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L'erreur humaine, la nouvelle excuse bidon du gouvernement pour ceux qui profitent du système à des fins personnelles

SchHonteuse impunité et énorme marque de mépris pour les Français :

"Édouard Philippe a reconnu une "erreur humaine" et annoncé un "réexamen" des procédures après une invitation en mai à une dédicace du livre de Marlène Schiappa envoyée par le service de presse du secrétariat d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes.

Dans une lettre adressée à Anticor, que l'association anticorruption a rendu publique ce jeudi 2 août, le Premier ministre assure que "depuis lors, les procédures présidant à l'utilisation du fichier des contacts presse du Secrétariat d'État ont été réexaminées". "Tout envoi par le service de presse est désormais doublement validé par la hiérarchie du cabinet", précise-t-il dans ce courrier daté de mercredi.

Dans un mail daté du 22 mai et dont l'AFP était destinataire, le service de presse du secrétariat d'État adressait une "invitation" au "lancement du livre de Marlène Schiappa 'Si souvent éloignée de vous'", organisé dans une librairie par sa maison d'édition, Stock.

"On a utilisé le fichier et les moyens de l'État. Cela pose un problème pénal, de 'détournement de finalité de fichier' (délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende), mais aussi un problème déontologique", avait estimé Anticor. L'association avait alors saisi le Premier ministre et la Commission nationale de l'informatique et des libertés .


Les nouveaux points Godwin? Russie, ultra-gauche et ultra-droite! Libé affirme que l'affaire Benalla est téléguidée...

Manipuler l'opinion en sous-entendant qu'elle est manipulée : 

"Près de la moitié des tweets sur l’affaire Benalla ont émané de comptes Twitter «pro-Mélenchon», «pro-Rassemblement national» et «russophiles», dont certains sont automatisés, selon une analyse d’EU DisinfoLab, une ONG luttant contre la désinformation.

Avec 4 millions de tweets publiés par quelque 250.000 personnes, l’affaire Benalla a trouvé une résonance «énorme» sur les réseaux sociaux, toutefois «1% des comptes ont publié 44% du contenu», a expliqué vendredi à l’AFP Alexandre Alaphilippe, chercheur au sein de cette ONG, en précisant que ces premiers éléments d’analyse seront complétés une fois l’étude terminée.

Parmi ces quelque 2.600 comptes, «il y a des comptes qui sont à la fois pro-Mélenchon, pro-Rassemblement national», mais aussi «russophiles», certains appartenant à des personnes réelles et d’autres à des comptes «à pseudonymes ou automatisés» tweetant «24 heures sur 24», détaille l’expert.

«Ce sont des comptes qui génèrent du trafic et qui ont la capacité de toucher pas mal de monde. Certains sont impliqués dans tous les débats depuis la campagne présidentielle», ajoute-t-il.

Invité par l’AFP à réagir à l’étude, le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, a estimé qu’il y avait «clairement eu une volonté opportuniste d’utiliser une +actualité chaude+ pour accélérer sa diffusion et favoriser une polarisation de l’opinion».

M. Alaphilippe souligne toutefois que des «comptes pro-Macron» ont eux aussi abondamment tweeté sur l’affaire Benalla".

Une tempête dans un verre d'eau qui a heureusement provoqué ironie et mépris :

 


La croissance ne redémarrera pas

Selon François Billot de Lochner :

"[...] Le développement économique d’un pays dépend de quelques règles simples qui, si elles sont appliquées, produisent mécaniquement des effets positifs, et qui, si elles sont ignorées, produisent mécaniquement d’insolubles problèmes. Or, depuis plusieurs dizaines d’années, la France a pris la décision de s’exonérer de toute règle économique de base, et en paye aujourd’hui, comme elle en paiera demain, les plus graves conséquences.

Les règles de base sont, entre autres et pêle-mêle, les suivantes : le coût du travail en France ne doit pas être supérieur à celui des autres pays, sauf à accepter la ruine de nos industries ; la dépense publique doit être ajustée à des recettes fiscales raisonnables, sauf à accepter soit un déficit public non maîtrisé, soit une ponction fiscale insupportable, soit les deux à la fois ; le rôle de l’État doit se limiter à assurer les fonctions régaliennes et uniquement celles-ci, sauf à accepter qu’en se mêlant de tout, l’État n’ait prise sur rien ; le maintien et la protection d’une zone économique nationale homogène implique le contrôle de l’essentiel outil monétaire et la régulation des flux migratoires, sauf à accepter que ne soient plus pilotés par la nation les finances nationales et le maillage démographique.

