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Coco : un Disney de propagande pour une vision païenne de la vie après la mort

Sur Réinformation.tv, Jeanne Smits analyse le dernier Disney; Extrait :

Unknown-41"Le dernier dessin animé des studios Disney-Pixar innove avec un film « sérieux » et des personnages « ethniques » réunis autour d’une arrière arrière-grand-mère qui est le pivot du film, Coco. Petit tour par le Mexique au moment de la fête des morts, El Dia de los Muertos, Coco est une réflexion sur les liens familiaux et l’au-delà. Terrain miné. Sans rêver d’un spectacle sur les fins dernières – après tout, c’est un film de divertissement pour un monde sécularisé – on se serait bien passé de cette propagande pour une vision païenne de la vie après la mort, débouchant sur un néant inéluctable. Sous la direction de John Lasseter, Pixar nous sert une mise à l’honneur des superstitions précolombiennes sur la mort, à peine mâtinées de christianisme. Vis-à-vis des enfants, première cible de cette superproduction, c’est une mauvaise action délibérée.

Disons-le d’emblée, comme à leur habitude, les studios Pixar – et le réalisateur Lee Unkrich (Toy Story, Le Monde de Nemo) ont réalisé un travail d’animation superbe, bien rythmé, talentueux – mais manquant singulièrement de la dose d’humour à laquelle il nous avait habitués. Miguel, petit gamin vivant avec ses parents, ses oncles, ses tantes, ses cousins, sa redoutable mais très aimante grand-mère et l’aïeule, Coco, est un héros grave, dévoré par une passion pour la musique latino dont sa famille ne veut pas entendre parler, et qui par un concours de circonstances va se trouver dans la cité des morts, peuplé de squelettes animés. Mis à part quelques blagues récurrentes sur les ossements et leur usage, il n’y a guère de légèreté dans ce film. Sa quête – « initiatique », pour reprendre le mot du “Point” – vise à retrouver un ancêtre musicien et revenir chez les vivants muni d’une indispensable « bénédiction » d’un membre défunt de sa famille, sous peine de se transformer lui-même en squelette au lever du jour.

Ce monde de l’au-delà, celui des cultures préhispaniques au Mexique, n’a rien d’un enfer, d’un purgatoire, et encore moins d’un paradis. Les morts y attendent el Dia de los Muertos qui chaque année, leur permet de se rendre invisiblement auprès des leurs, dans les lieux où ils ont vécu, pour retrouver un peu de cette chaleur humaine et familiale qui est censée faire la trame de Coco. Sur terre, leurs descendants vivants leur auront préparé des autels votifs et des offrandes de nourriture, tout ce qu’ils aimaient et qu’ils pourront humer, avec force crânes en sucrerie. La fleur des morts des Aztèques, le cempoalxúchitl, est omniprésente, ses pétales orange servant à tracer des chemins pour indiquer la route aux défunts qui rejoignent les vivants. On a pu remarquer que les autels votifs ont la forme des pyramides de la religion aztèque, au sommet desquelles on sacrifiait des êtres humains – à la grande horreur des Conquistadors espagnols. Précisément, les divinités précolombiennes, Mictlantecuhtli, « Seigneur de la terre des morts » (son épouse était Mictecacíhuatl, la « Dame de la mort »), disparus aujourd’hui des festivités, étaient jadis honorés ou plutôt apaisés par des sacrifices humains – des personnes à qui on arrachait la peau. C’était aussi le moment d’exposer les crânes des ennemis vaincus. Dans le Mexique contemporain, on peut dire que ces sacrifices ont été remplacés par les « offrandes » elles aussi au cœur du film Coco : bougies, pain des morts, tequila dans un macabre décor très coloré de crânes ricanants.

Ces rituels anciens – élevés au grade de « patrimoine de l’humanité » par l’Unesco en 2003 – ont été plus ou moins conservés par les indigènes lors de l’arrivée des évangélisateurs espagnols et en quelque sorte intégrés dans le calendrier chrétien à travers la fête de la Toussaint et la commémoraison des fidèles défunts. Christianisation pour le moins imparfaite ; il s’agit plutôt d’un syncrétisme, ce que le film Coco rend assez bien en limitant l’imagerie et les références chrétiennes à la vision furtive d’un crucifix ou d’un petit tableau qui semble représenter notre Dame de Guadalupe dans une chambre, ou de croix sur des tombes. Une « moquerie », dénonce avec justesse Steven D. Greydanus dans le New Catholic Register, car cela ne signifie rien dans un environnement où l’on attend la « mort finale ». [...]

Coco diffuse essentiellement l’idée selon laquelle les morts ne vivent véritablement que dans la pensée des vivants. Une fois oubliés, ils disparaissent dans un néant que le film symbolise par la désintégration (après une agonie misérable) de ces pauvres défunts auxquels personne ne pense en poussière dorée : un moment redouté plus que la mort, c’est la « mort finale » qui, telle qu’elle est montrée dans le film, est empreinte d’une désespérance tragique. C’est peut-être là la perversion la plus grande de l’esprit de ce dessin animé pour enfants, car si les spectateurs un peu avertis peuvent faire la part des choses, les plus jeunes peuvent se laisser prendre à cette eschatologie païenne et ce d’autant plus facilement que la mort, et plus encore l’au-delà, sont aujourd’hui des sujets tabous dans la société qui nous entoure. [...]"


