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Le retour de la pièce christianophobe « sur le concept du visage du Fils de Dieu »

Img_3584-copieCette pièce de R. Castellucci, dont la sortie à Paris en 2011 avait été marquée par une forte opposition des catholiques (manifestations, recours de l'Agrif...), est rejouée à Brest la semaine de Pâques. Et quel jeu, souvenez-vous : on y voit une quinzaine d’enfants jeter des grenades sur l’immense portrait du Christ qui se trouve en toile de fond. Puis ce portrait est déformé de l’intérieur et se met soudain à dégouliner d’excréments...

La direction du théâtre du Quartz et la mairie ont reçu un grand nombre de lettres de protestation. Des étudiants catholiques (proches de la FSSPX) ont agi avec calmeAprès avoir distribué deux mille tracts, ils se sont rassemblés devant le théâtre du Quartz, dans un grand calme, à genoux sur le pavé, en prière. 

Au cours de la représentation un jeune spectateur, dégoûté par ce spectacle, sort et découvre leur présence à l’extérieur. Après discussion, il se joint à eux pour prier. A la fin de la représentation, ils sont allés au-devant des spectateurs pour les faire réfléchir. Quelques-uns se disent agressés par leur simple présence, mais trouvent que le lancement des grenades sur le Christ est une louange. Un certain nombre les félicite de leur façon de discuter, quelques-uns remercient.


18 avril à Strasbourg : Conférence sur les chrétiens du Nigéria

Pays le plus peuplé d’Afrique, avec 190 millions d’habitants, le Nigeria est une mosaïque de plus de 250 ethnies. L’islam domine le Nord du pays où s' applique la Charia, tandis que le christianisme demeure majoritaire au Sud. Mais le pays est aujourd’hui plongé dans la violence et la division, du fait notamment de la secte islamique Boko haram qui s’attaque aux Chrétiens et a déjà causé des milliers de morts, des millions de déplacés, détruit par centaines églises et écoles ; multiplié les meurtres, les kidnapping et les conversion forcées.

Pour comprendre les enjeux ethniques, religieuses et politiques qui fracturent la Nigeria aujourd’hui, Marie Christine Arnautu, député français ENL organise à une conférence au Parlement européen de Strasbourg en conviant des acteurs associatifs impliqués dans l’aide aux Chrétiens du Nigeria. Les persécutions religieuses doivent cesser, les chrétiens martyrs du Nigeria ont besoin d’une mobilisation forte de l’Europe et des institutions internationales pour sortir de l’oubli.

Inscrivez vous à la conférence qui se tiendra le 18 avril à 17h au Parlement de Strasbourg : [email protected]


La Bible retirée des sites de vente en ligne, en Chine

Alors que certains au Vatican veulent à tout prix un accord entre le Saint-Siège et la Chine communiste, la Bible a été retirée de sites de vente en ligne en Chine. Les ventes en ligne d'autres textes sacrés comme le Coran ou le Tao Te Ching, référence de la religion taoïste, ne semblent pas affectés par une quelconque interdiction. Tout livre vendu en Chine doit posséder un numéro de publication, ce qui n'est pas le cas de la Bible, qui ne peut pas être vendue dans les librairies d'Etat mais est généralement diffusée directement par les églises. Le texte était également disponible à la vente sur des plateformes comme Taobao, qui mettent en relation vendeurs et acheteurs.

Jin Mingri, pasteur de l'église protestante de Sion à Pékin, estime que les nouvelles restrictions entrent dans le cadre d'un "resserrement général" de l'environnement politique en Chine. Les autorités pensent peut-être que "la diffusion de la Bible via des canaux informels n'est pas profitable à l'idéologie d'Etat", suppose le pasteur. 


Profanation de l'église de Domois dans le diocèse de Dijon

DSC_8968Lundi dernier, dans l'après-midi, un ou plusieurs individus se sont rendus à l'église de Domois, dans la commune de Fenay (21). L'édifice, un sanctuaire marial, qui était ouvert à l'occasion du lundi de Pâques, a été saccagé : les portes de la sacristie ont été fracassées à coups de hache, les vases et les cierges brisés, le mobilier et plusieurs vitraux endommagés...

Pire encore : le ou les vandales ont descellé le tabernacle, l’ont ouvert à coups de hache, ont répandu les hosties consacrées à terre et les ont piétinées. Des crachats étaient visibles un peu partout. Le curé de Fenay, qui a déposé plainte mardi à la brigade de gendarmerie de Gevrey-Chambertin, est choqué :

"Il s'agit d'un acte de profanation délibéré. La volonté de nuire est manifeste. Visiblement, les auteurs des faits connaissaient les lieux".

Dès lundi soir, les gendarmes sont venus effectuer des relevés d'empreintes sur les lieux. Une enquête a été ouverte. Une messe de réparation devrait être célébrée dans les jours qui viennent.

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Hosties


Complot contre le cardinal Pell ?

Unknown-3Le cardinal Pell, préfet du Secrétariat à l'économie, est en Australie pour se défendre contre l'accusation de pédophilie. Lors de la dernière audience, la police de Victoria a admis l'existence d'une enquête sur le cardinal avant même de recevoir des plaintes. C'est-à-dire qu'elle enquêtait sur Pell avant que quelqu'un ne le dénonce. Cette incroyable déclaration a été faite lors de la déposition de l'un des enquêteurs qui s'est rendu à Rome pour interroger Pell, ainsi que le rapporte Marco Tosatti dans un article traduit par Benoît-et-moi. Paul Sheridan, qui a le grade de commissaires, a dit aux magistrats du tribunal de Melbourne que l'enquête sur Pell a commencé en mars 2013, pour voir s'il avait commis des crimes qui n'avaient pas été dénoncés. Robert Richter, avocat de la défense, a déclaré

«l'opération Tethering était une opération de recherche d'un crime, parce qu'aucun crime n'avait été signalé. C'était une opération qui cherchait un crime, et quelqu'un qui le dénonce».

