Projection de La Rébellion cachée à Sainte-Anne-d'Auray
30 juin 2018
Soirée-film à Sainte-Anne d’Auray les Vendredi 13 juillet à 20h30, Samedi 14 Juillet à 16h et 20h30 :
Soirée-film à Sainte-Anne d’Auray les Vendredi 13 juillet à 20h30, Samedi 14 Juillet à 16h et 20h30 :
6e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :
« Mais nous entendons concentrer spécialement notre attention sur un autre genre d'attentats, concernant la vie naissante et la vie à ses derniers instants, qui présentent des caractéristiques nouvelles par rapport au passé et qui soulèvent des problèmes d'une particulière gravité: par le fait qu'ils tendent à perdre, dans la conscience collective, leur caractère de « crime » et à prendre paradoxalement celui de « droit », au point que l'on prétend à une véritable et réelle reconnaissance légale de la part de l'Etat et, par suite, à leur mise en œuvre grâce à l'intervention gratuite des personnels de santé eux-mêmes. Ces attentats frappent la vie humaine dans des situations de très grande précarité, lorsqu'elle est privée de toute capacité de défense. Encore plus grave est le fait qu'ils sont, pour une large part, réalisés précisément à l'intérieur et par l'action de la famille qui, de par sa constitution, est au contraire appelée à être « sanctuaire de la vie ».
Comment a-t-on pu en arriver à une telle situation? Il faut prendre en considération de multiples facteurs. A l'arrière-plan, il y a une crise profonde de la culture qui engendre le scepticisme sur les fondements mêmes du savoir et de l'éthique, et qui rend toujours plus difficile la perception claire du sens de l'homme, de ses droits et de ses devoirs. A cela s'ajoutent les difficultés existentielles et relationnelles les plus diverses, accentuées par la réalité d'une société complexe dans laquelle les personnes, les couples et les familles restent souvent seuls face à leurs problèmes. Il existe même des situations critiques de pauvreté, d'angoisse ou d'exacerbation, dans lesquelles l'effort harassant pour survivre, la souffrance à la limite du supportable, les violences subies, spécialement celles qui atteignent les femmes, rendent exigeants, parfois jusqu'à l'héroïsme, les choix en faveur de la défense et de la promotion de la vie.
Tout cela explique, au moins en partie, que la valeur de la vie puisse connaître aujourd'hui une sorte d'« éclipse », bien que la conscience ne cesse pas de la présenter comme sacrée et intangible; on le constate par le fait même que l'on tend à couvrir certaines fautes contre la vie naissante ou à ses derniers instants par des expressions empruntées au vocabulaire de la santé, qui détournent le regard du fait qu'est en jeu le droit à l'existence d'une personne humaine concrète.» ( §11)
Devenez institutrice dans une région hippique et verdoyante et à 25 min de Paris.
Développez vos qualités avec les CM1-CM2, en petit effectif de bon niveau et bénéficiez d’une liberté pédagogique dans un cadre classique ainsi que de possibilités de formation.
Rejoignez l’Espérance dès septembre 2018, école catholique familiale ayant 10 ans d’expérience à Chantilly-Senlis. Rémunération supérieure à la convention collective.
Merci, d'avance, d'envoyer votre candidature à: [email protected].
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.
Alors rappelons-nous :
Soumis par César, après la chute d'Alésia (52 av JC), le pays des Lémovices est rattaché sous l'Empire à la province de l'Aquitaine. C'est dans ce Limousin gallo-romain que Martial est venu prêcher l'évangile.
On sait très peu de choses sur Martial. Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le fondateur du siège épiscopal de Limoges. Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l'époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec le Christ dont il aurait été l'un des disciples. Aujourd'hui son histoire, débarrassée de légendes qui s'étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement. On admet qu'il fut envoyé de Rome en Gaule.
Parvenu à Limoges, il s'y fixe, fonde un centre chrétien, convertit un certain nombre d'habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l'agglomération. Il réalise quelques voyages d'évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes. Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.
Au Mans, vers 623, saint Bertrand, évêque, pasteur pacifique, attentif aux pauvres et aux moines.
À Bamberg en Franconie, l'an 1139, saint Othon, évêque, qui mit un zèle extrême à prêcher l'Évangile aux peuples de la Poméranie.
29ème pape, c'est sous son pontificat que commence la dernière persécution, celle de Dioclétien. Il meurt martyr le 25 octobre 304.
Robert Ier était très connu pour sa sainteté et sa piété. On dit même qu'il accomplissait des miracles de son vivant. Pendant quelque temps, le peuple français le considère comme un véritable Saint. Il est le grand père d'Hugues Capet. Il est tué à la bataille de Soisson le 15 juin 923.
Charles VIII de France ou Charles VIII « l'Affable », naît le 30 juin 1470 au château d'Amboise, et meurt le 7 avril 1498 au même endroit. Unique survivant parmi les cinq fils de Louis XI, il est le septième et dernier Roi de la dynastie capétienne, branche des Valois. Voir la chronique du 7 avril et du 30 mai.
Lors des festivités du mariage de sa fille Elisabeth avec Philippe II, le Roi Henri II joute contre le comte de Montgomery, qui le blesse mortellement d'un coup de lance dans l'œil droit, à Paris. Le Roi décède le 10 juillet suivant.
La reine-mère, en désaccord avec son fils, le Roi Louis XIII, quitte Paris, le 30 juin 1620. Elle réussit à soulever les grands du Royaume, d'accord avec elle, contre la puissance du duc de Luynes, devenu connétable, le 31 mars 1621. L'armée royale défait les ligueurs au Ponts-de-Cé, le 7 août 1620. Le cardinal, alors évêque de Luçon, travaille à la réconciliation de la reine avec son fils, cela aboutit à la signature du traité d'Angers en août 1620.
Jean-Baptiste Poquelin, qui a pris le surnom de Molière, fonde avec quelques amis, dont la comédienne Madeleine Béjart, une troupe de théâtre. Installé d'abord à Paris, "L'Illustre-Théâtre" fait faillite en 1645. La troupe part s'essayer en province et, de retour à Paris en 1659, elle triomphe avec "Les Précieuses ridicules". Protégé de Louis XIV, Molière donne de nombreuses comédies pour la Cour et le public parisien.
Il importe d'Italie en France le style baroque en l'adaptant aux grandes décorations de l'époque. Nommé premier peintre du Roi, Louis XIII lui commande des portraits, des cartons de tapisserie et des peintures pour le Louvre, le palais du Luxembourg et pour le château de Saint-Germain-en-Laye.
Cette victoire a lieu au cours de la guerre de Hollande. Mais le Roi y a perdu un de ses fidèles serviteurs : d'Artagnan, mort le 25 juin, voir la chronique du jour.
Les nations de la Ligue d'Augsbourg cherchent à conquérir des territoires français pour affaiblir la puissance de Louis XIV. L'Espagne, le Saint-Empire romain germanique et les Provinces-Unies affrontent la France lors du siège de Namur. Le maréchal de Luxembourg, assisté par Vauban et Boufflers, assiège la ville, le 29 mai 1692. Un mois plus tard, Namur capitule, le 30 juin 1692.
Jeanne Boulet, qui n'a que 14 ans, est tuée par la Bête du Gévaudan, au village des Hubacs dans la paroisse de St-Étienne-de-Lugdarès.
"Vous sentez bien que nous ne devons pas reconnaître comme roi un franc-maçon, hérétique, luthérien, comme sont tous les Bonaparte et la nation française".
Le but : infléchir la construction européenne dans un sens moins fédéraliste.
De Gaulle semble être le grand vainqueur, pourtant il quitte le pouvoir un an plus tard.
Le Cours Bienheureux Charles d'Autriche, collège libre à Angers, niveau 6e à 3e, recrute pour la rentrée prochaine en septembre 2018 :
Rémunérations selon la convention collective de l'enseignement hors-contrat.
