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Terrorisme : le « déséquilibré » de Trappes avait passé une batterie de tests psychologiques

Ghislaine Dumesnil, ancienne machiniste RATP (jusqu’en 2015) qui a courageusement dénoncé l’islamisation de cette entreprise publique, est interrogée dans Présent. Extrait :

En apprenant l’attentat de Trappes jeudi dernier, vous avez reconnu Kamel Salhi ?

Les attaques au couteau et les égorgements en France c’est quasiment tous les jours, mais on n’en entend pas toujours parler, comme pour l’assassinat d’Adrien à Grenoble qui n’a commencé à prendre de l’ampleur que grâce aux médias alternatifs et aux réseaux sociaux. Cette fois, en entendant l’info sur BFM TV et en faisant des recherches, j’apprends que le tueur avait travaillé à la RATP, sur une ligne de Puteaux. Puteaux c’est mon ancien dépôt, celui de Nanterre. Je suis allée voir son profil Facebook et quand j’ai vu sa photo, je l’ai reconnu. J’ai travaillé avec lui, je l’ai côtoyé au moment même où je dénonçais les barbus et les avancées de la charia à la RATP. La situation était très mauvaise pour moi, certains musulmans étaient très agressifs, ont cessé de m’adresser la parole et m’ont mise en quarantaine. J’étais une cible toute désignée et j’ai réalisé que je côtoyais quelqu’un qui était tout à fait capable de me tuer pour ce que j’avais dit. Ça m’a fait froid dans le dos.

Vous n’avez pas attendu les attentats du 13 novembre 2015 et que l’on découvre que Samy Amimour, l’un des djihadistes du Bataclan, avait travaillé à la RATP pendant 15 mois, pour dénoncer dans une vidéo puis dans votre livre la montée du communautarisme islamiste parmi les chauffeurs de bus de la RATP. Que se passait-il sur votre lieu de travail ?

Je suis arrivée à la RATP en 1999. C’est le moment où s’est mise en place l’embauche par la discrimination positive et nous avons vu arriver de plus en plus d’agents issus de l’immigration et musulmans. La RATP voulait, notamment en banlieue, que les chauffeurs soient « à l’image des voyageurs ». Les agressions venant essentiellement de « jeunes » des quartiers dits sensibles majoritairement issus de l’immigration, la « bonne idée », pensaient-ils, était de les embaucher pour les insérer socialement, les occuper et diminuer le nombre des agressions. La direction pensait qu’ils respecteraient plus leurs coreligionnaires au volant des bus que les chauffeurs français de souche accusés d’être des racistes peu compréhensifs face à leurs agresseurs ! Ils se sont totalement et gravement plantés. [...]

Que pensez-vous de la déclaration du ministre de l’Intérieur après l’attentat de Trappes, qui a totalement passé sous silence la radicalisation du tueur ?

C’est systématique. Il y a toujours la même gêne. Pourtant Kamel Salhi était au fichier des radicalisés pour apologie du terrorisme (FSPRT), licencié – et seulement licencié – par la RATP en 2016 pour avoir arrêté son bus d’une ligne de Puteaux et hurlé à des usagers : « Par Allah, vous allez tous mourir. » Il a crié « Allah Akbar » avant de poignarder sa femme, sa sœur et une passante, l’Etat islamique a revendiqué son geste. Comme l’a très bien expliqué Alexandre del Valle, il est possible que des déséquilibrés répondent aussi à l’appel de l’Etat islamique. Ils passent à l’acte au nom de l’Etat islamique et au nom d’Allah. Concernant le terme de déséquilibré, j’ajoute que ça m’étonne toujours. Ils avaient dit la même chose de Samy Amimour. Or, pour entrer à la Régie, il faut passer une batterie de tests, dont des tests psychologiques, rencontrer des psychologues qui nous passent au crible."