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Des CRS tombent dans une embuscade tendue par des migrants : plusieurs policiers blessés

De plus en plus nombreux, de plus en plus organisés, de plus en plus impunis, les migrants s'amusent

"Quatre policiers ont été blessés hier après-midi par des migrants à Calais, dont l'un à la tête, a-t-on appris aujourd'hui de source préfectorale, le syndicat Unsa-Police dénonçant un "véritable guet-apens".

Hier, vers 14H50, des CRS sont intervenus dans la zone industrielle Marcel Doret, non loin de la rocade menant au port de Calais, en raison "d'une intrusion de migrants dans une entreprise", d'après la préfecture du Pas-de-Calais. "Les CRS ont fait l'objet de jets de projectiles provenant d'un groupe de migrants fortement alcoolisés et quatre CRS ont été blessés. L'un d'eux, blessé à la tête, a été emmené conscient au centre hospitalier de Calais pour un bilan", a précisé la préfecture.

Dans une lettre adressée au préfet du Pas-de-Calais dont l'AFP a eu connaissance, le syndicat Unsa-police a dénoncé ces violences. "Le mode opératoire est toujours le même. Au début les CRS interviennent sur réquisition pour faire cesser les infractions d'un petit groupe de migrants. Puis très rapidement une centaine de migrants sortent du bois jouxtant la zone industrielle et encerclent les collègues qui doivent faire usage des armes pour repousser les assauts violents des agresseurs".


Monseigneur Cattenoz : "Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T, et paraît-il, maintenant de Q ; je ne connais et ne vois que des personnes humaines"

CtSermon de monseigneur Cattenoz à l'occasion du festival d'Avignon sur fond de théorie du genre : 

"Aujourd’hui, le Seigneur nous envoie en mission. Le programme est simple : ne rien prendre pour la route, sinon un Évangile à la main et dans le cœur la présence rayonnante du Ressuscité. Deux impératifs doivent nous guider, ils furent prononcés par Jésus lui-même au commencement de sa mission : “Convertissez-vous et croyez à l’Évangile !”

Le festival d’Avignon bat son plein, un lieu merveilleux où l’humanité s’interroge librement à travers le théâtre sur ce qu’elle vit et ce qu’elle est, véritable brouillon de culture. Le festival est un lieu merveilleux pour répondre à l’appel de Jésus à évangéliser.
Cette année, devant le thème du festival, le genre, je lance un appel à la conversion et à la découverte du message de l’Évangile que la lettre de Paul nous a présenté de manière merveilleuse.
Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T, et paraît-il, maintenant de Q ; je ne connais et ne vois que des personnes humaines avec toute la richesse de leur féminité et de leur masculinité inscrite dans leur chair et jusque dans leur être le plus profond. Je continue de m’émerveiller devant la complémentarité de l’homme et de la femme. Au nom même de celle-ci, je m’émerveille encore, devant l’amour qui jaillit entre eux et débouche sur le don de la vie. Le mariage pour tous peut bien exister, ce ne sera jamais qu’une amitié, aussi belle soit-elle.

Comme le prophète Amos, je voudrais dénoncer une société aux comportements incohérents et qui n’a pas compris quel merveilleux projet de vie Dieu lui proposait.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil dans notre société ! Elle se vautre dans un pseudo bien-être matériel, usant des trois quarts des richesses de la planète, sans comprendre pourquoi les vagues migratoires des plus pauvres des pauvres se succèdent à nos portes. Que la mer méditerranée devienne un immense cimetière ne semble pas gêner grand monde !

Cependant, devant ses incohérences, notre société n’est pas à court d’idées : l’avortement, le suicide assisté, la PMA, la GPA, l’eugénisme, tout devient possible au nom d’un principe devenu premier depuis les années 68 : « il est interdit d’interdire, on a bien le droit, on a tous les droits, mon plaisir est mon droit. »

Depuis des années, le processus est bien rodé : changer le vocabulaire, dépénaliser la réalité et en faire un droit. Dans quelques années, nous aboutirons à un sommet : « Homodeus ! » où l’algorithme sera roi. Heureusement, comme autrefois, le colosse a des pieds d’argile !
Au risque de choquer, je voudrais simplement rappeler les paroles de Jean-Paul II : « L’avortement est le crime le plus abominable qui soit, car la victime n’a même pas la possibilité de crier sa souffrance » (EV 50). Je voudrais citer Mère Teresa : « l’avortement est une réalité abominable, car une mère tue son propre enfant ». Je vous avoue que j’ai pleuré en voyant conduire au Panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement. Je voudrais enfin citer le Pape François qui récemment a eu le courage de dire haut et fort ceci : « J’ai entendu dire que c’est la mode – ou du moins, c’est une habitude – de faire certains examens pendant les premiers mois de la grossesse, afin de voir si le bébé va mal, ou s’il y a un problème. Dans ce cas, la première proposition est :“On l’élimine ?” L’homicide des enfants. Et pour avoir une vie tranquille, on élimine un innocent. [...] Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour entretenir la pureté de la race. Aujourd’hui, nous faisons la même chose, mais avec des gants blancs » (2018 08 18).

Face à cette anthropologie enfermée dans une impasse, Paul nous présente le projet de Dieu le Père sur nous : devenir dans le Christ ses enfants bien-aimés, partager sa propre vie divine au souffle de l’Amour de l’Esprit Saint, et cela dès maintenant et pour toujours.
Jésus nous invite à témoigner de ce merveilleux projet divin au cœur de notre société d’aujourd’hui, aussi nous voulons au cœur du festival porter témoignage de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Jean Vilar l’avait compris, lui qui a toujours demandé que le programme de la présence chrétienne au festival soit noté dans le programme lui-même.

Il y a quelques jours, je demandais à des personnes atteintes de handicaps : « Quelle est la dernière merveille de Dieu dont vous avez été témoins ? » Claire, une jeune femme polyhandicapée m’a dit : “moi je m’émerveille de savoir que je vis et que je vivrai pour toujours en Jésus !” Et Madona, une femme atteinte de trisomie 21, a ajouté avec ses mots à elle : “Moi, quand je vois le prêtre qui lève l’hostie à la messe, je vois papa, maman, et tous les saints du ciel !” Quelle leçon d’humanité !
Oui, toi mon frère, même si tu n’acceptes pas ce témoignage de Claire et de Madona, même si tu ne partages pas ce merveilleux projet divin, tu restes mon frère et nous pourrons vivre ensemble une véritable fraternité, car c’est l’Amour seul qui compte.

AMEN


La dictature en marche : des dizaines de comptes Twitter suspendus cette nuit, dont le mien (Add.)

Si vous êtes dans le même cas, faites-vous connaître dans les commentaires de ce post.

  • Karim Ouchikh, avocat, président du SIEL, Conseiller Régional Île-de-Fr, Conseiller municipal de Gonesse.
  • Jean Lahire, rédacteur au Salon beige.
  • Les r
  • Djbo3giXcAAPZ6E

 

Add. : Le JDD tente une explication. Bizarrement, il ne recense que des réactions à droite. La gauche et la Macronie ont-elles été épargnées par cette purge objective de Twitter?


80kmh : la taxe parfaite pour des Français qui sont des veaux

Profiter de la soumission totale des Français pour se remplir les poches avec une vraie fausse mesure : Macron a gagné son pari!

" Selon les premiers chiffres publiés un mois après la mise en place de la limitation à 80 km/h sur les routes nationales et secondaires, les flashs sont en forte hausse, notamment dans le Var et en Haute-Loire".


Avortement : ce qu'Isabelle de Gaulmyn aurait dû (re)lire (37)

37e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :

Unknown-26« Pour l'avenir de la société et pour le développement d'une saine démocratie, il est donc urgent de redécouvrir l'existence de valeurs humaines et morales essentielles et originelles, qui découlent de la vérité même de l'être humain et qui expriment et protègent la dignité de la personne: ce sont donc des valeurs qu'aucune personne, aucune majorité ni aucun Etat ne pourront jamais créer, modifier ou abolir, mais que l'on est tenu de reconnaître, respecter et promouvoir.

Dans ce contexte, il faut reprendre les éléments fondamentaux de la conception des rapports entre la loi civile et la loi morale, tels qu'ils sont proposés par l'Église, mais qui font aussi partie du patrimoine des grandes traditions juridiques de l'humanité.

Le rôle de la loi civile est certainement différent de celui de la loi morale et de portée plus limitée. C'est pourquoi « en aucun domaine de la vie, la loi civile ne peut se substituer à la conscience, ni dicter des normes sur ce qui échappe à sa compétence » qui consiste à assurer le bien commun des personnes, par la reconnaissance et la défense de leurs droits fondamentaux, la promotion de la paix et de la moralité publique. En effet, le rôle de la loi civile consiste à garantir une convivialité en société bien ordonnée, dans la vraie justice, afin que tous « nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité » (1 Tm 2, 2). C'est précisément pourquoi la loi civile doit assurer à tous les membres de la société le respect de certains droits fondamentaux, qui appartiennent originellement à la personne et que n'importe quelle loi positive doit reconnaître et garantir. Premier et fondamental entre tous, le droit inviolable à la vie de tout être humain innocent. Si les pouvoirs publics peuvent parfois renoncer à réprimer ce qui provoquerait, par son interdiction, un dommage plus grave, ils ne peuvent cependant jamais accepter de légitimer, au titre de droit des individus — même si ceux-ci étaient la majorité des membres de la société —, l'atteinte portée à d'autres personnes par la méconnaissance d'un droit aussi fondamental que celui à la vie. La tolérance légale de l'avortement et de l'euthanasie ne peut en aucun cas s'appuyer sur le respect de la conscience d'autrui, précisément parce que la société a le droit et le devoir de se protéger contre les abus qui peuvent intervenir au nom de la conscience et sous le prétexte de la liberté. » ( §71)


C’est arrivé un 31 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 31 juillet : saints du jour français ou en France.
    • St Germain : évêque d'Auxerre († À Ravenne en 448)

Germain naît à Auxerre, de parents nobles et pieux. Il fut envoyé aux écoles les plus célèbres des Gaules, où il obtint de grands succès. Il alla ensuite à Rome étudier le droit et acquit bientôt une réputation éclatante par son éloquence au barreau. Les talents du jeune docteur le mirent en vue, et l'autorité impériale le revêtit d'une haute dignité militaire, à Auxerre, sa patrie.

L'an 418, saint Amator, évêque d'Auxerre, eut la révélation de sa mort prochaine et reçut de Dieu l'ordre de désigner Germain pour lui succéder. Il réunit le peuple dans sa cathédrale, et lui exposa quelle était la volonté de Dieu ; Germain, qui était présent, atterré d'une semblable nouvelle, entendit la foule acclamer son nom. Après avoir reçu successivement les différents ordres sacrés, il se résigna au sacrifice et accepta le fardeau de l'épiscopat. Il ne fit plus désormais chaque jour qu'un seul repas, composé de pain d'orge trempé dans l'eau ; il ne consentait à boire un peu de vin qu'aux solennités de Noël et de Pâques ; il passait les nuits en oraison, n'accordant à la nature qu'un court sommeil sur des planches couvertes de cendre.

Nommé légat apostolique pour aller combattre le pélagianisme dans la Grande-Bretagne, il passa par Paris, où il fit la rencontre de la pieuse bergère de Nanterre, sainte Geneviève, dont il prédit la gloire. Dans la traversée de la mer, Germain apaisa une horrible tempête en versant dans les flots quelques gouttes d'huile sainte. Ses miracles sans nombre opérèrent encore plus de bien que ses éloquents discours dans la Grande-Bretagne, et il eut la consolation de revenir à Auxerre, après avoir accompli un bien immense chez ces peuples infestés par l'hérésie.

Le saint évêque continua sa vie d'apostolat, de prière et de mortification, et devint de plus en plus illustre par le don des miracles. Un jour, un pauvre trouva le moyen de lui dérober son cheval ; mais il fut obligé de le rendre à l'évêque en lui disant qu'il n'avait jamais pu le diriger, et que, voyant là un châtiment de Dieu, il restituait à son maître l'animal volé : « Mon ami, lui dit le Saint, c'est moi qui suis coupable ; si j'avais eu hier la charité de te donner un vêtement, tu n'aurais pas eu l'idée de commettre ce vol » et il le renvoya avec une large aumône et sa bénédiction. Une autre fois, Germain guérit un jeune homme paralytique, en lui passant la main sur la longueur de la jambe. On rapporte de lui la résurrection d'un mort et de nombreuses guérisons.

Un jour, après avoir offert le saint sacrifice, il annonça sa mort très prochaine et mourut après sept jours de maladie.

  • St Ignace de Loyola : prêtre et fondateur de la « Compagnie de Jésus » (1491-1556)

Ignace (en espagnol : Íñigo López de Loyola) naît au château de Loyola, en Espagne, le 24 décembre 1491 ; il est le dernier de 13 enfants de Beltran Ibañez de Oñaz et de Marina Sanchez de Licona.

Il fut d'abord page du roi Ferdinand V ; puis il embrassa la carrière des armes. Il ne le céda en courage à personne, mais négligea complètement de vivre en chrétien, dirigé uniquement par l'orgueil et l'amour des plaisirs. De ce chevalier mondain, Dieu allait faire l'un des premiers chevaliers chrétiens de tous les âges.

Au siège de Pampelune, un boulet de canon brisa la jambe droite du jeune officier, qui en peu de jours fut réduit à l'extrémité et reçut les derniers sacrements. Il s'endormit ensuite et crut voir en songe saint Pierre, qui lui rendait la santé en touchant sa blessure. À son réveil, il se trouva hors de danger, quoique perclus de sa jambe.

