Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Promotion des symboles associés à des meurtres de masse

Dmf7GA6X0AAFom5L'ambassadeur lituanien aux États-Unis a demandé à l'enseigne américaine Walmart de cesser la commercialisation de T-shirts et pulls ornés de la faucille et du marteau associés à l'URSS. Des parlementaires d'Estonie et de Lituanie ont également interpellé la firme. Des

«crimes horribles ont été commis au nom des symboles soviétiques de la faucille et du marteau». «La décision d'afficher et de promouvoir les symboles associés à des meurtres de masse de personnes innocentes ne peut et ne doit pas être considérée comme une décision commerciale ordinaire.» «La promotion de tels symboles résonne comme une grande douleur pour les siècles à venir.»

Les jours passent et Walmart garde le silence. L'ambassadeur a mentionné les «1700 personnes tuées chaque jour sous le règne de Staline».

Le ministre des Affaires étrangères lituanien Linas Linkevicius a ajouté :

«Nous faisons confiance à l'engagement moral de Walmart et appelons au retrait des produits portant les symboles de meurtres de masse». «Vous n'achèteriez pas des vêtements de style nazi, n'est-ce pas?»

Les symboles soviétiques sont bannis dans plusieurs pays de l'ancien bloc soviétique. La Lituanie a interdit sur son territoire il y a dix ans les symboles de la faucille et du marteau: le fait d'arborer des drapeaux, des emblèmes ou un insigne intégrant la faucille et le marteau y constitue la même infraction que le fait d'arborer une croix gammée.


Les chrétiens en Corée du Nord

Suite à la  rencontre d’avril entre les chefs d’État des deux Corées, puis celle de juin entre Donald Trump et Kim Jong-un, son homologue nord-coréen, l’AED a interrogé le Père Kang Ju-Seok, directeur de l’Institut nord-asiatique catholique pour la paix et la coopération pour en savoir plus sur la situation des Nord-Coréens. Extraits :

Pere-Kang-Ju-Seok"La Corée du Nord est souvent considérée seulement comme un facteur d’insécurité et vue sous l’angle d’un pays dirigé par un dictateur aux commandes de missiles. Nous oublions toutefois les vies des 24 millions de personnes normales qui peuplent ce pays. En effet, nous n’en savons que très peu sur eux. Néanmoins, grâce aux témoignages de réfugiés nord-coréens, nous savons que la population n’est pas en mesure de venir à bout des défis quotidiens dans le cadre d’une économie d’État socialiste. Il y a notamment un manque de nourriture de sorte que la population a dû prendre l’initiative de faire entrer clandestinement des marchandises en provenance de la Chine. De nombreux réfugiés racontent que de plus en plus d’informations arrivent de l’étranger et que des médias étrangers parviennent aussi à s’infiltrer dans le pays. De plus en plus de Nord-Coréens ont accès à des téléphones portables, des lecteurs de DVD et des ordinateurs. Ils sont aussi de plus en plus nombreux à regarder en cachette des films sud-coréens ou même des films hollywoodiens.

Vous parlez du manque de nourriture ?

Beaucoup de gens sont morts de faim dans les années 1990. Bien que nous ne connaissions pas les chiffres exacts, on estime qu’un million de personnes sont mortes à cette époque et à ce jour, les Nord-Coréens souffrent encore d’une pauvreté extrême. Parce que le régime nord-coréen a violé les règles internationales, par exemple en manière d’armement nucléaire, les Nations unies ont très longtemps imposé des sanctions. Je suis préoccupé par ces personnes, en particulier les pauvres et les personnes vulnérables, qui sont celles qui souffrent le plus de ces sanctions.

Peu de gens comprennent la structure politique en Corée du Nord et le culte autour de la dynastie Kim. Pouvez-vous nous fournir des explications ?

Beaucoup d’experts pensent que le pays est une sorte de groupe religieux et que la population voue un culte à la dynastie de la famille Kim. Nous ne savons pas exactement comment fonctionne la société. La peur et la haine envers la Corée du Sud pourraient toutefois jouer un rôle. Deux à trois millions de Nord-Coréens ont perdu la vie durant la guerre de Corée, et le gouvernement nord-coréen continue de profiter de ce traumatisme qui subsiste au sein de la population.

Avant que la dynastie des Kim n’arrive au pouvoir au début du XXe siècle, la capitale nord-coréenne Pyongyang était un centre de la vie chrétienne. On l’appelait même « la Jérusalem de l’Est ». À son apogée, trois habitants de Pyongyang sur dix étaient chrétiens. Plus de deux mille églises ont été construites dans cette région. Qu’est-il arrivé pour que le christianisme ait été décimé aussi rapidement ?

Aux débuts de l’actuel régime politique en Corée du Nord, le gouvernement a estimé que la religion représentait l’ennemi le plus dangereux du régime. C’est pour cette raison qu’il a commencé à persécuter les groupes religieux de diverses manières. Avant même le déclenchement de la guerre de Corée, de nombreux Nord-Coréens, pour la plupart chrétiens, ont franchi la frontière en quête de liberté religieuse. Durant la guerre et après, des millions de personnes ont non seulement été tuées, mais les chrétiens également ont été inlassablement persécutés.

Aujourd’hui, il existe à Pyongyang quatre Églises tolérées par l’État, deux Églises russes orthodoxes, une Église catholique romaine et une Église protestante. Sont-elles là pour apporter la « preuve » que la Corée du Nord tolère la religion ? Où s’agit-il uniquement de pures façades ?

C’est une question très compliquée. Lorsque la cathédrale de Changchung à Pyongyang a été construite en 1988, l’Église catholique en Corée du Nord a fondé l’Association des membres catholiques de Chosun. Ceux-ci ont revendiqué d’être les représentants des catholiques nord-coréens. L’Église en Corée du Sud a commencé à s’engager en faveur d’un échange et du soutien entre les deux Corées.

Depuis vingt ans, des prêtres et des catholiques sud-coréens qui ont eu l’occasion de se rendre en Corée du Nord par diverses voies, ont pu visiter la cathédrale de Changchung et assister à la messe aux côtés de fidèles nord-coréens. Toutefois, en ce qui concerne l’Église nord-coréenne, les prêtres et les catholiques du Sud sont divisés. Certains d’entre eux se montrent impressionnés par la messe à laquelle ils participent avec les Nord-Coréens. D’autres se méfient et se demandent si les Nord-Coréens qui assistent à la messe dans la cathédrale de Changchung sont de vrais fidèles.

À mon avis, la plupart d’entre eux sont convoqués par le régime nord-coréen pour aller dans la cathédrale. Néanmoins, je crois que certains des participants à la messe dans la cathédrale de Changchung sont de véritables fidèles.

En 2001, la Corée du Nord a prétendu que 38 000 fidèles vivaient dans le pays : 10 000 protestants, 3000 catholiques, 10 000 bouddhistes et 15 000 adeptes du cheondoïsme, une religion syncrétique majoritairement basée sur le confucianisme. Y existe-t-il vraiment des chrétiens ? Selon vous, combien sont-ils ?

Malheureusement, nous ne disposons pas de chiffres fiables. Nous pensons toutefois qu’il y a des chrétiens là-bas. [...]"


Hongrie : un monument à la mémoire des victimes du communisme soviétique

2671349541Hier, au centre de Budapest, Viktor Orbán a inauguré un monument à la mémoire des victimes du communisme soviétique.

"Nous avons payé le prix de notre faiblesse, de la perte de notre indépendance, avec l'enlèvement, la déportation et le déplacement de centaines de milliers de personnes".

M. Orbán a poursuivi en disant que le Mémorial du Goulag impose l'obligation de créer une Hongrie dans laquelle des événements similaires ne peuvent plus jamais se reproduire. Par conséquent, toutes les idées déraisonnables, les pensées confuses et les plans servant des intérêts étrangers doivent être tenus à l'extérieur des frontières du pays. Le Premier ministre a déclaré que l'Europe était la patrie de deux concepts marquants et d’idéologies cataclysmiquement destructrices : le national-socialisme, le communisme international - et, en fait, un impérialisme moderne qui réduit des peuples entiers à une existence coloniale – qui ont toutes d’abord levé la tête dans des territoires à l’ouest de la Hongrie.

