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Stéphane Audran, RIP

Unknown-16L'actrice Colette Dacheville, dite Stéphane Audran, née le 8 novembre 1932 à Versailles, est décédée ce 27 mars. Après sa rencontre avec Claude Chabrol en 1959, elle devient à la fois son épouse et son actrice fétiche. Elle joue dans certains des plus grands films du réalisateur, comme Le Boucher et Les Noces rouges. Stéphane Audran a été une figure emblématique du cinéma français des années 1970. Après 1980, sa carrière s'essouffle, mais elle retrouve le succès avec le film danois Le Festin de Babette en 1987, qui reçoit lui aussi l'Oscar du meilleur film étranger. 

Signataire du manifeste des 343, elle déclare en 2009 qu'elle ne pourrait plus le refaire car « c'est terrible de se faire avorter ». En effet, elle s'est intéressée de très près aux médecines et philosophies orientales à partir des années 1980, et cela a changé sa perception de la vie. Elle ajoute qu'elle n'est pas devenue totalement hostile à l'avortement, et souhaiterait notamment un meilleur accompagnement des femmes souhaitant se faire avorter.


La Prière, d'un cinéaste agnostique, témoigne du renouveau d’un cinéma à thématiques chrétiennes

Analyse de Bruno de Pazzis sur le film La Prière, pour les lecteurs du Salon beige :

PRésumé : Thomas, vingt-deux ans, est un toxicomane qui vient d’être victime d’une « overdose ». Pour sortir de la dépendance, il arrive dans la communauté catholique du Cénacle située en Isère dans un endroit isolé en moyenne montagne. Thomas veut changer de vie, mais il ne connaît pas les épreuves qu’il va devoir affronter. Il découvre la vie de foi, la prière, l’esprit de communauté, bien différents de l’isolement auquel il était habitué. Grâce à la prière et à ses compagnons son cœur s’ouvre enfin, mais il va devoir apprivoiser les désirs et les signes. Avec : Anthony Bajon (Thomas), Damien Chapelle (Pierre), Àlex Brendemühl (Marco), Louise Grinberg (Sybille), Hanna Schygulla (Sœur Myriam). Scénario : Fanny Burdino, Samuel Doux et Cédric Kahn, d’après une idée originale d’Aude Walker. Directeur de la photographie : Yves Cape.

Récompense : Ours d'argent du meilleur acteur pour Anthony Bajon.au Festival de Berlin (2018)

De l’ombre à la lumière…Tout commence par le visage d’un jeune homme qui regarde le spectateur droit dans les yeux. Son regard est perdu, le jeune-homme est cabossé par la drogue, et va quelques instants plus tard arriver dans une communauté catholique avec le but de se reconstruire. Pour décrire ce long chemin (un peu long parfois) semé de doute, d’incompréhension, de révolte puis de foi, de conversion, de certitude, et d’une certaine félicité, Cédric Kahn, fait le choix très judicieux, car en parfaite harmonie avec la règle de vie austère de la communauté, de la simplicité pour ne pas dire d’une rigueur qui évoque par moment celle de Robert Bresson. Sa mise en scène se caractérise par une économie de plan, privilégiant les plans fixes et se refusant à un montage rapide. Le cinéaste précise en la matière quelles étaient ses intentions: « Chercher une forme d’épure, être le moins possible dans les effets, dépouiller au maximum le film de toute forme de prouesse pour que le spectateur soit le plus proche possible de ce que peuvent ressentir les personnages. » Cette épure ne déroute pas le spectateur qui est alors invité à observer et à aller à l’essentiel.

L’essentiel qui se trouve au départ dans ces mains et cette âme liés par la drogue. L’essentiel qui se trouve dans la règle de la communauté, Prière, travail, fraternité qui semble directement adaptée de la règle bénédictine « ora et labora ». L’essentiel qui se trouve aussi dans ces témoignages criant de vérité et que le spectateur reçoit en pleine figure, sans doute les moments les plus intenses du film, chargés d’une grande pureté émotionnelle. L’essentiel toujours qui est dans cette nature apaisante et grandiose qui forme l’écrin dans lequel une renaissance est possible (« Je voulais de la montagne, du paysage, un sentiment d’isolement, mais aussi d’espace, d’éternité. On a cherché dans les Pyrénées, dans les Alpes. Et on est arrivé dans le Trièves, en Isère, un plateau large entouré de montagnes à 360°. Un lieu magique, préservé, mélange de beauté et de rudesse. L’endroit idéal pour raconter cette histoire. Ce paysage est devenu un personnage du film à part entière.»). L’essentiel enfin qui se trouve dans l’observation, sans partie pris et presque documentaire, du rôle que la prière et qu’un face à face avec Dieu peuvent jouer dans ce retour lent vers la lumière.  Ainsi, toute la force de conviction du film réside dans cette manière très authentique de filmer qui est augmentée par le choix des acteurs non professionnels si l’on excepte Alex Brendemühl dans le rôle de Marco et la grande comédienne allemande Hanna Schygulla, qui fût l’égérie du cinéaste Rainer Werner Fassbinder, et qui interprète une religieuse plus vraie que nature.

Ainsi, La Prière, bien que réalisée par un cinéaste qui se définit comme agnostique, comme Xavier Beauvois ou comme Xavier Giannoli réalisateurs respectivement des films Des hommes et des dieux (2010 et L’Apparition (2018), témoigne du renouveau d’un cinéma à thématiques chrétiennes, qui n’est pas forcément du goût de tout le monde, du moins sous la plume de Nicolas Azalbert dans Les Cahiers du cinéma : «(…) Après L’Apparition de Xavier Giannoli, on peut s’interroger sur ces fictions plus que bienveillantes avec la foi. Il n’est plus question d’être à la croisée des chemins mais presque sur le chemin des Croisades (…). » Mais que craignent-ils donc ? Il n’y a, en tous les cas dans les trois films cités, aucune forme de prosélytisme, tout juste un questionnement qui taraude sans doute ces cinéastes. Mais ces questionnements sont-ils interdits ? Ont-ils quelque chose qui ne soit pas respectable ? D’ailleurs, pour en rester à La Prière, deux lectures sont possibles. L’une, seulement humaine, qui se base sur la fraternité entre les compagnons et l’esprit de groupe qui font partie de la règle de la communauté. L’autre, religieuse, dans laquelle la foi et la charité fraternelle interviennent. La vérité est que dans la réalité ces deux dimensions s’additionnent certainement, car rien ne les oppose, bien au contraire. Plus encore, si la conversion de Thomas est acquise, le propos du film reste très prudent et réaliste en ne présentant pas sa vocation religieuse comme définitive. La Prière, en dehors d’une scène de relation sexuelle, crue, trop insistante et dont l’utilité reste à prouver, se révèle une fiction aux accents très réalistes et bouleversants qui interroge d’une façon pudique et respectueuse sur une quête religieuse, pour le moins de vérité intérieure.


