du pôle soins palliatifs du CHU de Reims où Vincent Lambert se trouve reclus depuis 2013, en dépit du bon sens et des bonnes pratiques médicales applicables aux personnes en état pauci-relationnel ou d’éveil sans réponse. Il n’a rien à faire dans un service de soins palliatifs et devrait être pris en charge par des personnels spécialisés dans l’accompagnement des personnes cérébrolésées. Ce n’est malheureusement pas le cas, ce qui explique en partie l’acharnement qu’il y a aujourd’hui à vouloir le faire mourir.

La demande de procédure collégiale a été formée par le demi-neveu de Vincent, François Lambert. Le médecin aurait pu refuser cette demande, arguant qu’il n’y a, selon lui, pas d’obstination déraisonnable. Il a préféré, pour des motifs qui lui appartiennent et que nous ne connaissons pas, engager cette nouvelle procédure.

Cette procédure est-elle différente des précédentes ?

Cette procédure n’est pas différente des trois premières. Elle se situe toutefois dans un contexte particulier, puisqu’une procédure est en cours pour obtenir le transfert de Vincent dans une unité spécialisée. Elle apparaît donc à tout le moins comme prématurée. Je pense qu’après trois procédures collégiales successives réalisées au CHU de Reims, il y a comme une forme d’acharnement suspect. Perseverare diabolicum, dit le proverbe, avec bon sens. [...]

L’affaire Vincent Lambert est en réalité une affaire politique. Ce n’est plus seulement, et depuis longtemps, un problème simplement médical."


Crise d'Altice : combien de médias à vendre ?

De Francis Bergeron dans Présent :

Images"Le patron d’Altice, groupe mondial actuellement en perdition, vient d’annoncer qu’il allait se désengager de certains de ses actifs. [...] Le groupe a commis plusieurs erreurs stratégiques, comme le rachat de SFR pour 17 milliards, en 2014. Il traîne désormais SFR comme un boulet. En 2014 et 2015, Drahi a également racheté une série de médias, en pensant sans doute éviter ainsi les critiques de sa gestion : BFM, RMC, Libération, L’Express Dans un premier temps, le calcul a été payant. Mais aujourd’hui, même si ces médias restent discrets sur les malheurs de l’empire Drahi, les autres ne se gênent pas pour critiquer.

Et se pose à présent la question de la vente d’actifs structurellement déficitaires, comme le quotidien d’extrême gauche Libération. Sans le soutien de Drahi, Libération s’effondrerait sans doute, tel un soufflet raté, car le journal est désormais fui par ses lecteurs, et sa notoriété est artificiellement maintenue par le copinage dans le monde politique et médiatique. Comme L’Humanité, Libération est considéré comme un symbole, une pièce du patrimoine de la mémoire de gauche. Mais le quotidien, repris par le groupe Altice de Drahi malgré ses 14 millions de dette (ce qui a nécessité une recapitalisation à hauteur de 18 millions d’euros) ne présente aucune perspective de rebond éditorial ou en termes financiers. Son positionnement : au plan économique, libéral, pro-européen et mondialiste, par la force des choses, et libertaire et gauchiste sur les questions sociétales et sociales, très à gauche et militant dans le domaine strictement politique, désoriente une partie de ses lecteurs. Et la fusion opérationnelle avec l’hebdomadaire de centre-gauche L’Express n’a pas arrangé les choses. [...]"


Les étudiants musulmans arrivent 3e aux élections du conseil d’administration des universités du Nord de la France

Lu dans Minute :

2849_page_01"[...] Troisième, avec 514 voix, soit tout de même 10 % des suffrages exprimés. Un résultat qui leur permet de décrocher un siège sur les six à pourvoir ! Certes, EMF [Etudiants musulmans de France] est encore loin des résultats de la liste « interassos » qui se taille la part du lion avec 3 000 voix et trois élus, mais avec son élu au sein du conseil d’administration, l’association musulmane fera jeu égal avec l’Unef, qui ne place, elle aussi, qu’un seul représentant malgré un score deux fois plus élevé. Bref, les musulmans s’imposent comme la force politique montante dans les facultés lilloises !