Le film sur la persécution des chrétiens bientôt diffusé en province

Romancier et cinéaste français, Raphaël Delpard a réalisé un documentaire intitulé « La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde », un film qui se situe dans la suite de son étude La Persécution des chré­tiens aujourd’hui dans le monde, publiée en 2009 chez Michel Lafon. Il répond à Christianophobie Hebdo :

Capture d’écran 2017-11-28 à 20.05.57"Déjà une vingtaine de projections pour votre documentaire. Quel bilan chiffré pouvez-vous en tirer ?

Le film en deuxième semaine a enregistré une chute de fréquen­tation. Il a perdu 278 spectateurs sur la première puisque celle­-ci avait eu 663 spectateurs. Quelles sont les raisons de la chute? Dif­ficile de répondre clairement. Probablement la difficulté qu’ont connue les spectateurs à acheter un billet s’ils sont arrivés au ci­néma, disons à la dernière minu­te: la salle ne comptant que 54 fauteuils, elle affichait quasiment complet à chaque séance. Si la chute se poursuit cette semaine, le programmateur décrochera des séances, cela fait partie de l’accord que j’ai signé avec le Lucernaire.

Avez-vous été satisfait de la couverture médiatique de ces projections ?

Hormis Valeurs Actuelles, la grande presse n’a pas parlé du film. Main­tenant, par rapport à cette ab­sence, il faut que je fasse preuve d’honnêteté. D’habitude quand on sort un film, on fait des projec­tions de presse, lesquelles coûtent très cher, et l’on invite les journalistes. Ensuite, on attend fébrile­ment que sortent les critiques. J’ai préféré jouer la communication directe, c’est-à­-dire, que j’ai communiqué dans les magazines chré­tiens en encartant des prospectus : 70 000 en tout à leurs abonnées de Paris et de la première banlieue. 70 000 person­nes ont eu entre les mains un document annonçant l’existence du film et le lieu où il était projeté. Combien sont ve­nues? À bien y regarder, ce sont les réseaux sociaux qui ont été les vecteurs du film et au premier rang desquels l’Observatoire de la Christianophobie.

Envisagez-vous d’organiser des séances de projection en province ?

Oui. Je vais me mettre à l’assaut des salles à compter de janvier. Deux directeurs de cinéma m’ont contacté, l’un de Montauban, l’autre de Lyon.

Dans l’ensemble, quelles ont été les réactions des spectateurs ?

À chaque séance des “bravos” et des applaudissements nourris. Des remerciements aussi d’avoir réalisé ce film. L’accueil du public est très positif. Le film représente six an­nées de travail: cinq pour trouver un peu d’argent et une année entière entre le tournage, le montage et la sortie. Mais je compte conti­nuer, si j’arrive à récupérer la mise de fonds de mes partenaires, et la mienne. Je veux faire un film sur la déchristianisation de la France. Il faut, en effet, redon­ner de la spiri­tualité à cette société qui part en lam­beaux.

Vous m’aviez signalé avoir reçu une demande intéressante de Hongrie. Pourriez-vous en dire plus pour nos lecteurs ?

Il y a deux semaines, j’ai reçu un appel d’une journaliste hongroise parlant le français. Elle me propo­ sait de participer à une émission de radio sur la chaîne catholique. Suite à l’entretien, le secrétaire d’État chargé de la christianopho­bie, qui avait entendu l’émission, m’a contacté. L’objectif est d’acheter les droits de discussion du film et de le diffuser en Hongrie. L’aventure est passionnante."


Sortie en salles aujourd’hui : Tout mais pas ça

0Analyse cinéma de Bruno de Seguins Pazzis pour les lecteurs du Salon Beige :

Rome. Tommaso De Luca, la cinquantaine, est un chirurgien reconnu. Avec son épouse Carla, ils ont élevé leurs enfants Andrea et Bianca dans un esprit de laïcité. Or voilà qu’Andrea annonce son intention de devenir prêtre. Tommaso, athée convaincu, persuadé que son fils est sous influence et qu’il est fait pour tout sauf pour être prêtre, est bien décidé à tout faire pour éviter cette catastrophe. Tommaso décide de suivre Andrea en cachette afin d'en savoir plus sur ce prêtre particulier Don Pietro, qui a « retourné » Andrea, ​ et libérer son fils de l’influence de ce dernier. Avec : Marco Giallini (Tommaso De Luca), Laura Morante (Carla De Luca), Alessandro Gassman (Don Pietro Pellegrini), Giuzeppina Cervizzib (l’infirmière Rosa), Edoardo Pesce, (Gianni Malloni), Carlo Luca de Ruggieri (Pizzuti), Llaria Spadia (Bianca De Luca), Enrico Oetiker (Andrea De Luca), Alex Cendron (Fratta), Fabrizio Giannini (Questore), Silvia Munguia (Xenia), Urbano Lione (Paziente), Maurizio Lops (Mimmo).  Scénario ; Edoardo Maria Falcone et Marco Martani. Directeur de la photographie : Tommaso Borgstrom. Musique : Carlo Virzi.

