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Notre secours est dans l'Immaculée Conception

L-immaculee-conception-de-michele-reboulMichèle Reboul a été professeur de philosophie et collaboratrice de Jean Guitton qui lui a donné son premier livre d’entretien (Le Temps d’une vie, Retz-Centurion, 1980, épuisé). Cette théologienne mystique a fait paraître de nombreuses chroniques religieuses dans différents journaux, en particulier Le Figaro, pendant près de vingt-cinq ans. Elle vient de publier un épais ouvrage sur L'Immaculée Conception, Clé de voûte de la Création.

Le cardinal Sarah écrit dans sa préface :

« Le livre de Madame Reboul est un moyen privilégié pour faire connaître et aimer la Vierge Marie, l’Immaculée Conception, et c’est pourquoi je souhaite qu’il ait la diffusion qu’il mérite dans les familles et les paroisses, en particulier dans les groupes de prière. » 

Ce livre constitue une synthèse d’envergure sur la foi en l’Immaculée Conception. Pour être Mère de Dieu, Marie fut la seule créature humaine à être préservée du péché originel dès sa conception : c’est pourquoi elle est dite immaculée, sans péché. Michèle Reboul a choisi de centrer sa profession de foi sur ces mots sublimes de saint Maximilien Kolbe : « Marie était immaculée parce qu’Elle devait être Mère de Dieu, et Elle devint Mère de Dieu parce qu’Elle était immaculée. » 

Cet ouvrage, fruit de sept ans de travail, est autant marial que christologique puisque Marie, plénitude de Grâce, ne vit que par son Fils pour Le donner aux hommes. Pour plus de clarté, l’auteur développe ses réflexions en trois parties :

  • la première porte sur les privilèges de Marie (Mère de la Création, Reine des anges…),
  • la seconde sur les dogmes mariaux (Virginité, Maternité divine, Immaculée Conception, Assomption),
  • la troisième sur les apparitions centrées sur l’Immaculée Conception (Laus, Rue du Bac, La Salette, Lourdes, Fatima) dont la finalité est de sauver les hommes qui, refusant Dieu leur Créateur, se détruisent et détruisent les autres. Marie est la Mère du salut puisqu’Elle est la Mère du Sauveur.

L’ouvrage, avec une abondance de citations, parcourt ainsi 2000 ans de connaissances mariologiques transmises par les grands théologiens comme les Pères de l’Église, saint Augustin, saint Thomas d’Aquin, Duns Scot, sainte Thérèse d’Avila, sainte Thérèse de Lisieux, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, et certains papes dont le bienheureux Pie IX qui proclama le dogme de l’Immaculée Conception le 8 décembre 1854.

Concernant le message de Fatima, l'auteur écrit :

"Certains se demandent pourquoi la Vierge Marie insiste tellement sur la nécessité de pratiquer la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis et la consécration de la Russie afin d'amener sa conversion au catholicisme et la paix mondiale. [...] Ils objectent que cette demande est dépassée car depuis la chute du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et de l'Union soviétique le 21 décembre 1991, la Russie n'est plus dangereuse, ni pour la paix du monde, ni pour l'Eglise catholique, et que le communisme est mort. Outre que bien des pays sont encore communistes ou marxistes, le communisme a seulement changé son nom en mondialisme. Loin d'être mort, il réalise son idéal, commun à celui des franc-maçons : la destruction de l'ordre chrétien et des nations chrétiennes. Staline avait accueilli l'arrivée d'Hitler en 1933 en disant : "Hitler sera pour nous le brise-glace, c'est-à-dire qu'il fera sauter la glace qui bloque la révolution mondiale." Cette révolution mondiale, appelée par le nouvel ordre mondial, rejette et combat toutes les valeurs anciennes et éternelles, dont en premier l'Eglise catholique. C'est pourquoi le gouvernement mondial a voulu s'instaurer d'abord en Europe, continent chrétien, en brisant toute souveraineté, religieuse et patriotique : destruction de la monnaie et des lois nationales, revendication permanente, idolâtre, de la laïcité, arme dirigée uniquement contre le christianisme puisque le judaïsme est honoré et l'islam fortement encouragé par l'immigration croissante des populations musulmanes et la construction accrue des mosquées. Ce qu'avait annoncé la Sainte Vierge dans la seconde partie du Secret le 13 juillet 1917, s'est donc réalisé. Le communisme, le franc-maçonnerie et le capitalisme se sont unis pour abolir les nations en vue d'nu gouvernement mondial anti-chrétien, et même luciférien, dont l'Union européenne est la première étape."


Education : encourager les parents et la société civile à compter plus sur eux-mêmes que sur l’État

Anne Coffinier, directrice générale de la Fondation pour l'Ecole, insiste dans La Nef sur la nécessité d'avoir des écoles libres :

Couverture306"[...] Ainsi le latin et le grec n’ont pas été relevés, la réforme des programmes est anecdotique, celle du bac et du lycée une usine à gaz coûteuse et liberticide, sans parler de celle de l’affectation des étudiants dans le supérieur, qui est un fiasco. La personnalité du ministre, manifestement brillant, n’y est pour rien. Les structures et les corporatismes sont tout.

Dans ce contexte, la Fondation pour l’école mène une action de longue haleine pour encourager les parents et la société civile à compter plus sur eux-mêmes que sur l’État, et à s’impliquer davantage dans l’éducation. La multiplication des écoles indépendantes est au cœur de ce processus de réappropriation du champ éducatif par les parents. Une autre école est possible que celle de l’Éducation Nationale. Nos enfants ne sont pas condamnés à boire son déprimant breuvage. Les ouvertures d’écoles indépendantes augmentent de 32 % l’an : une croissance exponentielle ! Les parents ont ainsi plus de chances de trouver une école adaptée aux besoins réels de chacun de leurs enfants. Une petite école Montessori catholique pour tel enfant désireux d’apprendre vite et par lui-même, sans subir le diktat des besoins moyens du groupe classe, une école utilisant tous les savoirs neuro-développementaux pour enseigner les enfants dys ou hyperactifs, ou encore une école réservant beaucoup de temps à la pratique artistique, qui fait grandir aussi sûrement l’âme que les leçons de maths comme à l’Académie Anne de Guigné ou à celle de Liesse ! Une école au cœur de la France rurale dévitalisée pour rendre leur fierté à de jeunes ruraux en déshérence, à l’instar du Cours Clovis à La Fère…

La Fondation pour l’école fait tout pour garantir la qualité et la pérennité de ces écoles : outre les 3 millions (et même 5,8 millions en intégrant les subventions octroyées par ses fondations abritées) de subvention qu’elle alloue annuellement, elle forme avec soin les créateurs et directeurs d’école, elle pousse les écoles à la qualité en leur proposant de travailler à leur labellisation Qualité et en imposant le respect de sa charte de protection des mineurs.

Surtout, la Fondation investit dans la formation des équipes éducatives : à l’Institut libre de formation des maîtres (ILFM), elle forme instituteurs et éducateurs ; dans la toute récente Académie du Professorat, elle forme en mathématiques, français, histoire et géographie les professeurs en poste dans les collèges et lycées hors ou sous contrat ; à l’École professorale de Paris, c’est à l’agrégation et au Capes qu’on se prépare, avec un taux de réussite cette année de 100 % de reçus au CAPES de lettres, histoire et maths et 2/3 à l’agrégation de lettres modernes par exemple. Les récents rapports officiels sont clairs : la France doit relever sa formation initiale et continue de toute urgence si elle veut réussir la réforme de son école. Mais l’État n’est pas prêt à liquider l’héritage des IUFM, devenus ESPE, bien que sa nocivité soit reconnue du ministre lui-même.

Dans ce contexte, nos instituts de formation ont un rôle capital à jouer. Notre diplôme principal est reconnu au plus haut niveau (équivalant à un Master II). Pour diffuser les meilleures pratiques pédagogiques au-delà des seules écoles indépendantes, nous avons développé une plateforme de partage de cours très performante, entièrement numérique et gratuite : www.laplateformeduprofesseur.com Elle répond au mot d’ordre « des cours, pas des discours ! » Nous avons créé des fondations à l’étranger (aux États-Unis et en Belgique, pour toute l’Europe) pour bénéficier de la forte dynamique internationale en faveur de la liberté scolaire et permettre aussi aux expatriés de soutenir la transformation du système éducatif de leur pays natal.