[...] Dans la profession de foi de Active ta fac !, rien ne laisse sous-entendre de quelconques revendications communautaristes. Le programme électoral est des plus basiques : simplification des procédures d’inscription, élargissement des plages horaires des BU, les bibliothèques universitaires, accompagnement des étudiants, etc. Bien démago, comme tous les programmes des listes étudiantes, mais pas très original. Rien en tout cas, qui fasse une différence entre une liste « musulmane » et une liste associative étudiante de base. [...]

Répondant à nos questions, le responsable se dit ainsi opposé aux menus halal au restaurant universitaire, opposé également aux salles de prières dans les facs. Quand nous l’interrogeons sur les prières organisées sous les escaliers d’un bâtiment de l’université de Lille 3, il nous répond ne pas être au courant de ces faits, pourtant connus de tous ! « Nous serons surement accusés de communautarisme », reconnaît-il lucide. « Mais la vérité est autre. Nous la connaissons et c’est ce qui compte. »

Alors pourquoi se déclarer « étudiant musulman », si ce n’est pas pour défendre les étudiants... musulmans ? Mohamed Machta nous explique. « Nous revendiquons les principes de laïcité. Cependant, nous avons une éthique et des valeurs qui s’inspirent de l’islam au sein de notre association. C’est donc la raison du M de EMF », accompagnant sa réponse d’une smiley. Quelles sont ces valeurs ? « Solidarité, partage, humilité, respect et excellence »... L’islam, c’est vraiment hyper cool.

Alors, communautaristes les Etudiants musulmans de France ? Difficile de prétendre le contraire... Entre le soutien au Secours islamique de France, les quêtes pendant le ramadan, les « iftar solidaires » et les cours d’histoire de la civilisation musulmane, EMF affiche bel et bien la couleur. D’ailleurs, tous les étudiants que nous avons interrogés confirment le communautarisme du syndicat étudiant. « Les femmes tractent entièrement voilées ; les types de l’EMF ciblent leur public, pour récupérer tous les votes des minorités », nous détaille ainsi un étudiant lillois en lettres, qui préfère rester anonyme... Pire, il y a deux ans, les mêmes « avaient fait venir des barbus de 35 ou 40 ans pour venir tracter et parler en arabe aux étudiants de Lille 3. » « En revanche, continue notre interlocuteur, les têtes de liste EMF ont un look d’étudiant lambda. »

[...] L’agenda de ces étudiants lambdas, sympas et bien intégrés, est tout aussi loin d’être innocent. Un exemple, l’année dernière, Etudiants Musulmans de France lançait la branche française du projet international « Advise Islamophobia ». Advise, pour Advocating Against Islamophobia In Education. Il s’agit d’un projet « intra européen visant à développer des stratégies de plaidoyer auprès des étudiant.es sur les questions d’islamophobie et autres formes de discrimination », projet soutenu par la fondation Soros.

Des réunions, des débats, des colloques, des week-ends de formation sont donc organisés pour mobiliser les étudiants contre l’islamophobie, à Nancy, Lille, Paris ou encore à Marseille. Parmi les intervenants, des membres du Parti des Indigènes de la République, comme Fatima Ouassak, pour qui « l’école est utilisée par les Blancs comme outil pour transmettre leurs privilèges à leurs enfants, et comme arme pour entraver le champ des possibles des nôtres », des proches de l’UOIF, comme Yanis Khalifa, devenu suppléant du député macroniste de Seine-Maritime, Sira Sylla [...]». « Si Khalifa est discret, ajoutions-nous, c’est que la maison-mère d’EMF a une réputation légèrement sulfureuse. Etudiants musulmans de France est le bras de l’UOIF, la branche française des Frères musulmans, dans l’université française ! Or jusqu’à très récemment, il était effectivement membre de son bureau national. »

[...] Dans le même ordre d’idée, les étudiants musulmans ont publié avec le très islamiste CCIF, le Collectif contre l’islamophobie en France, un guide de lutte contre l’islamophobie à l’université donnant tous les conseils pratiques aux étudiants pour garder leur voile, jeûner pendant le ramadan ou faire tranquillement sa prière, avec tous les articles des différents codes sur lesquels s’appuyer, ainsi que la jurisprudence, seuls manquant les 06 des avocats auxquels faire appel en cas de « discrimination ».