Une comédie réflexive

Rares sont les films qui évoquent la vocation sacerdotale à ses débuts. Dans le registre dramatique on peut citer Les mains liées (1956) de Roland Quignon, mais dans celui de la comédie, cela ne vient pas promptement à l’esprit. Il faut reconnaître à l’italien Edoardo Maria Falcone qui se limitait jusqu’alors à l’écriture de scenarii et qui avec Tout mais pas ça  réalise son premier long métrage, une certaine audace à aborder ce sujet sur le ton de la comédie.

Mais d’une certaine façon, plus que la vocation, l’argument scénaristique est plutôt ce que l’annonce de celle-ci provoque dans l’entourage d’Andrea, fils d’un chirurgien renommé. A cet égard, Si Dieu le veut dans sa version italienne originale, aurait été une traduction beaucoup plus pertinente et conforme au vrai sujet du film. En effet, cette annonce ne provoque rien moins que l’implosion de la cellule familiale. Du père à la mère en passant par Bianca, la sœur d’Andrea, chacun est amené à se remettre assez brutalement en cause. Le scénario tourne essentiellement autour du père qui n’a de cesse de trouver le moyen d’empêcher son fils d’aller plus loin dans cette voie, mu à la fois par un athéisme primaire et viscéral et persuadé que cette voie est inadaptée au caractère de son fils.

L’aspect comique est plus ou moins réussi. On peut rire plusieurs fois dans les vingt premières minutes, après le rire laisse la place à un sourire léger, certains comportements, certaines réactions et observations étant plutôt bien venues. Cependant, plus on s’achemine vers un dénouement et plus le film évolue vers la comédie dramatique avec un côté mélodramatique. Il faut aussi signaler une présentation trop sentimentale et naturaliste de la Foi, offrant par exemple à voir le prêtre comme un homme jeune, on ne peut plus dynamique, pour ne pas dire hyper actif,  bien entendu sympathique et, ce qui ne gâche rien,  bien de sa personne, bref un homme aussi ordinaire qu’un autre, ou presque, et qui de surcroit n’est visible que quelques instants véritablement dans l’exercice de son sacerdoce (célébration de la messe, prière…).

En revanche, il faut reconnaître à Tout mais pas ça ! le mérite indéniable de faire ressortir deux considérations intéressantes. En premier lieu, et notamment dans sa première partie qui traite de l’annonce par Andrea de sa vocation et des premières réactions que celle-ci provoque, le film met clairement en évidence l’état de déchristianisation de nos sociétés occidentales.  En second lieu, et cette fois-ci dans le dénouement objectivement assez dramatique de l’intrigue, puisque celle-ci se solde non seulement par la mort accidentelle du prêtre à l’origine de la vocation d’Andrea mais aussi par le renoncement de celui-ci qui a pris conscience qu’il n’était pas appelé à la prêtrise, le film, très intelligemment, décrit cette fois comment d’un mal peut sortir un bien et combien les voies de Dieu sont impénétrables puisque, en l’espèce, l’échec de cette vocation et la crise familiale que l’annonce de celle-ci avait fait naître, ne permettent rien moins que la réconciliation familiale sur des bases plus solides qu’au début de cette aventure. C’est sans nul doute, l’aspect évangélique le meilleur de cette comédie très contemporaine qui par ailleurs, en raison d’un rythme plutôt alerte, de mises en situation intelligentes, de quelques subtilités narratives et de trois interprétations de bon niveau de personnages assez complexes à  restituer (le personnage du père d’Andrea que Marco Giallini  parvient à maintenir crédible à travers son évolution, Don Pietro, le prêtre incarné par Alessandro Gassman, fils du grand Vittorio Gassman,  qui en agacera certainement plus d’un avec son côté Romain Duris et son rôle qui n’est pas représentatif de la nouvelle génération de séminaristes et prêtres, et enfin Carla, la mère du futur séminariste, la bourgeoise qui s’est laissée étouffer par son mari, finement interprétée par la charmante Laura Morante que ceux qui ont vu La Chambre du fils (2001) de Nanni Moretti ne peuvent pas avoir oublier) a le mérite, sans faire un sermon,  de pouvoir faire réfléchir bon nombre de spectateurs sur le vide que la Foi peut combler, l’élévation qu’Elle peut apporter en comparaison à ce qu’offre la réalité quotidienne avec son lot de contingences et de matérialisme.