Pour se distraire, il demanda des livres ; on lui apporta la Vie de Jésus-Christ et la Vie des Saints. Il les lut d'abord sans attention, puis avec une émotion profonde. Il se livra en lui un violent combat ; mais enfin la grâce l'emporta, et comme des hommes de cette valeur ne font rien à demi, il devint, dans sa résolution, un grand Saint dès ce même jour. Il commença à traiter son corps avec la plus grande rigueur ; il se levait toutes les nuits pour pleurer ses péchés. Une nuit, il se consacra à Jésus-Christ par l'entremise de la Sainte Vierge, refuge des pécheurs, et lui jura une fidélité inviolable. Une autre nuit, Marie lui apparut environnée de lumière, tenant en ses bras l'Enfant Jésus.

Peu après, Ignace fit une confession générale et se retira à Manrèze, pour s'y livrer à des austérités qui n'ont guère d'exemple que dans la vie des plus célèbres anachorètes : vivant d'aumônes, jeûnant au pain et à l'eau, portant le cilice, il demeurait tous les jours six ou sept heures à genoux en oraison. Le démon fit en vain des efforts étonnants pour le décourager. C'est dans cette solitude qu'il composa ses Exercices spirituels, l'un des livres les plus sublimes qui aient été écrits par la main des hommes. Il fut ordonné prêtre à Venise en 1537.

Passons sous silence son pèlerinage en Terre Sainte et différents faits merveilleux de sa vie, pour rappeler celui qui en est de beaucoup le plus important, la fondation de la Compagnie de Jésus (1540), que l'on pourrait appeler la chevalerie du Christ et le boulevard de la chrétienté. Cette fondation est assurément l'une des plus grandes gloires de l'Église catholique ; sciences profanes et sciences sacrées, enseignement, apostolat, rien ne devait être étranger à la Compagnie d'Ignace.

Les vertus du fondateur égalaient ses grandes œuvres ; elles avaient toutes pour inspiratrice cette devise digne de lui : « Ad maiorem Dei gloriam! » (À la plus grande gloire de Dieu !).

  • Bx Jean-François Jarrige : prêtre et martyr († 1794)

Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Jean-François Jarrige de la Morélie du Breuil, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce, il fut détenu sur un bateau négrier, dans des conditions inhumaines, et y mourut de tuberculose.

  • Bx Marcel Denis : prêtre des Missions Etrangères de Paris et martyr

    (*Alençon, France, 7 août 1919 - † Kham Hè, Laos, 31 juillet 1961)

Marcel Denis naît le 7 août 1919 à Alençon, la ville de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans le diocèse de Séez en France. Il fréquente d'abord le petit et le grand séminaire de son diocèse ; en 1942, il est admis aux Missions Étrangères de Paris.

Ordonné prêtre le 22 avril 1945, il part en 1946 pour la Mission du Laos. Chargé d'abord des chrétientés de Dong Makba et alentours, dans la plaine, il y travaille avec difficulté à l'éducation des villageois. 

À partir de 1954, il est envoyé vers les zones intérieures du Khammouane. Il s'établit à Maha Prom et s'entoure de collaborateurs de valeur. Il met sa science, son cœur et sa foi, dans la patience et la persévérance, au service de la promotion humaine et spirituelle du peuple auquel il est envoyé. Peu à peu, il se tourne vers les villages de la montagne, qui ignorent tout de l'Evangile, et consacre beaucoup de temps et d'amour aux lépreux. Pèlerin infatigable, il parcourt une vaste région et ouvre le dialogue avec les populations rencontrées. Çà et là la bonne graine germe, ouvrant de grands espoirs de conversions.

En avril 1961, la guérilla communiste occupe en quelques semaines tout le territoire qui lui est dévolu. Il se dépense sans compter pour mettre collaborateurs et enfants à l'abri, mais décide de rester au milieu d'eux. Il est arrêté et emmené en détention vers un lointain village à la frontière du Vietnam. Au bout de trois mois, le 31 juillet 1961, il est emmené dans la forêt et exécuté. Sa mémoire est vénérée et son exemple continue d'inspirer de nombreux chrétiens laotiens.

Marcel Denis fait partie des 17 martyrs béatifiés, en un seul groupe, à Vientiane, capitale du Laos, le 11 décembre 2016

Cette célébration a été présidée par le cardinal philippin Orlando Quevedo, oblat de Marie Immaculée (OMI) et archevêque de Cotabato, envoyé au Laos comme représentant personnel du pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-).

La mémoire commune correspond au jour du martyre du père Jean Wauthier, OMI, né le 22.3.1926 à Fourmies (59), mort le 16.12.1967 à Ban Na (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 
La mémoire individuelle est celle du jour du martyre (dies natalis) de chacun.

LISTE DES 17 MARTYRS DU LAOS

Joseph Thao Tiên, né le 5.12.1918 à Muang Sôi (Houa Phanh, Laos), prêtre diocésain taï-deng du vicariat de Thanh Hóa (Vietnam), mort le 2.6.1954 à Ban Talang (Houa Phanh), vicariat de Vientiane.

Jean-Baptiste Malo, MEP, né le 2.6.1899 à La Grigonnais (44), missionnaire en Chine puis au Laos, mort le 28.3.1954 à Yên Hội (Hà Tĩnh), diocèse de Vinh (Vietnam).

René Dubroux, MEP, né le 28.11.1914 à Haroué (54), prêtre diocésain de Saint-Dié puis missionnaire au Laos ; mort le 19.12.1959 à Palay, vicariat de Paksé.

Paul Thoj Xyooj, né en 1941 à Kiukatiam (Louang Prabang), catéchiste hmong, mort le 1.5.1960 à Muang Kasy, vicariat de Louang Prabang.

Mario Borzaga, OMI, né le 27.8.1932 à Trente (Italie), mort le 1.5.1960 à Muang Kasy, vicariat de Louang Prabang.

Louis Leroy, OMI, né le 8.10.1923 à Ducey (50), mort le 18.4.1961 à Ban Pha (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 

Michel Coquelet, OMI, né le 18.8.1931 à Wignehies (59) et éduqué à Puiseaux (45), mort le 20.4.1961 à Sop Xieng (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 

Joseph Outhay Phongphoumi, catéchiste veuf, né en 1933 à Khamkoem, diocèse de Tha-rè-Nongsèng (Thaïlande), mort le 27.4.1961 à Phalane, vicariat de Savannakhet.

Noël Tenaud, MEP, né le 11.11.1904 à Rocheservière (85), missionnaire en Thaïlande puis au Laos, mort le 27.4.1961 à Phalane, vicariat de Savannakhet.

Vincent L'Hénoret, OMI, né le 12.3.1921 à Pont l'Abbé (29), mort le 11.5.1961 à Ban Ban / Muang Kham (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 

Marcel Denis, MEP, né le 7.8.1919 à Alençon (60), mort le 31.7.1961 à Kham Hè (Khammouane), vicariat de Savannakhet.

Jean Wauthier, OMI, né le 22.3.1926 à Fourmies (59), mort le 16.12.1967 à Ban Na (Xieng Khouang), vicariat de Vientiane. 

Thomas Khampheuane Inthirath, né en mai 1952 à Nong Sim (Champassak), élève catéchiste Lavên, mort le 12.5.1968 à Paksong (Champassak), vicariat de Paksé.

Lucien Galan, MEP, né le 9.12.1921 à Golinhac (12), missionnaire en Chine puis au Laos, mort le 12.5.1968 à Paksong (Champassak), vicariat de Paksé.

Joseph Boissel, OMI, né le 20.12.1909 au Loroux (35), mort le 5.7.1969 à Hat I-Et (Bo-likhamsay), vicariat de Vientiane.

Luc Sy, catéchiste kmhmu' père de famille, né en 1938 à Ban Pa Hôk (Xieng Khouang), mort le 7.3.1970 à Dène Din (Province de Vientiane), vicariat de Vientiane.

Maisam Pho Inpèng, laïc kmhmu' père de famille, né vers 1934 près de Sam Neua (Houaphan), mort le 7.3.1970 à Dène Din (Province de Vientiane), vicariat de Vientiane.

  • le 31 juillet 432 : élection du pape Sixte III.

Sixte III est à l'origine de la construction de la basilique Sainte-Marie-Majeure sur l'emplacement de la basilique construite par le pape Libère, de la basilique de Saint-Laurent-la-Grande et du baptistère du Latran.

 

  • le 31 juillet 1009 : Serge IV est élu pape.
  • le 31 juillet 1097 : l'armée des croisés atteint Antioche de Pisidie au cours de la Première croisade.
  • le 31 juillet 1358 : assassinat par les Parisiens d'Etienne Marcel.

Après le meurtre des Maréchaux de Normandie et de Champagne, le 22 février 1358, qui entraîne la fuite du Dauphin Charles à Senlis, Paris est aux mains d'un Triumvirat constitué d'Étienne Marcel, Jehan de Picquigny et Robert Le Coq. Avec la Grand Ordonnance de 1357, Marcel a déjà réussi, lors des États Généraux, à limiter les pouvoirs du Roi, notamment en matière fiscale.

Sûr de sa force, il envoie des lettres aux « Bonnes Villes » dans lesquelles il recommande que Charles le Mauvais soit proclamé « Capitaine Universel » pour lutter contre le Dauphin. Mais le Navarrais, dont les troupes sanguinaires sont constituées de beaucoup d'Anglais, fait peur aux parisiens. Le triumvirat mate par la force  des manifestations sur la place de Grève: six-cents à sept-cents parisiens restent sur le pavé, morts ! Les horreurs de Marcel poussent les parisiens à se rallier au Dauphin.

Devant la colère parisienne, Étienne Marcel décide d'aller chercher le roi de Navarre et tente de quitter Paris. A la Porte Saint-Denis, il est arrêté et devant son refus d'obtempérer il se fait fendre le crâne à coup de hache. Le 2 août suivant, le Dauphin Charles fait son entrée dans Paris.

  • le 31 juillet 1423 : bataille de Cravant.

Défait par les Anglais et leurs alliés bourguignons, les « Français reniés » comme va les appeler bientôt sainte Jeanne d'Arc, lors de la bataille de Cravant dans Yonne, Charles VII doit se retirer à Bourges. Après le honteux Traité de Troyes de 1420, qui déshérite le Dauphin et donne la France à l'occupant anglais. Le Dauphin se replie au sud de la Loire, terres qui le reconnaissent encore. Il en hérite le surnom de «roi de Bourges». Seul pont sur la Loire Orléans, aux mains du Comte Jehan de Dunois dit le «Bâtard d'Orléans» résiste aux Anglais.

  • le 31 juillet 1451 : arrestation de Jacques Cœur.

Après avoir entendu le Grand Conseil, au château de Taillebourg près de Saint-Jean-d'Angély, le Roi Charles VII donne son accord pour que Jacques Cœur, le Grand Argentier du Royaume, soit accusé du crime de lèse-majesté. Ce dernier est immédiatement arrêté et ses biens mis sous séquestre. Il est soupçonné d'avoir empoisonné Agnès Sorel. En 1454, il parvient à s'échapper de sa prison en partie grâce au pape qu'il rejoint, avant de mourir en 1456.

  • le 31 juillet 1556 : mort de Saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus.

Le 31 juillet 1556, Ignace de Loyola, le fondateur de la Compagnie de Jésus, s'éteint à Rome, à l'âge de 65 ans. La Compagnie compte alors près de mille membres, 150 maisons, et collèges.

Saint Ignace est aussi connu pour ses Exercices Spirituels, qui lui ont été donnés au cours d'une apparition qui a duré une semaine à Manrèse en Espagne. Notre Dame lui a montré par vision ce que deviendrait son ordre, la Compagnie de Jésus, et donné une méthode d'exercices spirituels de 30 jours pour découvrir avec certitude la volonté de Dieu. Saint Jean Paul II a qualifié les Exercices de Saint Ignace de « plus sûr chemin vers la sainteté ».

Adaptés à la vie moderne, ces exercices sont dispensés sous des durées adaptées à 5, 8 ou 30 jours.

Jusqu'à l'âge de 30 ans, Ignace de Loyola  vit la vie d'un jeune noble courant après la gloire et les honneurs, désireux de conquérir le cœur de la plus noble et plus belle des princesses. Mais, en 1521, lors du siège de Pampelune (Voir la chronique du 19 mai.), il est blessé et passe sa convalescence au château familial de Loyola.

Ignace est ordonné prêtre à Venise en 1537. En 1539, il écrit la « Formula instituti », ébauche des règles de la Compagnie, que le pape Paul III valide en septembre 1540. Il meurt le 31 juillet 1556 à Rome. Saint Ignace est canonisé 12 mars 1622, avec François Xavier et Thérèse d'Avila.

  • le 31 juillet 1602 : le maréchal de France Duc de Biron est condamné à mort et décapité pour trahison.
  • le 31 juillet 1620 : la Paix d'Ulm.

La médiation de la France, entre la Ligue Catholique et l'Union Évangélique, aboutit à la fin des combats et à la signature de la Paix d'Ulm.

  • le 31 juillet 1667 : le traité de Bréda.

Ce traité redonne une fois de plus l'Acadie à la France, laquelle rend à l'Angleterre les îles d'Antigua, de Saint Kitts et de Montserrat. Il a été conclu le 31 juillet 1667 par la France, le Danemark, l'Angleterre et la République des Provinces-Unies. Il met fin à la deuxième guerre anglo-hollandaise (1665-1667). L'Angleterre renonce à ses derniers territoires aux îles Banda et les Français perdent la Guyane. La Hollande achète le Surinam en échange de l'île de Manhattan, où des Juifs du Portugal, exilés du Brésil, s'établissent. Les Néerlandais abandonnent à l'Angleterre les territoires de la Nouvelle-Néerlande.

Fin des hostilités entre l'Angleterre et la France commencées le 26 janvier 1666

  • le 31 juillet 1752 : création de l'Académie royale de marine à Brest.

Louis-Antoine de Rouillé, comte de Jouy, Secrétaire d'État à la Marine institue par un règlement l'Académie royale de marine de Brest, institutionnalisant l'initiative d'un groupe d'officiers de marine brestois, animé par le capitaine d'artillerie Sébastien Bigot de Morogues.

  • le 31 juillet 1759 : bataille de Beauport.