Interrogé sur ces liens avec l’UOIF et le CCIF, Mohamed Machta, notre responsable lillois décline : « Aucune section ne dépend de l’UOIF. » Alors, pourquoi, chaque année, l’association a-t-elle un stand à la Rencontre annuelle des musulmans de France, le grand raout de l’UOIF au Bourget ? « C’est une opportunité de se faire connaître des étu- diants. » Effectivement, on peut voir les choses comme ça...

Les rapports avec le CCIF, eux, semblent encore plus difficiles à assumer. La réponse se fait, tout un coup, plus hésitante. « Nous n’avons, que je sache, aucun lien avec le CCIF », commence notre interlocuteur. Et quand nous lui présentons la preuve de ces liens entre les deux organisations, il avoue : « Aujourd’hui, le CCIF lutte contre l’islamophobie en France, soit contre la discrimination. Je trouve que c’est une bonne initiative. » [...]"


Allons-nous vers une légalisation de la pédophilie ?

C'est une des interrogations que soulève Hilaire de Crémiers dans l'éditorial de novembre de Politique Magazine, intitulé : "Hypocrites!".

Unknown-27Madame Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes – ne dites pas les hommes et les femmes ! – va, dans peu, déterminer souverainement l’âge auquel une fille peut être censée consentante à un rapport sexuel, ce qui, en conséquence, supprimerait la qualification de viol pour l’acte commis et éventuellement poursuivi. Autrement dit , il s’agit de définir « un seuil de présomption de non-consentement irréfragable pour les mineurs» ! – « Entre 13 et 15 ans », répond Marlène Schiappa. Eh oui ! Et elle semble, quant à elle, pencher plutôt pour 13 ans ! La dame nous informe qu’un débat démocratique (!) est ouvert sur le sujet, réservé, bien sûr, aux seules instances compétentes où se trouvent impliqués le Haut Conseil à l’égalité, le secrétariat d’État et des parlementaires. C’est là, entre ces experts et ces responsables si évidemment concernés que la décision sera prise. En conséquence, en 2018 sera présenté un projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles et la disposition nouvelle sera incluse dans le texte. 

Madame Schiappa a déclaré : « Le Haut Conseil à l’égalité (c’est-à-dire : elle) préconise (!) 13 ansdes parlementaires 15 ans, des experts aussi. Il faut regarder l’âge médian européen (!), l’âge de la maturité affective (!)… »        

Si les parlementaires dans ce genre de discussions préconisent 15 ans, c’est qu’il est probable qu’il en est quelques-uns qui ont des filles et – aujourd’hui il faut penser à tout – des garçons qu’ils ne voudraient tout de même pas livrer comme des proies au pansexualisme de la prétendue modernité. Madame Laurence Rossignol, ancienne ministre de l’Enfance (!), des Familles (!) et des Droits des Femmes, aujourd’hui sénatrice PS, a fait, quant à elle, un texte de proposition de loi pour établir « un âge minimum de présomption du consentement sexuel ». Admirable de pruderie, n’est-ce pas ?

Deux décisions de justice récentes viennent déjà confirmer les belles et intéressantes « avancées sociétales » de nos « progressistes» au pouvoir et constituer une sorte de jurisprudence antérieure à la loi, ce qui laisse penser qu’elle prospérera sur ces heureux boulevards ouverts à une sexualité omnipotente et  assumée dans tous ses états.