Pour se porter candidat, merci d'envoyer un CV avec lettre de motivation à l'attention de Mme Redig, directrice, à l'adresse [email protected]
Présent met en vente un nouveau hors-série demain dans les kiosques. Un thème détendu a été retenu pour les vacances : la bande dessinée anticonformiste.
5e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :
« Peu avant la célébration du centenaire de l'Encyclique Rerum novarum, j'attirais l'attention de tous sur cette singulière analogie: « De même qu'il y a un siècle, c'était la classe ouvrière qui était opprimée dans ses droits fondamentaux, et que l'Eglise prit sa défense avec un grand courage, en proclamant les droits sacro-saints de la personne du travailleur, de même, à présent, alors qu'une autre catégorie de personnes est opprimée dans son droit fondamental à la vie, l'Eglise sent qu'elle doit, avec un égal courage, donner une voix à celui qui n'a pas de voix. Elle reprend toujours le cri évangélique de la défense des pauvres du monde, de ceux qui sont menacés, méprisés et à qui l'on dénie les droits humains ».
Il y a aujourd'hui une multitude d'êtres humains faibles et sans défense qui sont bafoués dans leur droit fondamental à la vie, comme le sont, en particulier, les enfants encore à naître. Si l'Eglise, à la fin du siècle dernier, n'avait pas le droit de se taire face aux injustices qui existaient alors, elle peut encore moins se taire aujourd'hui, quand, aux injustices sociales du passé qui ne sont malheureusement pas encore surmontées, s'ajoutent en de si nombreuses parties du monde des injustices et des phénomènes d'oppression même plus graves, parfois présentés comme des éléments de progrès en vue de l'organisation d'un nouvel ordre mondial.
La présente encyclique, fruit de la collaboration de l'épiscopat de tous les pays du monde, veut donc être une réaffirmation précise et ferme de la valeur de la vie humaine et de son inviolabilité, et, en même temps, un appel passionné adressé à tous et à chacun, au nom de Dieu: respecte, défends, aime et sers la vie, toute vie humaine! C'est seulement sur cette voie que tu trouveras la justice, le développement, la liberté véritable, la paix et le bonheur!
Puissent ces paroles parvenir à tous les fils et à toutes les filles de l'Eglise! Puissent-elles parvenir à toutes les personnes de bonne volonté, soucieuses du bien de chaque homme et de chaque femme ainsi que du destin de la société entière! » (§5)
Dimanche 1er juillet 2018 à 18h, Fête du Très précieux sang de NSJC, Messe d'action de grâce à la cathédrale de Senlis (forme extraordinaire du rit romain) afin de remercier l'actuel curé archiprêtre de la cathédrale, M. l'abbé Stephan Janssens, nommé en septembre à Beauvais, d'avoir mis en place une messe bimestrielle dans le cadre du Motu Proprio Summorum Pontificum pour le secteur de Senlis-Chantilly.
L'association Films et Lumière incite les cinémas à diffuser des films chrétiens et fait la promotion des productions audiovisuelles et cinématographiques d'inspiration chrétienne.
En quoi consiste ce projet ?
La première étape de ce projet consiste à développer et animer un réseau de diffuseurs locaux organisant des projections dans les villes françaises. L'association leur fournit des conseils et des moyens afin d'optimiser leur communication et de faciliter l'organisation de séances dans des cinémas ou des salles privées.
Cette levée de fonds permettra de financer la création de nouvelles équipes et de rassembler des informations et outils pertinents pour faciliter leurs actions.
A quelle besoin répond l'association ?
En procédant ainsi, l'association Films et Lumière répond aux besoins d'un public en quête de films aux valeurs saines, tout en appuyant les producteurs chrétiens.
Les équipes travaillant avec Films et Lumière se situent en bout de chaîne. Elles sont l'interface entre les distributeurs (ou les producteurs indépendants) et le public. En activant un réseau exclusivement local, constitué de paroisses, diocèses, églises, associations ou médias locaux, elles favorisent grandement la communication des producteurs et distributeurs.
Quel avenir ?
Une fois son réseau national bien ancré, Films et Lumière appuiera les professionnels du cinéma dans leurs recherches de fonds. Il est essentiel de soutenir les professionnels du cinéma et de l'audiovisuel afin qu'ils puissent délivrer les messages chrétiens dans la cité, au travers des films qu'ils produisent aujourd'hui, mais surtout qu'ils produiront demain.
Dans le cadre du chantier de restauration de la Chapelle Saint-Pierre-ès-Liens à la Chapelle Basse-mer, une campagne de dons pour le chantier de cet été est lancée.
Après avoir posé l'an dernier la toiture du mémorial et de la salle des généraux soit plus de 20 000 ardoises, cet été la toiture du cloître sera posée. Pour ce faire, il manque encore 25 000€.
Ci-joint https://dons.memoiredufutur.fr/projet/ le lien qui vous permettra de découvrir notre vidéo introductive ainsi que le projet.
Tribune de Thibaud Collin dans L'Homme Nouveau à propos de l'avortement dans La Croix :
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Une fois embaumé, le corps du Roi est mis en bière et exposé dans la grande chambre de parade du Louvre, pendant dix-huit jours. La chapelle ardente sert pour la célébration de 100 messes basses et 6 grand-messes quotidiennes!
Le 25 juin, Louis XIII apporte de l'eau bénite à son père. Le 29 juin, une procession de tous les corps constitués est organisée et accompagne le corps d'Henri IV jusqu'à Notre-Dame, où a lieu une première cérémonie. Le lendemain, 30 juin, le corps part pour la nécropole royale de Saint-Denis où l'inhumation a lieu le 1er juillet 1610.
Statue d'Henri IV à l'entrée du château de Pau
4 ans après la première prise de possession le 25 juin 1638, les Français prennent une seconde fois possession des îles Mascareignes au nom du Roi de France et la rebaptisent île Bourbon.
Louis XIV juge insuffisantes les propositions de paix faites par les Hollandais à l'instigation du grand pensionnaire Jan de Witt. La guerre de Hollande se poursuit.
Le 15 décembre 1681, les barbaresques capturent un bâtiment de la marine royale française ; son commandant, le Chevalier de Beaujeu, et l'équipage sont vendus comme esclaves à Alger. Le 27juin 1683, la Royale bombarde Alger, des négociations commencent.
Elles aboutissent à la libération des prisonniers. Voir la chronique du 28 Juillet.
Louis XVI donnant ses instructions au capitaine de vaisseau La Pérouse pour son voyage d'exploration autour du monde, par Nicolas-André Monsiau (1817)
L'armée Royale Catholique échoue aux portes de Nantes, la grande ville républicaine de l'ouest. Cathelineau, blessé dans la bataille, meurt dans les jours suivants. C'est en fait le tournant de la guerre. La Convention, désormais sous les ordres de Robespierre, s'apprête à réagir vivement. La violence et la cruauté de la république sera à la hauteur de la terreur causée par les Vendéens. Paris décide d'exterminer la région.
Charette a repris les armes le 26 juin au cri de « Vive Louis XVIII ! » Les 29 et 30 juin, les deux Guérin et Sapinaud battent les Bleus à Mareuil, à Beaulieu, à Montaigu et à Aigrefeuille et leur enlèvent dix mille rations de pain et d'eau-de-vie. Des officiers et des soldats bleus, entassés dans des maisons vides sont livrés aux flammes : la boucherie continue. A cette nouvelle, le bataillon des chasseurs de Cassel sort du camp de Pierre-Levée, se répand dans les campagnes voisines, pille, égorge, incendie et ne rentre qu'après avoir détruit tout le pays environnant.