Une série pour redécouvrir la vie de nos aïeux

«Un diner aux chandelles » est une série télévisée dont le premier épisode sortira le 10 mai sur la principale chaîne de réinformation française, TV Libertés. Le but de cette série est de montrer la beauté d'une France avec son patrimoine important. Il s'agit de valoriser les costumes, les lieux de tournage, la bienséance française, la beauté de la langue française ainsi que son vocabulaire, son histoire chrétienne …

Voici le synopsis de cette série :

"Nous sommes en 1911. La vie au Château de la famille de MONTBLASON se déroule paisiblement dans un cadre idyllique et prospère... Jusqu’à ce que, au cours d’un dîner de famille,  le comte apprenne une funeste nouvelle : il est ruiné. La situation pourtant catastrophique ne se termine hélas pas là et une série de suspens, d’interrogatoires et de rancunes se poursuit. L’histoire rocambolesque de cette famille au grand cœur nous fait pénétrer dans la France du début du XXème siècle et nous fait ainsi découvrir le quotidien lointain de nos aïeux."


Un film sur Saint Paul signe le retour de Jim Caviezel au cinéma

Paul, apôtre du Christ raconte les derniers instants de Paul (joué par James Faulkner), accompagné par Luc (joué par Jim Caviezel dont c’est le grand retour au cinéma après La Passion du Christ de Mel Gibson en 2004), en pleine persécution contre les premiers chrétiens à Rome sous Néron. Le film sortira le 2 mai en France.

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Mardi 20 mars projection du film Lettres au Père Jacob à Saint-Maur

Image002L'AFC de Saint-Maur vous propose, le mardi 20 mars 2018 à 20h 30, à la maison paroissiale Notre Dame du Rosaire 11 av Joffre 94100 St Maur (salle du sous-sol), de découvrir le film  Lettres au Père Jacob ( Réalisé en 2016 par Klauss Harô). Entrée libre.

Projection suivie d’un échange avec le  père Pierre-Edouard Le Nail, curé de la paroisse Saint-François de Sales à Saint-Maur.

Condamnée à perpétuité pour meurtre, Leila est mystérieusement libérée après seulement douze ans. Envoyée auprès d'un vieux prêtre aveugle et isolé pour être sa nouvelle assistante, elle devra répondre à l'abondant courrier qu’il reçoit chaque jour. Indifférente à tout cela, Leila va tenter de profiter de la cécité de son hôte… 

Klaus Haro, réalisateur : «  La vie d’un individu peut à première vue paraitre minuscule, dénuée d’intérêt, mais si on s’approche on découvre des drames et des richesses.  Il nous faut alors admettre notre fragilité et comprendre que chaque être a une valeur intrinsèque. Cette valeur vient de celui qui nous a créées, de Dieu


Prix d'argent pour La Rébellion cachée

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La Rébellion cachée (The Hidden Rebellion) de Daniel Rabourdin a reçu un REMI AWARD D'ARGENT dans la catégorie docudrame - long métrage !

Le Festival international du film indépendant de Houston, au Texas, est le troisième festival d’Amérique du Nord, après San Francisco et New York. Il a notamment révélé dans leurs débuts Steven Spielberg, Oliver Stone, George Lucas et David Lynch.

Le réalisateur est très honoré de cette reconnaissance et remercie les si nombreuses personnes qui y ont contribué en France et aux USA : les volontaires, les bienfaiteurs, les acteurs, les chercheurs, les conseillers, les distributeurs, les journalistes, les priants, sa famille et ses amis ainsi que le public, et vous, chers lecteurs du Salon Beige.

Que ce prix 2017 donne un élan mondial à la reconnaissance du génocide des Vendéens chrétiens par la Révolution.

Pour recevoir le docudrame et son réalisateur dans votre paroisse : [email protected]

Pour commander le DVD.

 

Valérie Pécresse court derrière la gauche LGBT, qui ne le lui rend pas

Capture d’écran 2018-03-05 à 19.37.17Toujours cette incapacité des politiques qui se disent de droite à de croire que, parce qu'ils feront des courbettes aux lobbys de gauche, ils seront forcément acceptés par ceux-là. La présidente LR de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a été la cible de commentaires particulièrement acerbes émanant des militants LGBT.

Valérie Pécresse a salué le "carton plein" aux Césars du film célébrant Act Up, en rappelant que "la région Île-de-France [avait] soutenu ce magnifique film grâce à notre fond de soutien au cinéma et à l'audiovisuel". Les militants LGBT lui ont alors rappelé sa politique régionale, sa participation passée à la Manif pour tous ou encore son alliance aux dernières régionales avec Sens Commun.

Auprès de L'Obs, Valérie Pécresse a défendu la sincérité de son soutien tant au film qu'à la cause qu'il défend.

"Je suis personnellement intervenue pour que '120 battements par minute' puisse être subventionné par la région. Il n'avait pas été sélectionné lors de son premier passage en comité de lecture en raison du trop grand nombre de demandes. Il a pu être réexaminé une deuxième fois car on m'avait signalé le caractère exceptionnel du film". 

Mais rien n'y a fait. Conclusion, elle a perdu le soutien de sa droite sans gagner celle de sa gauche.


Novitiate : un film sur la crise conciliaire au sein d'une communauté monastique

Le père Simon Noël évoque un film américain sorti l'an dernier, sur la vie monastique lors de la crise conciliaire (bande originale en V.O.) :

044476.jpg-c_215_290_x-f_jpg-q_x-xxyxx"Un film américain récent, Novitiate, de Margaret Betts, vaut la peine de quelques commentaires. On est embarrassé quand on désire comprendre les intentions profondes des réalisateurs. S'agit-il d'un film de plus pour salir le catholicisme ? Certains le comprendront ainsi. Cependant les quelques textes qui terminent le film, juste avant le générique, sur l'hémorragie dans les communautés religieuses féminines des années Soixante (des dizaines de milliers de religieuses ont quitté leur communauté aux États-Unis après le concile) permettent une interprétation différente.

L'argument du film est le suivant : Une jeune fille de 17 ans, Cathleen (Margaret Qualley), fille d'une mère agnostique, ressent depuis son adolescence le désir très fort de ne vivre que pour l'amour de Dieu. Elle entre dans une communauté contemplative très stricte où l'on vit cet idéal de la religieuse comme épouse de Jésus-Christ.

