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Vandalisme contre la librairie Notre-Dame de France à Paris

La librairie Notre-Dame de France a été attaquée par un gang d'extrême gauche, c'est la 3e fois en une semaine :

Librairie NDF attaquée"La librairie Notre-Dame-de-France (33, rue Galande – 75005 Paris) a été visitée dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 septembre par quelques artistes en herbe militant pour un monde meilleur. Ils ont pris l’initiative d’égailler la vitrine du magasin de messages pacifistes aux couleurs chatoyantes.

Il s’agissait bien sûr d’une exposition temporaire, les fresques ayant été depuis effacées par les forces de la nature (pluie et vent) et la main vigoureuse de notre libraire aidé par d'autres honnêtes commerçants du quartier.

Notre équipe a aussitôt rouvert la librairie pour vous accueillir du mardi au samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h 30.

N’hésitez pas à venir dans notre magasin où vous pourrez admirer les expositions d’icônes et les étagères bien achalandées de saines lectures. Vous pourrez aussi flâner dans notre rayon beaux-livres et art sacré.

La rentrée des classes ayant eu lieu cette semaine, les cours de catéchisme reprendront très bientôt. Il n'est pas encore trop tard pour réserver auprès de votre libraire votre manuel de doctrine catholique."

Intérieur Librairie


Vers la spoliation des biens de l'Eglise en Espagne ?

Silencieuse dans l’affaire du décret d’exhumation de la dépouille du général Franco signé le 24 août dernier par le gouvernement, l'Eglise pourrait subir à son tour les foudres du gouvernement. Le régime socialiste de Pedro Sánchez souhaite rendre publique la liste de tous les biens appartenant à l’Eglise et pour lesquels cette dernière ne possède pas de certificat de propriété : en ligne de mire, leur récupération par l’Etat. 

En Espagne, une loi de 1946 permettait aux évêques d’inscrire en leur nom propre n’importe quelle propriété, à l’exception des édifices dédiés au culte - exception qui, dans la pratique, a rapidement été mise de côté. La réforme de cette loi en 1998, sous le gouvernement de José Maria Aznar, a facilité davantage encore ces inscriptions, permettant à l’Eglise de revendiquer la propriété de biens, sans avoir à fournir de certificat de propriété. 

Mais en 2016, un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme de Strasbourg avait qualifié d’arbitraire cette procédure et demandé à l’Etat d’indemniser les propriétaires se jugeant spoliés. [...]

Avec l’arrivée au pouvoir du socialiste Pedro Sanchez, en juin 2018, les chantres de la laïcité se sont remis à espérer : le ministère de la Justice a annoncé souhaiter publier dans les six mois une liste des biens que l’Eglise a acquis et qui ne sont pas enregistrés. [...]

La Conférence des évêques d’Espagne a timidement répondu aux accusations : son secrétaire-adjoint aux affaires économiques, Fernando Giménez Barriocanal, a déclaré « ne pas disposer d’une liste de ces biens », et a souhaité que « le principe de non-discrimination » soit appliqué à l’égard de l’Eglise. L’Eglise d’Espagne aura à ferrailler plus vigoureusement si elle veut ne pas être spoliée de ses biens, à l’instar de ce qui s’est passé en 1905 en France."


Provocation à Lourdes

Vendredi 31 août, en plein sanctuaire de Lourdes, Déborah de Robertis, une provocatrice luxembourgeoise s’est entièrement dévêtue devant les chrétiens, dans le sanctuaire. Seuls ses cheveux avaient gardé un bout de tissu, sous la forme d’un voile bleu de madone.

Les catholiques se sont pressés de recouvrir l’obscénité de la scène. Elle sera jugée en mai prochain.

Cette femme n'en est pas à son coup d'essai. Nous attendons donc avec gourmandise une telle séance dans une mosquée...


Une statue de la Sainte-Vierge décapitée dans l’Île de Noirmoutier

Une statue de la Vierge à l’Enfant, haute de 3,5 m, a été profanée dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 août dans l’Île de Noirmoutier (Vendée). La tête de la Vierge et celle de l’Enfant-Jésus ont été décapitées. Le curé de la paroisse Saint-Philbert-en-Noirmoutier a été déposer une plainte à la gendarmerie, mais elle n’est pas recevable car la statue est dans l’espace public et appartiendrait à la municipalité, même si la paroisse avait pris en charge sa restauration voici quelques années.


Plan quinquennal de développement pour la sinisation de l’Eglise catholique en Chine

Tandis que le pape François a confirmé sa volonté de poursuivre le dialogue avec le Parti communiste chinois, au sujet de la nomination des évêques chinois, estimant que la normalisation des relations avec la Chine était en « bonne voie », la « sinisation » (zhongguohua) de l’Eglise catholique en Chine, c’est-à-dire sa mise en conformité avec la politique du Parti communiste, suit une réglementation de plus en plus impérieuse.

Outre le cas de Mgr Cui Tai, évêque coadjuteur de Xuanshua, dans la province du Hebei, dont on est sans nouvelle depuis son enlèvement à la mi-avril, les provinces du Henan et du Hebei connaissent de nouvelles persécutions contre l’Eglise. Les règles promulguées le 1er février touchent particulièrement la province centrale du Henan qui compte plus de catholiques que toute autre province chinoise. Interdiction est faite aux mineurs de se rendre à l’église, d’aller au catéchisme et aux cours du dimanche, de sorte que les parents ne vont plus avec leurs enfants à la messe. Les croix sont retirées des édifices non officiels ou déclarés tels, des lieux de culte sont fermés, des églises sont détruites.

Désormais chaque paroisse doit déclarer aux autorités municipales le nombre et la situation des fidèles. Un prêtre du Henan confiait « suspecter un objectif inavoué d’interdire aux personnes à bas revenus l’accès aux subventions publiques », et refusait d’y coopérer. Alors que le gouvernement affirme que l’ordre est destiné à améliorer la façon dont les églises et autres sites sont gérés, le prêtre estime qu’il s’agit plutôt d’un prétexte pour limiter et réprimer l’activité religieuse dans la province.

La Conférence épiscopale de l’Eglise catholique [officielle] en Chine et l’Association patriotique catholique chinoise ont adopté le plan quinquennal (2018-2022) de la “sinisation” de l’Eglise catholique, lors d’une réunion commune le 17 mai. Puis un document de 15 pages, qui est la mise en œuvre du plan, a été envoyé en juin à tous les diocèses catholiques de Chine. Les diocèses catholiques en Chine sont tenus de montrer comment ils réduiront les influences étrangères et adopteront une identité idéologique et théologique plus chinoise, en établissant leurs propres plans quinquennaux qu’ils doivent renvoyer à la Conférence épiscopale et à l’Association patriotique, avant la fin du mois d’août. Il est demandé que l’architecture de l’église, la peinture et la musique sacrée soient plus en harmonie avec la culture et les traditions chinoises, que la promotion de la “sinisation” se fasse par le biais de séminaires – déjà organisés dans plusieurs diocèses.

Le nombre de catholiques en Chine est estimé entre 9 et 12 millions, la part de l’Eglise “officielle” étant comprise entre 50 et 70% des catholiques. Selon les chiffres du Pew Research Center, la Chine comptait en 2010, 67 millions de chrétiens déclarés dont 9 millions de catholiques et près de 58 millions de protestants, avec une progression d’environ 10% par an (Rapport sur les chrétiens dans le monde, publié en 2011). Un chiffre total qui – en tenant compte des chrétiens non déclarés et de la progression annuelle – dépasserait le nombre des membres du Parti communiste qui était fin 2016 de 89,5 millions, selon le China Daily du 30 juin 2017.

Steven W. Mosher, sociologue américain et spécialiste de la démographie chinoise, publiait le 31 mai, sur le site catholique One Peter Five, les réponses reçues de hauts prélats du Vatican rencontrés à Rome, non nommés dans l’article. Au cours de ses différents entretiens, il s’est attaché à souligner que la tolérance d’il y a dix ou quinze ans a été remplacée par une réelle hostilité à l’Eglise.

« Xi Jinping est le nouvel empereur rouge. Il a déjà plus de puissance que Mao Zedong : il n’est pas seulement le chef du Parti communiste, comme Mao l’était, mais est également le chef du gouvernement et de l’armée, que Mao n’était pas. Son culte de la personnalité est de plus en plus affirmé. Comme Mao, il veut que le peuple chinois l’adore, et non pas le Dieu de la Bible. C’est pourquoi Xi Jinping a resserré les contrôles sur les activités religieuses de toutes sortes. »

L’économiste Mathias von Gersdorff explique que le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, avait retrouvé l’Ostpolitik des années 1960-70 qui consistait à s’entendre avec les dictatures communistes. L’Eglise catholique devait abandonner la critique du communisme ; en récompense, elle recevrait des libertés dans l’administration des sacrements.