Comment la France agit-elle par rapport à ces règles de base ? Le coût du travail dépasse très largement celui des autres pays du monde entier, ce qui a pour conséquence de réduire progressivement les exportations et d’accroître massivement les importations : il en résulte un déficit massif et permanent de notre commerce extérieur, de plusieurs dizaines de milliards d’euros chaque année, ainsi qu’une destruction massive de notre tissu industriel, qui ne représente plus qu’un huitième de la production intérieure brute, contre un quart au début du siècle. La dépense publique évolue en dehors de tout contrôle : le déficit budgétaire, compris chaque année entre 50 et 100 milliards d’euros, semble définitivement  immaîtrisable, et la dette publique atteint des sommets chaque année plus élevés, de l’ordre de 2300 milliards d’euros actuellement. Tout cela sur fond d’une pression fiscale insupportable. L’outil monétaire, permettant de réguler l’équilibre économique, a été abandonné entre les mains des argentiers de Francfort, qui mènent une politique allemande et non une politique européenne, et qui fragilisent donc durablement la France. La régulation nationale des flux migratoires a, de son côté, été abandonnée à Bruxelles, avec des conséquences économiques, pour ne parler que de celles-ci, totalement déstabilisantes pour la France, qui accueille désormais plus de 400 000 immigrés chaque année, à qui elle ne peut offrir ni logement, ni travail, et à qui elle ne veut offrir une quelconque assimilation. Le coût annuel de cette folie est de l’ordre de 70 milliards d’euros, chiffre colossal qui déstabilise complètement l’équilibre économique de notre pays.

De tout cela, il résulte que la croissance ne redémarrera pas, et qu’il est impossible, dans le contexte actuel, d’envisager qu’elle redémarre. Le chômage va donc se maintenir à un niveau inégalé (23 % de la population active, toutes catégories de chômeurs confondues), la pression fiscale ne pourra que s’accentuer, la paupérisation de la population ne pourra que s’accroître. Le rééquilibrage économique de notre pays n’est pas pour demain. Seul un changement radical d’orientation de notre politique économique et sociale permettrait à la croissance de repartir : un tel changement, attendu depuis plusieurs dizaines d’années, ne semble pas être à l’ordre du jour et donc, comme la guerre de Troie, la croissance n’aura pas lieu…"

Fin juillet, Bercy a constaté que l'objectif annoncé de 2% de croissance économique en 2018 ne sera pas atteint...


Meurtre d'Adrien Perez : " l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens"

ApSes parents s'expriment après la mort de ce jeune homme de 26 ans, poignardé alors qu'il volait au secours de son meilleur ami agressé par des racailles armées.

"Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, les parents d’Adrien Perez - le jeune homme de 26 ans tué d’un coup de couteau dimanche matin à Meylan - évoquent  longuement la mémoire de leur fils et se disent révoltés par ce drame. « Il y a eu Grégory [Baharizadeh] à Échirolles, il y a mon fils aujourd’hui. On pourra toujours organiser des marches blanches pour tenter de mobiliser l’opinion, cela ne servira à rien.  Car il y aura encore d’autres victimes : une jeune fille demain, une grand-mère ensuite. Et cela ne s’arrêtera jamais. Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. La police et les gendarmes font tout ce qu’ils peuvent, mais la vérité, c’est que l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens dans les quartiers », estime notamment Bruno Perez, le père d’Adrien.  

 « Mon fils a tenté de venir au secours d’un couple d’amis qui était pris à partie par les agresseurs. C’est en venant les aider qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés, alors que les autres avaient des couteaux. Mais comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque en étant armés ? », s’interroge, effondrée, la mère d’Adrien, Patricia" (suite). 

RIP


En Marche vers la sortie : un 7ème directeur sur le départ en 15 mois au ministère de la culture

Ca valse à la culture

"La valse des directeurs se poursuit au ministère de la Culture. Cette fois, c'est au tour du directeur adjoint du cabinet Pierre-Emmanuel Lecerf de prendre la poudre d'escampette. Comme le révèle La Correspondance de la Presse. En poste depuis seulement sept mois, l'énarque quittera le ministère de la Culture en septembre pour rejoindre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il sera remplacé par Philippe Lonné, sous-directeur à la direction du Budget à Bercy.