Enfin, c’est aussi un long travail politique que nous poursuivons. Au Sénat, en juin, nous avons sensibilisé des responsables politiques de tous bords à la nécessité de donner plus de place à la liberté scolaire pour assurer l’égalité des chances de chaque enfant, même peu scolaire ou faiblement soutenu par sa famille. Nous travaillons activement sur les solutions de type chèque-éducation permettant d’éviter la double imposition des familles investissant dans l’éducation de leurs enfants, au prix d’importants sacrifices. Pour toutes ces actions, nous comptons vraiment sur votre soutien fidèle."


Renvoi du directeur de « L’Express », Guillaume Dubois

Unknown-15Il y a 5 ans (avril 2013), le Salon beige avait montré, chiffres à l'appui, que les journaux qui défendaient la loi Taubira perdaient des lecteurs.

C'est le cas pour l'Express qui n'en finit pas de sombrer.

Lors de l'élection de Hollande (2ème trimestre 2012), la diffusion de l'Express était de 428 914 exemplaires.

En mars, cette diffusion est tombée à 243 965 exemplaires, chiffre repris par l'article du Monde :

"Les ventes de L’Express étaient de 243 965 exemplaires en mars (dont 21 800 en kiosques). Le licenciement de Guillaume Dubois, ex-dirigeant de BFM-TV et fidèle d’Alain Weil, est symbolique des difficultés du pôle presse du groupe de Patrick Drahi."


Quel contenu pour les cours d'éducation sexuelle à l'école ?

D'Antoine Pasquier dans Famille chrétienne :

"La rentrée 2018 verra le grand retour des cours d’éducation à la vie affective et sexuelle. Ou plutôt leur généralisation dans les établissements scolaires récalcitrants. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Marlène Schiappa, la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, au cœur de l’été. En cause ? L’application parcellaire de la circulaire de 2003 rendant obligatoire trois séances d’éducation affective et sexuelle en école primaire, collège et lycée. Au programme : les notions scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité mais également la contraception, la protection contre les infections sexuellement transmissibles, ainsi que la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes."

Le maire d'Aulnay-sous-Bois interpelle le ministre sur les rumeurs autour de ces cours :

Unknown-14Concernant l'enseignement de la masturbation avant 4 ans, un article de Libération confirme qu'un rapport de l'OMS recommande d’informer sur «le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce».


Le Monde souligne que ce sont les écoles musulmanes hors contrat qui posent problème

Dans un article consacré au succès croissant des écoles libres, Le Monde souligne :

"Ce durcissement de la loi est la suite d’une intensification des inquiétudes autour des écoles musulmanes, renforcées par le long feuilleton toulousain de l’école Al-Badr. Le Conseil constitutionnel a certes validé le 1er juin l’article de loi sur lequel s’était appuyée la justice en décembre 2016 pour ordonner la fermeture de cette école pour « enseignement non conforme ». Mais cet avis n’a pas valeur d’obligation de fermeture et, en affirmant attendre des indications pour se mettre en conformité, Al-Badr prévoit de rouvrir à la rentrée. Une situation qui a de quoi agacer les autorités : la loi du printemps vise notamment les écoles de confession musulmane et a été soutenue par le gouvernement, par la voix du premier ministre, Edouard Philippe, comme un outil contre « l’embrigadement » islamiste. Dans quelle mesure ces écoles représentent-elles un danger ?"

Par ailleurs, Le Monde reconnaît le succès des écoles libres :

"le secteur connaît un succès non démenti ces dernières années : le nombre de nouvelles écoles hors contrat a été multiplié par quatre en sept ans."

CaptureEt cela se fait sentir :

"les écoles publiques, dans le primaire, ont perdu 30 000 élèves en 2017 par rapport à la rentrée 2016. Les écoles privées en ont quant à elles gagné 7 000, dont 5 000 dans le privé hors contrat. En maternelle, ce dernier a gagné 300 enfants de plus, quand le privé sous contrat en perdait 1 300 et le public 2 600."


Copinage : l'écrivain LGBT Philippe Besson nommé Consul à Los Angeles

51jjSuHIx+L._SX303_BO1 204 203 200_Le 3 août, un décret présenté lors du Conseil des ministres a ajouté vingt-deux postes de consuls généraux à la liste des emplois «pour lesquels la nomination est laissée à la discrétion du gouvernement».

Hier, Philippe Besson, romancier, a été nommé consul général de France à Los Angeles, l'un des postes de la diplomatie les plus convoités. Il remplace Christophe Lemoine, ancien chef de cabinet de Laurent Fabius au ministère des Affaires étrangères.

Il fut pendant cinq ans le bras droit de Laurence Parisot, en tant que DRH, puis secrétaire-général de l'Institut français d'opinion publique.

En mars 2007, Philippe Besson a signé avec 150 personnes un texte qui appelait à voter pour Ségolène Royal. En 2011, il soutient l'action de l'association Isota qui milite pour le mariage et l'adoption d'enfants par des homosexuels. En 2012, il publie Une bonne raison de se tuer et participe au jury du festival LGBT Chéries-Chéris au Forum des Images.

Enfin en septembre 2017 il avait publié Un personnage de roman, un livre hagiographique à l'égard d'Emmanuel Macron.


La guerre qui se déroule en Syrie est internationale : 85 pays sont impliqués

Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, déclare à l'Aide à l'Eglise en Détresse :

Unknown-13"La guerre qui se déroule en Syrie est internationale. Ce n’est pas un conflit local : 85 pays sont impliqués dans cette guerre ! C’est le drame le plus cruel de l’histoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais depuis avril, nous commençons à sentir la paix revenir. A Damas, il n’y a plus de bombes. Le problème ? Depuis 2015, nos jeunes ont fui le pays et nous espérons qu’ils reviendront. Nous faisons de notre mieux pour aider ceux qui sont restés, pour aider les familles dont la plupart des membres sont séparées. Notre mission est d’aider les gens à rester et de ramener à leur famille ceux qui sont partis. Après huit années de guerre, il reste beaucoup à faire pour reconstruire le pays.

[...] Pendant de longues années, la Syrie a été une terre d’accueil : pour les Arméniens dans les années 1920, les Assyriens, les Kurdes, les Libanais, les Irakiens, … Cependant, les réfugiés syriens n’ont pas été bien accueillis dans de nombreuses parties du monde. Ils sont nombreux, trop nombreux. Personne ne veut les accueillir. Le retour en Syrie est également difficile aujourd’hui, principalement pour des raisons économiques.

[...] Nous faisons face à de graves problèmes économiques parce que la valeur de notre monnaie a chuté. Avant la guerre, 1 dollar américain valait 50 livres syriennes ; il en vaut 515 aujourd’hui ! Les salaires, eux, évidemment, sont les mêmes. Les Syriens de l’étranger pourraient nous aider, mais ceci est impossible en raison des sanctions économiques. Cette mesure, prise contre le gouvernement, fait surtout souffrir les gens pauvres. Les membres du gouvernement, eux, disposent d’autres ressources ! Ce sont les pauvres qui en paient le prix."


La notion de progrès remplace ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est moral

Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, déclare dans L'Incorrect :

6a00d83451619c69e2022ad36737bf200c"Politiquement, la loi Veil illustre un modèle de violence politique digne d’un dialogue de Thucydide. Les réformes rêvées par une gauche glorieuse, mais réalisées par une droite piteuse, ont précipité le politique sur un chemin de traverse. Il n’y a plus de distinction spécifique du politique, c’est-à-dire de discrimination de l’ami et de l’ennemi, dans la mesure où le vote de l’IVG a brouillé les pistes. Tandis que la gauche et la droite ont affiché une convergence de façade autour de la loi de 1975, s’est construite une relation scabreuse où c’est la gauche qui monte la garde et la droite qui baisse la sienne. Avec le vote de la loi Veil, la droite a «gagné» une liberté sous protection de la gauche. La droite a fait allégeance sur le plan culturel à une gauche qui définit le périmètre d’évolution de la droite et la charge même de faire avancer certains de ses projets. Comme le poisson rouge dans son bocal, la droite est en liberté surveillée, associée à une soumission à la gauche quel que soit le parti au pouvoir. De ce fait, la gauche peut fort bien se dispenser d’être au pouvoir, en pratique elle y est toujours. La droite peut faire ce qu’elle veut pourvu que, sur les questions morales, la gauche donne le cap. Ainsi s’expliquent que ce sont bien les trois premières lois de bioéthique de 1994, 2004 et 2011, votées sous la droite, qui ont posé les bases de toutes les transgressions que nous connaissons et de celles qui arrivent.

