Que veut nous dire l'ancien CEMA ?
08 avril 2018
Un chef d’état-major des armées (CEMA) est forcément un personnage public, par l’éminente dignité de ses fonctions. C’est vrai quand il est en activité, ça l’est également quand il n’y est plus, a fortiori quand il prend la parole, oralement ou par écrit, sur des sujets d’intérêt public. Et même les évènements de nature privée le concernant ont une résonance publique, que l’intéressé le veuille ou non, à l’instar de tout autre dignitaire de l’État.
On se souvient que le Général de Villiers a démissionné dans des conditions qui étaient tout à son honneur, par le simple fait qu’il avait assuré une application exacte de ses devoirs de CEMA à l’égard de la représentation nationale, en rendant compte de l’état désastreux des armées et des menaces budgétaires que le nouveau régime faisait peser sur elles, et que ceci avait attiré le courroux de Jupiter-Macron.
L’estime publique que l’officier s’était largement attirée, dans tout le paysage politique, avait été renforcée par l’ouvrage qu’il avait publié à l’automne dernier, dont le titre est Servir. Cette estime paraissait particulièrement vive dans les milieux dits « conservateurs ».
Deux informations diffusées ces dernières semaines seraient de nature à tempérer cet enthousiasme un peu béat, et à nous interroger sur le fond du message que ce général français veut nous faire passer. À vrai dire, il s’agit de compléter le titre du livre : Servir, certes, mais servir quoi, servir qui, pour quelle finalité ? C’est hélas une question que semblent ne s’être pas suffisamment posée un certain nombre de représentants de notre élite militaire. À moins que le complément d’objet soit si décevant, voire scandaleux, qu’il vaille mieux le passer sous silence…
D’une part, Pierre de Villiers a récemment été recruté par un des grands cabinets d’audit américains, en rejoignant le bureau de Paris du Boston Consulting Group. Pour qui s’intéresse un peu à la question de la guerre économique, et au rôle de modelage de l’économie internationale dans le sens des intérêts de la finance apatride, auquel peuvent contribuer de telles entités (pour ceux qui découvrent, aller explorer notamment ce site), un tel recrutement n’est pas sans questionner le patriote sourcilleux : qu’est allé faire un ex-CEMA français dans cette galère yankee ?
D’autre part, ce questionnement devient encore plus perplexe quand on découvre la tribune que l’ancien CEMA signe avec deux autres anciens CEMA, un américain et un anglais. Certes, l’un d’eux est le Général Dempsey, que Philippe Grasset créditait de louables efforts pour limiter les velléités US et israéliennes d’attaquer l’Iran. Certes, une partie de la tribune peut être lue, avec un peu de bonne volonté, dans un sens implicitement critique à l’égard des menées atlantistes.
Toutefois, les États-Unis et la Grande-Bretagne, mais aussi la France, dans la moindre mesure de son « innocence » quant à la destruction de l’Irak, peuvent être considérés, sans le moindre doute, comme les trois plus grands fauteurs de guerre des deux dernières décennies, quand on considère le chaos que ces pays (du moins leurs « régimes », terme à la mode dans le mainstream), à grand renfort de mensonges et de désinformation, ont déchainé dans les Balkans et au Moyen-Orient, mais aussi en Afrique du Nord (Libye essentiellement).
Si le fond du propos était d’exprimer une remontrance aux exécutifs respectifs, de telles forfaitures nécessiteraient manifestement des dénonciations explicites, ce qui n’est pas le cas. Voici quelques citations de ce texte, que nous reproduisons intégralement plus bas, qui dénotent soit un manque de courage pour dénoncer les méfaits de l’Occident (TM), soit, si l’Occident(TM) n’est pas l’objet des inquiétudes de ces messieurs, une cécité consternante de la part d’aussi hauts responsables, ou, pire, un refus d'exposer publiquement des réalités que l'on connait. Nos commentaires sont en italiques.
La force régulatrice des États souverains comme celle des pôles de sécurité collective s'en trouvent fragilisées. Quel système s’ingénie, depuis 60 ans, à rogner la souveraineté des États pour s’en assurer la vassalisation ?