Le 7 avril 2018, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, archevêque émérite de Hong-Kong, a parlé en détail de la persécution des chrétiens en République populaire de Chine et des tentatives du Vatican de « s’entendre » avec les dirigeants communistes chinois.

« Le Secrétariat d’Etat du Vatican veut livrer l’Eglise souterraine légitime de Chine aux communistes, même si elle a été persécutée par eux pendant des décennies ». « Un tel accord avec les communistes serait une trahison et une honte ; un abandon de la liberté de l’Eglise aux dirigeants communistes. Ce que fait essentiellement Parolin, c’est de remettre les loyaux catholiques aux dirigeants communistes. Ainsi donc, c’est une reddition à une puissance du monde ».


L'évêque de Liège agressé chez lui

Par des malfrats parlant une langue étrangère non identifiée... :

"Dans la nuit du 14 au 15 août, des voleurs se sont introduits à l’évêché de Liège par une fenêtre de la toilette du rez-de-chaussée. Ils ont agressé l’évêque [Mgr Jean-Pierre Delville], ainsi que son filleul présent dans la maison. Ils ont exigé, de manière menaçante d’avoir de l’argent liquide, croyant que l’argent des collectes dans les églises était concentré à l’évêché. L’évêque n’ayant pas d’argent liquide dans la maison a dû donner une somme déposée chez lui par son filleul en vue d’un voyage à l’étranger [environ 20 000 €]. Ils ont ensuite demandé de l’or : l’évêque n’a pu que donner les trois calices conservés dans l’oratoire et la chapelle de l’évêché. Ensuite ils ont demandé des peintures de valeur et exigeaient des Picasso. L’évêque leur a indiqué quatre albâtres du XVIIe siècle qui décoraient la salle du conseil. Les voleurs étaient masqués et professionnels, ils ont expliqué chercher de l’argent pour guérir la petite fille de l’un d’entre eux, âgée de 5 ans et malade. Ils parlaient allemand ainsi qu’une langue étrangère non identifiée et s’exprimaient mal en français. Après avoir frappé une des victimes et avoir menacé de la tuer, ils n’ont pas commis d’autre violence physique. Ils ont alors enfermé l’évêque et son filleul dans une salle de bain, où ceux-ci ont été retrouvés, sains et saufs le lendemain matin."


Profanation d’hosties en Espagne : l’artiste sacrilège bientôt devant la CEDH ?

De Nicolas Bauer dans La Nef :

"Une association chrétienne espagnole a déposé une requête à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avec l’aide de l’ECLJ, à la suite de la profanation d’hosties consacrées par l’« artiste » Abel Azcona. L’« œuvre d’art » litigieuse était composée de 242 hosties subtilisées au cours de plusieurs messes puis arrangées sur le sol pour former le mot « pederastia ». L’« artiste » s’est ensuite photographié nu avec son « œuvre » et a exposé les photos dans des locaux prêtés par la ville de Pampelune.

Cette affaire pose deux questions majeures. La première est de la compétence de la Cour de Strasbourg : les juridictions espagnoles ont-elles effectué une juste mise en balance entre le droit à la liberté d’expression de l’« artiste » et le « droit à la protection des sentiments religieux en tant que composante de la liberté religieuse » ? Pour en juger, nous pouvons espérer que la CEDH soit attentive à plusieurs aspects de l’affaire, qui pourraient jouer en la défaveur d’Abel Azcona.

En particulier, l’« artiste » a assumé avoir utilisé des hosties consacrées afin d’offenser les catholiques. Le juge espagnol qui a donné raison à Abel Azcona a également fait preuve d’une hostilité et d’un mépris évidents envers la foi chrétienne. Par ailleurs, l’exposition a été subventionnée par la mairie alors même que l’« artiste » a pu vendre sa création près de 300 000 euros. Si la CEDH accepte la requête, l’ECLJ lui présentera des observations afin de développer ces points.

La deuxième question est du ressort de l’Église. Pour voler 242 hosties consacrées, l’« artiste » a tout simplement communié dans la main, sans consommer les hosties. Si les exigences prévues par les textes en vigueur sur l’Eucharistie avaient été respectées, cela aurait dû permettre d’éviter une profanation aussi grave et massive. En pratique, cependant, le Christ semble avoir été réduit à un objet à la disposition de tous, que le prêtre donne tel un distributeur automatique et que les laïcs prennent tels des consommateurs.

Ce constat malheureux pourrait avoir un impact indirect sur le raisonnement juridique de la CEDH. La Cour juge légitime de protéger les croyances en cas de « haut degré de profanation », qui doit être établi à partir du degré de sacralité de l’objet profané. Or, celui-ci n’est pas évalué à partir du catéchisme et du droit canonique, mais des « croyances et convictions religieuses intimes des personnes ». La CEDH pourrait considérer, selon sa logique, que les catholiques espagnols ont une sensibilité religieuse attachant une importance faible à l’Eucharistie. Les juges minimiseraient alors, en s’appuyant sur le vécu subjectif des catholiques, le degré de sacralité des hosties consacrées et par conséquent le « degré de profanation » de l’acte sacrilège d’Abel Azcona.

Pour éviter ce relativisme, il est essentiel de témoigner en pratique du mystère de l’Eucharistie. Nous pouvons à ce titre nous réjouir des réactions fortes de l’Église espagnole, qui ont signifié l’offense grave subie par le Christ et ainsi la sacralité des hosties. L’archevêque de Pampelune, Mgr Francisco Perez, a célébré une messe de réparation le 25 novembre 2015 à laquelle plus de 4500 personnes ont participé. Il a rappelé à cette occasion que « l’Eucharistie constitue le sommet de l’action de salut de Dieu », par la présence réelle de Jésus. Il a fini son homélie par une prière : « Je demande à Marie du Tabernacle de nous aider à être des témoins vivants du Christ Eucharistie ».

De nombreux laïcs ont rendu un magnifique témoignage en priant agenouillés devant les photos d’hosties de l’exposition ou devant la porte du bâtiment où celle-ci a eu lieu. Des rosaires et manifestations publics ont également été organisés et une pétition a recueilli 115 000 signatures. Ces réactions sont un excellent moyen de montrer à la CEDH la force et la violence de l’atteinte portée aux sentiments religieux des catholiques.

Au-delà de ces actes de réparation, la profanation d’Abel Azcona pourrait être l’occasion de redécouvrir plus pleinement « l’expression de la foi et de l’amour que tous doivent avoir pour ce sublime Sacrement ». Les catholiques espagnols, en particulier la Conférence épiscopale d’Espagne, pourraient ainsi suivre l’impulsion initiée par le pape Benoît XVI et s’inspirer des nombreuses réflexions actuelles sur l’Eucharistie. Il est urgent, en Espagne et en Europe, de redonner à Jésus-Hostie l’adoration qui lui est due."


Assassinat de l’Higoumène du Monastère Saint Macaire (Egypte)

ThumbnailLe corps de l’Evêque Epiphanius, Higoumère du Monastère Saint Macaire a été retrouvé dimanche 29 juillet dans sa cellule, baignant dans une mare de sang et le crâne fracassé en de multiples endroits. Une autopsie est en cours.

Le Monastère Saint Macaire est l’un des plus vieux monastères du monde. Situé dans le désert du Waddi Natrum à 92 km au nord ouest du Caire, il a été fondé en 360 par Saint Macaire le Grand. 

S’inscrivant dans la prestigieuse lignée des Pères du Désert à l’origine du monachisme occidental, ce monastère n’a connu aucune interruption de la vie monastique jusqu’à aujourd’hui. 

Le nom du Père Epiphanius s’ajoute aux 49 martyrs du Monastère célébrés chaque jour par la communauté des 140 moines.

L’histoire et la renaissance du Monastère Saint-Macaire à la fin des années 60 a fait l’objet du documentaire « La Lumière du Désert »


L’horreur des conséquences de la révolution, de l’anticatholicisme au nationalisme guerrier

Du père Michel Viot :

"Pour tenter d’échapper à l’ennui et à l’agacement produits par le climat de cet été 2018, je vous propose la lecture de textes d’un de nos auteurs catholiques les plus « décapants », aux vues particulièrement prophétiques sur l’ignoble civilisation issue de la révolution française. En douteriez-vous ?