Aujourd’hui où ni la droite ni la gauche ne sont au pouvoir mais une formation hybride qui emprunte le libéralisme de la première et le libertarisme de la seconde, la machine à transgresser fonctionne encore mieux. La valeur suprême est le progrès sous toutes ses formes. Notre droit positif doit en assurer une égalité d’accès à tous, d’où un foisonnement de droits individuels. Et le marché arbitre ce foisonnement, en l’absence de tout critère moral. Dès lors que techniquement une chose est faisable, elle doit pouvoir être faite au profit du plus grand nombre. Tel est la doxa officielle sur la PMA pour toutes, par exemple. Pour aller plus vite, on a recours au procédé des « illégalités fécondes ».

C'est ainsi que René Frydman, pour plaider en faveur de la PMA pour toutes, a signé dans Le Monde, aux côtés de 130 autres spécialistes, un appel dans lequel tous reconnaissaient avoir violé la loi. Les juges ne punissent plus et la complicité de certains médias permet d’exercer une pression sur le politique. Il suffit de changer la règle, pour être en règle. Et le tour est joué. Cela fait plus de 40 ans que cela dure. Ainsi, depuis l’avortement, toutes les transgressions sont, non pas régulées, mais régularisées par la loi. Telle est le fonctionnement de la démocratie aujourd’hui. Ceux qui gagnent sont ceux qui sont favorables au progrès. La notion de progrès remplace ce qui est juste, ce qui est vrai, ce qui est moral. Il suffit de le savoir. Mais est-il bien raisonnable d’entrer dans ce jeu de dupes ? [...]"


Prélèvement à la source = moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations

Tandis qu'Emmanuel Macron se montre sceptique sur le prélèvement de l'impôt à la source, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, Vincent You explique sur Boulevard Voltaire les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.

Unknown-12"[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le Pinel ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, Bercy a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.

Allons-nous vivre le choc de simplification annoncé ?

Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de Bercy. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.

En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.

À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.

Plutôt qu’un énième changement, ne fallait-il pas plutôt baisser les impôts ?

Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]"


Un ancien conseiller à la nonciature de Washington soutient Mgr Vigano

Capture d’écran 2018-08-31 à 07.50.17L’abbé Jean-François Lantheaume, conseiller à la nonciature de Washington avant l’arrivée de Mgr Viganò en 2011, a apporté son soutien public à Mgr Viganò en mettant l’image de ce dernier en bandeau de sa page Facebook et en le qualifiant d’» homme le plus intègre du Vatican ». Dans son fil de publication, l’abbé Lantheaume précise :

« Il doit y en avoir d’autres, mais c’est le seul avec qui j’ai travaillé qui le fût authentiquement et véritablement… j’ai été son conseiller à Washington, je l’ai vu réfléchir et agir dans des situations très délicates, et c’est un homme de Dieu, qui prie et qui jeûne, un homme authentiquement donné à Dieu ; un homme de prière sans ambages, un homme intègre et tout donné au Service du Saint Siège dont il n’a reçu qu’ingratitude et médisances ! »

Le 26 août, jour où la lettre de Mgr Viganò sur l’occultation des prédations homosexuelles du cardinal McCarrick était publiée, il réagissait (en anglais) à propos de Viganò :

« Il est le meilleur chef que j’ai jamais eu. Oui, je le soutiens. Oui, il dit la vérité… » Et il réitérait en français : « Il dit toute la Vérité. Je suis témoin. Le nonce Vigano est le Prélat le plus intègre que je connaisse au Vatican. »

Echange entre l'abbé et un internaute :

— Terrible alors, prions l’orage va être terrible

— (J.-F. L.) : Pire que ce tu penses (…). Prépare-toi…

— Vous nous rassurez pas cher père !

— (J.-F. L.) Mon but n’est pas de vous rassurer, mais de dire la vérité ! Les évêques ne sont pas indemnes ni intouchables : ils sont tout autant pécheurs que les autres !!! Qu’on se le dise une fois pour toutes… Ils ne jouissent pas de l’infaillibilité pontificale… ! Mais bien évidemment dès qu’on essaie de dire la vérité, on se fait couper la tête ou bien l’on fait du “mauvais esprit” : ça fait plus de vingt ans que j’ai dit ce que j’avais à dire…. maintenant vous croyez qui vous voulez, mais je puis vous dire pour en avoir été le témoin direct que Vigano dit la vérité : j’en ai été le témoin direct ! ce sont peut-être les dernières lignes que j’écris… si l’on me retrouve découpé à la tronçonneuse et mon corps coulé dans le béton, la police et les journaleux diront que l’on doit envisager l’hypothèse du suicide !!!"


L'affaire Benalla n'est pas terminée

Unknown-11Nous aurions pu penser qu'avec le mois d'août, le scandale Benalla aurait fondu au soleil, mais il repart avec la demande du syndicat de policier Vigi de l’audition d’Ismaël Emelien par les juges d’instruction de l’affaire Benalla. Les fonctionnaires s’étonnent que le conseiller spécial de Macron n’ait pas été entendu alors qu’il a eu entre les mains les bandes de vidéosurveillance montrant Alexandre Benalla lors des manifestations du 1er mai. Des bandes données frauduleusement à Alexandre Benalla par des policiers de la préfecture de Paris. Ancien proche de Dominique Strauss-Khan, Ismaël Emelien fut conseiller en communication d'Emmanuel Macron au ministère de l'Économie avant de l'accompagner à l'Elysée.

Le 26 juillet, l’Élysée avait confirmé que le conseiller d’Emmanuel Macron, Ismaël Emelien, avait eu en sa possession le CD qui vaut à Alexandre Benalla d’être mis en examen pour « recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection » et « recel de violation du secret professionnel ».

De son côté, mis en examen pour « violences en réunion », « détournement d’images issues d’un système de vidéo-protection » et pour « violation du secret professionnel », Alexandre Benalla devra s’expliquer devant les juges d’instruction le 28 septembre.


Contre les faits apportés par Mgr Vigano, ils sortent la théorie du complot

Ce n'est pas avec cela que nous lutterons contre l'omerta sur les abus sexuels au sein de l'Eglise :

Maxresdefault"L’inénarrable Nicolas Senèze, correspondant de « La Croix » à Rome, dont on connaît le souverain mépris pour les cardinaux qui ont eu le front d’interroger le Pape à propos d’Amoris Laetitia, se préoccupe désormais d’un gigantesque complot « ultra-conservateur » contre le Pape François. Je trouve admirable ce conspirationnisme des anti-complotistes !

Le plus amusant, c’est que Senèze s’est bien gardé d’exposer cette thèse aventurée dans le quotidien officieux de l’épiscopat – où il s’est « contenté » de relayer toutes sortes de calomnies sur Mgr Vigano, ainsi que plusieurs demi-vérités sur les réactions de l’Eglise américaine et de Rome à propos de la crise des prédateurs sexuels cléricaux, mêlées de vérités certaines sans rapport avec la question. Non, pour l’occasion, il s’est épanché dans pour l’AFP, organisme remarquablement compétent, comme chacun sait, sur les questions religieuses ! La dépêche en question, que l’on trouve sur les sites de tous les médias « mainstream » (voir, par exemple, ici ou ), cite Nicolas Senèze, parmi d’autres vaticanistes dits « progressistes ».

