Disparition inquiétante d’un adolescent de 14 ans dans l’Ain
30 avril 2018
Il était encore à la messe dimanche matin.
Addendum : Deo gratias, l'adolescent à été retrouvé sain et sauf à 2h cette nuit.
Il était encore à la messe dimanche matin.
Addendum : Deo gratias, l'adolescent à été retrouvé sain et sauf à 2h cette nuit.
Lu dans Valeurs Actuelles :
"Le Président de la République l’avait répété : il fallait que, sur les sujets de bioéthique, un large consensus se dégage pour envisager que la loi évolue. Or force est de constater qu’en ce qui concerne l’élargissement des techniques de procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes célibataires ou aux couples de lesbiennes, le consensus n’existe pas. Le Président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) l’a d’ailleurs admis lors de deux interventions récentes, à l’Assemblée nationale puis à Lyon, le 20 avril : « on sent bien qu’il y a une France qui reste divisée, une société qui reste divisée, il y a des arguments qui vont dans un sens, des arguments qui vont dans un autre (…) très clairement on n’est pas dans une atmosphère de consensus », a reconnu Jean-François Delfraissy. « A y regarder de près, observe Ludovine de la Rochère, présidente de La manif pour tous, il s’agirait même plutôt, en fait de consensus, d’une opposition assez franche. »
L’explication en est assez simple, et n’avait pas échappée aux quotidiens Le Monde ou Libération qui ici ou là dénonçaient une mobilisation de militants « réacs » ayant empêché les militants pro-PMA de s’exprimer. A l’inverse de ce qu’espéraient, peut-être, les administrateurs des espaces régionaux d’éthique, le débat a réellement eu lieu, au sens où il a touché un nombre important de personnes, offrant ainsi de réaliser que, sur ces questions, les « conservateurs » sont plus nombreux que les « progressistes », ce qui, en réalité, a toujours été le cas, mais aussi qu’ils étaient plus motivés, plus décidés à se faire entendre, à ne pas laisser un pseudo-débat se faire dans leur dos, ce qui est relativement nouveau. [...]"
4 188 euthanasies ont été réalisées aux Pays-Bas en 2012. En 2017 il y en a eu plus de 7 000, selon une étude, publiée dans le British Medical Journal.
Soit une augmentation de 67% en 5 ans.
Adolf Hitler appelait cela la "mort miséricordieuse". Maintenant on parle d'euthanasie...
Alors qu'en France, avec Jean-Luc Mélenchon et d'autres, on honore encore les symboles du communisme, la Pologne, elle, fait le ménage :
"Pendant près de 70 ans le monument à la gloire des soldats de l'Armée rouge a dominé la grande place de Legnica, dans le sud-ouest de la Pologne, pour être finalement enlevé au petit matin ces jours-ci et finir, comme des dizaines d'autres, dans un entrepôt municipal.
"En vertu de la loi de décommunisation, les communes avaient jusqu'à la fin mars pour enlever ces monuments aux frais de l'Etat. Après ce délai, on l'aurait payé de notre poche", explique à l'AFP le porte-parole de la ville Arkadiusz Rodek.
Pour le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), auteur de la loi du 1er avril 2016, l'Armée rouge a certes bien chassé les nazis mais elle a surtout imposé un autre régime totalitaire dont les vestiges doivent être éliminés sans merci. [...] "Tant que les monuments communistes restent dans l'espace public, ils glorifient le régime communiste. Ils doivent être démontés et transférés dans des musées de propagande communiste", comme celui de Podborsko, dans le nord-ouest, explique à l'AFP l'historien Maciej Korkuc, directeur à l’IPN, qui a répertorié quelque 300 monuments du genre.
Dans La Nef du mois de mai, Christophe Geoffroy a interrogé Sœur Maria Emmanuel, membre des Sisters of Life (les Sœurs de la Vie), fondées en 1991 à New York par le cardinal John O’Connor. Leur charisme est de protéger et renforcer le caractère sacré de toute vie humaine. Extrait :
"Mgr John O’Connor [...] a essayé de comprendre pourquoi des décennies d’efforts déployés par tant d’âmes dévouées du mouvement pro-vie n’ont pas réussi à produire les résultats escomptés. Il méditait sur ce passage des Évangiles : « Ce genre de démon ne peut être chassé que par la prière et le jeûne » (Mc 9, 29). Ceci l’a inspiré pour écrire un article dans le journal diocésain intitulé, « Nous demandons de l’aide : des Sœurs de la Vie », où il espérait qu’une communauté religieuse ayant pour charisme de protéger la vie humaine puisse se fonder. À sa grande surprise, il a reçu de nombreuses lettres de femmes intéressées à rejoindre cette communauté encore inexistante. C’est ainsi que les Sœurs de la Vie sont nées le 1er juin 1991.
Quelle est la vocation des Sœurs de la Vie et quelles activités avez-vous concrètement en faveur de la Vie ?
Comme l’a dit notre fondateur, « que feront les Sœurs de la Vie ? Elles vont aimer. Elles vont aimer. Elles vont aimer. » Le cœur de notre vie est une relation d’amour avec la Sainte Trinité, cultivée par la prière. Une Sœur de la Vie veut être comme Notre Dame, qui a conçu Jésus et s’est empressée d’aider sa cousine Élisabeth. De même, la vie de Dieu dans nos âmes nous pousse à aller à la hâte pour servir ceux qui sont dans le besoin, en proclamant le caractère sacré de leur vie.
Nous faisons cela en accompagnant les femmes enceintes vulnérables, y compris certaines qui demeurent avec nous, car elles vivent côte à côte avec les sœurs dans un cadre spirituel. Nous apportons aussi le message de l’amour de Dieu par notre ministère de retraite spirituelle et par la sensibilisation des jeunes. « Allez, ramassez les morceaux de peur qu’ils ne se perdent » (Jn 6, 12). Par ces paroles, le cardinal O’Connor dirigea également les Sœurs de la Vie vers un ministère de réconciliation et de respect pour les femmes et les hommes qui souffrent à la suite de la tragédie de l’avortement. Enfin, les Sœurs voyagent pour donner des conférences sur la beauté de la vie humaine et de l’amour. L’apostolat de la prière d’intercession est la plus récente expression de notre charisme pour la vie.
Où êtes-vous présentes et avez-vous des projets de développements, avez-vous les vocations pour cela ?
Il y a actuellement un peu plus de 100 sœurs dans la communauté, avec des couvents à New York, dans le Connecticut et, depuis deux ans, en Pennsylvanie, au Colorado et à Washington DC. Nous avons aussi un couvent à Toronto, au Canada. Au cours des dernières années, nous avons reçu un nombre régulier de vocations d’outre-mer : d’Irlande, d’Espagne et d’Océanie, en plus de nos sœurs américaines et canadiennes. Nous attendons notre première vocation française ! Dieu sait où nous serons dans le futur, mais le monde est plein de possibilités ! [...]
Qu’est-ce qui finalement joue le plus pour persuader ces femmes de ne pas avorter ?
Le cardinal O’Connor dirait à nos sœurs : « C’est la peur qui nous pousse à choisir la mort plutôt que la vie. » Une femme tentée d’avorter et ceux qui l’y incitent sont poussés par la peur. Nous nous efforçons d’expliquer les nombreuses raisons d’espérer, raisons à la fois pratiques et enracinées dans la foi, afin que la confiance et l’espérance puissent remplacer la peur. Nous la soutenons dans la prière ; parce que c’est finalement quand cette femme suit la grâce de Dieu et la vérité écrite dans son cœur, qu’elle est capable de surmonter ses peurs et de choisir la vie. [...]"
Vendredi 27 avril à Saint-Etienne, 4 militants de l’Action Française ont été mis en examen pour « attroupement armé » après avoir été pris à partie par un groupe anti fasciste qui tentait d’empêcher la tenue d’un cercle d’étude sur Charles Maurras. François Bel-Ker, secrétaire général de l’Action française revient au micro de Boulevard Voltaire sur cet événement. Il se réjouit que l’exclusion de Charles Maurras des commémorations ait eu pour effet de remettre sa personne au cœur de l’actualité et dénonce le regain de violence dont sont victimes les membres de l’Action Française.
Gérard Leclerc, éditorialiste à France Catholique et Radio Notre-Dame, est interrogé dans La Nef sur Mai 68. Extraits :
Vous consacrez un chapitre à Maurice Clavel : quelle était sa « perspective chrétienne » sur Mai 1968 ?