Dans un article daté du 3 novembre 2017, intitulé « Qui sont les catholiques qui lisent Léon Bloy aujourd’hui ? » la journaliste de La Croix répondait « Peu connu du grand public, il reste un auteur important pour de nombreux convertis au catholicisme et certains milieux catholiques de droite. ». Or chacun sait que les nouveaux convertis sont mal vus par le catholicisme officiel que la Croix représente avec authenticité. Ceux-ci gênent parce qu’ils troublent la sérénité des dialogues œcuméniques et inter religieux. Quant aux catholiques de droite, ils n’appartiennent pas à la pensée théologiquement correcte que La Croix diffuse avec autant d’exactitude qu’au temps de l’affaire Dreyfus, période où il était de bon ton d’être anti dreyfusard. C’est en effet ce journal qui conduisit la grande majorité des catholiques dans un antisémitisme qui fut lourd de conséquences ! Léon Bloy ne fit pas partie du troupeau. Il continua à témoigner d’un catholicisme sans concession, mais pour qui y regarde de près, toujours charitable, malgré un humour caustique très biblique, complètement hermétique à la bien-pensance d’hier et d’aujourd’hui. Si un certain nombre de prêtres s’exprimaient comme Léon Bloy, on ne s’ennuierait plus pendant les homélies, comme cela arrive trop souvent !

L’article du journal cité précédemment mentionne d’ailleurs la citation de Léon Bloy que fit le Pape François au lendemain de son élection pour sa première homélie :  « Celui qui ne prie pas Dieu prie le diable. ». Je me demande alors où la journaliste de la Croix place le Pape François ? Ce ne peut être parmi les nouveaux convertis ! Il reste donc la droite, et même la droite royaliste si l’on suit bien le reste de l’article. Rome appréciera… Il faut donc lire ou relire Léon Bloy. Sa voix peut encore réveiller bien des consciences. Ayant compris son temps, il put mesurer toute l’horreur des conséquences de la révolution, de l’anticatholicisme au nationalisme guerrier, puisqu’il mourut en 1917. Dans un style aussi singulier qu’inimitable, il écrivit de nombreux ouvrages. Parmi ses premières publications, le Pal, son très éphémère journal qui parut en 1885. Pourquoi ce titre ? Écoutons l’auteur, génial provocateur féru de symbolisme, l’expliquer lui-même puisqu’il y donne un condensé de son style et de son caractère : « la profonde idée de ce genre de châtiment, plus auguste qu’on suppose, c’est qu’il faut que l’homme endure debout et qu’il meurt de bas en haut. C’est une manière de restitution pénale de l’originelle attitude contemplative, chantée, il y a deux mille ans par le poussiéreux Ovide… Le coup de pied au derrière, l’un des mouvements les plus nobles de la colère occidentale n’est qu’un vague reflet presque éteint de la vénérable tradition du Pal. C’est pourquoi j’entreprends de la restaurer littérairement. Sans doute cette forme d’empalement ne peut pas suffire dans une société qui méprise de plus en plus les immatérielles spéculations de la pensée. Il faudrait le fer et le feu, et des déluges, les choléras,  et les tremblements de terre accompagnés de tous les tonnerres de Dieu ! Mais ces choses désirables ne sont pas en ma puissance, hélas ! Et je ne peux faire que ce pamphlet dont voici naïvement la conception. Dire la vérité à tout le monde sur toutes choses quelles qu’en puissent être les conséquences…. Je déclare mon irrévocable volonté de manquer essentiellement de modération, d’être toujours imprudent et de remplacer toute mesure par un perpétuel débordement… »

Il tint sa promesse. Sa parole oscilla entre les invectives les plus dures de prophètes de l’Ancien Testament et certaines paroles de Jésus, claquant comme le fouet chassant les marchands du Temple !

« Le Christ au dépotoir » a été écrit en réaction contre l’organisation d’un bal anticlérical un Vendredi Saint avec buffet gras à 21h. Et l’invitation précisait « A minuit vingt cinq, un miracle authentique donnera le signal de la Polka du Sacré Cœur. ». Bloy sût réagir autrement que par « des pieuseries », qui auraient, dès cette époque, été aussi inefficaces qu’aujourd’hui ! Et je dis cela en pensant à des événements précis survenus sous le précédent quinquennat. Il mêla avec bonheur des considérations théologiques profondes à des propos plus crûs, mais oh combien prophétiques ! Voyez plutôt : « Le Christ ne pouvant plus donner à ceux qu’il nomma ses frères aucune sorte de grandeur, leur laisse au moins la majesté terrible du parfait outrage qu’ils exercent sur lui-même. Il s’abandonne jusque-là et se laisse traîner au dépotoir. »

Voilà pour la théologie ! Jugez maintenant du reste : « Il reste à parachever la destruction de tous vestiges religieux, et nous sommes assez loin de compte. Je n’ai pas encore entendu dire qu’on ait abattu toutes les croix et remplacé les cérémonies du culte par des spectacles antiques de prostitution, mais il faudra bien qu’on y vienne. Je ne remarque pas non plus qu’on ait installé des latrines et des urinoirs publics dans les églises paroissiales, ni qu’une joyeuse retape ait encore tempéré l’austère majesté de la nef métropolitaine devenu par décret une babélique salle de café-concert. Évidemment on ne traîne pas assez de prêtres dans les ruisseaux, on ne confie pas assez de jeunes religieuses à la sollicitude maternelle des patronnes de lupanars de barrière. On ne pourrit pas assez tôt l’enfance, on n’assomme pas assez de pauvres, on ne se sert pas encore assez du visage paternel comme d’un crachoir ou d’un décrottoir. Mais le régime actuel va nous donner toutes ces choses qu’on entend déjà galoper vers nous. ».

Léon Bloy avait l’oreille fine. Et je sais que ceux qui prennent le temps de me lire ont de la mémoire."


Requête à la CEDH contre une profanation d'hosties consacrées par un "artiste" espagnol

Cette requête a été déposée récemment par l'Association espagnole des juristes chrétiens, avec l'aide de l'ECLJ (European Centre for Law and Justice). Si la Cour refuse de restreindre la liberté d'expression artistique dans un cas aussi extrême de profanation, c'est que tout est permis contre les chrétiens :

"L'« œuvre d'art » litigieuse était composée de 242 hosties subtilisées au cours de plusieurs messes puis arrangées sur le sol pour former le mot « pederastia ». L'« artiste » s’est ensuite photographié nu avec son « œuvre » et a exposé les photos. Né en 1988 à Pampelune, « Abel A. » s’était déjà fait remarquer par ses recueils de photos de sexe féminin et pour s’être mis en scène en train de manger un Coran. Il souhaite « semer le trouble » par son art, afin de « se venger » de la société.

L'Association des juristes chrétiens a déposé une plainte, qui a été rejetée par le tribunal de Pampelune le 18 novembre 2016. Le juge Fermin Otamendi a alors qualifié les hosties consacrées de « petits objets ronds et blancs », qu'« Abel A. » aurait traités « de façon confidentielle, sans que l’on puisse qualifier son comportement d’irrespectueux, d’offensant ou d’irrévérencieux ». Le magistrat a également affirmé que l’Église catholique ne pouvait pas obliger les personnes à user les hosties de manière conforme à ses directives. L'Association des juristes chrétiens a formé un recours contre ce jugement au Tribunal constitutionnel d'Espagne, qui a pris une décision d'irrecevabilité le 7 novembre 2017. Les juridictions espagnoles ont donc considéré que la protection de la sensibilité religieuse des catholiques ne justifiait pas une restriction de la liberté d'expression de l'« artiste ».

Cette affaire de profanation d’hosties pose une question majeure : les juridictions espagnoles ont-elles effectué une juste mise en balance entre le droit à la liberté d'expression de l'« artiste » et le droit à la liberté de religion des catholiques ? Autrement dit, le vol et la profanation d'hosties consacrées sont-ils compatibles avec « la paisible jouissance du droit garanti par l’article 9 » de la Convention européenne des droits de l'homme ?