Nous sommes en 1964 et le concile bat son plein. Malgré les pressions de l'archevêque du lieu, la mère supérieure n'entend nullement renoncer à l'idéal traditionnel de la vie religieuse contemplative féminine. Cela semble bien être le cas aussi de l'ensemble de la communauté. Elle doit un jour lire la décision de l'archevêque à la communauté : accepter la messe en anglais et face au peuple, port facultatif de l'habit religieux, et last but not least, renoncer à voir une quelconque différence entre une religieuse consacrée à Dieu et éprise de perfection, avec n'importe quelle autre femme du peuple de Dieu. Dans la chapelle ensuite la mère s'effondre de douleur mais réaffirme qu'elle ne cessera jamais de vouloir être uniquement épouse de Jésus-Christ.

Ce qui frappe chez les sœurs, c'est que tout est centré sur Dieu et sur la recherche d'une perfection par amour pour Lui seul. On voit là l'idéal de la parfaite et véritable épouse de Jésus-Christ, qui a façonné des générations de moniales. C'est cet idéal que les novateurs veulent détruire. Tel est le fond du débat. Quoi qu'on pense de Vatican II, il faut constater que la crise qui a suivi ces assises fut terrible pour la vie religieuse. Il y a eu plein de changements, la plupart du temps dans le sens du naturalisme et non d'un véritable esprit surnaturel. Mais y a-t-il eu un renouveau ? Dans l'ensemble, malgré des exceptions, non. On juge l'arbre à ses fruits : noviciats vides, provinces fusionnées, sécularisation à outrance, disparition de l'habit, du silence, de la prière. Si l'application du concile a donné de bons fruits, il y en a eu aussi de mauvais. Bref la fin du film peut se comprendre comme une dénonciation des ravages commis par les novateurs.

Quelles furent les erreurs commises ? La réforme liturgique ? Un œcuménisme mal compris ? Une ouverture au monde se transformant en un culte de l'homme ? Tout cela plus ou moins. Selon moi, la crise survenue est d'abord et avant tout une crise de l'oraison. Je suis persuadé que si à l'époque, l'ensemble du clergé avait eu une vie d'oraison suffisante et authentique, il n'y aurait pas eu tous ces ravages. Une âme d'oraison en effet vit dans le calme, dans une ambiance surnaturelle et reste pondérée dans ses décisions. Après le concile, l'une des initiatives les plus heureuses pour répondre à la crise fut la fondation du centre international d'oraison à Troussure par le Père Caffarel. La scène où sœur Cathleen prononce ses vœux, à la fin,semble indiquer que la seule chose qu'elle recherche n'est rien d'autre que l'union d'amour avec le Christ. [...]"


A quand un quota de personnes intelligentes au ministère de la Culture ?

Le ministre de la Culture Françoise Nyssen a eu une riche idée : elle s'est prononcée jeudi en faveur de quotas de femmes dans le cinéma français.

Le 7 février, elle avait prononcé un discours engagé lors du comité ministériel pour l'égalité entre les hommes et les femmes. En faisant d'abord le constat que les femmes sont minoritaires dans plusieurs secteurs du monde culturel français :

"Moins d'un artiste sur quatre exposé dans un fonds régional d'art contemporain est une femme. Moins d'un long métrage sur quatre agréé en France est réalisé par une femme. Moins d'un tiers des œuvres programmées dans nos théâtres publics sont signées par des femmes."

Elle avait "assumé le recours aux quotas de progression, aux objectifs chiffrés".

En clair, des subventions seraient accordées aux projets menés par des femmes.


L'Enquête : soit Jésus n’est jamais mort sur la Croix soit Il n’est pas ressuscité

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Analyse du film par Bruno de Seguins Pazzis pour les lecteurs du Salon beige :

1980 à Chicago. Lee Strobel est un journaliste réputé au Chicago Tribune. Foncièrement athée, alors que sa femme vient de se convertir au Christianisme, il entreprend une enquête pour tenter de prouver soit que Jésus n’est jamais mort sur la Croix soit qu’Il n’est pas ressuscité. Avec : Mike Vogel (Lee Strobel), Erika Christensen (Leslie Strobel), Faye Dunaway (Dr. Roberta Waters), Frankie Faison (Joe Dubois), Robert Forster (Walt Strobel), Brette Rice (Ray Nelson), L. Scott Caldwell (Alfie Davis), Meredith Andrews (le Pasteur), Rus Blackwell (Dr. William Craig), Tracey Bonner (L’infirmière), Matthew Brenher (Dr. Phillip Singer), Mark Campbell (le Juge), Reneld Gibbs (James Hick), jimmy Gonzales (l’inspecteur Acosta), Grant Goodeve (M. Cook), Cindy Hogan (Lorena Strobel), Judd Lormand (Joseph Koblinsky), Tom Nowicki (Dr. Alexander Metherell), Paul Reese (Larry Davis), Haley Rosenwasser (Alison Strobel). Scénario: Brian Bird d’après le livre autobiographique de Lee Strobel « The Case For Christ ». Directeur de la photographie : Brian Shanley. Musique : Will Musser.   

Dernière production du mouvement d’Outre-Atlantique « Faith Based Movies » (Films basés sur la foi), Jésus L’enquête a pour lui d’être basé sur le récit autobiographique relatant une histoire authentique ce qui n’était pas le cas de Dieu n’est pas mort (God Is Not Dead ) d’Harold Cronk réalisé en 2014, basé lui, en partie sur des faits réels, mais qui ceux-ci étaient survenus dans des endroits et à des dates différentes et qui étaient entremêlés dans un récit unique comme s’ils survenaient tous en même temps. Une fois ceci dit et qui constitue la force et l’impact que peut avoir Jésus L’enquête sur le public, il convient d’indiquer que le film présente des personnages et leurs évolutions d’une manière beaucoup plus réaliste au point que par moment, plus que l’enquête que mène Lee Strobel, enquête visant à prouver que Jésus n’est jamais ressuscité et dont le spectateur se doute qu’elle n’aboutira pas, c’est le désaccord du couple sur la foi qui suscite l’intérêt du spectateur en même temps qu’il est une illustration plutôt réussie des versets 13 et 14 de la 1ère épitre de Saint Paul aux Corinthiens :

« Si une femme a un mari qui est un incroyant, et qu'il consent à vivre avec elle, elle ne devrait pas divorcer. Car le mari incrédule est sanctifié à cause de sa femme, et la femme incrédule est sanctifiée à cause de son mari. »

Ainsi, le mari athée envisage sérieusement la séparation et le divorce, mais bien qu’il soit parfois en colère, agressif et violent avec son épouse, il continue à vivre avec sa femme et doit se résoudre à constater des changements positifs chez elle en raison de sa foi chrétienne. Cette situation de crise dans le couple, et même dans la famille puisqu’il y a deux jeunes enfants, sonne vraie car beaucoup de couples peuvent éprouver des tensions similaires concernant la foi et l’athéisme. Aussi, au fur et à mesure que le film se déroule, une question se pose: le mariage peut-il résister à ce conflit, ou bien la séparation se profile-t-elle à l'horizon ? Cette question soutient l’intérêt du spectateur, à vrai dire beaucoup plus que l’issue de la quête de Lee Srobel, télécommandée depuis le début du film.