La tonalité est simple : Mgr Vigano est un archevêque conservateur ; le Pape est victime d’une cabale ultra-conservatrice ; cette cabale menace d’aller jusqu’à un schisme aux Etats-Unis ; toutes les personnes de bonne volonté sont donc invitées à ignorer le témoignage de Mgr Vigano. Fermez le ban ! M. Senèze est, comme il se doit pour un rédacteur aussi en vue, l’un des plus « modérés ». Il n’en dénonce pas moins l’« évidente volonté d’attaquer François ». Cette volonté est tellement « évidente » dans le document de Vigano que les échanges avec le pontife actuel occupent moins de 10% dudit document.

Mais, surtout, M. Senèze ne semble même pas se rendre compte, en disant cette absurdité, que même les cardinaux les plus progressistes commencent à s’indigner du fait que les réformes morales et financières pour lesquelles le Pape François a été élu ne sont pas menées à bien. Que, trop souvent, au contraire, les mesures de bon sens prises par Benoît XVI ont été révoquées. Que le lobby gay, en particulier, semble n’avoir jamais été aussi puissant. Au point qu’une orgie, mêlant débauche homosexuelle et drogue à gogo, a pu avoir lieu dans le palais même du Saint-Office, où elle fut interrompue par la gendarmerie vaticane – et l’on apprend ces jours-ci que c’est pour loger le satrape en question, Mgr Capozzi, que le Pape avait refusé au cardinal Müller d’y loger l’un de ses collaborateurs qui y avait pourtant, semble-t-il, plus de titres et qui, du moins, aurait évité ce genre « d’incidents » qui fait légèrement désordre à quelques mètres de Saint-Pierre !

Ceux qui veulent en savoir davantage sur la réforme purement verbale du Pape François et de la déception générale que cause (« à droite comme à gauche », peut-on dire, si, comme M. Senèze ou comme l’AFP, on tient absolument aux étiquettes politiques), peuvent se reporter au livre passionnant d’Henry Sire, ancien historiographe de l’ordre de Malte à Rome : « Le Pape dictateur ».

Le chroniqueur religieux de « La Croix » ajoute : « On est passé à un stade supérieur : les gens qui pensent que François est dangereux pour l’Eglise n’ont plus de limites. » J’avoue que cette déclaration m’est incompréhensible. Un stade supérieur à quoi ? Quel était le stade inférieur ? Qui sont ces gens dont il est question ? Que veut dire qu’ils n’aient plus de limites ? Il n’est pas certain, d’ailleurs, que cette phrase soit réellement destinée à signifier quoi que soit de concret. En tout cas, dans le contexte de la dépêche, on comprend que tous les « progressistes » – et, plus généralement, tous ceux qui ne sont pas « ultra-conservateurs », puisque tous les évêques américains sont sommés de défendre en bloc le Saint-Père – doivent d’urgence se porter au secours du Pape François menacé par des « ultra-conservateurs » sans scrupule, dont la haine pourrait les conduire au schisme.

Manque de chance pour M. Senèze et ses éminents confrères, le Pape lui-même nous demande avec insistance de rechercher, en particulier dans ce dossier sordide, la vérité, sans égard pour les fonctions les plus prestigieuses qui pourraient se trouver éclaboussées. D’ailleurs, je ne comprends pas non plus ce que veut dire « défendre le Saint-Père » dans ce contexte. De deux choses, l’une. Soit le témoignage de Mgr Vigano est faux, au moins sur la partie qui concerne le Pape François, auquel cas celui-ci n’a besoin de personne. Il suffit qu’il produise les éléments qui improuvent le témoignage de l’ancien nonce. Mais si ce dernier est véridique, doit-on en déduire que Sénèze et ses petits camarades nous invitent à mentir ou à occulter la vérité – et en une matière aussi grave ?

On ne demande certes à personne d’apprécier la personne de Mgr Vigano, mais il n’est peut-être pas déraisonnable d’exiger des journalistes qu’ils fassent leur travail et regardent si les éléments donnés dans le témoignage circonstancié de l’ancien nonce à Washington sont vrais. Il ne sert à rien de se draper dans la dignité d’une vertu outragée, de dénoncer un hypothétique « complot ultra-conservateur », ou de dire, comme le cardinal Cupich, que le réchauffement de la planète est une question plus importante.

La réalité, c’est que cette crise des prédateurs sexuels cléricaux est gravissime. Non seulement en soi, non seulement par ce qu’elle révèle sur les forces des ténèbres (notamment ici le lobby gay) agissant au sein même de l’Eglise, et au plus haut niveau, mais aussi parce qu’elle entache la crédibilité de l’Eglise et rend le message du Ressuscité inaudible. Nous avons, collectivement, le devoir de mettre les prédateurs hors d’état de nuire, de prendre soin des victimes, de leur rendre justice, d’éviter que de tels crimes se reproduisent et, pour cela, d’en finir avec la conspiration du silence. C’est à cela que nous invite Mgr Vigano – et cette invitation est, en particulier, un pressant devoir pour les journalistes."

Il circule sur internet quelques intox visant à décrédibiliser le témoignage de Mgr Vigano. Etrangement, on trouve parmi les colporteurs de ces intox des journalistes catholiques et des journalistes de la presse mainstream, comme Le Point. Surtout, aucun élément n'est apporté sur les révélations de l'ancien nonce. C'est sur sa personne que se concentrent les attaques. Il aurait ainsi tous les défauts : carriériste aimant l'argent, frustré de n'avoir pas été élevé à la pourpre cardinalice, le texte ne serait même pas de lui, etc. Aldo-Maria Valli a pulvérisé quelques unes des rumeurs tendant à “prouver” que Mgr Vigano a menti. C'est à lire ici.


L’Église n’est pas une caserne et l’obéissance n’y est pas celle qui prévaut dans une armée

Dans La Nef, Christophe Geoffroy évoque l'attitude du fidèle catholique envers le Saint-Père :

Couverture306"[...] l’Église n’est pas une caserne et l’obéissance n’y est pas celle, inconditionnelle, qui prévaut dans une armée. L’Évangile forme des personnes libres qui, si elles ont le devoir de former leur intelligence et leur conscience, n’ont pas à être enrégimentées ni à se tenir au garde à vous. Si un problème sérieux se pose en conscience à l’égard d’un supérieur ou d’un enseignement, il est légitime de le faire connaître (cf. Can. 212 § 3). Mais pas n’importe comment ni à n’importe qui, la principale condition étant de ne jamais remettre en cause l’unité de l’Église ni le principe de l’autorité et le respect qui lui est dû.

Face à des problèmes doctrinaux (dogme, morale) engageant le Magistère, comme les objections soulevées sur l’exhortation Amoris laetitia, il est juste et même nécessaire d’expliquer son incompréhension, mais on ne peut alors procéder que par questions en demandant à l’autorité compétente un éclaircissement, et non accuser le pape d’hérésie par voie de presse comme cela s’est malheureusement vu. Quand le pape émet un conseil ou un avis plus qu’un enseignement magistériel sur des sujets contingents (les questions qui n’engagent pas le salut, « politiques » le plus souvent), une réelle liberté d’appréciation est laissée aux fidèles, qui doivent néanmoins le recevoir avec respect et bienveillance. [...]"


François Bousquet : La droite des idées réinvente le quartier latin

Journaliste et écrivain, rédacteur en chef du magazine Eléments, François Bousquet vient présenter la naissance d’un lieu culturel à Paris. En plein coeur du quartier latin, une équipe chevronnée ouvre une librairie doublée d’un espace de rencontre, de dédicaces et de débats. La Nouvelle Librairie, un pari audacieux et un but avoué : reconquérir l’espace public et s’imposer comme la plaque tournante du renouveau intellectuel à droite.


Homosexualisme : quand le pape Saint Pie V demandait que tout clerc coupable soit dégradé

Le 30 août 1568, le pape Saint Pie V publiait la bulle Horrendum illud scelus (via). 450 ans plus tard, elle n'a pas tout à fait perdu de son actualité... :

Index"Ce crime horrible, par lequel des villes corrompues et obscènes ont été détruites par le feu à travers la condamnation divine, nous cause le plus grand chagrin et nous choque, nous poussant à réprimer un tel crime avec le plus grand zèle possible.