Tout, tout de suite, le plus jeune comme le plus vieux possible ! C’est le beau monde d’aujourd’hui.

En septembre, le tribunal correctionnel de Pontoise

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Le film sur la persécution des chrétiens bientôt diffusé en province

Romancier et cinéaste français, Raphaël Delpard a réalisé un documentaire intitulé « La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde », un film qui se situe dans la suite de son étude La Persécution des chré­tiens aujourd’hui dans le monde, publiée en 2009 chez Michel Lafon. Il répond à Christianophobie Hebdo :

Capture d’écran 2017-11-28 à 20.05.57"Déjà une vingtaine de projections pour votre documentaire. Quel bilan chiffré pouvez-vous en tirer ?

Le film en deuxième semaine a enregistré une chute de fréquen­tation. Il a perdu 278 spectateurs sur la première puisque celle­-ci avait eu 663 spectateurs. Quelles sont les raisons de la chute? Dif­ficile de répondre clairement. Probablement la difficulté qu’ont connue les spectateurs à acheter un billet s’ils sont arrivés au ci­néma, disons à la dernière minu­te: la salle ne comptant que 54 fauteuils, elle affichait quasiment complet à chaque séance. Si la chute se poursuit cette semaine, le programmateur décrochera des séances, cela fait partie de l’accord que j’ai signé avec le Lucernaire.

Avez-vous été satisfait de la couverture médiatique de ces projections ?

Hormis Valeurs Actuelles, la grande presse n’a pas parlé du film. Main­tenant, par rapport à cette ab­sence, il faut que je fasse preuve d’honnêteté. D’habitude quand on sort un film, on fait des projec­tions de presse, lesquelles coûtent très cher, et l’on invite les journalistes. Ensuite, on attend fébrile­ment que sortent les critiques. J’ai préféré jouer la communication directe, c’est-à­-dire, que j’ai communiqué dans les magazines chré­tiens en encartant des prospectus : 70 000 en tout à leurs abonnées de Paris et de la première banlieue. 70 000 person­nes ont eu entre les mains un document annonçant l’existence du film et le lieu où il était projeté. Combien sont ve­nues? À bien y regarder, ce sont les réseaux sociaux qui ont été les vecteurs du film et au premier rang desquels l’Observatoire de la Christianophobie.

Envisagez-vous d’organiser des séances de projection en province ?

Oui. Je vais me mettre à l’assaut des salles à compter de janvier. Deux directeurs de cinéma m’ont contacté, l’un de Montauban, l’autre de Lyon.

Dans l’ensemble, quelles ont été les réactions des spectateurs ?

À chaque séance des “bravos” et des applaudissements nourris. Des remerciements aussi d’avoir réalisé ce film. L’accueil du public est très positif. Le film représente six an­nées de travail: cinq pour trouver un peu d’argent et une année entière entre le tournage, le montage et la sortie. Mais je compte conti­nuer, si j’arrive à récupérer la mise de fonds de mes partenaires, et la mienne. Je veux faire un film sur la déchristianisation de la France. Il faut, en effet, redon­ner de la spiri­tualité à cette société qui part en lam­beaux.

Vous m’aviez signalé avoir reçu une demande intéressante de Hongrie. Pourriez-vous en dire plus pour nos lecteurs ?

Il y a deux semaines, j’ai reçu un appel d’une journaliste hongroise parlant le français. Elle me propo­ sait de participer à une émission de radio sur la chaîne catholique. Suite à l’entretien, le secrétaire d’État chargé de la christianopho­bie, qui avait entendu l’émission, m’a contacté. L’objectif est d’acheter les droits de discussion du film et de le diffuser en Hongrie. L’aventure est passionnante."


