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Michel Hubault appuie Libertas en Ile-de-France

Michel Hubault, conseiller régional de l’Indre et secrétaire général du Parti de la France (PDF) présidé par Carl Lang, indique ce qu'il pense de l'eurorégion Ile-de-France :

H "L’opposition entre la liste Dieudonné-Soral-Gouasmi et la liste Dubois-Arnautu-Smahi n’a aucun fondement politique. Dubois et Smahi ont longtemps été des amis de Dieudonné et de Soral, avec lesquels ils partagent la même islamofolie. Une photographie du Figaro l’illustre, qui montre Smahi et Dubois, l’organisateur des BBR, présentant Dieudonné à Jean-Marie Le Pen lors des BBR de 2006. Par ailleurs Dubois, secrétaire départemental du FN dans le Val-d’Oise, a organisé avec Smahi la venue de Jean-Marie Le Pen sur « la dalle d’Argenteuil ». Enfin, trésorier de la campagne présidentielle, Dubois, a négocié le contrat qui a conduit le candidat du Front national à verser 60 000 euros à la société de Dieudonné pour la location de son théâtre. D’autre part, Jean-Michel Dubois s’est prononcé publiquement en faveur du maintien du Pacs, étape décisive dans la légalisation à terme des « mariages » homosexuels et des familles « homoparentales ». [...] [P]our un Français attaché au respect de la vie et de la famille, à l’identité et à la souveraineté de la France, et opposé à l’islamisation de notre société, parmi les vingt-huit listes en Ile-de-France, celle de Libertas conduite par Jérôme Rivière est la moins éloignée de ses idées. Elle l’est d’autant moins que Jérôme Rivière a perdu en 2007 son siège de député de Nice pour avoir défié Sarkozy en soulevant deux tabous : le danger islamiste et la nécessité d’unir toutes les droites sans exclusive aucune."

De son côté, Carl Lang a répondu au questionnaire de Catholiques en campagne (en attente de publication). On y lit ceci :

L "L'Europe est une réalité naturelle et aussi une civilisation millénaire, issue de la culture gréco-latine et du christianisme. L'Europe est le premier continent sur lequel a été créé, à partir du Royaume français des Capétiens, le concept politique de l'Etat national souverain. Loin d'être dépassée, la nation constitue au XXIè siècle le cadre politique le plus performant pour assurer aux peuples d'Europe leurs libertés, leur identité, leur sécurité et leur prospérité C'est la raison pour laquelle, attaché à la sauvegarde des racines chrétiennes de notre civilisation et à la souveraineté de notre nation, je me sens beaucoup plus européen que les "européistes" de l'UMP, du PS ou du MODEM. [...] En ce qui concerne le principe de subsidiarité, issu de la Doctrine sociale de l'Eglise, il est nécessaire de le mettre aussi en oeuvre dans le cadre des relations sociales.

Défenseur de la Vie, depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, et de la famille, j'ai participé, (avec mon écharpe), le 25 janvier à Paris à la Marche pour la vie qui avait pour thème cette année l'Europe. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Donc l'éducation est d'abord de leur compétence."


L'UE en instance de disparaître, entre l'avortement et l'immigration

Interrogé par Novopress, essentiellement sur la Turquie, à propos de laquelle l'UMP joue un double-jeu, Philippe de Villiers déclare notamment :

"Je ne souhaite pas que l'Europe devienne musulmane. […] Il n'est pas raisonnable de faire entrer un grand pays musulman qui naturellement contribuera à islamiser l'Europe. Aujourd'hui, l'Europe vit un chassé croisé : d'un côté, c'est le collapsus démographique, avec l'avortement de masse ; et de l'autre côté c'est l'immigration de masse, avec l'islamisation progressive de l'Europe."


Solidarité : une stratégie assumée

Axel de Boer, Président de Solidarité France et tête de liste en Ile-de-France pour les élections européennes, est interrogé par e-deo :

"Nous suivons une stratégie à trois étages, dont chacun est une raison suffisante d’avancer. Nous voulons en premier lieu donner un témoignage public, aller vers les gens. Lors d’un tractage, une jeune fille m’a dit avec candeur: "je ne savais pas que l’on pouvait être contre l’avortement". Cette parole montre l’échec de stratégie de communication basée sur le seul média internet, qui finalement ne touche que nos amis. Ce qui est vrai pour l’avortement l’est bien plus pour tous les autres aspects de la culture de vie. Combien de personnes ont conscience qu’il s’agit des clefs pour bâtir un avenir plus humain et plus juste ? Malgré nos faibles moyens, peut-être 1 million de personne verront une affiche (et même deux) qui parle de la culture de Vie. Lorsque nous le pourront financièrement, ils seront des millions à recevoir une circulaire qui parle de la culture de Vie et de la DSE : aucun média accessible ne touche autant de monde !

Nous voulons ensuite montrer l’unité de tous les combats sectoriels qui défendent la Vie, dans tous les domaines, et les unifier en une seule force.

Notre troisième étage est ambitieux : nous voulons forger pour le XXIème siècle une démocratie chrétienne qui réponde aux défis de notre temps. Il y a un siècle, un petit groupe de personnes ont pensés et formés la démocratie chrétienne qui a ensuite dominé l’Europe pour 50 ans avant de tomber sur ses contradictions. Avec les nouveaux défis, et les nouveaux textes de l’Eglise, il apparaît clairement que le temps est mûr pour une nouvelle aventure politique. Nous avons pu constater que ce projet intéresse aussi bien l’Eglise que les fidèles.

Alors, en terme de résultat électoral, je ne sais pas ce que nous pouvons espérer parce que nous n’avons pas les moyens de « faire le plein » de notre électorat naturel qui est assez important et surtout très large. Cela, parce que les médias en particulier chrétiens sont réticents envers toute forme d’engagement à caractère prophétique, même modéré. C’est une vieille maladie de toute institution, il faut rassurer avant tout. De toute façon, cette participation électorale va nous permettre d’avancer."

Addendum 10h45 : Axel de Boer et Matthieu Chauvin, tous les deux têtes de liste Solidarité, le premier en Ile-de-France, le second dans le Sud-Est, seront les invités du Forum Catholique ce soir de 19h à 22h.


Européennes : l'Italie veut peser

M Mario Mauro, député européen, membre du parti de Silvio Berlusconi, fait figure de candidat sérieux à la présidence du futur Parlement européen. À 48 ans, cet enseignant de philosophie, connu pour ses prises de positions musclées contre la «christianophobie» de l’Europe, est aussi une figure de proue du mouvement catholique italien Communion et libération.


Une autre illusion européenne : la défense commune

Jean-Dominique Merchet, journaliste spécialiste des questions de Défense, publie aujourd'hui son livre 'Défense européenne, la grande illusion". Il le présente :
"La défense européenne est une illusion. Elle ne verra pas le jour et c'est tant mieux, car c'est une illusion dangereuse (...)
C'est que la défense n'est pas une politique comme les autres – on ne la range pas dans le catalogue des politiques sectorielles aux côtés de celles de l'agriculture, de la santé publique, de l'aide au développement ou des transports (...) Il y est question de vie et de mort, d'intérêts vitaux et du droit de tuer d'autres hommes. Il s'agit d'un domaine qui est, au sens propre, extra-ordinaire. Ce qui le fonde, ce sont de très anciennes notions juridiques et politiques; elles ont pour noms légitimité et souveraineté. Ce sont elles qui permettent, à l'instant crucial, au détenteur du pouvoir d'engager des moyens militaires de destruction.
La mort est toujours au rendez-vous (...)