Maurice Clavel est un personnage clé de cette période, dont il a donné une analyse personnelle, qui défiait toutes les coordonnées sociologiques et idéologiques en cours. Il s’était converti au catholicisme à la suite d’une violente crise intérieure, qu’il racontera par la suite dans un grand livre intitulé Ce que je crois. C’est à la lumière de sa propre expérience qu’il comprend la crise de 68. Car il s’agit pour lui non pas d’un problème d’adaptation à des mutations technologiques ou économiques, mais d’une crise qui met en cause les fondements souterrains d’une civilisation. Celle-ci n’a plus les énergies nécessaires pour donner du sens à l’existence sociale. Fondamentalement, c’est le rapport de la société à l’absolu qui est en cause. Un absolu que les Lumières et les idéologies modernes ont voulu abolir et qui se réveille d’une façon intempestive pour nous secouer. Il est auprès des gauchistes les plus incandescents, car il a le sentiment que leur extrémisme est sans débouché s’il n’aboutit pas à une véritable metanoïa spirituelle. Pour ma part, je l’ai lu sur le moment et j’ai totalement adhéré à son diagnostic. Plus tard je l’ai rencontré et je me suis trouvé en communion avec son projet qui se précisait à mesure d’une révolution spirituelle de fond engageant un changement de trajectoire de l’Occident.
Les chrétiens, expliquez-vous, ont néanmoins laissé passer la chance et Clavel a eu ce mot à leur propos : « Vous n’êtes pas allés au monde, vous vous êtes rendus au monde ». Partagez-vous son analyse ?
Les chrétiens de gauche de l’époque n’étaient pas du tout sur la même longueur d’onde. Ils voulaient, pour beaucoup, « casser la baraque ». Ce n’était pas l’intention de Clavel qui, au contraire, venait d’entrer dans l’institution, comme chrétien de base, pratiquant de la messe quotidienne. De plus, ces chrétiens étaient complètement retardataires, considérant encore que c’est l’alliance avec les communistes qui permettrait à un projet évangélique de se réaliser. Il n’était question à l’époque que de dialogues chrétiens-marxistes, alors que pour Clavel le marxisme entrait dans sa phase terminale, et que les militants révolutionnaires qui l’entouraient étaient sur le point de le répudier. Il n’était pas dupe du langage soixante-huitard qui semblait annoncer un renouveau du marxisme. Celui-ci était en train de vivre ce qu’il appelait « un été de la saint Martin » qui devait consommer sa disparition. Il s’insurgeait en même temps contre une véritable apostasie qui consonnait avec la crise post-conciliaire. [...]
Vous critiquez « ceux qui font si aisément leur deuil de feu la chrétienté et qui accusent de dérives identitaires les gens qui s’accrochent à cette mémoire » : pourriez-vous nous expliquer les raisons de votre critique ?
Oui, je ne participe pas du procès fait aujourd’hui contre ce qu’on appelle le repli identitaire et la tendance de certains à se réclamer d’un héritage fondateur, alors même qu’ils se sont éloignés de la foi chrétienne. Que l’on veuille purifier ces tendances de leurs scories, évidemment je n’y vois pas d’inconvénient. Mais attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Et l’eau du bain peut-être précieuse. Il vaudrait mieux faire preuve de pédagogie que de condamner, en montrant la richesse et la profondeur de l’héritage et en renvoyant aux sources nourricières, voire à ce que le président de la République a fort heureusement appelé « la sève » qui innerve l’arbre depuis les racines. [...]"
Selon le Chef de pôle au centre hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et membre du bureau national du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), Pierre-François Godet :
"La question des troubles psychiatriques supposés des personnes radicalisées ou des terroristes djihadistes est bien présente à l’esprit des autorités et on l’a même entendue dans la bouche des plus hautes personnalités de l’État [lire ici].
[...] la question soulevée est celle d’un lien éventuel entre trouble mental et radicalisme djihadiste. À ma connaissance, il n’existe pas d’étude scientifique démontrant un lien objectif, c’est-à-dire statistiquement significatif, entre radicalisme djihadiste et telle ou telle structure de personnalité. Des quelques informations qui nous parviennent sur les personnes radicalisées, sur les fichés “S” et sur les terroristes, je n’ai pas entendu qu’il se dégage statistiquement de profil psychologique type. Je souligne en tout état de cause qu’aucun cas de maladie mentale avérée n’a été rapporté chez les auteurs d’événements qui ont marqué l’actualité.
Je peux néanmoins faire part de mon impression clinique sur quelques situations de terroristes dont le parcours personnel a été médiatisé. Il ne s’agit que d’une impression ; elle peut donc être erronée, elle n’est pas généralisable et il ne s’agit pas d’un point de vue d’expert.
Il a été question de jeunes hommes, aux antécédents carcéraux ou pénaux, en particulier de petite délinquance avec violence aux personnes, affichant habituellement leur mépris pour les règles de vie commune, mais dont l’horreur des crimes contraste aussi avec la séduction dont ils pouvaient se montrer capables dans leur vie de tous les jours. On retrouve dans ces éléments de nombreux traits de la personnalité dite psychopathique. Mais ne nous trompons pas sur le mot “psychopathique” : il ne désigne pas une maladie mentale, mais un trouble de la personnalité.
Les maladies mentales relèvent toutes d’une prise en charge psychiatrique. De nombreux troubles de la personnalité peuvent relever d’une prise en charge psychiatrique ou médico-psychologique ; mais la condition première d’un travail psychologique avec un psychiatre est l’acceptation sincère par le sujet de ce qu’il présente personnellement des difficultés. Or, un des traits caractéristiques du psychopathe, c’est qu’il n’a jamais tort et qu’il ignore le remords.
Mon point de vue clinique sur ces quelques portraits de djihadistes que la presse a donnés est donc le suivant : je ne vois pas de malades mentaux parmi eux, et les traits de personnalité repérables ne relèvent pas du soin psychiatrique."
De Jean-François Chemain à propos de la loi «Asile et immigration» votée en première lecture par l’Assemblée nationale le 22 avril :
"[...] Puisque le peuple, et ceux qui traduisent son sentiment, sont réduits au silence, le débat est monopolisé par d’autres, qui mènent grand tapage. Qui sont-ils ? On trouve là un inventaire à la Prévert de catéchistes, ou plutôt de rescapés des aumôneries des années 1970.
La presse, pour commencer, exprime une très large désapprobation de la loi. France Info titre sur le «controversé projet de loi»… Controversé par qui, puisqu’une majorité de Français le trouve sans doute trop timide ? Un intertitre du Monde évoquait «une ligne plus dure que Nicolas Sarkozy», avant d’invoquer aussi les mânes de feu Charles Pasqua… Reductio ad Sarkozyum ou, pire, ad Pasquam… «L’Assemblée divisée, les syndicats révoltés», titre Ouest France. Les intertitres du quotidien de province, d’inspiration naguère chrétienne, vont dans le même sens : «Un scrutin en catimini», «La droite à l’offensive» (brrr !), «Une dérive dangereuse de la politique migratoire française». Les trois quarts des journalistes, les sondages le montrent, sont de gauche. Résultat : «La presse française milite plus qu’elle n’informe» (Benjamin Dormann, journaliste, sur France-renaissance).
Les «associations», ensuite, envahissent le débat. Le Monde nous explique que le projet «leur» a été présenté, et qu’«elles» sont alors «parties à l’offensive» contre lui. Qui sont ces associations apparemment unanimes, de qui sont-elles représentatives, quelle est leur légitimité, au nom de quoi relaie-t-on leurs propos ? Plusieurs sont mentionnées ici ou là : le Secours catholique, ou encore la Cimade, d’origine protestante, dont la présidente évoque sur France Info «un immense gâchis». On trouve logiquement, à la racine de l’engagement envers le migrant, des organisations chrétiennes, et c’est très bien. Le chrétien que je suis, qui a lui-même hébergé pendant des mois une famille de réfugiés avant de leur obtenir des «papiers», écoute et entend avec respect le message de ces associations, qui font leur boulot. Mais en quoi dans un pays laïque, où l’on tente de réduire l’Église au silence, ce message devrait-il être seul pris en compte dans un débat politique et, si j’ose dire, comme «parole d’Évangile», au mépris de la volonté du peuple ?
On trouve aussi, omniprésents dans ce «débat» bien peu contradictoire, ces «centaines de collectifs et d’associations locales ou nationales présentes sur le terrain aux côtés des personnes étrangères», organisateurs des États-Généraux des migrations actuellement en cours sur tout le territoire national. Référence aux premières ferveurs révolutionnaires… La mention par Ouest France «des syndicats» (à commencer par la CFDT, jadis chrétienne) est plus surprenante, eux qui ont pour mission de défendre les intérêts des salariés : en quoi ont-ils voix à ce chapitre ? La question mobilise en fait l’immense galaxie de ceux que les Américains appellent les «do gooders», «ceux qui font le bien» (I feel good when I do good !).