Porno/cigarette : ils filtrent le moucheron et laissent passer le chameau

De Marie Delarue sur Boulevard Voltaire :

Images-3"Jusqu’en février dernier – il y a moins d’un an, donc -, tout film qui « comporte des scènes de sexe non simulées ou de très grande violence »était en principe automatiquement interdit aux moins de 18 ans. Considérée comme une offense à la liberté de création et une faveur accordée aux catholiques traditionalistes, cette mesure a été « adoucie » par un décret du gouvernement Hollande « afin de redonner plus de liberté d’appréciation à la commission de classification des films du Centre national du cinéma (CNC), chargée de donner des avis ».

Au centre de la polémique d’alors, les films Baise-moi, Antichristou encore Nymphomaniac, mettant tous en scène des malades du sexe et de la violence, et contre lesquels l’association Promouvoir avait engagé des procédures. On cria donc à la censure et l’on prit les dispositions citées plus haut pour que nos ados puissent se repaître à loisir de sexe extrême, alcool, drogue et gâchette.

Mais, convenons-en, tout cela reste encore un peu limité « dans le champ des possibles ». Alors, pour compléter ce tableau hautement éducatif, les petits et grands écrans nous proposent aujourd’hui de façon quasi systématique, sans violence cette fois mais avec beaucoup d’insistance et de gros plans, des scènes d’amours homosexuelles. Là encore, on est tenu d’approuver : c’est l’évolution sociétale qui veut cela et le septième art se doit d’être le reflet de son temps. Fermez le ban.

Un temps cependant très hygiéniste. Pour notre bien à tous. Raison pour laquelle, n’en doutons pas, madame Nadine Grelet-Certenais, sénateur PS de la Sarthe, a interpellé le ministre de la Santé Agnès Buzyn sur « la responsabilité du cinéma sur le tabagisme en France ». Parce que le porno et la violence extrême, oui ! Mais la cigarette, non, pas question !

Alors que les sénateurs votaient la mesure portant sur l’augmentation du prix du tabac d’ici 2020, la dame s’est emportée : « Il faut aller au-delà du porte-monnaie […] en s’intéressant notamment aux incitations culturelles à fumer… »« Je pense, par exemple, au cinéma qui valorise la pratique. » Et pas qu’un peu ! Parce qu’elle a compté, madame Grelet-Certenais : « La Ligue contre le cancer démontre dans une étude que 70 % des nouveaux films français mettent à l’image au moins une fois (sic) une personne en train de fumer. » Sachant qu’un film dure en moyenne une heure et demie à deux heures, je vous laisse calculer le temps d’apparition de la clope à l’écran. Qu’importe, elle en est sûre : « Ça participe peu ou prou à banaliser l’usage, si ce n’est à le promouvoir, auprès des enfants et des adolescents qui sont les premiers consommateurs de séries et de films, sur Internet notamment. »

Madame Buzyn, qui veille sur notre santé avec l’attention d’une mère chatte sur sa portée, a grandement approuvé : « Je ne comprends pas l’importance de la cigarette dans le cinéma français. » Et d’annoncer qu’elle prendrait, en accord avec sa consœur Françoise Nyssen, ministre de la Culture, des mesures restrictives « dans le cadre du second plan national de réduction du tabagisme ». Une piste est d’ores et déjà à l’étude : celle préconisée par l’OMS en 2016, à savoir l’interdiction aux moins de 18 ans des films où les personnages fument. Parce que le porno et la violence extrême, oui ! Mais la cigarette, non, pas question (bis) !

Ces gens-là sont fous. Complètement dingues. Déjantés. Dangereux. Si on les laisse faire, ils imposeront bientôt à nos enfants des ateliers d’éducation à la sodomie le matin, d’antiracisme à midi et de rééducation contre la cigarette l’après-midi. Pour leur bien. Et le pire, c’est qu’ils en sont sans doute persuadés !"


Ignace de Loyola, soldat, pécheur, saint

De Bruno de Seguins Pazzis :

IIgnace de Loyola mêne une vie de courtisan et d’homme d’armes et s’adonne facilement aux plaisirs de la chair. Blessé lors aux deux jambes lors du siège de Pampelune, durant sa convalescence, il lit, parmi d’autres ouvrages, une vie de Jésus de Ludolphe le Saxon et un ouvrage qui relate la vie des saints (La légende dorée de Jacques de Voragine). Commence alors un long chemin de conversion au cours duquel il va rejetter sa vie passée, devenir frère prêcheur au service des plus malheureux, commencer à rédiger Les Exercices Spirituels, rédiger un journal intime, avant de partir à Paris pour continuer ses études. Avec : Andreas Munoz (Ignace de Loyola), Tacuara Casares (la Princesse Catalina), Javier Godino (Xanti), Julio Perillan (Padre Sanchez), Mario de la Rosa (Calixto), Marta Codena (Ana, la prostituée), Pepo Ocio (Montes), Isabel Garcia Lorca (Dona Ines Pascual), Lucas Fuica (Don Beltram de Loyola), Ben Temple (Maestro Ardevol), Javier Tolosa (Lord Asparros), Aitor beltran (Cirujano), Luis Hostalot (Chanon), Gonzalo Trujillo (l’inquisiteur Alonso de Salazar Frias). Scénario : Paolo Dy et Cathy Azanza. Directeur de la photographie : Lee Briones Meily. Musique : Ryan Cayabyab.