Le commissaire Sheridan a admis qu'on cherchait des plaignants potentiels, et que personne ne s'était présenté plus d'un an après le début de l'enquête. Richter a alors demandé pourquoi les enquêteurs avaient mis en sourdine des accusations graves contre une religieuse et un enseignant alors qu'au contraire, ils s'obstinaient à rechercher des accusations relativement bénignes contre Pell. 

L'atmosphère de l'enquête sur le cardinal australien apparaît très bizarre. La session devrait se terminer dans les prochains jours, mais il faudra des semaines avant que le juge décide s'il y a suffisamment d'éléments pour aller au procès. Plusieurs accusations contre le cardinal ont été abandonnées au cours de l'enquête, la dernière en date parce que l'un de ses accusateurs prétend être trop malade pour témoigner devant le tribunal. La nature des accusations contre le cardinal n'est pas claire - et le tribunal ne l'a pas rendu publique; on sait vaguement que quelqu'un l'aurait accusé de comportement déplacé dans la piscine, pendant les jeux collectifs; et un autre aurait dit qu'il avait été l'objet d'attentions dans la sacristie. Mais ces derniers jours, le prêtre qui l'assistait pendant les célébrations a porté un coup sévère à ces accusations, affirmant que Pell n'était jamais seul avant, pendant et après la messe. Il l'aidait à s'habiller pour la messe et à enlever les vêtements sacrés après la cérémonie; et il a démenti la possibilité pour quiconque de rester seul avec Pell dans la sacristie après la messe.


Nouvelle victoire judiciaire pour l'Agrif

Communiqué :

"L’AGRIF était constituée partie civile dans l’affaire de la profanation du cimetière Saint-Roch de Castres.

La Cour d’appel de Toulouse vient de rendre sa décision ce jeudi 29 mars 2018. Si l’auteur des faits a été reconnu irresponsable pénalement à la suite de différentes expertises psychiatriques, il n’en a pas moins été reconnu auteur des faits et condamné à indemniser les victimes comme le prévoit la loi.

S’agissant de la qualification pénale,  la Cour d’appel a ainsi reconnu le caractère anti-chrétien des faits reprochés :

« La connotation religieuse des faits de profanation des tombeaux, sépultures, urnes cinéraires et autres monuments édifiés à la mémoire des morts dans le cimetière Saint Roch de CASTRES ressort d'actes spécifiques consistant au bris de nombreux symboles de la religion chrétienne (croix, statues de la Vierge Marie et des anges) alors que le carré juif n'a pas été touché et que ces actes étaient accompagnés par leur auteur d'invocations religieuses, invoquant avoir vu Dieu (…) et traversant une phase religieuse intense (…) depuis le 14 avril 2015, puisqu’il ne cessait d'invoquer le Seigneur, Dieu ou Allah, que le 15 avril il était revenu en invoquant la protection du seigneur contre le diable et que sa soeur l'avait calmé en lui lisant le Coran) ».

« S'agissant de la demande de l'AGRIF, la constitution de partie civile est recevable en application de l'article 2-1 du code de procédure pénale, s'agissant d'une association déclarée depuis plus de cinq ans, dont l'article 2 des statuts mentionne notamment qu'elle entend lutter contre le racisme anti-chrétien.

L’auteur des faits « est directement responsable du préjudice subi par l'AGRIF et lui doit réparation ». Cette nouvelle victoire est importante alors que certains juges contestent contre l’évidence le caractère anti-chrétien des atteintes aux symboles de la foi chrétienne lors de profanations de cimetières."


A chaque fois que l'on parle de racisme, on parle d'antisémitisme et d'islamophobie, mais on oublie toujours la christianophobie


Christianophobie : Un mois de février exécrable

Capture d’écran 2018-03-24 à 18.30.04La synthèse réalisée par Daniel Hamiche compte 34 actes documentés, plus qu’il n’y a de jours en février ! Par apport à janvier, l’augmentation est de 261 % ! Pour les deux premiers mois de cette année, nous en sommes déjà à 47 actes graves, c’est-à-dire 24 % de plus que pour les deux premiers mois de 2017.


Des laïcards refusent de restaurer un édifice des années 30 rendant hommage aux Poilus

Car une partie de ce monument représente le Christ :

"La restauration du « monument de la paix » du sculpteur local Marcel Pierre, à La Ferté-Macé, dans l'Orne, ne fait pas l'unanimité. L'édifice réalisé dans les années 30 est constitué de six statues de pierre, dont cinq Poilus et un Christ. Si chaque statue constitue une œuvre à part entière, l'artiste avait imaginé le monument dans son ensemble.

L'Association locale des amis de Marcel Pierre a décidé de le rassembler, ce qui implique une importante phase de restauration. Jusqu'ici, deux statues étaient exposées dans le cimetière de Bagnoles-de-l'Orne (Orne) et le reste se trouvait au sein de la propriété privée de Marcel Pierre, au cœur de La Ferté-Macé.

Alors que les travaux de restauration ont débuté il y a un an et demi, financés par l'association et des aides de fondations extérieures, la municipalité a pris la décision d'installer le monument dans l'enceinte du jardin public Barré-Saint, afin de le présenter aux habitants."


Coptes : 44 questions à poser aux autorités égyptiennes

Logo-e1447995418310Coptic Solidarity (Solidarité Copte) est une organisation dédiée à la promotion de l’égalité de la citoyenneté pour les chrétiens coptes d’Égypte et les minorités au Moyen-Orient. Elle est basée aux États-Unis (Virginia). Le 23 janvier 2018, Coptic Solidarity a publié un document qui fut déposé auprès du Congrès américain : « 44 Simple Questions to the Egyptian Authorities Regarding the Situation of the Copts », By Coptic SolidarityPosted January 23, 2018.