Comment ne pas penser à ces «vertus chrétiennes devenues folles» évoquées par Chesterton ? L’origine chrétienne de nombre des acteurs évoqués me semble aller dans ce sens… Si le Christ m’invite à accueillir l’étranger qui se présente à moi, il n’a jamais demandé que l’État mette en œuvre, au mépris du bien commun, une politique d’accueil systématique de tous ceux qui se présentent, assortie de la répression des opposants. On songe aussi à «l’augustinisme politique», cette interprétation extensive de la pensée augustinienne, qui prétendait au Moyen Âge placer les souverains au-dessous de la summa potestas pontificale, avant de donner pour mission première à l’État de contraindre ses sujets à la sainteté. Et à la religion publique imaginée par Rousseau, récupération politique de la morale chrétienne, imposée par un État devenu Église, ce que Robespierre mettra en œuvre par une Terreur («la Vertu sans la terreur est impuissante») placée sous les auspices de l’Être suprême. En bout de chaîne, on trouve le projet éducatif de la Troisième République, visant à «transsubstantier» (sic) les esprits des enfants, pour en faire de bons républicains votant comme on l’attend d’eux, par l’inculcation d’une morale chrétienne laïcisée. «Toute l’opération consiste, écrivait Ferdinand Buisson, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme ni autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice et l’amour, le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d’une exigence et d’une tâche à la fois intellectuelles, morales et politiques».
Mais, puisque vertus chrétiennes il y a, il leur faut un clergé, c’est-à-dire des clercs. Le «clerc» fut d’abord un religieux, seul détenteur, au Moyen Âge, d’une légitimité intellectuelle et morale lui permettant de mener paître ses ouailles, c’est-à-dire, à proprement parler, le troupeau de brebis dont il était le pasteur. La légende noire de ces «âges sombres» nous a laissé le souvenir, bien exagéré, de l’Inquisition pour les mal-pensants. Puis le mot «clerc» a évolué, pour devenir synonyme d’homme de loi. Rien d’étonnant dès lors que, dans le sillage des associations et des médias, dont beaucoup sont d’origine chrétienne, on voie arriver les juges, acharnés à condamner tous ceux que les précédents leur défèrent pour «mal-disance». MRAP, SOS Racisme, LICRA, etc., en poursuivant en justice ceux qui prennent dans le débat un parti contraire à leur conception, font taire les voix discordantes, ne laissant plus s’exprimer que ceux qui, depuis longtemps, ont fait de la question migratoire leur cheval de bataille, quel que soit le prix à payer. La reductio ad Lepenum des derniers courageux qui osent encore parler n’en est dès lors que plus aisée. Ajoutons-y ce professeur de droit, qui condamne la loi dans Le Monde, et ces avocates en robe «célébrant» publiquement «l’enterrement du droit d’asile» : ce sont les clercs, au sens dérivé de juristes, qui se mobilisent en faveur de l’accueil.
Voilà pour l’évolution du sens de «clerc». Quant à «ouailles», on a simplement glissé de la brebis au mouton… Et la nouvelle inquisition, celle des nouveaux clercs, s’exerce avec vigueur contre les nouveaux hérétiques, tous ceux qui n’acceptent pas les nouveaux dogmes, tel celui que l’immigration serait «une chance pour la France» et l’islam, religion d’une grande partie des migrants, «une religion d’amour et de paix». Nouvelles façons de dire que la Terre est plate !
Chrétien, je ne refuserai jamais d’accueillir l’étranger qui croisera mon chemin, voyant en lui la figure du Christ. Mais, citoyen d’une République «fille de Sparte et de Rome» (Victor Hugo), je ne m’interdirai jamais de porter un regard libre et viril sur les questions qui engagent l’avenir de mon pays. C’est toute la difficulté – et la grandeur – de la condition de citoyen chrétien d’une République laïque dans laquelle, comme on le voit, un cléricalisme peut en cacher un autre."
Suite à l'action des Identitaires dans les Alpes, le procureur de la République à Gap a ouvert une enquête préliminaire. Mais les investigations, « notamment l’audition de migrants », n’ont permis de recueillir aucune plainte, ni de constater aucune infraction pénale susceptible d’être reprochée à l’encontre de quiconque. En l’état, cette enquête est donc classée sans suite, ce qui rend furieux les immigrationnistes.
En revanche, ceux qui aident les clandestins sont susceptibles de poursuites. Un amendement à la loi sur l’asile et l’immigration qui a été votée par l’Assemblée nationale prévoit la publication d'une circulaire incitant à ne plus engager de poursuites contre ceux qui favorisent l'immigration clandestine, comme l'indique ce député LREM, Naïma Moutchou (photo), qui avait déposé un amendement en ce sens :
Mon amendement « délit de solidarité », repris par @LaREM_AN est adopté! Pour ne plus sanctionner ceux qui apportent leur aide dans un geste humaniste. Une circulaire incitera à ne plus engager de poursuites. Parce que la solidarité n’est définitivement pas un délit. #DirectAN pic.twitter.com/fdCo5GqZTZ
— Naïma Moutchou (@NaimaMoutchou) 22 avril 2018
La loi doit encore passer devant le Sénat et revenir devant l’Assemblée nationale avant d’être définitivement adoptée. Aussi, les Identitaires lancent une pétition pour faire connaître cet aspect du projet de loi, que certains considèrent comme plus restrictif !
Bientôt en France avec Emmanuel Macron ? C'est déjà le cas à l’Institut Valencien de l’Infertilité (IVI), en Espagne, qui s’engage à rembourser les femmes et les couples qui n’arriveront pas à avoir un bébé avec leur tout nouveau programme. Fondé en Espagne, IVI fait partie d’un groupe présent dans 13 pays, avec plus de 70 cliniques dédiées à la médecine reproductive. Un poids lourd dans son domaine qui compte 160 000 enfants nés par éprouvette. Alors puisque'en France les partisans de l'extension de la PMA avancent que cela se fait déjà ailleurs, il faut comprendre que cette pratique va se répandre en France si la PMA est étendue :
« Avec IVI Baby, vous aurez votre bébé à la maison dans un délai maximum de 24 mois », affiche l’Institut sur son site Internet.
En France, quatre tentatives de fécondation in vitro (FIV) peuvent être prescrites et prises en charge par l’assurance maladie.
Une FIV est affichée à un tarif initial de 5000 € mais cela peut monter beaucoup plus haut. Avec le programme, la patiente peut aller jusqu’à trois traitements avant d’être remboursée...
Vous avez jusqu'à ce soir pour participer en ligne aux Etats généraux de la bioéthique.
Frédéric Saint Clair, analyste en stratégie et en communication politique, ancien chargé de mission auorès du Premier Ministre Dominique de Villepin, est interrogé dans le Figarovox à l'occasion de la sortie de son ouvrage La Droite face à l'islam (Salvator, 2018). Extraits :
"[...] Le rôle de la République n'est pas de distinguer le bon islam du mauvais islam, ou de faciliter l'émergence d'un «islam des Lumières». C'est aux musulmans de le faire, s'ils le souhaitent. La République doit définir le cadre politique et culturel de la nation française.
Il faut selon vous «considérer le djihad comme un leurre, destiné à faire diversion»?
La formule peut paraître provocante. Elle n'est pas destinée à minimiser le phénomène terroriste, mais plutôt à renverser la grille de lecture que nous opérons à la fois du djihad et de l'islam politique, grille de lecture qui est la cause de notre impuissance, car elle omet la dimension culturelle de la résurgence islamique. Nos responsables politiques doivent comprendre que la vraie guerre qui confronte l'Occident est une «soft war», une guerre culturelle, menée au moyen d'un soft power islamique.
Gramsci explique que pour conquérir le pouvoir, il faut à la fois exercer une domination politique et une hégémonie culturelle sur une population. La France résiste militairement et politiquement face au terrorisme islamiste ; en revanche, nos consciences sont bousculées, notre psychologie est affaiblie, notre mental est usé, ce qui est le but du terrorisme. Dès lors, en contraste de cette violence qui prend la vie d'enfants, de femmes, et même de héros comme Arnaud Beltrame, la multiplication des voiles et du halal semblent anodine.
Or, le djihad ne renversera ni notre République ni notre civilisation. Mais ce que l'islam radical est impuissant à réaliser, l'islam culturel y parvient. Certains quartiers sont entièrement communautarisés, les populations sont indigénisées. Le djihad, par sa violence, nous hypnotise. Et pendant ce temps, une influence plus discrète et plus puissante est à l'œuvre (instrumentalisée entre autres par les pays du Golfe) qui a pour but d'établir une hégémonie culturelle, une islamisation de la société civile, préalable indispensable à l'établissement d'une domination politique.
[...] Nous avons été aveugles en matière d'immigration. Nous avons pensé que si les populations étrangères s'intégraient politiquement et économiquement, la partie serait gagnée. Le paradigme civilisationnel évoqué par Huntington a été entièrement ignoré. Nous avons cru que quelques cours de Français Langue Étrangère, un emploi et un logement suffiraient à fabriquer des citoyens. Quelle naïveté! La question n'est désormais plus celle d'une maîtrise des flux migratoires, mais celle d'un arrêt des flux migratoires non occidentaux. [...]"
Selon un article du Figaro :
Et Libération s'en lamente :
"Les mouvements conservateurs se sont montrés particulièrement soudés, mobilisés, organisés, battant le rappel régulièrement sur les réseaux sociaux, jusqu’à être soupçonnés de réserver un maximum de sièges lors des débats locaux pour être sûrs d’occuper l’espace. «Comme en 2012, les débats ont été noyautés par la Manif pour tous et consorts, qui cherchent à faire infuser leur vision clairement religieuse de la société»,estime Catherine Michaud, présidente de GayLib, mouvement associé à l’UDI et regroupant les LGBT de droite et de centre droit, pour qui le récent discours d’Emmanuel Macron devant la Conférence des évêques de France a pu «encourager ce type de prises de position».