En parallèle, un certain nombre d'États prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. (On pense aussitôt à la bande des trois pays d’appartenance des ex-CEMA, chacun se sentant une vocation particulière de chevalier blanc de la démocratie universelle…)
Aux portes de l'Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient, certains Etats mettent en effet en œuvre des stratégies qui reposent sur le rapport de force, voire le fait accompli (…raté, ce sont les grands méchants habituels du western : Russie, Iran, Turquie, Corée du N…).
Notre deuxième inquiétude aggrave encore la première. L'efficacité des institutions internationales connaît un déclin continu. Elles nous semblent en difficulté pour résoudre les problèmes à l'échelle mondiale, alors qu'elles ont été créées pour cela. Qui tord les résolutions du Conseil de Sécurité des nations unies (CSNU) dans le sens de ses intérêts, qui fait cavalier seul quand ces résolutions ne sont pas prises, qui désinforme à grande échelle pour tromper les membres du CSNU ?
Ce tableau serait incomplet si nous n'évoquions pas notre dernière source d'inquiétude : le manque d'engagement de la communauté internationale en faveur d'un leadership collectif et collaboratif. La bonne blague : qui n’a de cesse de développer une nouvelle guerre froide avec la Russie ? Qui refuse la participation de la Russie à l’enquête sur l’affaire Skripal ? Qui essaie de pétarder le processus d'Astana pour la paix en Syrie ?
La preuve en est que le monde réarme : en 2016, les ventes de matériels militaires ont retrouvé leur niveau de la fin de la guerre froide. Là, on atteint des sommets : les États-Unis ont un budget à peu près 10 fois supérieur à celui de la Russie, par exemple.
Bref, tout cela est, au mieux très ambivalent, au pire, inquiétant quant à une possible vassalisation des esprits à un monde anglo-saxon qui cherche à préserver ses acquis par le chaos. Nous saurions fort gré au Général de Villiers de préciser sa pensée, il en va de la confiance que la partie la plus patriote de l’opinion publique met dans les armées françaises, et notamment dans leur haut commandement.
Intégralité du texte
Trois anciens chefs d'Etat-major signent une tribune pour mettre en garde sur les dangers de notre monde. Ils appellent à resserrer les liens d'amitié entre alliés historiques.
Que de hauts responsables militaires, de pays différents, soient unis par des liens de respect mutuel et même d'amitié véritable pourrait sembler surprenant à beaucoup. C'est pourtant cette relation que les anciens chefs d'état-major des armées des Etats-Unis, de France et du Royaume-Uni, ont eu le privilège de pouvoir bâtir.
Cette amitié découle, en partie, d'avoir partagé la charge, jadis solitaire, de responsabilités nationales. Nous étions les dépositaires de la puissance militaire de nos pays respectifs et avions le devoir de conseiller nos gouvernements sur la façon de contrer les menaces et les risques auxquels nos pays font face. Désormais allégés de ces responsabilités, nous continuons à être préoccupés, au point que nous avons ressenti le besoin de les partager avec le plus grand nombre.
Trois menaces
Notre premier motif d'inquiétude tient à l'état du monde. Il est devenu assez soudainement moins stable et plus dangereux. Nous devons faire face à trois menaces distinctes mais non disjointes : le terrorisme islamiste radical, l'immigration de masse et le retour des Etats puissance.
La force régulatrice des Etats souverains comme celle des pôles de sécurité collective s'en trouvent fragilisées. Il n'est pas facile d'analyser avec précision les causes profondes de cette triple montée des risques. Mais elle découle en partie des inégalités sociales qui se sont creusées, aussi bien à l'intérieur des pays, qu'entre eux. Autrement dit, l'humanité fait perdurer une désastreuse distribution des richesses et des opportunités dans le monde.
En parallèle, un certain nombre d'Etats prétendent imposer un nouvel ordre mondial au motif que l'histoire leur aurait accordé des privilèges particuliers. Aux portes de l'Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient, certains Etats mettent en effet en oeuvre des stratégies qui reposent sur le rapport de force, voire le fait accompli. La dynamique stratégique mondiale devient, de ce fait, de plus en plus agressive. C'est un risque majeur de déstabilisation que l'on aurait tort d'ignorer ou de sous-estimer.
La conviction, partagée par un nombre croissant d'habitants de la planète, que le monde est injuste et que la violence serait un moyen d'y remédier, est une source inquiétante de conflictualité. La preuve en est que le monde réarme : en 2016, les ventes de matériels militaires ont retrouvé leur niveau de la fin de la guerre froide.