Celui-ci a suscité une levée de boucliers de la part du gouvernement égyptien et de l’Assemblée nationale. Des personnalités coptes, religieuses et laïques, craignant des réactions d’hostilités et des représailles de la part des musulmans, ont cru bon de joindre leurs voix à celle des autorités. L’objectif de ce document est de porter ces réalités à la connaissance de la France et autres pays francophones qui sont loin d’imaginer les humiliations, les discriminations, l’exclusion, la haine et la persécution insidieuse dont les Coptes sont l’objet depuis beaucoup trop longtemps, même en Égypte du président Abdel Fattah al-Sissi. Il s’agit d’alerter l’opinion sur « une autre » forme de persécution qui sévit également au Soudan et même pour les chrétiens d’Algérie, et par rapport à celles vécues par les Chrétiens d’Orient en Syrie, en Irak.

Le drame des Coptes d’Égypte s’inscrit dans le contexte, plus large, des persécutions subies par les minorités chrétiennes à travers le monde. Le manque d’information et l’indifférence contribuent à les perpétuer. Cette situation dramatique n’est pas du tout médiatisée. Elle est comparable à une vraie guerre d’usure sournoise et silencieuse. Voici la traduction française du document, publié en France au nom de l’AISCE (Association Internationale Solidarité Copte Europe), affiliée à Coptic Solidarity basée aux États-Unis.

44 questions à poser aux autorités égyptiennes pour apporter des solutions aux problèmes d’égalité citoyenne des Coptes en Égypte

Les questions soulevées par la discrimination et la persécution des Coptes en Égypte, ne peuvent pas être traitées tant que le problème lui-même n’est pas reconnu. Malheureusement, le seul problème qui préoccupe le gouvernement égyptien, les différentes institutions et le parlement, semble être ce qu’ils appellent « le ternissement de l’image de l’Égypte » par les militants des droits de l’Homme. Tant que le gouvernement égyptien ne mettra pas fin à sa stratégie actuelle de déni et de dissimulation, pour admettre les problèmes fondamentaux, aucun progrès ne sera possible. Au lieu de réagir, le gouvernement perd de l’énergie et des ressources, pour cacher et faire taire la voix de ceux qui osent parler et plaider pour l’égalité citoyenne des Coptes en Égypte.

Afin d’aider le parlement et les différentes institutions d’Égypte, et plus particulièrement le Président, censé être le garant ultime des droits de tous les citoyens, voici un ensemble de questions pour aider les autorités égyptiennes à trouver des réponses et des solutions.

  1. Quelles sont les statistiques officielles du recensement des Coptes ? Pourquoi le pourcentage des Coptes reste-t-il « secret » ?
  2. Quand on sait que l’administration de l’État Civil National conserve toutes les données des citoyens nés après 1900, dont la religion est une donnée absolument obligatoire, pourquoi le gouvernement continue-t-il à dire qu’ils ne connaissent pas le pourcentage des Coptes en Égypte ? Un simple questionnement de cette base de données ne peut-il pas rapidement révéler le pourcentage des Coptes ?
  3. En l’absence de toutes formes d’informations établies, on peut estimer que le pourcentage des Chrétiens s’élève à au moins 12%, pour une population comptant 95 millions d’habitants. L’État égyptien peut-il contester ce chiffre ? [Lire la suite]

Nuit des Témoins : l’antidote au coma spirituel de notre pays

RCF Vendée recevait les invités de la nuit des Témoins jeudi 15 mars :

  • Mgr Ramon Castro Castro, évêque de Cuernavaca au Mexique
  • Mgr Kyrillos William Samaan, archevêque copte catholique d'Assiout en Egypte
  • le Père Paul-Elie Cheknoun, prêtre de la fraternité missionnaire Jean-Paul II, algérien musulman converti au catholicisme
  • Marc Fromager, directeur de l'AED.


Un catholique poignardé dans une église

Lu ici :

"Un jeune d’une quinzaine d’années qui était en train de prier à l’église Notre-Dame à Niort, s’est fait agresser vers 18 h 30, hier soir. Il aurait vu arriver deux hommes encagoulés le sommant de se déshabiller. Face à son refus, le jeune aurait reçu un coup de couteau au niveau de la jambe. Blessé, il a été transporté au centre hospitalier de Niort par les sapeurs-pompiers."


Du 12 au 19 mars : Nuit des Témoins

Pour la 10° année consécutive, l'AED organise du 12 au 19 mars 2018, « La Nuit des Témoins », une soirée dédiée à ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi. Trois invités exceptionnels témoigneront de la situation des chrétiens au Mexique, en Égypte et en Algérie.

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  • Mgr Ramon CASTRO CASTRO (évêque de Cuernavaca - MEXIQUE) : « Je suis la cible de diffamation ; celui qui a le courage de parler est persécuté. » Malgré les menaces, l'évêque dénonce la corruption étatique et soutient les victimes des cartels de drogue. Depuis 1990, 55 prêtres et sœurs ont été assassinés au Mexique.
  • Mgr Kyrillos WILLIAM SAMAAN (évêque copte catholique d'Assiout - ÉGYPTE) « Malgré tout ce que nous subissons de haine et persécutions, nous sommes convaincus que nous avons une mission à accomplir dans notre pays. » L'évêque appelle les Coptes à rester en Égypte pour être des « pionniers de la paix ».
  • Père Paul-Élie CHEKNOUN (prêtre de la Fraternité Missionnaire Jean-Paul II - ALGÉRIE): « Tant que tu rases les murs, tu es toléré ; mais certains ne supportent même pas la vue d'une croix ». Converti de l'islam, le jeune prêtre a reçu une double mission : accompagner les convertis en Algérie et évangéliser les musulmans en France.