 M. Orbán a fait remarquer qu'en Europe occidentale, la gauche prônait le communisme même après que des millions de personnes eurent péri sous le joug des "dictatures rouges". Il a ajouté que

"dans l'esprit d'un certain nombre d’hommes politiques européens, les statues des dirigeants communistes sont toujours debout". "Nous savons qu'il n'existe pas de régime communiste à visage humain: le vrai visage du communisme est le goulag".

Selon le Premier ministre, de temps en temps, l'esprit de Marx, de Lénine et des camps de rééducation apparaît encore en Europe. A titre d'exemple, il a mentionné le résultat de l'élection italienne, qui "ne reflétait pas la préférence de Bruxelles", et à laquelle la réaction publique de certains a été que "les marchés apprendront aux Italiens comment voter". Il y en a d'autres, a-t-il dit, qui

“veulent engager des poursuites de toutes sortes contre nous, simplement parce que nous voyons le monde différemment de la façon dont ils le voient et parce que nous ne voulons pas devenir un pays d'immigration”.

Le Premier ministre a souligné qu'en aucun cas nous ne devons tenir pour acquis le monde libre et démocratique d'aujourd'hui. Nous devons plutôt le voir comme quelque chose d'exceptionnel, comme un état de grâce qui ne peut être maintenu et prolongé que si “nous sommes déterminés à ne jamais permettre à quelque chose comme cela de nous arriver à nouveau”.


Fortes tensions au Vietnam

L'eglise viet contre chineSuite à un vaste projet d'annexion et d'occupation du Vietnam par la Chine, plusieurs milliers de vietnamiens ont protesté (depuis début juin et surtout samedi) contre leur propre gouvernement qui aurait signé plusieurs traités de libre échange avec son voisin du nord, lui permettant notamment la location pendant 99 ans, des terrains agricoles et d'îles au large de la mer de l'Est.

Après le scandale environnemental de l'affaire Formosa, où à l'heure actuelle aucune mesure sérieuse n'a été prise par le gouvernement et le nombre de prisonniers politiques qui ne cesse de croître, les vietnamiens sont de plus en plus inquiets quand au sort du pays. 

Depuis 2015, les manifestations (soutenues par les diocèses) se sont multipliées à grande échelle, majoritairement dans les grandes villes (Hanoi, Saigon, Nha Trang) mais très vite les forces de police interviennent pour ne pas froisser l'union sacrée avec son "grand frère Xi Jinping" et éviter surtout d'en faire un scandale d'état  aux yeux des médias et des touristes.

Anti chinaToujours communiste, le pays qui s'est battu pour l'indépendance pendant plusieurs années, a néanmoins entamé un virage important vers la privatisation des services et mène actuellement une politique favorable aux investissements étrangers. 

Alors, est-ce le début de la fin ? A quand le renouveau politique avec le multipartisme et le droit de vote ? Une chose est sûre : le peuple vietnamien est déterminé à ne rien lâcher!


L'Europe de l'Est se souvient de sa "libération" par l'Armée Rouge...

Encore une insanité d'Alexis Corbière :


Karl Marx est bien le théoricien des crimes faits par les dictatures communistes

De Nicolas Lecaussin :

Unknown-7"A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Marx, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a inauguré à Trèves la statue de l’auteur du Capital offerte par le gouvernement chinois. Pour Juncker, « Marx n’est pas responsable de toutes les atrocités dont ses héritiers supposés doivent répondre ». C’est mal connaître l’histoire : Marx est bien le théoricien des crimes faits par les dictatures communistes (et pas seulement ...)

Je me souviens très bien des cours de socialisme scientifique qu’en Roumanie on devait suivre obligatoirement au lycée (et aussi à l’université). Ce cursus faisait partie de l’enseignement politique qui contribuait à notre endoctrinement idéologique. Ce qu’on nous apprenait, c’était la théorie marxiste-léniniste. Généralement, on profitait de ces séances pour somnoler, jouer aux cartes en cachette sous notre banc, ou l’on attendait tout simplement, stoïquement, la bien méritée sonnerie salvatrice annonçant la récréation. A l’époque, j’étais encore très loin de réaliser que toutes ces inepties autour du matérialisme historique, de la lutte des classes, de la dictature du prolétariat ou de la fin du capitalisme avaient condamné des peuples entiers à la misère, à l’enfermement et à la mort tout en obtenant un extraordinaire retentissement en Occident auprès de la majorité des intellectuels. Les bêtises qu’on nous débitait plusieurs fois par semaine étaient bien tirées de la « pensée » marxiste-léniniste qui avait été appliquée à la lettre dans notre pays communiste. Car, contrairement à ce qu’ont pu soutenir les nostalgiques du communisme après l’effondrement de celui-ci en 1989, les désastres et les génocides communistes n’ont pas été des déviations ou des perversions d’une autre pensée « pure ». Les thèses marxistes et léninistes contiennent bien les germes essentiels du totalitarisme communiste.

D’ailleurs, en sortant de mes cours de socialisme scientifique, je pouvais constater de visu les succès pratiques (la Praxis chère à Marx) de cette idéologie : la misère, les pénuries, la dictature, la répression, etc… La société communiste a montré clairement l’échec du marxisme et le fait que Marx s’est complètement trompé. En imposant la fin de la propriété privée et la dissolution de l’individu dans la masse, Marx a posé les bases du totalitarisme moderne. L’auteur du Manifeste ne cachait pas son admiration pour la Terreur et considérait que la société socialiste et l’homme nouveau devaient être imposés par la force. Grâce à son anticapitalisme, la misère s’est généralisée. Celui qui n’est jamais entré dans une usine a voulu la fin des classes et les dictatures communistes lui ont strictement obéi en instaurant le génocide de classe : l’extermination des koulaks, des intellectuels, des religieux et de tous les autres « ennemis du peuple » … Grâce au marxisme à l’œuvre, j’ai vu la fin des classes, certes, mais la création d’une autre : dominante, exclusive, celle des apparatchiks qui étaient « plus égaux que d’autres ». Ceux qui avaient accès à des magasins qui m’étaient interdits et qui bénéficiaient de leur propre cantine au siège du Parti. La dictature du prolétariat s’est transformée en dictature du Parti et de son oligarchie.

De plus, les admirateurs encore très nombreux du marxisme occultent volontairement (?) la théorie du génocide qui est propre aux idées marxistes-léninistes. Pourtant, il suffit, là aussi, de lire les textes. Marx veut se débarrasser de « ces peuplades moribondes, les Bohémiens, les Corinthiens, les Dalmates, etc… » et Engels demande l’extermination des Hongrois. La supériorité raciale des Blancs est une vérité « scientifique » pour Marx qui, avec sa « question juive », a bel et bien inspiré l’antisémitisme des régimes nazis et communistes. Ludwig von Mises rapproche d’ailleurs les dix mesures d’urgence préconisées par Marx dans le Manifeste du programme d’Hitler : « Huit sur dix de ces points ont été exécutés par les nazis avec une radicalité qui eût enchanté Marx », écrit l’économiste autrichien en 1944.

La criminalité du marxisme a fait ses preuves sur tous les continents où cette idéologie a été adoptée car seule une dictature peut la mettre en pratique. Les dizaines de millions de morts du communisme ont été victimes de la solution radicale de Marx qui avait sans ambiguïté indiqué dans ses écrits la voie à suivre et le but à atteindre. Et, depuis la publication du Manifeste et du Capital, l’Histoire a même évolué de manière complètement différente par rapport aux préconisations de Karl Marx. Le capitalisme ne s’est pas effondré et l’économie de marché est la seule qui fonctionne, la seule qui a émancipé et enrichi le « prolétariat ». Marx aurait pu le constater lui-même. Entre 1818, date de sa naissance, et 1883, celle de sa mort, les salaires des ouvriers ont doublé et le PIB par habitant en Angleterre a été multiplié par trois ! Aujourd’hui, la richesse moyenne d’un habitant de la Rhénanie (Marx est né à Trèves) est vingt fois supérieure à ce qu’elle était en 1818 ! Malgré les deux guerres mondiales et grâce au… capitalisme. Finalement, Karl Marx s’est complètement trompé et tout ce que son idéologie a laissé, ce sont des champs de ruines et de cadavres."