La communauté catholique s’est elle aussi beaucoup impliquée dans les débats. Un site internet, Un jour, un argument, a même été lancé pour familiariser ceux qui le souhaitent avec les différentes positions de l’Eglise sur les sujets au programme, le tout sur la base des fiches bioéthiques publiées par la Conférence des évêques de France. Pas étonnant, dès lors, de retrouver certains éléments de langage dans les quelque 180 débats régionaux, qui ont parfois pris une tournure mouvementée. [...]
Jean-Louis Touraine (par ailleurs député LREM et pro-euthanasie (ce que Libération omet de rappeler) en vient donc à l'invective :
«C’est inquiétant cette volonté d’empêcher la prise de parole de ceux qui ne partagent pas leurs points de vue extrêmes, c’est propre à tout mouvement sectaire ou intégriste», on est face à des «combats d’arrière-garde, un fanatisme qui n’est pas raisonnable, qui entretient le désordre, les peurs».
Il est encore possible d'apporter sa contribution sur le site officiel, jusqu'à ce soir.
John Milbank, théologien chrétien anglican, professeur de religion, politique et éthique à l'université de Nottingham, est interrogé dans Le Figarovox à l'occasion de la sortie de son dernier ouvrage La politique de la vertu avec Adrian Pabst (Desclée de Brouwer, 537p, 24€). Extraits :
"Le libéralisme peut vouloir dire beaucoup de choses. C'est avant tout une erreur anthropologique: l'intuition d'Hobbes et de Locke de construire une théorie politique en partant des individus isolés, détachés de tous liens. L'individu est décrit comme une créature inquiète et désirante faisant preuve de volonté, et non plus comme un être constitué par ses liens aux autres ayant des finalités. Ce libéralisme pense de façon abstraite l'individu en dehors de tout contexte culturel, social ou historique. Il s'agit de déterminer ce qu'un système politique doit nécessairement être, en le déduisant d'un hypothétique état de nature, sans traits culturels. Alors que le libéralisme est souvent associé à l'optimisme, il fait preuve en réalité d'un pessimisme anthropologique radical, même s'il est censé être socialement amélioré par le miracle de la main invisible. Une autre forme d'anthropologie libérale est celle de Rousseau, qui pense lui aussi l'individu isolé de tout comme originellement bon. L'association a tendance à corrompre l'individu, en introduisant la rivalité, l'avidité. Cela implique un différent type d'ingénierie sociale pour produire une société qui minimise la rivalité. Ce sont deux formes de pessimisme: pessimisme au niveau de l'individu jugé intrinsèquement égoïste, ou pessimisme au niveau d'un processus culturel jugé intrinsèquement corrupteur. Dans les deux cas, cela repose sur une dualité instaurée entre nature et culture. [...]
Le christianisme est un modèle alternatif à la modernité telle qu'elle est issue des Lumières. L'idée post-kantienne selon laquelle on pourrait stabiliser le savoir dans des structures de la connaissance sans les ancrer dans une métaphysique a fait long feu. Foucault et Deleuze ont été utiles lorsqu'ils ont souligné le profond relativisme auquel devait nécessairement aboutir un humanisme sans transcendance: tout en réalité est instable et le savoir est incertain. En poussant jusqu'au bout les prémisses d'un humanisme sans dieu, ils ont paradoxalement montré que la seule stabilité possible était la transcendance.
Le problème viendrait des Lumières?
Je n'accuse pas directement les Lumières, qui n'ont été qu'une réaction à une théologie appauvrie, qui était devenue trop dogmatique, univoque et avait perdu tout mysticisme. Avoir fait de la connaissance de Dieu une connaissance logique, claire, certaine et objective faisait encourir le risque du scepticisme. La théologie s'était calquée sur le modèle logique de l'épistémologie. Je crois que sur le long terme, le problème était la perte d'une métaphysique chrétienne fondée sur l'analogie, c'est-à-dire l'idée que tout sur terre est plus ou moins un reflet du divin. L'idée que nous sommes des corps incarnés dans le monde, pas des spectateurs détachés et que nous pouvons avoir une connaissance intuitive des choses.
Est-il possible de proclamer le retour d'une éthique de la vertu dans un monde où le relativisme est si fermement enraciné dans les mentalités?
Si on est chrétien, alors on est fermement convaincu qu'il existe un fond de morale commune. Il y a je crois une révolte instinctive et populaire contre un libéralisme moral extrême. Par exemple, certaines revendications de minorités sexuelles qui réclament l'abolition de la différence entre hommes et femmes et la tentative de dissoudre cette différence dans une identité «transgenre» heurte profondément le sens commun. On voit là les limites du relativisme. Bien sûr il est difficile d'argumenter contre la logique même de la théorie du genre, mais il est possible par exemple de pointer les contradictions d'un discours hyper relativiste. Par exemple, le discours sécularisé a beaucoup de mal à établir une frontière entre ce qui relève d'une nature donnée ou du choix.
On le voit dans le discours «transgenre» qui oscille entre une vision de la sexualité entre pur déterminisme («je suis né comme ça») et pur choix («je choisis mon orientation sexuelle»). Cette contradiction apparaît aussi chez les féministes qui défendent l'idée d'une solidarité entre les femmes tout en niant l'idée d'une féminité naturelle qui serait pourtant le liant de cette solidarité. Ce dualisme de la postmodernité, qui distingue entre un pur déterminisme d'un côté, et une pure volonté de l'autre, mène à une impasse. Si on pousse les prémisses postmodernes jusqu'au bout, c'est le chaos. Mais heureusement la plupart des gens agissent comme s'ils avaient encore une morale traditionnelle. Nous utilisons tous les jours des arguments qui ne sont pas complètement démontrés. [...]
La démocratie toute seule n'est pas un bon régime?
Il doit y avoir un débat permanent, non sur ce que les gens veulent, mais sur ce qui est intrinsèquement bon. La démocratie marche seulement si elle est un mode de gouvernement mixte: dans la tradition aristotélo- thomiste, nous pensons qu'un bon régime politique est un mélange de démocratie, d'aristocratie et de monarchie dans un sens technique. Il doit y avoir un rôle pour une élite engagée. Il y a besoin d'une fonction monarchique dans le pouvoir, qui incarne le long-terme et la continuité politique, mais aussi la nécessité de l'urgence et de l'exception. Même dans les temps les plus démocratiques, chaque pays a son leader: c'est un fait remarquable, une permanence qui a su résister à la modernité. Mais je pense aussi qu'il faut renouveler les formes locales et informelles de démocratie participative. Tout le monde devrait avoir un rôle dans son quartier, sa rue, son village, son lieu de travail. Dans l'Angleterre médiévale, une personne sur dix avait une sorte de rôle représentatif, aussi minime soit il: vous pouviez être le «gardien de la bière» de votre village. Contrairement aux apparences, le Moyen-Âge était peut-être plus démocratique qu'aujourd'hui, dans le sens où les gens avaient plus de prise sur la vie ordinaire!"
Des dizaines d’émissions qui évoquent et débattent de l’action de #DefendEurope. Aucune n’a invité les porte-parole en plateau. Pourquoi ?Conséquence : impossible de se défendre et de répondre aux mensonges. #StopMigrantsAlpes
— Damien Rieu (@DamienRieu) 29 avril 2018
La presse s'inquiète de ce phénomène :
"À Paris, les affrontements entre bandes rivales d'adolescents âgés de 13 à 17 ans se multiplient. Le bilan est inquiétant : une centaine de blessés et trois morts l'an passé, en plus d'un décès le 13 décembre dernier."
Autre constat, avec la Porte de La Chapelle qui ressemble à un bidonville :
Cette vidéo absolument infecte n'a pas été tournée dans un endroit sordide digne des pires pays du tiers monde, non pas du tout, elle a été tournée il y a quelques jours porte de #lachapelle à #paris18, oui, À PARIS !!
— Jule75018 (@jule7518) 25 avril 2018
Vous n'avez pas honte @C_Najdovski ?#jo2024 #paris2024 pic.twitter.com/m9pcnCisZg
Un internaute a montré l'évolution récente de ce quartier, grâce à google streetview :
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
À Saintes, au IIIe siècle, saint Eutrope, premier évêque de la cité, qui aurait été dirigé vers
À Viviers, au VIIe siècle, saint Augule, évêque, qui aurait établi dans la ville le premier hôpital et émancipé beaucoup d'esclaves
À Vernon en Normandie, vers 1131, saint Adjuteur. Fait prisonnier à la croisade sous les murs de Jérusalem, il subit des sévices à cause de sa foi; revenu dans son pays, il mena une vie pénitente, reclus dans une cellule.