Ce départ intervient après celui de la quasi-totalité des directeurs du ministère. Ils avaient, pour la plupart, gagné des cieux plus favorables. Pierre-Emmanuel Lecerf, remplaçait déjà Laurence Tison-Vuillaume, elle-même promue directrice de cabinet après le départ de Marc Schwartz. L'hémorragie se poursuit. En un peu plus d'un an d'exercice, le cabinet de Françoise Nyssen a vu sept hauts fonctionnaires plier bagage. Une belle performance quand on sait que le nombre de conseillers du ministère est passé de 20 à 10 sous François Hollande".


Affaire Benalla-Macron : une photo en passe d'être censurée?

Lu ici

"Le 25 juillet 2018, L'Essor de la Gendarmerie nationale publie, en "une", un article exclusif, intitué "Document Essor : Alexandre Benalla avait un faible pour le GIGN !" Il s'agit d'une simple photo accompagnée de ce court texte : (...) L'article de L'Essor n'aura pas fait long feu ; il a été supprimé. Il est néanmoins encore accessible dans le cache de Google".

Essor


Benalla était grand et voyait peut-être en Macron son prophète...

De Bernard Antony :

"Comme je le développerai peut-être un peu plus pour le prochain numéro de Reconquête, l’affaire « Benalla-Macron » prouve une nouvelle fois, s’il en était besoin, combien la politique n’est pas, tant s’en faut, uniquement une affaire de conception de l’intérêt général, de prises de positions idéologiques et de décisions.

Emmanuel Macron est un jacobin (exaltateur de « l’État-providence », voir son discours au Congrès), il est dans cette logique un ardent saint-simonien et adepte de la technocratie. Au XIX° siècle, le comte de Saint-Simon dont l’influence a été considérable jusqu’à nos jours résumait un peu sa doctrine dans sa célèbre formule « Il faut substituer l’administration des choses au gouvernement des hommes ».

Formule par excellence de la conception positiviste de la politique, se voulant exclusivement scientifique. Et n’eut-il pas en effet comme collaborateur le jeune Auguste Comte, le fondateur de la sociologie et de l’école positiviste ?

Cette volonté de substituer la raison aux passions et aux pulsions fut reprise dans les pensées, par ailleurs totalement aux antipodes d’un Engels prétendant élaborer avec Marx le « socialisme vrai » ou socialisme scientifique, et d’un Charles Maurras et de sa brillante école d’Action Française.

Ce dernier, voulant en finir avec le règne de la subjectivité des opinions à la base du jeu démocratique, de ses rhétoriques et de ses conflits partisans.

Or, de même que les rationalistes saint-simoniens ne furent pas exempts des passions qui les divisèrent, ni un Auguste Comte de son romantisme, voici, et c’est très intéressant, que Macron le technocrate, Macron le positiviste saint-simonien et rationaliste, Macron l’adepte prosélyte du meilleur des mondes de l’IVG et de la PMA, est secoué par une crise que l’on ne peut bien analyser sans faire appel  à la psychiatrie.

 Sa réception à l’Élysée, le jour de la fête de la musique, pour une soirée « électro » d’un groupe de danseurs rapeux sodomites éructeurs de pitoyables obscénités sans cesse réchauffées avait déjà surpris.

La photo du couple présidentiel parmi ces gugusses aux mimiques intéressantes a fait le tour du monde médiatique et politique : Emmanuel est à l’évidence ravi de contentement et Brigitte, très souriante, encore plus peut-être, entourée du bras gauche familièrement protecteur d’un énergumène se façonnant une bouche goulue alors qu’avec deux doigts de sa main droite il fait un signe de victoire.

Victoire peut-être du « fils d’immigré, noir et pédé » selon l’inscription sur le tee-shirt de l’un de ces prosélytes de la délicate injonction « Danse enc… de ta mère ». Ce qui, selon Benjamin Griveaux, ne saurait choquer que des rétrogrades réactionnaires racistes incapables de comprendre le nouveau contexte culturel.

L’affaire initialement dite « affaire Benalla » mais devenue une tempête politico-médiatique « Ben Allah-Macron » ne peut être pleinement analysée qu’avec le renfort de la psychiatrie pour observer et peut-être expliquer les goûts bigrement glauques du couple présidentiel. En parfaite harmonie sans doute avec ceux de Marlène Schiappa peut-être choisie comme secrétaire d’État à la condition féminine surtout pour sa réussite dans le roman pornographique. Quel affligeant conformisme à notre époque !

À l’évidence, Alexandre Benalla était, jusqu’à son dramatique échouage du 1° mai, bien plus qu’un garde des corps présidentiels : plutôt une sorte de grand frère protecteur, sinon dominateur, fascinant gaillard dispensateur de multiples arrangements, services et conseils et pouvant probablement tout comprendre de l’univers psychiatrique du parfaitement « binaire » Macron ».