Très opportunément, le cinquième Conseil du Latran (1512-1517) a publié ce décret: «Que tout membre du clergé pris dans ce vice contre la nature, étant donné que la colère de Dieu tombe sur les fils de la perfidie, soit retiré de l'ordre clérical ou forcé faire pénitence dans un monastère » (chap. 4, X, V, 31).

Pour que la contagion d'une infraction aussi grave ne puisse progresser avec plus d'audace en profitant de l'impunité, qui est la plus grande incitation au péché, et pour punir plus sévèrement les religieux qui commettent ce crime néfaste et qui ne sont pas effrayés par la mort de leurs âmes, nous déterminons qu’ils doivent être livrés à la sévérité de l’autorité séculière, qui applique le droit civil. Par conséquent, souhaitant poursuivre ce crime avec plus de rigueur que nous n’en avons exercé depuis le début de notre pontificat, nous établissons que tout prêtre ou membre du clergé, séculier ou régulier, qui commet un crime aussi exécrable par la force du présent que la loi soit privée de tout privilège clérical, de tout poste, de toute dignité et de tout bénéfice ecclésiastique, et qu’il soit dégradé par un juge ecclésiastique, et immédiatement livré à l’autorité laïque pour être condamné à mort, comme le prévoient les lois qui établissent les punitions appropriées pour les laïcs qui ont sombré dans cet abîme."


Le petit mensonge de Marlène Schiappa pour promouvoir la GPA

Décrypté par Valeurs Actuelles :

"Invitée sur Franceinfo, mercredi 29 août, à réagir à la pusillanimité du gouvernement pour mettre en place la PMA, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, est tombée dans la surenchère mensongère concernant la Manif pour tous. Interrogée par un journaliste qui souhaitait savoir si le gouvernement avait peur du pouvoir de rassemblement du mouvement catholique, elle a utilisé les bonnes vieilles ficelles en lançant avec aplomb : « Les extrémistes comme la Manif pour tous ont appelé à voter pour Marine Le Pen à la dernière élection présidentielle. »

Comparer son adversaire au Front national est une manière courante dans la vie politique française de disqualifier son adversaire. Sauf que présentement, c'est une fake news que la Manif pour tous en personne a souhaité signaler : « Nous n'avons JAMAIS appelé à voter pour un candidat », a écrit le mouvement sur son compte Twitter. 

Dans le détail, la Manif pour tous n'a effectivement jamais appelé ouvertement à voter pour Marine Le Pen. Si Sens commun (la traduction politique de la Manif pour tous) était omniprésent dans la campagne de François Fillon, la Manif pour tous n'a jamais soutenu le Front national. « Macron, c’est non ! (…) Mais nous invitons chacun à décider de son vote », déclarait explicitement le mouvement."


Euthanasie et désinformation : la Jacqueline qui veut mourir était vice-présidente de l'ADMD

Dans une vidéo pour le site Konbini, une femme de 74 ans en pleine santé évoque son souhait de recourir au suicide assisté «parce qu'il faut bien fixer une date», en l'occurrence en janvier 2020. Elle est bien portante, n'a pas de maladie, n'est pas en «fin de vie». Sur un canapé, elle discute avec Hugo Clément, du Petit journal puis du Quotidien. À la fin de l'entretien, elle dit faire un «geste militant». En même temps que cet entretien, Jacqueline apparaît aussi sur un autre site («Brut») et accorde un entretien au Nouvel Obs. Le Point, RTL, 20 minutes… tous reprennent cette «nouvelle».

Or, cette «Jacqueline» fut (ce qui n'est jamais dit) pendant longtemps vice-présidente de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), aux côtés de Jean-Luc Romero : le plus actif lobby militant en faveur de l'euthanasie. Il s'agit donc bien d'une opération de lobbying en faveur du suicide assisté relayée par des médias complaisants. Elle a soutenu sans la moindre réserve le docteur Bonnemaison - celui qui, en 2010 et 2011, a donné la mort à sept vieilles personnes à l'hôpital de Bayonne, par injection de curare, sans concertation avec qui que ce soit et sans répondre le moins du monde à une demande des patients. Elle va même jusqu'à considérer qu'il faudrait pratiquer à grande échelle l'euthanasie dans les EPHAD sans demander l'avis des personnes concernées.

L'ADMD met en scène régulièrement des cas particuliers. L'année dernière, il s'agissait de l'«affaire Anne Bert». Maintenant c'est l'affaire «Jacqueline Jencquel». De nombreux journalistes sont à la fois juges et parties. Par exemple, les deux parrains de «l'opération ADMD Tour 2018» qui a fait la promotion de l'euthanasie cet été, étaient Wendy Bouchard (Europe 1) et Olivier Minne (France Télévision). Quand l'ADMD parle, tous les médias relaient sa propagande. Quand la SFAP (Société française d'accompagnement et de soins palliatifs) qui représente presque toutes les associations et tous les professionnels de la fin de vie en France, se prononce, peu de médias reprennent ce qu'elle dit. Il y a là une situation qui devrait attirer l'attention du CSA.


Emmanuel Macron réfractaire à la cohérence

Suite à sa sortie sur ces Gaulois qui ne veulent rien changer, Emmanuel Macron a qualifié cela de trait d'humour. Ce qui ne fait pas rire Bernard Antony :

"Constatant ce que son inepte propos sur le peuple français campé comme « le peuple gaulois réfractaire au changement », a déclenché de protestations, Emmanuel Macron a tenté de le rattraper en invoquant de l’humour.

Cela est piteux car ses paroles désormais soi-disant humoristiques sur « le Gaulois » ne peuvent être dissociées de ses mots simultanément en contraste sur le peuple danois, « luthérien ». Ou alors il aurait dû affirmer aussi aujourd’hui que ses considérations formulées dans la même phrase sur la spécificité gauloise du Français réfractaire au changement et celle sur la spécificité du Danois apte au changement parce que « luthérien » ne peuvent être évidemment dissociées. Aurait-il fait « en même temps » de l’humour en parlant du Gaulois et pas d’humour en parlant du Danois luthérien

Macron s’enfonce.

La vérité, c’est qu’il s’est laissé aller à des considérations non seulement d’un accablant simplisme réducteur mais totalement absurdes et dénuées d’humour.

On peut donc lui objecter d’une part, que depuis Jules César, les Français ne furent pas uniquement des Gaulois mais des gallo-romains ; ensuite que par le fait des affluents se fondant dans le grand fleuve gallo-romain, depuis plus d’un millénaire s’est façonné le peuple français pas particulièrement réfractaire au changement, c’est le moins qu’on puisse dire. Et cela est souvent mis sur le compte de la persistance d’une humeur gauloise changeante et batailleuse !

On demeure ensuite ébahi de voir mettre au compte de son christianisme luthérien l’aptitude qui, selon Macron, serait celle du peuple danois. Les historiens insistent d’ordinaire plus volontiers sur la stabilité des peuples du nord de l’Europe que les révolutions n’ont guère secoués depuis des siècles.

Mais ayant dit ce qui précède sur le Danois « luthérien » et le Français « gaulois », Emmanuel Macron émet ensuite l’étrange assertion suivante : « le vrai Danois n’existe pas, il est européen. C’est vrai aussi pour les Français ». Prétendrait-il encore, avec ces mots, avoir continué dans le registre de l’humour ? 

En quelques phrases il a en réalité commis sans le moindre humour le tour de force d’un jugement (débile) sur les caractéristiques respectives des Danois et des Français aussitôt suivi de l’affirmation qu’il n’existe ni « vrai Danois » ni « vrai Français ». Sans évidemment pouvoir expliciter ce qu’il entend par « vrai Danois » et « vrai Français » puisque… ils n’existent pas ! De l’humour encore ?

On le voit, assurément, en réalité Emmanuel Macron devient de plus en plus souvent incohérent."


Le Puy du Fou ouvre un collège pour former ses futurs artistes

Lu sur Le Figaro étudiant :

"Après avoir ouvert son école primaire en 2015, le Puy du Fou ouvre son collège. En tout, 4O élèves de sixième feront leur rentrée le 30 août. En plus des matières classiques, ils se formeront au spectacle vivant.