Tournée dans 6 villes :

  • MONTPELLIER : Lundi 12 mars 2018 de 20 h à 22h, Église Sainte-Thérèse.
  • ROUEN : Mercredi 14 mars 2018 de 20 h à 22h, Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption.
  • LA ROCHE-SUR-YON : Jeudi 15 mars 2018, de 20h30 à 22h30, Église Saint-Louis.
  • PARIS : Vendredi 16 mars 2018, messe à 18h15 – veillée de 20h à 22h, Cathédrale Notre-Dame de Paris, présidée par Mgr de Moulins-Beaufort.
  • LUXEMBOURG: Dimanche 18 mars de 19h30 à 21h30, Cathédrale Notre-Dame.
  • ROME : Lundi 19 mars 2018, messe à 19h – veillée de 20h30 à 22h, Église Saint-Louis des Français.

 


Blasphème contre Lourdes : la Fédération Pro Europa Christiana gagne son pari

Communiqué de Droit de naître :

Unknown-4"Ce 2 mars la Fédération Pro Europa Christiana a envoyé plus de 25 379 nouvelles signatures au Président de Radio France et au Ministre de la Culture, afin de protester contre les moqueries ignobles visant le pèlerinage de Lourdes qui ont été proférées sur France Inter, par l’humoriste Daniel Morin, le 12 février dernier.

Ces pétitions s’ajoutent aux 25 021 autres qui ont été remises aux mêmes destinataires le 17 février. Au total, ce sont donc 50 400 catholiques qui, en moins de trois semaines, ont manifesté leur colère contre l’offense faite à Notre Dame de Lourdes sur le service public.

Face à l’ampleur et à la rapidité de la réaction, Daniel Morin a été contraint de s’expliquer lors du rendez-vous du médiateur sur France Inter.

Le succès de cette campagne lancée par la Fédération Pro Europa Christiana montre que les catholiques de France n’acceptent plus que soit tourné en dérision ce qu’ils ont de plus sacré et qu’ils sont prêts à le dire haut et fort !

Il s’agit d’une formidable victoire contre l’indifférence et d’un signe très encourageant pour tous ceux qui souhaitent le retour d’une France fidèle aux promesses de son baptême. C’est aussi un avertissement très sérieux pour le service public qui ne doit plus utiliser l’argent du contribuable pour ridiculiser les catholiques."


Le diocèse de Vannes lance une souscription pour sauver la statue de Jean-Paul II

Suite au vote du conseil municipal de Ploërmel de la vente la statue de jean-Paul II et comme la loi interdit "aux personnes publiques de consentir des libéralités", le diocèse de Vannes lance une souscription pour financer son acquisition à hauteur de 97 000€. Mgr Centène explique :

3588931472"Le 25 octobre 2017 le Conseil d’Etat enjoignait à la municipalité de Ploërmel de supprimer la croix dominant la statue de saint Jean Paul II érigée sur un terrain communal, en application de la loi du 9 décembre 1905. Cette décision a suscité de nombreuses critiques bien compréhensibles tant aux niveaux local et national qu’international : cette affaire était devenue un symbole de crise religieuse et culturelle de l’identité française.

Le diocèse de Vannes n’était pas engagé dans ce différend opposant la Fédération morbihannaise de la libre pensée à la commune de Ploërmel mais ne pouvait pas rester insensible à cette situation.

C’est pourquoi le diocèse a pris l’initiative de racheter la statue de saint Jean Paul II pour :
* restaurer la concorde,
* assurer la visibilité de la croix comme symbole chrétien au cœur de la cité,
* préserver l’intégrité de l’œuvre, en la déplaçant en totalité dans un emplacement très proche de son lieu actuel,
* être en conformité avec la loi.

En réponse à cette initiative, la délibération du 1er mars 2018 du conseil municipal de Ploërmel a décidé de vendre la statue de saint Jean Paul II, œuvre de M. Zurab TSERETELI, à l’association diocésaine de Vannes.

Afin que cette statue soit un signe efficace du témoignage de foi qu’a incarné saint Jean Paul II, le diocèse va aménager pour l’accueillir, face à l’école du Sacré-Cœur, un espace cultuel de recueillement et de prière dédié à saint Jean Paul II.

Cet espace répondra ainsi au vœu de tous ceux qui se sont mobilisés au cours de ces derniers mois pour maintenir présents, visibles et vivants les signes chrétiens légués par notre Histoire.

Pour financer ce programme d’aménagement, d’entretien, de promotion et de communication de l’« espace saint Jean Paul II », le diocèse lance une souscription « Sauvons la statue de saint Jean-Paul II ». Tous les détails en sont présentés sur son site Internet www.vannes.catholique.fr.

Nous remercions d’avance toutes les personnes qui, en contribuant à cette souscription, exprimeront la vitalité des racines chrétiennes de notre civilisation."

Vous pouvez faire un don en ligne ici. C'est simple et efficace.


Proche-Orient : La persécution des chrétiens ne date pas de l'Etat islamique mais de 1400 ans

Si les chrétiens du Moyen-Orient veulent un dialogue « honnête » avec leurs partenaires musulmans, les musulmans devront reconnaître que la persécution des chrétiens dans la région n’a pas commencé avec l’arrivée de l’État Islamique, a déclaré, à Washington, Mgr Bashar Warda, archevêque d’Erbil en Irak. Christianophobie Hebdo a retranscrit son discours :

Unknown-5"Nous avons fait l’ex­périence [de cette persécution], pas seulement au cours des quatre der­nières années, mais depuis 1400 ans », a déclaré l’archevêque War­da lors d’un discours prononcé le 15 février à la Georgetown University de Washington [D.C.], et parrainé par le Religious Freedom Research Project du Center for Religion, Peace & World Affairs de l’Université de Berkeley.

Les chrétiens sont aussi en partie à blâmer dans ce dialogue, selon l’archevêque Warda. « Nous n’avons pas lutté contre ces périodes récurrentes de ter­rorisme qui ont infligé une cruel­le souffrance à nos ancêtres », a­-t-dit. [...]