Ce dernier est en effet comme un fascinant Janus dont un Shakespeare aurait tiré un intéressant personnage pour une tragédie du pouvoir. Car, ne nous y trompons pas, si l’affaire « Ben Allah-Macron » recouvre une grande part de comédie politicienne, elle n’en est pas moins l’expression d’une grande tragédie, celle d’une France livrée jusqu’au sommet de son État à la destruction de son identité culturelle, facteur essentiel de sa décomposition génocidaire."


Après "fainéants", "ceux qui ne sont rien", illetrées", et autres "lépreux", voici la nouvelle insulte à la mode en Macronie : "Bouseux" !

Français, combien de temps allez-vous encore accepter?


1 an de Macronie : +55% de démission chez les maires. Un vrai ras-le-bol.

Vers la disparition des mairies et des maires au profit de politiques professionnels hors-sol à la tête de communautés d'agglomérations?

"Selon un calcul de l'AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l'effet du non-cumul des mandats, le nombre de maires ayant quitté leur fonction depuis 2014 est en hausse de 55% par rapport à la précédente mandature.

«Il y a des mois où je ne savais plus comment payer les employés», déplore Philippe Rion, qui a dû «tailler sur tout», y compris en «arrêtant les commémorations nationales», avant de finir par augmenter la taxe d'habitation.

«Les communes ne sont qu'une variable d'ajustement financière aux yeux de l'État», critique l'ancien maire dont le village de 380 habitants a enregistré une baisse de 50% en cinq ans de sa dotation globale de fonctionnement (DGF), principale contribution financière de l'État aux collectivités.

Selon l'Observatoire des finances locales (OFGL), la DGF représentait 14,8% des recettes de fonctionnement des communes en 2017, contre 21% en 2013.

Malgré une légère hausse de son montant global en 2018, près de la moitié des communes ont vu leur dotation baisser cette année, selon l'Association des maires de France (AMF), qui a réclamé mi-juillet la création «en urgence» d'un fonds spécial pour les communes les plus en difficulté" (suite).


Mesures LGBT : le régime place ses pions

Pour faire croire que le lobby LGBT représente plus que quelques milliers de Français, le pouvoir macronien lance des initiatives tous azimuts.

Ainsi, ces derniers mois, plusieurs médias LGBT se sont lancés ou relancés, comme Têtu. L’ex-mensuel a miraculeusement trouvé des repreneurs alors que personne ne le lit. Dans le même temps, des investisseurs ont lancé  le site Komitid, média en ligne d’information LGBT, le 23 avril pour les 5 ans de l’adoption de la loi dénaturant le mariage. Enfin, l’application de rencontres (!)  gay Hornet a créé un espace dédié à l’information il y a un peu moins d’un an.

A partir du 3 août, auront lieu à Paris les gay games. La cérémonie d’ouverture aura lieu Stade Jean Bouin, avec défilé et spectacle.

Enfin, le député (LREM) du Maine-et-Loire Matthieu Orphelin a rendu public son homosexualité.

"Je le fais aujourd'hui car je pense qu'il est important que, dans la politique, comme dans le sport ou tous les autres milieux, on puisse en parler simplement, pour que cela devienne, d'une certaine manière, banal".

Et il ajoute :

"Nous voulons ouvrir la PMA aux couples lesbiens et aux femmes célibataires. C'est un engagement important et il faut le concrétiser rapidement". "On peut comprendre que la PMA pour toutes soit une question délicate pour certains. (...) Il y aura sans doute quelques députés qui exprimeront des convictions personnelles et qui feront que le texte ne sera pas voté à l'unanimité du groupe". "Je ne suis pas devin mais je pense que nous voterons sans problème ce texte."

Nous avons bien compris que ce gouvernement passerait en force, malgré la promesse du menteur Macron.


Affaire Benalla-Macron : ces armes non déclarées retrouvées au siège d'En Marche

Valeurs Actuelles poursuit

"Affaire d'État.

D'après les premiers éléments réunis par les juges, et consultés par Le Monde, Vincent Crase portait une arme le 1er mai, après avoir dit l'inverse aux enquêteurs. Ce pistolet, comme deux autres retrouvés au siège du parti présidentiel, ne sont pas déclarés.