EDe la même manière, les récits parallèles à l’intrigue centrale, comme le mariage de Lee Strobel, sa vie professionnelle, l’enquête sur un crime qu’il a bâclé, la mésentente avec son père, sont autant de points qui permettent au film de respirer et à des non-croyants de s’accrocher. Car, lorsqu’on aborde le cœur de l’enquête de Lee Strobel, c’est sensiblement moins captivant. Jon Gunn et son scénariste Brian Bird font bien de leur mieux pour organiser les entretiens avec des spécialistes de différentes matières d'une manière qui soit intéressante, mais le résultat est plutôt froid et parfois même un peu risible. Ainsi en est-il par exemple de cette conversation de Lee Strobel avec un grand ponte de la médecine et de la recherche médicale qui se déroule dans un laboratoire avec beaucoup de médecins en train de vaquer à des occupations scientifiques tout en ignorant le journaliste qui distrait leur patron avec des questions sur la Crucifixion.  Ou encore cette rencontre avec la psychanalyste Roberta Waters qui expose que les problèmes rencontrés par Lee Strobel avec son père sont vraisemblablement la cause profonde de cette animosité sceptique envers la religion. Pour accréditer cette analyse, elle explique à Lee Strobel que les athées David Hume, Freidrich Nietzsche, Sigmund Freud et Jean-Paul Sartre, soit avaient perdu leur père à un jeune âge, soit avaient des opinions négatives de leur père et nourrissaient à leur encontre des reproches. S’il n’est pas du ressort de la critique ou de l’analyse d’un film d’évaluer les arguments scientifiques et les hypothèses spécifiques exposés par les personnes que Lee Strobel interroge, force est de constater, qu’indépendamment  de leurs mérites rhétoriques et historiques, ces séquences apologétiques sont indigestes sur le plan cinématographique.

Il reste heureusement quelques bons moments parmi lesquels celui de la conversion toute simple et évidente de Leslie, la femme de Lee Strobel qui est vite convaincue que sa fille a été épargné des suites d’un accident par l’intervention de Dieu et qui laisse parler son cœur. Plus tard aussi, Leslie découvre dans la bible ce verset « Et je vous donnerai un cœur nouveau et un nouvel esprit que je mettrai en vous. Et j'ôterai le coeur de pierre de ta chair et je te donnerai un coeur de chair. » (Ezechiel 36 :26) et se met à prier pour la conversion de son mari. Ces moments de prière et d’abandon prennent un relief particulier, s’opposant à la lutte de Lee Strobel contre Dieu au moyen de la raison avec toute sa force et sa volonté d’investigation et qui se résume dans cette formule lapidaire qu’il prononce dès la première séquence du film : « Le seul moyen de parvenir à la vérité passe par les faits. » Dans ces quelques moments, le film montre bien, et c’est heureux, que c’est Dieu qui change l’homme et le cœur de l’homme et que tout le savoir du monde n’y peut rien. Et c’est sur ce point que le film peut interroger des spectateurs athées ou indifférents. Car il faut admettre que si des spectateurs chrétiens évangélistes ou luthériens, disons généralement de religion protestante, peuvent être sensibles à l’emphase donnée sur la « théologie de la décision » qui veut qu’une personne est sauvée au moment où elle prend la décision d’accepter et de suivre le Christ, les catholiques resteront plus réservés devant une représentation du christianisme qu’ils jugeront édulcorée. Cette insatisfaction peut s’ajouter à une déception sur le plan de l’écriture scénaristique qui se contente d’un discours très linéaire et démonstratif ainsi que sur celui de l’écriture cinématographique et de la mise en scène qui ne réservent aucune bonne surprise (exceptée une reconstitution réussie de l’époque des années 70-80), et fait montre de peu de recherche artistique, d’aucun sens esthétique dans les cadrages comme dans les angles de prises de vue, l’ensemble ne laissant pratiquement aucune place à l’indicible.  Mais au milieu de ces points négatifs et positifs, il faut reconnaître et souligner que le film montre bien que c’est Dieu qui appelle, rassemble et éclaire Lee Strobel, lequel se laisse finalement toucher avec un cœur repentant faisant de Jésus L’enquête un film empreint de quelques qualités évangéliques.


Une apparition artificielle

Dans le concert de louanges qui entoure la sortie du film L'Apparition, voici l'analyse un peu plus mitigée de Bruno de Seguins Pazzis :

Sans titreJacques Mayano est grand reporter au quotidien Ouest-France. De retour de Syrie où il vient de perdre son ami journaliste au cours d’un reportage, il est contacté par le Vatican qui lui demande de faire partie d’un comité chargé de mener une enquête canonique sur plusieurs apparitions de la Vierge Marie aperçue par une jeune fille Anna dans une petite ville du sud-est de la France. Alors que des milliers de pèlerins viennent se recueillir sur le lieu des apparitions présumées, Jacques rencontre la sensible et dévote Anna, partagée entre sa foi et les nombreuses sollicitations qu'elle reçoit, mais il découvre également les motivations cachées et les pressions à l’œuvre. Il se trouve en même temps confronté aux opinions opposées des membres du clergé et des sceptiques du comité d'enquête. Avec : Vincent Lindon (Jacques), Galatéa Bellugi (Anna), Patrick d'Assumçao (Père Borrodine), Anatole Taubman (Anton Mayer), Elina Löwensohn (Docteur de Villeneuve), Claude Lévèque (Père Gallois), Gérard Dessalles (Stéphane Mornay), Bruno Georis (Père Ezéradot), Alicia Hava (Mériem), Candice Bouchet (Valérie). Scénario : Jacques Fieschi, Xavier Giannoli et Marcia Romano. Directeur de la photographie : Éric Gautier. Musique : Arvo Pârt.

L’apparition de la Sainte Vierge à la jeune novice Anna est-elle une imposture ?

Telle est la situation autour de laquelle Xavier Giannoli va faire évoluer ses personnages, mais essentiellement son personnage central, Jacques, grand reporter agnostique dont la pratique religieuse s’est arrêtée quelques temps après la première communion. Cela commence plutôt bien, lorsque celui-ci quitte Rome où il a pris ses instructions et arrive dans le sud-est de la France sur les lieux de l’apparition supposée, le propos apparaît cadré : Jacques, personnage qui doute se trouve confronté à l’épreuve qui consiste à essayer de discerner le vrai du faux. Mais dès que la première réunion du comité chargé de faire l’enquête canonique avec la jeune voyante a eu lieu, le film va s’égarer et se disperser. L’imposture était déjà au centre de son film A l’origine (2009). Ici l’imposture éventuelle, et sur laquelle la vérité ne sera jamais faite, est placée dans le contexte mystérieux que génère le phénomène des apparitions supposées. Le cinéaste touche donc au religieux mais traite-t-il du religieux ? Il faut admettre qu’il est bien difficile de s’y retrouver dans les arcanes d’un scénario qui se complet dans une certaine complexité.