Soldat, pécheur, saint…C’est le sous-titre qui accompagne le titre du film et qui définit parfaitement  la période de la vie d’un des plus grands saint de l’Eglise que couvre le film, de la jeunesse d’Ignace de Loyola jusqu’en 1528, date à laquelle, âgé de 37 ans, il part à Paris pour approfondir ses études religieuses.

La vie de saint Ignace de Loyola fût portée une première fois à l’écran en 1949 par le cinéaste espagnol Jose Diaz Morales sous le titre El Capitan de Loyola, lequel avait également signé en 1942 un Jésus de Nazareth. El Capitan de Loyola, film en noir & blanc tourné au Mexique où le cinéaste a émigré depuis la Guerre d’Espagne, est une version d’une facture très honnête quoique bien marquée par son époque.

Le réalisateur Philippin, Paolo Dy, s’empare plus frontalement du sujet en se concentrant sur cette période de la conversion du saint. Le projet du film a la particularité d’avoir été initié, financé et supervisé par la communauté jésuite des Philippines sous la conduite de la « Jesuit Communications Foundation » des Philippines. Débuté en 2011, le projet a abouti et la réalisation du film s’est terminée début 2016. Le film est sorti dans les salles fin juillet 2016 aux Philippines. Malheureusement, pas de sortie en salle en France ! Heureusement, Saje Distribution ayant acheté les droits, la diffusion en DVD est assurée en France depuis octobre 2017, mais ce mode de distribution limite la diffusion du film auprès d’un public déjà convaincu.

Le film se limite donc à la période de la vie de saint Ignace qui court jusqu’à son départ pour Paris où il va approfondir ses études, c’est-à-dire bien avant qu’il ne fonde la Compagnie de Jésus, période comme le précise Paolo Dy qui est

« celle de sa conversion ou, plus précisément, sur les deux côtés de sa conversion : le premier, quand il oublie son rêve d'être un chevalier au profit de celui d’être un saint ; et le second, quand il se rend compte de ce que cela signifie vraiment d’être saint ».

Ce choix adroit permet d’atteindre le but que se sont fixé les initiateurs du projet : réaliser un film  « principalement pour les jeunes qui ont des difficultés à prendre des décisions cruciales dans leur vie ». Ainsi le scénario insiste sur le passage progressif d’Ignace de Loyola d’une vie mondaine de courtisan et d’hommes d’armes à celle de frère plus ou moins ermite, prêcheur, pauvre parmi les pauvres et les malades, long chemin de conversion qui débute, après les blessures profondes, aussi bien physiques et morales, de la guerre par une prise de conscience puis par une conviction, aussi profonde que les blessures, de la nécessité de servir le Christ. Ce chemin se poursuit avec sa vie de pèlerin, d’ermite jusqu’à son procès devant le tribunal de l’inquisition à Salamanque et dont le jugement ouvrira un nouveau chapitre de sa vie. Alors que ce cheminement se poursuit, le spectateur voit Ignace de Loyola écrire son journal intime et les Exercices Spirituels dont le but premier est de permettre à ceux qui les pratiquent de se déterminer dans leur choix de vie, Exercices Spirituels qui seront au centre du procès que lui fera l’inquisition.

Le film illustre magnifiquement comment le futur saint s’abandonne totalement au Christ, se meurt dans le Christ et pour le Christ, le cinéaste parvenant selon ses propres mots qui étaient son objectif, à « donner de la visibilité à l'expérience émotionnelle et spirituelle d'Ignace, une expérience de conversion, d'illumination et, en fin de compte, la découverte de l'amour de Dieu ». Il y  parvient au moyen d’une mise en scène qui, en sus d’un classicisme brillant et d’une très belle photographie de Lee Briones Meily, sait, pour séduire un public de jeunes gens, utiliser un langage cinématographique didactique (indispensable notamment pour faire ressortir les notions de discernement, de consolation et de désolation qui sont au centre de la spiritualité ignacienne) et faire la part belle à quelques scènes d’action et de bataille, ainsi qu’à quelques séquences oniriques teintées d’une esthétique « gothique » mais dont le propos reste tout à fait « orthodoxe ». Certaines séquences ont une grande puissance émotionnelle comme celle au cours de laquelle l’un des frères d’Ignace de Loyola tente de le faire revenir à Loyola alors que celui-ci s’est déjà dépouillé de tout et qu’il entre dans sa nouvelle vie, ou celle avant qu’Ignace ne quitte sa famille et au cours de laquelle, forcé par ses frères d’armes à passer une soirée dans une maison de mauvaise vie, plutôt que de s’adonner au plaisir de la chair, il dialogue avec une prostituée qu’il mène à la conversion.  Mais nombreux sont les plans ou les scènes au détour desquels l’émotion surgit comme une manifestation de la grâce. Du cinéma beau et bien catholique.