Nouvelle vague de révélations dans l'affaire Benalla. Ce mercredi 1er août, Le Monde publie plusieurs des éléments réunis par les juges en charge de l'enquête judiciaire ouverte le 22 juillet. On y apprend notamment l'existence d'armes non déclarées au siège du parti En Marche!.

Vincent Crase armé sans autorisation

Ainsi, après avoir nié, le 20 juillet au début de sa garde à vue, avoir porté une arme lors de la manifestation du 1er mai, l'ex-employé du parti présidentiel s'est ravisé. L'homme a expliqué avoir menti, précisant être père de famille et être « en train d’acheter une maison ». « Cette affaire, si je perds mon travail, va me mettre dans une situation précaire. », aurait-il dit aux enquêteurs. Et d'ajouter : « Cette arme n’est pas à mon nom, elle appartient à LRM [La République en marche], elle est réservée pour la défense du site LRM ».

Le Monde ajoute que deux autres pistolets, des Glocks, ont également été découverts dans une armoire forte au siège d'En Marche! et « ne sont pas déclarés », selon les mots du quotidien. Vincent Crase aurait formulé une demande auprès de la préfecture, mais le dossier n'était pas complet. Il portait donc une arme sans autorisation. « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité », expliquera-t-il. Par ailleurs, il possédait également un fusil à pompe à son domicile, sans permis".


Macron réinvente l'eau chaude en se vantant d'une mesure en vigueur depuis... 2010!

Il écrit : 

 

Or

Article L511-5
Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l'utilisation durant toute activité d'enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d'un téléphone mobile est interdite. 

Il est vraiment mauvais...


Affaire Benalla-Macron : l'impressionnant arsenal de Benalla

Glock26L'affaire empire. Les révélations de Valeurs actuelles sur l'armement que détenait Benalla : 

"Alexandre Benalla était ce lundi 30 juillet dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Paris. Comme le révèle Le Point, l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron a remis ses armes au juge d’instruction.

Selon les précisions de l’hebdomadaire, l’ancien chargé de mission de l’Elysée possédait un arsenal impressionnant : 3 armes de poing, des Glock 17, 26 et 19. Les Glock 17 et 26 équipent notamment le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Le 19 est en dotation chez les gendarmes.

Le GIGN, basé à Satory, utilise les 3 modèles de Glock lors de ses entraînements. Cet arsenal peut surprendre alors que Benalla n’appartenait pas au Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), cette unité de la police nationale française et de la Gendarmerie nationale rattachée administrativement au Service de la protection (SDLP).

Comme le rappelle Le Point, le jeune homme de 26 ans n’a pas caché aux enquêteurs qu’il possédait des armes, précisant qu’elles étaient en lieu sûr pour « éviter qu'elles soient volées en cas de cambriolage ».

 


L'affaire Benalla & les dérives encore plus graves de la politique de Macron

Communiqué de Mouvance France, association sans lien avec les partis politiques qui se propose de rassembler des compétences et de construire une plateforme immédiatement applicable dans la perspective d’une alternance :

Le président de la République l’a dit : il porte seul la responsabilité… de l’irresponsabilité de ceux qu’il a recrutés, sans aucune qualification, à des postes élevés. La légitime indignation que suscite l’affaire Benalla ne saurait nous faire perdre de vue les dérives encore plus graves qui caractérisent la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement :

- Le démantèlement accéléré de nos industries stratégiques et de défense (armement, construction navale, nucléaire, aéronautique, recherche pétrolière), soit la plupart des pépites construites par le génie français en cinquante ans d’efforts, lesquelles sont en train de passer sous contrôle étranger, principalement américain ou allemand, dans la lignée de la scandaleuse affaire Alstom où la responsabilité personnelle de M. Macron est directement engagée ;

- L’absence de détermination à contrôler sérieusement l’immigration ;

- L’absence de tout effort pour réduire les dépenses publiques ;

- Une diplomatie illisible qui conduit à nous mettre à dos des partenaires historiques (Italie, Pologne et autres pays de l’Est européen), à tenter de prolonger la guerre de Syrie et à soutenir à la tête de l’Association des pays francophones la candidate que propose un tyran ennemi de la France et responsable de millions de morts, soutien qui nous ridiculise aux yeux de l’Afrique autant qu’il nous déshonore ;

- Des restrictions croissantes à la liberté d’expression ;

- L’affaiblissement des pouvoirs locaux ;

- Une réforme de la Constitution inutile qui tend à restreindre encore plus le poids du Parlement , haut symbole de la République ;

- Le projet de légaliser la fécondation artificielle pour femmes seules, ce qui revient créer délibérément des orphelins de père, dans la perspective d’une marchandisation généralisée de la procréation. L’écho rencontré par l’affaire du chargé de mission à l’Elysée révèle la grande fragilité du pouvoir.