Marie de l'Incarnation (dans le siècle Marie Guyart), quatrième enfant de Jeanne Michelet et du boulanger Florent Guyart, naît à Tours, en France, le 28 octobre 1599. Dès l'âge de sept ans, elle voit, dans un songe, Jésus qui vient vers elle et lui demande :
« Voulez-vous être à moi? » Avec toute sa spontanéité d'enfant, elle répond « OUI! ». Un « Oui » libre et ardent qui ne s'est jamais démenti.
À dix-sept ans, ses parents, selon la coutume du temps, la donnent en mariage à Claude Martin, marchand en soieries. Son mari meurt deux ans plus tard la laissant avec le soin d'un enfant de six mois, le petit Claude (qui deviendra plus tard prêtre bénédictin), et tous les embarras d'un commerce en faillite. Avec courage, elle fait face à cette nouvelle situation.
En 1621, elle avait accepté de travailler au commerce de son beau-frère qui gérait une entreprise importante de transport. On voit Marie, dans les rues de Tours, en train de négocier, de s'occuper des employés ou de prendre soin de soixante chevaux. Parfois, il est minuit et elle est encore sur les quais à faire charger et décharger la marchandise.
En 1627, lors d'une expérience profonde de la Trinité, Jésus la prend pour son épouse et l'unit à lui de façon inexprimable. Elle vit ces expériences au milieu d'une vie très occupée.
En 1631, à la suite des appels répétés du Seigneur, elle entre chez les Ursulines, à Tours, où elle prend le nom de Marie de l'Incarnation. Là, Dieu continue à la préparer à la vocation missionnaire qu'il a choisie pour elle.
En 1634, dans un nouveau songe, elle voit « un lieu très difficile », qu'elle reconnaîtra à son arrivée à Québec, et perçoit que la Vierge Marie et son fils Jésus semblent l'appeler à une mission qu'elle ne connaît pas encore.
Elle entre en contact avec quelques Jésuites, missionnaires de la Nouvelle-France. Finalement, le 25 janvier 1639, elle quitte son monastère de Tours, en route pour Québec. Elle est accompagnée de madame de la Peltrie, une veuve qui est prête à la suivre et à l'aider financièrement dans son projet de fonder une école pour les jeunes filles amérindiennes et françaises. De 1639 à 1672, elle vit dans son monastère à Québec, au cœur de la nouvelle Église canadienne. Pour se protéger du froid, les sœurs dorment dans des coffres, sortes de cercueils doublés de serge. L'activité qu'elle déploie au service de la Mission est tout simplement prodigieuse. En plus d'accueillir les jeunes filles pour leur enseigner les fondements de la religion chrétienne, elle reçoit au parloir un grand nombre de visiteurs amérindiens et français.
En outre, elle se met à l'étude des langues du pays et compose des dictionnaires, des catéchismes et des histoires saintes dans au moins trois langues amérindiennes.
C'est à elle que revient tout le soin du matériel : la construction du monastère et la reconstruction après l'incendie de 1650, le souci d'assurer la nourriture et les vêtements pour les religieuses et les jeunes pensionnaires.
Le soir à la chandelle, elle écrit des milliers de lettres à son fils, à ses amis et aux bienfaiteurs de France.
En 1654, elle répond aux demandes insistantes de son fils Claude, devenu bénédictin, en lui envoyant la Relation de sa vie.
Au dire de Bossuet, Marie de l'Incarnation est la « Thérèse du nouveau monde et de son temps ». Elle est appelée, à juste titre « mère de l'Église canadienne ». Elle meurt à Québec le 30 avril 1672.
Par le décret d'héroïcité des vertus, promulgué le 19 juillet 1911, Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914) justifia et confirma la réputation de sainteté dont elle jouissait déjà à sa mort.
Marie de l'Incarnation a été béatifiée le 22 juin 1980, à Rome par saint Jean-Paul II.
Canonisée par le Pape François le 03 avril 2014 (canonisation équipollente). La canonisation équipollente signifie que le Pape étend d'autorité à toute l'Église le culte, à travers l'inscription de sa fête, avec messe et office, dans le Calendrier de l'Église universelle.
L'empereur romain Galère autorise le culte chrétien par cet édit publié le jour de sa mort et après avoir passé sa vie à persécuter les Chrétiens.
Jean III est duc de Bretagne de 1312 à 1341. Le duc meurt sans aucun héritier direct. Ayant refusé d'arranger sa succession, il provoque une guerre de succession, surnommée « guerre des deux Jeanne ». En effet, Jeanne de Penthièvre et Jeanne de Flandre se disputent l'héritage pour leurs maris respectifs, Charles de Blois et Jean de Montfort. Finalement, la maison de Montfort emporte le duché de Bretagne. Voir les chroniques du 27 mars sur le combat des Trente, du 12 avril.
L'armée française est chassée de Lombardie ; le chevalier Bayard est mortellement blessé au cours des combats par un coup d'escopette le 29 avril. Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, ayant refusé d'être transporté par ses compagnons d'armes expire dans le camp des troupes de Charles Quint qui lui vouent néanmoins un immense respect. Il dit à ses compagnons avant de les laisser le quitter : « Je n'ai jamais tourné le dos devant l'ennemi, je ne veux pas commencer à la fin de ma vie »
Charles de Bourbon, Connétable de France, traître à son pays et son Roi a ses derniers mots avec lui:
«Ah! Monsieur de Bayard, que j'ai grand-pitié de vous voir en cet état, vous qui fûtes si vertueux chevalier!
Monsieur, il n'est besoin de pitié pour moi, car je meurs en homme de Bien; mais j'ai pitié de vous, car vous servez contre votre prince et votre patrie! ».
Pierre du Terrail Chevalier de Bayard, né en 1476 à Pontcharra en Savoie, est certainement le plus grand des capitaines d'armes de François Ier avec Trivulce, Gaston de Foix-Nemours, Louis III de La Trémoille et Jacques de Chabannes de La Palice. Il participe à trois Guerres d'Italie, et s'illustre partout : à Fornoue, Ravenne, Bologne, Marignan, Brescia et Vérone. Mais son exploit le plus célèbre reste la défense du Pont du Garigliano contre les forces de Gonzalve de Cordoue et deux cents chevaliers ennemis. Voir la chronique du 28 décembre.
De 1515 à 1522, il assure aussi avec conscience et compétence la charge de Gouverneur du Dauphiné et agit de manière non négligeable contre une épidémie de peste.
Cette tour, qui a été achevée en 1569, s'écroule miraculeusement après que le clergé et les paroissiens en procession, soient sortis de l'édifice.
Un accord de réconciliation est signé à Angoulême entre le fils et sa mère Marie de Médicis, par l'entremise de Richelieu. La reine-mère reçoit le gouvernement de l'Anjou, mais renonce définitivement à s'occuper des affaires du Royaume. Elle ne tient pas parole et cherche bientôt à nouveau, avec quelques grands du Royaume, à reprendre le pouvoir.
Il a été déclaré saint par le pape François le 3 avril 2014, lequel a utilisé le rare processus de canonisation équipollente.
Voir la chronique du 7 avril.
Né le 19 novembre 1616 à Paris, Eustache Le Sueur y meurt le 30 avril 1655. Fils d'un sculpteur sur bois, il est le fondateur de la peinture classique à la française. Elève de Simon Vouet, il devient l'un des premiers enseignants de l'Académie royale de peinture et de sculpture. On lui doit la "Vie de Saint-Bruno" en 22 tableaux au cloître de la Chartreuse de Paris.
Présentation de la Vierge au Temple (vers 1640-45), musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg
Louis XIV fonde le Conseil de Québec, qui devient la première constitution politique de la Nouvelle-France. Ce conseil est formé du gouverneur de Québec, Charles Huault de Montmagny, du supérieur des Jésuites et du gouverneur de Montréal. La mission de ce conseil est de gérer la traite des fourrures, d'assurer l'ordre et de la justice.
Charles Huault de Montmagny
A Paris les salles de spectacles ferment leurs portes et l'archevêque ordonne des prières dans toutes les églises pour la santé du Roi. Les courtisans accourent à Versailles pour se faire voir du Dauphin Louis-Auguste.
Les Etats-Unis achètent à la France pour 80 millions de francs ou 15 millions de dollars les territoires de la Louisiane, repris à l'Espagne en 1800. Napoléon Bonaparte compte avec cet argent financer la guerre contre l'Angleterre. La Constitution le lui interdit, mais il n'en a cure. Ce traité est toutefois secret et effectif qu'au 29 décembre 1803. (Voir la chronique). Le 10 avril 1803, deux jours avant l'arrivée de Monröe, il confie à Decrès:
"Je connais tout le prix de la Louisiane et pourtant je vais la céder aux États-Unis." (Voir la chronique du jour)
Monröe est venue acheter la ville de La Nouvelle-Orléans, c'est-à-dire le débouché du Mississippi sur la mer. Il ne veut rien de plus et il a été autorisé par Jefferson et le Congrès à monter jusqu'à dix millions de dollars pour cette transaction. Il en propose 2 millions.