Lorsque le même Nicolas Sarkozy envoie des renforts en Afghanistan dans une région tenue par les insurgés, il assume le risque de voir mourir de jeunes Français, tués par l'ennemi. C'est là, pourrions-nous dire, l'ordinaire des jours (...) Il s'agit du pouvoir exorbitant confié à un seul homme d'estimer que la vie de la nation est réellement en danger et, de ce fait, de brandir la menace de frappes nucléaires qui entraîneraient des destructions considérables et des victimes innombrables.
Ce pouvoir ne se partage pas
(...)

Au cœur de la politique se niche la tragédie. On ne peut qu'avoir l'illusion d'y échapper, illusion que l'on enrobe de jolis mots comme la « sécurité collective » ou le « droit international » (...)
Parce qu'elle est tout entière négation de la tragédie, l'Europe ne pourra jamais assumer la responsabilité de la guerre. Or, la défense n'est que le mot aimable pour désigner la « guerre », un mot que d'aucuns trouvent encore trop belliqueux, lui préférant celui de « sécurité ». Il n'est d'ailleurs pas anodin que les institutions européennes mélangent autant les mots sous les acronymes de PESD (politique européenne de sécurité et de défense) et de PESC (politique étrangère et de sécurité commune) (...)
Rappelons quand même que ce n'est pas une idée neuve et encore moins moderne: cela fait plus de mille ans qu'on en parle sur ce continent et que certains de ses habitants ont tenté à plusieurs reprises de le construire sous des formes diverses. C'est l'idée de l'Empire, une nostalgie jamais éteinte de la Rome antique.

Le rêve est toujours là, mais il reste un rêve, qui, parfois, a viré au cauchemar.

Ce qui est bien réel, en revanche, c'est que la guerre n'a pas disparu de notre horizon et que l'Europe qui se construit concrètement à Bruxelles est, de par sa nature même, incapable de relever de tels défis. Mieux vaut donc aujourd'hui ne pas désarmer Pierre pour faire semblant d'habiller Paul".

Jérôme Rivière, pro-famille

Jérôme Rivière dirige la campagne de Libertas (MPF-CPNT) pour les élections européennes. Tête de liste en Ile-de-France, il est interrogé dans Présent :

R "[I]l faut savoir dépasser les structures partisanes, qui, aujourd’hui, ne sont pas dotées de la taille critique leur permettant d’exercer le pouvoir. Comment voulez-vous que nos idées triomphent si nous passons plus de temps à nous interroger sur ce qui nous sépare – et ce ne sont bien souvent que des nuances – que sur ce qui nous unit ? Ce qui devrait tous nous unir, c’est quoi ? Une vision commune de l’identité française, la lutte contre la déliquescence de la famille, le respect de la souveraineté française. [...]

Je regrette qu’on n’ait plus de politique familiale depuis très longtemps. Et je suis révolté, et c’est un euphémisme, par la conception que Mme Morano a de la famille. [...] Si la France devait autoriser le mariage des homosexuels et l’adoption d’enfants par des couples dits homoparentaux, ce serait, plus qu’une erreur, la plus grande faute contre notre civilisation qu’elle aurait commise depuis plusieurs décennies. [...]

Il faut introduire l’enseignement de la culture de vie dans l’Education nationale. Il faut aussi instaurer une politique nataliste volontariste, qui valorise l’image de la famille et assure aux mamans le soutien de la nation dès le premier enfant. [...] Je fais partie des parlementaires qui ont demandé que la référence à nos racines chrétiennes soit clairement affirmée dans tous les documents qui régissent notre organisation au sein de l’Union européenne. Renoncer à le dire envoie à d’autres civilisations le signal que nous avons honte de ce que nous sommes, et que nous sommes donc ouverts à un prosélytisme forcené. C’est ce qui m’inquiète le plus dans la relation que nous avons avec le monde musulman."


Déficit démocratique de l'UE

Le président tchèque Vaclav Klaus a prononcé une allocution devant l'Assemblée parlementaire de l'Union de l'Europe occidentale (UEO). Extraits :

K "L'Union de l'Europe occidentale a toujours été fondée sur une coopération entre Etats, sur les relations intergouvernementales, et n'a jamais eu l'ambition de mettre en place des organes supranationaux. En conséquence, il n'y a pas besoin d'organiser des élections pour votre Assemblée parlementaire, parce que les différents pays sont ici représentés par des membres élus de leurs parlements nationaux. De ce fait, votre Assemblée ne souffre pas du déficit démcratique et du manque de responsabilité qui sont si symptomatiques du fonctionnement de beaucoup d'autres institutions européennes."


Les racines chrétiennes ne sont pas à mettre au musée

Le Cardinal Vingt-Trois est interrogé dans Famille chrétienne au sujet des élections européennes :

V "Depuis trente ans, un certain nombre de responsables politiques ont joué un double jeu. Une sorte de jeu de bascule des responsabilités. D’un côté, ils ont fait des professions de foi européennes (« l’Europe, c’est formidable ! ») et de l’autre, face aux difficultés nationales, ils se sont défaussés sur elle (« c’est imposé par Bruxelles ! »). [...]

On ne peut évidemment pas construire l’avenir en oubliant ses racines. La question est de savoir si l’on fait mémoire d’un patrimoine pour l’investir, ou pour le fixer. Dans nos pays occidentaux, on fait beaucoup d’investissements culturels pour la conservation des bâtiments. C’est une chose de conserver un bâtiment comme un organe témoin d’une époque révolue, mais c’est autre chose de le conserver comme un lieu de vie ! Le patrimoine est une richesse reçue pour être investie dans un avenir. Invoquer les racines chrétiennes sans imaginer qu’elles doivent infléchir l’action future, c’est purement muséographique. [...]

Dans les domaines du droit et de la famille, les modèles sont un héritage culturel soumis à l’épreuve du temps. Chaque pays est confronté à des choix fondamentaux. Par exemple, dans le domaine éthique, les procréations médicalement assistées ont donné lieu en France à la production d’embryons surnuméraires qui n’était pas nécessaire ; cette pratique n’existe pas en Allemagne, un pays qui pratique aussi la procréation médicalement assistée. L’histoire de nos deux pays a conduit à aborder cette question de manière différente. Comment l’Europe pourrait-elle décider que l’Allemagne n’a pas connu le IIIe Reich, ou que notre conception de la famille puisse être anéantie, simplement parce que, dans tel ou tel pays, il y a des gens qui vivent autrement ?