Marchand obtient quelques moyens dérisoires pour organiser une expédition dans les profondeurs du continent africain. La colonne française Marchand part de Marseille pour le Congo et traverser l'Afrique vers l'est jusqu'au Nil, emportant 3000 charges de 30 kg et le vapeur démontable Le Faidherbe. La colonne Marchand, avec 5120 tirailleurs et 8 officiers, atteint Fachoda et renforce les défenses de la place avant l'arrivée des Anglais. Le pouvoir politique parisien furieux de voir conquis à si bon compte un empire immense, force Marchand à donner la place aux Anglais. Il part alors du sud Soudan pour terminer son expédition à Djibouti. Voir les chroniques du 10 juillet, du 18 septembre, du 11 décembre, du 13 janvier.
En reconnaissance des sacrifices consentis par le Canada lors de la Première Guerre mondiale et pour la victoire remportée par les troupes canadiennes lors de la bataille pour la capture de la crête de Vimy en avril 1917, cette terre leur est offerte. Le monument actuel est érigé par les Canadiens, lesquels comptent plus de 66 000 morts. Le terrain n'est pas canadien comme peut l'être une ambassade, car le gouvernement français a accordé « au Gouvernement du Canada, gracieusement et pour toujours, le libre usage de la terre, exempte de toute forme de taxe ». La loi française s'y applique.
Le 21 juin 1925, les premiers martyrs de l'Amérique du Nord, six missionnaires et deux jésuites sont déclarés bienheureux. Le 29 juin 1930, le pape Pie XI, canonise les Pères Jean de Brébeuf, Gabriel Lalemant, Antoine Daniel, Charles Garnier, Noël Chabanel, Isaac Jogues, René Goupil et Jean de La Lande, tous de la Compagnie de Jésus!
Robert Schuman, homme d'Etat français, naît le 29 juin au Luxembourg. Avocat, il devient président du Conseil des ministres de Vincent Auriol en 1947, puis ministre des Affaires étrangères de 1947 à 1952. Il est considéré comme l'un des fondateurs de l'Europe ; son procès de béatification a été lancé en 1991 et reste au point mort, faute de miracle reconnu.
Antoine Marie Jean-Baptiste Roger de Saint-Exupéry est un écrivain et aviateur français. Il est né le 29 juin 1900 à Lyon. Il s'oriente vers les beaux-arts, avant de devenir pilote d'aviation suite à son service militaire. En parallèle de son emploi à l'aéropostale, Saint-Exupéry écrit de nombreux romans. Il disparaît en vol le 31 juillet 1944.
Son expérience de pionnier de l'aviation et de pilote de guerre lui donnera toute la légitimité pour délivrer son principal message : c'est par le dépassement de soi que l'on devient un Homme. Parmi ses principaux livres se trouvent :
L'Aviateur
Courrier sud
Vol de nuit (Prix Femina)
Terre des hommes
Pilote de guerre
Lettre à un otage
Le Petit Prince
Citadelle, (ouvrage posthume)
Très remonté contre la politique des gaullistes voici quelques extraits de ce qu'il écrit pendant la guerre :
« Dites la vérité, Général, la France a perdu la guerre, mais ses alliés la gagneront. » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 208)
« L'armée qui reculait n'était plus une armée […] La France a joué son rôle […] Les vaincus doivent se taire comme les graines. » (Pilote de guerre)
«Il me semblait qu'un Français à l'étranger devait se faire témoin à décharge et non à charge de son pays (EG, p. 286) […] Si je n'étais pas gaulliste à New York, c'est que leur politique de haine n'était point pour moi la vérité » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 269).
« J'ai eu raison, je crois, dans tout ce que j'ai pensé depuis deux ans sur les affaires de mon pays. Je n'aime pas plus aujourd'hui le général De Gaulle. C'est ça, la menace de dictature. C'est ça, le national-socialisme. Je n'aime pas la dictature, la haine politique, le credo du parti unique. Quand le national-socialisme meurt ailleurs, ce n'est vraiment pas raisonnable de le réinventer pour la France. Je suis très impressionné par cette bande de fous. Leur appétit de massacre entre Français, leurs souhaits en ce qui concerne la politique d'après-guerre (bloc européen) conduira une France aussi affaiblie que l'Espagne à ne plus être qu'un satellite de la Russie ou de l'Allemagne. Ce n'est pas dans cette direction que loge pour moi la vérité. » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 272-273)
« Je continue de penser que le salut de mon pays ne réside point dans une épuration sanglante par les fanatiques du « parti unique » ». (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 286)
Le pape Pie X réforme la curie romaine créée par le pape Paul III en 1542 et structurée par le pape Sixte V en 1588 ; elle est restée jusque-là sans grands changements. Pie X décide de la réorganiser avec la bulle « Sapienti Consiglio ». La curie est composée de onze congrégations au lieu des vingt-deux ; la Sainte Inquisition est remplacée par la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi. Depuis, la Curie Romaine a subi deux autres réformes, sous Paul VI en 1967 et Jean-Paul II en 1988. Le pape François continue cette réforme aujourd'hui.
C'est dans le cadre du dossier sur le financement douteux d'associations d'handicapés par son Secrétaire d'Etat Gilibert de 1988 à 1993. Rocard dit avoir ignoré les montages financiers en question.
Extrait :
« Toute personne expérimente en elle un élan pour aimer de manière authentique: l'amour et la vérité ne l'abandonnent jamais totalement, parce qu'il s'agit là de la vocation déposée par Dieu dans le cœur et dans l'esprit de chaque homme. Jésus Christ purifie et libère de nos pauvretés humaines la recherche de l'amour et de la vérité et il nous révèle en plénitude l'initiative d'amour ainsi que le projet de la vie vraie que Dieu a préparée pour nous. Dans le Christ, l'amour dans la vérité devient le Visage de sa Personne. C'est notre vocation d'aimer nos frères dans la vérité de son dessein. Lui-même, en effet, est la Vérité. »
À travers les points de vue de plusieurs personnages issus de deux camps différents, les Bleus et les Chouans, ce film inédit nous plonge dans l’histoire des guerres de Vendée, entre 1793 et 1796. Six comédiens, en costume d’époque, donnent vie à ces différents personnages.
Le film est émaillé d’extraits de fictions, de gravures d’époque et de reproduction de vitraux.
Ce film est tout le contraire d'une oeuvre de fiction car tout y est rigoureusrment exact et Jean-Louis Cassarino, est presque traumatisé par son rôle de conventionnel...
Selon Patrick Buisson, la guerre de Vendée est terminée. La guerre de tranchée pour l'occulter ou la faire reconnaître se termine par la victoire des vaincus. L'exécution du plan d'extermination intervient sans aucune nécessité de défense nationale. Plus personne ne conteste désormais que ce crime de masse fut idéologique et génocidaire. L'existence du génocide vendéen n'est juridiquement plus contestable. Le débat s'est déplacé du terrain historique au terrain juridique et les crimes commis en Vendée répondent en tout point aux critères définis pour qualifier un génocide. Camille Desmoulins qualifiait les Vendéens d'animaux à face humaine. Ce n'est pas balance ton porc mais égorge ton porc ! La lutte de la Convention contre la Vendée fut une guerre de religion. Celle de la déesse raison contre "l'obscurantisme"...
Ce soulèvement populaire, ce Non Possumus d'un peuple de géants est le leg de la Vendée martyr.
Jeudi 27 juin, alors que les bobos parisiens se préparent à subir l'immonde GayPride à grand renfort de propagande jusque sur le Palais Bourbon, plus d'un millier de personnes se pressaient au Grand Rex, accueillis par le choeur Montjoie en voix, pour assister à l'avant première.
Diffusion sur la chaine Histoire à partir du 4 juillet.
Page Facebook dédiée.