A commander en DVD auprès de SAJE DISTRIBUTION : www.sajedistribution.com


21 novembre : Projection du film : « Il était une Foi ! » à Saint-Maur

Projection du film : « Il était une Foi ! », L’histoire vraie des chrétiens oubliés, de Pierre Barnérias, qui sera présent et dialoguera avec l’assistance à l’issue de la projection.

Mardi 21 Novembre 2017, 20 heures 30, Centre paroissial Notre-Dame-du-Rosaire (salle du sous-sol), 11, avenue JOFFRE 94100 Saint-Maur-des-Fossés

Organisé par l'Association Familiale Catholique de St-Maur. Entrée libre

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Accusé d'avoir agressé sexuellement un mineur, il se défend en avouant... son homosexualité

Unknown-24Dans le sillage de l’affaire Harvey Weinstein, c’est au tour de Kevin Spacey d’être sous le feu des critiques. L'acteur Anthony Rapp l'accuse de lui avoir fait des avances sexuelles lorsqu’il avait 14 ans. Face au tollé, Kevin Spacey a effectué son... coming out :

«Si je me suis conduit comme il le décrit, je lui dois les plus sincères excuses pour le comportement profondément inapproprié de quelqu’un se trouvant en état d’ébriété, énonce-t-il. […] Les gens qui me sont proches savent que, dans ma vie, j’ai entretenu des relations tant avec des hommes qu’avec des femmes. Je me considère maintenant comme gay. Je veux maintenant être honnête et ouvert sur le sujet et cela commence par confronter mon propre comportement.»

De quoi énerver les milieux LGBT qui y voient un insupportable amalgame entre pédophilie et homosexualité. Joël Deumier, président de l’association SOS Homophobie, se défend :

«Cela remet la communauté LGBT au centre de critiques et d’amalgames! Comment osez-vous nous impliquer là-dedans?» «Il est ici question d’une infraction potentielle à la loi, le coming out de Kevin Spacey n’a rien à voir».

Cela n'a rien à voir, mais encore une fois, «tout le monde savait»...


Coexister : derrière les apparences d’une comédie, une charge haineuse contre la religion catholique

Bruno de Seguins Pazzis livre aux lecteurs du Salon beige sa critique du film Coexister :

CSynopsis

Nicolas Lejeune est un producteur de musique de variété dont la carrière et la vie de famille battent de l'aile : il est en panne de talents à produire et sa femme le rejette en raison de ses infidélités. Sophie Demanche, qui dirige le groupe dont fait partie son petit label, lui lance comme défi de remplir le music-hall parisien l'Olympia avec un nouveau projet dans un délai maximum de six mois. Au pied du mur, Nicolas et son assistance Sabrina vont monter un groupe de musique composé d'un curé, le père Benoit, d'un rabbin, Samuel, et d'un imam, Moncef, pour chanter la diversité et le « vivre-ensemble ». Le recrutement n’est pas facile et les membres du groupe vont rencontrer quelques difficultés pour s'accorder. Avec : Fabrice Éboué (Nicolas Lejeune), Ramzy Bédia (Moncef, l'imam), Guillaume de Tonquédec (Benoit, le curé), Jonathan Cohen (Samuel, le rabbin), Amelle Chahbi (Alexia), Audrey Lamy (Sabrina), Mathilde Seigner (Sophie Demanche), Grégoire Foessel (un technicien du cinéma), Mylene Bude (une groupie), Michel Drucker (lui-même), Jean-Pascal Zadi (Pink Kalash). Scénario : Fabrice Éboué. Directeur de la photographie : Philippe Guilbert. Musique : Guillaume Roussel.

Plus que christianophobe, anti-catholique

Qui d’autre pouvait produire ce tas d’immondices si ce n’est EuropaCorp, la maison de production de Luc Besson, le sinistre producteur et réalisateur d’un Jeanne d’Arc (1999) blasphématoire. Dans un jeu de mot stupide, le Chicago Sun-Times qui n’apprécie pas le film écrit « Coexister est un film qui n’existe pas ». Cette affirmation est malheureusement fausse. Coexister existe bel et bien et pas pour le bien du spectateur mais pour son mal. Car sous le prétexte de décrire les tensions religieuses, très accessoirement le petit monde de la musique de variétés et de prêcher quelque chose qui voudrait ressembler à de l’œcuménisme et qui s’apparente plus à du syncrétisme, le tout sur un mode humoristique, Coexister est en réalité une charge épouvantable contre la religion catholique au travers de sa personnification la plus sacrée, le prêtre. En apparence, les trois communautés religieuses qui font l’affiche, les religions catholiques et juive et la « religion » musulmane, en prennent chacune pour leur grade. Mais ce n’est qu’en apparence. Cela est annoncé dès l’affiche du film sur laquelle le prêtre est bien celui qui est à la pointe du triangle…Et cela se vérifie tristement au fur et à mesure de l’avancement du récit qui commence dans l'humour facile, les blagues téléphonées, mais le tout déjà bien vulgaire et grossier, pour culminer dans un final qui traine dans la boue (hé !) le prêtre qui a défroqué pour se marier avec une nymphomane dont, selon ses propres mots qui confinent au blasphème, il est tombé amoureux « plus que de Jésus » ! Entre temps, si le rabbin est quelque peu « charrié », il n’est pas trainé dans la boue (hé !) car il n’a pas abandonné son « sacerdoce » et se révèle seulement un peu dérangé du fait d’un caractère trop dépressif. Si l’imam, dont il faut se demander s'il est faux pour les seuls besoins scénaristiques ou plus gravement par peur de représailles violentes, d’une fatwa peut-être, ou pire encore, par sympathie pour l’Islam, il peut bien faire « tout ça qu’il veut », boire de l’alcool jusqu’à plus soif, « bouffer » du cochon à s’en péter la sous-ventrières et « couchonailler » avec toutes les filles qui lui tombent sous la main, il fait rien de mal et il n’y a donc aucune raison de le trainer dans la boue (hé !).