Des institutions en difficulté
Notre deuxième inquiétude aggrave encore la première. L'efficacité des institutions internationales connaît un déclin continu. Elles nous semblent en difficulté pour résoudre les problèmes à l'échelle mondiale, alors qu'elles ont été créées pour cela.
En outre, ces institutions peinent à considérer que dans un monde complexe et changeant, seules les actions communes peuvent en garantir la stabilité et promouvoir des évolutions bénéfiques vers plus de sécurité, d'inclusion et de solidarité.
L'absence de volonté
Ce tableau serait incomplet si nous n'évoquions pas notre dernière source d'inquiétude : le manque d'engagement de la communauté internationale en faveur d'un leadership collectif et collaboratif.
Cela dénote une absence de volonté pour résoudre des difficultés qui se posent au niveau mondial, qu'il s'agisse du terrorisme, des inégalités sociales, du réchauffement climatique ou de l'immigration de masse. Les responsables internationaux sont de plus en plus absorbés par des logiques nationales. Ils se soucient grandement de leur popularité dans leur propre pays. Cette façon d'exercer le pouvoir ne peut produire aux défis qui se posent à nous, que des réponses peu adaptées, trop onéreuses et surtout temporaires.
Mais que l'on ne s'y trompe pas : nous ne lançons pas un appel à l'augmentation des budgets de défense ni au recours accru à des solutions militaires. Il faut aussi prendre acte qu'aujourd'hui, gagner la guerre ne suffit pas à gagner la paix. Il est indispensable de garantir la sécurité et le développement à long terme, sans quoi les conflits renaîtront.
La meilleure façon de promouvoir la puissance militaire est de bâtir des alliances basées sur la confiance. Et il n'y aurait pas de pire façon de résoudre les difficultés mondiales qu'en les militarisant. Par cette tribune, nous souhaitons souligner que la sécurité du monde sera d'autant plus gravement menacée que l'on refusera de reconnaître les dangers, d'identifier des solutions communes et de faire en sorte que les leaders décident d'actions inclusives. L'histoire s'écrit sous nos yeux.
Général Martin Dempsey est ancien chef d'Etat-major des armées des Etats-Unis
Général Pierre de Villiers est ancien chef d'Etat-major des armées de France
Général Nick Houghton est ancien chef d'Etat-major des armées du Royaume-Uni
"le terrorisme islamiste radical, l'immigration de masse et le retour des Etats puissance."
Le terrorisme islamiste radical a été encouragé par les pays de l'Otan :
http://www.lematindalgerie.com/mohamed-ben-salman-nous-avons-propage-le-wahhabisme-la-demande-de-nos-allies
C'est eux qui ont armé, entraîné... Al Qaida, Al nosra, Daesh.....
Ensuite les pays de l'Otan ont décapité tous les pays laïcs arabes pour qu'ils deviennent islamistes.
Puis, l'Union Européenne a prévu dans ses directives le Grand Remplacement des peuples occidentaux. Aux dernières élections en France, sur 11 partis, 10 étaient pour cette invasion. 99% des votants aussi.
Mais quand on pense à états puissants, il faut plutôt comprendre sous le vocable de l'Otan, un seul véritable chef : les USA qui travaillent comme ligotés pour Israël. Tous les autres pays qui en font partie ne sont plus que des "soumis". La France par exemple ne peut même plus fabriquer un sous-marin nucléaire sans la permission des Américains puisque Macron a vendu Alstom à General Electric. Il en est de même de ses chars ou avions.
Bien entendu de Villiers est allé travailler pour les Américains comme il le faisait déjà avant. Car si Sarkozy/Fillon ont détruit la Libye, n'était-ce pas déjà aux ordres des anglo-sionistes ? Fillon est ensuite parti continuer sa carrière dans la haute finance internationale.
Il serait peut-être temps que les Français se détachent complètement et de l'U.E. et de l'Otan, avant qu'il ne soit trop tard.
Rédigé par : Tania | 08 avril 2018 à 20:53
Long ...
Rédigé par : Meltoisan | 08 avril 2018 à 21:12
Le BCG n'est pas un cabinet d'audit mais de conseil en stratégie.