L'armée française remporte une victoire importante le 31 juillet 1759, lors de la bataille de Beauport, contre les Britanniques. Situé au Québec, le fort est un endroit stratégique pour la guerre de Conquête du Canada. Les troupes britanniques du général James Wolfe, débarquées le 26 juin, mettront près d'un mois à mettre leur plan d'attaque au point. Suite à une perte de quelques 400 soldats, l'armée britannique est obligée de se retirer.

  • le 31 juillet 1861 : inauguration de la chapelle des Saints-Anges de Saint-Sulpice, à Paris.

Delacroix a mis 14 ans pour réaliser ces peintures murales.

Le combat de Jacob avec l'ange,

 

Saint Michel terrassant le démon.

  • le 31 juillet 1917 : début de la troisième bataille d'Ypres en Flandre.

La British Army, aidée par l'armée canadienne et des renforts de l'armée française, attaque l'armée allemande à Passendale (Flandre-occidentale). Les combats dureront jusqu'au 6 novembre, sans qu'un camp réussisse à prendre clairement le dessus sur l'autre. Cet épisode, également connu sous les noms de troisième bataille d'Ypres et de bataille de Flandre, fit plus de 700 000 morts dont 448 000 du côté des alliés. Cette bataille a fait l'objet d'un film et de nombreuses chansons.

L'offensive débute le 31 juillet à 03h30 du matin par un épais brouillard qui ne facilite pas la progression britannique. Rapidement on s'aperçoit que cette dernière ne sera pas celle escomptée. Toutefois, les troupes de l'Entente remportent quelques succès: au Nord d'Ypres, les villages de Saint Julien, Pilckem et Bixschoote sont enlevés.

La pluie ralentit les mouvements et condamne quasiment toute tentative d'assaut. Et ce qui devait arriver arriva, une pluie continuelle s'abat sur le secteur d'Ypres bien plus tôt que prévu: la boue fait son apparition et les cratères d'obus se transforment en dangereux bourbiers.

L'ultime offensive, fixée le 6 novembre à 06h00, est confiée au Canadian Corps de Currie et a pour objectif les villages de Passchendaele et de Mosselmarkt, et la crête au-delà. Les 1ère et 2ème divisions appuyées par un puissant barrage d'artillerie enlèvent les deux villages en deux heures avec des pertes s'élevant à 2 238 hommes: Haig est satisfait. La bataille de Passchendaele connue également sous le nom de troisième bataille d'Ypres s'arrêtera là.

  • le 31 juillet 1920 : l'avortement est interdit.

Une loi est votée en France qui stipule que l'avortement est strictement interdit. La contraception est également passible d'une amende, voire d'une peine de prison. Toute information diffusée sur le sujet peut également aboutir à une pénalité. Le gouvernement espère ainsi augmenter le taux de natalité. En 1942, l'avortement est déclaré "Crime contre l'État". Les femmes y ayant recouru ou l'ayant pratiqué seront condamnées à la peine de mort. Ce sera le cas de Marie-Louise Giraud, guillotinée en 1943. Ce n'est qu'en 1975, que la loi française va autoriser les parents à assassiner leurs enfants à naître, assassinat pudiquement baptisé « interruption volontaire de grossesse » (IVG).

  • le 31 juillet 1944 : mort d'Antoine de Saint-Exupéry, aviateur et écrivain français.

L'aviateur et écrivain Antoine de Saint Exupéry, 44 ans, disparaît au cours d'une mission de reconnaissance sur le sud de la France. Les conditions de sa disparition restent obscures : attaque d'un chasseur allemand, panne de moteur… Des morceaux de son appareil ont été retrouvés en 2000 et formellement identifiés le 7 avril 2004.

Saint-Exupéry laisse derrière lui de nombreux ouvrages qui cherchent la Vérité et le sens des actions de l'homme, entre autres : L'Aviateur, Courrier sud , Vol de nuit, Terre des hommes, Pilote de guerre, Le Petit Prince, Citadelle, et un ouvrage posthume : Écrits de guerre, 1939-1944, dont voici des extraits (ed Gallimard, Folio)

« Dites la vérité, Général, la France a perdu la guerre, mais ses alliés la gagneront. » (Écrits de guerre, 1939-1944, Gallimard, Folio, p. 208 

Saint-Exupéry s'élève contre ceux qu'il appelle « les embusqués de New York » ou « les super patriotes d'outre-mer », « les super patriotes en chambre ». Les organisations militantes de la colonie française de New York, à laquelle appartient notamment Jacques Maritain, le pressent de rallier Charles De Gaulle. Il refuse et s'en explique :

« Je l'aurais suivi avec joie contre les Allemands, je ne pouvais le faire contre les Français », (Écrits de guerre, p. 173)

« il me semblait qu'un Français à l'étranger devait se faire témoin à décharge et non à charge de son pays (Écrits de guerre, p. 286) […]

« Si je n'étais pas gaulliste à New York, c'est que leur politique de haine n'était point pour moi la vérité » (Écrits de guerre, p. 269).

À Alger, Saint-Ex a retrouvé « la bande des crabes qui ne savent que haïr » (EG, p. 361). Non seulement De Gaulle a refusé de le recevoir, mais ses ouvrages dont Le Petit Prince sont interdits. Il fait part de ses sentiments à Michel Poniatowski :

« Je suis heureux, je pars […] Ici à Alger, c'est la putréfaction. Parce que j'ai prêché la réconciliation entre les Français et l'unité des résistants, je suis en butte à la hargne du Parti gaulliste. [...] Sors d'ici, engage-toi, choisis une bonne unité, bats-toi, c'est propre, c'est net, laisse-les ici à leur fange. » (M. Poniatowski, Mémoires, tome 1, p. 122).

A Oujda, le 8 juin 1943 :

«J'ai eu raison, je crois, dans tout ce que j'ai pensé depuis deux ans sur les affaires de mon pays. Je n'aime pas plus aujourd'hui le général De Gaulle. C'est ça, la menace de dictature. C'est ça, le national-socialisme. Je n'aime pas la dictature, la haine politique, le credo du parti unique. Quand le national-socialisme meurt ailleurs, ce n'est vraiment pas raisonnable de le réinventer pour la France. Je suis très impressionné par cette bande de fous. Leur appétit de massacre entre Français, leurs souhaits en ce qui concerne la politique d'après-guerre (bloc européen) conduira une France aussi affaiblie que l'Espagne à ne plus être qu'un satellite de la Russie ou de l'Allemagne. Ce n'est pas dans cette direction que loge pour moi la vérité. » (Écrits de guerre p. 272-273)

Lettre au lieutenant Diomède Catroux (Tunis, été 1943)

« Je hais pour des raisons profondes le mythe de l'épuration. […] Sont mes frères, non ceux qui ont raisonné comme moi, mais ceux qui ont « aimé » comme moi. En rendant à « amour » son vieux sens de « contemplation par l'esprit.

Je suis peu clair, bien sûr, mais connais bien ce que je cherche à dire. Et je sais bien quels hommes me sont respirables, et quels hommes me font étouffer. Et ça m'a aéré de rencontrer quelques hommes comme vous dans cette sordide Afrique du Nord. » (Écrits de guerre p. 294, 296)

« Mais ce n'est certes pas dans Paris-Soir que je puis trouver la paix spirituelle. Ni chez M. Ramon Fernandez. Ni dans cette ignoble radio. J'ai écouté, hier, Pierre Dac avec stupeur. Si j'étais étranger, ayant écouté la France rayonner ces ordures-la, je me dirais qu'il est urgent de nettoyer le monde d'une telle bassesse. […] Ce pays est foutu, si on ne lui trouve pas de claires raisons de se battre. […] Rien, visiblement, ne l'illumine. Pas étonnant qu'on soit à la remorque des Anglais : nous ne savons pas nous formuler. Nous ne savons pas prendre visage. » (Lettre à X., Orconte, fin décembre 1943, Écrits de guerre, p. 48-49)

« Je continue de penser que le salut de mon pays ne réside point dans une épuration sanglante par les fanatiques du « parti unique ». » (EG p. 286)

« Comment se solidariser avec des personnes qui, systématiquement, dénigraient tout ce qui se passait en France, acceptant de gaieté de cœur la mort des enfants de France, plutôt que de voir se relâcher le blocus britannique et qui, lorsque la victoire se rapprochait, ne rêvaient que fusillades et épuration ? Comment faire corps avec ces pharisiens d'un nouveau genre qui ne cessaient de proclamer leur pureté en accablant les autres de tous les péchés du monde ? » (Souvenirs du Professeur Léon Wencelius, Écrits de guerre, p. 146)

« Ces gens-la [les politiciens d'Alger] se détestent entre eux plus qu'ils ne détestent les Boches. » (À Raymond Aron ; Écrits de guerre p. 321)

  • le 31 juillet 1945 : le général Weygand, malgré son état de santé affaiblie par la détention, vient rendre témoignage au Maréchal Pétain lors de son procès. 

A ceux qui lui conseillent la modération il répond : «  Vous perdez votre temps. J'ai décidé de dire tout ce qui pourra contribuer à la lumière et nul ne m'en empêchera. » Reynaud est réduit à l'état de menteur et de trouillard cherchant à sauver sa peau, par l'éloquence du général.

  • le 31 juillet 1954 : l'autonomie interne est accordée par la France à la Tunisie.
  • le 31 juillet 1985 : le gouvernement français autorise la création de chaînes privées de télévision.

Terres de Mission : ces musulmans qui se convertissent

Dimanche 29 juillet, l'émission religieuse de TV Libertés, Terres de mission, recevait Daniel Hamiche, rédacteur en chef de l'Observatoire de la christianophobie. Ce dernier est venu présenter les chiffres (calamiteux !) de la christianophobie en France au cours du premier semestre.

Puis la séquence magazine de l'émission, Eglise en marche, est consacrée à une discussion avec Moh-Christophe Bilek, converti de l'islam au christianisme et fondateur de l'association Notre-Dame de Kabylie, qui évoque le rôle que les convertis de l'islam pourraient jouer dans le dialogue islamo-chrétien qui, trop souvent, les oublie ou les ignore.


Avortement : ce qu'Isabelle de Gaulmyn aurait dû (re)lire (36)

36e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :

Unknown-25« En réalité, la démocratie ne peut être élevée au rang d'un mythe, au point de devenir un substitut de la moralité ou d'être la panacée de l'immoralité. Fondamentalement, elle est un « système » et, comme tel, un instrument et non pas une fin. Son caractère « moral » n'est pas automatique, mais dépend de la conformité à la loi morale, à laquelle la démocratie doit être soumise comme tout comportement humain: il dépend donc de la moralité des fins poursuivies et des moyens utilisés. Si l'on observe aujourd'hui un consensus presque universel sur la valeur de la démocratie, il faut considérer cela comme un « signe des temps » positif, ainsi que le Magistère de l'Eglise l'a plusieurs fois souligné. Mais la valeur de la démocratie se maintient ou disparaît en fonction des valeurs qu'elle incarne et promeut: sont certainement fondamentaux et indispensables la dignité de toute personne humaine, le respect de ses droits intangibles et inaliénables, ainsi que la reconnaissance du « bien commun » comme fin et comme critère régulateur de la vie politique.

Le fondement de ces valeurs ne peut se trouver dans des « majorités » d'opinion provisoires et fluctuantes, mais seulement dans la reconnaissance d'une loi morale objective qui, en tant que « loi naturelle » inscrite dans le cœur de l'homme, est une référence normative pour la loi civile ellemême. Lorsque, à cause d'un tragique obscurcissement de la conscience collective, le scepticisme en viendrait à mettre en doute jusqu'aux principes fondamentaux de la loi morale, c'est le système démocratique qui serait ébranlé dans ses fondements, réduit à un simple mécanisme de régulation empirique d'intérêts divers et opposés. 

Certains pourraient penser que, faute de mieux, son rôle aussi devrait être apprécié en fonction de son utilité pour la paix sociale. Tout en reconnaissant quelque vérité dans cette opinion, il est difficile de ne pas voir que, sans un ancrage moral objectif, la démocratie elle-même ne peut pas assurer une paix stable, d'autant plus qu'une paix non fondée sur les valeurs de la dignité de tout homme et de la solidarité entre tous les hommes reste souvent illusoire. Même dans les régimes de participation, en effet, la régulation des intérêts se produit fréquemment au bénéfice des plus forts, car ils sont les plus capables d'agir non seulement sur les leviers du pouvoir mais encore sur la formation du consensus. Dans une telle situation, la démocratie devient aisément un mot creux. » ( §70)


C’est arrivé un 30 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 30 juillet : saints du jour français ou en France.
    • St Ours (Ursus ou Urse) : évêque d'Auxerre de 502 À 508
  • le 30 juillet 579 : le pape Benoit Ier meurt.
  • le 30 juillet 657 : élection du pape saint Vitalien.
  • le 30 juillet 1108 : le Roi Philippe Ier meurt au château royal de Melun.

Son fils Louis VI devient Roi.

  • le 30 juillet 1652 : décès du duc de Nemours.

Charles Amédée de Savoie-Nemours, un des chefs de la fronde, décède le 30 juillet 1652, lors d'un duel avec le duc de Beaufort, son beau-frère. Durant la Fronde, ils commandent tous les deux l'armée des princes. Ils s'affrontent pour une histoire de cœur à propos de la duchesse de Châtillon.

  • le 30 juillet 1563 : les Français prennent Le Havre aux Anglais.
    • le 30 juillet 1793 : échec des Vendéens devant Luçon.

Les 5000 hommes du général Westermann, marchaient sur Châtillon depuis Parthenay. Aux ordres d'un général expéditif et farouche républicain, la colonne pille et incendie le bourg d'Amailloux et brûle le château de Clisson, propriété de Lescure ainsi que la demeure de La Rochejaquelein. Devant Luçon, les vendéens sont battus et ne doivent qu'à d'Elbée leur généralissime de ne pas être écrasés.

  • le 30 juillet 1940 : création des chantiers de jeunesse.