Derrière les apparences d’une comédie, une charge haineuse contre la religion catholique

Par contre le prêtre catholique… Si vous voulez voir un prêtre en soutane faire le guignol sur une scène, courrez voir Coexister ! Si vous voulez voir ce curé en soutane le visage coincé entre deux paires de fesses dans une boite louche, courrez voir Coexister ! Si vous voulez voir ce curé « soumis » à la tentation, y « entrer » et y succomber lamentablement, défroquer et être heureux d’avoir défroqué, courrez-voir Coexister ! « La comédie la plus drôle de l’année » selon Caroline Vié du journal 20 minutes. Mais après, lorsque vos églises seront transformées en mosquées, vos femmes obligées de porter le voile et que le choix qui vous restera sera l’apostasie ou le martyre, ne venez pas vous plaindre, ne venez pas pleurnicher. Mais posez-vous la question Mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? (film de Philippe de Chauveron en 2014). Ce sera certes un peu tard, mais il n’est jamais trop tard pour bien faire.

On juge l’arbre à ses fruits…

« Alors que je recherchais une idée pour mon nouveau projet, je suis tombé par hasard sur YouTube sur un clip des Prêtres Chanteurs qui avait cartonné à l'époque : il s'agissait de trois prêtres qui, en reprenant des classiques de la chanson française, avaient vendu plus d'un million d'albums et connu une tournée triomphale. Ce qui m'avait frappé, c'est que l'un de ces trois prêtres, qui était juste séminariste, avait renoncé à sa vie d'homme d'Eglise à l'issue de la tournée. Je me suis demandé ce qui avait pu se produire en lui au cours de cette tournée pour qu'il réalise qu'il n'y avait pas que Jésus dans la vie ! Je suis donc parti de ce principe, et puis j'ai décidé d'élargir le film aux autres religions » (Allociné. Secret de tournage). C’est ainsi que Fabrice Eboué explique comment lui est venu l’idée de son film. Ceci prouve si cela devait être démontré, d’une part que les prêtres et d’une manière générale tous les religieux, ne sont pas faits pour se produire en spectacle (souvenons-nous de la fin si triste et lamentable de Sœur Sourire), d’autre part que ce Coexister n’est rien moins que le fruit vénéneux du groupe musical « Les Prêtres », enfin qu’on juge l’arbre à ses fruits.


Cinéville à Conflans, samedi 11 novembre à 20h30 : projection du film La Rébellion cachée

A l’issue de la projection, le réalisateur Daniel Rabourdin sera présent pour commenter le film et pour répondre à vos questions.

Vous pouvez dès maintenant vous inscrire et bénéficier ainsi du tarif préférentiel unique de 4€. Il vous suffira ensuite d’indiquer lors de votre passage à la caisse le nom sous lequel vous vous serez enregistré.

Image002Pour commander le DVD c'est ici.


Projet de documentaire sur Hélie de Saint Marc, témoin du siècle

Hélie de Saint Marc, témoin du siècle- une histoire française  est un projet de documentaire destiné à être diffusé à la télé et en DVD. Autour d'archives inédites couvrant la période de 1914 à 2014, il a l'ambition de faire découvrir une période de l'histoire de France au plus grand nombre à travers le témoignage du Commandant de Saint Marc, résistent, déporté, héros des guerres d'Indochine et d'Algérie et auteur de plusieurs ouvrages dont Les Sentinelles du Soir, Les Champs de Braises, L'aventure et l'Espérance.

Le projet a l'ambition d'apporter un éclairage nouveau sur une histoire encore mal connue.

Vous pouvez contribuer au financement de ce reportage. Le financement servira principalement à financer les moyens techniques (banc de montage, caméras, post-production) et de diffusion (pressage des DVD, réservation des espaces de visionnage) qui permettront au film d'exister.


