[...] Le 31 juillet dernier, le président de l'assemblée nationale François de Rugy a organisé un pot de fin de session parlementaire à l'Hôtel de Lassay, auquel étaient évidemment conviés les députés de la République en marche. Mais selon nos confrères du Canard Enchaîné, les jeunes Macronistes ont un peu dérapé. L'hebdomadaire cite quelques trublions, notamment Pierre Person, Sacha Houlié, Jean-Baptiste Djebbari et Pierre-Alexandre Anglade, qui "ne se sont pas rués que sur les petits fours"...
Certains, a priori éméchés et surexcités, auraient généré quelques dégâts à la buvette. Après quoi, un petit groupe se serait réuni dans le bureau du rapporteur général de la commission des Affaires sociales pour poursuivre la fête. Moment au cours duquel un député a débarqué en furie en défonçant la porte d'entrée. Un incident qui a dépêché les gendarmes de l'Assemblée. Toujours pas calmés, les "Macron Boys ont ensuite branché la hi-fi à fond dans le bureau de (Olivier) Véran, jusqu'à réveiller certains résidents de la très cossue place du Palais-Bourbon". Un voisin les aurait même invectivés de sa fenêtre. Cette fois, c'est la Brigade Anti-Criminalité (BAC), qui a débarqué pour mettre un terme définitif au tapage nocturne."
Les retraités mécontents seront morts au moment de la présidentielle...
30 août 2018
Alors le gouvernement peut les taper autant que de besoin. C'est ce qu'a déclaré l'éditorialiste de L'Express Christophe Barbier lors du baromètre des éditorialistes, sur BFMTV lundi 27 août, à l’annonce du Premier ministre concernant une progression des retraites moins forte que l’inflation, conduisant à une perte de pouvoir d’achat pour les retraités.
«Des retraités en colère, est-ce que ça peut être dangereux [pour Macron] ?» «À long terme je ne crois pas. Pour plusieurs raisons. D’ici la fin du quinquennat il y aura peut-être l’occasion de donner un petit peu aux retraités. […] Ensuite il y a chez les retraités une attention aussi à ce qu’il se passe chez leurs enfants et leurs petits-enfants. Si d’ici la fin du quinquennat ces gens-là voient que ça va quand même beaucoup mieux, que les petits-enfants ont trouvé du travail, peut-être qu’ils seront un peu plus indulgents à l’égard du gouvernement.»
«Sans tomber dans le cynisme, il y a beaucoup des plus âgés de ce pays qui ne seront plus électeurs en 2022, parce qu’ils seront morts. Et voilà !» «Et ceux qui seront retraités en 2022, auront été actifs avant et profiteront peut-être de cette politique actuelle. Sans tomber dans le cynisme, ça marche comme ça aussi le comportement électoral.»
Le cynisme et le mépris sont la marque de ce gouvernement. Nous avions connu les médias plus indignés lorsque Nicolas Sarkozy avait ce type de comportement.