De quoi est-il vraiment question ?

Cette complexité ne serait pas si gênante si l’ensemble n’était pas si confus et si le récit ne partait pas dans toutes les directions. De quoi est-il vraiment question ? du doute et du mensonge simplement ? ou de mystification ? ou de foi ? De foi certainement pas. Si le cinéaste s’appuie sur un travail de documentation sérieux qui lui permet de décrire de façon réaliste et équilibrée ce qui peut entourer des phénomènes de ce genre (bigoterie, escroquerie, commerce de bondieuseries, personnages plus ou moins troubles), il n’aborde jamais vraiment la question de la foi, restant en surface de son sujet et son enquête canonique devient une sorte d’enquête journalistique et quasi policière qui cherche à ménager un suspens tout en essayant de flirter avec le mysticisme. Car de mystique il n’en est également jamais question. L’Anna de Xavier Giannoli, retrouvée à demie consciente au petit matin couchée dans l’herbe au pied du lieu des apparitions supposées, n’a rien à voir avec la Mouchette (1967) de Robert Bresson qui roule dans une pente herbeuse pour disparaître de désespoir dans l’eau d’un étang. Beaucoup plus près de nous, son approche du monde religieux n’a pas de comparaison possible avec celle d’un autre agnostique, Xavier Beauvois, dans Des hommes et des dieux (2010). Xavier Giannoli peine à approcher de l’indicible et reste au niveau du fantastique, de l’inexpliqué et des interrogations que suscitent les phénomènes de guérisons subites ou d’apparitions. Passant, sans vrai fil conducteur, de son personnage principal à ceux qui l’entourent, la voyante au présent, la voyante au passé, le prêtre qui la protège, un autre qui tente de tirer profit de ces phénomènes, l’amie d’enfance d’Anna…, introduisant plusieurs sujets sans en traiter un seul vraiment, hésitant longuement, refusant de faire un choix puisqu’aucune conclusion positive ou négative ne sera apportée à l’enquête, le cinéaste, après avoir tenté de donner une colonne vertébrale à son récit en le divisant en 5 chapitres ( « Rome », « Le messager », « Anna », « L’icône de Kazan », « La révélation », « Meriem ») et devant cependant apporter une fin à cet exercice, se lance dans un épilogue (« Meriem ») totalement surfait et artificiel, qui ramène le grand reporter en Syrie d’où il revenait au début du film. Un épilogue exagérément surligné par une partition très mélodramatique du compositeur d’origine estonienne Arvo Pârt et qui fait venir à l’esprit cette réplique de Sganarelle à Géronte dans « Le médecin malgré lui » au sujet de sa fille Lucinde après qu’il ait donné des explications plutôt alambiquées et incompréhensibles : « Voilà pourquoi votre fille est muette »…

Des points positifs 

Après avoir indiqué que dans le rôle du grand reporter, la prestation de Vincent Lindon, très monolithique, est particulièrement peu convaincante, il faut dire tout le bien qu’il convient de celle de la jeune actrice Galatea Bellugi (tout juste 20 ans et déjà sept rôles au cinéma à son actif) qui traverse le film comme un astre solaire, la révélation de L’apparition Pour être juste, il faut également dire que le personnage d’Anna donne l’occasion au cinéaste du point le plus réussi de son film qui est la description de la grande solitude que peut éprouver une jeune personne voyante ou supposée voyante, prisonnière entre ce qu’elle a vu et qui est indicible, et les contingences des hommes avec leurs besoins de preuves, d’explications, de rationalité… Enfin, rien de désobligeant envers l’Eglise et la religion dans cette enquête. Mais tout ceci reste insuffisant pour compenser le vagabondage d’une fiction qui elle, loin d’être une imposture et adroitement mise en image, donne cependant l’impression de rester au niveau d’une simple posture et devient presque aussi impénétrable que les Voies du Seigneur. Plus de pesanteur que de Grâce.


Le grand remplacement jusqu'au cinéma

De Michel Geoffroy sur Polemia :

King-arthur-legend-of-the-sword"Depuis longtemps les films hollywoodiens nous montrent que les méchants sont des albo-européens, même si leur nationalité peut varier selon le scénario. Des méchants mafieux siciliens, des méchants albanais qui organisent des réseaux de prostitution et surtout des méchants russes… Tous fachos et suppôts de Poutine ! Comme lorsqu’à la télévision, on nous présente des policiers procédant à une interpellation : le prévenu est toujours de la bonne couleur ! Car les codes hollywoodiens se sont imposés partout en Occident. Les asiatiques ont certes eu leur heure de gloire dans le registre du mal cinématographique : du Docteur No au méchant Thao qui veut voler la belle voiture de Clint Eastwood puisqu’il est bien connu que les gangs hmongs sont très puissants outre-atlantique…. Il y a encore périodiquement aussi des méchants terroristes islamistes au cinéma, mais ils sont heureusement souvent mis hors d’état de nuire par de gentils policiers musulmans ou noirs. Mais aujourd’hui, sur nos écrans, chacun peut constater que les méchants sont pour l’essentiel des « personnes perçues comme blanches ».

Les gentils sont afro-américains

Les afro-américains, par contre, entrent rarement dans la catégorie des méchants. Ils jouent en général des rôles de policiers, de militaires, de savants, de prêtres (non pédophiles) ou d’informaticiens dans les productions hollywoodiennes. S’ils commettent des hold-up c’est en général pour se venger des méchants blancs, car ce sont toujours de gentils bandits. Ils sont aussi Président des Etats-Unis ce qui, vous en conviendrez, est un gage de gentillesse. Ce stéréotypeapparaît désormais comme la marque de fabrique des productions hollywoodiennes et déteint partout.

Le rôle des lobbies communautaires

Cette situation ne résulte pas du hasard. Elle traduit d’abord la volonté de l’industrie médiatique de séduire aux Etats-Unis le public afro-américain et, sur un plan plus général, de s’adapter à un monde où, demain, 40% de la population mondiale, sera, d’après les prévisions de l’ONU, issue du continent africain. Et de s’adapter aussi à une Amérique de moins en moins WASP et de plus en plus multiculturelle. Un phénomène qui se retrouve d’ailleurs dans la propagande publicitaire, qui met désormais systématiquement en scène des couples mixtes ou des métis voire qui vise des créneaux carrément ethniques, mot novlangue pour désigner un segment de cette clientèle « perçue comme non-blanche ». Le stéréotype « méchant blanc/gentil noir » traduit aussi la vigilance des associations de défense communautaires qui veillent au respect de la bonne image cinématographique et télévisuelle des « minorités » et qui n’hésitent pas à engager des procès et des boycotts pour se faire entendre.