Une marge nationale d’appréciation large, mais limitée

Si la CEDH accepte la requête, elle reconnaîtra probablement une large marge d'appréciation aux autorités espagnoles pour évaluer les droits et intérêts en cause dans cette affaire. En effet, la requête porte sur « la liberté d’expression sur des questions susceptibles d’offenser des convictions intimes, dans le domaine de la morale et, spécialement, de la religion ». Or, sur de telles questions, la Cour n'a pas discerné « à travers l’Europe une conception uniforme de la signification de la religion dans la société ». C'est pourquoi, c'est avant tout aux États et non à la Cour de déterminer « ce qui constitue une atteinte admissible au droit à la liberté d’expression lorsque celui-ci s’exerce contre les sentiments religieux d’autrui ». [Lire la suite]


Père Hamel : L’AED appelle à prier pour les prêtres assassinés et leurs bourreaux

En hommage au père Jacques Hamel, assassiné il y a deux ans alors qu'il célébrait la messe, l'AED invite à prier pour ce témoin de l'Évangile, ses meurtriers et leurs proches :

Mail"Le mardi 26 juillet 2016, le père Jacques Hamel, de la paroisse de Saint-Étienne-du-Rouvray, était assassiné par deux hommes se revendiquant de l'État islamique alors qu'il célébrait la messe. Trois paroissiens étaient également blessés. Âgé de 86 ans, le père Hamel fait partie des 14 prêtres assassinés dans le monde en 2016.

Ordonné prêtre en 1958, qualifié « d'homme bon, doux, fraternel, qui cherchait toujours à faire la paix » par le pape François, le père Hamel a été la victime de la violence aveugle du terrorisme. L'ouverture d'un procès en vue de la reconnaissance de son martyre a été annoncée le 2 octobre 2016 par Mgr Lebrun, archevêque de Rouen.

« Assassiné sur la croix, le père Hamel fait partie de la chaîne des martyrs »

Quelques jours plus tôt, le 14 septembre 2016, le pape François déclarait que « assassiné sur la croix, le père fait partie de la chaîne des martyrs […]. Nous devons le prier pour qu'il nous donne à tous la fraternité, la paix et aussi le courage de dire la vérité : Tuer au nom de Dieu est satanique ».

Le 26 juillet 2017, une messe anniversaire était célébrée par Mgr Lebrun en l'église Saint-Etienne-du-Rouvray, en présence du président de la République, du premier ministre, du ministre de l'Intérieur et des cultes, du maire et de personnalités civiles et religieuses.

« Ne priez pas seulement pour les torturés, mais aussi pour les tortionnaires »

À la veille du deuxième anniversaire de cet évènement, l'AED invite à prier pour le père Hamel, ses proches et les prêtres persécutés. Le soutien, matériel et spirituel, apporté aux prêtres constitue l'une des principales missions de l'AED. En 2017, 40 383 prêtres, soit 1 prêtre sur 10 dans le monde, en ont bénéficié.

L'AED appelle également à prier de manière particulière pour les bourreaux : « Ne priez pas seulement pour les torturés, mais aussi pour les tortionnaires qui sont dans une misère spirituelle beaucoup plus grande », écrivait le père Werenfried, fondateur de l'AED.

Enfin, cet été, l'AED prie tout particulièrement pour la libération des prêtres et religieux otages, victimes de la folie des hommes, et organise une chaîne de prière à cette intention.

« Chaque année, de nombreux prêtres sont tués à travers le monde mais avec le père Hamel, c'est la France qui est touchée. Nous ne pouvons pas l'oublier », déclare Marc Fromager, directeur de l'AED."


Forte augmentation de la christianophobie en France

image from www.christianophobie.frLe  mois de  juin  a été  l’un des pires  de l’année en matière d’actes de christianophobie avec 34 faits, soit plus d’un par jour ! Le nombre de départements différents touchés s’est élevé à 20…

Pour ce premier semestre  de 2018 les actes de christianophobie dont nous avons eu connaissance atteignent les 162 et ils ont affecté 61 départements. Par rapport au premier semestre de 2017, ce premier  semestre de 2018 enregistre une augmentation de 18,2  % du nombre des actes de christianophobie ! Quant au nombre de  départements affectés, il a augmenté, d’un semestre à l’autre, de 19,7 %…


France Culture voudrait censurer l'Eglise

Suite à l'homélie de Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon, qui s'en était pris au lobby LGBT, à la dénaturation du mariage et à l'avortement lors de la messe diffusée le 15 juillet sur France Culture, la radio a exigé des représentants de l'Église catholique qu'ils

"respectent les valeurs du service public, comme la tolérance, le respect et la non-discrimination".

Dans un courrier envoyé le 16 juillet, la radio demande rendez-vous au président de la Conférence des évêques de France Mgr Georges Pontier. Parmi les phrases incriminées, voici :

  • "le mariage pour tous peut bien exister" mais "ce ne sera jamais qu'une amitié" 
  • "J'ai pleuré il y a quelques semaines en voyant conduire au panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l'avortement"
  • citations dont une de Jean-Paul II: "l'avortement est le crime le plus abominable qui soit car la victime n'a même pas la possibilité de crier sa propre souffrance".

Cette homélie s'était déroulée pendant le 72e Festival d'Avignon sur le thème du... genre. En somme, c'était un peu la réponse du berger à la bergère.

Et l'homosexualiste Olivier Py, directeur du Festival, vient donner des leçons de catholicité :

"Mgr Cattenoz sort de son rôle pastoral. Des catholiques m'ont interpellé dans la rue pour me dire combien ils avaient été meurtris. Dans son homélie, il a condensé tous les thèmes chers au mouvement réactionnaire, moisi, agressif et quelquefois crypto-fasciste. Je ne sais pas quel impact cela aura, mais c'est ne rien comprendre au genre, qui ne s'oppose en rien à un discours théologique. C'est aussi très mal connaître l'Évangile et le pape François, qui a demandé de ne pas juger. Saint-Paul a dit : " Je ne suis ni un homme ni une femme, je suis seul devant Dieu ". Il faudrait en finir avec les étiquettes, les communautarismes et voir chaque personne individuellement dans sa vérité et avec amour. Les paroles de cet archevêque sont des paroles de peur, et cela est très maléfique."

Avec "Mesdames, Messieurs, et le reste du monde", le metteur en scène David Bobée promeut l'idéologie du genre dans le cadre d'un "feuilleton théâtral", présenté gratuitement au public chaque jour à midi. Sur le genre encore, une pièce de Didier Ruiz, "Trans (Més Enllà)" traite de la transidentité. "Romances inciertos, un autre Orlando" de François Chaignaud et Nino Laisné, est aussi consacré à des personnages qui ont une transidentité... Un festival de propagande.


Un prêtre agressé à Oyonnax

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

P.-Rigaud-225x300"Alors qu’il tentait de calmer un groupe d’individus, a priori jeunes, qui s’en prenaient aux clients d’une terrasse d’un café [au centre d’Oyonnax] en train de fêter la victoire de l’équipe de France de football, dimanche [15 juillet] vers 22 h 30, le vicaire de la paroisse d’Oyonnax a été agressé, rue de l’Alma. Le représentant de l’église, qui était en tenue cléricale, a été frappé à plusieurs reprises [...]."


Angleterre : un maire chrétien contraint à la démission

Lu dans Christianophobie Hebdo :

Unknown"Richard Smith a déclaré que c’était avec « une infinie tristesse » qu’il mettait fin à ses fonctions de maire de Ferryhill [comté de Durham, Angleterre du nord-est], une décision qui est la conséquence de « plusieurs semaines de publicité négative » causée par les opinions qu’il a exprimées sur l’homosexualité et l’islam. Il a précisé dans une lettre : « Me voir nier la possibilité d’exprimer des convictions personnelles, n’a jamais été ce à quoi je me serais attendu en prenant les fonctions de maire de la ville, et ce m’est un amer regret de constater que ces convictions personnelles ont été si tragiquement et si honteusement déformées et diffusées au seul but de me discréditer et de discréditer ma foi. Je démissionne donc et avec effet immédiat. »

M. Smith qui est le pasteur de l’Emmanuel Christian Fellowship de Ferryhill depuis 2003, avait partagé sur sa page Facebook un article qui qualifiait l’homosexualité de « péché » et un commentaire selon lequel les gens n’avaient plus le droit « de dire la vérité » sur le transgendérisme. Des conseillers municipaux et des habitants avaient appelé à la démission de M. Smith. Une inconnue qui s’est présentée comme Tess Tickle, a déclaré à la BBC qu’elle a été « complètement sous le choc et à n’en pas croire ses oreilles » des propos de M. Smith. Ce dernier a déclaré qu’il avait reçu « un nombre considérable de messages de soutien » dans le cadre de « cette vendetta lancée contre moi », ajoutant qu’il avait dû prendre contact avec la police en raison de la manière dont lui et sa famille avaient été traités. Il a ajouté : « Ma foi dans le Christ est ce qui me fait aider les gens indépendamment de leur foi, de leur couleur, de leur culture, de leur sexualité ou de leur appartenance politique. Les gens qui me connaissent vraiment, qui connaissent Lauraine [son épouse] et mon église pourront dire combien nous avons travaillé dur et par amour pour aider et assister ceux qui sont dans le besoin ; aujourd’hui tout cela a été sapé par une petite minorité et par ceux qui veulent en tirer un avantage politicien et qui sont atteints de déophobie. »