Il a déclaré que la réponse typique musulmane aux atrocités de l’État Islamique – consi­dérées comme un génocide par le département d’État [des États­ Unis] – s’en tient à la ligne que « l’EIIL [État Islamique en Irak et au Levant] ne représente pas l’islam », et elle ne va que rare­ment plus loin, sans admettre en aucune manière les mauvais traitements du passé ni exprimer le moindre remords sur eux.

« Dans l’après EIIL, et bien que l’EIIL ait bouleversé les con­ sciences dans le monde et boule­versé la conscience de la ma­jorité des musulmans dans le monde », pour l’essentiel, l’islam « vous qualifiee d’infidèles », a dé­claré l’archevêque Warda.

« Au Moyen­-Orient, nous som­ mes passé de la peur à la terreur, puis de la terreur à l’horreur. Et puis quoi après? Des centaines de milliers de personnes inno­centes sont mortes » a-­t-­il dit. [...]"

 


Christianophobie en France : les précisions du ministère de l'Intérieur

Le ministère de l'Intérieur a répondu aux questions de Christianophobie Hebdo suite à la publications des chiffres 2017, concernant les actes christianophobes en France (878 faits constatés) :

Capture d’écran 2018-02-20 à 08.01.35"Quelle est votre définition technique du terme « édifice » ? S’agit-il uniquement des lieux de culte (églises, chapelles, temples...), ou le terme recouvre-t-il aussi des lieux chrétiens hors lieux de culte : presbytère, locaux associatifs, lieux de mémoire (croix de carrefour, calvaires, etc.) ?

Le recensement des atteintes aux lieux de culte est entendu au sens large, et comprend les chapelles, les églises et les cathédrales, les salles paroissiales, les temples protestants et évangéliques, les calvaires, statues ou croix si­ tués sur le bord des routes, mais également les monuments aux morts. Concernant ces derniers, bien que partie intégrante du do­maine public et donc gérés par les communes, le caractère sacré, que leur confère la population, conduit à les assimiler à un sym­bole chrétien.

2. Sépultures chrétiennes.

Là aussi, quelle est votre définition technique du terme? S’agit-il de sépultures individuelles au sens propre (tombes, caveaux...) ou de cimetières ?

Il s’agit de sépultures individuel­les dans des cimetières.

3. Répartition

Sur les 878 faits constatés en 2017 par le SCRT, comment se répartissent-ils, en nombre, entre édifices chrétiens et sépultures chrétiennes ?

En 2017, 878 faits ayant visé les symboles matériels chrétiens ont été relevés, 252 dans des ci­metières et 626 sur ou dans des lieux de culte.


Lourdes moquée : France Inter submergée

De Pro Europa Christiana :

"France Inter, 12 février 2018 : le pèlerinage de Lourdes est tourné en dérision de façon ignoble par l’humoriste Daniel Morin qui, entre autres sottises, propose aux malades de passer la nuit, contre 1 000 euros, avec la 70ème miraculée, sœur Bernadette Moriau, dans l’espoir d’un miracle similaire à celui dont la religieuse a été gratifiée.

Les pèlerins de Lourdes, qui se rendent à la grotte de Massabielle par millions chaque année, ont été mis en cause par l’humoriste comme des naïfs, victimes d’une grossière escroquerie.

Face à ces injures, proférées le lendemain de la fête de Notre-Dame de Lourdes, la Fédération Pro-Europa Christiana a lancé une campagne de pétitions exigeant que France Inter présente des excuses publiques aux catholiques de France qui financent, comme tous les contribuables, cette radio du service public.

Le samedi 17 février, 25 000 signatures étaient déjà recueillies et envoyées par courrier recommandé au ministre de la Culture et au président de Radio France. L’écho rencontré par la campagne de la Fédération Pro-Europa Christiana suffit à prouver l’attachement des Français au sanctuaire de Lourdes et leur exaspération face aux affronts que les catholiques essuient régulièrement de la part des médias. France Inter doit entendre le message qui lui est adressé sous peine de voir cette campagne, qui en est à ses débuts, s’amplifier au fil des semaines. Trop c’est trop !"


Attentat islamiste contre une église dans le Caucase

DWVVB7uWAAIQFlJUn homme a tué dimanche cinq femmes lors d’une fusillade à la sortie d’une église orthodoxe à Kizliar, dans le nord du Daguestan, république musulmane instable du Caucase russe. L’assaillant, Khalil Khalilov, qui a également blessé deux membres des forces de l’ordre, a été tué.

Il s’agit d’un habitant de Kizliar né en 1995. Le quotidien russe RBK a publié le récit d’un prêtre affirmant que l’homme a visé ses fidèles sortant tout juste de la messe qu’il venait de donner à l’occasion du Dimanche gras marquant la veille du début du Carême orthodoxe.

« Aujourd’hui, vers 16 heures, nous avions terminé la messe, les gens commençaient à sortir. Un homme avec une barbe a couru vers l’église en criant “Allahu Akbar” et a blessé mortellement quatre personnes » [une cinquième a succombé à ses blessures]. « Il avait un fusil et un couteau ». « Quand nous avons entendu les tirs, nous avons vite fermé les portes pour qu’il n’entre pas ».

L’organisation État Islamique a revendiqué cet attentat antichrétien. L’État Islamique est implanté au Daghestan depuis 2013, et c’est cette petite république musulmane, membre de la Fédération de Russie, qui lui a fourni le plus grand nombre de combattants russophones.


La CEDH méprise de manière générale la religion et ses liens avec la morale

Extraits d'un article publié par l'ECLJ sur "Comment concilier les libertés d'expression et de religion?". Il porte sur un jugement récent de la CEDH sur des publicités lituaniennes pour vêtements représentant le Christ et la Vierge Marie. Le litige a malheureusement été tranché à l'unanimité en faveur du fabricant de vêtements, contre l'avis des autorités lituaniennes et de l’Église catholique. 