Leur traité de Lisbonne et notre Magnificat

Lu sur les Manants du roi ce texte succulent dont voici les dernières lignes :

"Ils ont dit oui. Et nous ont donc, eux également, trahis.
Il ne reste donc, face à l’Europe ultralibérale que veut la Kommission, cette Europe qui laisse importer du lait de Nouvelle-Zélande ou d’Australie, du lait sans la sueur de nos fermiers, bien plus rentable pour le circuit laitier commercial, que le lait de « nos » vaches… du lait à moitié prix.
cette Europe qui laisse travailler - qui favorise le travail - en France, de Polonais, de Roumains, de Bulgares, selon le code du travail polonais, roumain ou bulgare… des ouvriers à moitié prix.
cette Europe qui a désiré, et vient d’obtenir pour la France, que le « lobbying » soit une activité légale et… parlementaire !
… cette Europe qui nous menace, nous et tous les autres pays du « Sud », des pires sanctions, des pires amendes, parce que nous avons laissé filer notre déficit intérieur ! En temps de crise, mesure indispensable si l’on veut amortir le choc chez les plus petits…
… cette Europe de la Commission de Bruxelles, qui fait la grimace au nom de la « libre concurrence », parce que nous avons aidé nos banques !… « Libre concurrence », vous avez dit ? Il est probable que la Kommission aurait préféré que les quelques banques américaines rescapées de leurs actifs toxiques, prennent le contrôle de notre système financier !…

Il ne nous reste donc, puisque nous ne nous sommes pas levés, puisque nous n’avons pas constitué de Comités de Salut Public… puisque nous n’avons pas forcé nos parlementaires à destituer notre président… Il ne nous reste donc qu’à assumer notre servitude.
Et, courbant l’échine, entrer dans une ère où l’argent sera roi, où le petit ne sera pas protégé du gros… où les superbes ne seront pas « dispersés », où les puissants ne seront pas « renversés de leurs trônes ». Un monde où les humbles ne seront plus « élevés ». Un univers où les affamés ne seront plus « comblés de biens », où les riches ne seront plus « renvoyés les mains vides. »

Marine Le Pen tient aux fondamentaux de la droite nationale

Marine Le Pen est interrogée dans Présent :

"Que répondez-vous à ceux qui vous soupçonnent de délaisser les fondamentaux de la droite nationale ?

M Cette accusation n’est fondée sur rien de réel. Sur aucune de mes déclarations. Sur aucune de mes prises de position. Sur aucun de mes actes. Partout où j’interviens, je porte la parole du FN dans son intégralité. Avec bien sûr ma propre sensibilité. Au cours de ces trente dernières années, certains discours ont évolué ? Mais autour de nous, le monde a évolué : effondrement de l’URSS, irruption de la mondialisation dans nos vies quotidiennes, concurrence accrue de la part de puissances émergentes comme la Chine et l’Inde, amenuisement continu de notre souveraineté par rapport au fait européen, problème de plus en plus prégnant de l’immigration et de l’insécurité qui en découle… Il faut bien intégrer tout cela dans l’expression de nos analyses politiques. Tout en restant bien sûr fidèle aux principes fondamentaux sur lesquels le Front national a été créé. Mes dénigreurs ont bien sûr le droit de ne pas m’apprécier. Mais en l’occurrence, ils me font un sempiternel procès d’intention, sans jamais produire la moindre pièce à charge. C’est un peu lassant."


Carl Lang sur le Parti de la France et les européennes

Carl lang 2 Dans un long entretien sur internet, Carl Lang, président du Parti de la France, député européen sortant tête de liste dans la circonscription Nord Ouest, précise sa pensée sur plusieurs sujets :

Sur le Parti de la France :

"Le PDF n'en est qu'à ses débuts, et il nous a semblé plus judicieux de conserver nos finances pour les futures élections régionales qui sont un enjeu majeur pour nous, avec en vue l'enracinement définitif du « Parti de la France » sur l'échiquier politique français (...) Ces élections européennes ne sont que le point de départ du nouveau cycle que nous nous proposons d'ouvrir. Elles forment en fait la première pierre de l'édifice (...) Nous proposons trois listes sérieuses et crédibles, constituées d'élus et de professionnels enracinés dans leurs terroirs. Bref, nous avons déjà bien avancé, et ces élections européennes constituent la première étape de notre démarche politique."

Sur la diplomatie européenne :

"Un partenariat privilégié avec la Russie, grand pays de civilisation européenne et chrétienne est en effet une nécessité pour des raisons à la fois économiques, politiques et diplomatiques. Il faut tourner le dos à l'attitude actuelle de la diplomatie européenne qui fait preuve de défiance voire d'hostilité à l'égard de la Russie en s'alignant en particulier sur la politique de l'OTAN. Les Etats-Unis veulent une Europe avec la Turquie contre la Russie. Nous, nous voulons une Europe sans la Turquie et proche de la Russie."

Sur l'identité européenne et la Turquie :

"Le plus grand défi auquel nous devons nous atteler est celui de la défense de nos identités nationales et la préservation de nos valeurs de civilisation européenne. La question est de savoir si l'Europe restera européenne et la France française en 2050. C'est la raison pour laquelle nous faisons appel à la défense de toutes nos identités, locales, provinciales, nationales et européennes. En complément de cette défense il faut s'opposer absolument à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. L'entrée de la Turquie transformerait l'Union européenne en Union euro-turque, ce à quoi nous nous opposons résolument. L'entrée éventuelle de la Turquie dans l'Union européenne nous amènerait par nécessité à sortir de cette Union euro-turque."

Sur l'Islam :

"La question de l'islamisme est un problème qui se pose aujourd'hui principalement dans les pays musulmans. En Europe, le problème, est à ce stade, moins celui de l'islamisme que celui de l'islamisation. Est-il nécessaire de rappeler que nous ne sommes pas en France et en Europe en terre d'Islam ? Je ne souhaite pas que la France des terroirs et des clochers devienne la France des terroirs et des mosquées. La défense de nos racines culturelles, et de nos valeurs humanistes et chrétiennes sont un devoir national et une nécessité pour nos libertés."

Sur le christianisme :

"A l'heure où la seule religion attaquée à la fois par les médias et par les politiques est la religion catholique, en la personne du Pape, je crois que nous devons défendre les valeurs et les principes qui ont fait la France. Parmi ces valeurs, le christianisme est la composante spirituelle essentielle de notre identité nationale qui remonte, au baptême de Clovis et de ses Francs, à Reims en 496. Nous n'avons pas à aller chercher nos modèles ailleurs (...)"

Sur l'avenir de la droite nationale :

"Partout où le Parti de la France pourra présenter des listes aux élections régionales de mars 2010, il les présentera. Toujours dans la logique de rassemblement à la base des nationaux, nous verrons localement, région par région avec nos amis du MNR, de la NDP ou d'autres encore, quelles sont les alliances que nous pourrons faire (...)il sera demain nécessaire de rassembler tous les nationaux au delà des différences partisanes. Bruno Gollnisch me paraît être au sein du Front national, l'homme capable de participer à cette démarche de rassemblement national."


Rosé : Michel Barnier soutient le coupage du vin

L'autre révélation de Minute est également une casserole de Michel Barnier :

V "La Commission européenne avait adopté, en janvier, un règlement dit d’application directe (ayant force de loi) autorisant dans toute l’Europe le mélange du vin blanc et du vin rouge pour créer et commercialiser un vin dit « rosé ». Cette mesure, qui menace directement un secteur culturel et économique français, révèle en fait comment l’Union européenne associe étroitement décision politique et… lobbying. Ce projet de coupage du rosé a été présenté sous l’influence du puissant Comité européen des entreprises de vin (CEEV), le plus grand groupe européen d’importation de vin blanc, soucieux, du fait de la baisse de ses ventes, de se diversifier en utilisant ses stocks invendus (ou invendables !) pour faire du rosé. Son interlocuteur pour la France était un certain Sylvain Naulin, chargé de mission au bureau du vin de la Direction générale des politiques agricoles, agroalimentaires et des territoires du ministère de l’Agriculture de Michel Barnier. Le 27 janvier, Sylvain Naulin a agréé le projet de réforme de l’Organisation commune de marché (OCM) Vins au nom de la France. Jusqu’en avril, il a défendu ce projet dans les médias. Avant de disparaître de nos écrans car… il avait obtenu un poste d’ingénieur au CEEV ! Pour le remercier de ses bons et loyaux services ?"