Andrea Williams, directeur général de Christian Concern, a apporté son soutien à M. Smith en déclarant : « M. Smith n’a rien mis en ligne qui soit illégal. Il est le pasteur d’une église et rien de ce qu’il a déclaré ne contredit l’enseignement de la Bible. Un groupe de pression agressif est déterminé à déformer ces convictions, à les prendre hors de contexte et, finalement, à faire taire et disparaître tous ceux qui sont attachés à ces convictions. »


Nicaragua : « Nous commençons à être une Église persécutée »

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

"Après l’agression inqualifiable dont il a été la victime le 9 juillet dernier, comme le furent aussi en cette occasion le nonce apostolique au Nicaragua et l’évêque auxiliaire de Managua, le cardinal Leopoldo Brenes, archevêque de Managua et président de la Conférence épiscopale du pays a déclaré le 13 juillet à DPA (Deutsche Presse-Agentur, principale agence de presse allemande) : « Nous commençons à être une Église persécutée ». Le prélat a dénoncé le fait que le peuple nicaraguayen « est sans défense face à une telle barbarie et nous sommes tous vulnérables [car] il n’y a aucune loi à laquelle recourir ni aucune autorité en qui faire confiance ». Depuis le 18 avril dernier, date du début de la protestation populaire contre la tyrannie du régime socialiste de Daniel Ortega, les forces gouvernementales et les milices paramilitaires sandinistes ont tué 351 personnes et en ont blessé 2 000 autres."


98 eurodéputés de toutes tendances signent une lettre ouverte au président Erdogan

98 députés européens, dont 33 Français, ont envoyé aujourd'hui la lettre ouverte de l'ECLJ, adressée au président turc Erdogan pour demander la libération du pasteur Andrew Brunson, deux semaines avant la reprise de son procès.

Extrait d'une tribune de Grégor Puppinck sur cette lettre, parue dans Valeurs Actuelles :

"Les députés du Parlement européen sont de plus en plus critiques à l'égard de la Turquie. Une lettre ouverte adressée le 5 juillet 2018 par une centaine de députés au président turc Erdoğan en témoigne, à l'occasion du procès du pasteur chrétien Andrew Brunson. Les députés commencent par rappeler leur résolution votée en février et dénonçant fermement les violations actuelles des droits de l'homme en Turquie. Ils protestent ensuite « contre le fait que le pasteur Brunson a dû attendre près d'un an et demi avant d'être inculpé » et contre « le fait que l'acte d'accusation associe la « christianisation » au terrorisme, considérant la foi chrétienne comme une menace pour l'unité de la Turquie, alors que le christianisme a été présent pacifiquement sur cette terre bien avant la République de Turquie actuelle ».

La liste des signataires de la lettre en fait une exception dans la vie politique européenne. Les 98 eurodéputés signataires sont issus de tous les groupes politiques et de 21 nationalités : cette unité est très rare en politique, d'autant plus lorsqu'elle vise à défendre la mission d'évangélisation d'un pasteur auprès des musulmans.

Parmi les Français, les anciens ministres Brice Hortefeux (LR) et Jean Arthuis (REM) ont cosigné la lettre, aux côtés de députés appartenant à divers partis politiques, en particulier Édouard Martin (PS), Nathalie Griesbeck (Modem), José Bové et Michèle Rivasi (Verts), Nicolas Bay (FN), Jean-Marie Le Pen (non-inscrit) ou encore Florian Philippot (Patriotes). Parmi les personnalités étrangères qui se sont associées à la démarche, nous remarquons notamment Peter van Dalen et Lars Adaktusson, respectivement coprésident et vice-président de l'intergroupe du Parlement européen sur la liberté de religion. L'ancien président de la Diète de Pologne Marek Jurek fait également partie des cosignataires.

Au moment des élections générales turques, ces députés envoient ainsi un signal fort à l'exécutif européen, qui a exprimé à plusieurs reprises son souhait de voir la Turquie rejoindre l'Union."


« Le problème de la tolérance libérale, c’est qu’elle a atteint un point où elle ne tolère que ce qu’elle aime »

 Article du Bulletin du Laurier :

"Dans sa décision en faveur de Jack Phillips, le boulanger poursuivi par la Colorado Civil Rights Commission pour avoir refusé de faire cuire un gâteau pour un mariage homosexuel pour des motifs religieux, la Cour suprême des États-Unis a conclu que plusieurs membres de cet organisme ont agi avec un parti pris clairement antireligieux. Dans la décision, rédigée par le juge Anthony Kennedy - qui s’est prononcé dans d’autres décisions en faveur des recours collectifs LGBT - il cite quelques commentaires qui reflètent un manque d’impartialité et « l’hostilité envers les croyances religieuses sincères qui ont motivé son objection ». Quelle que soit l’évolution de la jurisprudence dans ce type de conflits, la leçon est claire pour l’instant : l’obligation de ne pas discriminer s’étend à tout le monde. Kennedy a donc rappelé à la Commission son devoir d’appliquer équitablement la loi du Colorado, « qui est une loi qui protège contre la discrimination fondée à la fois sur la religion et sur l’orientation sexuelle.

  Capture

Sur ce double standard, le député britannique Jacob Rees-Mogg, un catholique pratiquant, a affirmé en septembre qu’il était harcelé par les présentateurs de l’émission populaire Good Morning Britain sur ITV tout en essayant d’expliquer pourquoi il s’opposait à l’avortement en toutes circonstances et au mariage homosexuel. « C’est très bien de dire que nous vivons dans un pays multiculturel, jusqu’à ce que vous vous déclariez chrétien et que vous mainteniez les positions traditionnelles de l’Église catholique » , se défendait-il. « Le problème de la tolérance libérale, c’est qu’elle a atteint un point où elle ne tolère que ce qu’elle aime » (Jacob Rees-Mogg). Le scénario a été répété à nouveau sur la BBC en mai, à la différence près que le député conservateur ne se permettait plus d’être pris au piège. L’animatrice du Daily Politcs, Jo Coburn, ne cesse de lui demander si il a un problème avec le fait qu’un membre de son propre parti, Ruth Davidson, qui est fiancée à une femme, attend un enfant. Rees-Mogg répond qu’en tant que père de six enfants, il ne peut que se réjouir de la naissance prochaine, bien qu’il ne partage pas sa conception du mariage. Et après avoir fait l’éloge des qualités professionnelles de sa collègue, il demande à la journaliste : « Croyez-vous à la tolérance religieuse ? Coburn devient alors sur la défensive et dit oui, qu’elle ne lui pose des questions que sur ceux qui insinuent que sa foi le disqualifie pour une fonction publique... Ici, le député profite de l’occasion pour transmettre un message clair et distinct :

« Ce pays croit en la tolérance religieuse. Nous sommes un pays très tolérant. La pratique de la tolérance signifie tolérer les choses avec lesquelles vous n’êtes pas d’accord, pas seulement les choses avec lesquelles vous êtes d’accord. Le problème de la tolérance libérale, c’est qu’elle a atteint un point où elle ne tolère que ce qu’elle aime. »

Un exemple de ce que Rees-Mogg dénonce est la tolérance sélective du premier ministre canadien Justin Trudeau, un leader mondial du libéralisme progressiste. Dans ses discours, nous trouvons des défenses enflammées pour une société inclusive : « Notre célébration de la différence doit aussi s’étendre aux différences de valeurs et de croyances. La diversité inclut la diversité politique et culturelle », a-t-il déclaré aux étudiants de l’Université de New York (NYU) en mai. Trudeau les a encouragés à rompre « la mentalité tribale », ce qui les conduit à prendre au sérieux « seulement les gens qui pensent comme nous ». Et il leur a demandé de s’efforcer d’écouter et de comprendre ceux qui ont des croyances et des valeurs autres que les leurs. 