[...] Le Puy du Fou n’est pas un débutant en matière de formation: créée il y a 20 ans, l’Académie junior forme déjà 800 jeunes de 6 à 25 ans aux métiers du spectacle.

[...] Après trois années d’existence, l’école connaît un énorme succès et scolarise 160 élèves. Pour sa première rentrée, le collège accueillera deux classes de sixième, soit 40 élèves. L’idée est de monter d’un niveau chaque année, pour aller jusqu’au bac.

Pour une école privée hors contrat, les tarifs sont très accessibles. La scolarité coûte 1900 € par an + 220 € de frais d’inscription (uniforme, fournitures, administration). L’école est en effet financée à 83 % par l’entreprise Puy du Fou et à 17% par les parents d’élèves. Un déjeuner est servi à l’école au tarif de 4 € par repas. Les enfants peuvent aussi apporter leur panier-repas.

D’abord, le projet pédagogique original de l’école séduit les familles. L’établissement s’appuie sur des classes à petits effectifs. En classe primaire, les élèves sont 15 maximum, et au collège, pas plus de 20. L’équipe pédagogique est composée de 21 personnes parmi lesquels onze enseignants. L’école accueille autant de garçons que de filles.

[...] Mais c’est surtout la qualité de la formation artistique qui attire les candidats. Elle repose sur un tronc commun d’apprentissage du théâtre, de la danse et de l’éducation sportive dès la maternelle. En 6 ème, les enfants seront initiés au théâtre, aux cascades, au combat, à l’équitation. [...]"


Le capitaine du club de foot VfL Wolsburg refuse la propagande LGBT

D'Olivier Bault dans Présent :

Unknown-8"Le club de foot VfL Wolsburg, propriété de Volkswagen, a décidé à partir de cette saison d’imposer aux capitaines d’équipe le port d’un brassard aux couleurs de l’arc-en-ciel du lobby LGBT. Le directeur général du club, Jörd Schmadtke, explique : « Nous sommes une association favorable à une société tolérante. C’est pourquoi nous voulons envoyer un signal clair pendant toute la saison et montrer que nous sommes pour la diversité. » La décision a été approuvée par les médias du lobby LGBT, mais aussi par la femme capitaine de l’équipe féminine du club, qui portait déjà un tel brassard de sa propre initiative,ainsi que par celui de l’équipe professionnelle masculine, le Français Josuha Guilavogui. Mais pas par l’autre capitaine, le Croate Josip Brekalo, un catholique qui a fait scandale en Allemagne en affirmant ne pas vouloir participer à cette opération de propagande LGBT en raison de ses convictions chrétiennes. Réaction de Schmadtke : « Nous tolérons les déclarations de ce joueur même si nous ne sommes pas d’accord en tant que club. » C’est ce qu’on appelle le « totalitarisme mou »."


Universités : et si les casseurs étaient les payeurs ?

Communiqué de La Cocarde étudiante :

Dc3a9gradations"Après le défouloir auquel se sont livrés certains « étudiants » à l’occasion de la contestation de la loi ORE, l’heure est au bilan. Celui-ci est tout à fait nul en ce qui concerne l’efficacité de l’opposition à la loi sur la sélection : blocages et occupations des universités n’ont servi à rien, en l’absence notamment d’un soutien massif des étudiants et à cause de dérives idéologiques minoritaires.

En revanche les distractions militantes de l’extrême-gauche ont un coût : plus de 7 millions d’euros afin de réparer les nombreuses dégradations commises. Des dépenses qui viendront évidemment affecter le budget du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce qui n’empêchera pas nos belles âmes « révolutionnaires » de demander son augmentation à tout-va.  

Les « dégradeurs » de l’université ne sont plus des enfants, ils doivent assumer leurs actes et contribuer financièrement à ces dépenses, d’autant qu’ils n’appartiennent probablement pas aux classes défavorisées puisqu’ils peuvent se permettre de rester oisifs des semaines durant. La Cocarde Étudiante soutient dès lors le principe du « casseur-payeur ». Et dans l’optique où d’autres actes de ce genre ne manqueraient pas de se reproduire, nous soutenons la proposition de certains présidents d’université lorsqu’ils demandent à avoir accès à la vidéosurveillance des établissements pour identifier les individus se livrant à des dégradations. Utilisées à cette fin, les caméras serviront le bien commun."


Mgr Cordileone : rejeter les déclarations de Mgr Vigano serait vouloir continuer une culture de déni et d’obstruction

Parmi les nombreuses réactions épiscopales, recensées et traduites par Yves Daoudal, voici celle de Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco :

4226258936"Dimanche dernier a vu ce que beaucoup appellent une "bombe" dans l'Église : la publication du "témoignage" de l'archevêque Carlo Maria Viganò alléguant la corruption et la dissimulation à tous les niveaux de l'Église.

J'ai bien connu Mgr Viganò pendant les années où il a été nonce apostolique ici aux États-Unis. Je peux attester qu'il est un homme qui a accompli sa mission avec un dévouement désintéressé, qui a bien rempli la mission pétrinienne qui lui a été confiée par le Saint-Père pour « renforcer ses frères dans la foi » et le faisait par un grand sacrifice personnel et absolument sans aucune considération de faire avancer sa « carrière » - tout cela dit son intégrité et de son amour sincère de l'Église. De plus, tout en n’ayant pas d’informations privilégiées sur la situation de l’archevêque McCarrick, je peux confirmer, d’après les informations que j’ai à propos de quelques autres déclarations faites par l’archevêque Viganò, qu’elles sont vraies. Ses déclarations doivent donc être prises au sérieux. Les rejeter à la légère ce serait vouloir continuer une culture de déni et d’obstruction. Bien entendu, pour valider ses déclarations en détail, il faudra mener une enquête formelle, approfondie et objective. Je suis donc reconnaissant au cardinal DiNardo [président de la Conférence des évêques des Etats-Unis] d'avoir reconnu que cela méritait de trouver des réponses « concluantes et fondées sur des preuves » et je me joins à celui d’autres évêques pour réclamer une telle enquête et prendre toute mesure corrective nécessaire, à la lumière de ses conclusions.

J'ai été nommé évêque le 5 juillet 2002, trois semaines après la réunion de l'USCCB à Dallas qui a approuvé la Charte pour la protection des enfants et des jeunes ; nous étions alors au comble des révélations d'abus sexuels commis par des membres du clergé.

À cette époque, on m'a demandé de diriger une prière à la fin d'une conférence sur la vie familiale organisée par le diocèse, qui avait attiré des participants du monde entier. J'y ai rencontré un prêtre australien que je connaissais depuis nos années d'études à Rome et il m'a félicité pour ma nomination. J'ai répondu : « Merci, mais ce n'est pas le bon moment pour devenir évêque. » Je n'oublierai jamais sa réponse : « Mais c'est un bon moment pour être un grand évêque. »

Ce qu'il m'a dit alors peut être dit à tous les catholiques aujourd’hui. L'Eglise a besoin de purification. La purification est toujours douloureuse. Chères victimes, vous le savez plus que quiconque ; sachez nos prières et notre amour pour vous, et que nous continuons à être là pour vous, pour vous soutenir et vous aider à guérir avec les ressources dont nous disposons.

Je crois que Dieu commence ce douloureux processus de purification pour nous maintenant, mais pour que cela fonctionne, nous devons coopérer. Dieu a toujours suscité de grands saints dans les mêmes moments de tourmente dans l'Église. Je demande à tous de se consacrer de nouveau à la prière, à la pénitence et à l’adoration du Saint-Sacrement, afin que Dieu nous bénisse de cette grâce.

S'il vous plaît, sachez ma gratitude à vous tous : à vous, nos prêtres, qui restez proches de votre peuple, en leur prêtant soutien et soin pastoral en ces temps de crise ; à vous nos diacres, qui assistez les prêtres dans cette responsabilité et apportez l'Evangile à ceux pour qui il serait autrement inaccessible ; à vous nos coordonnateurs d'assistance aux victimes et à tous ceux qui soutiennent les victimes sur le chemin douloureux vers la guérison ; à la faculté et à l'administration du Séminaire Saint-Patrick pour votre travail acharné en vue de former en profondeur et sainement nos futurs prêtres pour le renouveau de l'Église dans notre coin de la vigne du Seigneur, et à nos séminaristes pour votre ferveur et votre générosité dans votre réponse à l'appel du Seigneur au service sacerdotal ; et last but not least, à vous, notre peuple, pour votre prière, pour votre amour et votre souci de l’Eglise, qui vous amènent maintenant à exiger des changements efficaces et décisifs, et pour votre soutien à nos prêtres.