L’adoption définitive de ce règlement a été habilement reportée au 19 juin prochain.


L'UMP Michel Barnier soutient l'adhésion de la Turquie à l'UE

On connaissait déjà le mensonge de Sarkozy sur la Turquie, voici une révélation de Minute :

F "Friends of Europe – Les Amis de l’Europe – est un des think tank les plus influents à Bruxelles. [...] Officiellement, Friends of Europe [...] encourage

«l’émergence de nouvelles idées sur le futur de l’Europe et cherche à élargir le débat européen en fournissant une approche moins technocratique des questions. Les deux principaux thèmes de réflexion en sont la réforme du processus de prises de décisions et les moyens d’améliorer l’information et la communication au tour de l’Union Européenne».

T Sur ce dernier point il semble y avoir un petit souci : [le site] des Amis de l’Europe [...] comme sa re vue phare, «Europe’s world» est exclusivement en anglais. [...] Ce qu’on y lit, en anglais donc, est pourtant de première importance. On y parle de la Turquie plus souvent qu’à son tour. Toujours en bien. Et toujours comme d’un pays appelé à rejoindre l’Union européenne. Et depuis longtemps. Témoin cette une d’un rapport établi en septembre 2006 où, sous couvert d’envisager les différentes hypothèses possibles, s’affiche en illustration un savant mixage entre le drapeau européen et le drapeau turc, l’une des étoiles étant remplacée par un croissant…

B Parmi les membres du praesidium, on trouve Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et candidat UMP aux européennes en Ile-de-France et Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères, auteur d'une déclaration pro-turque le 25 mai. Nicolas Sarkozy, qui devait se rendre en Suède aujourd'hui, a différé sa visite au 2 juillet. Une fois les élections européennes passées… Font également partie du praesidium Jean-Pierre Jouyet, que Sarkozy avait extrait du PS pour en faire son secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes et qui préside désormais l’Autorité des marchés financiers (AMF), Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui estime que "la Turquie a vocation à devenir un jour européenne", Elisabeth Guigou, ancien garde des Sceaux socialiste et ancien ministre des Affaires européennes, et également favorable à l’entrée de la Turquie.

Michel Barnier, coordinateur national de la campagne nationale du parti sarkozyste, a passé la main à Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP et qui n’est pas candidat, pour le débat électoral qui se tiendra jeudi soir sur France 2.


Le FN s'engage dans l'euroscepticisme

Interrogée dans Minute (à paraître demain), Marine Le Pen déclare :

M "[C]ontrairement à ce que dit Philippe de Villiers, je ne vois pas comment on pourrait améliorer l’Union européenne. Il faut dire les choses clairement : on ne peut pas améliorer l’Union européenne, comme on ne pouvait pas améliorer l’Union soviétique. L’Union européenne est fondée sur des bases qui sont totalement viciées, et il faut donc obtenir l’implosion de l’Union européenne. Lorsque cet objectif sera atteint, nous pourrons alors, sur les débris de cette machine à fabriquer des chômeurs et à broyer les identités, reconstruire une Europe des Etats nations, indépendants et souverains, qui lutteront ensemble, de manière volontaire, contre des maux qui leur sont pour beaucoup communs. [...] L’Europe doit se faire au niveau des Etats nations. Donc la coopération doit s’effectuer entre Etats de pays démocratiques dont les responsables sont les réels représentants de la souveraineté des peuples. [...]

[S]i nous avons vécu la dernière mandature en peinant à faire entendre notre voix dans un Parlement européen majoritairement mondialiste, il n’en sera sûrement pas de même lors de la prochaine car nous aurons à nos côtés, en provenance de Bulgarie, d’Autriche, des Pays-Bas, de Grande-Bretagne, des députés qui, comme nous, s’opposeront aux directives européennes qui exigent des abandons de souveraineté ou sont néfastes pour les peuples que nous représentons. Là, nous serons une véritable force. [...] La volonté de constituer un groupe est parfaitement légitime, mais ce n’est pas la seule question. Même si nous n’y parvenions pas et nous retrouvions, nous, députés nationalistes européens, dans des groupes différents, l’important est que nous votions dans le même sens. Le véritable objectif est là. Il faut être honnête: le fait que nous ne soyons pas dans le même groupe que les députés villiéristes, par exemple, est regrettable, parce que cela nous affaiblit sur le plan de la procédure, mais, sur le plan politique, il nous est arrivé bon nombre de fois de voter dans le même sens, et on ne peut que se réjouir de cela."


Création d'un groupe antifédéraliste au Parlement européen

C Le chef du parti conservateur britannique, David Cameron, a annoncé la création dans le nouveau Parlement européen d'un groupe antifédéraliste, avec le parti conservateur polonais Droit et Justice (PiS) et la droite libérale tchèque (ODS) :

"Pour la première fois depuis l'élargissement, un groupe fort de centre-droit fera son apparition au Parlement européen et sera une alternative aux idées fédéralistes [...] Nous voulons nous écarter d'une Union européenne bureaucratisée, repliée sur elle-même et gaspilleuse de ses ressources. Nous voulons passer à une Union européenne qui cherchera une relance économique. Aujourd'hui, les peuples européens aspirent à une Union européenne d'Etats nationaux et non à des Etats-Unis d'Europe".

Le chef d'ODS et ex-premier ministre tchèque Mirek Topolanek a affirmé que le traité de Lisbonne (qu'il a voté sous la pression

"ne correspondait pas aux réalités nationales et européennes du XXIe siècle". "Je veux une Europe libre, capable d'évoluer, où chaque Etat choisisse lui-même son degré de participation à la politique commune de l'Union".

Y aura-t-il des eurodéputés français dans ce groupe ?


Le plat de lentilles de Christine Boutin

N Aujourd'hui, 29 mai, c'est l'anniversaire de la victoire du non au traité constitutionnel européen. "Non" bafoué par l'adoption du traité de Lisbonne par le Parlement. Le Figaro fait remarquer que les 55% de Français qui ont voté non ne seraient plus -selon les sondages- que 25% à se répartir sur des listes opposées au Traité de Lisbonne (FN, Libertas, DLR, PdF et la gauche). Ainsi, le Forum des républicains sociaux de Christine Boutin, qui militait aussi pour le non, a 5 candidats (non éligibles) sur les listes UMP. Le ministre du Logement explique :

"On ne défend plus le non car nous avons obtenu que figure dans le programme de l'UMP la création d'une 21e commission à Bruxelles pour lutter contre la précarité".

Sic. Pour le respect de la vie et de la famille bafoués par la Charte des droits fondamentaux, on repassera.


Le Parti de la France opte pour le souverainisme

Dans Présent, Carl Lang justifie sa candidature :

L "Je crois que les vieux partis politiques du système sont à bout de souffle, et j’ai le sentiment que beaucoup d’électeurs attendent une perspective et une volonté nouvelles. Et c’est l’enjeu pour nous à ce stade : offrir aux électeurs nationaux une nouvelle perspective. [...] Je ne fais pas campagne pour la sortie de l’Europe ; sinon, pourquoi aller au Parlement européen ? Non : je crois qu’il faut remettre l’Europe à sa place, et qu’il faut offrir aux électeurs une perspective de reconquête, de résistance. [...]  Il y a deux options stratégiques possibles pour un mouvement national : la première, c’est d’exiger l’indépendance totale, et alors il faut sortir de l’Union européenne et faire campagne sur ce thème. Je n’y suis pas favorable, sauf, très fermement, le jour où l’Union européenne ne serait plus européenne – en raison de l’entrée de la Turquie, ou pourquoi pas d’Israël ou du Maroc… Tant que ce n’est pas le cas, je crois préférable, compte tenu des menaces qui pèsent sur l’ensemble des pays européens, de conserver une volonté de réorientation de l’Europe, et de tenter de défendre les intérêts nationaux dans un cadre européen. [...] Il faut donc aussi rappeler le principe de subsidiarité parce qu’il faut que les Etats gardent le plus largement possible les domaines de compétence sans que l’Europe se mêle de tout. D’où notre slogan : remettre l’Europe à sa place."