Trudeau célèbre la diversité, mais exige que les organisations inspirées par la religion passent par le mouvement de leurs convictions. Toutefois, ses propos contrastent avec l’une des décisions les plus controversées que son gouvernement a prises cette année. Jusqu’à présent, au Canada, les petites entreprises, les organismes sans but lucratif et les organismes du secteur public qui emploient des étudiants pendant l’été ont bénéficié d’une subvention. Mais le gouvernement du Parti libéral a décidé de subordonner l’octroi de cette aide à la condition que les entités déclarent leur engagement en faveur des « droits reproductifs », y compris l’avortement. De cette façon, Trudeau annule la diversité qu’il célèbre dans ses discours. Et il exige que toutes les entités qui souhaitent solliciter une aide publique (dont beaucoup sont d’inspiration religieuse) passent par le filtre de leurs convictions. « Il semble y avoir un confessionnalisme politiquement correct, qui obligerait les Eglises à adopter les valeurs du gouvernement. » En effet, les partisans de ce nouveau confessionnalisme d’État trouvent la diversité insupportable. Certains secteurs politiques considèrent que l’État doit récapituler toutes les vérités possibles en lui-même. Il devrait devenir, disent-ils, le gardien d’un certain patrimoine moral (qui coïncide souvent avec ce qu’on appelle les « nouvelles valeurs émergentes ») et qui lui confère des pouvoirs illimités. C’est pourquoi ils veulent faire de l’État le seigneur et le maître, et pas seulement le « gardien » du libre marché des idées.

L’Observatoire de Vienne sur l’intolérance et la discrimination à l’égard des chrétiens met en garde depuis des années contre le risque de laïcité intolérante. Dans son rapport 2018, il décrit plus de 500 cas en Europe en 2016 et 2017. Ils ne sont pas tous là, mais ils donnent une idée des formes plus ou moins sophistiquées que l’intolérance peut prendre dans les démocraties libérales. Dans cette édition, il a affiné la terminologie, mais conserve l’essentiel, la dénonciation d’une hostilité anti-chrétienne avec trois aspects différents. Un aspect social, depuis les stéréotypes et les moqueries dénigrantes jusqu’aux agressions physiques et au vandalisme dans les églises ; un aspect légal, qui concerne les restrictions des droits fondamentaux tels que la liberté de religion et de conscience, la liberté d’expression ou le droit des parents d’éduquer leurs enfants selon leurs convictions ; et un aspect politique, qui se concentre sur les tentatives de marginalisation des manifestations publiques de la foi. À la lecture du rapport, on a l’impression qu’il y a ceux qui se considèrent comme ayant le droit d’être mis en quarantaine et de restreindre ceux qui, à leur avis, n’ont rien à apporter aux sociétés modernes. Avec ce préjugé de base, il est facile d’appliquer le scénario esquissé par Herbert Marcuse pour faire taire ceux qui ne sont pas d’accord. Outre les termes « intolérance » et « discrimination », le rapport introduit le mot anglais « squeeze » pour désigner différentes formes de pression, telles que les restrictions à la liberté de conscience.

En France, un pharmacien a été temporairement suspendu pour avoir refusé de vendre un DIU ; en Belgique, une maison de retraite catholique a été condamnée à une amende pour avoir interdit à un médecin de pratiquer l’euthanasie dans ses locaux ; en Irlande du Nord, un couple de chrétiens évangéliques a été condamné à une amende pour avoir refusé de faire cuire un gâteau avec un slogan en faveur du mariage gay ; en Suède, deux sages-femmes ont été dénoncées par leurs employeurs pour avoir refusé de participer à des avortements...... Le rapport réserve le terme « smash » aux incidents les plus graves, dont beaucoup sont poursuivis en vertu du droit national en tant que « crimes de haine ». Le nombre élevé d’actes de vandalisme dans certains pays d’Europe occidentale, tels que la France, la Belgique, l’Autriche, l’Allemagne et l’Espagne, est frappant.

Dans le même ordre d’idées, un rapport du gouvernement écossais montre comment l’animosité envers les catholiques a gagné en force en Écosse. En 2016 et 2017, 57 % des victimes de crimes motivés par la haine religieuse étaient catholiques (384 plaintes), suivis des protestants (165), des musulmans (113) et des juifs (23). En Europe, nous commençons déjà à voir comment les stéréotypes dégradants normalisent l’hostilité anti-chrétienne. En mars, à la suite d’un cas très médiatisé de vandalisme dans une église catholique près de Glasgow, la députée travailliste Elaine Smith a demandé au gouvernement de son parti de prendre au sérieux le fait que les catholiques cumulent plus d’agressions que le reste des fidèles d’autres confessions réunies. Et elle a fait remarquer que si les appels aux alertes sur « l’islamophobie » et l’antisémitisme ont fait leur chemin dans le débat public, il faudrait faire de même avec l’anti-catholicisme, rapporte le Catholic Herald. Quand un autre membre de son parti lui a rappelé l’effort économique que le gouvernement faisait pour prévenir le sectarisme, Smith a répondu en citant l’archevêque Philip Tartaglia de Glasgow, pour qui «le problème n’est pas tant le sectarisme [en général] que l’anti-catholicisme», qui est une forme très concrète de sectarisme. Cela ne signifie pas qu’il faille adopter des lois anti-discrimination qui protègent spécifiquement les catholiques. Il suffirait d’appliquer le régime général, qui garantit l’égalité de tous devant la loi, y compris un traitement respectueux par les médias. Il est intéressant de souligner ici l’une des recommandations formulées par l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination à l’égard des chrétiens dans son rapport : «Les leaders d’opinion devraient être conscients de leur responsabilité dans l’élaboration d’un discours public tolérant et s’abstenir de stéréotyper les chrétiens ou le christianisme d’une manière négative». A cet égard, les évêques écossais ont protesté contre le fait qu’un projet de la BBC Écosse a diffusé sur sa page Facebook une vidéo présentant des catholiques comme haïssant les homosexuels tout en parodiant l’Eucharistie de manière offensante. Tout comme on ne s’attend pas à trouver à la BBC une parodie dénigrante des homosexuels, les catholiques ne devraient pas l’être non plus. A moins que nous n’admettions clairement que l’hostilité anti-chrétienne est devenue «le dernier préjugé socialement acceptable en Europe», comme le juriste et homme politique allemand Gudrun Kugler l’avait prévenu il y a près d’une décennie."


« Allah Akbar » a bien été lancé dans la cathédrale de Nantes

Cathedrale-nantes-choeurDaniel Hamiche revient sur le tweet du 20 mai de Pierre Sautarel (FrDesouche) et les développements (voir ici, ici et ), sur l’incident survenu dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes – lors de la messe de la Pentecôte du dimanche 20 mai, et contesté par le vicaire général du diocèse. Voici un nouveau témoignage de l'un des confirmands de ce dimanche de Pentecôte :

« Je tenais à confirmer qu’il y a eu un incident à la cathédrale de Nantes le 20 mai lors de l’homélie de Mgr James. J’étais présente ce jour là car je faisais ma Confirmation. Un homme Noir a en effet arraché de micro, a dit “Allah Akbar” et a parlé dans un dialecte inconnu. Ensuite, il a été repoussé par des personnes de l’entourage de Monseigneur. Le lendemain, j’ai regardé la presse mais rien. J’ai aussi demandé quelques jours plus tard à des personnes qui géraient la cérémonie. Mais elles ne semblaient pas au courant. Je sais qu’il s’est passé quelque chose. Mais quoi ? Je trouve dommage de ne pas avoir plus d’information ! ». [22 juin, 15 h 16]


Mgr Centène : Que la croix de Ploërmel galvanise notre courage

Plusieurs centaines de personnes ont assisté samedi à Ploërmel à la bénédiction de la statue de Jean-Paul II par l’évêque de Vannes, Mgr Centène. Les laïcistes ont permis une belle manifestation de chrétienté, avec la présence des autorités civiles, du clergé, d’une importante délégation polonaise dont l’ambassadeur en personne. La statue est aussi visible qu’avant, mais elle est sur un terrain privé… Mgr Centène a déclaré :

Statue-JPII-nouvel-emplacement"Dans la pensée de Jean-Paul II, la croix ne peut pas être dissociée de son combat pour l’homme, pour sa dignité, pour la grandeur de sa conscience.

Il y a dans la vie de Jean-Paul II un épisode qui illustre bien ce lien indissociable entre la croix et la liberté : c’est l’histoire d’une ville de Pologne, Nowa Huta, près de Cracovie, qui fut construite dans les années 60 pour être une ville-modèle socialiste autonome. La population connut des représailles sanglantes pour avoir empêché la destruction de la croix qu’elle avait érigée malgré l’interdiction par le gouvernement communiste. La croix ne fut pas détruite, et Jean-Paul II, alors évêque de Cracovie, soutiendra les catholiques en venant fréquemment célébrer la messe au pied de la croix.