Que Dieu nous accorde toute la grâce d'être les agents du changement et de la purification qu'Il nous appelle à être en ce moment.


Le procureur de l’Etat de Pennsylvanie montre que le Vatican était informé des abus sexuels

Capture d’écran 2018-08-30 à 07.52.20Le procureur de l’Etat de Pennsylvanie Josh Shapiro a fait savoir mardi que le Vatican était au courant des exactions commises aux Etats-Unis sur des enfants par près de 300 prêtres. Mais il a également participé à l'omerta. En s’appuyant sur des archives conservées par le diocèse, la justice a pu comprendre que les autorités épiscopales documentaient tous les cas d’abus sexuels perpétrés dans l’Etat avant de les transmettre au Saint-Siège.

"Les prêtres mentaient aux paroissiens, mentaient aux forces de l'ordre, au public, mais après ils documentaient tous les abus dans des archives secrètes qu'ils partageaient souvent avec le Vatican".

Et que sont devenues ces notes envoyées au Saint-Siège ? Qui a bloqué ces notes ?


Les retraités mécontents seront morts au moment de la présidentielle...

Alors le gouvernement peut les taper autant que de besoin. C'est ce qu'a déclaré l'éditorialiste de L'Express Christophe Barbier lors du baromètre des éditorialistes, sur BFMTV lundi 27 août, à l’annonce du Premier ministre concernant une progression des retraites moins forte que l’inflation, conduisant à une perte de pouvoir d’achat pour les retraités.

Capture d’écran 2018-08-30 à 07.38.58«Des retraités en colère, est-ce que ça peut être dangereux [pour Macron] ?» «À long terme je ne crois pas. Pour plusieurs raisons. D’ici la fin du quinquennat il y aura peut-être l’occasion de donner un petit peu aux retraités. […] Ensuite il y a chez les retraités une attention aussi à ce qu’il se passe chez leurs enfants et leurs petits-enfants. Si d’ici la fin du quinquennat ces gens-là voient que ça va quand même beaucoup mieux, que les petits-enfants ont trouvé du travail, peut-être qu’ils seront un peu plus indulgents à l’égard du gouvernement.»

«Sans tomber dans le cynisme, il y a beaucoup des plus âgés de ce pays qui ne seront plus électeurs en 2022, parce qu’ils seront morts. Et voilà !» «Et ceux qui seront retraités en 2022, auront été actifs avant et profiteront peut-être de cette politique actuelle. Sans tomber dans le cynisme, ça marche comme ça aussi le comportement électoral.»

Le cynisme et le mépris sont la marque de ce gouvernement. Nous avions connu les médias plus indignés lorsque Nicolas Sarkozy avait ce type de comportement.


Macron, ou le dernier sursaut d’une vieille élite complètement désorientée

Extrait d'un entretien rafraichissant d'Alice Weidel, la présidente du groupe parlementaire AfD au Bundgestag, dans les colonnes du Parisien :

Unknown-10« Emmanuel Macron fait fausse route. 'Plus d’Europe', c’est la fausse réponse au scepticisme grandissant dans beaucoup de pays membres de l’Union européenne face à la mise sous tutelle des États par Bruxelles. Beaucoup de nations ne participeront pas aux projets de fiscalité et de budget commun ou d’armée européenne. La tentative de centraliser encore plus l’Europe en insistant sur le principe de répartition – vers un État fédéral européen - est vouée à l’échec ».

Interrogée sur la capacité du président français à rassembler les progressistes d'Europe, l'économiste répond :

« Un nouveau départ ? Une renaissance ? Non, je n’y vois que le dernier sursaut d’une vieille élite complètement désorientée. Il arrivera à peine à convaincre le nord et l’est du continent. Je pense au contraire qu’Emmanuel Macron finira par accélérer la division de l’Europe. »

Alice Weidel estime qu'Emmanuel Macron « méprise le peuple », lorsqu'il parle de la « lèpre populiste » :

« Tout cela est hypocrite et bassement polémique. Lorsque des responsables politiques pensent au bien-être de leur propre pays et de ses citoyens, comment peut-on parler de 'nationalisme' ? C’est de la démocratie, au contraire. En parlant d’épidémie contagieuse, Macron ne fait pas preuve d’un grand sens de la démocratie. »


Paris : Les riverains tentent de bloquer l’arrivée des immigrés

Capture d’écran 2018-08-29 à 21.42.59Au 151 de la rue des Poissonniers (XVIIIe), un ancien gymnase de l’US-Metro appartenant à la RATP doit accueillir une centaine d'immigrés.

Les actions des Identitaires ont donné des idées aux riverains... A 5h45 ce mercredi matin, les riverains se sont mobilisés devant l’entrée pour empêcher l’ouverture du centre. Bruno André, directeur de cabinet du Préfet de Paris, a annoncé qu’une discussion aurait lieu jeudi à 15 heures avec les riverains. Il s’est engagé à ne prendre « aucune décision sans accord de la majorité des locataires ».

Une riveraine témoigne :

« On nous propose de nous barricader. Ils veulent mettre une cloison pour séparer l’entrée du gymnase de l’entrée de l’immeuble, ça va ressembler à une maison d’arrêt ! »

« On nous dit que c’est provisoire, qu’ils resteront ici jusqu’au 17 septembre. Mais on n’en veut pas ! ».

Une situation qui « risque de finir en émeute », craint un habitant.


A l'étranger, Emmanuel Macron s'en prend aux Gaulois

Images-2Le président français, en visite d'Etat au Danemark, a rendu hommage au modèle danois et à "ce peuple luthérien qui n'est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement"...

Mardi, devant 300 étudiants réunis à Copenhague, il a exalté l'identité européenne, qui surplomberait selon lui l'identité danoise ou française :

"Le vrai Danois n’existe pas, il est déjà Européen. C’est vrai aussi pour les Français".

Après la culture française qui n'existe pas, voici que ce ont les Français qui n'existent plus...

Mais au fond, Emmanuel Macron a raison : il faut changer. Changer de gouvernement, changer de président, changer de régime, changer les "valeurs" de la République... 


Face à l'UE, l'alliance entre Matteo Salvini et Viktor Orban

Mardi, Matteo Salvini a reçu le premier ministre hongrois Viktor Orban. Les deux hommes ont évoqué les contours d’une action commune pour endiguer les vagues migratoires avec un ennemi affiché : Emmanuel Macron.

Interrogé sur ces propos, Emmanuel Macron a répliqué:

"S'ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison". Car "je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine".

Pour le président français, "il se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes" en Europe.

"Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner ? Certainement pas (...). Il faut en réalité redoubler nos efforts".

Les échanges s'annoncent tendus au prochain rendez-vous des dirigeants européens, le 20 septembre à Salzbourg pour un conseil informel consacré en partie à l'immigration.


"Bienheureux ceux qui ont de l'humour, ils n'ont pas fini de rire d'eux-mêmes"

Dans une pop-up incitant les internautes à recevoir leur lettre d'information, le Directeur de la rédaction de La Croix affirme que "chaque jour, La Croix résiste aux modes et emballements médiatiques". Et la mode de l'IVG en Irlande ? Et l'emballement du nombre d'avortements en France (plus de 200 000) ?

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Rien ne va plus dans la presse de gauche

De Francis Bergeron dans Présent :

Nml7-couv"Le journaliste Raphaël Glucksmann vient d’être chassé de la direction du Nouveau Magazine littéraire, après seulement sept mois passés à sa tête. C’est l’homme de presse Claude Perdriel qui avait fait appel à lui pour redresser ce titre, et c’est lui qui le renvoie aujourd’hui.