La Pologne jette les symboles de l'URSS

Alors qu'en France, avec Jean-Luc Mélenchon et d'autres, on honore encore les symboles du communisme, la Pologne, elle, fait le ménage :

Unknown-18"Pendant près de 70 ans le monument à la gloire des soldats de l'Armée rouge a dominé la grande place de Legnica, dans le sud-ouest de la Pologne, pour être finalement enlevé au petit matin ces jours-ci et finir, comme des dizaines d'autres, dans un entrepôt municipal.

"En vertu de la loi de décommunisation, les communes avaient jusqu'à la fin mars pour enlever ces monuments aux frais de l'Etat. Après ce délai, on l'aurait payé de notre poche", explique à l'AFP le porte-parole de la ville Arkadiusz Rodek.

Pour le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), auteur de la loi du 1er avril 2016, l'Armée rouge a certes bien chassé les nazis mais elle a surtout imposé un autre régime totalitaire dont les vestiges doivent être éliminés sans merci. [...] "Tant que les monuments communistes restent dans l'espace public, ils glorifient le régime communiste. Ils doivent être démontés et transférés dans des musées de propagande communiste", comme celui de Podborsko, dans le nord-ouest, explique à l'AFP l'historien Maciej Korkuc, directeur à l’IPN, qui a répertorié quelque 300 monuments du genre.


Le président de la Commission européenne va honorer Karl Marx

D'Yves Daoudal :

Unknown-13"Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker prononcera un discours le 4 mai à Trèves pour célébrer le 200e anniversaire de la naissance de Karl Marx dans cette ville.

Un porte-parole de la Commission a déclaré : « Personne ne peut nier que Karl Marx est une figure qui a façonné l'histoire d'une manière ou d'une autre, et ne pas parler de lui ce ne serait pas loin de nier l'histoire. »

Peut-être demandera-t-il à la municipalité de Chemnitz de redonner à la ville le nom de Karl Marx Stadt…"


Mais qui lit encore L'Humanité ?

De Francis Bergeron dans Présent :

Images"Patrick Le Hyaric est l’actuel directeur de L’Humanité. C’est un apparatchik communiste, qui n’a jamais rien fait d’autre que de la politique (voir sa biographie sur le site de l’OJIM, l’Observatoire du journalisme). Il vient de lancer une nouvelle « campagne de défense, de soutien et de modernisation » de L’Humanité. La situation financière le nécessite, explique-t-il. L’Humanité, pour survivre, a en effet besoin de trouver 2,5 millions d’euros dans les deux mois à venir. Car il faut faire face à des échéances financières, des dettes à honorer, et aussi assurer les dépenses normales d’exploitation.

Pourtant L’Humanité est l’organe de presse bénéficiant des plus fortes aides de toute la presse française, du moins ramenées au nombre de lecteurs. Pensez : ce quotidien reçoit environ six millions d’aides de l’Etat chaque année. Encore s’agit-il là des aides légales. Présent en reçoit aussi, mais environ 40 fois moins. Et pourtant l’écart de diffusion réellement payante et de lectorat entre les deux titres se réduit constamment.

L’Humanité bénéficie aussi parfois de soutiens exceptionnels de l’Etat. En 2013, le gouvernement Ayrault a effacé quatre millions et cent mille euros de dettes du quotidien communiste qui – c’est un comble ! – ne payait plus ses cotisations de Sécurité sociale. Pour le coup, Présent n’a jamais bénéficié et ne bénéficiera jamais de tels soutiens. A l’Assemblée nationale, Marion Maréchal-Le Pen s’était opposée avec force à cette mesure « scandaleuse, clientéliste ». En vain. Bernard Cazeneuve, au nom du gouvernement, avait répondu qu’en renflouant L’Humanité, c’était la liberté de la presse qui était ainsi défendue.

L’Humanité bénéficie d’autres formes d’aides : les mairies communistes – encore nombreuses – souscrivent systématiquement à des volumes d’abonnements et y publient annonces légales et publicités institutionnelles, tout comme l’Etat d’ailleurs. Qui plus est, de grandes entreprises, comme Bouygues ou la Caisse d’Epargne n’ont pas hésité, dans un passé encore récent, à apporter leur obole au quotidien communiste.

Chaque année, des personnalités de gauche, des artistes, des hommes de pouvoir et d’entreprise, des sportifs, des millionnaires, voire des milliardaires, répondent aux appels de L’Humanité et font des dons. Mais parmi ces généreux donateurs (plusieurs millions d’euros collectés chaque année), on trouve aussi nombre de personnes étiquetées à droite. Allez comprendre ! [...]"


Bruno Gollnisch : "avec Mai 68, j’ai compris ce qui s’était passé en France de 1789 à 1793"

Bruno Gollnsich témoigne dans Minute :

Revo-mai-68"[...] Quiconque a vécu de près le déroulement de ces événements peut témoigner de l’effondrement de toutes les structures d’autorité, dans les universités, les entreprises, les administrations. Le jeune homme que j’étais a vu avec effarement les professeurs molestés, comme le doyen Paul Ricœur, grand philosophe dont Emmanuel Macron, qui n’était alors pas né, aurait été l’assistant trente ans plus tard, ignominieusement promené dans une poubelle, les locaux saccagés, mais aussi les cadres supérieurs des quartiers bourgeois faire la queue à leurs banques dans l’espoir d’en retirer 500 francs (moins de 100 € d’aujourd’hui), montant maximum des retraits autorisés, expédier leurs familles en Suisse quand leurs épouses se battaient littéralement pour s’approprier les derniers paquets de sucre disponibles à Inno Passy... La société s’effondrait sous elle.

Avec Mai 68, j’ai compris ce qui s’était passé en France de 1789 à 1793, en Russie en 1917, en Chine ou en Algérie. J’ai compris les diverses phases du processus révolutionnaire : provocations visant à délégitimer l’autorité, fiction de démocratie directe par des assemblées prétendues « générales » soigneusement tenues en main, version estudiantine du soviet révolutionnaire, diabolisation des adversaires justifiant leur élimination, puis, ou en même temps, dialectisation du corps social – qui n’est pas avec nous est un ennemi –, et matraquage de la propagande annihilant tout sens critique, etc.

Quelles ont été les conséquences directes de Mai 68 ?

Conjoncturelle et cependant capitale fut la victoire des idéologies marxisantes dans de larges pans de la société, dont la jeunesse. Cette victoire fut considérée à tort comme acquise par les dirigeants politiques de tout bord et cela a sans nul doute contribué, non seulement à la survie, mais à la progression du totalitarisme communiste dans le monde. Les dirigeants occidentaux, par lâcheté, lassitude ou complicité, s’y sont en effet résignés. Car ne l’oublions pas : le phénomène 68, même s’il n’a pas eu partout l’ampleur de la France, a été mondial. La victoire militaire des communistes en Indochine par exemple en fut une conséquence. Les événements portaient en germe le désengagement occidental de l’Indochine, et, par conséquent, la débâcle de 1975, la chute de Phnom Penh et de Saigon – que, pour ma part, je me refuserai toujours à appeler Ho Chi Minh Ville. [...] On peut dire que le communisme y a gagné, intellectuellement et politiquement, vingt ans de répit. Car si le système soviétique s’est finalement effondré, une chose est sûre : c’est à ses propres échecs et au courage d’une poignée de dissidents de l’intérieur qu’on le doit, et non aux élites intellectuelles ou politiques occidentales. [...]"