Publicité lituanienne avec Jésus et la Vierge Marie"En ce qui concerne la protection de la morale, la CEDH a considéré que les juridictions lituaniennes internes n'avaient pas énoncé « des motifs pertinents et suffisants » pour justifier une restriction à la liberté d'expression. Pourtant, leur argumentation paraît tout à fait satisfaisante. Selon la Cour administrative suprême lituanienne dans sa décision du 25 avril 2014, « les publicités sont clairement contraires à la moralité publique, car la religion (…) contribue inévitablement au développement moral de la société ». De plus, « les symboles à caractère religieux occupent une place importante dans le système des valeurs spirituelles des individus et de la société, et leur utilisation inappropriée les dévalorise [et] est contraire aux normes morales et éthiques universellement acceptées » (§ 25). D’après la Conférence épiscopale de Lituanie, « le Christ et Marie, en tant que symboles de la foi, représentent certaines valeurs morales et incarnent la perfection éthique, et pour cela ils sont des modèles (…). La représentation inappropriée du Christ et de Marie dans les publicités encourage une attitude frivole à l'égard des valeurs éthiques de la foi chrétienne, et promeut un style de vie incompatible avec les principes d’une personne religieuse ». (...)

Le raisonnement de la CEDH comporte des faiblesses sur deux points utilisés pour rejeter la position des juridictions lituaniennes internes.

D'une part, la Cour européenne considère que les juridictions internes et autorités lituaniennes auraient dû prouver ce qui paraissent être des évidences. En particulier, elles auraient dû, selon la Cour, démontrer que « Jésus » et « Marie » sont bien des références religieuses et ne sont pas utilisés seulement comme des interjections exprimant des émotions (§ 79). Pourtant, plusieurs éléments visibles montrent bien que « Jésus » et « Marie » font incontestablement référence aux personnes bibliques. Il est notamment possible de distinguer un chapelet, des auréoles doublées de nimbes, deux croix, un tatouage représentant le cœur transpercé de Marie, ou encore une couronne évoquant la couronne d'épines.

D'autre part, la CEDH critique les juridictions internes pour n'avoir pas consulté des communautés religieuses chrétiennes non-catholiques ou non-chrétiennes (§ 80). Les premières représentent seulement 5,7 % de la population et sont principalement composées d'orthodoxes[5], qui vénèrent également la Vierge Marie. Les secondes représentent moins de 1 % de la population, ne reconnaissent pas le personnage de Jésus comme Dieu et Fils de Dieu, et n'accordent pas à sa mère Marie la même importance que dans le christianisme. Il ne paraît donc aucunement pertinent de les consulter.

L'impact des publicités sur la moralité publique de la société lituanienne a été sous-estimé, eu égard aux liens très forts entre la religion et la morale dans ce pays majoritairement chrétien. Cette décision, qui donne raison à l'immoralité au nom de la liberté, risque d'être perçue par la Lituanie comme discréditant les droits de l'homme. (...)

Alors que la foi catholique est – comme nous l'avons vu – partagée par 77 % des Lituaniens et la foi chrétienne par 83 %, la Cour refuse de tirer les conséquences de cette donnée sociologique dans l'arrêt Sekmadienis Ltd. c. Lituanie. Au contraire, la CEDH fait plusieurs fois référence au caractère « pluraliste » de la société lituanienne (par exemple, § 81). Le juge de Strasbourg donne ainsi une importance disproportionnée aux 6,1 % de Lituaniens qui disent ne pas avoir de religion[17]. La morale et la religion des Lituaniens, qui révèlent une absence de pluralisme et une unité nationale, ne semblent donc même plus être appréhendées comme des données sociologiques que la Cour doit reconnaître. Que le pluralisme soit ou non une réalité sociale, il est dans tous les cas considéré par la CEDH comme un idéal que tous les pays devraient adopter. La société n'est pas regardée telle qu'elle est, mais telle qu'elle devrait être selon une idéologie libérale et progressiste.

Les devoirs et responsabilités constitutifs de la liberté d'expression sont négligés et les choix religieux « anticonformistes » sont privilégiés. Le relativisme religieux et moral n'est donc pas un constat mais un choix politique et idéologique imposé par le Conseil de l'Europe et l'ONU à des peuples réticents.  (...)

C'est en réalité la crainte d'un verrouillage de la liberté d'expression par l'islam qui semble conduire la Cour à ne pas tenir compte de l'offense vécue par les chrétiens lituaniens et à dégager des principes généraux permissifs. En effet, les juges de Strasbourg doivent trancher de plus en plus de litiges concernant la liberté d'expression sur la religion musulmane et veulent à juste titre protéger la faculté de provoquer pour briser des idoles et susciter le débat. Cette liberté doit en effet être protégée même lorsque des communautés musulmanes tentent d'imposer une censure par la violence, pouvant aller jusqu'à des assassinats comme le 7 janvier 2015 dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. L'actualité de l'islam perturbe l'appréciation de la Cour européenne et les réactions disproportionnées de croyants musulmans refusant toute critique de leur religion incitent les juges à ignorer de manière générale l'avis des communautés religieuses, même les plus pacifiques.

Or, il est difficile (voire impossible) d'appliquer les mêmes règles à des religions n'ayant pas du tout la même relation au débat fondé sur la raison et la recherche sincère de la vérité. En effet, alors que les communautés chrétiennes se plaignent parfois d'offenses visant à blesser gratuitement et ayant un impact négatif général sur l'ensemble de la société et sur la morale, des communautés musulmanes tendent à réagir fortement et systématiquement afin de faire obstacle à tout débat, ce dont témoignent deux affaires pendantes à la CEDH.  L'ECLJ a soumis des observations écrites à la Cour européenne en tierce intervention dans l'affaire E.S. c. Autriche (n° 38450/12) pour rappeler que les propos en cause faisaient référence à un fait historique établi, c'est-à-dire le mariage de Mahomet avec une fille de six ans (Aïcha). Ces propos ne visaient donc pas à offenser gratuitement, mais à émettre une critique constructive de l'islam pour contribuer à un débat sur la religion et sur la pratique encore actuelle du mariage des filles pré-pubères dans des pays musulmans[18]. De même, dans l'affaire Smirnova c. Russie (n°50228/06), la reproduction par le requérant des caricatures de Mahomet du journal danois Jyllands-Posten était une provocation visant à souligner le manque de liberté dans l'islam et la violence islamiste, qui sont étayés par des faits depuis les débuts de l'islam et jusqu'à aujourd'hui.