Le scandale Weinstein éclabousse désormais les LGBT

Balançons les porcs :

"Le voile semble également se lever sur un fléau encore moins médiatisé: celui du traitement réservé aux (très) jeunes acteurs à Hollywood. Un phénomène certes moins endémique que le système sexiste, mais particulièrement tabou. Et soumis lui aussi à la culture du silence.

«L'industrie du showbiz est probablement le milieu où les adultes ont le plus de liens directs et inappropriés avec les enfants au monde», déclarait Corey Feldman, ex-enfant star américain connu pour son rôle dans The Goonies. Récemment interrogé sur Harvey Weinstein, l'acteur a rappelé avoir dénoncé, depuis plusieurs années déjà, de nombreux cas d'abus sexuels sur de jeunes garçons à Hollywood. En allant jusqu'à parler de pédophilie. 

Ces allégations, il les illustre par sa propre histoire et celle de son feu-meilleur ami - et compère à l'écran dans la série The Two Coreys - Corey Haim. L'acteur est décédé d'une pneumonie sous fond de surdose de drogues en 2010. Dans une interview accordée au Hollywood Reporter en 2016, Corey Fieldman raconte avoir subi des agressions sexuelles à maintes reprises dans le cadre de sa carrière d'acteur. Dont un viol, à l'âge de 15 ans, par un manageur employé par son propre père. Corey Feldman assure:«J'ai été molesté et passé d'homme à homme», comme un certain nombre d'autres enfants. Avant de révéler que son ami Corey Haim avait quant à lui été violé à l'âge de 11 ans seulement. Et ne s'en était jamais remis.

Elijah Wood, l'acteur phare du Seigneur Des Anneaux, a lui aussi osé parler, en qualifiant Hollywood de repaire de "vipères". Il confie, pour sa part, avoir été protégé par sa mère, qui l'avait empêché de se rendre aux soirées mondaines Hollywoodiennes au début de sa carrière. S'il réfute avoir avoir subi de tels sévices, il sous-entend que tous ses collègues n'ont pas eu cette chance.

Journaliste proche de l'alt-right, le très controversé Milo Yiannopoulus s'était lui aussi exprimé, en 2016, sur ces rapports malsains : dans un podcast, il décrivait un milieu rongé par la drogue, dans lequel certains grands noms de l'industrie avaient des rapports sexuels avec des garçons bien plus jeunes qu'eux. Chose qu'il refusait lui-même de condamner.

Si peu de noms circulent encore, quelques réalisateurs ont été publiquement pointés du doigt. Parmi eux, Bryan Singer, le réalisateur de la saga X-Men, qui aurait pris part à de sulfureuses soirées privées auxquelles des magnats d'Hollywood conviaient les jeunes pousses du cinéma ou de la télé. En 1997, il avait d'ailleurs été traîné en justice pour avoir contraint des mineurs à se doucher nus en parallèle du tournage d'Apt Pupil. En 2014, il avait cette fois été accusé d'avoir abusé sexuellement d'un jeune homme de 17 ans."


Projections du film sur la persécution des chrétiens dans le monde

CaptureRaphaël Delpard, romancier et cinéaste français, vient de réaliser un film documentaire sur La persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde, cette éradication sournoise et violente qui touche 210 millions de femmes, d’hommes et d’enfants dans 50 pays…

Enrichis de nombreux témoignages de rescapés, ce film de 90 minutes doit être vu et connu de tous. En attendant la vidéo de ce film, qui devrait être commercialisée en janvier prochain, vous pourrez le découvrir à Paris mais dans une seule salle, celle du Lucernaire (53 rue Notre-Dame-des-Champs, 75006 Paris).

Séances à 20 h 30 : mercredis 15 et 22 novembre, jeudis 16 et 23 novembre.

Séances à 14 h 30, 16 h 30, 18 h 30 et 20 h 30 : vendredis 17 et 24 novembre, dimanches 19 et 26 novembre.

Ne ratez pas ces rares occasions et informez votre carnet d’adresses.

Ci-dessous, la bande annonce du film :


Contre Eric Zemmour, Omar Sy fait du cinéma

Omar Sy, invité de l’émission Bonjour la France sur Europe 1, jeudi, a vivement critiqué l’éditorialiste du Figaro, Éric Zemmour. L’animatrice Daphné Bürki lui demandait alors de réagir aux propos du polémiste qui, dans l’émission C à vous, diffusée sur France 5 lundi, avait estimé “flatteur d'être traité de guignol par un guignol”.

“L'extrait qu'ils ont montré dans C à vous, c'est un extrait où volontairement je ne cite pas Éric Zemmour car je n'ai pas envie de lui donner d'intérêt parce que je connais son système : il fait de la provoc' pour de la provoc'”. "Il ne faut plus qu'il soit invité parce que c'est un criminel”. “Il a été condamné pour incitation à la haine raciale. Personne ne le dit mais il a été condamné ce mec-là.”

Ce même Omar Sy, qui habite à Los Angeles, posait complaisamment avec le détraqué Weinstein :

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