Un dirigeant d'extrême-gauche aux éditions du Seuil

De Francis Bergeron dans Présent :

Capture d’écran 2018-04-09 à 14.46.55"La vieille maison d’édition le Seuil change de dirigeant. Elle vient d’appeler Hugues Jallon pour prendre la tête de cette entreprise de 130 personnes. Le Monde s’en réjouit, et évoque un patron « résolument de gauche ».

Mais il faut dire que le Seuil ne passe pas pour un éditeur de droite. [...] Le Seuil est aussi l’éditeur de Barthes, de Guattari, de Sollers et de quelques autres figures de l’extrême gauche ante et post-soixante-huitarde. Le Seuil, connu pour son département des sciences humaines, est enfin l’éditeur de la féministe Julia Kristeva, une philologue et psychanalyste, d’extrême gauche elle aussi (mariée à Philippe Sollers), qui est accusée aujourd’hui d’avoir été une espionne bulgare pendant des dizaines d’années.

Jallon a commencé sa carrière aux éditions de La Découverte, une maison fondée par le trotskiste Maspero, membre du PC, puis de la Ligue communiste. Et Jallon est en outre un proche de Mediapart et d’Edwy Plenel, communiste trotskiste lui aussi (l’homme qui accusa dans les colonnes du Monde le maire de Toulouse d’être un assassin de prostituées, avant que le montage grotesque ne s’effondre). Jallon reste un homme engagé, engagé du côté des extrémistes écologistes : il soutient par exemple les anarchistes de Tarnac et les zadistes de Notre-Dame-des-Landes. [...]"


La Bible retirée des sites de vente en ligne, en Chine

Alors que certains au Vatican veulent à tout prix un accord entre le Saint-Siège et la Chine communiste, la Bible a été retirée de sites de vente en ligne en Chine. Les ventes en ligne d'autres textes sacrés comme le Coran ou le Tao Te Ching, référence de la religion taoïste, ne semblent pas affectés par une quelconque interdiction. Tout livre vendu en Chine doit posséder un numéro de publication, ce qui n'est pas le cas de la Bible, qui ne peut pas être vendue dans les librairies d'Etat mais est généralement diffusée directement par les églises. Le texte était également disponible à la vente sur des plateformes comme Taobao, qui mettent en relation vendeurs et acheteurs.

Jin Mingri, pasteur de l'église protestante de Sion à Pékin, estime que les nouvelles restrictions entrent dans le cadre d'un "resserrement général" de l'environnement politique en Chine. Les autorités pensent peut-être que "la diffusion de la Bible via des canaux informels n'est pas profitable à l'idéologie d'Etat", suppose le pasteur. 


Le moment est une fois encore venu de refuser la dictature rouge dans les entreprises comme dans les universités

De Bernard Antony :

Images-5"Des raisons essentielles motivent notre opposition sur bien des plans à la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. Celle-ci est en effet d’une part modelée par le vieil étatisme jacobin, imprégnant toujours l’énarchie dirigeante ; de l’autre, par le libertarisme sociétal de déconstruction humaine, familiale et sociale tel que procédant de la connivence idéologique Macron-Bendit-Schiappa.

Mais on ne saurait pour autant appuyer irresponsablement n’importe quelle force, n’importe quel mouvement opposés à ce régime. La politique du pire est en effet toujours la pire des politiques. La vérité, c’est qu’on ne saurait par principe désapprouver le gouvernement lorsqu’il veut réformer la vieille structure de la SNCF, de plus en plus sclérosée, coûteuse et non sans risque d’insécurité. Ce que l’on doit regretter, c’est qu’il ne s’attaque pas du tout au centralisme paralysant de la SNCF, alors que le pays a partout besoin de la réanimation de son système de transport ferroviaire.

Le remède n’est évidemment pas dans ce que propose la nébuleuse groupusculaire archéo-communiste ou lénino-trotskyste constitutive des noyaux dirigeants d’un syndicalisme politiquement détourné de sa fonction. La prise en otage qui pourrait durer, des mois durant, de la plus grande partie de la population active du pays ne peut être acceptée. Elle est ruineuse, paralysante, destructrice du bien commun national. La réapparition des drapeaux rouges et noirs rappelle les plus mauvais moments de notre histoire d’après-guerre. Une partie du peuple découvre avec stupéfaction que la dictature de la violence bolchevique ne relève pas que des fumées de l’histoire.

Même si nous lui sommes profondément opposés sur d’autres plans, on ne peut que souhaiter que notre gouvernement fasse preuve de l’énergie salvatrice qui fut celle en 1948 du grand ministre socialiste de l’Intérieur, Jules Moch. Celui-ci, Français juif, grand combattant de la guerre de 14 et également résistant, père d’un fils également résistant, tué par la Gestapo, ce Jules Moch, dans son discours historique prononcé le 16 novembre à l’Assemblée Nationale, déclarait notamment que « le bolchevisme moderne est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». Presque soixante-dix ans plus tard, en 2018, il se trouve encore des bolcheviques tels que le lénino-trotskyste Besancenot pour prôner la violence révolutionnaire dans les universités au mépris de la grande majorité des étudiants qui ne veulent ni d’études malmenées ni d’examens au rabais. Le moment est une fois encore venu de refuser la dictature rouge dans les entreprises comme dans les universités."


Le communisme dans l’Histoire, de l’abbé Onclair

De Franck Abed :

Le-communisme-dans-l-histoire-abbe-auguste-onclair-a3c14"Ce livre a été publié pour la première fois en 1895. Il développe une analyse pertinente du communisme en l’étudiant sous deux angles : l’historique et le doctrinal. Mais avant toutes considérations intellectuelles, il demeure fondamental de connaître dans les grandes lignes les dispositions intellectuelles de l’auteur. A ce sujet, le préfacier écrit : « De nationalité belge, Auguste Onclair (1822-1900) se consacra avec opiniâtreté à la dénonciation des pièges tendus par la franc-maçonnerie et, dans le même temps, à la promotion de la Doctrine Sociale de l’Eglise, alternative catholique au socialisme, lequel exerçait une puissante attraction sur les masses ouvrières du XIXe siècle ». Son travail « lui valu les encouragements de Pie IX et Léon XIII et prit la forme de la publication d’une dizaine d’ouvrages  ». Nous pouvons donc dire que l’abbé Onclair fut un intellectuel militant. [...]

L’auteur étudie, au cours de son oeuvre magistrale, les différents avatars du communisme pour montrer les failles de cette « doctrine de la mort  ». Il développe, avec pédagogie, une idée intéressante que nous approuvons : « Il est absurde de faire tous les hommes identiques à l’humanité et de leur refuser toute personnalité propre, alors que les principes et les faits nous prouvent qu’ils sont totalement différents ». Il insiste pareillement sur un point très important : « Les professeurs de communisme donnent, en général, à leurs théories pour principes fondamental, la souveraine indépendance de l’homme de toute autorité spirituelle extrinsèque. Donc quand les communistes font appel à la justice, au droit et au devoir, leur appel n’a pas de sens, attendu que ce sont là des idées détruites par eux précédemment : leur appel est en pleine contradiction avec leurs doctrines ». Pensée logique et finalement imparable. Malheureusement cet illogisme a conduit des millions de personnes à la mort.

Dès l’Antiquité, Platon le célèbre philosophe avait commis son fameux ouvrage La République qui, d’après l’abbé Onclair et d’autres intellectuels de premier plan, magnifiait la vie communautaire et les principes communistes. La doctrine promue par cet ouvrage fut combattue avec force par Aristote. La difficulté pour saisir cette idéologie afin de la combattre réside dans le fait suivant : « Le visage que prend aujourd’hui le communisme est nouveau », mais il reste intrinsèquement dangereux car : « l’idée qu’il nous présente est loin d’être nouvelle, soit en théorie, soit dans la pratique  ». L’auteur prend la peine de préciser ce qui suit : «  Sa forme pratique dans l’Antiquité ne lui a servi à rien. Il en a été de même de sa forme religieuse, de sa forme romanesque de l’utopie, de sa forme politique. Il y a des années qu’il combat sous la forme rationaliste pour vaincre enfin la répulsion qu’il inspire : jusqu’à cette heure le succès n’a pas répondu à son attente ». Vingt-deux ans plus tard, la Révolution d’Octobre détruit l’archaïque société russe et les erreurs doctrinales sont répandues sur l’ensemble du globe avec son cortège de meurtres et de massacres de masse. A ce jour, le communisme est l’idéologie la plus meurtrière que l’humanité connaît. Les historiens parlent de 100 millions de morts. [...]