Sans remettre en cause l’ordre constitutionnel, Mouvance France voit ainsi confirmée l’urgence de la mission que l’association s’est assignée, à côté des partis politiques : préparer une plate-forme d’action immédiatement applicable en cas d’alternance à la tête de l’Etat. Une alternance dont les évènements récents montrent combien elle est urgente.

Roland HUREAUX, Président Francis CHOISEL, Tarick DALI, Elisabeth FAURE VIARD, Serge FEDERBUSCH, Guy de La BARTHE, Michel LEBLAY, Dominique MARCILHACY, Karim OUCHIKH, Guillaume de THIEULLOY


En pleine affaire Benalla-Macron, le contribuable invite ministres, secrétaires d'Etat et conjoints à dîner à l'Elysée


Benalla : une affaire de trop d'Etat

De Nathalie MP :

Images"[...] Or des Benalla – ou des Cahuzac ou des Fillon ou … – on en fabrique à la pelle. Je pense en effet que si cette affaire n’est pas une affaire d’État au sens strict, c’est pourtant une affaire d’État au sens où nous avons trop d’État. C’est ce que j’évoquais à l’époque de l’affaire Fillon sous le titre « La lèpre de la démocratie, c’est d’abord celle d’un État à 57 % », les 57 % correspondant aux dépenses publiques rapportées au PIB.

La puissance de l’État, ainsi que les postes, les honneurs et les deniers publics afférents se répandent comme « une lèpre » dans tous les recoins de la société, entraînant automatiquement, rapidement et partout des effets délétères qui s’appellent ambition maladive, jalousies pour avoir les bonnes places, corruption rampante et incompétence récurrente, ainsi qu’une adaptation des individus en général au bon vouloir de l’État.

Un excellent terreau pour voir fleurir des Benalla, ceux qu’on connaît et tous ceux qu’on ignore, mais qui sont bien là, dans l’administration, dans les ministères, dans les collectivités territoriales, au parlement européen, bref partout où il existe une autorité d’État, c’est-à-dire à peu près partout.

Un excellent terreau pour que l’État tout puissant se retrouve régulièrement pris la main dans le sac des manquements et des prébendes, donnant ainsi facilement prise au chantage pour la plus grande satisfaction de tel ou tel opposant à tout changement.

Il est à noter que « lèpre de la démocratie » est une expression de Macron (sortie à l’occasion de l’affaire Fillon). Mais lui comme tous les autres qui sont aujourd’hui contre lui s’imaginent qu’il suffit de se débarrasser des moutons noirs ponctuels et de faire une loi de moralisation de la vie publique pour que tout redevienne idyllique à l’ombre de notre État vigilant.

Là se situe le terrible paradoxe de la France. Si les sans-culotte sont nombreux aujourd’hui à monter sur les barricades pour hurler à l’affaire d’État et  réclamer la tête de Macron, peu nombreux sont ceux, aussi bien du côté Macron que du côté de ses opposants, à voir que c’est notre État envahissant et omnipotent lui-même qu’il faut raccourcir, aussi bien à des fins de prospérité économique qu’à des fins de moralisation de la vie publique et de respect de l’État de droit."


La barbouzerie, consubstantielle à la république

Très bonne tribune de Maître Cirier sur Boulevard Voltaire :

Benalla, barbouze élyséenne aux origines aussi mystérieuses que sa promotion éclair, à 26 ans, au grade de lieutenant-colonel honoraire avec salaire mirifique de 10.000 euros mensuel, accréditations multiples, voiture de fonction et appartement élyséen payés par le contribuable : « ecce homo » qui fait trembler la Macronie.

Et nos politiciens, de droite comme de gauche, de se jeter sur l’affaire comme chien affamé sur gigot de pré-salé, faisant assaut de feinte indignation vertueuse, clamant urbi et orbi que les principes de la République auraient été violés avec l’application d’une horde allogène en Allemagne un soir de fête.

À les croire, tous ces agneaux vêtus de probité candide n’auraient jamais imaginé l’existence, en terre de sainte République macronienne, d’une basse police, agissante et parallèle à la police nationale…

Et de faire retentir les ondes de leurs cris d’orfraie…

Pourtant, seuls les poissons rouges élyséens en phase terminale d’Alzheimer ont oublié que les polices parallèles – autrement dit la « barbouzerie » – existent et ont existé de tous temps républicains.