Rédigé par : Leopold | 08 avril 2018 à 21:12
Texte ambigu qui fait remonter le terrorisme aux inégalités sociales, au lieu de dénoncer béance de notre système consumériste qui n’intégrè personne. et le danger de l'Islamisation
Le danger n'est pas dans des Etats ou alors il faut les nommer , qui se défendent mais dans un mondialisme effréné d'une société de consommation qui ôte tout sens à la vie et n'offre pas de résistance au délire Islamiste et à l'hyper puissance technologique américaine, quia fait assez de dégâts au Proche Orient La Résistance sera ancrée sur le spirituel,le regard porté sur autrui ce qui est le cas en partie en Russie, pas vraiment dans la société occidentale vouée au non sens sociétal La coopérations de fait au nom de principes supérieurs , non au nom de sordides calculs économiques. Que va faire le Général de Villiers dans cette galère e, a-t-il oublié ou occulté la vraie Résistance, celle de ses aïeux, qui a sauvé la Religion catholique en France, et l'âme de leur pays? Il reste un feal , mais de qui et de quoi,ô!
Rédigé par : Peter henri | 08 avril 2018 à 21:38
Personnellement, j'ai toujours pensé que le général Pierre de Villiers avait tendance à s'autocensurer et à ne pas dire franchement ce qu'il pensait. Avec lui, et quand on lit ses déclarations successives, on reste dans le non-dit et la litote. Je pense ici bien sûr à la question de l'islam. Cela pouvait bien sûr se comprendre quand il était CEMA, mais je l'ai moins compris après qu'il eut démissionné. J'aurais aimé qu'il s'engage un peu plus, et tout est resté bien timide et tiède, sans aspérités. On est loin du courage et de la franchise de son frère Philippe de Villiers, homme politique pour moi exceptionnel.
Rédigé par : Pierre | 08 avril 2018 à 21:59
le livre est ambigu car il accepte sans critique l'OTAN et le reste quant au silence sur la Russie c'est pire !
Rédigé par : jpm | 08 avril 2018 à 22:47
La nouvelle activité du général ressemble à celle de Macron chez Rothschild.Dis-moi qui te payes....
Les secrets propres à la France que détenait Villiers auraient dû interdire sa nomination là.
Rédigé par : vigor | 08 avril 2018 à 22:49
Il aurait été plus crédible en démissionnant sur le champ le soir du 13 juillet, en direct tandis qu'il se faisait insulter par Macron, et à travers lui toute l'armée. Et en le laissant avec son défilé sur les bras, tout en gâchant son brunch effelien avec Trump...
Décidément, le principe de Peters s'applique aux de Villiers!
Rédigé par : BOUHIER | 08 avril 2018 à 22:56
bravo merci de ce texte lucide
la france est devenue un caniche tondu
la honte!
l'armée sert les sionistes americains mondialiste la nouvelle bête
Rédigé par : de bus | 08 avril 2018 à 23:09
Très déçu d'apprendre que Pierre de Villiers va intégrer le BCG Paris.
Je lis dans le communiqué des Echos: " Quant à Pierre de Villiers : « cela fait quelques mois qu'il explique qu'il aimerait partager son expérience sur d'autres fronts », affirme son entourage, qui ajoute : « L'époque fabrique plus de tacticiens que de stratèges. Et l'univers de l'armée présente beaucoup de similitudes avec le monde de l'entreprise. Il a un vrai rôle à jouer. »
C'est vrai, mais sait-il pour qui il va jouer ce rôle? qui est cet "entourage" qui parle pour lui? Sait-il vraiment où il met les pieds ?
Le BCG comme les autres cabinets de ce type sont plus l'émanation de la "super classe mondiale" que du peuple des industriels ordinaires. Il est très WASP. Pierre de Villiers s'est-il laissé prendre au piège dont j'ai pu m'extraire quand j'avais son âge, en abandonnant il est vrai tout espoir de faire fortune.
Rédigé par : clovis | 08 avril 2018 à 23:11
Tant que la CIA dirigera la French-American Foundation - France, il n'y aura aucun retour en arrière.
Rédigé par : Fan de ... | 08 avril 2018 à 23:12
Le BCG, grand cabinet américain est de par son positionnement en lien direct avec la nsa, PdV sait très bien cela donc pour qui il travaille.