Enlever la croix qui surmonte la statue de saint Jean-Paul II à Ploërmel ne serait pas seulement bafouer le droit de propriété artistique du sculpteur, ce ne serait pas seulement renoncer à notre propre histoire marquée du signe de la croix, ce ne serait pas seulement renier nos propres racines. Désolidariser le pape de la croix serait un contre-sens terrible sur Jean-Paul II, sur sa personne, sur sa pensée et sur son œuvre.

Que la croix de Ploërmel, comme celle de Nowa Huta, marque pour nous le début d’une nouvelle évangélisation, et qu’elle galvanise notre courage pour bâtir avec le Christ, et à la suite de Jean-Paul II qui nous aide à montrer le chemin, la civilisation de l’amour."


Nouvelle insulte LGBT envers les chrétiens [Add: la mairie de Tours se désolidarise]

Appelez en masse la mairie de Tours (au vu du logo elle finance l'opération) pour protester au 02 47 21 60 00 :

DfKPsVlXUAAAVsmIls n'auraient jamais osé faire ça avec Mahomet

Cela fait la 1000e fois que l'on dit ça...

Cela fait la 1000e fois que c'est vrai.

Les AFC, Tous pour la famille et Alliance Vita ont écrit une lettre adressée ce vendredi au maire de Tours et au président du conseil départemental :

"L'affiche d’annonce de la Gay Pride blesse profondément les familles tourangelles. Nous vous demandons de faire retirer ces affiches qui vous engagent."

Les associations dénoncent

"une promotion de la GPA, que l’affiche promeut de façon malhonnête en présentant un homme avec un enfant et en parlant de PMA, qui ne s’adresse qu’aux femmes".

Addendum - communiqué du maire de Tours :

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Dans la plupart des nations où les musulmans dominent, la liberté religieuse est complètement écrasée

Le département d’État des États-Unis a publié le 29 mai, son Rapport sur la liberté religieuse dans le monde pour l’année 2017. Bill Donohue, président de la Catholic League, vient de faire dans un communiqué quelques commentaires sur les passages de ce rapport traitant de la situation de la liberté religieuse dans les pays musulmans. Christianophobie Hebdo a traduit :

Bill-donohue"Les résultats ne sont pas encourageants. Dans la plupart des nations où les musulmans dominent, la liberté religieuse est complètement écrasée ou n’existe qu’à peine. Sur les quinze nations du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, seules quatre – Égypte, Jordanie, Libye et Tunisie – ont quelques mesures de sauvegarde de la liberté religieuse. L’Iran présente la pire situation. Sur les cinq nations d’Asie centrale et du sud [sur la liste qui apparaît dans le document du département d’État], seul le Bangladesh peut être comparé aux quatre pays du Moyen-O-rient et d’Afrique du Nord, en offrant un semblant de liberté religieuse.

On s’attend à ce que des nations communistes comme la Corée du Nord, oppriment les croyants, mais que les dirigeants d’une religion mondiale fassent de même – au nom de Dieu ou de leur inspirateur spirituel –, c’est à tout le moins troublant. Heureusement, le rapport sur les deux autres religions monothéistes, le christianisme et le judaïsme, est plutôt bon. Quand des gens sont punis pour s’être convertis à une autre religion – jusqu’à subir la peine de mort –, c’est que nous avons affaire à des régimes diaboliques. Nous sommes impatients de voir comment le secrétaire d’État Mike Pompeo va gérer ce problème. Il va de soi que nous lui souhaitons beaucoup de succès."


Cathophobie larvée : cette fois contre un collège catholique

Hier, Lahire évoquait la cabale contre le directeur de Saint-Jean de Passy.

Il y a aussi le processus de recrutement du nouveau directeur du collège Sainte-Marie à Meaux, perturbé par une poignée d'anticatholiques.

"La raison de la colère porte un nom, celui de Virginie Maury. Cette proche de l’Opus Dei, une institution controversée de l’Eglise catholique, était pressentie pour succéder à Bertrand Thomas, le chef d’établissement qui s’apprête à partir à la retraite.

Devant le tollé suscité par sa possible nomination, la candidate « a quitté la procédure de recrutement », annonce Benoît Lecoutère, le directeur diocésain de l’enseignement catholique en Seine-et-Marne.

Virginie Maury est actuellement responsable du lycée Gerson à Paris (XVIe). En 2014, sa direction avait été accusée d’exercer une « influence intégriste » sur l’enseignement prodigué en classe.

L’association anti-avortement Alliance Vita était intervenue à Gerson lors d’un cours de catéchèse."


Vidéo : un prêtre poignardé pour avoir protégé des enfants chrétiens


Une « guerre religieuse mondiale » se met en place et les chrétiens en constituent l’une des cibles

Ancien gouverneur du Kansas (2011-2018), Sam Brownback, homme politique chevronné converti du christianisme évangélique au catholicisme en 2002, a été choisi par Donald Trump, le 26 juillet 2017, pour les fonctions d’ambassadeur extraordinaire des États-Unis pour la liberté religieuse, choix ratifié par le Sénat en janvier 2018, et il a prêté serment le 1er février suivant. Il a participé, le 10 mai dernier, à un sommet qui s’est tenu à Washington D.C. sur la persécution mondiale des chrétiens et la manière de la contrer. Breitbart en a rendu compte le jour même dans un article. En voici l’essentiel, par Christianophobie Hebdo :

Unknown-24"Sam Brownback, le nouvel ambassadeur extraordinaire pour la liberté religieuse internationale, a rejoint des responsables religieux, des militants, des experts et des laïcs lors d’un sommet qui s’est tenu sur la colline du Capitole le jeudi [10 mai], destiné à exhorter les chrétiens des États-Unis à cesser d’ignorer la situation désespérée de leurs coreligionnaires brutalement persécutés à l’étranger. Brownback a déclaré qu’une « guerre religieuse mondiale » se mettait en place et que les chrétiens en constituaient l’une des cibles.

L’Institute on Religion and Democracy (IRD) accueillait, ce jeudi, une conférence intitulée : « Sommet sur la persécution mondiale des chrétiens : pourquoi les chrétiens se fichent-ils des chrétiens ? »Lors de ce sommet, les intervenants ont appelé les chrétiens d’Occident à s’occuper de leurs frères et de leurs sœurs persécutés, en faisant valoir que, jusqu’à présent, les chrétiens américains avaient oublié les disciples du Christ persécutés qui endurent des atrocités et différentes sortes de mauvais traitements entre les mains de militants et de gouvernements étrangers. Selon l’IRD, le premier but de cet événement était « d’inoculer le souci pour l’Église persécutée dans l’ADN même des églises américaines ». L’ambassadeur Brownback a déclaré qu’il y avait un « niveau mortel de persécution », en particulier contre les chrétiens, notant « qu’il y a plus de persécutions [religieuses] en cours qu’à aucune autre période connue de l’Histoire ». Il a souligné que la « guerre » contre la religion « ne s’arrête habituellement pas à une seule et unique foi ». Brownback a exhorté les groupes religieux et les laïcs assistant au sommet à « repousser » les persécuteurs, insistant sur le fait qu’il n’y a pas « de moment plus propice que notre temps pour le faire […] Le gouvernement [actuel] est résolument axé sur la liberté religieuse »."


Neuf morts et 40 blessés dans des attaques contre des églises

En Indonésie :

DdC1DPZVQAE-RVY"Ces attaques, qui n'ont pas été revendiquées, interviennent à quelques jours du début du ramadan dans ce pays d'Asie du Sud-est en haute alerte après des attaques perpétrées ces dernières années, certaines par le groupe djihadiste Daesh. Elles surviennent quelques jours après qu'un policier et un détenu ont été tués au cours de violents affrontements dans une prison de haute sécurité dans la banlieue de la capitale Jakarta. Daesh avait revendiqué l'incident mais la police indonésienne avait écarté l'implication de ce dernier.

Des images diffusées par les médias dimanche montre un corps gisant devant une porte de l'église catholique Santa Maria à Surabaya et des membres de la police scruter les lieux au milieu des décombres."