L’auteur étudie et détaille les trois haines de Proudhon, présentées comme suit : haine contre Dieu, haine contre l’autorité, haine contre le droit de propriété. Il prend également le soin de critiquer les théories marxistes qui sont pour lui utopistes et dangereuses pour l’homme parce qu’elles reposent sur des mensonges vieux comme Caïn. La promesse de l’avènement d’un monde meilleur sans pauvreté et sans souffrance provoque encore des étourdissements chez nombre d’individus répartis sur tous les continents, nonobstant les échecs successifs des différents régimes communistes de par le monde. [...]"


A l'approche de Pâques, un évêque enlevé par la police chinoise

China-_Msgr_Guo_Xijin_2Mgr Vincent Guo Xijin, évêque clandestin de Mindong (Fujian) a été enlevé par la police, ainsi que le chancelier du diocèse, le P. Xu. Il avait été convoqué au Bureau des Affaires religieuses. Dans la soirée il était de retour à la résidence épiscopale. On l’a vu faire des bagages. A 22 heures la police est venue le chercher.

Le même scénario avait eu lieu l’an dernier avant Pâques, pour l’empêcher de célébrer le Triduum avec les fidèles. 

Mgr Guo Xijin est l’un des deux évêques fidèles à Rome que l’envoyé du Vatican, Mgr Claudio Maria Celli, avait rencontrés pour leur demander de laisser la place à l’évêque excommunié, comme signe de l’accord historique en gestation entre le Vatican et la Chine communiste...

Le P. Ding Zhanmin, curé clandestin de Beishaliang, en Mongolie intérieure, a été arrêté le 19 mars et conduit, sous escorte d’agents du Bureau des Affaires religieuses, à Xilin Gol, où il devra travailler la terre… Les autorités avaient souvent alterné les menaces et les promesses envers le P. Ding Zhanmin, afin qu’il intègre l’Eglise officielle, dont les prêtres célébreront le Triduum pascal dans sa paroisse…


Picasso, un monstre

Thumbnail-8La féministe Sophie Chauveau publie le second tome de sa biographie de Pablo Picasso. Se détachant de la doxa, elle insiste sur sa perversité. À commencer par ses femmes et ses enfants.

«En étudiant Picasso, j'ai découvert le monstre»

Il faut souligner qu'il avait adhéré au Parti communiste en 1944, alors que le génocide ukrainien (Holodomor en 1932 et 1933) par les soviétiques était connu et avait fait des millions de morts. Alors que la guerre n’est pas terminée, le 5 octobre 1944, l’Humanité consacre la moitié de sa une à l’adhésion du grand peintre au Parti communiste français.

«Je suis venu au communisme comme on va à la fontaine. »

 

Le quotidien communiste La Marseillaise sous perfusion

De Francis Bergeron dans Présent :

Unknown-21"La Marseillaise est un quotidien communiste de la région marseillaise, comme son nom l’indique. Ce journal n’a plus de lecteurs depuis longtemps. Il traîne une dette de sept millions d’euros. Mais il emploie pourtant encore 85 salariés, dix fois plus que Présent, logés dans un immeuble du centre-ville, aujourd’hui d’aspect assez délabré, mais à une adresse plutôt flatteuse, tout près de la Canebière et du Vieux-Port. Comment est-ce possible ?

Le quotidien communiste régional survit grâce aux collectivités de la région encore tenues par le PC, qui lui apportent régulièrement leur marché publicitaire.

Par ailleurs, le journal a bénéficié d’un prêt de 458 000 euros du Fonds de développement économique et social, perçu en 2016, mais qu’il ne remboursera probablement jamais.

Et chaque fois que le journal est menacé d’une liquidation, artistes, sportifs et politiciens locaux montent au créneau, au nom de la pluralité d’opinion. Uniquement des politiciens communistes ou d’extrême gauche ? Ne croyez pas cela. Vous trouvez parmi les soutiens de La Marseillaise, le maire, Jean-Claude Gaudin, son dauphin, Renaud Muselier, les dirigeants de l’Olympique de Marseille, etc.

[...] Il n’empêche que, acculé à la liquidation, après plusieurs redressements judiciaires successifs, le quotidien vient encore d’obtenir la semaine dernière un avis favorable pour une poursuite de son activité, au moins jusqu’au 28 mai. Ce sursis, La Marseillaise le doit cette fois en grande partie à… Nice Matin, le quotidien régional a en effet pris une participation à hauteur de 25% du capital de La Marseillaise, sachant en outre que le promoteur immobilier, la société Quartus, qui a repris le crédit-bail de La Marseillaise, moyennant un apport d’argent frais à hauteur de 300 000 euros, est lié à Nice Matin. Pourtant Nice Matin, détenu pour partie par une coopérative de salariés, et par un groupe de presse belge n’est pas spécialement en bonne santé, étant lui-même en redressement judiciaire depuis mai 2014.

Par ailleurs une société de service, que l’on dit peu éloignée du Parti communiste, le groupe Media, spécialisé dans la communication des municipalités, et implanté à Marseille et Saint-Denis, a mis 700 000 euros dans le pot. [...]"


Il y a 65 ans, le dictateur Joseph Staline mourait

Le rappel des crimes du communisme, encore bien vivant en France, n'est jamais superflu. Communiqué d'Alexandre Simmonot :

DXj2i6lWkAABA6M.jpg large"Il y a 65 ans, le 5 mars 1953, le dictateur Joseph Staline mourait.

Le monde était ainsi débarrassé d’un des plus grands criminels de tous les temps et de toute l’histoire. Il est bien évidemment impossible de rendre un quelconque hommage à cet abominable tortionnaire dont le XXe siècle se serait bien passé. C’est aux dizaines de millions de morts du stalinisme qu’il nous faut rendre hommage. Ces femmes et ces hommes spoliés, déportés, torturés, massacrés, éliminés par la barbarie stalinienne.

Ces millions de morts dont on ne parle jamais, ces millions de morts volontairement oubliés, ces millions de morts qui n’intéressent personne !

Surnommé à tort « le petit père des peuples », appellation désignant traditionnellement les Tsars de l’Empire russe, le tyran Staline était en réalité le petit père des pires exactions et des pires ignominies. Pourquoi ce silence sur les millions de morts du communisme ? Pourquoi n’évoque-t-on jamais ces génocides orchestrés par Staline ? Pourquoi ce silence sur les atrocités des Goulags ?

A quand toute la vérité sur ces exterminations de masse ? A quand un grand procès du communisme ? Le respect des morts ne se partage pas et il serait temps d’effectuer, à l’égard des victimes du communisme, un véritable et légitime devoir de mémoire."


Stéphane Courtois : La Vendée a inspiré Lénine

Le spécialiste de la révolution bolchévique est interrogée dans Presse Océan :

« J’ai voulu montrer que Lénine était dans un processus de radicalisation révolutionnaire depuis 30 ans, depuis la pendaison de son frère en 1887. Je me suis appuyé sur ses 45 volumes traduits en français. Lorsqu’il prend le pouvoir en novembre 1917, la guerre civile est au programme. La répression en Vendée étant le point d’acmé de la guerre civile en France, elle lui a servi de modèle. »

« Lors des soulèvements révolutionnaires de 1905 en Russie, Lénine vit exilé en Suisse. Il demande à ses militants bolcheviks, via des messages clandestins, de se battre les armes à la main quitte à être confronté à ce qu’il appelle une Vendée russe. Il publie donc un texte dans lequel il raconte à quel point ces Vendéens étaient des gens abominables. »


Le Manifeste du Parti communiste en cadeau ! Et pourquoi pas un séjour gratuit au Goulag ?