Rédigé par : Chaussande | 08 avril 2018 à 23:44
Oui Tania et Peter Henri, que font dans cette galère les Villiers, Fillon et cie.... Tous encore attachés à leur supérieur anglo-sioniste.
Et les amoureux de la droite qui veulent s'unir pour en fait rester obéir aux directives européennes ! C'est à pleurer. Car en quoi se démarquent-ils de Macron ?
Comme lui, ils seront obligés de privatiser tout ce qui est public, continuer l'immigration et les travailleurs détachés (plus de 500 000 en 2017 en France), laisser la libre circulation des capitaux permettant les délocalisations et le dumping social, encourager la pollution car quand on ne produit pas localement, on produit plus de gaz toxique à cause des transports lointains....
Sans oublier la menace d'une troisième guerre mondiale avec l'Otan ! A force de titiller la Russie et l'Iran, à créer des embargos économiques contre eux, ils se vengeront ! Il était arrivé la même chose en Allemagne dans les années 30 ! On a vu ce que cela a donné !
De plus l'euro affaiblit la France plus qu'elle lui rapporte. Même les Allemands ne placent plus dans la zone euro ! Ils préfèrent investir en dehors !
Rédigé par : Véronique | 08 avril 2018 à 23:51
Mais au fond, quelqu'un qui défendrait vraiment la France de toujours, aurait-il pu parvenir a un poste si prestigieux et si stratégique, dans un pays gouverné par les grandes banques apatrides et les "lumières" de la Maçonnerie ?
Bien évidemment, NON !
Ne rêvons pas, la France ne peut être sauvée que par une personnalité quasi inconnue et sans pouvoir jusqu'alors, une sorte de "Jeanne d'Arc".
Rédigé par : Exupéry | 09 avril 2018 à 03:29
Après la création dune force de police européenne, -eurogendfor - voici que l'UERSS travaille sur un projet de "libre mouvement " des différentes armées européennes à l'intérieur du périmètre européen ?
Nos maîtres qui nous "canalisent " dans le sens que eux ils souhaitent ,envisageraient-ils de régler au besoin par la force de futurs mouvements de rébellion ,qui risque d'exploser ici ou là en UERSS ???
Rédigé par : Alpin | 09 avril 2018 à 04:09
Il a fait saint cyr.
Lol.
Rédigé par : Aurélien D'Haussy | 09 avril 2018 à 06:55
Quand on parle de chaos et de l'état du monde, il faut citer une phrase de Confucius pour tout comprendre :
'l'ordre du monde dépend de l'ordre qui règne dans les familles"
Vous voyez : c'est simple. On comprend mieux maintenant les forces en présence et les attaques terribles contre la famille, l'Eglise catholique, la chrétienté... et l'Occident !
Rédigé par : jejomau | 09 avril 2018 à 07:51
Quel aveuglement !
Ces généraux se persuadent qu'en servant la république des lobbies, ils servent encore la France !
http://nationalisme-francais.com/larmee-francaise-face-a-la-destruction-de-la-nation.html
Rédigé par : xavier | 09 avril 2018 à 08:40
J'avais dejà remarqué que les officiers superieurs, bien que tres competents dans l'exercice de leur profession, etaient d'une naïveté consternante en matière politique; l'ex-CEMA n'est evidemment pas malhonnête mais ses "mauvaises relations" passées l'exposent à se faire facilement manipuler.
Rédigé par : Papon | 09 avril 2018 à 09:11
"Aux portes de l'Europe, en Asie, au Proche et Moyen-Orient, certains Etats mettent en effet en œuvre des stratégies qui reposent sur le rapport de force, voire le fait accompli" on parle d'Israël, sans doute...
Rédigé par : Jipeo | 09 avril 2018 à 10:05
@ Aurélien D'Haussy :
Entre la sortie de St Cyr et les étoiles de général, il se passe un certain temps et pas mal d'eau coule sous les ponts...
Pour être monté si haut dans la hiérarchie militaire, je pense que le général de Villiers a du avaler pas mal de couleuvres... de plus ou moins bon gré ?