Le terme même de « barbouze », qui faisait allusion aux fausses barbes dont étaient censés s’affubler ces serviteurs de l’ombre des besognes obscures du pouvoir, dans l’espoir de ne pas être reconnus, remonte à la réputée parfaite République gaullienne dont se réclament à qui mieux mieux nos Robespierre républicains nostalgiques, tandis que monsieur Larcher reste assis sur le couvercle du puits pour empêcher toute sortie intempestive de la vérité.

Cette pratique gouvernementale de confier de basses besognes à des argousins de petite moralité et de conscience à éclipse ne date pas du gaullisme, mais celui-ci fut son âge d’or et celui de son involontaire révélation à la connaissance du peuple.

Née au départ pour combattre l’OAS par des moyens inavouables, l’un de ses papes et premier grand maître fut M. Charles Pasqua et son (tristement) célèbre SAC (Service d’action civique) dont se souviennent parfaitement ceux qui ont vécu cette lamentable époque.

Par la suite, sous d’autres appellations, d’autres formes, d’autres chefs (n’est-ce pas, feu M. Foccart ?) la République continua d’utiliser des « barbouzes » en tous points semblables à Alexandre Benalla comme sicaires de sa basse politique, de droite ou de gauche, bien plus souvent dans l’intérêt des politiciens que de l’intérêt national*.

Alors, entendre hurler d’indignation de circonstance de vieux briscards, républicains blanchis sous le harnois, champions incontestés de la trahison, de la compromission, de la concussion et du clientélisme relève du comique de boulevard.

Il y a longtemps que « Boîte à Flatter Macron TV » ne nous avait pas donné de telles occasions de nous fendre la pipe (aïe, politiquement incorrect !), à écouter dégoiser leurs pédantes jactances de doctes « spécialistes » « mainstream », auto ou médiatiquement proclamés, pour nous expliquer que, non, ce n’est pas bien, pas républicain et que ça risque de déplumer le boa de Brigitte !

Pendant que l’on discute à l’infini des turpitudes barbouzardes du régime macronien, les nuages noirs de la politique mondiale et nationale qui s’amoncellent sur nos têtes sont négligemment balayés.

Les mauvais coups assenés par la Macronie spoliatrice au peuple français, l’immigration invasive galopante, les impôts massifs prélevés à la source, le 80 km/h, les atteintes réitérées aux libertés, tout cela est occulté par l’affaire Benalla et se perdra bientôt dans le sable des plages aoûtiennes comme les gouttes d’une serviette de bain qu’on essore.

Comme disent nos voisins Italiens : « E la nave va », traduction transalpine de « Et vogue la galère »… républicaine !


Le Pen et l'affaire Benalla : L’inconvénient des gouvernements autoritaires, c’est qu’ils font l’unanimité contre eux

Jean-Marie Le Pen a été interrogé dans Le Parisien. Extrait :

Unknown"Que vous inspire l’affaire Benalla ?

Macron est comme ces gens en pleine forme physique, décontractés, qui marchent sur une peau de banane et tombent sur le cul. C’est l’inconvénient quand on est monté un peu trop haut. Quand ça descend, ça descend rapidement…

Faite rare, l’opposition parle presque d’une seule voix dans cette affaire. Cela vous étonne ?

Non. L’inconvénient des gouvernements autoritaires, c’est qu’ils font l’unanimité contre eux.

Macron, c’est à vos yeux un régime autoritaire ?

Oui, en tout cas un régime personnel, où le président accentue ce caractère par son omniprésence et parfois son omnipotence. Il est probable que cette affaire Benalla dure, on va encore apprendre des choses. Ce scandale d’Etat va être le roman de l’été. Les gens vont se distraire avec ça.

Vous trouvez qu’il y a quelque chose de romanesque chez Macron ?

Un peu tout de même. Dans sa vie, il n’est pas passé par un cursus honorum banal…

Vous comptez rester actif dans la vie politique ?

Bien sûr ! Je tiens mon blog chaque semaine. J’ai entamé l’écriture du tome 2 de mes mémoires, qui sortiront normalement début 2019. C’est de 1972 à nos jours, de la création du Front national, à nos jours. Mais comme il se passe tous les jours quelque chose de nouveau, je vais peut-être envisager un tome supplémentaire (rires). [...]"

Pour le tome 1, c'est par ici.


De l'affaire Benalla-Macron et des grades militaires ou semblant l'être...

Instructive et amusante tribune de Stratediplo, dont nous citons seulement la conclusion, mais qui est à lire dans son intégralité, ici, avec d'intéressants développements sur la réserve citoyenne.