Les chantiers de jeunesse sont créés comme substitut au service militaire. Les chantiers de jeunesse vont servir de vivier pour le général Delestraint qui va créer l'armée secrète en 1942.


Avortement : ce qu'Isabelle de Gaulmyn aurait dû (re)lire (35)

35e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :

Unknown-24« La racine commune de toutes ces tendances est le relativisme éthique qui caractérise une grande part de la culture contemporaine. Beaucoup considèrent que ce relativisme est une condition de la démocratie, parce que seul il garantirait la tolérance, le respect mutuel des personnes et l'adhésion aux décisions de la majorité, tandis que les normes morales, tenues pour objectives et sources d'obligation, conduiraient à l'autoritarisme et à l'intolérance.

Mais la problématique du respect de la vie fait précisément apparaître les équivoques et les contradictions, accompagnées de terribles conséquences concrètes, qui se cachent derrière cette conception.

Il est vrai que dans l'histoire on enregistre des cas où des crimes ont été commis au nom de la « vérité ». Mais, au nom du « relativisme éthique », on a également commis et l'on commet des crimes non moins graves et des dénis non moins radicaux de la liberté. Lorsqu'une majorité parlementaire ou sociale décrète la légitimité de la suppression de la vie humaine non encore née, même à certaines conditions, ne prend-elle pas une décision « tyrannique » envers l'être humain le plus faible et sans défense? La conscience universelle réagit à juste titre devant des crimes contre l'humanité dont notre siècle a fait la triste expérience. Ces crimes cesseraient-ils d'être des crimes si, au lieu d'être commis par des tyrans sans scrupule, ils étaient légitimés par l'assentiment populaire? » ( §70)


C’est arrivé un 29 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 juillet: fête de Sainte Marthe, sœur de Marie et de Lazare de Béthanie.

Selon la coutume provençale, elle finit ses jours à Tarascon, d'où elle évangélise le pays. Symboliquement, ses statues la représentent étranglant la tarasque, un dragon vorace figurant le démon.

  • le 29 juillet : saints du jour français ou en France.
    • Bx Urbain II : 157 pape de 1088 À 1099

Français, né à Châtillon-sur-Marne. Eudes (Odon) fit ses études à Reims sous Saint Bruno. Puis il se fit moine à Cluny.

Il fut créé cardinal évêque d'Ostie par Grégoire VII. Il fut élu pape à Terracina, près de Gaète; car l'antipape Clément III était toujours maître de Rome. Urbain put rentrer définitivement à Rome en 1093.

Savant canoniste, dont bien de décisions devaient être incorporées au Code des lois de l'Église catholique. L'expression « Curia romana » apparaît pour la première fois dans une de ses Bulles (1089).

Ce pape est surtout connu par son appel à Clermont-Ferrand (27 novembre 1095) à la première Croisade (1095-1099). Urbain mourut deux semaines après la prise de Jérusalem par les croisés (15 juillet 1099). Il a été béatifié par Léon XIII en 1881.

  • St Prosper : évêque d'Orléans († VE SIÈCLE)

À Orléans, au Ve siècle, saint Prosper, évêque.

  • St Guillaume Pinchon : évêque de Saint Brieuc († 1234)

À Saint-Brieuc, en 1234, saint Guillaume Pinchon, évêque, qui se dépensa pour la construction de la cathédrale. D'une bonté et d'une simplicité remarquables, il montra aussi une force d'âme sans peur devant les vexations graves et l'exil qu'il subit pour la défense de son peuple et des droits de l'Église.

  • Bx Charles-Nicolas-Antoine Ancel : prêtre et martyr († 1794)

Dans la baie devant le port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Charles-Nicolas-Antoine Ancel, prêtre eudiste et martyr. Sous la Révolution française, il fut, à cause de son sacerdoce, déporté et détenu, dans des conditions inhumaines, sur un bateau négrier, où il mourut au bout de quelques mois.

  • St Loup : évêque de Troyes († V. 478)

Loup naît à Toul au sein d'une famille de notables dans un empire romain occidental de plus en plus menacé par les invasions venues de l'Est. Des Asiatiques issus des grandes steppes bousculent vers l'ouest de nombreuses peuplades germaniques. Celles-ci déferlent massivement dans le vieil empire romain aux frontières devenues poreuses. Dure époque marquée par le déclin et la destruction de la paix romaine. Les institutions civiles et militaires se décomposent. Les populations sont victimes des envahisseurs et de l'anarchie. L'Église, forte de la récente conversion chrétienne de l'empire romain, est elle-même menacée de décomposition par des hérésies. La plus grave, l'arianisme, niait la nature divine de Jésus.

Le fait le plus marquant du Ve siècle vécu par Saint Loup est la chute de l'empire romain d'occident, véritable séisme. La chrétienté tient bon. Elle surmonte ses divisions grâce aux "Pères de l'Église " qui structurent et unifient la théologie catholique. Un ordre monastique, celui de Saint Benoît, est fondé, peu avant l'essor des moines irlandais. Enfin, pour protéger les populations, des personnalités émergent dans la Gaule envahie, comme Sainte Geneviève, les évêques Saint Germain l'Auxerrois et Saint Loup de Troyes.

Ce dernier reçoit une excellente éducation. Son nom procède, à l'origine, d'une tradition animiste issue d'une époque alors récente où l'être humain était en contact étroit avec le monde animal. Le jeune Loup perd son père en bas âge. Un oncle l'adopte. Il devient avocat. Son éloquence et sa sagesse assoient sa renommée en Gaule. Il épouse par amour Piméniola à l'âge de 34 ans. Ils n'ont pas d'enfants.

Ils décident après sept ans de mariage de se séparer pour entreprendre chacun une vie monastique. Loup rejoint alors Saint Honorat, fondateur de l'abbaye de Lérins sur l'îlot de même nom près de Cannes. Il y demeure deux ans. Sorti de Lérins pour aller à Mâcon donner ses derniers biens, il poursuit sa vie ascétique, ne mangeant et ne dormant qu'une nuit sur deux, portant le cilice et prêchant sans manquer l'occasion de soulager les pauvres ou de visiter les prisonniers. En 426, Ours, évêque de Troyes, bientôt canonisé, meurt. Les chrétiens de son diocèse réunis en assemblée, élisent alors Loup pour le remplacer. Celui-ci, malgré les devoirs nouveaux de cette lourde charge, ne change rien à sa vie de sacrifices.

En 429, sur l'invitation du pape Célestin, il part en Grande Bretagne avec Saint Germain l'Auxerrois prêcher contre l'hérésie pélagienne. Celle-ci privilégiait les mérites de l'être humain pour accéder au salut au détriment de la grâce divine jugée non indispensable. Par ses miracles et ses paroles, il ramène la plupart des personnes qu'il rencontre au bercail. Revenu à Troyes, il fonde le monastère de Saint-Martin-ès-Aires ainsi qu'une école pour former des prêtres et des disciples. Plusieurs d'entre eux compteront parmi les plus illustres évêques de leur temps. Loup dirigeait son diocèse "avec les rênes d'une sainteté attentive".

En 451, Attila, à la tête d'une coalition de Huns mongoles et de Germains, sema l'épouvante en détruisant et massacrant villes et campagnes. Pour protéger Troyes, Loup décide, au risque de sa vie, de rencontrer le chef barbare qui s'apprêtait à tout y tuer et raser. Impressionné par la prestance du saint évêque, Attila épargne Troyes, mais emmène Loup en otage jusqu'au Rhin pour protéger sa retraite. Soupçonné à son retour d'intelligence avec les Huns, il se retire deux ans sur le Mont Lassois, à quinze lieues au sud de Troyes, puis à Mâcon. Là, il obtient du roi des Alamans la libération de tous les captifs qu'il détenait. De retour à Troyes en 453, Saint Loup répare les dommages spirituels et matériels que l'armée d'Attila avait tout de même causés à la population de son diocèse.

Huit ans avant son décès en 479, au terme d'une vie de près d'un siècle, l'évêque de Clermont, Saint Sidoine Apollinaire, lui fit cet éloge : « Vous êtes le père des pères, l'évêque des évêques, ... Vos collègues, quand ils sont rassemblés, obtempèrent à ce que vous avez proposé et tremblent devant votre censure. Face à votre gravité, même ceux qui sont âgés ont le sentiment d'être enfants. Après vous être exercé dans les rudes exercices de la milice de Lérins et avoir passé neuf lustres sur le siège apostolique, l'armée spirituelle des saints de l'un et de l'autre ordre vous vénère comme l'un de ses chefs spirituels les plus renommés. »

Cette renommée est si forte que, cent après, en 579, les trois fils de Clovis jusqu'alors en guerre, Gontran, Sigebert et Chilpéric, se réconcilièrent sur la tombe de Saint Loup. Gardée intacte dans la cathédrale de Troyes pendant mille trois cents ans, cette sépulture sera profanée sous la Terreur en janvier 1794. Les ossements seront brûlés dans la sacristie à l'exception du quelques fragments soustraits clandestinement à la destruction fanatique par de courageux chrétiens. Bien des villages portent le nom de Saint Loup ou Saint Leu. Ce personnage de légende véridique est placé au cœur des racines chrétiennes de la France.

  • le 29 juillet 1099: le pape Urbain II meurt à Rome.
  • le 29 juillet 1108 : décès du Roi Philippe Ier, Roi de France.

Voir les chroniques du 23 mai et du 4 août.

  • le 29 juillet 1418 : début du siège de Rouen par Henry V.

Les Anglais mettent le siègent devant Rouen, qui ne tombe qu'au bout de six mois et après 35 000 morts, soit la moitié de la population. La prise de la capitale du duché de Normandie ouvre la route du Royaume de France aux Anglais. Leur roi fait de la ville et du château sa résidence, il y fera juger Sainte Jeanne d'Arc. Ce n'est qu'en 1449 que Charles VII reprend la ville et la rend à la France.

  • le 29 juillet 1502 : Louis XII de France entre à Milan.
  • le 29 juillet 1562 : le Maréchal de Saint-André prend Poitiers aux Protestants.

    Jacques d'Albon, seigneur de Saint-André par Jean-François-Théodore Gechter, Galerie des batailles au château de Versailles

  • le 29 juillet 1644 : mort d'Urbain VIII.

Maffeo Barberini, devenu pape sous le nom d'Urbain VIII décède le 29 juillet 1644. Pape bâtisseur, il fait réaliser de grands travaux dans Rome. Il fait condamner Galilée, malgré la profonde amitié qui les lie, tant les preuves de malhonnêteté du savant sont grandes. Voir la chronique du 22 juin, qui explique d'une part, comment Galilée demande l'imprimatur ecclésiastique et fait imprimer un autre livre sous cet imprimatur ; et d'autre part comment l'Eglise le condamne pour ses conclusions théologiques tirées d'hypothèses scientifiques non-démontrées.

  • le 29 juillet 1666 : construction du canal du Midi.

L'ouvrage d'art, aujourd'hui classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, voit sa première pierre posée ce jour. Les travaux, dirigés par Paul-Pierre Riquet, s'achèvent en 1681. Le canal du Midi relie la Garonne à la Méditerranée et mesure 241 kilomètres.

  • le 29 juillet 1664: difficiles relations diplomatiques entre la France de Louis XIV et les Etats Pontificaux d'Alexandre VII.

Suite à l'échauffourée survenue à Rome en 1662 entre les gardes corses du pape et les domestiques de l'ambassadeur de France, le légat du pape Alexandre VII, le cardinal Flavio Chigi, vient au château de Fontainebleau présenter les excuses du pape.

  • le 29 juillet 1666 : construction du port de Sète.

La construction du port débute, donnant lieu à une grande fête, dont des joutes nautiques, qui sont encore pratiquées aujourd'hui.

  • le 29 juillet 1693 : bataille de Neerwinden.

Dans le cadre de la guerre de Neuf Ans, la France est en conflit avec l'Angleterre et les Provinces-Unies. Le 29 juillet 1693, les troupes françaises affrontent les alliés commandés par Guillaume d'Orange à la bataille de Neerwinden. Les Français, sous les ordres du maréchal de Luxembourg mettent leurs ennemis en déroute, faisant 19 000 victimes.

  • le 29 juillet 1707 : début du siège de Toulon.

Les armées coalisées anglaises, autrichiennes, hollandaises et du duché de Savoie,dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, assiègent la ville de Toulon, du 29 juillet au 21 août 1707. La ville est tenue par René de Froulay de Tessé, qui commande une garnison de 15 000 hommes. Avec 35 000 soldats, le prince Eugène et Victor-Amédée de Savoie parviennent à prendre les hauteurs de Sainte-Catherine alors que la flotte anglaise bloque le port ; mais les Français reconquièrent rapidement les hauteurs. Les coalisés lèvent le siège le 22 août suivant.

  • le 29 juillet 1816: création de la Caisse d'épargne et de prévoyance à Paris.

Cette caisse créée par Jacques Laffitte et Benjamin Delessert voit, le 29 juillet 1816, une ordonnance royale de Louis XVIII, qui en autorise l'existence. La "société anonyme formée à Paris sous le nom de Caisse d'Epargne et de prévoyance" n'a qu'une courte vie. C'est le 22 mai 1818 que la Caisse d'épargne et de prévoyance à Paris naît vraiment.

  • le 29 juillet 1830 : les "Trois Glorieuses".

Après trois jours d'émeutes, appelés selon la mythologie républicaine maçonnique« les trois glorieuses », les défenseurs du Roi se replient à Saint-Cloud, autour de Charles X. Menée essentiellement par des républicains, la révolution de Juillet met fin à la Restauration. Le Roi abdique le 3 août et se trouve banni, après la trahison de Lamartine. En digne héritier de Philippe Egalité, le Duc d'Orléans obtient des bourgeois parisiens, à l'origine de la révolution de 1789, le pouvoir ; la monarchie de Juillet commence.

  • le 29 juillet 1836 : inauguration de l'arc de triomphe.

Construit entre 1808 et 1835 sur ordre de Napoléon 1er, l'arc de Triomphe est inauguré ce jour. C'est aujourd'hui, un monument classé "monument historique".