Rédigé par : Irishman | 09 avril 2018 à 10:15
A Véronique
Le plan européen que vous décrivez est celui qui fut appliqué notamment par John Perkins en Amérique latine. Il est décrit par exemple ici :
https://effondrements.wordpress.com/2013/04/09/non-apres-le-13-et-le-24-ce-nest-pas-barjot-de-transformer-lessai-politiquement-contre-cette-dictature-mondialiste/
L'endettement de la France, puis la vente de toutes ses richesses comme en Grèce, Italie, Portugal, Espagne..... se fait avec curieusement l'assentiment d'une très grande majorité des Français. De mêmes que leurs soldats détruisent la Libye, la Syrie sans que cela ait un impacte électoral. Et ceux qui ont défilé avec la "Manif pour Tous", ont en très grande majorité voté pour les hommes politiques mondialistes ! Que faire ?
Rédigé par : Line | 09 avril 2018 à 10:40
des politiques hors sol,
des militaires hors sol,
à l'image des bourgeois qui cultivent l'entre soi, tout se décide dans des cocktails autour d'un bon champagne et de petits fours!
comment la France pourra-t-elle s'en sortir?
les prières ne suffirons il faut aussi des hommes de devoir, prêt à se sacrifier pour les autres et leur foi!
Rédigé par : ohlala | 09 avril 2018 à 10:44
Pour faire bref: que notre général ne se déshonore point en étant 'porteur d'eau' des UsA. Vœux pieux ? Pas vraiment, nous avons à faire à un militaire de bonne facture. Que lui seul nous donne matière à comprendre.. on se doit de respecter ce genre d'officier : qu'il parle ! Nous pouvons attendre..de grâce
Rédigé par : Bouche elise | 09 avril 2018 à 11:00
Ce que je trouve génial, l'Union Européenne en étant partie prenante dans de nombreuses guerres : Afghanistan, Irak, Libye, Syrie et Ukraine en ce moment, a reçu le prix Nobel de la Paix !
https://www.dailymotion.com/video/xyt4nr
Et oui, l'Union Européenne c'est la paix ! Et en mélangeant pro-charia avec les contres, elle l'obtiendra peut être encore une fois !
C'est un peu comme-ci on donnait en exemple dans les écoles la journaliste Caroline Fourest ! L'un de ses mensonges : « … dans un pays qui a exterminé six millions de Juifs… et a colonisé le Maghreb ». Et aucun journaliste en face pour la reprendre :
https://www.youtube.com/watch?v=avxv0aNDiQU
Pour rappel, il y a en pourcentage, peu de juifs français à être parti dans un camp allemand.
Rédigé par : Sophie | 09 avril 2018 à 11:26
Tous les généraux sont à vendre, il suffir d'y mettre le prix. Je suis consterné de voir que le général de Villiers pantoufle chez les américains. Il est finalement comme les autres. Je n'ai aucune estime pour cette corporation de nantis nuisibles !
Rédigé par : arfrapre | 09 avril 2018 à 14:20
C'est une excellente nouvelle que Pierre de Villiers rejoigne le BCG.
Le BCG n'est ni américain, ni français, ni allemand, il est d'abord tourné vers ses propres intérêts. Il défend son maillot en quelque sorte et conseille les grands (patrons et politiques et ONG) de ce monde.
Avoir le général de Villiers au sein du BCG, c'est (peut être) apporter aux clients du BCG France qui sont des entreprises françaises avant tout (le CAC40 + les 30 sociétés suivantes + les grandes sociétés d'état) une vision de l'état stratège, de remettre les enjeux de guerre et de guerre économique justement au coeur des préoccupations qu'un grand groupe doit avoir.
Rédigé par : Surcouf | 09 avril 2018 à 14:37
Lu en diagonale par manque de temps mais, une sale impression que ces gens préparent la guerre... Remarquez, on y est déjà depuis longtemps. Guerre économique, guerres religieuses, guerre de substitution des peuples (qui ne veut pas dire son nom), guerre de l'information, etc, etc,... et même, guerre au genre humain.
Sale époque. Beaucoup de travail pour les milices célestes... je crains qu'elles soient un peu débordées.
Pour ce qui concerne le général de Villiers, je ne l'ai jamais trouvé très clair, à moins qu'il soit un adepte de Machiavel, pour la bonne cause...
Rédigé par : Tite | 09 avril 2018 à 17:29
Il a vendu son âme au diable, c'est à dire à la république!