Ils se partagent déjà le gâteau

B Les élections n'ont pas encore eu lieu, mais les petites manoeuvres ont déjà court : la France veut qu'au sein de la prochaine Commission, un Français occupe le poste de commissaire chargé du marché intérieur. Michel Barnier, probable commissaire français et qui n'a donc pas l'intention d'être eurodéputé, devra, si la France obtient satisfaction, renoncer à ses ambitions personnelles puisqu’il visait plutôt le poste de ministre des Affaires étrangères de l'UE.

En Allemagne, Franz Müntefering, le patron du SPD, soutient désormais José Manuel Barroso (membre du PPE) pour un second mandat à la tête de la Commission. Les socialistes portugais, espagnols et britanniques également.


Le CNI et les points non négociables

Catholiques en campagne avait publié un manifeste pour les européennes avec un certain nombre de questions. Le CNI y a répondu. Extraits :

"l'éducation est-elle d'abord la chose des parents, ou doit-elle être une compétence du parlement, voire de l'UE ?

C L’éducation est clairement du ressort des parents, homme et femme, qui le font s’ouvrir au monde. La famille s’inscrit comme le cadre fondamental de toute société, au sein de laquelle l’individu naît, grandit et s’épanouit. La politique familiale se doit d’être traitée au niveau national, dans le respect des identités nationales dont les conceptions peuvent diverger. L’Union Européenne n’a pas à se mêler de ce sujet, et nous contrerons tous les lobbys qui essayent de nous imposer une société dont nous ne voulons pas. La réforme de l’Union Européenne doit passer par un recentrage consenti des politiques vers des domaines d’intérêts communs.

Êtes-vous favorable à l'entrée de la Turquie dans l'UE ?

Nous sommes clairement et ferment opposés à l’adhésion de la Turquie dans l’Union Européenne, qui n’a géographiquement, historiquement, culturellement rien en commun avec l’Europe. La Turquie doit s’inscrire dans le cadre d’un partenariat renforcé, déjà initié avec l’Euro-Med, comme le lien entre l’Occident et l’Orient. Ce positionnement n’est pas de circonstance pour nous, il est une constante qui figure dans tous nos programmes.

Êtes-vous un défenseur de la Vie et de la famille sans complexe ? Prêt à participer à une manifestation pro-Vie ceint de votre écharpe de député européen ?

Le respect de toute vie humaine, de sa conception à sa mort naturelle est un élément fondamental de notre projet politique. Il faut donc développer des politiques adaptées dans ce sens (soins palliatifs, adoption pré-natale, salaire parental, centre d’aides aux mères en difficulté). La famille, cellule de base de la société, se doit d’être protégée contre un droit qui épouse les plus grandes dérives au détriment de l’Intérêt Supérieur de l’Enfant et donc du Bien Commun. Le CNI est soucieux du Droit de l’Enfant et non pas d’un Droit à L’Enfant. Nous voulons lutter pour que les prérogatives de Bruxelles restent limitées aux domaines dans lesquels il y a plus d’efficacité à agir sur le plan européen que sur le plan national.

Je n'ai rien trouvé concernant le Traité de Lisbonne (ni sur le site ni sur le blog). Il faut dire que le CNI s'était prononcé contre, mais que les 2 députés CNI avaient voté pour...


Le programme de l'UMP est en ligne

U En bref, on y trouve (pdf 30 pages) une défense du Traité de Lisbonne et de la Commission européenne :

"La Commission européenne, avec son Président, doit être confortée dans son rôle de proposition. Elle doit être en initiative et réactive pour proposer des solutions communes face aux crises. [...] Le traité de Lisbonne nous apportera un président stable du Conseil européen. Il permettra de respecter la Charte des droits fondamentaux, de renforcer le Parlement européen et d’étendre le champ des décisions prises ensemble à la majorité qualifiée, notamment sur de nombreux aspects de la politique économique et de la justice."

Le respect de la Charte des droits fondamentaux (qui sera juridiquement contraignante) s'oppose directement au respect des points non négociables.

Au moins là, il n'y a pas d'ambigüité.


Dupont-Aignan entre le Pacs et Ni putes ni soumises

Lu dans Le Monde :

N "Député non inscrit de l'Essonne, M. Dupont-Aignan qui a quitté l'UMP en janvier 2007 cherche à se démarquer de M. de Villiers en soulignant ses désaccords sur les questions de société comme le pacs. Il rejette l'étiquette "ringarde" de souverainiste, s'affiche comme "gaulliste" et prétend vouloir réconcilier les "républicains des deux rives" : ses listes mêlent d'ex-chevènementistes à d'anciens séguinistes, quelques villepinistes y côtoient des militants de Ni Putes ni soumises."


L'avortement est un thème de campagne en Irlande

Lu sur Cevipol :

"Le sénateur irlandais O’Reilly a accusé son opposant dans le district du Nord-ouest, le leader de Libertas Declan Ganley, d’avoir un comportement déshonorant et d’avoir sur ses listes européennes des candidats pro-avortement. Il ajoute que son parti est le seul à représenter les valeurs chrétiennes et à se préoccuper des questions morales fondamentales."

Et plus bas :

"La campagne Pro-Life a appelé les principaux partis de gouvernement et d’opposition à clarifier leur position sur l’avortement et la protection légale des embryons humains. Le candidat Libertas aux élections européennes dans le district de Dublin est membre de la campagne Pro-Life."


Casse-tête européiste : Ubu au Parlement européen

Tiré de Daoudal Hebdo :

S "Les élections européennes du 7 juin prochain se dérouleront selon les critères du traité de Nice. Autrement dit la France n’aura plus que 72 députés au lieu de 78 (pour laisser de la place aux députés roumains et bulgares). Mais, si le traité de Lisbonne entre en vigueur en 2010, comme l’espèrent les eurocrates, la France aura droit à deux autres députés. Comment seront-ils élus ? Personne n’en sait rien ! Au Conseil européen de décembre 2008 (sous la présidence de Nicolas Sarkozy) a été adopté un texte qui dit seulement que «des mesures transitoires seront adoptées dès que possible, conformément aux procédures juridiques nécessaires»… Il fut un temps question d’élire 74 députés. Mais deux d’entre eux ne seraient pas députés, et dans quelle(s) circonscription(s) devrait- on élire ces députés fantômes ? Finalement, le gouvernement a décidé que 72 députés seulement seraient élus.

En Espagne, en revanche, pays qui aura droit à 4 députés supplémentaires lors de l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le gouvernement a décidé que les citoyens allaient élire ces députés, bien qu’ils ne puissent pas siéger… Et les Espagnols demandent à leurs partenaires de mettre au point un nouveau protocole au traité de Lisbonne sur cette question, car si rien n’est décidé les députés supplémentaires ne pourront jamais siéger [...] Mais l’ajout d’un protocole signifierait qu’il faudrait le ratifier dans tous les Etats membres… ce qui ne manquerait pas de ressusciter le débat sur le traité… Qu’en est-il dans les autres pays? C’est le brouillard.