Napoléon lui répond:
"Je ne veux pas vous céder seulement La Nouvelle-Orléans, mais toute la Louisiane. Votre prix sera le mien."
En jaune la Louisiane française
Le consul de France, Deval, est outragé par le Dey qui le soufflette avec son éventail. Ce motif va justifier la conquête de l'Algérie.
Le pape condamne ce livre « peu considérable par son volume, mais immense par sa perversité ». Félicité Robert La Mennais, à la différence de son frère, Jean-Marie de La Mennais, prêtre lui aussi, va adhérer à la république et devenir hérétique. Il suit à peu près le même chemin que Victor Hugo, tombant dans une religion humaniste où Dieu n'est plus qu'un faire-valoir. Son frère, Jean-Marie de La Mennais est le fondateur de la congrégation des Filles de la Providence de Saint-Brieuc en 1818, et de la congrégation des Frères de l'instruction chrétienne de Ploërmel en 1819. Si ce dernier meurt en odeur de sainteté, Félicité Robert meurt comme un apostat.
Voir la chronique du 24 avril ; 5000 des 7000 Français ayant débarqué le 24 attaquent Rome. Ils sont reçus à coups de canon et de fusils par 10.000 républicains italiens. L'assaut est un échec, mais le général Oudinot ne s'avoue pas vaincu. Réorganisant ses troupes avec les renforts venus de France il prépare la conquête de la ville pour début juin (voir les chroniques du 4 juin et du 2 juillet)
Ce combat se déroule pendant l'Expédition du Mexique où la France de Napoléon III soutient l'Empereur du Mexique Maximilien contre les insurgés de Benito Juarez. Un détachement de la Légion étrangère commandé par le capitaine Jean Danjou, qui est tué pendant la bataille, livre un combat acharné pendant neuf heures contre deux mille Mexicains. Alors que l'Armée Française assiège la cité de Puebla, une colonne de ravitaillement part de Vera Cruz afin d'approvisionner les Français. Danjou commande une petite unité, de 62 hommes, chargée d'assurer la protection du convoi.
Par leur sacrifice, ces légionnaires ont permis au convoi d'arriver sans encombre à Puebla. La ville va tomber dans peu de temps. (Voir la chronique du 29 mars)
Des forces françaises, parties d'Algérie, pénètrent en Tunisie.
Son œuvre a marqué la transition vers l'impressionnisme et l'art moderne."Le Déjeuner sur l'herbe", "Le Fifre", "L'Exécution de Maximilien" font partie de ses tableaux les plus célèbres.
Le canot
La Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques (CNCCFP) a relevé les promotions "d’un pourcentage anormalement élevé" de la part de la société GL Events, à qui Emmanuel Macron a loué plusieurs salles lors de ses meetings de campagne. Son patron, Olivier Ginon, est un proche de Gérard Collomb qu’il a côtoyé à Lyon.
La note du meeting du 10 décembre 2016 à la porte de Versailles a chuté de 9000 euros : certaines prestations ont été rabotées à -30%, -50%, voire carrément offertes. Ces ristournes aurait déjà démarré lors du meeting de la Mutualité le 12 juillet 2016. La location avait été offerte au candidat qui venait de lancer En Marche !. Le lendemain, la facture est abaissée de 15000 euros. Le patron de l’événementiel Olivier Ginon explique qu’il s’agit d’une "négociation commerciale habituelle". La commission a retenu cette justification. Selon Mediapart, François Fillon, qui travaillait avec la même société, n’aurait pas eu droit à de telles ristournes...
Gérard Collomb assure de son côté qu’il n’est pas intervenu dans les négociations tarifaires avec l’entreprise. Même discours du côté d’Olivier Ginon. Mediapart soulève que ces relations privilégiées entre Emmanuel Macron et GL Events durent depuis 2015, où, encore ministre de l’Economie, ce dernier avait proposé à Olivier Ginon d’animer un "comité stratégique de filière" censé proposer un contrat stratégique à la veille de l’organisation de l’Euro 2016 et de la candidature de Paris à l’organisation des JO 2024.
Selon le socialiste Jean-François Debat :
On rappelle que tout « geste commercial » d’une entreprise a un candidat est totalement illégal et entraîne l’inéligibilité du candidat. C’est juste la loi. Inconcevable excuse de GLEvents et du staff #Macron. Et quid du contrôle des comptes de campagne? #TresVieuxMonde https://t.co/MYUv5Xz2bU
— Jean-François Debat (@JFDebat) 28 avril 2018
Un conseil d’administration de la société éditrice Valmonde & Cie s’est tenu le 27 avril. Les représentants du personnel présents à ce conseil ont découvert à cette occasion que le directeur général, Yves de Kerdrel, était sur le point d’être licencié par les actionnaires, alors que jamais les résultats financiers du journal n’ont été aussi élevés. L’administrateur Jean-Claude Dassier pourrait être révoqué.
Addendum : En octobre 2017, Le Monde indiquait que le parquet de Paris avait ouvert une enquête, à la suite d’une plainte du groupe Valmonde, qui se dit victime d’un détournement « de plusieurs millions d’euros » par un système de surfacturation. Ce système de surfacturation aurait profité à une personne extérieure au journal et à un responsable du groupe, qui a été mis à pied à titre conservatoire, et contre lequel une procédure de licenciement pour faute lourde a été engagée. S'agit-il d'Yves de Kerdrel ?
Addendum 2 : Non il ne s'agit pas d'Yves de Kerdrel, qui est celui qui avait dénoncé ce système. Le responsable du journal mis à pied est Antoine Broutin, secrétaire général de Valmonde.
Le 27 avril, Kasir al-Haddawi, un proche du chef de l'Etat islamique, Abu Bakr al-Baghdadi, a été arrêté à Izmir à l’ouest de Turquie, alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un bateau de migrants syriens en direction de la Grèce.
Kasir al-Haddawi serait responsable du massacre de 700 civils à Deir ez-Zor, en août 2014. Les autorités turques pensent que cette arrestation aurait empêché une attaque potentielle au cœur de l'Europe...
Suite aux déclarations du président Macron et à l’usage que Syria Charity a fait d'un selfie avec lui Lina Murr Nehmé a enquêté :
Guillaume d'Alançon, délégué épiscopal pour la famille du diocèse de Bayonne, vient de publier un petit ouvrage destiné aux adultes et adolescents, offrant au lecteur des centaines de pensées sur des thèmes variés : l’amour, la vie, la maladie, la mort, le mariage, la peur, le diable, l’écologie, la solitude, la paix,… Ce livre, présenté comme un alphabet, est préfacé par Dom Jean Pateau abbé de Notre-Dame de Fontgombault :
“Il est des livres qu’il faut lire de A à Z. Il en est d’autres où l’on picore ici ou là selon la couleur du temps. « DIEU SEUL, Alphabet incomplet » est de ceux-ci. A travers les lignes, Guillaume d’Alançon partage avec nous des réflexions écrites au jour le jour au gré des circonstances et sur des sujets aussi divers que Dieu, l’Eglise, la vie spirituelle et la vie morale, la famille, le mariage, la maladie, l’histoire… Joies, peines, moments de paix ou de combat vécus à la lumière de Dieu suscitent une pensée jetée sur le papier. L’alphabet que nous offre Guillaume d’Alançon est tel qu’il ne sert qu’à prononcer un seul mot en tout temps, en tout lieu : « AMOUR ».”
Extrait de certaines pensées :
Centrisme
La modération évangélique n’est pas forcément le centrisme politique.
Conscience
Que de crime a-t-on pu faire au nom de la bonne conscience ! « J’avais bonne conscience, j’avais la loi pour moi » … Conscience sans vérité rime avec barbarie. La conscience a besoin d’être formée par la vérité sinon elle ne rend pas libre…
France
La France sans Dieu ressemble à un corps sans âme. Et nous savons à quoi est destiné un corps sans âme… à la décomposition, à la disparition.
Liberté
Pour nous, catholiques, la liberté d’expression n’est pas un adage invoqué de manière incantatoire mais une éthique de la liberté inséparable de la recherche de la vérité. Un droit et un devoir qui marchent la main dans la main.
Liturgie
Lex orandi, lex credendi, c’est-à-dire la loi de la prière c’est la loi de la foi. Pour être mieux comprise, la liturgie nécessite d’être étudiée dans le sens de la profondeur, d’une verticalité théocentrique, pour des retombées missionnaires immédiates : plus le chrétien cherche Dieu, plus son regard est en mesure de rejoindre ce qu’il y a d’authentique en l’homme pour l’évangéliser. Le liturgiste n’est donc pas un aventurier comme les autres. Il n’explore pas de nouvelles pistes qui ne soient déjà gravées dans le marbre du depositum fidei, le dépôt de la foi.