  • le 29 juillet 1840 : la première régate en France.

Fondée en 1838, la Société des régates du Havre organise la première régate française de bateaux à voile. C'est le premier club nautique du pays.

  • le 29 juillet 1881 : loi sur la liberté de la presse.

La IIIème République vote la loi sur la liberté de la presse, dont l'article Ier affirme : "l'imprimerie et la librairie sont libres".Mais les syndicats vont pouvoir contrôler le système, indirectement… Il faut noter que cette Loi supprime les mesures préventives et réduit les formalités administratives nécessaires à la création des journaux.

  • le 29 juillet 1907 : premier camp scouts en Angleterre organisé par Sir Robert Baden-Powell.

En 1907, âgé de 50 ans, Robert Baden-Powell organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea, qui débute le 29 juillet. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance, La pédagogie scoute naît peu à peu.

  • Le 29 juillet 1916 : lettre du père Charles de Foucault à René Bazin.

« Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les Musulmans de notre Empire colonial du Nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste… Une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir le cœur ni l'esprit français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui gardera l'étiquette pour pouvoir, par elle, influencer les masses ; d'autre part la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français, qui souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle.

Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera donc dans l'élite instruite ; quand elle trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France en dedans ou en dehors, elle se servira de l'Islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante et cherchera à créer un empire musulman africain indépendant… Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens. Sinon avant cinquante ans, nous serons chassés de l'Afrique du Nord. »

Lettre adressée à René Bazin, de l'Académie française, président de la Corporation des publicistes chrétiens, parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917.

  • le 29 juillet 1939 : promulgation du décret-loi du Code de la famille.

Il concerne les prestations familiales, la fiscalité des familles nombreuses, et sanctionne lourdement l'avortement.

  • le 29 juillet 1946 : création du Centre d'études critiques et de synthèse, rapidement devenu la Cité catholique.

Jean Ousset et Jean Masson, conscient de l'ignorance de la quasi-totalité des catholiques décident de créer ce qui va rapidement devenir, en 1949, la Cité catholique. Ils souhaitent mettre en application ce que dit Pie XII :

« L'heure présente exige des croyants qu'avec toutes leurs énergies, ils fassent rendre à la doctrine sociale de l'Eglise, son maximum d'efficience et son maximum de réalisations. C'est se faire illusion de croire comme certains qu'on pourrait désarmer l'anticléricalisme et la passion anticatholique en restreignant les principes catholiques au domaine de la vie privée. »

Ce jour, en la chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac, ils mettent sous la protection de la Vierge Marie, leur fondation.

Cité par François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré page 227)

  • le 29 juillet 1987 : Margaret Thatcher et François Mitterrand signent l'accord en vue de la construction du tunnel sous la Manche.

Avortement : ce qu'Isabelle de Gaulmyn aurait dû (re)lire (34)

34e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :

Images« En tout cas, dans la culture démocratique de notre temps, l'opinion s'est largement répandue que l'ordre juridique d'une société devrait se limiter à enregistrer et à recevoir les convictions de la majorité et que, par conséquent, il ne devrait reposer que sur ce que la majorité elle-même reconnaît et vit comme étant moral. Si alors on estimait que même une vérité commune et objective est de fait inaccessible, le respect de la liberté des citoyens — ceux-ci étant considérés comme les véritables souverains dans un régime démocratique — exigerait que, au niveau de la législation, on reconnaisse l'autonomie de la conscience des individus et que donc, en établissant les normes de toute manière nécessaires à la convivialité dans la société, on se conforme exclusivement à la volonté de la majorité, quelle qu'elle soit. De ce fait, tout homme politique devrait séparer nettement dans son action le domaine de la conscience privée de celui de l'action politique.

On observe donc deux tendances, en apparence diamétralement opposées. D'une part, les individus revendiquent pour eux-mêmes la plus entière autonomie morale de choix et demandent que l'État n'adopte et n'impose aucune conception de nature éthique, mais qu'il s'en tienne à garantir à la liberté de chacun le champ le plus étendu possible, avec pour seule limitation externe de ne pas empiéter sur le champ de l'autonomie à laquelle tout autre citoyen a droit également. D'autre part, on considère que, dans l'exercice des fonctions publiques et professionnelles, le respect de la liberté de choix d'autrui impose à chacun de faire abstraction de ses propres convictions pour se mettre au service de toute requête des citoyens, reconnue et protégée par les lois, en admettant pour seul critère moral dans l'exercice de ses fonctions ce qui est déterminé par ces mêmes lois. Dans ces conditions, la responsabilité de la personne se trouve déléguée à la loi civile, cela supposant l'abdication de sa conscience morale au moins dans le domaine de l'action publique. » ( §69)


Philippe de Villiers : la gouvernance européenne contre les nations

Philippe de Villiers est intervenu lors de l'université d'été de Renaissance catholique sur le thème de la gouvernance de l'Union européenne.

Durée 1h18 : Ecouter Philippe de Villiers

L'Europe est une idéologie. Il est d'ailleurs notable que l'on parle pour les signataires du traité de Rome des "Pères fondateurs".

La nation conduit à cultiver ses attachements vitaux. Il n'y a rien à craindre des nations. Les européistes ont voulu combattre le pangermanisme et la guerre en détruisant les nations. C'était leur 1e conviction commune : un contre-sens.

Leur 2e conviction était l'importance primordiale de l'ONU sur la nation.

Leur 3e : faire disparaître les profils politiques au profit des ingénieurs sociaux.

En 1964 : arrêt Costa de la cour de justice : supériorité du droit européen sur le droit national ! Nos hommes politiques sont les gardes champêtres du terrain de Bruxelles! En 1992 : tout le monde a cru que le super État serait un État super! Contre la France seule de Maurras, la baguette rassie et l'accordéon, les États unis d'Europe vaincraient ceux d'Amérique ! Mais Maastricht était en réalité un traité contre les nations. Il installa une gouvernance acéphale et l'Europe manqua tous les rendez vous d'après la chute du mur. 2007 : traité de Lisbonne : moment principal où l'Europe passe à l'État de droit. Pour l'État de droit, la nation n'est pas une terre et un peuple mais un ensemble de valeurs.

Et pourtant ! Nous vivons aujourd'hui un réveil des peuples qui va mettre en échec cette idéologie. L'Angleterre, la Hongrie, la Pologne, l'Italie...nous montrent que les peuples refusent leur arrachement à leurs continuités et leurs attachements charnels. Les peuples refusent aussi la société hédoniste. Ils réclament leur droit à la continuité historique. Ils savent que l'Europe ne lutte pas contre l'immigration, mais l'organise. Ils l'organisent notamment grâce à l'avortement. L'immigration de masse est la réponse à l'avortement de masse !

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La Cause du peuple en poche

De Francis Bergeron dans Présent :

9162-p6-buisson"En 2016, le livre de Patrick Buisson, La Cause du peuple, avait été un grand succès d’édition. Mais il faut bien convenir que ce succès était dû en grande partie à un énorme quiproquo. En gros, le livre était présenté comme un ensemble de ragots : l’histoire de la présidence Sarkozy et de sa dernière campagne électorale, vue depuis un trou de serrure, et micros clandestins en poche. Du même coup, le grand public s’est rué sur le livre, qui est en fait un essai politique très complet, très fouillé, sur la notion de responsabilité, de service de l’Etat, de bien public, sur les clivages droite-gauche, sur l’évolution du capitalisme, sur l’identité, les frontières, la notion de civilisation, le fait religieux, le rapport des politiques au peuple. Le tout illustré, souvent en contre-exemple – ce qu’il ne fallait pas faire –, par des épisodes de la présidence Sarkozy, que Buisson a eu l’occasion d’étudier de très près.

Pourtant Jean-François Kahn, par exemple, l’un des rares à avoir lu le livre, ou du moins à l’avoir parcouru avec quelque attention, avait vendu la mèche dans Marianne, résumant le livre par cette formule : « Un type odieux, une idéologie néoféodale, mais un chef-d’œuvre. »

Point de secret d’alcôves : les lecteurs attendaient Carla Bruni, ils ont vu arriver Charles Maurras ! Avec le recul du temps, la fin de l’emballement médiatique, le contraste entre la chasse à l’homme et la nature de l’ouvrage n’en est que plus saisissant.

Enracinement et nomadisme, localisme et cosmopolitisme

Aujourd’hui, le livre est réédité en poche, avec ce sous-titre : « Le livre refondateur de la droite ». L’effondrement des droites à la présidentielle de 2017 accentue bien évidemment le caractère prophétique de l’analyse. Mais c’est la préface inédite de cette nouvelle édition qui attise la curiosité. Deux ans plus tard, Buisson contemple un paysage ravagé, une droite émiettée (ce qui explique le titre de sa préface : « L’art de la débâcle »), et surtout il diagnostique un fossé toujours plus grand entre les gestionnaires et les enracinés : « Avec la grande mutation du capitalisme impulsée par la financiarisation et la globalisation de l’économie, conservatisme et libéralisme apparaissent désormais dans une opposition radicale : celle du sacré et du marché, de l’enracinement et du nomadisme, du localisme et du cosmopolitisme, des communautés naturelles et des sociabilités contractuelles. » Buisson voit une jonction entre la France de la Manif pour tous et la France de Johnny Halliday, tandis que la droite et le centre dits de gestion se retrouvent satellisés.

A tous, Buisson conseille de relire… saint Thomas d’Aquin : « Le bien commun est toujours plus divin que celui de l’individu. » Sans doute une résurgence de cette « idéologie néoféodale » qui semble faire horreur à Jean-François Kahn, pourtant souvent mieux inspiré."


Appel de l'Ecole Bourguignonne de la Sainte Enfance (21)

Pour arriver à subvenir aux besoins de l'Ecole Bourguignonne de la Sainte Enfance (21), qui ouvre en septembre pour des élèves de CP-CE1-CE2, l'établissement fait appel à la générosité des donateurs :

"Si ce n'est pas par un don financier que vous aimeriez nous aider, sachez que nous recherchons de l'aide dans le fonctionnement de l'école ainsi qu'un ordinateur portable pour les besoins du secrétariat et de la communication. Tous les détails sont régulièrement mis à jour sur le site."

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C’est arrivé un 28 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 28 juillet : saints du jour français ou en France.
    • Sts Nazaire et Celse : martyrs († V. 56)

Nazaire naît à Rome, d'un père païen, nommé Africanus, et d'une pieuse mère nommée Perpétue, qui avait été baptisée par saint Pierre. L'enfant répondit admirablement aux leçons maternelles et brilla par ses vertus précoces et son innocence.

Parvenu à sa neuvième année, Nazaire fut sollicité par son père d'abandonner le christianisme ; mais il préféra la vérité au mensonge, fut baptisé par saint Lin et devint un des plus fervents chrétiens de Rome. Son père, irrité, employa la violence pour vaincre sa fermeté ; mais, enfin, plein d'admiration pour ce fils, il lui fournit lui-même les moyens d'accomplir le projet hardi qu'il avait formé d'aller prêcher la foi.

Nazaire parcourut l'Italie, semant l'Évangile parmi les populations païennes et les édifiant par ses vertus. À Milan, son premier soin fut d'aller visiter Gervais et Protais dans leur prison et de les fortifier dans la lutte par ses paroles. Saisi lui-même comme chrétien, il est cruellement flagellé et chassé de la ville. Près de Nice, il s'attache comme disciple un enfant nommé Celse, après l'avoir instruit et baptisé. Nazaire et Celse ne se séparent plus. Les conversions se multiplient d'une manière étonnante ; Nazaire est de nouveau soumis à de cruelles tortures, puis rendu à la liberté, à la condition de ne plus reparaître dans ce pays.

Les deux saints jeunes gens remontent alors les Alpes, traversant sans se décourager d'immenses et solitaires forêts, des rochers inaccessibles, de rares villages où vivaient de pauvres idolâtres, et arrivent à Embrun, où leur zèle opère des prodiges de conversions. Vienne, Genève, Trèves entendent tour à tour leur voix, rendue éloquente par l'amour de Jésus-Christ. Les contradictions et la persécution donnent à leur prédication une fécondité nouvelle.

Condamnés à être noyés, ils marchent sur les ondes comme sur une terre ferme. Après cet éclatant miracle, Nazaire et Celse reprennent la route de Milan, où ils sont bientôt arrêtés comme chrétiens et zélateurs de la foi. À la lecture de la sentence de mort, ils se jettent, joyeux, dans les bras l'un de l'autre : « Quel bonheur pour nous, s'écrie Nazaire, de recevoir aujourd'hui la palme du martyre ! "Je Vous rends grâces, ô mon Dieu, dit Celse, de ce que Vous voulez bien me recevoir, si jeune encore, dans Votre gloire." » Ils sont alors conduits sur une place publique de Rome, où ils ont la tête tranchée, vers l'an 56 de l'ère chrétienne.

  • St Samson : évêque de Dol (490-565)

Moine gallois, il partit prêcher en Irlande puis en Cornouailles avant de se rendre en Bretagne. Il fonda un monastère et une ville, Dol, se créa autour. Lorsque le suzerain se fit renverser, Samson alla voir Childéric Ier pour qu'il rétablisse son suzerain qui l'avait aidé dans ses projets missionnaires.

Il évangélisa la basse Seine avant de revenir mourir à Dol.

  • St Camélien : évêque de Troyes au VIème SIÈCLE

À Troyes, au VIe siècle, saint Camélien, évêque, qui fut le disciple de saint Loup et son successeur.

  • le 28 juillet 754 : Pépin le Bref est sacré Roi des Francs à Saint-Denis par le pape Étienne II.