4e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :
« Malheureusement, ce panorama inquiétant, loin de se rétrécir, va plutôt en s'élargissant: avec les nouvelles perspectives ouvertes par le progrès scientifique et technique, on voit naître de nouvelles formes d'attentats à la dignité de l'être humain. En même temps, se dessine et se met en place une nouvelle situation culturelle qui donne aux crimes contre la vie un aspect inédit et — si cela se peut — encore plus injuste, ce qui suscite d'autres graves préoccupations: de larges couches de l'opinion publique justifient certains crimes contre la vie au nom des droits de la liberté individuelle, et, à partir de ce présupposé, elles prétendent avoir non seulement l'impunité, mais même l'autorisation de la part de l'Etat, afin de les pratiquer dans une liberté absolue et, plus encore, avec l'intervention gratuite des services de santé.
Tout cela provoque un profond changement dans la façon de considérer la vie et les relations entre les hommes. Le fait que les législations de nombreux pays, s'éloignant le cas échéant des principes mêmes qui fondent leurs Constitutions, aient accepté de ne pas punir ou, plus encore, de reconnaître la légitimité totale de ces pratiques contre la vie est tout à la fois un symptôme préoccupant et une cause non négligeable d'un grave effondrement moral: des choix considérés jadis par tous comme criminels et refusés par le sens moral commun deviennent peu à peu socialement respectables. La médecine elle-même, qui a pour vocation de défendre et de soigner la vie humaine, se prête toujours plus largement dans certains secteurs à la réalisation de ces actes contre la personne; ce faisant, elle défigure son visage, se met en contradiction avec elle-même et blesse la dignité de ceux qui l'exercent. Dans un tel contexte culturel et légal, même les graves problèmes démographiques, sociaux ou familiaux, qui pèsent sur de nombreux peuples du monde et qui exigent une attention responsable et active des communautés nationales et internationales, risquent d'être résolus de manière fausse et illusoire, en contradiction avec la vérité et avec le bien des personnes et des nations.
Le résultat auquel on parvient est dramatique: s'il est particulièrement grave et inquiétant de voir le phénomène de l'élimination de tant de vies humaines naissantes ou sur le chemin de leur déclin, il n'est pas moins grave et inquiétant que la conscience elle-même, comme obscurcie par d'aussi profonds conditionnements, ait toujours plus de difficulté à percevoir la distinction entre le bien et le mal sur les points qui concernent la valeur fondamentale de la vie humaine. » (§4)
La présidente de la Manif pour tous analyse la position du Président Macron sur la PMA sans père et revient sur la très forte opposition qui ressort des États généraux sur les lois de bio-éthique. « Il n’y a pas le consensus qu’il voulait. » « La nomination de Jean-Louis Touraine est une provocation. Mais la décision est entre les mains du Président et du Premier ministre. »
Lu dans Minute :
Invité mardi matin sur France Culture pour évoquer la visite d'Emmanuel Macron à Rome, la rédactrice en chef adjointe du journal La Croix poursuit sur son idée que la loi s'impose à tous et se désole de la radicalisation des catholiques. Elle estime que les catholiques ne vont pas se mobiliser contre ce projet, ce qui est absolument faux si l'on en croit les résultats des Etats Généraux de la bioéthique qui montrent un rejet majeur de cette mesure.
A quoi joue Isabelle de Gaulmyn par cette complicité avec le régime en place concernant des mesures qui violent les principes non négociables, qui violent la dignité de la personne humaine ?
Réponse de Patrick Buisson dans un entretien accordé au Figaro :
"C'est moins le clivage droite-gauche qui est épuisé que ce qui en était le support - autrement dit les anciennes formes partisanes - qui se trouve aujourd'hui démonétisé. Mais, si ce clivage n'est plus la summa divisio de la topographie politique, il reste cependant indépassable tant ses racines sont anthropologiques et religieuses. C'était le débat, au Ve siècle déjà, entre l'optimisme de Pélage et le pessimisme radical de Saint Augustin sur le degré de corruption de la nature humaine à la suite du péché originel. Aujourd'hui le vieux clivage droite-gauche est en grande partie recouvert non pas par le clivage entre souverainistes et mondialistes - la souveraineté ne sera jamais qu'un outil et non une fin en soi - mais par un clivage civilisationnel: la ligne de démarcation qui sépare les identitaires et les diversitaires, les partisans d'une continuité culturelle et les adeptes du multiculturalisme. C'est ce qu'on trouve partout en Europe, à l'Est comme à l'Ouest. [...]
La tendance lourde, partout en Europe, même si cela revêt des formes différentes , est à la remise en cause de l'économisme ; c'est-à-dire de cette religion séculière qui fait des facteurs économiques à la fois le principe de causalité et la solution de tous les problèmes. L'affrontement que décrit Viktor Orban, c'est en fait un retour à l'antinomie radicale entre le libéralisme et le conservatisme sous l'effet combiné de la globalisation et de la crise financière. C'est le choc désormais inéluctable entre le sacré et le marché, l'enracinement et le nomadisme, le localisme et le cosmopolitisme. En France, le phénomène Macron qui opère la réunification des libéraux des deux rives est en passe de dissiper un long malentendu historique. Depuis plus d'un siècle, l'orléanisme, autrement dit le libéralisme domine la droite française. C'est un centre qui a été classé à droite sans jamais pour autant être ontologiquement à droite. Le macronisme rend à la fois visible et irréversible la fracture entre ce qui n'est qu'une droite situationnelle et une droite originelle, une droite qui est en train de renaître en faisant retour à ses origines en renouant avec la tradition de l'anti-chrématistique chrétienne et sa condamnation de l'argent-roi. La plupart des observateurs se sont trompés sur la vraie nature de «La Manif pour tous «. Cela n'avait rien à voir avec l'expression d'un quelconque intégrisme. Au-delà de l'enjeu apparent, ce fut une révolte contre l'horreur économique d'une société de marché visant à imposer par la loi le principe de l'illimitatio, véritable moteur métaphysique du libéralisme. Au fond la «démocratie illibérale» d'Orban est très proche de ce que j'ai appelé à l'époque le populisme chrétien. [...]
Toutes les conditions devraient être réunies en 2019 pour que les élections européennes amplifient et accélèrent le processus de décomposition-recomposition du champ politique. Et d'abord, ce qui fait la spécificité même de ce scrutin: faible participation et abstention massive des classes populaires, absence d'enjeux majeurs et donc de vote utile, attrait du vote-sanction et du vote d'humeur sans risque. D'où l'émergence des outsiders dans ce type d'élection: Le Pen en 1984, Villiers et Tapie en 1994, Pasqua en 1999, Cohn-Bendit en 2009. En l'absence probable de Laurent Wauquiez et de Marine Le Pen comme têtes de liste, la tentation sera grande pour une partie des électeurs républicains et frontistes de porter leurs suffrages sur une liste alternative. Ce pourrait être l'heure de la «droite hors- les- murs»
Lu dans Valeurs Actuelles :
"Huit cent mille euros pour le plaisir de se faire insulter : telle est la mésaventure survenue à Valérie Pécresse le weekend dernier sur l’hippodrome de Longchamp. La présidente de la région Ile-de-France, en visite au festival Solidays, a été reçue aux cris de « Pécresse délinquante » par des militants d’Act Up qui lui reprochaient d’avoir… supprimé la réduction de 75% dans les transports pour les migrants en situation irrégulière.
Repartie furieuse, l’ancienne ministre s’est ainsi, par la force des choses, trouvée au diapason d’un grand nombre d’élus de son conseil, qui l’avaient alertée sur les dérives d’un festival où la musique semble désormais un prétexte commode pour diffuser auprès de la jeunesse un message sociétal d’un goût douteux. « Les élus avaient insisté pour que ce festival, que la région subventionne quand même largement, veille au moins à ce que la pornographie soit bannie des stands et des manifestations annexes, et que les contenus à caractère sexuels soient interdits aux mineurs », explique une source proche du dossier.