Sortie en salles aujourd’hui : Tout mais pas ça

0Analyse cinéma de Bruno de Seguins Pazzis pour les lecteurs du Salon Beige :

Rome. Tommaso De Luca, la cinquantaine, est un chirurgien reconnu. Avec son épouse Carla, ils ont élevé leurs enfants Andrea et Bianca dans un esprit de laïcité. Or voilà qu’Andrea annonce son intention de devenir prêtre. Tommaso, athée convaincu, persuadé que son fils est sous influence et qu’il est fait pour tout sauf pour être prêtre, est bien décidé à tout faire pour éviter cette catastrophe. Tommaso décide de suivre Andrea en cachette afin d'en savoir plus sur ce prêtre particulier Don Pietro, qui a « retourné » Andrea, ​ et libérer son fils de l’influence de ce dernier. Avec : Marco Giallini (Tommaso De Luca), Laura Morante (Carla De Luca), Alessandro Gassman (Don Pietro Pellegrini), Giuzeppina Cervizzib (l’infirmière Rosa), Edoardo Pesce, (Gianni Malloni), Carlo Luca de Ruggieri (Pizzuti), Llaria Spadia (Bianca De Luca), Enrico Oetiker (Andrea De Luca), Alex Cendron (Fratta), Fabrizio Giannini (Questore), Silvia Munguia (Xenia), Urbano Lione (Paziente), Maurizio Lops (Mimmo).  Scénario ; Edoardo Maria Falcone et Marco Martani. Directeur de la photographie : Tommaso Borgstrom. Musique : Carlo Virzi.

Une comédie réflexive

Rares sont les films qui évoquent la vocation sacerdotale à ses débuts. Dans le registre dramatique on peut citer Les mains liées (1956) de Roland Quignon, mais dans celui de la comédie, cela ne vient pas promptement à l’esprit. Il faut reconnaître à l’italien Edoardo Maria Falcone qui se limitait jusqu’alors à l’écriture de scenarii et qui avec Tout mais pas ça  réalise son premier long métrage, une certaine audace à aborder ce sujet sur le ton de la comédie.

Mais d’une certaine façon, plus que la vocation, l’argument scénaristique est plutôt ce que l’annonce de celle-ci provoque dans l’entourage d’Andrea, fils d’un chirurgien renommé. A cet égard, Si Dieu le veut dans sa version italienne originale, aurait été une traduction beaucoup plus pertinente et conforme au vrai sujet du film. En effet, cette annonce ne provoque rien moins que l’implosion de la cellule familiale. Du père à la mère en passant par Bianca, la sœur d’Andrea, chacun est amené à se remettre assez brutalement en cause. Le scénario tourne essentiellement autour du père qui n’a de cesse de trouver le moyen d’empêcher son fils d’aller plus loin dans cette voie, mu à la fois par un athéisme primaire et viscéral et persuadé que cette voie est inadaptée au caractère de son fils.

L’aspect comique est plus ou moins réussi. On peut rire plusieurs fois dans les vingt premières minutes, après le rire laisse la place à un sourire léger, certains comportements, certaines réactions et observations étant plutôt bien venues. Cependant, plus on s’achemine vers un dénouement et plus le film évolue vers la comédie dramatique avec un côté mélodramatique. Il faut aussi signaler une présentation trop sentimentale et naturaliste de la Foi, offrant par exemple à voir le prêtre comme un homme jeune, on ne peut plus dynamique, pour ne pas dire hyper actif,  bien entendu sympathique et, ce qui ne gâche rien,  bien de sa personne, bref un homme aussi ordinaire qu’un autre, ou presque, et qui de surcroit n’est visible que quelques instants véritablement dans l’exercice de son sacerdoce (célébration de la messe, prière…).

