Et voilà la "préfète"
30 janvier 2018
La préfecture du Gers devient "la préfète du Gers" grâce à la fille de Philippe Séguin occupant la fonction de préfet.
Rappelons que la préfète est la femme du préfet.
La préfecture du Gers devient "la préfète du Gers" grâce à la fille de Philippe Séguin occupant la fonction de préfet.
Rappelons que la préfète est la femme du préfet.
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Le papier à en-tête de "Préfecture du Gers" pouvait être utilisé indifféremment que le préfet soit "Monsieur le Préfet" ou "Madame le Préfet" (voire "Mademoiselle le Préfet" ...). Là, il va falloir mette à la poubelle le papier à en-tête à chaque changement de sexe du titulaire du poste. Quel gaspillage.
À moins qu'on renonce à toute communication sur papier à en-tête, au profit de documents numériques, éventuellement imprimés au cas par cas?
Rédigé par : C.B. | 30 janvier 2018 à 17:26
Et si la "préfète" est lesbienne et "mariée" : on l'appelle comment l'autre ? On a deux "préfètes" ?
Rédigé par : jejomau | 30 janvier 2018 à 18:38
Aucun respect pour notre langue française... Madame Hélène Carrère d'Encausse dit à qui le veut qu'elle est "Madame le secrétaire perpétuel de l'Académie française" !
Et puis ça n'est pas de féminisation des termes, dont il est question, mais de la volonté de faire disparaître les termes jugés trop masculins par quelques "agitées du bocal" !
Rédigé par : Irishman | 30 janvier 2018 à 18:48
si ça peut vous consoler, on a la même en Eure et Loir depuis peu...
http://www.eure-et-loir.gouv.fr/
Rédigé par : hermine | 30 janvier 2018 à 19:04
C.B. Vous êtes un affreux réac!
La solution est pourtant simple pour éviter des dépenses de cette nature: nommer le cas échéant des trans-genres au moins le temps de terminer les stocks de papier...
Après tout ce serait un critère de sélection des fonctionnaires comme un autre...
Rédigé par : Saint-Plaix | 30 janvier 2018 à 19:33
C'est l'après-fête...autant dire la gueule de bois à défaut de la langue d'or...
Rédigé par : logorrhée | 30 janvier 2018 à 20:05
Ce terme est parfaitement inaudible par mes oreilles délicates de réactionnaire incorrigible.
Je suis catholique pratiquant, attaché à notre langue et à l'histoire de la France, qui ne se confond pas avec celle de la République et a commencé avant le 14 juillet 1789.
En plus je n'ai pas voté pour MACRON et ne soutiens pas le parti du progrès.
Donc je suis un fieffé réactionnaire incapable de comprendre la gouvernance bobosphérique et mondialiste.
Quod erat demonstrandum !!!! CQFD !!!!
Rédigé par : EROUANI | 30 janvier 2018 à 20:12
meme chose en Touraine où nous avons une "préfète", est-ce que son mari est appelé préfet ? en toute logique... oui
Rédigé par : edouard girault | 30 janvier 2018 à 20:42
Quand on voit le bilan des "pré faites" comme celle de Saint Martin ou celle de ND des landes, il ne reste qu'à prier...
Pas brillant le corps "pré faictoral".
Rédigé par : charger | 30 janvier 2018 à 21:54
Ne pas confondre l'après fête avec la gueule de bois. Pas vrai ?
Rédigé par : Tonio | 30 janvier 2018 à 21:56
Dans l'armée il y en a qui féminisent SERGENT en sergente.
Or l'équivalent Marine est SECOND-MAITRE, faudra-t'il appeler une femme de ce grade "Seconde-Maitresse?
Rédigé par : vigor | 30 janvier 2018 à 22:28
D'où la cohérence de la langue française qui a instauré que la fonction en français est neutre et que le neutre en français est au masculin. Réminiscence du neutre latin.
Rédigé par : clemsius | 31 janvier 2018 à 01:11
La préfète n'est pas plus la femme du préfet que la générale celle du général.
Voir, hélas!, le dictionnaire de l'Académie qui signale préfète comme féminin de préfet... (on n'y trouve heureusement pas "cheffe".)
Rédigé par : Bernard S | 31 janvier 2018 à 10:00
@ Vigor :
Mais oui ! et après quand on monte en grade, on devient "Maîtresse", puis "Première Maîtresse" et enfin "Maîtresse Principale"...
Cette bonne luronne qu'était Marthe Richard (la "Veuve qui clot" !) doit se retourner dans sa tombe !
Rédigé par : Irishman | 31 janvier 2018 à 10:07
préfète ne me choque pas, le français a toujours évolué, vous ne pourriez pas lire chrétien de troyes dans l'édition originale, et même rabelais ou parfois molière!
Rédigé par : patphil | 31 janvier 2018 à 10:23
Comme l'attestent les précédents commentaires, c'est surtout la cohérence toutes en nuances de la langue française qui en prend pour son grade!
Rédigé par : borphi | 31 janvier 2018 à 11:18
"Préfète" ne me dérange pas : en effet pour les fonctions depuis longtemps mixtes, les noms sont féminisés : abbesse, institutrice, infirmière, coiffeuse, régente, couturière, etc, par ailleurs si "reine" désigne l'épouse du roi, le même terme désigne aussi le monarque féminin, ou alors, s'il faut appeler cette dame "préfet" il faudrait logiquement appeler SM Elizabeth II "roi" d'Angleterre, Victoria "empereur" des Indes, Marie-Adélaïde "grand-duc" de Luxembourg, et l'épouse de Louis XII, le "duc" Anne de Bretagne ! Le.a prince.sse (je me mets au charabia inclusif ! ) Henri de Monpezat est-il "reine" du Danemark en tant que conjoint du "roi" Margrethe ? L'abbesse de Fontevraud était-elle la femme de l'abbé ?!!
Autrefois on appelait par courtoisie "ambassadrice", "préfète" ou "maréchale" les épouses de ces dignitaires, alors que ces fonctions n'étaient que masculine, et le dictionnaire entérina cet usage, mais le français est une langue vivante, qui évolue en même temps que la société, "ordinateur" désignait l'évêque conférant l'ordination avant de désigner la machine informatique. Le dictionnaire, fût-ce celui de l'Académie, n'est pas la vérité révélée, évitons donc le fondamentalisme linguistique.
Rédigé par : professeur Tournesol | 31 janvier 2018 à 16:42