Rédigé par : michel | 09 avril 2018 à 19:24
Chère Madame,
Vos commentaires sur notre ancien CEMA sont curieux.
Huit mois après avoir poussé les lecteurs à soutenir ce CEMA avec force et pétition, vous semblez retourner votre veste en reprochant à ce Général, ses relations transatlantiques qui visent juste à mettre en garde sur les dangers du monde, et souhaite resserrer les relations multiséculaires avec les Etats-Unis.
Votre approche, ressasse des faits de 20-30 ans en arrière, des faits de politique récente avec la Russie, qui n’ont rien à voir avec ce qui est traité dans cette tribune des trois anciens CEMA. Et vous leur prêtez des intentions dont ils n’ont pas fait la moindre suggestion, ce qui est normal de leur part puisque ces intentions ne sont pas de leur ressort.
Il me semble que vous ignorez les relations privilégiées qui existent entre les officiers supérieurs des pays alliés, notamment des membres de l’OTAN.
Même si vous n’appréciez pas le fait que la France ait rejoint la structure militaire de l’OTAN, ces relations entre officiers existent et ont une influence que le grand public ignore. Ces contacts entre eux, étroits et permanents, sont réels. Et heureusement, car ils sont là pour tempérer les excès de certaines relations diplomatiques qui amènent souvent à de violentes crises politiques, notamment celles entre alliés.
Durant la crise Villepin avec les USA, j’ai été témoin de ces relations entre officiers supérieurs français et américains qui poursuivaient leur collaboration, faisant fi des querelles des politiciens ; et les travaux coordonnés de nos défenses, n’ont pas été impactés par cette crise, qui de fait, apparut plus tard aux yeux du monde, comme juste le réveil d’un coq gaulois.
Tout cela pour vous dire que les relations entre ces anciens CEMA ne datent pas d’aujourd’hui, et ce document qu’ils produisent est le fruit de plusieurs années de coopération entre ces officiers supérieurs. Rassurez-vous notre ancien CEMA n’a pas changé. Mais vous vous n’aviez peut-être pas mesuré toutes ses positions sur les relations transatlantiques, lorsque vous avez poussé cette pétition !
Vos propos me font ressentir, de votre part, un air d'antiaméricanisme primaire comme celui que l'on retrouve bien souvent dans certains milieux de notre droite française. Et ceci se dénote, entre autre, au travers de votre phrase : « qu’est allé faire un ex-CEMA français dans cette galère yankee ? », puis se retrouve au sein des arguments que vous empruntez aux politiciens sur les sujets Irak et Moyen Orient, puis Affaire Skripal, arguments que nous ressassent les media à longueur de journée.
Mais cette tribune des anciens CEMA vole à plus haute altitude, et heureusement.
Enfin, je note qu’actuellement, la notion d’antiaméricanisme primaire est plutôt en voie de disparition, notamment depuis qu'une grande partie de notre droite se rend compte de la clarté de vue du nouveau président des Etats-Unis, qui a été élu pour la renaissance de son pays, et pour faire face à la mondialisation suicidaire.
Sur cette affaire de tribune co-signée par notre ancien CEMA, je pense chère Madame, que vous faites fausse route.
Mais ouvrez bien vos yeux !
Rédigé par : Voilaold | 09 avril 2018 à 23:04
@ Voilaoid
Vous laissez entendre que la position "des anciens CEMA vole à plus haute altitude"...
A combien de pieds ? Était-ce l'altitude adoptées par les avions français, agissant en harmonie avec l'OTAN - et donc les USA - pour assassiner la famille du dirigeant Lybien, et déstabiliser son pays, pour en faire: 1° Un repaire de djihadistes, 2) Un arsenal gratuit d'armes sophistiquées en libre service, 3) une zone de grand passage pour les migrants d'Afrique sub-saharienne ?
L'altitude c'est beau, mais lorsque l'on en décroche, les dégâts sur le sol des réalités, sont conséquents !
Rédigé par : Exupéry | 10 avril 2018 à 02:23
@voilaold :
"La notion d'antiaméricanisme primaire est plutôt en voie de disparition"?
Et vous demandez aux autres d'ouvrir les yeux?
J'ose espérer que vous blaguez n'est-ce pas?
Rédigé par : michel | 10 avril 2018 à 14:19