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Un article de La Croix confirme que la protection de la vie est un point non négociable du magistère de l'Eglise

Sans aller qualifier cet évènement de miracle, il s'agit déjà d'une bonne nouvelle de trouver un tel article dans La Croix :

"Un communiqué du Mouvement rural de jeunesse chrétienne se désolidarisant de la Marche pour la vie ce week-end et présentant l’avortement comme un « droit fondamental » a suscité une vive polémique.

L’avortement est-il un point non négociable de l’enseignement de l’Église catholique ? Cette question s’est invitée ce week-end sur les réseaux sociaux après la publication d’un communiqué du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC). Alors qu’était organisée dimanche à Paris une Marche pour la vie, le mouvement héritier de la Jeunesse agricole chrétienne a voulu se démarquer et « créer le débat », en s’affirmant « solidaire des combats pour l’émancipation personnelle et collective ».

« Nous défendons le droit fondamental pour les femmes et les couples d’avoir recours à l’IVG », a tweeté son secrétaire national Hugues Boiteux. Avant de publier un nouveau communiqué, sous la pression de la Conférence des évêques de France (CEF). Le MRJC a finalement demandé à ce « qu’un espace de dialogue se rouvre au sein de l’Église sur l’IVG ».

Cette prise de position a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux de la part de catholiques pour lesquels on ne peut se dire catholique et promouvoir l’avortement. C’est le cas du père Cédric Burgun, vice-doyen de la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris. « L’expression “droit fondamental” suppose que, dans certains cas, l’IVG pourrait être un bien, explique-t-il à La Croix. Or, l’Église considère que c’est toujours un mal et qu’il ne peut en aucun cas être soutenu ou encouragé. »

« Il y a parfois une tendance à mettre les questions morales à un autre niveau d’autorité magistérielle que les questions théologiques, dans le but de créer du débat, ajoute-t-il. Mais l’autorité de l’Église ne se limite pas aux questions de foi. Oui, il y a des points de doctrine et de morale qui ont été arrêtés par l’Église. »

Le père Burgun s’appuie en cela sur les « points non négociables » formalisés pour la première fois en 2002 par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans une « note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique ».

Protection de la vie, défense de la famille, liberté d’éducation et protection sociale des mineurs, libération des victimes de l’esclavage moderne, promotion d’une économie au service de la personne et du bien commun, recherche et maintien de la paix : le futur Benoît XVI dresse alors une série de 15 « principes éthiques » qui doivent éclairer et encadrer l’action des chrétiens en politique (...) « L’Église ne peut appeler un mal un bien », confirme le théologien dominicain Jean-Miguel Garrigues (...)

La Marche pour la vie en convient : le dialogue, s’il n’est pas ouvert sur le fond, est en revanche possible sur la manière de défendre la cause pro-vie sur la place publique. « Le débat doit prendre en compte toutes les dimensions du sujet, notamment le traumatisme post-abortif », réagit Cécile Edel, vice-présidente de la Marche pour la vie, qui se dit « pour le dialogue, à condition qu’il soit apaisé ». « Je serais contente de pouvoir discuter avec des membres du MRJC », assure-t-elle encore (...)

« Dans les mouvements catholiques les fidèles ont pleine liberté, mais ils doivent respecter une certaine cohérence, car leur prise de parole engage plus qu’eux-mêmes », estime Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort et président du Conseil pour les mouvements et associations de fidèles. « Entre catholiques, il peut évidemment y avoir des points de vue différents mais sur l’IVG, c’est problématique puisque cela revient à se démarquer du respect de la dignité humaine, de la conception à la mort naturelle. » (...)"

Commentaires

Maxence

Ce journal n'est pourtant pas pro vie, comme on a pu le constater à l'occasion de la marche pour la vie (avec la volonté de minimiser la participation).

Maintenant, il doit rectifier le tir de crainte de voir disparaître son lectorat.

Dans la semaine qui a précédé le 21 janvier, j'ai plutôt perçu dans certaines paroisses une tendance à répercuter le discours des médias mainstream sur l'accueil des migrants, au lieu de rappeler le respect dû à la vie.
Un prêtre que j'ai questionné m'a même dit que c'était l'actualité. "L'accueil des migrants : l'Eglise a choisi son camp" entendu dans une homélie, et pas un mot sur l'accueil des tout petits et des handicapés.

JVG

Tiens " La Croix" réintégrerait l'Orthodoxie ? ............. Comme quoi !

Aurélien D'Haussy

@Maxence : mêmes sons de cloches dans les "églises modernes" de mon coin. Pour entendre des choses pertinentes il faut se rendre dans les "chapelles tradies".

Effrayant.

Apollos

La protection de l'enfant à naître est un devoir impératif et non négociable pour tout catholique qui se respecte. Le communiqué initial du MRJC est incompréhensible.

L'Eglise ne parle pas assez d'une voix audible, forte et régulière sur ce respect absolu de l'enfant à naître. L'avortement est un assassinat caractérisé et relève du crime contre l'humanité. Crime contre l'humanité qui est toléré, encouragé, légalisé et remboursé par la République française scélérate.

remy

Le MRJC émarge toujours au budget de l'Eglise de France. Dans le même temps, les associations d'aides aux futures mères ne comptent que sur leurs adhérents et sympathisants.
C'est inacceptable

Irishman

Oui, beaucoup de traîtrise avec la prêtrise...

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