Massacre de chrétiens en Centrafrique

Le 1er mai, à Bangui, capitale de la Centrafrique, un groupe d'hommes armés a attaqué la paroisse Notre-Dame de Fatima, faisant 24 morts et 170 blessés. C'est avec une grande tristesse que l'AED a appris que le Père Albert Toungoumalé-Baba (photo) faisait parmi des victimes tuées. Il demandait de prier sans cesse pour la paix dans son pays.

Extrait de l'homélie du Cardinal Nzapalainga, archevêque de Bangui lors de la messe du 7 mai pour les obsèques des victimes :

Capture d’écran 2018-05-07 à 19.38.52"Chers frères et sœurs,

L'Archidiocèse de Bangui est en deuil. Il pleure ses enfants. Nos larmes n'arrêtent pas de couler depuis que nous avons appris l'acte terroriste, barbare, commis à la paroisse Notre Dame de Fatima, lors de la grande célébration eucharistique du 1er mai dernier. Un sentiment de tristesse, de colère, de désolation habite notre cœur et nous a plongés dans une dure épreuve. Que faire ?

Après des moments de prières et de réflexions, nous avons la certitude que le Seigneur n'abandonne jamais ceux qui croient en Lui. Dans les moments de grande tribulation, Il vient à leur secours pour les délivrer, les consoler, panser leurs blessures et essuyer leurs larmes. (…)

L'Abbé Tungumale-Baba a été agressé, tué. Son corps a été trainé dans la ville de Bangui. Ses agresseurs ont pensé avoir vaincu, gagné la bataille. NON. Ils ne pourront jamais éliminer l'Église catholique. Ils ne pourront jamais mettre fin, à l'annonce de la Bonne Nouvelle à Fatima. Paul après son agression disait : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu ». (Ac. 14, 22). Oui, au nom de notre foi, l'Abbé Tungumale-Baba et les autres fidèles qui ont trouvé la mort à Fatima, ont vécu leurs épreuves et sont dans le royaume de Dieu. (…) Nous pensons à ABDOU Désiré, INONGO Christelle, AMKÉ-KPADÉMONA Viviane, MBALET Simon Pierre, TITTÉ Brigitte Viviane, NGAKOLA Olivier. Nous avons voulu ces funérailles communes, car ils ont perdu la vie, à cause de leur foi. Ils seront tous enterrés au cimetière des prêtres, à Saint Paul. Un mausolée en leur mémoire sera construit.

Mon fils BABA, tu vas nous manquer. Je garde le souvenir d'un pasteur infatigable qui aimait son ministère. Un prêtre humble. Pas une seule fois, je t'ai vu en colère. Tu acceptais volontiers les plaisanteries, les moqueries de tes confrères. Ton amour pour le Sango nous passionnait. Tu étais un prêtre courageux. Tu aimais l'Eucharistie et tu la célébrais chaque jour. En charge de commission diocésaine Justice et Paix, tu as œuvré pour le dialogue interreligieux et pour la paix. Tu as fait le choix d'habiter dans une maison très proche de ta paroisse même si cette maison est proche du Km5. Oui fils, tu as vécu ce que tu prêchais. Le Seigneur t'a fait grâce. Tu as trouvé la mort pendant la célébration de l'Eucharistie que tu aimais. L'évangile proclamé ce jour parlait de la paix pour laquelle tu as œuvré. Fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maitre. N'oublie pas ta famille. Ta maman ici présente qui a demandé à te voir avant l'inhumation. N'oublie pas l'archidiocèse de Bangui. N'oublie pas tous ceux que tu as connus et que tu aimais. Deux jours avant ta mort, à une place mortuaire, dans l'homélie que tu prononçais, tu disais de ne pas avoir peur de la mort. Mais de la considérer comme une amie ; car elle nous permet de voir Dieu. Tu parlais de ta propre mort.

Vierge Marie, Mère des prêtres; Mère des douleurs et compassion, Viens à la rencontre de tes enfants et conduis les dans la gloire de ton Fils Jésus. Amen !"

Appel de l'AED pour aider les blessés de cet attentat.


Un faux procès contre le cardinal Pell ?

Unknown-23Le cardinal australien George Pell sera jugé pour au moins une affaire ancienne d'agression sexuelle, a décidé mardi un tribunal de Melbourne, qui a écarté plusieurs autres chefs d'accusation de même nature. Le cardinal Pell, 76 ans, présent au tribunal à la lecture des attendus, a décidé de plaider non coupable. Il dément catégoriquement toutes les accusations portées contre lui. 

La nature exacte des faits présumés n'a pas été dévoilée, les autorités se bornant à parler de "plaignants multiples". Le tribunal de Melbourne a entendu pendant quatre semaines des témoignages de victimes présumées.

L'avocat du cardinal a déclaré que ces accusations

"sont le fruit de problèmes mentaux, de fantasmes ou sont de l'invention pure, dans le but de punir le représentant de l'Eglise catholique dans ce pays pour n'avoir pas empêché les agressions pédophiles commises par d'autres. Le cardinal Pell a été perçu comme le visage de cette responsabilité".

Fin mars, Marco Tosatti, dans un article traduit par Benoît-et-moi, dénonçait un complot contre le cardinal :

"La police de Victoria, en effet - comme cela a été déclaré lors d'une audience - avait organisé une taskforce pour enquêter sur le prélat australien le plus connu avant même de recevoir des accusations ou des plaintes contre lui. C'est-à-dire qu'elle enquêtait sur Pell avant que quelqu'un ne le dénonce. L'incroyable admission a été faite - pour la première fois depuis le début du procès - lors de la déposition de l'un des enquêteurs qui s'est rendu à Rome pour interroger Pell.

Paul Sheridan, qui a le grade de superintendant [ndt: grade de police correspondant à nos commissaires de police], a dit aux magistrats du tribunal de Melbourne que l'enquête sur Pell a commencé en mars 2013, pour voir s'il avait commis des crimes qui n'avaient pas été dénoncés. Robert Richter, avocat de la défense, a déclaré «l'opération Tethering était une opération de recherche d'un crime, parce qu'aucun crime n'avait été signalé. C'était une opération qui cherchait un crime, et quelqu'un qui le dénonce».

Le surintendant Sheridan a admis qu'on cherchait des plaignants potentiels, et que personne ne s'était présenté plus d'un an après le début de l'enquête. Richter a alors demandé pourquoi les enquêteurs avaient mis en sourdine des accusations graves contre une religieuse et un enseignant alors qu'au contraire, ils s'obstinaient à rechercher des accusations relativement bénignes contre Pell. [...]"


Une conférence perturbée par des gauchistes dans le pub Le Graal à Toulon

Le-Graal-page-300x191Un homme a été interpellé et placé en garde à vue, dans la soirée de ce mercredi à Toulon, après que deux individus encagoulés ont perturbé une réunion dans le bar associatif Le Graal, tenu par la communauté des Missionnaires de la Miséricorde divine. Une quarantaine de personnes assistaient à une conférence historique consacrée à "Napoléon III et [au] Mexique catholique".

Ils ont jeté de la farine. Amaury Navarranne, conseiller régional FN présent à la réunion, en a attrapé un :

"Je suis sorti du bar pour les courser et j'en ai rattrapé un dans une ruelle non loin de là. Je l'ai maîtrisé en attendant l'arrivée de la police". 

Les deux élus FN ont déposé plainte.

Le suspect appréhendé est un militant du Parti de gauche âgé de 24 ans, connu pour avoir figuré sur la liste d'un candidat aux dernières élections municipales à Toulon.

Addendum : les "enfarineurs" ont surtout lancé des fioles d’ammoniaque 

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Le 2e individu a été confondu et interpellé hier soir. Les deux passent devant le procureur pour violence aggravées avec armes par destination


Nouvelle audience du procès en appel d'Asia Bibi

Cour-supreme-lahoreL’avocat principal d’Asia Bibi a rencontré le 21 avril le président de la Cour suprême du Pakistan pour lui demander de bien vouloir rétablir la protection policière qui lui a été récemment retirée. Saqib Nisar lui a dit qu’il allait faire rétablir cette protection, et lui a demandé en outre de se tenir prêt pour une prochaine audience en appel du procès d’Asia Bibi, précisant qu’il la présiderait en personne.

Asia Bibi demande que le 27 avril soit une journée de prière et de jeûne en union avec elle. L’archevêque de Lahore, Mgr Sebastian Shaw, a déclaré :

« Notre espérance et notre cœur sont avec elle. Le 27 avril, nous nous unirons à la Journée spéciale de prière et de jeûne avec Asia Bibi, en invoquant Dieu pour sa liberté et sa paix. »