Militant chrétien
Le combat pour la famille, pour la vie, c’est d’abord un combat pour Dieu, une manière de le louer, de l’adorer, de mettre sa cause au-dessus de la nôtre. Dieu premier servi…
Patrie
La crise vécue ces temps-cis par l'Europe occidentale est liée au déni des valeurs qui ont fait ce qu’elle est. Le réveil des peuples d'Europe, de notre peuple, ne se fera pas sans un retour à ce qu'ils sont, à ce que nous sommes, en profondeur. Ce n'est pas de folklore que nous avons besoin en priorité, mais de vérité. Nous devons rechercher l'âme de notre patrie. C'est en effet seulement ainsi que nous pourrons respecter et aimer les patries des autres. Seuls les patriotes sont universels, car ils sont capables de reconnaître aux autres le droit et le devoir d'aimer leur pays. Refuser le patriotisme pour soi-même reviendrait à le refuser pour les autres. Il en va de la paix.
L’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux organise une récollection pour les messieurs, du vendredi 25 mai (soir) au dimanche 27 mai (après-midi).
Renseignements : s’adresser au R.P. Hôtelier, Abbaye Ste-Madeleine 84 330 LE BARROUX.
Tel. : 04 90 62 56 31
Courriel : [email protected]
Pour participer, envoyer votre don à" A C F H R T - B.P. 69603 - 44196 Mouzillon centre courrier" qui organise le calendrier. Pour info, 1 messe, c'est 17€ de participation.
— Provocs Hellfest (@Provocshellfest) 28 avril 2018
Il se déroulera du 5 au 15 août 2018, en Eure-et-Loir (28). Il accueille des garçons et des filles âgés de 7 à 12 ans (date de naissance comprise entre le 16/08/2005 et le 5/08/2011), pour un camp sous tente, comprenant des activités de plein air autour du thème de la Guerre des Gaules.
Depuis sa fondation il y a 3 ans, le Camp Saint Vincent de Paul a accueilli près d'une centaine d'enfants, venus de toute la France et de l’étranger. Dirigé et animé par les prêtres et séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur, il propose aux enfants de passer de véritables vacances chrétiennes, dans une ambiance festive et familiale. Des temps de prière et d’instruction ainsi que la messe quotidienne sont prévus tout au long du séjour, dans un réel souci de formation et de progression spirituelle de vos enfants.
Si vous êtes intéressé, merci de me contacter par courriel ([email protected]) ou au 07.80.58.75.27.
A l'occasion du 400ème anniversaire de l'ordination sacerdotale du BX Alain de Solminihac, le diocèse de Cahors organise le samedi 9 juin un colloque, en partenariat avec la Mairie de Cahors, La Société des Etudes du Lot et de Radio Présence.
Ce colloque s’adresse à un public très large, intéressé par l’histoire religieuse et le passé du Quercy au XVIIe siècle. Des spécialistes de l’époque moderne et de la spiritualité interviendront au cours de cette journée, placée sous la présidence de Mgr Laurent Camiade : Bernard Barbiche, Etienne Baux, Nicole Lemaitre, Mgr Bernard Ardura, Patrick Petot, Christine Mengès-Le Pape, David Gilbert.
"Alain de Solminihac, (1593-1659), le courage et l’humilité au service des autres" : ce colloque restituera la mémoire de ce grand serviteur de Dieu, étrangement méconnu aujourd’hui : "Il a marqué l’histoire religieuse de notre pays et peut encore inspirer courage et humilité à ceux qui ont une responsabilité au service des autres" (Mgr Laurent Camiade).
Sept ans. Il aura fallu sept ans de travail opiniâtre à une poignée de chrétiens déterminés pour rebâtir l’église paléochrétienne de Beaumes de Venise. En mai l'association ira chercher une cloche en Pologne pour que l'Angélus puisse être désormais entendue.
La résurrection de cette église, miracle éclatant de ce début du 21èmesiècle, doit certainement beaucoup à l’exemple de St Bénézet. Né en 1165 à Hermillon près de St Jean de Maurienne en Savoie, cet enfant reçut au baptême le nom de Benoît, le peuple lui donna le surnom de Bénézet, petit Benoît. Ses parents, qui étaient d’honnêtes bergers, lui apprirent de bonne heure à connaître et à aimer Dieu. Il était encore en bas âge, lorsqu’il perdit son père et dès qu’il le put, il fit paître les quelques brebis qui composaient toute la fortune de sa mère. Il 13 septembre de l’année 1177 eut lieu une éclipse totale du soleil. Bénézet était aux champs. Jésus Christ lui parla et lui dit : « Laisse-là ton troupeau et va me bâtir un pont sur le Rhône. » « Seigneur, je ne sais où est le Rhône, je n’ose quitter ma mère et nos brebis et je ne suis point capable de construire un pont. » « Sois sans inquiétude, aie confiance en Moi : je pourvoirai à tout. »
Le jeune berger obéit, il part et, conduit par son ange sous la figure d’un pèlerin, il vient à Avignon, expose l’objet de sa mission à l’évêque et au viguier (le premier magistrat civil de la cité). Ceux-ci croient d’abord d’avoir à faire à un fou, mais leurs sentiments changent, quand ils voient le petit Benoît prendre, après avoir fait le signe de la Croix, une pierre gigantesque que trente hommes n’eurent pu soulever, la mettre sur ses épaules et la porter sur le bord du Rhône. Tout le monde crie au miracle, tout le monde veut contribuer à une entreprise que Dieu patronne visiblement.
Le « Pont de Jésus Christ », entrepris par Bénézet avait 1840 pas de long et cinq de largeur. Il comprenait dix-huit arches. Le saint mourut le 14 avril 1184 avant de l’avoir terminé, mais il avait derrière lui la corporation des frères pontifes (faiseurs de pont) d’Avignon, qu’il avait fondée pour achever, conserver et réparer le pont et loger les voyageurs indigents. Selon son désir, il fut enseveli dans la chapelle qu’il avait fait bâtir sur la troisième arche du pont et que l’on conserve encore aujourd’hui, comme monument historique.
Sauvegarde de la chapelle Saint-Hilaire, l’association qui a rebâti l’église St Hilaire s’est placée sous la protection de St Bénézet. A l’achèvement des travaux, cette association loi 1901 n’a pas l’intention de se mettre en retraite. St Hilaire, carrefour des chemins de randonnées pédestres continuera à mettre toutes ses connaissances au profit des amateurs d’art roman qui désirent découvrir d’autres chapelles ou églises en Provence. La veillée de Noël et le Chemin de Croix pendant la Semaine Sainte continueront à attirer la foule des pèlerins qui se presseront pour venir vénérer dans son église, la Sainte Vierge et St Hilaire. La statue de la Sainte Vierge, Notre Dame de la Colline, offerte par un généreux donateur pourra, à la demande, se déplacer et séjourner dans les écoles et les familles de la région. Vierge pèlerine en ce début du 21èmesiècle, puisse Notre Dame de la Colline apporter la paix et la conversion de tous ses enfants.
Prochaine récollection pour dames des abbés Le Coq et Damaggio, jeudi 3 mai.
Rappel de l'organisation
Monastère de la Visitation 68 rue Denfert-Rochereau 75014 Paris
Contribution : 6€ pour le monastère + participation libre aux frais des abbés
Dernière date de l'année scolaire : 7 juin.
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.
Alors rappelons-nous :
À La Lucerne en Normandie, l'an 1172, le trépas de saint Achard, évêque d'Avranches. Originaire d'Angleterre, chanoine régulier de Saint-Victor à Paris avant son épiscopat, il écrivit plusieurs traités sur la vie spirituelle, pour guider l'âme chrétienne jusqu'au sommet de la perfection. Il mourut et fut inhumé dans l'abbaye de l'Ordre de Prémontré où il allait fréquemment.
Hugues était originaire d'une noble et riche famille de Bourgogne. En vain son père lui fit donner une éducation toute militaire : les chevaux, les armes et la chasse n'avaient aucun charme pour l'enfant ; son bonheur était de se retirer à l'écart, de visiter les églises et de lire les saints livres. À seize ans, Hugues alla frapper à la porte du monastère de Cluny : « Quel trésor, dit un des plus vénérables moines, reçoit ce jour le couvent de Cluny ! »
À vingt-cinq ans, le jeune moine était prieur du monastère, et peu de temps après, le saint abbé Odilon étant mort, il fut porté en triomphe et malgré lui sur le trône abbatial. Les honneurs, loin d'être une épreuve pour sa vertu, devinrent le signal d'un accroissement dans la perfection.
Dès lors Hugues exerça dans l'Église entière, par la confiance que lui témoignèrent les Papes, une immense et très salutaire influence ; il assista le Pape Étienne X sur son lit de mort ; il fut vénéré et consulté par les Papes saint Grégoire VII, Urbain II et Pascal II, qui avaient été ses enfants, moines de Cluny, avant de monter sur le siège de saint Pierre.
Hugues fut toujours inébranlable dans la défense des droits de l'Église contre les princes de ce monde, et nul plus que lui ne combattit avec vigueur les abus qui avaient envahi le clergé à cette époque troublée.