Les remakes, expressions de la nouvelle norme politiquement correcte

D’où aussi la propension du cinéma à augmenter la proportion de personnages de couleur incarnant un rôle positif dans le scénario, comme on peut le voir lorsqu’on examine des remakes. Car les remakes correspondent le plus souvent à une réécriture politiquement correcte de l’œuvre initiale. Ainsi par exemple le film américain de fiction apocalyptique Je suis une légende de Françis Lawrence (2007) est un remake du film Le Survivant de Boris Sagal (1971). Mais dans ce remake, le héros est noir (incarné par l’acteur Will Smith) alors que, dans le film original, il est blanc (incarné par l’acteur Charlton Heston). Dans le remake le héros rencontre aussi une femme blanche ; dans le film initial il rencontre une métisse. Dans le remake enfin, les méchants mutants ont la peau blanchâtre alors que dans la version originale ils avaient la peau sombre ! En d’autres termes le starring du film a été systématiquement inversé.

Salauds de blancs !

Cette comparaison permet de mesurer la progression du stéréotype consistant désormais à associer aux albo-européens des caractères systématiquement négatifs. Un stéréotype que bien sûr les bonnes âmes se gardent de dénoncer. Ainsi, par exemple, dans le film de fiction Prometheus de Ridley Scott (2012), les méchants humanoïdes albinos qui veulent détruire la terre, semblent sortis de la statuaire d’Arno Brecker ! Et dans le même film le capitaine du vaisseau spatial qui se sacrifie courageusement pour sauver la terre est… un afro-américain, comme il se doit. Il serait fastidieux de citer les innombrables scénarios, que ce soit sur grand ou petit écran, qui reposent sur ce stéréotype de nature raciste : salauds de blancs, gentils noirs ! Mais ce racisme ne choque évidemment pas les ligues de vertu puisque, par construction, le racisme anti-blanc n’existe pas. Et qu’il véhicule une haine de soi à destination du seul public albo-européen, sommé de gober sans broncher ces stéréotypes masochistes. Les blancs sont méchants et les gentils sont de couleur : une autre façon, finalement, d’affirmer que « l’immigration est une chance pour nous » !

Le Grand Remplacement, c’est aussi dans nos têtes

Mais cela ne suffisait pas ! Car aujourd’hui Hollywood et ses suiveurs sont en passe de franchir une nouvelle étape : remplacer tout simplement les albo-européens par des afro-américains dans les films à prétention historique. Par exemple dans le film King Arthur de Guy Ritchi (2016), l’acteur noir Djiman Hoansou incarne un chevalier de la Table Ronde, sir Bevedere. Dans la série télévisée Once Upon a Time, c’est Sinqua Walls, un autre acteur noir, qui joue le rôle de Lancelot. Dans le film Robin Hood Origin d’Otto Bathurst, le personnage de Petit Jean sera joué par un acteur afro-américain Jamie Fox. Au théâtre, l’actrice afro-américaine Condola Rashad incarnera Joan Of Arc. Et dans la série de la BBC The Hollow crown, la reine Marguerite d’Anjou est jouée par l’actrice métisse Sophie Okonedo. On entend déjà les bonnes âmes s’écrier : pourquoi une personne « perçue comme non blanche »n’aurait-elle pas le droit de jouer Lancelot ou Marguerite de Valois ? D’autant que les races humaines n’existent que dans l’esprit tordu des racistes. Mais, curieusement, les mêmes ne supporteraient sans doute pas qu’un acteur albo-européen joue, par exemple, le personnage de Martin Luther King…Comme le footballeur Antoine Griezmann l’a appris à ses dépens, quand il s’est déguisé en basketteur afro-américain ! Car pour le Système médiatique, il ne peut y avoir de réciprocité : le Remplacement n’est autorisé que dans un seul sens. Sinon c’est du racisme, du colonialisme ou de l’appropriation culturelle. Bref, c’est toujours mal quand c’est blanc.

Un casting ridicule ? Non un projet chaotique

A l’évidence ces castings placés sous le signe de la « diversité », comme ces scénarios où les méchants sont invariablement des albo-européens, ne sont pas neutres : ils jettent les bases d’une nouvelle guerre cognitive menée contre les Européens. Une guerre destinée à leur faire croire qu’ils n’existent pas, sinon pour nuire au reste de l’humanité. Une guerre qui s’attaque aux représentations de leur passé donc à leur identité et à leur être. Une guerre qui s’intègre dans le projet chaotique de la Super Classe Mondiale consistant à transformer les Européens en monades, pour mieux les mettre en servitude. Ces castings font certes sourire ceux qui ont encore un peu de culture, car il est douteux qu’on ait désormais le droit d’en rire en Europe de l’Ouest. Mais qu’en sera-t-il demain des petits européens qui auront été essorés par la machine à « éducation inclusive », sevrés de théorie du genre et d’antiracisme obligatoires et lobotomisés à la sous-culture du portable ? Croiront-ils que le roi Arthur était un migrant Erythréen et que Jeanne d’Arc entendait des Negro Spirituals avant d’aller bouter les Russes hors d’Ukraine ? Si c’est le cas, la Super Classe Mondiale qui pilote les écrans aura gagné : ils ne seront plus Européens car ils auront aussi été remplacés dans leur tête."


15 mars à Lyon : projection d'un film sur le père Popieluszko

Les Rencontres de La Lanterne Magique vous donnent rendez-vous avec un autre film polonais: POPIEŁUSZKO. LA LIBERTÉ EST EN NOUS, le jeudi 15 mars à 20 h, à L'Espace Saint-Ignace, 20 rue Sala.

Ce long métrage, inédit en France et réalisé par le Polonais Rafał Wieczyński, voilà moins de 10 ans, vient compléter la vision de ce thème déjà abordé l’an dernier, lors de la belle projection du film Le Complot (1987) d’ Agnieszka Holland.

POPIEŁUSZKO  La Liberté est en Nous


L'apparition: «un film qui mérite d'être vu» selon Yves Chiron

L'historien spécialiste des apparitions mariales Yves Chiron a été interrogé sur RCF Vendée à propos du film L'apparition de Xavier Gianoli avec Vincent Lindon. Il fût aussi le consultant historique auprès du réalisateur. 

Par ailleurs, RCF Vendée recrute un(e) animateur(trice)-technicien(ne) en CDI (poste à pourvoir mi-mars).