Tenter de dégager des principes applicables à toutes les religions est illusoire et mène la CEDH à mépriser de manière générale la religion et ses liens avec la morale.

Malgré le contexte actuel de développement tumultueux de l'islam en Europe, il est indispensable de renouer avec la tradition européenne pluriséculaire de la disputatio sur des sujets religieux.

Dans une disputatio, ce n'est pas la force ou l'intérêt qui triomphent, mais la vérité factuelle et la justesse des arguments. Le christianisme s'est développé sur des disputationēs dès l'origine, avec notamment une « vive » et « intense discussion » rapportée par les Actes des Apôtres sur les prescriptions juives (Ac 15). Le contexte du développement des universités à la fin du Moyen Âge a permis de nombreuses disputationēs sur des sujets théologiques[19]. C'est également au cours d'une disputatio à Valladolid que le frère dominicain Bartolomé de Las Casas a pu démontrer au XVIème siècle que les Amérindiens avaient une âme. Des débats religieux fondés sur la raison et le respect mutuel ont pu également avoir lieu entre des chrétiens et des musulmans, par exemple lors de la rencontre entre saint François d’Assise et le sultan d’Égypte Malik al-Kamil en 1219, malgré le contexte des croisades[20]. Dans son discours du 12 septembre 2006 à Ratisbonne sur le rapport entre la raison et la foi, le pape Benoît XVI a proposé aux musulmans une disputatio, qui a malheureusement été refusée par une grande partie de leurs chefs religieux.

Dans un objectif de paix, les différentes institutions et juridictions doivent favoriser les droits et libertés permettant la recherche sincère de la vérité, y compris religieuse, et les débats contradictoires fondés sur la raison et mêlant fermeté et courtoisie."


Marseille : une quinzaine de tombes catholiques profanées

Lu ici :

"Dix chapelles endommagées, une urne vidée, cinq livres funéraires et dix amphores cassées... C'est le bilan d'un acte de vandalisme perpétré le 7 février dernier au cimetière catholique de Saint-Louis dans le 15e arrondissement de Marseille. L'affaire n'a été révélée qu'hier. Sur place, aucune inscription n'a été découverte. L'acte n'a pas été revendiqué.

Jean-Claude Gaudin le maire de Marseille a condamné fermement "la profanation honteuse" de ces tombes. Il a rajouté :"Je souhaite que ces effroyables actes soient sévèrement punis et je suivrai attentivement le déroulement de l'enquête judiciaire. Le culte des morts est sacré et quelles que soient les croyances de chacun, tous les lieux de recueillement doivent être respectés."


Le Nigéria en proie à l’islamisation radicale

Nigeria-religionsMgr Matthew Man-Oso Ndagoso, archevêque de Kaduna, dans le nord du Nigeria, témoigne à l’AED :

« Dans le nord du Nigeria, des milliers de personnes ont fui la guerre, les menaces et l’oppression. Les chrétiens sont non seulement exposés aux attaques du groupe terroriste islamiste Boko Haram, mais aussi à une discrimination systématique par l’État ».

Le Nigeria est l’un des seul au monde où la population de chrétiens et de musulmans soit à peu près la même, avec plus de chrétiens dans le sud, et surtout des musulmans dans le nord.

« C’est surtout sa ville épiscopale de Kaduna qui est un important centre de l’Islam au Nigeria ».

Dans certains États du nord du Nigeria, la législation islamique de la charia a été introduite. De même, l’instruction religieuse chrétienne n’est plus autorisée dans certaines provinces du nord. En revanche, les professeurs de religion islamique sont employés par l’État et rémunérés par des fonds publics. Les mosquées sont également construites avec de l’argent public, tandis que l’on refuse aux chrétiens les terrains sur lesquels ils pourraient construire des églises.

Mgr Ndagoso a donc exigé, notamment pour la minorité chrétienne du nord,

« un traitement juste, fondé sur l’équité et d’honnêtes relations de réciprocité, indépendamment de la croyance religieuse, de l’appartenance tribale, de l’affiliation politique et du statut social. Les chrétiens du Nigeria veulent que leurs droits fondamentaux et leur liberté soient respectés et préservés dans tout le pays ».


878 atteintes aux édifices et sépultures chrétiens en 2017

C'est le bilan du ministère de l'Intérieur :

Capture d’écran 2018-02-01 à 07.00.03Par comparaison, c'est bien plus que ce que relaie l'Observatoire de la christianophobie, qui a dénombré 254 actes de christianophobie en France sur la même année (mais s'agit-il des mêmes faits ?) :

  • Églises, chapelles et lieux de culte vandalisés (intérieur) : 39 ;
  • églises, chapelles et lieux de culte vandalisés (extérieur) : 7 ;
  • vols dans des églises chapelles et lieux de culte : 45 ;
  • incendies criminels d’églises, de chapelles et de lieux de culte : 28 ;
  • églises, chapelles et lieux de culte profanés : 39 ;
  • églises, chapelles et lieux de culte tagués : 17 ;
  • lieux de dévotion et symboles chrétiens vandalisés (hors lieux de culte) : 32 ;
  • cimetières vandalisés : 38 ;
  • écoles chrétiennes vandalisées : 2 ;
  • attaques ou vols de locaux chrétiens (hors lieux de culte) : 4 ;
  • agressions physiques ou verbales contre des prêtres, des religieux ou des fidèles : 12.