L’autre jour, le journal britannique The Telegraph écrivait que les 18 députés supplémentaires auraient un statut d’observateurs et recevraient un salaire normal de député européen. [...] Mais ce ne sera pas le cas en France. [...] Certains juristes ont avancé l'idée d’intégrer dans le traité d’adhésion de la Croatie la procédure de désignation des 18 députés supplémentaires. Mais le processus d’adhésion de la Croatie prend du retard. Et les Espagnols (et d’autres, dont les Anglais) auront déjà désigné leurs députés. Une autre hypothèse est que les deux députés français supplémentaires seraient désignés par l’Assemblée nationale. Sic. Des députés qui ne seraient pas élus par le peuple. Ce serait une grande première « démocratique »… Les Allemands n’ont pas ce problème. Ils auront 99 députés. Et si le traité de Lisbonne entre en application, ils auront toujours 99 députés, alors qu’ils devraient n’en garder que 96. Mais les eurocrates ont décidé que si l’on peut augmenter le nombre de députés, il ne serait pas correct de le diminuer. Cela aussi, c’est une première démocratique."


Le pouvoir corrompt, mais ils n'ont plus de pouvoir

Lu dans Daoudal Hebdo :

"Le scandale des notes de frais des députés britanniques secoue le Royaume- Uni, au point que le président de la chambre des Communes a été contraint de donner sa démission : une première depuis plus de 300 ans… [...] Et il n’y a pas que les députés: 12 ministres sont épinglés. [...] Le Premier ministre Gordon Brown s'est déclaré «atterré» et a fulminé que «ce type de comportement ne serait pas toléré»… Or il est lui-même épinglé pour avoir attribué le nettoyage de ses bureaux à la société de son frère. Mais est-ce bien le problème ? Ce n’est pas l’avis de Camilla Cavendish [photo], qui écrit ceci :

C "Le pouvoir corrompt, nous plaisons-nous à dire. (…) Mais c’est l’absence de pouvoir, il me semble, qui est une partie importante du scandale public. Les députés de Westminster ont abandonné tellement de pouvoir – à l’Europe, aux ONG, aux juges – que les gens se demandent à quoi ils sont payés. La moitié du temps, quand un gros problème se pose, les hommes politiques disent que ce n’est pas de leur responsabilité… 

L’empressement des hommes politiques à renoncer à leurs pouvoirs me stupéfie. Prenez la Constitution européenne, rebaptisée traité de Lisbonne. J’ai lu tous les avant-projets de ce document, j’en ai parlé avec des juristes, et j’en suis arrivée à la conclusion que son opacité calculée est ce qui devait permettre la mainmise rampante des bureaucrates et des juges sur la politique nationale. Il y a de brillants députés qui pouvaient débattre sur chaque détail (…), mais j’en ai rencontré d’autres qui n’avaient même pas lu le document, et qui me regardaient avec incrédulité quand je disais que je l’avais fait. (…)

Je ne signe pas de contrats quand je ne les comprends pas, particulièrement quand ils engagent l’argent d’autres personnes. C’est pourquoi je ne peux pas comprendre que dans une affaire d’une telle importance, pour leur propre rôle aussi bien que pour la nation, les députés n’aient pas fait leur travail. Quand la cotisation annuelle de membre de l’UE est de 6,5milliards de livres, quand les directives européennes sont à l’origine de près de la moitié de la réglementation adoptée ici depuis 1988, et quand la mise en oeuvre de cette réglementation a coûté 106milliards de livres, il n’est pas surprenant que les gens se demandent ce que font les députés. [...]

La machine de l’UE envahit tout, imposant des contraintes sur tout, depuis l’avenir de la Poste jusqu’aux vitamines que nous pouvons prendre. Le référendum qui avait été promis sur le traité de Lisbonne a été abandonné. L’Etatnounou des ONG a pris sa propre dynamique. Les hommes politiques ont laissé tomber les pouvoirs que le peuple leur avait confiés. Ils ne peuvent pas être surpris que le peuple, dans sa fureur impuissante, les mette tous dans le même sac."

L’intérêt de ces propos est qu’ils ne sont pas publiés dans un journal populiste et eurosceptique, mais dans le Times, par Camilla Cavendish, qui est une éditorialiste vedette de ce très conformiste quotidien."


Avortement & unions homos : Nihous précise ses convictions

Suite à notre post, Frédéric Nihous, Président de CPNT et tête de liste LIBERTAS-CPNT-MPF pour le Nord, souhaite éclaircir ses positions :

"Afin que chacun puisse se déterminer en toute connaissance de cause, je tiens à rectifier plusieurs points sur lesquels j'avais été déjà très clair lors de la dernière campagne présidentielle. Mon message n'est manifestement pas passé. Je vais donc m'efforcer de le détailler.

N Je suis totalement opposé au mariage homosexuel, tout en étant respectueux de la liberté sexuelle de chacun: mais le mariage homosexuel ne doit pas être institutionnalisé. Le mariage est et doit demeurer l'union de deux personnes de sexe différent. Je suis également totalement opposé à l'adoption par des couples monoparentaux ou par des couples dits «homoparentaux». Un enfant a besoin d'un père et d'une mère pour grandir, pour son équilibre et la complémentarité de son éducation. Sur ces deux points, le Code civil "suffit" et n'a pas à être modifié.

Concernant l'avortement, je réclame la stricte application de la loi Veil, laquelle interdisait tout avortement «de confort», proscrivait toute publicité en faveur de l'avortement sous peine de poursuites pénales, autorisait les personnels de santé à faire valoir leur clause de conscience (dans un sens, comme dans l'autre), et insistait sur l'éducation et l'information des mères concernées. Ces dispositions ne sont que peu ou mal appliquées. On peut réclamer l'interdiction totale de l'avortement comme le font certains : je n'en fais pas partie. C'était le cas avant la loi Veil. Cela n'empêchait pas les femmes d'avorter en très grand nombre, en plus dans des conditions dantesques et dangereuses. Et contrairement à la non-application de la loi Veil, ce n'était pas faute de volonté politique, mais parce que c'était impossible, sauf à mettre un gendarme derrière chaque femme. La prohibition n'a jamais rien réglé, dans ce domaine comme dans d'autres, et ne peut que favoriser le trafic ou le contournement. La solution d'éducation et de sensibilisation me semble plus efficace que la coercition qui a montré ses limites [Cet argument ne vaut rien : il suffit pour s'en convaincre de remplacer ce domaine par celui de la pédophilie. Des mesures pro-vie doivent conduire à l'abrogation d'une loi criminelle. Il est évident que le crime ne peut en aucun cas être légalisé. Et puis on ne voit pas en quoi la prohibition serait utile dans le cas des unions homosexuelles citées plus haut et inutile dans le cas de l'avortement. NDMJ].

C'est la voie qui a été choisie en Croatie. Dans ce pays où la législation relative à l'avortement est comparable à la nôtre, le nombre d'avortements a chuté en douze ans de 82% ! Deux facteurs expliquent ce phénomène : la refonte des programmes éducatifs promouvant «un comportement sexuel responsable» ; une politique familiale vigoureuse, qui permet à toutes les femmes, qu'elles travaillent ou pas, de percevoir une allocation maternité et cela dès le premier enfant, entre autres dispositions adoptées par le gouvernement."