Le film Une saison en France financé avec nos impôts

Minute dénonce la propagande cinématographique du film Une saison en France, sorti le 31 janvier, qui a reçu la caution morale des associations France Terre d’Asile et Médecins du Monde. Abbas a fui la guerre en Centrafrique pour se réfugier en France, en banlieue parisienne, avec ses deux enfants. Il trouve un travail sur les marchés forains, ses gosses vont à l’école et il s’est même dégotté une petite copine, une marchande de fruits et légumes. Mais Abbas est persécuté par les méchantes autorités françaises.

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Projection gratuite de "Tu ne tueras point" à St-Maur, le mardi 6 février

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Salle paroissiale (sous-sol) Notre-Dame-du-Rosaire 11, avenue Joffre 94100 Saint-Maur-des-Fossés.

Questions et débat, à l'issue de la projection, en présence de Philippe Nicolardot, ancien contrôleur général des armées. Entrée gratuite

Association familiale catholique (AFC) de Saint-Maur

Ce très beau film qui évoque le comportement héroïque d'un soldat non-violent imprégné de valeurs chrétiennes dans le contexte d'une guerre sans pitié. Ce film montre comment vivre sa foi dans la tourmente d'une guerre. Attention, ce long métrage comporte des scènes de guerre réalistes et crues susceptibles de heurter les personnes sensibles ; les enfants ne seront donc pas admis à cette projection


Mel Gibson va tourner La Résurrection avec Jim Caviezel

Lu dans Valeurs Actuelles :

Unknown-9"Jim Caviezel a confirmé son retour dans le rôle de Jésus dans la suite du film « La Passion du Christ », réalisé par Mel Gibson. « Il y a des choses dont je ne peux pas parler qui vont choquer le public », a confié l’acteur de 49 ans au journal américain USA Today. Consacré à la résurrection du Christ, « le film qu’il va tourner sera le plus grand film de l’histoire », a ajouté Jim Caviezel, avec enthousiasme, mais sans plus de détails. En 2004, le précédent film de Mel Gibson avait récolté plus de 611 millions de dollars dans le monde.

Jim Caviezel n’a pas précisé la date de début du tournage. En attendant, le comédien et fervent catholique interprètera l’évangéliste Luc dans le film « Paul, apôtre du Christ » avec l’acteur de « Game of Thrones » James Faulkner, sur les écrans, le 28 mars prochain."


25 janvier : projection de La rébellion cachée à Senlis

La-rebellion-cachee-dvdLe Cercle St Rieul, dans le cadre de ses conférences, vous invite à la deuxième projection du Docu-drame, sur le génocide du peuple vendéen, pendant les années suivant la Révolution française et dont les conséquences sur notre époque sont importantes.

Le jeudi 25 Janvier à 20h15 salle St Rieul (8 Rue du Cimetière St Rieul ) à coté du Cinéma Jeanne d'Arc à Senlis.

Participation 5 €

Le réalisateur-producteur sera en ligne en direct des Etats-Unis.

Pour commander le DVD, cliquer ici.


Le porno pour tous

Chronique de la décadence :

B_1_q_0_p_0"Les scènes de sexe non simulées dans les films ne sont désormais plus interdites aux mineurs. Telle est la décision que vient de prendre le Conseil d'État. La haute juridiction a jugé légal le décret pris en ce sens en février 2017 par l'ancienne ministre de la Culture Audrey Azoulay.

Avant ce décret, les films "avec des scènes de sexe non simulées ou de très grande violence" étaient automatiquement interdits aux mineurs. Grâce à cela, l'association Promouvoir (qui affirme défendre les "valeurs judéo-chrétiennes") avait fait interdire aux moins de 18 ans le premier Nymphomaniac et Antichrist de Lars Von Trier, Ken Park de Larry Clark, Love de Gaspard Noé, ou encore le film d'horreur Saw 3D. Le décret de février 2017 a donc assoupli la classification en supprimant la référence au "sexe non simulé". Il a été attaqué devant le Conseil d'État par les associations Promouvoir et Action pour la dignité humaine. Mais les juges du Palais Royal ont rejeté tous leurs arguments."

Après cela, ils et elles peuvent balancer tous les porcs qu'ils veulent, ils ne sont plus crédibles. Ils préfèrent l'argent au respect de l'autre :

"Cette classification est "très importante pour la vie économique du film", soulignait Audrey Azoulay. En effet, en salles, une interdiction aux moins de 18 ans réduit d'abord le nombre de spectateurs potentiels, mais ferme aussi les portes des grands circuits comme UGC ou Pathé, dont la politique est de ne pas projeter de films interdits aux mineurs. Ensuite, certaines plateformes de vidéo-à-la-demande comme iTunes refusent les films interdits aux moins de 18 ans. Enfin, à la télévision, un film interdit aux moins de 18 ans ne peut être diffusé que sur une chaîne payante entre minuit et 5 heures du matin. Et les chaînes gratuites n'ont pas le droit de diffuser avant 22h un film interdit aux moins de 12 ans, et avant 22h30 un film interdit aux moins de 16 ans."

Pour rester dans le même sujet je relaye cette pétition pour le retrait d'un livre abjecte, comportant de nombreuses scènes, décrites par le menu, d'érotisme et de sexe, étudié par des élèves de 1ère.


Dieu n'est pas mort

Le professeur de philosophie Radisson, citant de nombreux grands auteurs, demande à ses étudiants d’attester par écrit que Dieu est mort. L’un d’entre eux, Josh, s’y refuse. Son professeur le met alors au défi de prouver le contraire à lui et à ses camarades. Un défi qui ne sera pas sans conséquences…

Un film promu par SAJE.


Film sur La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde

DelpardLe film de Raphaël Delpard est à commander ici.

215 millions de femmes, d’hommes et d’enfants, dans cinquante pays sont persécutés en raison de leur foi. Imaginez si, sur les 508 millions d’habitants en Europe, les Français, les Italiens, les Allemands et les Belges étaient chaque jour en bute aux pires maltraitances : bastonnade, lapidation, tortures en tous genres, viols, emprisonnement, discrimination, assassinat. Sur simple dénonciation, pouvant à tout moment être accusé de blasphème. Et cela, dans le silence assourdissant des Etats, et des commissions des droits de l’homme de l’O.N.U et de l’Union européenne.


Nice-Matin annonce la projection de La Rébellion cachée à Saint-Laurent-du-Var

C'est assez rare qu'un journal annonce cette projection :

Rebellioncacheerabourdin"La Rébellion cachée, film inédit sur la guerre de Vendée, sera projetée ce lundi après-midi et soir à Antibes, et mardi soir à Saint-Laurent. Un film qui veut faire sortir de l'oubli une répression terrible qui fit 150.000 morts, avec ses "colonnes infernales", qui incendiaient et tuaient tout sur leur passage, ou ses pontons de la mort sur la Loire, où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants furent enfermés et coulés.