Ayant demandé son aide contre les Lombards d'Italie, le pape Etienne II vient, en remerciement, sacrer Pépin le Bref à St-Denis. C'est un second sacre que ce dernier reçoit. Dans le même temps, le pape confère l'onction royale aux deux fils de Pépin, Carloman et Charles, futur Charlemagne. Le Roi des Francs, fidèle au Pacte de Reims, a en effet battu les Lombards et donné au pape les territoires conquis. Voir la chronique du 26 mars)

  • le 28 juillet 1057 : décès du pape Victor II.
  • le 28 juillet 1488 : défaite de l'armée bretonne à Saint-Aubin-du-Cormier.

Au cours de la bataille, le duc d'Orléans (futur Louis XII) est fait prisonnier par les Français. Le duc de Bretagne, François II, doit accepter de donner sa fille Anne en mariage au Dauphin, le futur Roi Charles VIII. Celui-ci mourant sans héritier en 1498, Anne doit, conformément au Traité du verger (voir la chronique du 19 août), épouser son successeur le Roi Louis XII. La Bretagne, indépendante depuis la victoire de Nominoë sur Charles le Chauve en 845, est définitivement rattachée au trône français en 1532.

  • le 28 juillet 1655 : décès de Savinien de Cyrano de Bergerac, écrivain français.

Savinien Cyrano de Bergerac est un écrivain qui inspirera Edmond Rostand pour sa célèbre pièce de théâtre. Bien que non gascon, Savinien s'engage chez les Cadets de Gascogne, en 1638, pour faire une carrière militaire. C'est une fois celle-ci terminée qu'il commence à publier, avec entre autre : «Histoire comique des Etats et Empires de la Lune» ou «Le Pédant joué».

  • 28 juillet 1683 : ignoble assassinat du père Jean Le Vacher Consul de France à Alger.

Alors qu'Alger est assiégée par la flotte française du Roi Soleil, les mauresques attachent à la bouche de leurs canons le Consul de France, le père Le Vacher. Ils l'accusent faussement de communiquer par signaux avec la marine française. Son corps et ceux de seize autres Français déchiquetés se répandent sur le pont des vaisseaux de l'escadre. Voir la chronique du 29 juin.

Suite à la prise d'Alger le canon qui a servi a tué le père Le Vacher est baptisé « La Consulaire » et envoyé à Brest.

La Consulaire, pièce utilisée par les Turcs d'Alger pour supplicier le Père Jean Le Vacher est érigée à Brest. Elle est surmontée par le Coq gaulois.

  • le 28 juillet 1708 : les renforts français arrivent en prévision du siège de Lille.

Pendant la guerre de Succession d'Espagne, après la défaite d'Audenarde, le nord de la France est à la merci de ses ennemis : Grande-Bretagne, Provinces-Unies, Saint-Empire romain germanique. Ils progressent vers le sud et assiègent Lille, dès le 12 août 1708. Vendôme et Boufflers avec 15 000 hommes, arrivés fin juillet, assurent la défense. Les assiégés reçoivent l'aide supplémentaire du Chevalier de Luxembourg, mais les renforts envoyés par Louis XIV, depuis Paris, ne parviennent pas à passer les lignes ennemies. Le siège commencé le 12 août s'achève le 28 octobre 1708 avec la capitulation de la ville.

  • le 28 juillet 1755 : expulsion des Acadiens, ou « Grand Dérangement »

Au Canada, le Conseil de Nouvelle-Ecosse décide de déporter les Acadiens, les colons d'origine française. En 1713, la France a cédé ses colonies canadiennes à l'Angleterre avec le traité d'Utrecht. La population francophone est déportée sur plusieurs années en Nouvelle-Angleterre, au nord-est des Etats-Unis, sur ordre de Charles Lawrence, gouverneur de la Nouvelle-Écosse. Plus de 7 000 personnes, sur les 13 000, meurent pendant l'exode parce que les Acadiens ne veulent pas signer le serment d'allégeance. Voir les chroniques des 11 août, des 5 et 10 septembre.

  • le 28 juillet 1791 : fin au régime royal d'octroi des droits d'usage sur les mines.

Les mines sont à la disposition de la nation et les propriétaires du terrain n'en ont la jouissance que jusqu'à 100 pieds de profondeur. Cette nouvelle loi, prise par les révolutionnaires est une traduction dans les faits de leur devise où figure le mot de liberté. Quel sens particulier de la liberté de propriété privée!

  • le 28 juillet 1794 : exécution de Robespierre, Saint-Just, Couthon et d'autres criminels

Suite à leur arrestation de la veille, décidée par les députés de la convention, Robespierre, Saint-Just, Couthon et d'autres sont rapidement envoyés à la guillotine, sur la fameuse « place de la Concorde ».

  • le 28 juillet 1795 : 816 émigrés sont condamnés à mort à Quiberon et à Vannes, malgré les promesses de vie sauve de Hoche.
  • le 28 juillet 1818 : décès de Gaspard Monge, mathématicien français.
  • le 28 juillet 1833 : loi Guizot sur l'enseignement primaire.

Ministre de l'Instruction publique, François Guizot fait voter une loi qui transforme totalement l'enseignement primaire. Elle oblige les communes de plus de 500 habitants à se doter d'au moins une école primaire de garçons et à payer au moins un instituteur, sans prévoir les moyens financiers afférant. Les établissements privés sont légalisés et l'instruction religieuse maintenue.

  • le 28 juillet 1835 : attentat de Fieschi contre Louis-Philippe.

Depuis la fenêtre de son logement, boulevard du Temple, Fieschi tire sur le cortège royal avec une "machine infernale" faite de 24 canons de fusils juxtaposés. Il tue 18 personnes, dont le ministre de la Guerre, Mortier. Le roi est indemne.

  • le 28 juillet 1945 : un avion frappe l'Empire State Building.

Un bombardier B25 américain, perdu dans le brouillard s'écrase accidentellement sur le 79ème étage de l'Empire State Building tuant 14 personnes et en blessant 26 autres. Cela n'a rien à voir avec l'histoire de France ou de l'Eglise, mais c'est un fait oublié qui en rappelle un plus récent dont les conséquences ont aussi touché la France. Pourtant en 1945 la tour n'est pas tombée !

  • le 28 juillet 1973 : la France procède à un deuxième essai nucléaire à Moruroa, dans le Pacifique.
  • le 28 juillet 2002 : à Toronto, Jean-Paul II clôt les JMJ.

C'est par une messe que le pape Jean-Paul II clôture les JMJ qui se tiennent à Toronto.

"Vous êtes notre espérance, les jeunes sont notre espérance."


[Photo: Osservatore Romano]


La fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée

D'Olivier Bault dans Présent :

Di9PIyvX0AI03XF"Les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne laissent aucun doute : la fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée. Selon les chiffres de l’OIM, entre le 1er janvier et le 22 juillet 2018, il y a eu 17 981 arrivées d’immigrants illégaux et 1 109 noyades. Durant la même période de 2017, il y avait eu 93 419 arrivées et 2 222 noyades. Si l’Europe voulait vraiment mettre fin aux noyades en Méditerranée, elle prendrait les mêmes mesures que l’Australie. Depuis 2013, l’Australie interne systématiquement les immigrants clandestins repêchés en mer ou interceptés à leur arrivée sur les côtes australiennes dans des centres de détention gérés sur d’autres îles avec lesquelles l’Australie a signé des accords. Sous le gouvernement travailliste aux commandes de 2007 à 2010, l’immigration illégale par la mer avait totalisé environ 50 000 personnes et fait 1 200 morts par noyade. Depuis 2013, il n’y a plus eu aucune noyade puisque le flot d’embarcations transportant des immigrants clandestins s’est subitement arrêté. On nous dit que les immigrants clandestins sont maltraités en Libye, mais le jour où tous seront systématiquement refoulés, ils ne se rendront tout simplement plus en Libye, ce qui épargnera aussi des vies dans le désert.

Le chef de la Ligue désormais aux commandes du ministère italien de l’Intérieur ne cache pas que son but ultime est d’arrêter toute immigration clandestine et non pas de répartir les arrivées dans toute l’Europe comme l’exige aujourd’hui l’Italie. Matteo Salvini se félicitait d’ailleurs dimanche d’une opération de sauvetage menée par les garde-côtes italiens à la suite de laquelle les quarante immigrants clandestins récupérés en mer avaient été ramenés à bon port en Libye. Mais pour mettre fin à ce que le ministre italien de l’Intérieur appelle « le sale business de l’immigration clandestine », il faudra sans doute encore attendre une victoire des droites populistes ou au moins de leurs idées en France et en Allemagne.

Face à la proposition de la Commission européenne de verser 6 000 euros par immigrant illégal accueilli, Salvini a répondu que « l’Italie n’a pas besoin de l’aumône de l’UE », car chacun de ces immigrants lui coûte entre 50 000 et 60 000 euros. Le journal Il Tempo a fait le calcul pour les huit dernières années : pour l’accueil des clandestins, les Italiens ont déboursé 19,9 milliards d’euros ! C’est pourquoi Salvini a déjà annoncé une réduction des subventions versées pour l’accueil de ces « migrants », en promettant d’allouer l’argent à la hausse des salaires des policiers italiens et des minima sociaux.

Face au chef de la Ligue qui, un chapelet et une bible à la main, avait juré pendant la campagne électorale d’être fidèle au peuple italien et de respecter les enseignements contenus dans la Constitution italienne et dans l’Evangile, certains prêtres et évêques catholiques méconnaissent l’éthique de la responsabilité à laquelle est tenu tout dirigeant chrétien et se donnent bonne conscience en appelant les Italiens à désobéir à l’« antéchrist » Salvini (père Alex Zanotelli lors d’une messe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre du Vatican dimanche dernier) ou en se déclarant prêts à transformer toutes les églises en mosquées si cela peut sauver les « migrants » (Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserta)."


Des mesures chocs pour lutter contre les "ghettos ethniques"

IndexPas de panique : c'est au Danemark que ça se passe ! Ce qui prouve que même en "démocratie libérale", on peut, ailleurs qu'en France, regarder la réalité en face. Nous ne nous exprimerons pas sur les mesures proposées, qui doivent être analysées dans le détail et correspondent peut-être aux besoins du Danemark. Encore faut-il que ces annonces se traduisent dans les faits, et que l'alternance démocratique, que la galaxie envie aux démocraties libérales, ne renvoie pas, dès les prochaines élections danoises, ces mesures à la liste sans fin des bonnes intentions restées lettres mortes... Extrait.

Poser le problème du ghetto

Le Premier ministre libéral, Lars Lokke Rasmussen, revendique une forme de lucidité face aux problèmes posés par l'intégration, suite à l'échec de plans successifs. Le Danemark a procédé de manière inédite, en choisissant de donner une définition du ghetto – c'est le seul pays en Europe à le faire. Selon eux, il se caractérise notamment par un taux de 50% d'habitants d’origine non occidentale, par un pourcentage élevé de criminalité, un fort taux de chômage et de faibles revenus. Le rapport en a recensé 25 dont 16 particulièrement difficiles, agrégeant au total une population de 60 000 habitants. Le Premier ministre a commencé à présenter ces mesures dans un de ces ghettos, Mjolnerparken, en mars dernier. En voici les grandes lignes.


Avortement : ce qu'Isabelle de Gaulmyn aurait dû (re)lire (33)

33e extrait de l'encyclique Evangelium Vitae :

Unknown-23«  L'un des aspects caractéristiques des attentats actuels contre la vie humaine — ainsi qu'on l'a déjà dit à plusieurs reprises — est la tendance à exiger leur légitimation juridique, comme si c'étaient des droits que l'Etat, au moins à certaines conditions, devait reconnaître aux citoyens; et, par conséquent, c'est aussi la tendance à prétendre user de ces droits avec l'assistance sûre et gratuite des médecins et du personnel de santé.

Bien souvent, on considère que la vie de celui qui n'est pas encore né ou de celui qui est gravement handicapé n'est qu'un bien relatif: selon une logique des proportionnalités ou de pure arithmétique, elle devrait être comparée avec d'autres biens et évaluée en conséquence. Et l'on estime aussi que seul celui qui est placé dans une situation concrète et s'y trouve personnellement impliqué peut effectuer une juste pondération des biens en jeu; il en résulte que lui seul pourrait décider de la moralité de son choix. Dans l'intérêt de la convivialité civile et de l'harmonie sociale, l'État devrait donc respecter ce choix, au point d'admettre l'avortement et l'euthanasie.

Dans d'autres circonstances, on considère que la loi civile ne peut exiger que tous les citoyens vivent selon un degré de moralité plus élevé que celui qu'eux-mêmes admettent et observent. Dans ces conditions, la loi devrait toujours refléter l'opinion et la volonté de la majorité des citoyens et, au moins dans certains cas extrêmes, leur reconnaître même le droit à l'avortement et à l'euthanasie. Du reste, l'interdiction et la punition de l'avortement et de l'euthanasie dans ces cas conduirait inévitablement — dit-on — à un plus grand nombre de pratiques illégales, lesquelles, d'autre part, ne seraient pas soumises au contrôle social indispensable et seraient effectuées sans la sécurité nécessaire de l'assistance médicale. On se demande, en outre, si défendre une loi concrètement non applicable ne revient pas, en fin de compte, à miner l'autorité de toute autre loi.

Enfin, les opinions les plus radicales en viennent à soutenir que, dans une société moderne et pluraliste, on devrait reconnaître à toute personne la faculté pleinement autonome de disposer de sa vie et de la vie de l'être non encore né; en effet, le choix entre les différentes opinions morales n'appartiendrait pas à la loi et celle-ci pourrait encore moins prétendre imposer l'un de ces choix au détriment des autres. » ( §68)


Benalla : une affaire de trop d'Etat

De Nathalie MP :

Images"[...] Or des Benalla – ou des Cahuzac ou des Fillon ou … – on en fabrique à la pelle. Je pense en effet que si cette affaire n’est pas une affaire d’État au sens strict, c’est pourtant une affaire d’État au sens où nous avons trop d’État. C’est ce que j’évoquais à l’époque de l’affaire Fillon sous le titre « La lèpre de la démocratie, c’est d’abord celle d’un État à 57 % », les 57 % correspondant aux dépenses publiques rapportées au PIB.