La protection des droits des chrétiens en France est plus qu’aléatoire

Jeanne Smits, vice-présidente de l’AGRIF, communique : 

Unknown-22"La Cour de cassation a rejeté, le mardi 23 janvier, le pourvoi formé par l’AGRIF contre la décision de relaxe des Femen par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire de la manifestation contre le « mariage pour tous » à Paris le 18 novembre 2012. L’AGRIF les poursuivait pour obtenir réparation des injures qu’un groupe de ces féministes au poitrail dénudé avaient proféré de diverses manières à l’égard des catholiques en faisant violemment irruption dans le cortège.

La Cour de cassation a rendu un arrêt qui doit inciter à se demander si les lois « antiracistes » ne sont pas bonnes à mettre au rebut.

Eloïse Bouton, Fanny Fraslin, Sarah Heulin, Valérie Rousell et Inna Schevchenko ont obtenu une décision qui les reconnaît comme auteurs d’injures, s’étant affublées de coiffes de religieuses pour mieux tourner ces dernières en ridicule, mais aussi de slogans et de gestes « pour partie obscènes ». Mais la Cour justifie cela au motif de « deux libertés d’expression » en « conflit » le jour de la manifestation, « dans des formes qui demeurent tolérables dans une société démocratique ».

Oui, elles arboraient les mots « Fuck Church » sur leurs torses, mais le « plus violent » de leurs slogans « s’adressait à une institution et non à une ou plusieurs personnes déterminées », et si les propos des Femen ont pu « choquer les personnes présentes dans leurs convictions religieuses, ils ne revêtaient toutefois pas un caractère injurieux à l’égard de celles-ci en raison de leur appartenance à cette religion », assurent les magistrats.

Relisez cette phrase : elle signifie qu’on peut injurier un catholique en s’attaquant à sa mère, l’Eglise, sans lui faire de tort et en toute impunité.

L’AGRIF est condamnée à payer 1.500 euros à Sarah Heulin, et autant aux quatre autres Femen ensemble, pour les dédommager de leurs frais.

Les arrêts se suivent et ne se ressemblent pas. Après ses deux récentes victoires judiciaires, cette décision aux attendus étonnants oblige l’AGRIF à constater que la protection des droits des chrétiens en France est plus qu’aléatoire. Les « institutions » ont bon dos !"


Nouvelle victoire judiciaire pour l'Agrif

La cour d’appel de Nancy vient d’infirmer très sévèrement l’invraisemblable jugement du tribunal de Briey sur la profanation du cimetière par deux jeunes inspirés par un antichristianisme d’affirmation sataniste. Elle fait droit aux conclusions et à la plaidoirie de Me Jérôme Triomphe, arguant du fait irréfutable d’une volonté idéologique délibérée de profanation anti-chrétienne. Elle juge ainsi :

« la Cour trouve donc dans les faits mêmes des éléments suffisants pour estimer que le comportement, que les mineurs admettent avoir eu, porte objectivement atteinte au respect de l’identité chrétienne et sont dès lors constitutifs d’une faute civile vis-à-vis de l’AGRIF dont l’objet statutaire est précisément de lutter contre le racisme anti-chrétien ».

C'est au moins le 40e procès gagné par l'Agrif.


Philippines : saccage de la cathédrale de Marawi par les musulmans

De Marc Fromager, directeur de l'AED :

Marawi2"L’année dernière, la capitale musulmane de 400 000 habitants a été envahie par les djihadistes prétendant être la branche locale de l’État islamique. Ils ont attaqué la cathédrale le 23 mai et kidnappé le curé de la paroisse qui s’est finalement échappé quatre mois plus tard. La ville a été assiégée pendant près de cinq mois puis entièrement détruite. L’accès au centre-ville est toujours interdit, trois mois après la fin de la bataille.

Agenouillé en silence

Ce jeudi 11 janvier 2018, une délégation restreinte comprenant deux directeurs nationaux de l’AED (Philippines et France) a pu entrer dans le périmètre initialement nommé Ground zero et maintenant appelé MAA (zone la plus touchée). La délégation était composée de civils, les premiers à entrer dans la région depuis la guerre, avec une lourde escorte militaire. Parmi la délégation se trouvait l’évêque de Marawi, Mgr Edwin de la Peña, pour qui c’était la première visite à sa cathédrale depuis le 22 mai 2017. En s’approchant de l’église, son cœur s’est brisé. Il s’est agenouillé en silence devant l’autel dévasté. Tout a été endommagé, y compris les statues du Christ et de la Vierge Marie : impacts de balle, meubles liturgiques brûlés…. La résidence de l’évêque, juste en face de la cathédrale et où il vivait depuis 16 ans, a été également totalement détruite. [...]"


254 actes de christianophobie en France signalés sur L’Observatoire de la Christianophobie en 2017

Imagehandler-ashxAutrement dit, 5 actes de christianophobie ont été commis chaque semaine en France l’année dernière. Ce nombre est légèrement inférieur à celui établi pour 2016, avec 265 cas signalés et documentés. De même, le nombre de département touchés entre 2016 et 2017 est assez similaire : 71 départements en 2016 et 69 en 2017.

La synthèse est à retrouver ici.


Film sur La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde

DelpardLe film de Raphaël Delpard est à commander ici.

215 millions de femmes, d’hommes et d’enfants, dans cinquante pays sont persécutés en raison de leur foi. Imaginez si, sur les 508 millions d’habitants en Europe, les Français, les Italiens, les Allemands et les Belges étaient chaque jour en bute aux pires maltraitances : bastonnade, lapidation, tortures en tous genres, viols, emprisonnement, discrimination, assassinat. Sur simple dénonciation, pouvant à tout moment être accusé de blasphème. Et cela, dans le silence assourdissant des Etats, et des commissions des droits de l’homme de l’O.N.U et de l’Union européenne.