Que ceux qui ignorent tout de Solidays et ne comprennent pas le rapport entre la musique et la pornographie ne s’étonnent pas : voulu à l’origine comme une manifestation musicale permettant de recueillir des fonds pour la lutte contre le Sida, le festival, qui fêtait le weekend dernier ses vingt ans, a peu à peu évolué pour parvenir à ce qu’il est aujourd’hui : un pêle-mêle de toutes les luttes et les revendications sociétales et politiques de la gauche associative et militante, la lutte originelle contre le Sida conférant en outre à ce pêle-mêle une forte tonalité sexuelle en générale et LGBT en particulier.
De fait, la lecture des documents d’information à destination de la presse ou du public laisse pantois : il n’y est question que de sexe, évidemment « sans tabous », et toujours dissimulé (si l’on peut dire) derrière l’argument de l’information et de la prévention. « Au final, souffle un élu (LR), écœuré, en termes de prévention contre le Sida, on trouve surtout des capotes usagées le dimanche matin »...
On pourrait hausser les épaules, juger l’affaire anecdotique. Elle ne l’est pas, pour au moins deux raisons. D’abord parce que la subvention est très élevée et qu’une pareille somme mérite un droit de regard. Ensuite parce que la mésaventure survenue à Valérie Pécresse mais vécue à travers elle par la majorité du conseil régional, résume l’histoire du rapport entre la droite et ce qu’il est convenu d’appeler la « culture ». Par peur de laisser encore et toujours ce domaine à la gauche, la droite court après ses mots d’ordre, reprend ses slogans, finance ses combats, s’en félicite même officiellement, comme Valérie Pécresse, que l’on n’y reprendra peut-être plus, se félicitait du soutien de la région à Solidays."
La propagande LGBT nous est imposée de force, jusqu'à en vomir. Devant la Conférence de l'European LGBT Police Association qui se tient jeudi et vendredi à l'Hôtel de Ville, Anne Hidalgo a annoncé que les passages piétons aux couleurs LGBT, installés dans le quartier du Marais à Paris, seraient désormais permanents.
Pourtant, faire des dessins sur la chaussée, c'est du vandalisme et c'est interdit par le Code de la route (article R418-3 et suivants). Même à l'initiative du Maire. Que fait la Préfecture ?
La fausse nouvelle propagée par Génération Identitaire et dénoncée par les médias était en fait bien réelle :
Bernard Antony évoque la visite d'Emmanuel Macron au Vatican :
"[...] Dans la délégation officielle accompagnant Emmanuel Macron était bien sûr son épouse Brigitte et les deux ministres plus particulièrement en charge du suivi des relations avec le Vatican, Gérard Collomb le ministre de l’Intérieur, en charge des cultes, et Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères.
Des moments sans doute captivants pour ces deux hommes par ailleurs fieffés francs-maçons depuis longtemps et à un haut niveau, adeptes du Grand-Orient de France, une des obédiences essentielles de la secrète religion de la République, la franc-maçonnerie.
Si les propos de considération du fait religieux catholique par Emmanuel Macron ont pu déplaire au Grand Orient et aux autres obédiences laïcardocratiques, il semble qu’ils n’aient pourtant pas motif à grande récrimination sur ce qui est essentiel pour elles, à savoir les réformes sociétales, autrement dit la continuité des avancées de la « culture de mort » dénoncée jadis par Jean-Paul II.
Sur ce plan, aucune expression de la moindre tension entre François et Emmanuel Macron n’a filtré alors que les signes de complicité, avec même une exceptionnelle et chaleureuse accolade, ont été largement médiatisés. Et ce qui a été bien sûr voulu par les deux hommes, c’est ce qu’on peut appeler leur « pacte antipopuliste ». Macron, radieux, a exprimé en effet avoir partagé avec François la même ambition d’être « avec les peuples et contre les populistes ». Somme toute, en quelque sorte, une nouvelle forme d’union sacrée : entre la République de la franc-macronnerie et ce que l’on peut appeler en langue hybride, latino, la « francescocratie ».
Qu’Emmanuel Macron soit farouchement contre ce que l’on appelle le populisme – sans que l’on en donne jamais une claire définition – c’est compréhensible. Le populisme, c’est, en gros, tout ce qui va à l’encontre de sa connivence avec Angela Merkel et quelques autres en fin de course, pour la perpétuation du projet de l’utopie constructiviste eurocratique. Ce projet rencontre maintenant non seulement l’opposition de forts pourcentages de tous les électorats d’Europe mais celle de plusieurs États : Autriche – Hongrie – Pologne – Tchéquie, et nonobstant les positions de François, celle de l’Italie.
Certains catholiques pourraient alors prioritairement invoquer que cela n’est simplement pas bon pour l’Église si numériquement minoritaire voire résiduelle dans plusieurs pays d’Europe, mais désormais politiquement très coupée de ses peuples les plus proches : Italie, Autriche, Pologne, Hongrie… François peut bien comminatoirement multiplier les appels à l’accueil de l’immigration, ces peuples ont en leur longue mémoire les séculaires occupations ou menaces de l’empire ottoman. Pour eux, sous ce que nous appelons la « tsunamigration » est l’extension de ce que nous appelons encore « l’islamigration ». Et ces peuples ne comprennent guère que François, si prompt à manifester dans les gestes de sa « praxis » - concept marxiste qui lui est cher – un accueil prioritaire pour les musulmans, ne semble jamais se soucier d’en appeler pour eux à la solidarité des riches États islamiques de la péninsule arabique, de même culture. Certains diront qu’un pareil immigrationnisme à sens unique est dangereux pour l’Église catholique se coupant ainsi, de plus en plus, d’un grand nombre de ses fidèles. Sans doute, mais l’argument de ce danger n’est pas le seul. Il est certes bien triste qu’en bien des pays, et d’abord en Italie, l’Église catholique étant de plus en plus perçue comme un élément de déracinement, de non-résistance, de démobilisation, un grand nombre des jeunes défenseurs de l’identité de leurs peuples se tournent vers un regain de néo-paganisme.
Mais le plus triste en cette affaire, c’est que l’immigrationnisme de François et de tant d’autres derrière lui se développe sur un système, si ce n’est de mensonges délibérés, de contre-vérités flagrantes. Ainsi entendons-nous sans cesse médiatiquement déferler celle selon laquelle le pourcentage des « migrants » est dérisoire par rapport aux cinq cent millions de citoyens européens. Et ainsi, on nous assène sans vergogne des chiffres dérisoires de pourcentages de population immigrées, ou du nombre des demandeurs d’asile. François martèle : « L’Europe se ferme, se ferme, se ferme ». Peut-être en est-il ainsi de son Vatican qui nous semble en effet bien plus chrétiennement homogène que désormais la plupart de nos villes et banlieues, encore que certaines sont de plus en plus… homogènes mais islamiquement.
Le mensonge, chimiquement pur mais bâti sur une vérité statistique, c’est celui d’une non-évolution du pourcentage des immigrés. En effet, on naturalise « français » autant que l’on reçoit de nouveaux immigrés. Pour ce qui est de la France, deux cent mille environ chaque année, soit bien plus de deux millions tous les dix ans, bien plus de cinq millions tous les vingt ans compte tenu de la réalité démographique de ces populations majoritairement peu prédestinées à une assimilation culturelle et morale. Et certains, peut-être persuadés d’être de bons catholiques de cœur mais aussi de doctrine, diront ingénument qu’il faut bien remplacer les vides de la dénatalité par de nouveaux arrivants.
Peut-on professer ainsi pareil mépris matérialiste de la diversité humaine ? Comme si les hommes n’étaient que des masses de populations indifférenciées, interchangeables, sans spécificités religieuses, nationales, culturelles, morales ? À vrai dire, est-on là pas si loin des conceptions lénino-staliniennes ou des pires conceptions capitalistes selon lesquelles les évolutions des peuples peuvent toujours se résoudre par de grands transferts par wagons ?"