Cela sent la période électorale

Le Premier ministre a remis l'insécurité au premier rang de ses préoccupations. Simultanément, près de 350 gendarmes ont été mobilisés toute la nuit, avec des maîtres-chiens, un hélicoptère avec caméra thermique, pour effectuer des contrôles mobiles dans 28 secteurs de la grande couronne en Ile-de-France depuis le sud de l'Essonne et des Yvelines jusqu'au nord de la Seine-et-Marne et du Val-d'Oise. Xavier Darcos, ministre de l'Éducation, soumet aujourd'hui à l'Élysée ses pistes d'action pour lutter contre l'intrusion d'armes dans les établissements scolaires.


Turquie : le mensonge de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy déclarait le 30 novembre 2006 dans l’émission A vous de juger sur France 2 (à 25mn50) : 

S «Je demande la suspension des négociations avec la Turquie. [...] Comment peut-on discuter de l'adhésion éventuelle d'un pays qui ne reconnaît pas l'Europe des 25 et qui décide unilatéralement que l'Europe c'est pas 25 pays c'est 24 [sans Chypre]. Ce n'est pas acceptale et ce n'est pas négociable. J'ajoute que la Turquie étant en Asie mineure, elle n'est pas en Europe. La place de la Turquie n'est pas à l'intérieur de l'Union européenne».

Depuis que Nicolas Sarkozy a été élu, le nombre de chapitres ouverts de négociation est passé de 2 à 10. Soit 8 de plus. Dont 2 sous la présidence française de l’Union européenne le 19 décembre 2008 : chapitre 4 (libre circulation des capitaux) et chapitre 10 (société de l’information).

T De plus, de 2007 à 2010, la Turquie aura perçu de l'UE 2,256 milliards d'euros, soit 383,5 millions d'euros par le contribuable français, au titre non pas d'une coopération mais bien de la "préadhésion". Et même, compte tenu de la taille et de la capacité d'absorption du pays, l'aide augmentera progressivement sur la période 2007-2013 (voir le détail des aides financières allouées par l'UE).

En outre, en juillet 2008, le Parlement français a modifié la Constitution, avec l’article 88-5, ajouté en 2005 pour rendre obligatoire le référendum sur l'adhésion de la Turquie à l'UE, autorisant, par le vote d’une motion adoptée au Parlement à la majorité des trois cinquièmes, de ratifier l'adhésion d'un pays directement par le Parlement.

Enfin, l’UMP siège depuis le 28 janvier 2005 aux côtés de l’AKP, le "Parti de la justice et du développement" dirigé par l’actuel premier ministre  turc, Monsieur Erdogan, membre observateur du PPE.


Sud-Ouest : des candidats pro-vie

O Dans le cadre de la grande marche pour la Vie organisée à Bordeaux le 6 juin, l'association Oui à la Vie a envoyé à toutes les têtes de liste aux élections européennes, qui auront lieu le lendemain, un questionnaire concernant la politique de la Vie et la promotion de la famille. Les premières réponses viennent de parvenir.

Il y a tout d'abord celle de Jean-Claude Martinez (L'Europe de la vie) qui donne une place importante au combat pour la Vie et notamment celui en faveur des personnes âgées : «je suis un adversaire de toutes les euthanasies». Déjà présent en janvier à la grande marche pour la vie, il annonce qu'il sera présent à la marche dans les rues de Bordeaux.

La deuxième réponse est celle de Pierre Van Ommeslaeghe (Alliance Royale). Celui-ci est très ferme dans la défense de la Vie (il répond oui à toutes les questions et fait part de son regret de ne pouvoir être présent à la Marche pour la vie):

"Si on peut comprendre que certaines situations particulières appellent l'indulgence et la charité, en aucun cas la loi ne peut ériger le meurtre en règle de droit commun".

Addendum 15h35 : Louis Aliot (FN) a répondu oui aux 6 premières questions. Il précise dans sa réponse que le Front national est "contre le mariage homosexuel et l'adoption par ceux-ci d'enfants" et que "Tout doit être mis en œuvre pour accueillir la vie". Il fait part de son regret de ne pouvoir être à la marche du 6 juin, étant à Perpignan pour des élections municipales.


Un parti pro-vie présente 2 listes

S Le parti récemment créé Solidarité, Liberté, Justice et Paix présente deux listes aux élections européennes, en Ile-de-France (liste) et dans le Sud-est (liste). Ce parti résolument contre l'avortement a été fondé il y a tout juste un an dans le but de "défendre la vie sous tous ses aspects, de la conception jusqu'à la mort naturelle".

Concernant l'UE, ce parti appelle à une nouvelle constitution simplifiée soumise à référendum pour remplacer le traité de Lisbonne, et dans laquelle serait inscrite "la priorité au respect de la personne humaine", et donc de la vie, ainsi que la reconnaissance des racines chrétiennes de l'Europe. Il propose également un droit de vote parental (une demi-voix par enfant donnée à chaque parent). Ce afin de "prendre en compte à sa juste mesure la contribution et l’engagement des familles dans la société". Enfin, il demande le versement d’une allocation de soutien aux femmes enceintes qui le désirent dès la déclaration de leur grossesse.

Solidarité est aussi un projet européen porté par une fédération politique qui regroupe notamment le parti italien Solidarieta et le parti anglais Resurgence, un ensemble de membres et de représentants dans de nombreux pays de l’Union Européenne. Solidarité est un mouvement qui croit profondément en un avenir européen, tout en constatant l’absence de projet de civilisation et les dérives d’une Europe qui veut imposer, au mépris de la démocratie, une approche politique qui ne respecte ni la Vie ni la culture des peuples européens.


Débat fédéraliste à sens unique

C Lundi soir, France 2 a organisé un "débat" sur les élections européennes. Jugez plutôt : Barnier (UMP), Sarnez (MoDem), Cohn Bendit (Verts), Désir (PS), plus les commentateurs politiques, Alexandre Adler, Claude Askolovich, Jean Quatremer et Brice Teinturier de la Sofres.

Et ces gens-là se sont demandés pourquoi les Français ne s'intéressent pas à l'Europe. Vraiment, vous ne voyez pas ?


Etrange Lech Walesa

W Voici ce que l'on découvre dans Le Figaro : Lech Walesa, qui est apparu à deux reprises aux côtés de Libertas, a avoué avoir gagné une «somme considérable» ! L'ancien leader de Solidarnosc, membre du Groupe de réflexion sur l'avenir de l'Europe, a depuis, pour se faire pardonner, promis de faire campagne pour le Traité de Lisbonne jusqu'en Irlande !


L'AGRIF interpelle les candidats

L'Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l'Identité Française et chrétienne, qui va porter plainte contre le Conseil Régional d’Ile-de-France et contre la ville de Paris pour leurs subventions cathophobes, a posé 12 questions aux candidats aux européennes, notamment sur les points non négociables. Seuls Carl Lang et Philippe de Villiers ont répondu pour le moment et affirment respecter ces points non négociables.


Philippe de Villiers veut bloquer le Traité de Lisbonne

Philippe de Villiers est interrogé dans Minute, à paraître demain. Extraits choisis :

"En 2007, entre les deux tours de l’élection présidentielle, vous avez appelé à voter pour Nicolas Sarkozy après avoir dit, au soir du premier tour, que vous vous y refusiez. Vous ne regrettez pas ce choix?

