Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Idéologie du genre : l'UE persiste et signe
Les vies des Français comptent

Les demandes de tolérance zéro et de pardon ne seront dignes de crédit que si les autorités de la Curie mettent les cartes sur table

Mgr Athanasius Schneider, de Astana (Khazakstan), a écrit un document en réponse au témoignage de l’archevêque Carlo Maria Viganò. Extrait de la traduction par Benoît-et-moi :

Unknown-7"[...] Il est totalement insuffisant et peu convaincant, que les autorités ecclésiastiques continuent à faire des appels pour que l’on ne tolère aucun cas d’abus sexuels de la part des prêtres et que l’on cesse de couvrir ces situations. Egalement totalement insuffisantes sont les demandes de pardon stéréotypées de la part des autorités de l’Église. Les dites demandes de tolérance zéro et de pardon ne seront dignes de crédit que si les autorités de la Curie mettent les cartes sur table en faisant connaître les noms et prénoms de tout membre de la Curie, quels que soient sa charge et son titre, ayant couvert des abus de mineurs et de subordonnés.

Du document de Mgr Viganò nous pouvons tirer les conclusions suivantes:

  • Que le Saint Siège et le Pape lui-même entreprennent un nettoyage inflexible des « cliques » et des réseaux homosexuels au sein de la Curie Romaine et de l’épiscopat.
  • Que le Souverain Pontife proclame de façon claire et catégorique la doctrine de Dieu sur le caractère peccamineux des actes homosexuels.
  • Que soient proclamées des normes inéluctables et détaillées qui empêchent l’ordination des hommes avec des tendances homosexuelles.
  • Que le Saint Père rétablisse la pureté et la clarté de la doctrine catholique dans sa totalité, tant en matière d’enseignement que de prédication.
  • Que par l’intermédiaire des enseignements du Pape et des évêques et des normes pratiques soit restaurée l’ascèse chrétienne éternellement valide: l’exercice du jeûne, la pénitence corporelle et l’abnégation.
  • Que soient récupérés au sein de l’Église l’esprit et la pratique de la réparation et l’expiation des péchés commis.
  • Que commence au sein de l’Église un processus de sélection garanti des candidats à l’épiscopat, des hommes de Dieu à la conduite éprouvée; et il serait préférable de laisser un diocèse vacant pendant plusieurs années que de nommer un candidat qui ne soit pas un véritable homme de Dieu en ce qui concerne la prière, la doctrine et la vie morale.
  • Que soit initié un mouvement dans l’Église, surtout parmi les cardinaux, évêques et prêtres, pour un renoncement à tout compromis et flirt avec le monde.

Nous ne devrions pas être surpris que les médias oligargiques internationaux mainstream, qui font la promotion de l’homosexualité et de la dépravation morale, commencent à diffamer l’archevêque Viganò, faisant disparître le coeur de ce qu’il exprime dans son document dans un sac sans fond.

En 1522, alors que se diffusait l’hérésie luthérienne et qu’une profonde crise morale affectait une bonne partie du clergé et en particulier la Curie, Adrien VI a écrit les mots suivants, d’une franchise saisissante, à la Diète impériale de Nuremberg:

« Nous savons que depuis quelque temps ont lieu au Saint Siège de nombreuses abominations, des abus sur des questions ecclésiastiques et des usurpations de droits, et que tout cela a été corrompu en mal. La pourriture est passée de la tête aux membres, du Pape aux prélats : tous nous avons été pervertis ; il n’y a personne qui fasse le bien, pas un seul ».

L’inflexibilité et la transparente permettront de découvrir et de confesser les maux qui affligent la vie de l’Église et d’initier un processus efficace de purification et rénovation, morales et spirituelles. Avant de condamner les autres, chacun exerçant une charge presbytérale dans l’Église, quelle que soit sa charge ou son titre, devra se demander devant Dieu s’il a couvert de quelque manière que ce soit, des abus sexuels. Dans le cas où il se trouverait coupable, il devra le confesser publiquement, car la Parole de Dieu dit : « N’aie pas honte de confesser tes péchés » [livre de Sirac, chapitre 4-26]. Car, comme l’a écrit Saint Pierre, le premier des souverains pontifes, « c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu» (1 Pierre, 4,17)."