En revanche, il faut reconnaître à Tout mais pas ça ! le mérite indéniable de faire ressortir deux considérations intéressantes. En premier lieu, et notamment dans sa première partie qui traite de l’annonce par Andrea de sa vocation et des premières réactions que celle-ci provoque, le film met clairement en évidence l’état de déchristianisation de nos sociétés occidentales.  En second lieu, et cette fois-ci dans le dénouement objectivement assez dramatique de l’intrigue, puisque celle-ci se solde non seulement par la mort accidentelle du prêtre à l’origine de la vocation d’Andrea mais aussi par le renoncement de celui-ci qui a pris conscience qu’il n’était pas appelé à la prêtrise, le film, très intelligemment, décrit cette fois comment d’un mal peut sortir un bien et combien les voies de Dieu sont impénétrables puisque, en l’espèce, l’échec de cette vocation et la crise familiale que l’annonce de celle-ci avait fait naître, ne permettent rien moins que la réconciliation familiale sur des bases plus solides qu’au début de cette aventure. C’est sans nul doute, l’aspect évangélique le meilleur de cette comédie très contemporaine qui par ailleurs, en raison d’un rythme plutôt alerte, de mises en situation intelligentes, de quelques subtilités narratives et de trois interprétations de bon niveau de personnages assez complexes à  restituer (le personnage du père d’Andrea que Marco Giallini  parvient à maintenir crédible à travers son évolution, Don Pietro, le prêtre incarné par Alessandro Gassman, fils du grand Vittorio Gassman,  qui en agacera certainement plus d’un avec son côté Romain Duris et son rôle qui n’est pas représentatif de la nouvelle génération de séminaristes et prêtres, et enfin Carla, la mère du futur séminariste, la bourgeoise qui s’est laissée étouffer par son mari, finement interprétée par la charmante Laura Morante que ceux qui ont vu La Chambre du fils (2001) de Nanni Moretti ne peuvent pas avoir oublier) a le mérite, sans faire un sermon,  de pouvoir faire réfléchir bon nombre de spectateurs sur le vide que la Foi peut combler, l’élévation qu’Elle peut apporter en comparaison à ce qu’offre la réalité quotidienne avec son lot de contingences et de matérialisme.


La redistribution sociale appauvrit le pays

Lu dans Les 4 Vérités :

Images-8"La redistribution est l’ instrument adoré des apôtres de la justice sociale. Elle consiste à prélever sur les riches pour aider les pauvres et les défavorisés de tout ordre. En langage populaire, cela revient à déshabiller Pierre pour habiller Paul. Une conséquence soigneusement occultée est que la redistribution sociale appauvrit le pays. En effet, parmi les dizaines de milliers de Pierre qui en supportent le poids, certains hésitent à fournir l’effort qui pourrait leur apporter un revenu supplémentaire, en pensant : « À quoi bon, l’État va m’en prendre l’essentiel! »

De même, parmi les dizaines de milliers de Paul qui en bénécient, certains renoncent aussi à fournir un effort supplémentaire en se disant «De toute façon, l’État m’aidera. » Ou pire: « On va diminuer mes allocations! » Ainsi, aux deux bouts de la chaîne de redistribution sociale, des efforts, et donc des productions supplémentaires, sont perdus pour le pays qui se trouve, par conséquent, privé de leur valeur ajoutée.

En outre, la complexité de gestion des diverses aides sociales exige une bureaucratie importante, dont le nancement par l’impôt ampute encore le revenu disponible des citoyens.

Un exemple concret en a été donné au cours d’un débat sur LCI, le 14 novembre 2017 : un célibataire travaillant à mi-temps pour 600 euros par mois, perçoit en tout, grâce aux aides sociales diverses, 1150 euros par mois. S’il travaille à plein temps pour un SMIC de 1 150 euros par mois, son revenu ne sera que 1270 euros par mois, car il perdra bon nombre de ces aides. Il a donc largement intérêt à rester à mi-temps, et à travailler un peu au noir à côté!

De tels comportements ne peuvent que se développer dans un pays où de plus en plus d’ individus obtiennent davantage par la redistribution que par leur effort personnel. Dans ce pays où l’État confisque 57 % de la richesse nationale, il n’est pas surprenant que se développent aussi des comportements de résistance à l’impôt. On a jeté en pâture à l’opinion publique les «Paradise Papers ». Mais le retraité qui part s’installer au Portugal relève de la même démarche: fuir un enfer fiscal, la France!"