"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum
Alors rappelons-nous :
Irénée naît selon toute probabilité à Smyrne (aujourd'hui Izmir, en Turquie), vers 135-140, où, encore jeune, il alla à l'école de l'Évêque Polycarpe, lui-même disciple de l'Apôtre Jean.
Nous ne savons pas quand il se rendit d'Asie mineure en Gaule, mais son transfert dut coïncider avec les premiers développements de la communauté chrétienne de Lyon : c'est là que, en 177, nous trouvons Irénée au nombre du collège des prêtres. Toujours en 177, il fut envoyé à Rome, porteur d'une lettre de la communauté de Lyon au pape Éleuthère. Cette mission romaine permit à Irénée d'échapper à la persécution de Marc-Aurèle, dans laquelle au moins 48 martyrs trouvèrent la mort, parmi lesquels l'Évêque de Lyon lui-même, Pothin, âgé de 90 ans, mort des suites de mauvais traitements en prison.
Ainsi, à son retour, Irénée fut élu Évêque de la ville. Le nouveau pasteur se consacra entièrement au ministère épiscopal.
Il exposa sans relâche la Tradition apostolique et publia un ouvrage célèbre en cinq livres contre les hérésies, Adversus haereses.
Il mourut, très probablement martyr, vers 202-203.
Saint Paul Ier, naît à Rome et succède à son frère le pape Étienne II, dont il continue la politique. Voir la chronique du 29 mai.
Les croisés sortent d'Antioche. Ce n'est pas une sortie poussive, mais une armée, en pleine possession de ses moyens malgré la famine et la fatigue. La surprise du chef de l'armée turque, le sultan Kerboga est telle qu'il ne réagit pas. En tête des Croisés, chevauche la Sainte Lance découverte miraculeusement par Pierre Barthélémy affirmant avoir eu une vision de saint André lui révélant que la Sainte Lance se trouvait enterrée dans la cathédrale Saint-Pierre d'Antioche. L'attaque franque est si foudroyante que la plupart des Turcs paniquent et bientôt, toute l'armée musulmane bat en retraite. Le siège d'Antioche devient rapidement légendaire, et au XIIe siècle fut le sujet d'une chanson de geste, la chanson d'Antioche. Voir la chronique du 3 juin.
C'est le 223ème pape de l'Église catholique, cf. la chronique du 23 mai.
Suite aux capitulations des villes protestantes de La Rochelle (le 28 octobre 1628, cf. chronique du jour), d'Alès (le 17 juin 1629) et de Privas (cf. les chroniques du 19 et du 28 mai), face à l'armée du Roi. Richelieu signe le traité d'Alès qui met fin aux hostilités. Reconduisant l'Edit de Nantes, ce texte a toutefois pour objectif de réduire au minimum le pouvoir politique des protestants et de leur retirer tous les droits qui leur permettaient de constituer un Etat dans l'Etat. Ainsi, si la liberté de culte est conservée et l'égalité civique assurée, les places fortes et le pouvoir militaire des protestants sont anéantis. Il faut toutefois attendre 1787 pour qu'un état-civil leur soit reconnu.
Charles Liènard de l'Olive et Jean du Plessis d'Ossonville accostent du côté de Pointe-Allègre, mandatés par la Compagnie des Îles d'Amérique. Quatre dominicains choisis par le cardinal de Richelieu et près de cinq cents colons engagés par contrat pour trois ans les accompagnent.
Sur proposition de Colbert, l'Académie royale de Musique est créée ; Lully en prend la direction en 1672. Sa mission est de produire des divertissements en langue française pour la Cour, de susciter, dans le public, le goût de la musique, et d'assurer un enseignement de qualité. Jusqu'en 1793, elle travaille en étroite collaboration avec l'Académie française et l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres pour la conception des livrets.
Voir la chronique du 27 février. Né à Quimper en 1736, fils d'un maître d'école, René Madec quitte le foyer familial à quatorze ans pour s'engager dans la Marine Royale de Louis XV. Arrivé en Inde, il combat contre les Britanniques sous le commandement de Joseph François Dupleix, puis à la tête de troupes autochtones du Grand Moghol (Empereur de l'Inde) Shâh Alam II. Ce dernier le nomme Nabab, lui confère le titre de Bocci ; ce qui en fait la troisième personne dans la hiérarchie militaire de l'Empire Moghol. Il s'installe près d'Hyderabad, à la tête d'une armée privée de 6 000 hommes constituée de Français et d'Indiens. Il mène une intense activité diplomatique pour rapprocher la couronne de France des Maharadjahs. Louis XVI l'anoblit et lui confère le grade de Colonel et l'Ordre Militaire de Saint Louis.
Le roi des Français Louis Philippe envoie la Légion étrangère, qui est, malgré elle, cédée et envoyée en Espagne, dès le lendemain.
Le docteur Alexis Carrel est un chirurgien, biologiste et neurophysiologiste français né à Sainte-Foy-lès-Lyon le 28 juin 1873 et mort à Paris le 5 novembre 1944. Agnostique, il se convertit lors d'un séjour à Lourdes en 1903, où il assiste à un miracle. Le Dr Carrel s'intéresse à Marie Bailly, à qui il a donné le pseudonyme de « Marie Ferrand » dans ses écrits, publiés à titre posthume sous le titre de Un voyage à Lourdes. Elle est alors au stade terminal d'une péritonite tuberculeuse, une maladie incurable et mortelle à l'époque. Carrel écrit d'elle:
«Il y a là une malade qui est actuellement plus près de la mort que tous les autres. De nombreuses fois j'ai été appelé à son chevet. Cette malheureuse est arrivée au dernier stade d'une péritonite tuberculeuse. Je connais son histoire. Toute sa famille est morte de tuberculose. Elle a eu des ulcères tuberculeux, des lésions pulmonaires, et maintenant, ces derniers mois, une péritonite, diagnostiquée tant par un médecin généraliste que par Bromilloux, un chirurgien renommé de Bordeaux. Son état est très grave, j'ai dû donner de la morphine pendant le voyage. Elle peut mourir à tout moment, juste sous mes yeux. Si un cas comme le sien arrivait à guérir, ce serait réellement un miracle. Je ne douterais plus jamais... Son état ne cesse de se détériorer. Si de retour chez elle, elle était encore en vie, ce serait déjà un miracle... Elle est condamnée. La mort est toute proche. Son pouls est très rapide, cent cinquante battements par minute et irréguliers. Le cœur s'affaiblit... »
Il publie ses observations honnêtement et en pleine persécution religieuse, deux ans avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat, il se voit barrer à l'accession à une chaire universitaire ; il choisit alors de s'expatrier. En 1908, il réalise la première auto-transplantation rénale réalisée sur une chienne, puis reproduit l'exploit avec la plupart des organes. Il réalise en 1910 le premier pontage cardiaque expérimental ; reçoit en 1912 le prix Nobel de physiologie ou médecine, pour ses expériences sur la greffe des tissus et des organes, et sur leur survie en dehors du corps. Il se fait mondialement connaître par la publication de L'Homme, cet inconnu en 1935, il plaide notamment pour une politique nataliste, mais aussi eugéniste. Il promeut la reproduction en nombre des êtres humains à condition d'en éliminer les plus faibles, les déficients physiques et mentaux ". Il est partisan également de l'hygiène raciale.