V En 2007, comme beaucoup d’électeurs, je me suis trouvé devant un choix difficile. J’ai finalement fait celui du moindre mal entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Je n’avais pas beaucoup d’illusions mais je savais que mon choix, pour mal compris qu’il fut sur le moment, allait dans l’intérêt de la France, et toutes les déclarations faites depuis par Ségolène Royal me confirment qu’il eût été irresponsable de la laisser s’installer à l’Elysée. Deux ans plus tard, je constate que beaucoup d’électeurs de l’UMP me regardent avec bienveillance en se disant ceci: il ne pense pas comme Nicolas Sarkozy mais il n’est pas un opposant systématique, une sorte de Martine Aubry en couleur comme François Bayrou, et nous qui sommes déçus, nous allons voter pour lui. [...]

[P]ourquoi les Français qui partagent vos idées devraient-ils voter pour vous plutôt que pour les listes du Front national ?

Pour une raison majeure : une fois élus, les députés du Front national retourneront là-bas, au Parlement européen, à leur splendide isolement, alors que les listes communes que nous menons avec Frédéric Nihous prendront place dans un groupe puissant constitué à partir des listes Libertas présentes dans toutes les nations d’Europe. C’est toute la différence entre un vote de solitude et un vote d’efficacité. La bataille de Bazeilles est certes magnifique mais on peut préférer Austerlitz, c’est plus efficace…

Entre Frédéric Nihous, le président de Chasse-Pêche- Nature-Traditions (CPNT), et vous, c’est du sérieux ?

C’est du sérieux en effet. Nous défendons deux choses essentielles, qui sont dans nos tripes: la France des terroirs, aujourd’hui malmenée, et l’Europe des libertés, aujourd’hui prisonnière du carcan de Bruxelles. J’ai découvert avec Frédéric Nihous que Chasse-Pêche-Nature-Traditions n’est pas un mouvement de protestation pour défendre un loisir respectable, mais une organisation sérieuse de défense d’un mode de vie et d’une culture: la ruralité vivante. C’est à travers elle que nous protégerons notre environnement, que nous appliquerons le sain principe de proximité et que nous sauverons nos dernières libertés.

Votre alliance peut-elle se poursuivre après les élections ?

Je pense que le 7 juin aura des suites pour l’un et pour l’autre car nous nous entendons vraiment très bien."


L'UE chloroforme l'Europe

Paul-Marie Coûteaux n'est plus candidat pour les élections européennes mais cela ne l'empêche pas de continuer à commenter l'actualité. Pour preuve, ce long entretien accordé à Revue-Républicaine.

Sur le mode de scructin :

"Dans le mode de scrutin actuel, les parlementaires européens sont complètement déracinés, et ce sont d’ailleurs pour la plupart soit des idéologues de la supra-nationalité, soit des recasés qui ne font pas grand chose et ne rendent jamais aucun compte de rien, sans lien avec grand monde. Ce sera pire dans les années à venir puisqu’ils ne seront même plus rémunérés par l’une des assemblées du parlement national, ce qui est le cas actuellement (c’est pourquoi j’ai toujours dit que j’étais « député français au parlement européen » et non « député européen » puisque, mis à part les défraiements, je n’ai de lien financier qu’avec le Sénat de la République) ; hélas, les indemnités parlementaires seront désormais versées par le budget de l’UE, conformément à un statut propre de « député européen » dont l'adoption est annoncée pour l’an prochain… Cette perspective d'intégration supplémentaire dans la machine supranationale ne me paraît pas insignifiante…"

Sur la multiplication des listes dites souverainistes :

"Cette dispersion est ridicule ; d’ailleurs, si j’ai certes été candidat indépendant pendant quelques semaines, ce fut surtout pour « garder la parole » et bien marquer que le député sortant que je suis n’accepte pas la guerre des grands chefs, ni la façon dont ils concevaient la campagne électorale dans l’oubli quasi-complet de la souveraineté, le seul lien qui pourtant pouvait réunir tout le monde" 

Sur le désintérêt des Français pour la campagne :

"Pour les supranationaux de tout poil, qui savent bien que les peuples restent attachés à leur patrie, l'obsession est toujours la même : construire leurs échafaudages dans leur dos, dans le plus grand silence possible. Pour cela, pas de débat et surtout pas d'informations - l'absence d'information est d'ailleurs sidérante s'agissant d'une des entreprises majeures de notre époque. Certes, on pourrait croire que la chape de silence ne saurait tenir en période de campagne européenne. Or, il n’en est rien : le Système a pris soin de prévenir sur tous les tons, depuis des semaines que « ces élections n’intéressaient pas les Français » ; le procédé est simple : on répète aux gens qu’ils ne s’intéressent pas au sujet, ce faisant on ne fournit aucune information, le brouillard reste épais, et l’abstention massive assurée : le tour est joué ! Une seule fois, il y eut une saison d'information et de débat : en 2005, lors du référendum sur la Constitution, et les oligarques ont vu le résultat ; ils ne recommenceront pas de sitôt."

L'Europe dans dix ans :

"C’est le grand crime de l'UE, qui arrache aux Etats des pouvoirs, une capacité politique qu'elle n’assume pas pour autant, notamment parce qu'elle n'en a pas la légitimité suffisante. J'ai toujours dit que cette affaire n'était pas un jeu à somme nulle : dans ces fameux transferts de compétences, beaucoup de pouvoir politique. C’est en cela que l’UE chloroforme l’Europe, l’empêche de réagir, et la tue à petits feux. Nos capacités de réponse collectives allant diminuant, les crises se multiplient, se prolongent, s'aggravent, en sorte que nous devrons bientôt accepter de parler de décadence européenne."

Sur Nicolas Sarkozy :

"L’essentiel est dans le fait que la France, comme Etat, Nation et civilisation soit indépendante ou non : le Gouverneur Sarkozy a choisi de la faire entrer dans les rangs de l’Empire, à tous points de vue : ce crime contre l’histoire de France, rien ne saurait le racheter."


Avec qui s'est allié Philippe de Villiers ?

N Avec Frédéric Nihous, le même qui, lors des présidentielles 2007, n'était choqué ni par l'avortement ni par le "mariage" homosexuel. Concernant la laïcité, il s'était déclaré "athée" et "très attaché à la loi de 1905 et à tout ce qui peut séparer l'Etat des religions", ce qui explique son peu d'empressement à voir inscrit dans le marbre les racines chrétiennes de l'Europe.

La lettre ouverte à Nicolas Sarkozy écrite par Philippe de Villiers pourrait ainsi lui être adressée. En effet, en regard de ces sujets fondamentaux, l'alliance hétéroclite formée par Libertas a-t-elle une chance de survivre après l'élection ? Le couple Villiers-Nihous explosera-t-il comme le couple Pasqua-Villiers, créé à l'occasion des européennes de 1999 et qui n'aura même pas tenu un an malgré son succès électoral ?


Propagande

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"La campagne électorale officielle pour les européennes commence aujourd'hui. A la télévision publique, les formations représentées par un groupe parlementaire (à l'Assemblée nationale ou au Sénat) ont droit à 20 minutes chacune. Le MoDem n'a pas de groupe parlementaire, mais il bénéficie des 20 minutes par décision du groupe centriste du Sénat. Le parti radical de gauche ne présente aucun candidat mais comme il a un groupe parlementaire il a 20 minutes pour ne rien dire. Le Front national (7 listes, 7 députés sortants) a droit à 1'15 et 2'17."

Bienvenue en U(RSS)E.