La puissance de l’État, ainsi que les postes, les honneurs et les deniers publics afférents se répandent comme « une lèpre » dans tous les recoins de la société, entraînant automatiquement, rapidement et partout des effets délétères qui s’appellent ambition maladive, jalousies pour avoir les bonnes places, corruption rampante et incompétence récurrente, ainsi qu’une adaptation des individus en général au bon vouloir de l’État.

Un excellent terreau pour voir fleurir des Benalla, ceux qu’on connaît et tous ceux qu’on ignore, mais qui sont bien là, dans l’administration, dans les ministères, dans les collectivités territoriales, au parlement européen, bref partout où il existe une autorité d’État, c’est-à-dire à peu près partout.

Un excellent terreau pour que l’État tout puissant se retrouve régulièrement pris la main dans le sac des manquements et des prébendes, donnant ainsi facilement prise au chantage pour la plus grande satisfaction de tel ou tel opposant à tout changement.

Il est à noter que « lèpre de la démocratie » est une expression de Macron (sortie à l’occasion de l’affaire Fillon). Mais lui comme tous les autres qui sont aujourd’hui contre lui s’imaginent qu’il suffit de se débarrasser des moutons noirs ponctuels et de faire une loi de moralisation de la vie publique pour que tout redevienne idyllique à l’ombre de notre État vigilant.

Là se situe le terrible paradoxe de la France. Si les sans-culotte sont nombreux aujourd’hui à monter sur les barricades pour hurler à l’affaire d’État et  réclamer la tête de Macron, peu nombreux sont ceux, aussi bien du côté Macron que du côté de ses opposants, à voir que c’est notre État envahissant et omnipotent lui-même qu’il faut raccourcir, aussi bien à des fins de prospérité économique qu’à des fins de moralisation de la vie publique et de respect de l’État de droit."


50 ans après Humanae Vitae, on se rend compte que l'Eglise avait raison

Le 25 juillet, « Humanae vitae », l’encyclique promulguée par Paul VI en 1968 sur la régulation de la fertilité, fête ses cinquante ans tout juste. Et ce même jour, « L’Osservatore Romano » l’a rappelé d’une manière très engagée.  Avec un éditorial signé par Lucetta Scaraffia, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Rome « La Sapienza » :

OR-213x300"Cinquante ans après sa publication, l’encyclique « Humanae vitae » de Paul VI se présente aux yeux des hommes d’aujourd’hui de manière complètement différente: en 1968, c’était un document courageux — et donc controversé — qui allait contre l’air du temps, celui de la révolution sexuelle, pour l’accomplissement de laquelle étaient fondamentaux un contraceptif sûr et également la possibilité d’avorter. C’était aussi le temps où les économistes parlaient de «bombe démographique», c’est-à-dire du danger de surpopulation qui menaçait les pays riches et qui pouvait réduire leur prospérité.

Deux forces puissantes, donc, qui se rangeaient contre l’encyclique: l’utopie du bonheur, que la révolution sexuelle promettait à chaque être humain, et la richesse, qui aurait été la conséquence logique d’une diminution de la population à vaste échelle.

Aujourd’hui, cinquante ans après, nous voyons les choses d’une toute autre manière. Ces deux visions utopiques se sont réalisées, mais elles n’ont pas apporté les résultats espérés: ni le bonheur, ni la richesse, mais plutôt de nouveaux problèmes dramatiques.

Si l’effondrement de la population dans les pays développés se confronte avec difficulté à l’arrivée de masses d’immigrés nécessaires, mais dans le même temps inacceptables pour beaucoup, à partir du contrôle médical des naissances a commencé l’invasion de la procréation de la part de la science, avec des résultats ambigus, souvent préoccupants et dangereux.

Aujourd’hui, alors que nous payons toutes les conséquences d’une brusque et forte dénatalité et que beaucoup de femmes, après des années d’anticonceptionnels chimiques, ne réussissent pas à concevoir un enfant, nous nous rendons compte que l’Eglise avait raison, que Paul VI avait été prophétique en proposant une régulation naturelle des naissances qui aurait sauvé la santé des femmes, la relation de couple et le caractère naturel de la procréation.

Aujourd’hui, où les jeunes femmes passionnées d’écologie se tournent vers des méthodes naturelles de régulation de la fertilité, sans même connaître l’existence d’ »Humanae vitae », aujourd’hui, où les gouvernements cherchent à réaliser des politiques qui favorisent la natalité, nous devons relire l’encyclique avec d’autres yeux. Et au lieu de la voir comme la grande défaite de l’Eglise face à la modernité diffuse, nous pouvons en revendiquer la lucidité prophétique quand elle a saisi les dangers contenues dans ces changements et nous féliciter, nous catholiques, qu’une fois encore l’Eglise n’est pas tombée dans le piège alléchant des utopies du XXe siècle, mais qu’elle a su en saisir immédiatement les limites et les dangers.

Mais peu de personnes y réussissent: pour beaucoup, il est encore difficile de se détacher de la vieille opposition entre progressistes et conservateurs, au sein de laquelle l’encyclique a été mise en pièces, sans en saisir l’esprit critique et la force innovatrice. Encore maintenant, personne ne semble se rappeler que, pour la première fois, un Pape a accepté la régulation des naissances et a invité les médecins à rechercher des méthodes naturelles et efficaces.

Il est donc très important de réussir à regarder « Humanae vitae » avec des yeux nouveaux, des yeux d’êtres humains qui vivent au XXIe siècle, désormais conscients de l’échec de tant d’utopies et de tant de théories économiques qui avaient été proposées comme infaillibles.

Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons affronter les problèmes actuels de la famille, le nouveau rôle des femmes et les rapports difficiles entre éthique et science, dont les racines se trouvent — même si par certains aspects de manière inconsciente — dans ce texte du lointain 1968."


Romain Espino, responsable identitaire, a été licencié suite à la pression de l'extrême-gauche


La barbouzerie, consubstantielle à la république

Très bonne tribune de Maître Cirier sur Boulevard Voltaire :

Benalla, barbouze élyséenne aux origines aussi mystérieuses que sa promotion éclair, à 26 ans, au grade de lieutenant-colonel honoraire avec salaire mirifique de 10.000 euros mensuel, accréditations multiples, voiture de fonction et appartement élyséen payés par le contribuable : « ecce homo » qui fait trembler la Macronie.

Et nos politiciens, de droite comme de gauche, de se jeter sur l’affaire comme chien affamé sur gigot de pré-salé, faisant assaut de feinte indignation vertueuse, clamant urbi et orbi que les principes de la République auraient été violés avec l’application d’une horde allogène en Allemagne un soir de fête.

À les croire, tous ces agneaux vêtus de probité candide n’auraient jamais imaginé l’existence, en terre de sainte République macronienne, d’une basse police, agissante et parallèle à la police nationale…

Et de faire retentir les ondes de leurs cris d’orfraie…

Pourtant, seuls les poissons rouges élyséens en phase terminale d’Alzheimer ont oublié que les polices parallèles – autrement dit la « barbouzerie » – existent et ont existé de tous temps républicains.

Le terme même de « barbouze », qui faisait allusion aux fausses barbes dont étaient censés s’affubler ces serviteurs de l’ombre des besognes obscures du pouvoir, dans l’espoir de ne pas être reconnus, remonte à la réputée parfaite République gaullienne dont se réclament à qui mieux mieux nos Robespierre républicains nostalgiques, tandis que monsieur Larcher reste assis sur le couvercle du puits pour empêcher toute sortie intempestive de la vérité.

Cette pratique gouvernementale de confier de basses besognes à des argousins de petite moralité et de conscience à éclipse ne date pas du gaullisme, mais celui-ci fut son âge d’or et celui de son involontaire révélation à la connaissance du peuple.

Née au départ pour combattre l’OAS par des moyens inavouables, l’un de ses papes et premier grand maître fut M. Charles Pasqua et son (tristement) célèbre SAC (Service d’action civique) dont se souviennent parfaitement ceux qui ont vécu cette lamentable époque.

Par la suite, sous d’autres appellations, d’autres formes, d’autres chefs (n’est-ce pas, feu M. Foccart ?) la République continua d’utiliser des « barbouzes » en tous points semblables à Alexandre Benalla comme sicaires de sa basse politique, de droite ou de gauche, bien plus souvent dans l’intérêt des politiciens que de l’intérêt national*.

Alors, entendre hurler d’indignation de circonstance de vieux briscards, républicains blanchis sous le harnois, champions incontestés de la trahison, de la compromission, de la concussion et du clientélisme relève du comique de boulevard.

Il y a longtemps que « Boîte à Flatter Macron TV » ne nous avait pas donné de telles occasions de nous fendre la pipe (aïe, politiquement incorrect !), à écouter dégoiser leurs pédantes jactances de doctes « spécialistes » « mainstream », auto ou médiatiquement proclamés, pour nous expliquer que, non, ce n’est pas bien, pas républicain et que ça risque de déplumer le boa de Brigitte !

Pendant que l’on discute à l’infini des turpitudes barbouzardes du régime macronien, les nuages noirs de la politique mondiale et nationale qui s’amoncellent sur nos têtes sont négligemment balayés.

Les mauvais coups assenés par la Macronie spoliatrice au peuple français, l’immigration invasive galopante, les impôts massifs prélevés à la source, le 80 km/h, les atteintes réitérées aux libertés, tout cela est occulté par l’affaire Benalla et se perdra bientôt dans le sable des plages aoûtiennes comme les gouttes d’une serviette de bain qu’on essore.

Comme disent nos voisins Italiens : « E la nave va », traduction transalpine de « Et vogue la galère »… républicaine !


Le Pen et l'affaire Benalla : L’inconvénient des gouvernements autoritaires, c’est qu’ils font l’unanimité contre eux

Jean-Marie Le Pen a été interrogé dans Le Parisien. Extrait :

Unknown"Que vous inspire l’affaire Benalla ?

Macron est comme ces gens en pleine forme physique, décontractés, qui marchent sur une peau de banane et tombent sur le cul. C’est l’inconvénient quand on est monté un peu trop haut. Quand ça descend, ça descend rapidement…

Faite rare, l’opposition parle presque d’une seule voix dans cette affaire. Cela vous étonne ?

Non. L’inconvénient des gouvernements autoritaires, c’est qu’ils font l’unanimité contre eux.

Macron, c’est à vos yeux un régime autoritaire ?

Oui, en tout cas un régime personnel, où le président accentue ce caractère par son omniprésence et parfois son omnipotence. Il est probable que cette affaire Benalla dure, on va encore apprendre des choses. Ce scandale d’Etat va être le roman de l’été. Les gens vont se distraire avec ça.

Vous trouvez qu’il y a quelque chose de romanesque chez Macron ?

Un peu tout de même. Dans sa vie, il n’est pas passé par un cursus honorum banal…

Vous comptez rester actif dans la vie politique ?

Bien sûr ! Je tiens mon blog chaque semaine. J’ai entamé l’écriture du tome 2 de mes mémoires, qui sortiront normalement début 2019. C’est de 1972 à nos jours, de la création du Front national, à nos jours. Mais comme il se passe tous les jours quelque chose de nouveau, je vais peut-être envisager un tome supplémentaire (rires). [...]"

Pour le tome 1, c'est par ici.


C’est arrivé un 27 juillet…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 27 juillet : saints du jour français ou en France.
    • St Désiré : évêque de Besançon († 414)

À Lons-le-Saunier dans le Jura, au Ve siècle, saint Désiré, qui fut, croit-on, évêque de Besançon.

  • Sts Ours et Leubais : ermites et abbés († VIème S.)

À Loches, sur la Loire en Touraine, au Ve ou VIe siècle, saint Ours, abbé, père de nombreux monastères, célèbre par son abstinence admirable et bien d'autres vertus. Avec lui est commémoré saint Leubais, son compagnon, qui fut abbé de Sennevières.

  • St Galactoire : évêque et martyr († VIème S.)

À Lescar dans le Béarn, au VIe siècle, saint Galactoire, évêque, vénéré comme martyr.

  • le 27 juillet 432 : mort de saint Célestin Ier, pape depuis 422.
  • le 27 juillet 1061 : mort de Nicolas II.

Né en Bourgogne, il est élu pape alors, qu'il n'est pas cardinal. C'est lui qui impose que le pape soit choisi parmi les cardinaux.

  • le 27 juillet 1214 : le dimanche de Bouvines.

La Bataille de Bouvines, par Horace Vernet. (Galerie des Batailles, Palais de Versailles).

Depuis un petit siècle Capétiens et Plantagenêts s'affrontent ; la lutte a commencé avec Aliénor d'Aquitaine, reine de France répudiée par Louis VII en 1152, et devenue reine d'Angleterre. Elle est la seule héritière du duché d'Aquitaine. Mécaniquement la puissance et la richesse des Plantagenêts dépassent celle de leur suzerain pour ce duché et pour la Normandie : le Roi de France.

Le roi d'Angleterre au printemps 1214 débarque à La Rochelle, allié à l'empereur Otton IV, excommunié par le pape depuis 4 ans, au comte de Flandres et au comte de Boulogne. Le français attaque au sud pour vaincre les Anglais avant de s'occuper de la menace du nord. Mais Jean sans Terre refuse la bataille, recule vers Bordeaux pour éloigner l'armée royale de ses bases. C'est pourquoi Philippe Auguste divise son armée en deux, laissant à son fils héritier Louis le soin de combattre les Anglais. Ce dernier remporte la victoire de la Roche-aux Moines le 2 juillet 1214.

Renforcée des Milices communales et paroissiales de Champagne, de Picardie, de Bourgogne et du Soissonnais, ainsi que de la gendarmerie bretonne, l'armée du Roi de France remonte vers le nord. La Chevalerie française a été aguerrie par les croisades.