Le traité mettant fin à la Première Guerre mondiale est signé dans la galerie des Glaces du château de Versailles, entre l'Allemagne et les Alliés ; au même endroit où le IIe Reich allemand a été proclamé par Bismarck et Guillaume Ier en 1871…
Préparé par les vainqueurs, Clemenceau, Lloyd George, Orlando (pour l'Italie, qui est plus concernée par le Traité de Trianon) et Wilson, il est pétri de philosophie maçonnique et contient les germes de la seconde guerre mondiale. Il impose notamment à l'Allemagne, la restitution de l'Alsace-Lorraine, la création du "couloir de Dantzig" donnant à la Pologne un accès à la mer, la limitation du potentiel militaire et le versement de 20 milliards de marks-or, la perte des colonies allemandes.
L'original est confisqué par les nazis en 1940, récupéré par les soviétiques et envoyé à Moscou en 1945, où il est toujours. En Allemagne, ce "diktat " sera vécu comme une humiliation et fera naître un sentiment de revanche. Ce traité pose aussi les bases de la de la création de la Société des Nations (SDN), pour arbitrer et résoudre les conflits entre États en lieu et place du « Concert des Nations », héritier des Traités de Westphalie et de Vienne.
Signature du traité de 1919, galerie des glaces, Versailles
Après de longues négociations, c'est finalement le site français qui est retenu pour la construction du réacteur expérimental ITER. Créé en 1985 sous une impulsion de Gorbatchev, le projet regroupe l'Union Européenne, la Russie, le Japon, la Chine, les États-Unis et la Corée du sud. L'objectif est de créer de l'énergie non plus à partir de la fission nucléaire, mais à partir de la fusion. Très productive et peu polluante, cette technologie est souvent comparée au fonctionnement du soleil.
Voilà une excellente nouvelle pour le mouvement conservateur et plus particulièrement pro-vie aux Etats-Unis. Anthony Kennedy, l'archétype de l'homme de droite qui se soumet à la gauche, qui a fait pencher maintes décisions en faveur du progressisme libertaire, a décidé de prendre sa retraite. Pour mémoire, les juges - au nombre de 9 - sont nommés à vie à la Cour Suprême.
Anthony Kennedy s'est trouvé en 2007 dans la majorité sur l’affaire Gonzales v. Carhart qui maintenait la prohibition de l’abominable avortement par naissance partielle, puis il se trouva du mauvais côté dans l’arrêt Planned Parenthood v. Casey qui confirmait Roe v. Wade. Toutefois, Kennedy a été excédé contre les préjugés idéologiques d’Obama et il avait fait savoir qu’il ne ferait valoir ses droits à la retraite que quand Obama ne serait plus président. C'est aujourd'hui le cas.
C'est une formidable opportunité pour Donald Trump de nommer un juge clairement pro-vie et pro-famille, permettant de renverser la législation sur l'avortement. L’année dernière, il avait déjà nommé un juge conservateur, Neil Gorsuch.
Pour celles et ceux qui avaient des doutes :
Nous sommes appelés à prendre soin des personnes âgées, des malades, des enfants à naître: la vie doit toujours être protégée et aimée de sa conception à son terme naturel.
— Pape François (@Pontifex_fr) 27 juin 2018
L'information vient de sortir :
"Les 1er et 2 juillet 2017 à Valence en Espagne, le dysfonctionnement d’un congélateur obsolète a provoqué la mort de tous les embryons qui y étaient conservés. Une faille électrique a, en outre, empêché le déclanchement des alarmes du Laboratoire de Reproduction de l’Hôpital Blasco Ibáñez.
Plusieurs employés de l’unité d’obstétrique avaient déjà fait remonter l’existence de ce risque, mais rien n’a été fait pour éviter les pannes électriques qui se sont avérées fatales pour les embryons. L’hôpital parle d’ « irresponsabilité ». Les installations sont obsolètes, mais continuent à être utilisées. Le Ministère de la Santé, informé, n’a pas voulu rendre publique l’information. Du côté de l’hôpital, il a été discrètement décidé de payer un cycle complet de FIV dans un centre privé, pour plus de 20 000 €, à une de ses infirmières concernée, pour que l’incident ne soit pas révélé au grand jour."
C'est l'idée saugrenue de Jean-Pierre Denis, qui associe immigration, fécondité et contraception. Au fond, si on décrypte l'éditorial du rédacteur en chef de La Vie, c'est un peu parce que Paul VI a interdit la contraception qu'il y a autant d'immigrés :
" Si l’on ne veut ni massacres ni basculement complet de l’Europe dans le nationalisme et le populisme, on attend une réponse globale, civilisationnelle, une vision chrétienne exprimée à l’échelle de l’angoisse des Européens et de l’espoir des Africains. Une encyclique sur l’Europe, la Méditerranée, l’Afrique, notre destin commun, serait nécessaire. Elle devrait répondre à ce dilemme : tous les peuples ont besoin de frontières, toute l’humanité est migrante. Et inclure un discours structuré sur la démographie, ce sujet que l’Église catholique a tant de peine à aborder, prisonnière qu’elle est du cadre donné par Humanæ vitæ, il y a 50 ans et de son discours nataliste."
Mais alors il lui faudra aussi revoir l'encyclique du pape François, Laudato Si, qui indique dans son paragraphe 50 :
« Au lieu de résoudre les problèmes des pauvres et de penser à un monde différent, certains se contentent seulement de proposer une réduction de la natalité. Les pressions internationales sur les pays en développement ne manquent pas, conditionnant des aides économiques à certaines politiques de “santé reproductive”. Mais « s’il est vrai que la répartition inégale de la population et des ressources disponibles crée des obstacles au développement et à l’utilisation durable de l’environnement, il faut reconnaître que la croissance démographique est pleinement compatible avec un développement intégral et solidaire ». Accuser l’augmentation de la population et non le consumérisme extrême et sélectif de certains est une façon de ne pas affronter les problèmes.»
De fait, ce n'est pas l'Eglise qui a des difficultés à aborder un discours sur la démographie, ce sont ces chrétiens progressistes qui n'ont toujours pas accepté, 50 ans après, l'encyclique Humanae Vitae (ils pourront se procurer ce petit ouvrage de l'abbé Lelièvre pour mieux l'assimiler), ainsi que celle de Jean-Paul II Evangelium Vitae (et ils pourront relire les quelques extraits que nous diffusons ces derniers jours).
Bon, en même temps, comme dirait l'autre, il faut comprendre que La Vie soit obligée de diffuser les publicités de son actionnaire Le Monde :
La cohérence, elle s'exerce d'abord avec l'actionnaire et après, éventuellement, avec les convictions.
De Ligne droite :
"La diplomatie française introduit souvent dans son discours une dimension affective et moralisatrice qui peut conduire à des impasses quand ce n’est pas à des désastres. Ligne droite estime que la France doit renoncer à cette pratique et fonder son action diplomatique sur quelques principes rationnels et légitimes, comme le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Quand il s’agit de traiter avec des pays extérieurs au monde occidental, le discours de la diplomatie française semble en effet s’apparenter à un prêche plein de bons sentiments. Tout se passe comme si la principale préoccupation de la politique extérieure de la France était de s’assurer que les pays du monde respectent les droits de l’homme, appliquent les principes de la démocratie et suivent les préceptes de la pensée unique. À chaque visite officielle, le chef d’État ou de gouvernement soupçonné de ne pas être en règle a droit à des remontrances largement orchestrées par les médias. Des remontrances au demeurant inversement proportionnelles à la puissance du pays en question. La Chine sera traitée avec prudence, la Russie avec impertinence et l’Égypte avec outrecuidance.
Ligne droite estime que cette attitude moralisatrice est à la fois illégitime et contraire aux intérêts de notre pays. A quel titre en effet le président de la République française s’arroge-t-il le droit d’interférer dans les affaires intérieures d’un autre pays ? La France n’est pas comptable du monde et les dirigeants de notre pays n’ont de devoirs qu’envers les Français.