Bernard Antony dénonce le cadavre du communisme qui bouge encore :

Getimage.php"Sans vergogne une affiche de « pub » de l’Humanité dans les kiosques annonce un hors-série « Marx, le coup de jeune » vendu 10 € avec « en cadeau » (sic !) le Manifeste du Parti communiste, édité pour la première fois il y a 170 ans. [...] 

En fait de « coup de jeune », je constate que dans « l’Huma » désormais on n’hésite plus à publier des textes d’hérétiques gauchistes, trotskystes ou maoïstes, dont l’heure de gloire fut la période soixantuitarde. Ainsi du dirigeant de la LCR, Daniel Bensaïd, simplement présenté comme « philosophe » et sans mention qu’il n’est plus, lui non plus, comme Marx, de ce monde. Et dans l’article d’un certain Jacques Bidet (« philosophe et auteur ») « Qu’est-ce qu’une trace féconde ? » (resic !), on cite le gourou maoïste des années 68, Althusser (directeur de Normale Sup jusqu’à ce qu’il ait assassiné sa femme en l’étranglant), et encore Michel Foucault et Pierre Bourdieu.

Voilà donc pour « le coup de jeune » de Marx. Au verso de la plaquette de réédition du Manifeste, j’apprends qu’en 2014 l’UNESCO a fait entrer ce texte « au panthéon de la pensée politique » (resic !) en le classant au patrimoine de l’humanité ! Pas moins. Mais on sait qu’en fait d’UNESCO, c’est plutôt « d’UNESCOmmuniste » qu’il faudrait parler.

[...] Mais, comme on le voit, au parti communiste dit « français » comme à l’Humanité qui idolâtra Lénine et approuva le pacte Hitler-Staline, et encensa toutes les dictatures bolcheviques, on n’éprouve, pour reprendre les mots de Marx, nulle gêne « à faire tourner à l’envers la roue de l’histoire ». Leurs dieux (Marx, Lénine, Staline…) sont morts mais selon l’expression de Nietzsche, ils n’en ont pas encore enterré les cadavres !"


Communisme : une étrange complaisance française

Unknown-4Nous vous proposons de retrouver le texte de Stéphane Buffetaut, ancien député européen villiériste, prononcé lors de notre colloque du 14 octobre 2017: "1917-2017: Cent ans d'abominations communistes". Extrait :

"l’aveuglement des « compagnons de route » est une spécificité bien française. Le Monde, encore lui, ne titrait-il pas, sous la plume de Philippe de Beer, « la ville est libérée » lors de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges de Pol Pot, un pur produit de l’université française. Que dire du lyrisme de Jean Lacouture dans le Nouvel Observateur : « ainsi le Cambodge entre-t-il, au son des roquettes et du canon, dans l’ère du socialisme... il ne leur incombe plus que d’instaurer le régime pur et dur qui peuple leur rêve ». Un rêve à deux millions de morts. Nous étions le 17 avril 1975, Staline était mort depuis 22 ans. Les crimes du communisme avaient pourtant été révélés mais, par un habile tour de passe- passe, Staline avait été chargé pour dédouaner Lénine et ses complices. En 1956, Khrouchtchev avait réprimé la tentative de libération de la Hongrie dans le sang faisant 2500 victimes et contraignant 200 000 Hongrois à l’exil. En 1967 le « printemps de Prague » avait été étouffé dans l’œuf tandis que, la même année, André Malraux affirmait tranquillement à la télévision française : « Mao est la plus grande figure historique de notre temps ». Il eut été intéressant de demander aux 70 millions de victimes du maoïsme leur opinion sur le sujet !"


L'AGRIF engage une procédure de référé pour mettre fin à l'exposition d’apologie du criminel Che Guevara

De Bernard Antony, président de l'Agrif :

7a2a23eaee62cea4902a4d1d4ee715dc-5483e331a9bace540b3a2478fc014e25_l9467thumb550x400"Avec l’argent des contribuables parisiens, madame Hidalgo a organisé sans vergogne une exposition à la gloire de l’impitoyable massacreur communiste Che Guevara, campé par elle, dans un délire de révisionnisme négationniste, dans une posture de héros romantique.

Faut-il rappeler qu’Ernesto Guevara, dit le Che, fut à Cuba un impitoyable massacreur castriste, y compris de gens de son camp, honni même des autres leaders révolutionnaires pour sa cruauté? Fidel Castro en fit son ministre de la « justice » chargé non seulement des exterminations des réputés « contre-révolutionnaires » mais aussi des révolutionnaires refusant l’orientation de leur combat vers la soumission à l’Union soviétique. Che Guevara fut l’organisateur sadique de centaines d’exécutions, notamment au Palais des sports de La Havane et dans les prisons de Santa Clara et de la Cabana, qui était sa « Loubianka » à lui. Alors qu’il devenait un admirateur de Mao-Tse-Toung, le plus grand criminel de l’histoire, responsable de quelque soixante millions de massacrés, Fidel Castro préféra s’en débarrasser, pour ne pas déplaire aux soviétiques, en le conviant à aller appliquer en Afrique les méthodes maoïstes.

Guevara y subit un échec cruel alimentant chez lui, selon d’irréfutables témoignages, un dépit véritablement raciste contre les Africains. Il crut alors possible d’aller plutôt révolutionner l’Amérique du sud. Là s’acheva sa course d’idéologue mégalomane.

L’exposition prévue, pour des mois, organisée par la camarade-maire Anne Hidalgo, encore une fois scandaleusement négationniste de la réalité du sanguinaire personnage lénino-maoïste et raciste que fut Ernesto Guevara, est évidemment scandaleuse.

En considérant la sensibilité des milliers de rescapés des régimes communistes dans la région parisienne, cette exposition constitue un grave trouble à l’ordre public. Le communisme, toujours et partout, par sa « racisation » des classes à anéantir, a constitué un absolu racisme. Sa glorification constitue une lourde atteinte à l’identité culturelle de la France.

Aussi l’AGRIF a-t-elle décidé d’engager en urgence une procédure de référé pour qu’il soit mis fin à cette exposition d’apologie d’un criminel, initiative à l’évidence attentatoire à l’ordre public."


A quand une célébration du "Führer" Hitler, célèbre artiste-peintre végétarien ?

Intitulée « Le Che à Paris », cette commémoration se tient dans l’hôtel de ville de la capitale, inaugurée par le maire en personne. Anne Hidalgo, dont on connait la subtilité, n’y a pas été avec le dos de la cuillère. Dans un « tweet » ornée du célèbre et sinistre poing fermé, symbole de la subversion marxiste, elle proclame avec fierté : « Avec cette exposition, la capitale rend hommage à une figure de la Révolution devenue une icône militante et romantique. » A quand une célébration du "Führer" Hitler, célèbre artiste-peintre végétarien, ou de Staline, "petit père des peuples" connu pour sa collection de pipes ?


"Chaînes et terreur, un évêque dans les geôles communistes"

Ioan_ploscaruTel est le titre de l’autobiographie posthume de Mgr Ioan Ploscaru, grande figure de l’Eglise catholique roumaine et martyr du communisme, qui vient d’être publiée en français aux éditions Salvator.

En 1698, l’Eglise gréco-catholique rejoint l’unité romaine. Aujourd'hui, elle représente un peu moins de 1% de la population roumaine (chiffre de 2011). Au XXe siècle, les communistes, dans leur fureur antichrétienne, ont voulu faire disparaître physiquement cette partie de l’Eglise au profit des communautés orthodoxes manœuvrées depuis Moscou.