La manœuvre française, durant la bataille, a raison des alliés, l'empereur Otton manque d'être capturé et s'enfuit. Ferrand de Flandres et le comte de Boulogne sont faits prisonniers. Le premiers sera libéré sous la régence de Blanche de Castille et moyennant une forte rançon, le second finira ses jours dans les geôles du Louvres. Nombre de bannières ennemies tombent aux mains des Français. Mathieu de Montmorency, par exemple, ramène à son souverain douze bannières ennemies. En récompense, les Montmorency seront autorisés à porter douze aigles d'azur de plus sur leurs armes.

Philippe Auguste écrira aux recteurs de l'Université de Paris : «Louez Dieu ! Car nous venons d'échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer».

Bouvines renforce la légitimité de la Couronne, le Roi est appelé par toute l'Europe « Auguste », c'est-à-dire le conquérant, l'héritier de Rome. La Normandie conquise au début du siècle est définitivement française. Quant au roi anglais, ses barons vont lui imposer la Magna Carta qui limite le pouvoir royal. Le rapport de force entre les Français et les Anglais s'est durablement inversé.

  • le 27 juillet 1447 : Ordonnance royale dite ordonnance Jacques Cœur.

Jacques Cœur est le grand argentier du Roi Charles VII, dont il finance les campagnes militaires visant à « bouter l'Anglais hors de France ». Il est à l'origine d'une ordonnance fixant pour la première fois depuis 1370, la frappe de pièces d'argent, à seulement 92% d'argent fin.

  • le 27 juillet 1563 : les Français réoccupent Le Havre.

La garnison anglaise est décimée par la peste, une maladie qu'elle introduira dans son pays à son retour.

  • le 27 juillet 1598 : mort de Jacques II de Goyon de Matignon, maréchal de France, gouverneur de Guyenne, maire de Bordeaux.
  • le 27 juillet 1605 : fondation de Port-Royal en Acadie, colonie française en Amérique du Nord.

Les Français sont les premiers Européens à s'implanter dans ce qui est aujourd'hui le Canada, ouvrant ainsi la voie à la création d'un Empire colonial français.

  • le 27 juillet 1675 : mort du Maréchal de Turenne lors de la victoire de Salzbach.

Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon est plus connu sous le nom de Turenne, maréchal de France (11 septembre 1611).

Il est tué par un boulet à la Bataille de Salzbach. La France entière le pleure. Le retour du corps de Turenne vers Paris est une marche à la fois triomphale et funèbre. Il connaît un hommage posthume qui rappelle celui qui fut adressé à Du Guesclin, lors du trajet entre le château de Randon et Paris. A Paris, les obsèques de Turenne sont célébrées avec une magnificence royale. Louis XIV lui accorde l'honneur posthume d'être enseveli à la basilique Saint-Denis, avec les Rois de France. Lors de la mise à sac et la profanation de la nécropole des Rois de France, par les révolutionnaires, son tombeau est ouvert et son corps est trouvé dans un parfait état de conservation, puis exposé plusieurs mois à la foule. Bonaparte le fait transférer à l'église Saint-Louis des Invalides. Napoléon Ier dira qu'en toutes circonstances il aurait pris les mêmes décisions que lui. La 160° promotion de l'Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr (1973-1975) porte son nom. Voir aussi les chroniques du 5 avril, du 11 septembre et du 23 octobre, jour de sa conversion au catholicisme, grâce à l'enseignement de Bossuet et à un miracle eucharistique, dont le maréchal est le témoin.

  • le 27 juillet 1759 : mort de Pierre Louis Maupertuis, mathématicien et astronome français.

Fils de René Moreau de Maupertuis, un corsaire malouin anobli par Louis XIV, Pierre Louis Maupertuis se voit offrir à l'âge de vingt ans un régiment de cavalerie. Son père, avec lequel il a une relation très proche, lui ouvre ainsi les portes des mousquetaires, dont il devient lieutenant. Il abandonne la carrière militaire pour se livrer à l'étude des mathématiques. Il publie divers travaux de mécanique et d'astronomie, ainsi que des « observations et expériences » sur des animaux encore mal connus à l'époque, comme les salamandres et les scorpions, affirmant ainsi très tôt des talents certains de biologiste. Il contribue aussi à la diffusion des théories de Newton hors d'Angleterre.

  • le 27 juillet 1789 : les ouvriers de Montmartre détruisent les champs de blés, autour de Paris.

Les manœuvres du duc d'Orléans pour affamer la capitale commencent. Cet homme est aussi le grand-maître de la maçonnerie française…

  • le 27 juillet 1794 : chute et arrestation de Maximilien de Robespierre.

Le tyran est renversé. Lui et ses compagnons sont guillotinés dès le lendemain, 10 Thermidor An IV, soit le 28 juillet 1794, sur la place de la Concorde. Plus tard, Louis de Bonald commente cet événement en ces termes : « Des scélérats firent périr d'autres scélérats ».

Le Comité de Salut Public et le Comité de Sûreté sont dissous. La Convention Nationale n'est plus et laisse place à un Directoire dominé par la personnalité de Barras. Ce nouveau régime n'est que la prolongation du précédent, la Terreur en moins. Les fondements de la révolution ne sont pas remis en cause.

  • le 27 juillet 1824 : naissance d'Alexandre Dumas fils, futur écrivain.
  • le 27 juillet 1830 : insurrection de Paris, première des « Trois Glorieuses ». (27, 28 et 29 juillet).

La Révolution éclate en France à la suite de la promulgation d'ordonnances par Charles X, qui fixent le rétablissement de la censure, dissolution de la Chambre, la modification de la loi électorale et de nouvelles élections à septembre.

  • le 27 juillet 1884 : le divorce est rétabli en France.

Il a avait été aboli en 1816 par Louis XVIII.

  • le 27 juillet 1934 : mort du Maréchal Hubert Lyautey, homme d'État et maréchal de France.
  • le 27 juillet 1947 : canonisation de sainte Catherine Labouré.

Lire Ceux qui croyaient au Ciel de Geneviève Esquier (Ed. de l'Escalade, page 325)

  • le 27 juillet 1990 : Citroën arrête la production de la Deux-Chevaux.

A 16h, la dernière 2CV sort de l'usine de Mangualde au Portugal. 7 millions d'exemplaires ont été vendues depuis 1949.


Concerts de la colonie Fra Angelico ce week-end à Lourdes, Pau et Lescar

Pour sa 20e édition, la colonie musicale Fra Angelico, organisée par la Fraternité Saint-Pierre, donne 3 concerts de musique sacrée dans le sud-ouest :

  • Vendredi 27 juillet à 20h00 à la basilique supérieure de Lourdes
  • Samedi 28 juillet à 20h30 à l'église Saint-Jacques de Pau
  • Dimanche 29 juillet à 19h00 à la cathédrale de Lescar (une messe solennelle sera célébrée à la cathédrale à 14h30 le dimanche après-midi pour les enfants de la colonie et tous ceux qui souhaitent y assister).

L'entrée des concerts est libre et tous sont bienvenus pour écouter les merveilles de la musique sacrée du 16e au début du 20e siècles.

Capture


Jean Raspail sur TV Libertés

Jean Raspail vient de fêter ses 93 ans ! Il est un des écrivains Français les plus renommés et l'auteur du roman prophétique "Le camp des saints". Il a accordé, à son domicile, un entretien à Anne Brassié, l'animatrice de "Perles de Culture". 


Turquie : Bonne nouvelle pour le pasteur Brunson

Grâce à l'ECLJ :

Le 25 juin, un tribunal turc a tenu compte des problèmes de santé d'Andrew Brunson et a converti sa détention préventive en placement en résidence surveillée dans sa maison en Turquie. C'est une première étape cruciale, mais ce n'est pas suffisant. Ce pasteur innocent doit être libéré pour pouvoir rentrer aux États-Unis et retrouver sa famille. Grâce à l'action des Centres européen et américain pour le droit et la justice (ECLJ et ACLJ), le cas du pasteur Brunson a eu une forte résonance dans les médias et les organisations internationales. La Turquie a commencé à céder à cette pression, ce qui nous encourage à redoubler d'efforts pour sa libération.

Lire le résumé de l'affaire 

Voici nos principales réussites :

  • Nous avons porté le cas d'Andrew Brunson devant le Conseil des droits de l'homme et le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire ;
  • 98 députés européens et 66 sénateurs américains ont signé notre lettre ouverte au président turc Erdoğan ;
  • 600 000 personnes ont signé notre pétition pour la libération du pasteur Brunson ;
  • Le président et le gouvernement américains ont accepté d'intervenir directement dans cette affaire et de négocier avec la Turquie.

De l'affaire Benalla-Macron et des grades militaires ou semblant l'être...

Instructive et amusante tribune de Stratediplo, dont nous citons seulement la conclusion, mais qui est à lire dans son intégralité, ici, avec d'intéressants développements sur la réserve citoyenne.

Quoi qu'il en soit et en l'absence de lien du sang ou de sperme, comme vient de l'assurer fort élégamment le titulaire de la magistrature suprême, on ne saurait appeler népotisme la recommandation appuyée d'un exécutant en barbouzerie élémentaire pour l'attribution d'une distinction de doctor honoris causa et guardiæ prætoriæ, pas plus qu'on ne pouvait appeler népotisme la nomination d'un cheval comme sénateur de Rome par un empereur qui ne faisait là que manifester sa vision de la respectabilité des institutions.
 
La gendarmerie française, d'ailleurs, a au moins une option que n'avait pas le sénat sous Caligula, à savoir restaurer la crédibilité et la respectabilité de sa hiérarchie des grades en dégradant immédiatement, avant la rescision unilatérale de contrat, tout collaborateur à une mission de relations publiques et renforcement d'image (raison d'être de la réserve citoyenne) qui aurait non seulement failli volontairement à cette mission, mais aurait de plus par des comportements inappropriés, publics et délictueux nui à la réputation de la gendarmerie nationale, des corps d'officiers, et de l'Etat. De vrais officiers des armes ont été cassés pour bien moins que cela. Evidemment et dans l'esprit de réparation qui préside à toutes les obligations de publication légale jointes aux condamnations pour diffamation, la direction générale de la gendarmerie nationale devra assurer à cette dégradation une publicité au moins équivalente à la mauvaise publicité que lui a occasionnée l'affaire Benalla, et même dans ce cas il n'est pas certain qu'elle puisse restaurer totalement sa crédibilité institutionnelle et la réputation de discernement et sagesse nécessaire à l'accomplissement de ses missions.
 
Pour sa part, à l'âge canonique de soixante ans inégalé par la vingtaine de constitutions qui l'ont précédé en moins de deux siècles, le régime revient au niveau de respectabilité et de légitimité conféré dès sa fondation par les actes séditieux, du 27 au 29 mai 1958, d'un ancien véritable officier usurpateur d'un grade de complaisance auto-attribué.

Grand succès de la 27e Université d’été de Renaissance Catholique

Communiqué de l'association :

Capture"Une fois encore Renaissance Catholique a su rassembler, au cœur de l’été, plusieurs centaines de personnes pour partager un roboratif cocktail de conférences de haut niveau, d’exigences spirituelles et d’activités culturelles exceptionnelles dans l’amitié française et l’espérance chrétienne à quelques encablures d’un des hauts-lieux de transmission de notre mémoire nationale : le Grand Parc du Puy du Fou. C’est avec conviction, érudition et intelligence que les conférenciers présents ont démonté les ressorts de la Révolution silencieuse qui, en l’espace de cinquante années – 1968-2018 –, a vu s’opérer un changement radical de paradigme donnant naissance à une société fondée sur une vision nouvelle de l’homme. Nommer ces conférenciers, c’est d’emblée positionner la qualité des travaux et des réflexions de cette Université d’été. Citons : Laurent Dandrieu, François-Xavier Bellamy, Victoire De Jaeghere, Jean-Marie Le Méné, Patrick Buisson, Jean-François Chemain, Jean-Pierre Maugendre, Philippe de Villiers, Jeanne Smits.

Toutes ces conférences ayant lieu dans la « ville sainte de la Vendée : Saint-Laurent-sur-Sèvre », l’ensemble des participants a pu participer à un bref mais fervent pèlerinage sur les tombes de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, fondateur des pères montfortains et des frères de Saint-Gabriel, infatigable apôtre de la Vendée mort d’épuisement à l’âge de 43 ans, et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet, fondatrice des Filles de la Sagesse. La veille les splendeurs de la liturgie grégorienne s’étaient librement déployées dans le cadre prestigieux de la basilique Saint-Louis-Marie Grignion-de-Montfort.

Comment être à quelques pas du Puy du Fou et ne pas vivre les moments d’émerveillement et d’enchantement que constituent la cinéscénie et les plus récents spectacles du plus enraciné des parcs de loisirs français, titulaire de multiples récompenses internationales ? Les nouveaux visiteurs ont découvert : Le signe du Triomphe, Les vikings, Le bal des oiseaux fantômes, etc. Les plus anciens se sont émerveillés devant les plus récents spectacles : Le dernier panache (histoire du chevalier de Charette) et Le Mystère de La Pérouse. Enfin, pour rester dans le thème des Guerres de Vendée, les universitaires ont pu assister à la projection privée, au cinéma de Cholet, du film réalisé par Patrick Buisson : Les manants du Roi. Passionnant et émouvant documentaire fiction qui retrace entre reconstitutions historiques, extraits de films et jeux d’acteur l’histoire des guerres de Vendée.

Quatre journées en chrétienté et en famille, pour les 350 participants de tous âges et de toutes origines, dans la diversité des histoires et des choix de tous ceux qui aiment encore la France comme Fille aînée de l’Église. Un public chaleureux et motivé, souvent époustouflé par la qualité de l’organisation et des activités proposées.

Un grand message d’espérance à conforter pour que l’Université d’été de Renaissance Catholique devienne, dans le domaine intellectuel, ce qu’est le pèlerinage de Pentecôte dans le domaine spirituel : un rendez-vous incontournable pour les artisans de la réforme intellectuelle et morale à mener qui, dans la filiation de la Lettre au général X d’Antoine de Saint-Exupéry, sont dévorés par l’angoisse de ce qu’il faut dire aux hommes pour les rendre à leur dignité d’enfants de Dieu et sauver leurs patries."