Claude Perdriel est un multimillionnaire avisé (sa fortune personnelle est estimée à 150 millions d’euros), qui a constitué un groupe de presse autour du Nouvel Observateur. Il fait partie de cette gauche bobo dans l’esprit de Mai 68, qui défend un absolu libéralisme dans les mœurs comme dans le domaine économique (mais jamais dans le domaine politique à l’égard des nationaux et nationalistes), et dont le grand homme s’appelait Strauss-Kahn. Ce qui le situe bien. Pour l’anecdote, rappelons que Perdriel a 91 ans, et son épouse… 44 ans de moins que lui, ce qui l’aide à rester jeune.

Dans le groupe Perdriel, le titre Magazine littéraire était en perdition, et Perdriel avait donc appelé Glucksmann à la barre. La nouvelle fut accueillie par des clameurs de joie dans tout le camp dit « progressiste ». Radios, télévisions et médias sociaux saluaient ce choix et la relance du titre. Grâce à cette publicité gratuite, il s’est vendu 31 000 exemplaires du Nouveau Magazine littéraire le premier mois. Mais rapidement les ventes ont chuté, et en kiosque, il ne se vend plus que 7 000 exemplaires par mois, ce qui correspond très exactement à ses ventes antérieures, et ce qui est très insuffisant pour faire vivre une rédaction complète, voire même Glucksmann tout seul.

Or Perdriel a injecté dans la relance de ce titre la bagatelle de 761 000 euros en marketing et publicité. Cet investissement a certes permis de collecter 6 000 nouveaux abonnés. Mais le produit livré ne correspondait pas à l’attente des lecteurs : Glucksmann a en effet transformé la revue littéraire en un brûlot d’extrême gauche. Ni les anciens abonnés et lecteurs, ni les nouveaux n’y trouvaient leur compte, et beaucoup d’entre eux l’ont écrit sans ménagement à la direction du journal. Les ventes s’écroulent, les abonnés sont mécontents. Perdriel a beau être le mécène de beaucoup d’organes de gauche, il préfère changer la direction du journal avant qu’il ne soit trop tard.

Glucksmann (sa conjointe est la journaliste Léa Salamé) n’a aucune envie, pour sa part, d’endosser cet échec. Aussi se répand-il dans les médias en expliquant que ce départ est une sanction politique, à cause de ses critiques de Macron : « Un numéro puis un passage télé en juin dans lesquels je mettais fortement en doute le “progressisme” du président déclenchèrent une crise qui s’avéra vite insurmontable. (…) Plus encore que le journal, on m’a fait comprendre que ce sont ma personne, mes tweets, mes passages télés, mes posts Facebook qui posaient problème. » [...]"

 


Un ancien du RPR élu Grand-Maître du Grand-Orient de France

Lu dans Minute :

Capture d’écran 2018-08-28 à 19.29.44Dans L'Express il déclare :

La franc-maçonnerie doit contribuer à l’amélioration de la Société. Il est souhaitable que nos engagements soient plus fortement affirmés. Même si le GODF communique moins qu’avant sur ce qu’il fait, il agit pourtant beaucoup. Nous participons par exemple aux débats sur la bioéthique, la fin de vie (l’euthanasie) ou le développement durable, au sujet desquels nous sommes régulièrement auditionnés par le Parlement. Nous devons demeurer une vigie de la Société et nos travaux, insuffisamment connus, doivent sortir des Temples.


La liberté d’entreprise est ce qui permet le mieux de sortir de la pauvreté

Dans cet ouvrage traduit de l’américain, au titre provocant Catholique et libéral, le père Sirico prend la défense de la libre entreprise :

Arton4980-a83de"Mais cette liberté est nécessaire à l’accomplissement de chacun. L’auteur explique également que la restriction du rôle de l’Etat et l’extension de celui des individus et des communautés qu’ils forment librement, dans le respect du principe de subsidiarité, favorise la réponse aux besoins des personnes au plus près de chacune d’elle. Il s’affiche résolument favorable à l’économie de marché et à la liberté économique, non pas pour elles-mêmes, mais comme des éléments de l’ordre naturel de la liberté, capables d’offrir « des règles justes et égales pour tous, un respect strict des règles de propriété, des opportunités de charité, et un usage avisé des ressources » (p.19). Partout ou il a réellement été tenté, le capitalisme, dit-il « a été synonyme de créativité, de croissance, d’abondance et surtout de l’application économique du principe selon lequel tout être humain est doté d’une dignité devant être respectée » (ibidem).

Il défend la concurrence qui équilibre les échanges bien mieux que toute planification centralisée. Il explique que la propriété est la meilleure garantie des droits de l’homme et représente « la solution pacifique au problème de rareté » (p.50). Il ne s’agit pas pour autant de considérer que le système de la propriété privée et de la libre entreprise sont parfaits « pour la simple et bonne raison que les hommes ne le sont pas » (p.58). Mais « dans une économie de marché ou l’État de droit est respecté, les entreprises ne fleurissent pas en détroussant les autres. Elles ont du succès lorsqu’elles savent anticiper les besoins d’autrui et qu’elles fournissent des biens et services à des prix que les consommateurs sont disposés à payer » (p.75). Et il lui paraît incontestable que la liberté d’entreprise est ce qui permet le mieux de sortir de la pauvreté au plus grand nombre de gens. C’est la raison pour laquelle l’Institut Acton, créé par ses soins aux Etats-Unis il y a 30 ans, « en explorant les moyens de venir en aide aux pauvres, ne se demande jamais « quelle est la cause de la pauvreté ? », mais plutôt « quelle est la cause de la richesse ? » (p. 71). L’erreur majeure des socialistes et autres étatistes, souligne-t-il, est de penser l’économie et plus généralement le monde comme des jeux à sommes nulle, ce qui est ignorer complètement l’immense capacité humaine à créer de la valeur, à répondre aux défis qui naissent chaque jour et souvent du progrès dû à notre propre créativité."


Les vies des Français comptent

Damieu Rieu, l’un des animateurs du collectif « French Lives Matter », explique à Samuel Martin dans Présent cet anglicisme et la raison d’être du collectif.

Capture d’écran 2018-08-28 à 17.37.50"Que signifie « French Lives Matter », et à quoi l’expression fait-elle référence ?

Littéralement, cela se traduit par « les vies des Français comptent ». C’est une référence au mouvement militant afro-américain Black Lives Matter qui instrumentalise chaque décès ou arrestation d’un criminel noir aux Etats-Unis pour alimenter son idéologie : la police américaine s’acharnerait contre les Noirs car elle serait raciste. L’objectif pour ce mouvement est d’obtenir une quasi-impunité pour les criminels noirs, qui seraient soit innocents et victimes de préjugés, soit responsables mais pas coupables car c’est la société raciste qui les pousse à devenir des criminels. En France, des mouvements d’extrême gauche s’inspirent de Black Lives Matter pour obtenir la même chose. On l’a bien vu dans l’affaire Théo : désormais, chaque fois qu’un jeune délinquant issu de l’immigration meurt ou est blessé lors d’une opération de police, les policiers sont accusés de racisme. Même quand le suspect en question attaque les policiers ou se tue lui-même en scooter en voulant leur échapper.

L’objectif du collectif French Lives Matter est de montrer que, pendant ce temps, des dizaines de Français sont tués par des étrangers, des clandestins ou des immigrés, sans provoquer d’indignation médiatique ou de mobilisations de personnalités.

Sur votre site, vous vous décrivez comme un collectif. Mais aucun nom n’apparaît. Pouvez-vous le situer politiquement ?

Le projet est animé par une équipe de militants proche du site fdesouche.com, mais pas que. Chacun est libre d’utiliser ou de partager les données, c’est l’objectif. Notre site FrenchLivesMatter.fr est avant tout participatif, les internautes peuvent proposer l’ajout d’un crime. L’équipe vérifie ensuite les sources et ajoute le crime à la carte, s’il répond aux critères.

Combien de cas sont-ils recensés sur votre site, lancé en début d’année ?

Pour l’instant nous avons comptabilisé près d’une centaine de victimes de meurtres, sans compter les victimes des attentats islamistes bien sûr. Nous avons récemment renoncé à comptabiliser les agressions et les viols : il y en avait trop, c’était impossible à tenir. [...]"