Mgr Ploscaru fait partie de ces évêques qui ont refusé le schisme. Pour cette raison, il a subi 15 ans d’emprisonnement, de tortures et d’humiliations en tous genres. Mgr Gérard Defois, archevêque émérite de Lille, a bien connu le prélat. Il a salué au micro de Vatican News, le 19 décembre 2017, l’édition française de son autobiographie :

« avec ce texte , nous entrons en prison avec lui » et nous découvrons la « résistance humaine et spirituelle » de cet évêque pour qui « la torture était devenue une seconde nature ». Pour survivre, il « avait réinventé une vie monastique en prison où les moindres détails - un papillon de nuit, un rat - étaient une occasion de rendre grâces ».


Le romantisme selon Anne Hidalgo

Capture d’écran 2018-01-02 à 20.51.25Anne Hidalgo va organiser dans le hall de l’hôtel de ville de Paris une exposition consacrée à Che Guevara, jusqu’au 14 juin. Mme Hidalgo a qualifié dans un tweet le révolutionnaire d’« icône militante et romantique ».

En 2007, L'Express publiait des témoignages sur le guérillero.

Unknown-20Luciano Medina fut le facteur personnel de Fidel Castro. Dans la sierra Maestra, en 1957 et 1958, c'est lui qui acheminait les messages du comandante en jefe à travers les lignes ennemies aux autres comandantes: Raúl Castro, Camilo Cienfuegos ou encore Ernesto «Che» Guevara.

«Guevara? Il traitait mal les gens. Très mal». «Un jour que je lisais Sélection du Reader's Digest, peinard dans mon hamac, le Che, furieux, m'arrache la revue des mains et s'écrie: "Pas de journaux impérialistes ici! " Mais surtout, il tuait comme on avale un verre d'eau. Avec lui, c'était vite vu, vite réglé. Un matin, vers 9 heures, nous déboulons au Rancho Claro, une petite exploitation de café appartenant à un certain Juan Perez. Aussitôt, le Che accuse le fermier d'être un mouchard à la solde de la dictature de Batista. En réalité, le seul tort de ce pauvre homme était de dire haut et fort qu'il n'adhérait pas à la révolution.» Une heure plus tard, le malheureux caféiculteur est passé par les armes devant sa femme et ses trois enfants de 1, 3 et 4 ans. «Les voisins étaient traumatisés, indignés. Et nous, la troupe, nous étions écoeurés. Avec trois autres compañeros, nous avons ensuite quitté le Che pour rejoindre un autre campement.»

Eduardo Perez, ex-comptable devenu révolutionnaire, raconte à son tour : en novembre 1958, le Che envoie 30 de ses hommes tendre une embuscade à l'armée du dictateur Batista, dont une colonne, partie de Fomento, se dirige alors vers le massif de l'Escambray, où se trouve le Che.

«Après une minutieuse préparation, nous lançons l'assaut vers 14 heures. Mais, deux heures plus tard, notre position n'est plus tenable en raison de la puissance de feu adverse. Du coup, nous décidons de nous replier d'un kilomètre. Mais, quand le Che a pris connaissance de notre recul, il nous a coupé les vivres!»

Une journée passe, sans rien à se mettre sous la dent. Puis deux, puis trois... Finalement, après soixante-douze heures de diète forcée, le détachement est à nouveau ravitaillé grâce au commandant Camilo Cienfuegos, qui, venu du nord, passait dans le secteur avec ses hommes pour livrer une cargaison d'armes à Guevara. «Ayant appris notre sort, Camilo nous a fait livrer d'autres rations. Plus tard, il a, paraît-il, sermonné le Che: "Que nos hommes soient tués par ceux de Batista, d'accord; mais qu'ils meurent de faim, non! "»

Le 1er janvier 1959, jour du triomphe de la révolution cubaine, Che Guevara est célébré en héros. Fidel Castro le nomme commandant de la Cabaña, prison qui domine le port de la capitale. Derrière les hauts murs de cette ancienne forteresse coloniale, le guérillero argentin va écrire, au cours de l'année 1959, les pages les plus ténébreuses de la révolution cubaine. Selon Armando Lago, vice-président de l'institut de recherches Cuba Archive, 164 personnes sont envoyées au paredon (peloton d'exécution) de la Cabaña entre le 3 janvier et le 26 novembre, date à laquelle Guevara quitte la carrière pénitentiaire. Cette célérité fait de lui le plus grand meurtrier de l'histoire de la révolution cubaine (216 meurtres au total). En ce début d'année 1959, à la Cabaña, où s'entassent 900 détenus, on fusille tous les jours, généralement le soir. 

Témoin clef de cette période, le père Javier Arzuaga, aumônier de la prison de la Cabaña, aura mis près de cinq décennies à rompre le silence. Dans Cuba 1959: La Galera de la Muerte (Cuba 1959. Le couloir de la Mort), celui qui recueillait les confessions des condamnés et les accompagnait dans leurs derniers instants affirme que des dizaines d'entre eux étaient innocents.

«Le Che n'a jamais cherché à dissimuler sa cruauté. Bien au contraire. Plus on sollicitait sa compassion, plus il se montrait cruel. Il était complètement dévoué à son utopie. La révolution exigeait qu'il tue, il tuait; elle demandait qu'il mente, il mentait

A la Cabaña, lorsque les familles rendent visite à leurs proches, Guevara, comble du sadisme, va jusqu'à exiger qu'on les fasse passer devant le mur d'exécution, maculé de sang frais...


Le maire LR veut débaptiser l’avenue Lénine au Blanc-Mesnil

Thierry Meignen, maire LR du Blanc-Mesnil, a écrit dans l’édito du journal municipal :

0

1
Evidemment, Didier Mignot, ancien maire PCF de la ville, désormais conseiller municipal d’opposition, s'insurge :

« Ce texte est la preuve d’un acharnement stupide et primaire contre les communistes, qui s’appuie sur les pamphlets d’un historien contesté » (sic). Il regrette « les amalgames faits avec Lénine ».


Pourquoi s’intéresser au centenaire de la Révolution bolchevique ? La page n’est-elle pas tournée ?

Quesions à Bernard Antony, auteur de l'ouvrage intitulé "Le Communisme 1917-2017".

CPourquoi s’intéresser au centenaire de la Révolution bolchevique ? La page n’est-elle pas tournée ?

Ce n’est pas précisément au centenaire de la Révolution d’octobre, en tant que tel, que je me suis intéressé. Et encore moins l’avons-nous commémoré ! Ce qui a motivé mon livre et le documentaire qu’on en a tiré pour TV Libertés, ce sont les cent ans d’abominations,  massacres, d’exterminations et de génocides du plus gigantesques et durable système totalitaire de l’histoire. Et ce n’est pas moi mais le grand ministre de l’Intérieur, briseur des grêves insurrectionnelles du parti communiste et de sa CGT, le socialiste Jules Moch qui déclare notamment ceci, le 16 novembre 1948, dans son célèbre discours prononcé à l’Assemblée Nationale :

C’est parce que, depuis plus de trente ans, le bolchevisme a proclamé que tous les moyens sont bons pour réussir (…) ; c’est parce que la répétition constante du mensonge finit par donner une apparence de réalité aux faits les plus inexacts que le bolchevisme moderne est la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé… ».

Or l’homme qui dit cela et qui a joué un rôle immense pour épargner le communisme à la France, ce n’était pas un homme de droite, encore moins « d’extrême-droite » mais un grand résistant, juif, socialiste et franc-maçon, officier polytechnicien, grand blessé de la première guerre et dont un des deux fils, résistant aussi, a été tué par la Gestapo. Cet homme n’était donc pas suspect de tiédeur de jugement pour le nazisme ! Mais c’est bien du communisme qu’il dit, relisons-le, qu’il est «  la plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». Depuis son discours, se sont ajoutées soixante-dix ans d’horreurs du fait des dictateurs de l’URSS mais aussi de tous ceux des pays du Pacte de Varsovie et de Mao et de Hô et de Pol Pot, sans oublier les Mengistu et autres Castro.

On voit bien que la page n’est hélas pas tournée, ne serait-ce qu’en considérant la vigilance mémoricide qui aura été, tous ces derniers mois, de mise dans la plupart des médias où pèsent toujours les connivences communistes.