De surcroît, pareille attitude se révèle préjudiciable à la réputation de notre pays car elle lui attire des inimitiés. C’est en effet cette posture, d’ailleurs commune à tous les pays occidentaux, qui explique en grande partie l’animosité des pays émergents à l’égard de l’Europe et des États-Unis. La haine de l’Occident trouve sans doute sa source dans la colonisation, mais elle est aujourd’hui ravivée par la prétention insupportable des Européens à vouloir imposer au monde entier leur modèle politique et leurs principes juridiques.
Cette obsession moralisatrice de la politique étrangère française et occidentale est encore plus dangereuse lorsqu’elle ne se limite pas aux objurgations et qu’elle débouche sur l’ingérence et parfois même sur l’ingérence armée. On l’a vu de façon tristement spectaculaire en Libye. Le dictateur qui dirigeait ce pays d’une main de fer et y faisait régner l’ordre a fini par être considéré à Paris et dans d’autres capitales occidentales comme décidément trop offensant pour la doxa des droits de l’homme. La France et la Grande-Bretagne sont donc intervenues directement pour provoquer sa chute. Résultat : la Libye a sombré dans l’anarchie, les conditions de vie des habitants se sont terriblement dégradées et le pays s’est ouvert à tous les passeurs qui organisent la déferlante des migrants vers l’Italie et vers l’Europe.
En voulant imposer la démocratie dans le monde, la France et les pays occidentaux, tel Gribouille, aggravent les difficultés des autochtones et créent une situation qui se retourne contre eux. C’est ce scénario qui s’est joué en Syrie, mais aussi en Irak. À chaque fois les conséquences ont été calamiteuses, mais personne ne semble en tirer les conséquences. Les médias qui poussent nos gouvernants à agir de cette façon ne semblent jamais gênés par l’absurdité des situations qui en résultent. Ils dénoncent le dictateur un jour, ils dénoncent le chaos qui le remplace le lendemain, puis ils dénoncent les organisations terroristes qui en sont le fruit le jour d’après, en une série de condamnations moralisatrices qui ignorent la cascade de causes et leur propre responsabilité dans cet enchaînement.
Une politique étrangère digne de ce nom ne peut se fonder sur des comportements aussi immatures. C’est pourquoi Ligne droite considère que la politique étrangère de notre pays doit reposer sur un grand principe, celui du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. La France doit donc proscrire toute ingérence et afficher publiquement une attitude de respect à l’égard des autres nations, respect de leur indépendance, respect de leur identité et respect de leur mode de gouvernement.
Cette ligne doit être suivie avec la plus grande rigueur. Si un pays musulman est subjugué par un mouvement islamiste radical, ce n’est pas aux soldats français d’aller se battre contre lui à la place des habitants. Si à l’inverse un pays se soumet à un coup de force militaire, il n’appartient pas à la France de s’y opposer ou de chercher à déstabiliser ce régime. La France ne peut légitimement intervenir que si ses intérêts sont en jeu ou si un pays ami, avec lequel elle est liée, fait appel à elle.
En réhabilitant un principe qu’elle incarnait avec succès dans les années soixante, la France gagnera en prestige et en autorité."
Communiqué des AFC :
"Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye, ancien président du CESE, vient de lancer une grande consultation citoyenne en vue d'une réforme des retraites en 2019.
Chaque citoyen est invité à donner son avis en ligne sur les constats et les propositions identifiés par le Haut-Commissaire, et à proposer de nouvelles pistes de réflexion ou des solutions sur 11 thèmes : Comment améliorer l'acquisition de droits pour les plus jeunes ? Quelle solidarité pour les plus faibles revenus ? Comment donner plus de liberté dans les conditions de départ à la retraite ?...
Si les AFC ne contestent pas la nécessité d'une réforme globale de notre système de retraite, elles soulignent qu'elle ne saurait s'effectuer au détriment des familles. C'est ainsi que doivent être préservées la majoration de la durée d'assurance retraite de deux ans par enfant élevé dont bénéficient les mères de famille, la majoration de 10 % de la pension de retraite dont bénéficient les retraités ayant élevé au moins trois enfants, l'assurance-vieillesse du parent au foyer. La réversion de la pension de retraite du conjoint décédé sur le conjoint survivant doit être maintenue. Notamment toute réforme soumettant celle-ci à des conditions de ressources très faibles du conjoint survivant aboutirait, dans les faits, à sa suppression. Cette réversion permet de réduire l'écart des retraites entre hommes et femmes puisqu'elle bénéfice à 87 % aux femmes et même, pour certaines, constitue la seule retraite. Surtout, elle met en oeuvre un mécanisme de solidarité conjugale bienvenu, au moment où se développe dangereusement une vision très individualisée de la protection sociale.
Ce sont en effet les familles, particulièrement les familles chargées de nombreux enfants, qui contribuent à l'équilibre de notre régime de retraite. Les AFC seront extrêmement vigilantes à ne pas les sacrifier une nouvelle fois, tant économiquement que dans la reconnaissance que doit lui porter la société."
Les députés Jean-Louis Touraine (LREM pro-PMA, pro-GPA, pro-euthanasie et franc-maçon) et Xavier Breton (LR pro-famille), aux positions divergentes, seront les copilotes d'une mission d'information sur la révision des lois de bioéthique. Député de l'Ain, membre de l'Entente parlementaire pour la Famille et président du groupe d'études sur les relations avec le Vatican, Xavier Breton sera le président de cette mission. Le député du Rhône (ex-PS) M. Touraine en sera le rapporteur.
La mission comptera au total 35 membres de tous bords et ses travaux devraient durer environ six mois. Deux commissions de l'Assemblée, celles des Affaires sociales et des Lois, ont déjà commencé mi-mai à travailler sur cette révision, en entamant un cycle d'auditions sur des sujets allant de la recherche génétique à la procréation.
Interrogé hier à Rome en conférence de presse, Emmanuel Macron a répondu avec son art du «en même temps» sur les questions de bioéthique. Il s’est montré attentif aux convictions de l’Église, notamment sur le «principe de vie» et la «filiation», tout en soulignant la nécessité, selon lui, de composer avec celles-ci, pour faire droit notamment à la «liberté de la femme» ou encore au «projet parental». «Sur ces sujets, on doit accepter que la société évolue», a-t-il déclaré. L'enfumeur a frappé en invoquant l'idéologie éculée du progrès.
3e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :
« Aujourd'hui, cette annonce devient particulièrement urgente en raison de la multiplication et de l'aggravation impressionnantes des menaces contre la vie des personnes et des peuples, surtout quand cette vie est faible et sans défense. Aux fléaux anciens et douloureux de la misère, de la faim, des maladies endémiques, de la violence et des guerres, il s'en ajoute d'autres, dont les modalités sont nouvelles et les dimensions inquiétantes.
Dans une page d'une dramatique actualité, le Concile Vatican II a déploré avec force les multiples crimes et attentats contre la vie humaine. Trente ans plus tard, faisant miennes les paroles de l'assemblée conciliaire, je déplore ces maux encore une fois et avec la même force au nom de l'Eglise tout entière, certain d'être l'interprète du sentiment authentique de toute conscience droite: « Tout ce qui s'oppose à la vie elle-même, comme toute espèce d'homicide, le génocide, l'avortement, l'euthanasie et même le suicide délibéré; tout ce qui constitue une violation de l'intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, la torture physique ou morale, les tentatives de contraintes psychiques; tout ce qui est offense à la dignité de l'homme, comme les conditions de vie infra-humaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l'esclavage, la prostitution, le commerce des femmes et des jeunes; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de rapport, sans égard pour leur personnalité libre et responsable: toutes ces pratiques et d'autres analogues sont, en vérité, infâmes. Tandis qu'elles corrompent la civilisation, elles déshonorent ceux qui s'y livrent plus encore que ceux qui les subis- sent, et elles insultent gravement à l'honneur du Créateur ». (§3)