Achevé cette année, le film a été produit et tourné par le réalisateur canettan Daniel Rabourdin, qui le diffuse en ce moment en France, sur grand écran, DVD et en VOD sur son site Internet. À chaque projection, Daniel Rabourdin présentera lui-même son film, et en débat avec le public. Ce film, il l’a tourné sur les lieux des faits, en Vendée, avec le groupe de réactualisation Les Brigands du bocage et une centaine d’acteurs et de figurants.

"Docu-film", les scènes de reconstitution y alternent avec des entretiens de spécialistes du sujet, historiens pour la plupart. Parmi eux Reynald Secher, un des spécialistes de la guerre de Vendée, qui estime qu’elle constitue un génocide. Une thèse controversée, mais soutenue par un certain nombre d’historiens, et pas des moindres, comme Emmanuel Leroy-Ladurie ou Pierre Chaunu.

La Rébellion cachée, film de Daniel Rabourdin, cet après-midi à Antibes, à 15h et 20h30, dans la salle Notre-Dame (près de la médiathèque), à l’église du Sacré Cœur, 10 rue Chaudon, Antibes. Et demain soir [mardi 19 décembre] à Saint-Laurent à 20h30 salle de la Sainte-Famille au centre paroissial de l’église Saint-Joseph, 162 corniche Fahnestock.

Projections et débats en présence du réalisateur. Entrée suggérée: entre 4 et 8 euros."


Un film sur le père Damien, missionnaire sur l'île de Molokai à Hawaï

Sans titreLe DVD sur l’apôtre des lépreux, le père DAMIEN DE MOLOKAÏ, est maintenant présent dans les bacs des librairies religieuses. Il est également disponible sur la bout boutique en ligne .
de SAJE DISTRIBUTION. 

Damien de Molokai (Molokai : the Story of Father Damien) de Paul Cox (1999) BELG

1873 à Hawaï. Avec l'arrivée de plus d'immigrants d'Asie, des cas de lèpre ont commencé à apparaître autour des îles hawaïennes à la fin du 19ème siècle. Consciente de sa propagation, une colonie pour l'isolement et le soin des lépreux a été établie sur la péninsule isolée de Kalaupapa, au nord de l'île de Molokai.Le gouvernement hawaïen, avec l'appui des églises catholiques et autres, a envoyé presque tous les lépreux à la colonie. L'évêque catholique qui est responsable des lieux ressent le besoin d'y envoyer des prêtres pour administrer les derniers sacrements aux gens peu de temps avant leur mort. Le Père Damien est volontaire pour être envoyé sur l'île et y refonder une paroisse… Avec : David Wenham (Père Damien), Kate Ceberano (la princesse héritière Lili'uokalani), Jan Decleir (Mgr Köckerman), Chris Haywood (Clayton Strawn), Derek Jacobi (Père Leonor Fouesnel), Keanu Kapuni-Szasz (Malulani), Alice Krige (Mère Marianne Cope), Kris Kristofferson (Rudolph Meyer), Leo McKern (Mgr Maigret), Sam Neill (le Premier ministre Walter M. Gibson), Peter O’Toole (William Williamson), Dirk Roofthooft (Père Louis Lambert Conrardy), Tom Wilkinson (Joseph Dutton), Aden Young (Dr. Kalewis), Kate Agnew (Soeur Leopoldina), Michael W. Perry (Dr. Trousseau). Scénario : John Briley d’après le livre biographique de Hilde Eynikel. Directeur de la photographie : Nino gaetano Martnetti. Musique : Paul Grabowsky.

« Seigneur, tu es mort à 33 ans, ma vie commence à 33 ans…J’implore ta protection » … Le cinéaste austro-néerlandais Paul Cox s’appuie sur un scénario solidement documenté par la biographie de saint Damien de Molokai écrite par Hilde Eynikel « Le Père Damien : un saint parmi les lépreux ». Le père Damien (1840-1889) est membre de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, plus communément appelée, les pères de Picpus, fondée en 1800 par le père Pierre Coudrin. Le film relate la partie la plus édifiante de sa vie qui se déroule de son arrivée sur l’île de Molokai jusqu’à sa mort 16 ans plus tard à l’âge de 49 ans de la maladie qu’il s’est efforcé de soulager en s’occupant des lépreux abandonnés. Premier parmi quatre membres de la congrégation à s’être proposé pour venir en aide aux lépreux relégués sur l’île, ce qu’il découvre là-bas est plus qu’inattendu pour lui. Il s’est rapidement rendu compte qu’il était condamné. Sa première prière dans la chapelle en ruine lorsqu’il débarque sur l’île est celle d’un homme qui s’abandonne à Dieu en toute conscience de ce qui l’attend : « Seigneur, tu es mort à 33 ans, ma vie commence à 33 ans…J’implore ta protection ». Dans cet univers sombre où le soleil ne perce que rarement et dans lequel l’espoir a disparu, le père Damien développe une énergie inépuisable pour soulager, aimer et convertir ces parias, les invitant inlassablement à se préparer à pouvoir participer au banquet de l’Agneau. Il n’hésite pas à prendre les lépreux dans ses bras, à les embrasser (« Je ne connais pas ta souffrance, mais mon cœur la ressent. Je sais qu’il y a un Dieu. Crois en Lui et tu ressentiras sa présence »). Sa charité pour les lépreux fait l’admiration de tous, même celle d’un médecin agnostique qui ne parviendra pas à demeurer sur l’île à ses côtés, et celles des protestants qui sont nombreux à Molokai est très bien mise en scène.

Sa rigueur doctrinale et sa rigueur morale sont également très fidèlement restituées dans plusieurs séquences comme celle très belle de la tentation du péché de la chair par une jeune polynésienne ou celle de la confession. C’est une vie héroïque au service des malades qui est offerte à la réflexion des spectateurs au travers d’un film sobre qui s’attache à rester très fidèle à la biographie du saint. L’ambiance très lourde qui règne cependant à Molokai où se déroule l’essentiel du récit et des images fortes de malades très atteints par la lèpre empêchent de montrer le film aux plus jeunes qui pourraient être impressionnés.

Béatifié par le pape Jean-Paul II le 4 juin 1995, le Père Damien est canonisé le 11 octobre 2009 par le pape Benoit XVI et devient le patron spirituel des lépreux. Réalisé entre ces deux dates, le film de Paul Cox qui a pu s’attacher la collaboration de quelques comédiens renommés dans des rôles secondaires (Peter O’Toole, Tom Wilkinson, Kris Kristofferson) est une belle vie de saint.


Vers la reconnaissance du génocide vendéen ?

Aujourd'hui, Eric brunet recevait sur RMC Patrick Buisson sur « La grande histoire des guerres de Vendée ». Pour le journaliste

"Je pense que la jeune République a orchestré un véritable génocide en Vendée  !"

Demain, le docu-film de Daniel Rabourdin sera diffusé au sein de l'Assemblée :

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