Par exemple, le dimanche 3 décembre, la veille de ce jour où je réponds à vous questions, était encore projeté, sur la chaîne Histoire, un film sur la monstruosité totalitaire et génocidaire du nazisme et ses massacres en « Union soviétique ». Fort bien ! Mais ce qui était uniquement évoqué, c’était la barbarie hitlérienne, pas du tout la soviétique ! Cela, c’est l’effroyable mémoricide des atrocités communistes en URSS par Staline par occultation des dix millions de morts, notamment en Ukraine, par les famines organisées (« l’Holodomor ») ou les massacres perpétrés par les colonnes infernales de la Tchéka de Dzerjinski, multipliant les tortures dans des sommets de cruautés les plus inimaginables.

La page n’est hélas pas tournée ! Le communisme tue toujours, dans ses geôles et dans ses camps, en Chine, notamment au Tibet, et en Corée du Nord, et dans les trois pays d’Indochine. On parle aujourd’hui du sort tragique des Rohingyas, musulmans de Birmanie. Mais c’est dans la plus totale indifférence de la dite « communauté internationale » que cet État alors appuyé par la Chine communiste, a massivement massacré les Karens coupables d’être, les uns animistes, les autres chrétiens.

Quant aux peuples indochinois Moï (ou Meos) des hauts plateaux, aux confins des trois pays, ils ont payé de leur anéantissement leurs engagements successifs contre le communisme avec l’armée française puis celle des États-Unis et enfin leur résistance, seuls, abandonnés de tous. Et la « page communiste » n’est pas non plus tournée chez nous. Plus exactement, de nouvelles pages sont hélas encore écrites.

Les réseaux de connivence communistes, trotskystes, staliniens ou maoïstes, perdurent sous les formes de la révolution sociétale « déconstructionniste » ou de l’islamo-gauchisme d’une Houria Bouteldja dont j’ai été le premier à mesurer le potentiel de nocivité, à réfuter les idées avec un livre, et à combattre avec l’AGRIF, avec la seule AGRIF, devant les tribunaux. Et, on le constate, l’ultra-gauche néo-communiste n’est pas hélas à l’agonie.

Pourquoi un nouveau livre : tout n’a-t-il pas déjà été dit sur l’effrayant bilan du communisme ?

D’abord, le combat pour la vérité implique de réactualiser sans cesse la mémoire oubliée et surtout enterrée. D’une certaine manière, l’essentiel a été dit en effet, depuis Koestler, Kravchenko, Soljenitsyne et les dizaines d’autres grands témoins, et la belle œuvre mémorielle aussi des Conquest, des Wolton et des Courtois. Et de cela, je fournis à la fin de mon livre une ample bibliographie.

Mais une nouvelle tentative de bilan, condensé, pédagogique et facilement lisible, me paraissait nécessaire. J’ai essayé de la mener, autour du triptyque d’identification, selon moi, du système communiste, à savoir que, dans tous les pays où il s’est installé, il a systématiquement fonctionné sur trois piliers : le parti, la Tchéka, le Goulag (quelles que soient les dénominations successives de ces deux dernières « institutions »). Et cela a été vrai, même à Cuba.

Qu’est-ce qui vous frappe le plus dans ces cent ans d’abominations communistes ?

La puissance du mensonge !

Avec pour corollaires, d’une part la constante des phénomènes de collaboration de l’intellocratie de gauche, de l’autre, très complémentaires, ceux d’un prodigieux et systématique déni de réalité. Si bien que s’il y a certes eu, et heureusement, des attitudes de repentance chez quelques « collabos », elles sont demeurées exceptionnelles et de surcroît elles ont été largement occultées.

Pensez-vous envisageable d’organiser enfin le procès international du communisme ?

Je n’ai cessé en effet d’en proclamer la nécessité.

Non pas exactement sur le modèle du procès de Nuremberg des dirigeants nazis arrêtés. Ce tribunal visait à la condamnation effective des coupables et des peines de mort furent infligées. Le travail de ce tribunal fut d’ailleurs entaché par le fait qu’y siégeaient des « magistrats » désignés par le criminel Staline pour juger des hommes du criminel Hitler. Un peu comme si un Jack l’éventreur aurait eu à juger un Landru !

Aujourd’hui, la plupart des plus grands criminels communistes sont morts mais c’est du ressort des États libérés du carcan communiste qu’il revient de juger les coupables survivants, encore nombreux. Je crois en revanche nécessaire que soit mené pour la mémoire de plus de cent millions de morts et de milliards de victimes, pour l’honneur de la vérité, le procès de cette « plus gigantesque entreprise de dépravation de l’homme qui ait jamais existé ». Ce doit être d’abord un grand travail de rassemblement de la vérité historique, pays par pays, et de condamnation des coupables morts à des peines d’infamie pour leurs crimes indicibles contre ceux qu’ils anéantirent : personnes, classes ou peuples.

Je crois donc que ce tribunal devra prononcer également des décisions de démolition ou de transformation en musées de l’horreur bolchevique des mausolées  d’exaltation des plus grands bourreaux communistes. Et d’abord celui de la Place Rouge à Moscou abritant la charogne siliconée du monstre Lénine. Et également bien sûr, à Pékin celui dédié au cadavre de Mao, « ce phare de la pensée universelle » selon le pitoyable propos d’un Giscard d’Estaing, déposant sans aucune vergogne une gerbe à sa mémoire en ce lieu !


Lénine : « Un bon communiste est un bon tchékiste ».

Une-1651(1)Stéphane Courtois a été longuement interrogé dans L'Homme Nouveau sur Lénine et la révolution bolchévique. Extrait :

"[...] Tous ces révolutionnaires russes connaissent la Révolution française par cœur et s’identifient personnellement à tel ou tel de ses personnages. Lénine reprend directement ce que j’appelle les éléments proto-totalitaire de la Révolution française, dont la Terreur et la dictature. Il fait même référence très clairement à l’écrasement de la Vendée. Dès 1905, il y consacre une page entière, absolument hallucinante. C’est la préfiguration pure et simple de ce qui va se passer.

L’organisation de la guerre civile va permettre d’exterminer les gens, avec notamment cet outil qu’est la Tcheka. Celle-ci contient un aspect totalement nouveau. Auparavant, il existait déjà des polices politiques, à l’instar de l’Okhrana, sous le tsar. Mais il s’agissait d’une police de surveillance et d’infiltration des groupes révolutionnaires dont les membres arrêtés étaient déférés à la justice. En revanche, la Tcheka est autorisée à torturer et tuer en toute illégalité et impunité tous les opposants du régime. Dzerjinski le dit très clairement : « Le meilleur moyen de faire taire un homme, c’est de lui mettre une balle dans la tête ». Dans quel autre régime a-t-on entendu ce type de phrase?

La Tcheka se conduit de manière tellement violente, abominable que certains membres de la direction bolchevique s’en inquiètent. Lénine réagit en affirmant : « Un bon communiste est un bon tchékiste ».


Le communisme est le plus grand système de mort de l’humanité

Bernard Antony, ancien conseiller régional, député européen pendant 15 ans, auteur de nombreux ouvrages, vient de publier « Le communisme 1917 – 2017 ». Il est interrogé par Armel Joubert des Ouches pour Réinformation.tv :

« 100 millions de morts, au moins ! Les chiffres ne sont pas de moi. C’est le travail irréfutable mené par les grands historiens tels Stéphane Courtois, Volton etc. Soljenitsyne parle quand à lui de 150 millions de morts ! »

Le dernier livre de Bernard Antony: “Le communisme 1917 2017” from Reinformation.tv on Vimeo.


Stéphane Courtois : Lénine, l'inventeur du totalitarisme

Stéphane Courtois, l’historien du “Livre noir du communisme” traduit en 26 langues et à 10 millions d’exemplaires publie un ouvrage événement :”Lénine, l’inventeur du totalitarisme”. Le récit glaçant d’un criminel, d’un monstre hors du commun. 100 ans après la naissance du communisme, la lecture de cet ouvrage qui mériterait le Goncourt est tout simplement indispensable.