Ayant reçu l'annonce surnaturelle de sa mort prochaine, il s'y prépara par un redoublement d'austérités et de ferveur. Malgré ses quatre-vingt-cinq ans, il porta jusqu'au bout, pendant le Carême de 1109, le poids du travail et des pénitences monastiques. Le Jeudi Saint, il se rendit au chapitre et fit distribuer aux pauvres les aumônes ordinaires, lava les pieds de ses frères et fit couler leurs larmes dans une exhortation touchante sur l'Évangile.
Il assista à tous les offices du Vendredi saint et du Samedi saint, et put encore célébrer la solennité de Pâques ; mais le soir, épuisé, il dut se mettre au lit et reçut le saint Viatique :
- « Reconnaissez-vous, lui dit-on, le Corps sacré du Sauveur ?
- Oui, répondit-il, je le reconnais et je l'adore ! »
Il mourut étendu sur la cendre et le cilice. « À l'heure où les derniers rayons du soleil s'éteignent à l'horizon, écrit son biographe, s'éteignit aussi ce grand soleil de l'Ordre monastique. » Hugues avait été lié avec saint Udalric, saint Pierre Damien, saint Bruno et un bon nombre d'autres Saints. Sous son autorité, l'Ordre de Cluny comptait plus de trente mille moines.
Née le 25 mars 1347 à Sienne en Toscane, Catarina Benincasa meurt à Rome à l'âge de 33 ans. A l'âge de quinze ans, Sainte Catherine de Sienne revêt l'habit des sœurs de la Pénitence de Saint Dominique, les Mantellate. Elles ont la permission d'entendre les Offices dans les églises des Frères Prêcheurs, et suivent une règle qui n'était pas vraiment religieuse puisque ces sœurs ne prononcent pas de vœux.
En 1368, après le décès de son père et de son mariage mystique avec le Christ, elle sauve ses frères pendant un coup d'état à Sienne et commence à convertir autour d'elle. A partir de 1375 commence une période de sa vie où elle prend, de manière publique, la défense des intérêts du Pape ; elle manifeste son souci de l'unité et de l'indépendance de l'Eglise, et pousse le pape à quitter Avignon pour Rome.
En 1378, après le décès de Grégoire XI, et l'élection d'Urbain VI, éclate le Grand Schisme d'Occident et l'élection de l'antipape Clément VII (Robert de Genève), malgré les appels à la patience et les mises en garde de sainte Catherine de Sienne. La même année, sainte Catherine de Sienne commence la rédaction de ses Dialogues, qui auraient été composés en cinq jours d'extase, du 9 au 14 octobre. Sainte Catherine de Sienne vient s'établir définitivement à Rome ; elle y meurt à l'âge de 33 ans. Appartenant au tiers-ordre dominicain, sainte Catherine de Sienne est canonisée en 1461 par le pape Pie II. Elle est patronne de l'Italie et déclarée docteur de l'Eglise par le pape Paul VI, le 4 octobre 1970 en même temps que Sainte Thérèse d'Avila.
Jeanne d'Arc ayant convaincu Charles VII d'être envoyée par Dieu pour libérer Orléans et le faire sacrer à Reims, ce dernier lui confie une petite troupe. La ville assiégée depuis octobre 1428 résiste aux Anglais par fidélité au Roi de France. Aucun des grands capitaines qui accompagnent Jeanne d'Arc ne pensent la libération possible.
Pourtant dès le premier jour, sa troupe pénètre dans la ville où un défilé est immédiatement organisé par Dunois pour revigorer les défenseurs.
La ville s'est mise sous la protection de la France, mais en 1506, des émeutes entraînent la mort de Français et le massacre de la garnison française. Louis XII passe aussitôt les Alpes à la tête d'une armée de 50 000 hommes, inflige aux Génois une complète déroute et entre dans Gênes. Il fait brûler en sa présence tous les privilèges de la ville ; fait décapiter les meneurs ; annexe la Corse ; les condamne à une amende de cent mille écus d'or, et fait bâtir une citadelle, qu'il appelle « la Bride de Gênes » (pour brider la ville). Toutefois, avant de quitter la ville il lui rend ses libertés et ses lois propres.
Entrée de Louis XII dans Gênes
Détruite l'année précédente par Charles Quint, la nouvelle ville prend le nom de Vitry-le-François. Il en confie le chantier à l'architecte et ingénieur militaire italien Girolamo Marini, originaire de Bologne.
Né en 1585 à Paris, il est d'abord destiné à la carrière des armes, mais Henri IV le nomme évêque de Luçon, le 18 décembre 1606, après avoir reçu à Rome une dispense du pape pour son jeune âge. Premier évêque de France à mettre en œuvre dans son diocèse les réformes voulues par le concile de Trente, il est appelé par la Régente à Paris, d'abord comme Aumônier royal, puis comme membre du Conseil du Roi. Après un exil, il retrouve le Conseil le 29 avril 1624.
Louis XIII rappelle Richelieu, qui à 39 ans, prend la tête du Conseil du Roi ou Conseil d'en haut. Les 2 hommes vont consolider l'autorité royale dans une France mise à mal par les luttes de factions. Il aide le Roi à détruire l'Etat dans l'Etat que constitue le parti huguenot, parti anti catholique et favorable aux puissances étrangères. La prise de la Rochelle (chronique du 28 octobre) en est l'exemple le plus célèbre. Mais s'il lutte contre les protestants, il lutte aussi contre la Maison d'Autriche et essaie de soumettre la noblesse. 20 ans après leur arrivée à la tête de la France, ils légueront à Louis XIV et Mazarin un Etat restauré et un pays unifié.
Le cardinal de Richelieu joue aussi un rôle dans la réconciliation de Louis XIII et de sa mère Marie de Médicis, qui avait été exilée (voir la chronique du 10 novembre sur la journée des Dupes). Il fonde l'Académie Française en 1635 (voir la chronique des 2 et 29 janvier et du 13 mars).
Rénée CASIN dans son livre Un Prophète de l'unité, le Cardinal de Richelieu (Ed. Résiac) révèle un homme totalement dévoué à son Dieu, son Roi et sa Patrie, qui gouverne un pays, combat sur les champs de bataille, écrit des traités de théologie. Honnie par ses contemporains, car il fait passer l'intérêt général avant les intérêts particuliers, l'Histoire reconnaît en lui un des plus grands hommes d'Etat de la France. Renée Casin cite ainsi Pierre Gaxotte :
«Il n'y a pas, dans toute notre histoire, de cerveau plus puissant, plus politique, ni plus français. » (Histoire des Français, Ed. Flammarion, page 71)
Ou l'Anglais Hilaire Belloc :
« Génie tel qu'il ne s'en produit qu'un ou deux dans l'histoire d'une nation. » dans Richelieu, Ed. Payot, page 92)
Armand Jean du Plessis, cardinal, duc de Richelieu meurt le 4 février 1642 à Paris, en recevant le saint Viatique il murmure :
« Voici mon Juge ; je le prie de me condamner, si dans mon ministère, je me suis jamais proposé autre chose que le bien de la Religion et celui de l'Etat. »
Voir la chronique du 24 février.
C'est Clément X, qui, en voyant les résultats des travaux apostoliques des missionnaires français au Canada, décide de donner à l'Église locale une organisation indépendante, et érige un siège épiscopal au Québec. L'évêque dépend directement du Saint-Siège; cette disposition permet plus tard de garantir la permanence de la foi catholique au Québec quand l'Angleterre s'en empare. Le premier évêque est Mgr François de Montmorency-Laval.
Cette bataille qui a lieu dans le cadre de la Guerre de Sept ans. Ce jour se déroule la première des trois batailles navales de Gondelour, au large de la côte Carnatique, au sud de l'Inde, entre les marines française et britannique. Elle a pour but le contrôle de Gondelour, la capitale des comptoirs français en Inde. Les Français battent les Anglais
On écarte la famille royale pour éviter tout risque de contagion.
L'armée envoyée par le ministère Combes, en dépit du soutien de milliers d'habitants venus de toute la région, chasse les Chartreux. Le capitaine Colas des Francs, commandant le 2ème bataillon du 140ème de ligne, brise son épée sur le chemin du retour ; et le commandant de Coubertin commandant du 2ème Dragons remet sa démission au ministre de la Guerre, considérant que la noble énergie des officiers français réclame une tâche plus noble et que seule la démission de son chef peut laver l'affront". Les chartreux ne reviennent qu'en 1940.
Tandis que la guerre touche à sa fin, les élections municipales donnent l'occasion aux Françaises de voter pour la première fois depuis la révolution (anti) française.
Voir la chronique du 21 avril, qui traite de l'ordonnance du 21 avril 1944, prise par le Gouvernement provisoire du général De Gaulle, à Alger.
Le 11 juin suivant le ministre de l'Intérieur demande à la hiérarchie policière de « renoncer aux fichages des homosexuels, aux discriminations et à plus forte raison aux suspicions anti homosexuelles ». Le lendemain, le ministre de la Santé déclare qu'il n'accepte plus de prendre en compte l'homosexualité dans la liste des maladies mentales établie par l'Organisation mondiale de la santé.