Quoi qu'il en soit et en l'absence de lien du sang ou de sperme, comme vient de l'assurer fort élégamment le titulaire de la magistrature suprême, on ne saurait appeler népotisme la recommandation appuyée d'un exécutant en barbouzerie élémentaire pour l'attribution d'une distinction de doctor honoris causa et guardiæ prætoriæ, pas plus qu'on ne pouvait appeler népotisme la nomination d'un cheval comme sénateur de Rome par un empereur qui ne faisait là que manifester sa vision de la respectabilité des institutions.
 
La gendarmerie française, d'ailleurs, a au moins une option que n'avait pas le sénat sous Caligula, à savoir restaurer la crédibilité et la respectabilité de sa hiérarchie des grades en dégradant immédiatement, avant la rescision unilatérale de contrat, tout collaborateur à une mission de relations publiques et renforcement d'image (raison d'être de la réserve citoyenne) qui aurait non seulement failli volontairement à cette mission, mais aurait de plus par des comportements inappropriés, publics et délictueux nui à la réputation de la gendarmerie nationale, des corps d'officiers, et de l'Etat. De vrais officiers des armes ont été cassés pour bien moins que cela. Evidemment et dans l'esprit de réparation qui préside à toutes les obligations de publication légale jointes aux condamnations pour diffamation, la direction générale de la gendarmerie nationale devra assurer à cette dégradation une publicité au moins équivalente à la mauvaise publicité que lui a occasionnée l'affaire Benalla, et même dans ce cas il n'est pas certain qu'elle puisse restaurer totalement sa crédibilité institutionnelle et la réputation de discernement et sagesse nécessaire à l'accomplissement de ses missions.
 
Pour sa part, à l'âge canonique de soixante ans inégalé par la vingtaine de constitutions qui l'ont précédé en moins de deux siècles, le régime revient au niveau de respectabilité et de légitimité conféré dès sa fondation par les actes séditieux, du 27 au 29 mai 1958, d'un ancien véritable officier usurpateur d'un grade de complaisance auto-attribué.

Benalla n'est plus là mais les mensonges sont toujours là

Alexandre Benalla a été longuement interrogé dans Le Monde.

Alors qu'il a un badge qui donne accès à l'hémicycle de l'Assemblée, il évoque la salle de sport... Les assistants parlementaires ont accès à la salle de sport mais pas à l'hémicycle.

Capture DjBKDtiWsAA0Yrf

 

Christophe Castaner avait déclaré que Benalla était dans le bus des Bleus pour s'occuper des bagages... :1Gérard Collomb avait déclaré ne pas connaître Benalla :
2Enfin, Alain Gibelin, qui a vu puis n'a plus vu Benalla aux réunions entre le 2 et le 19 mai, serait un menteur :
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Gérard Bedel : La droite, victime historique du gaullisme

Professeur de lettres, Gérard Bedel est l’auteur d’un ouvrage volontairement provocateur :”Le gaullisme, maladie sénile de la droite”. Il s’agit d’un travail plus politique qu’historique et reconnaissons le, plus une diatribe qu’un panégyrique. Cependant, Gérard Bedel, textes et faits à l’appui, démonte ce qu’il appelle le “mythe gaulliste”, un mythe qui continue de ronger la droite française.


Aurore Bergé lit à l'Assemblée une fiche déjà lue par un collègue...

Aurore Bergé est intervenue dans l'hémicycle de l'Assemblée pour y lire sa petite fiche préparée par son parti. Petite fiche qui dit "Vous ne nous laissez pas travailler" alors qu'elle est arrivée dans l'hémicycle 10 secondes plus tôt. Et quand on lui fait remarquer que l'intervenant LREM précédent avait déjà lu cette fiche, elle part en boudant. C'est noble la République.

Les informations satiriques de Nordpresse.be (le Gorafi belge) risquent de devenir authentiques !


Perquisition à l'Elysée

Une perquisition est en cours mercredi 25 juillet en fin d'après-midi du bureau d'Alexandre Benalla au Palais de l'Elysée, en présence de l'intéressé. Après tant de jours, il ne doit pas rester grand chose de compromettant...

Auditionné par les sénateurs de la Commission des lois, le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, Patrick Strzoda a fait savoir qu'Alexandre Benalla avait touché l'intégralité de son salaire au mois de mai malgré sa suspension de quinze jours. 

"Alexandre Benalla a touché pour le mois de mai son salaire intégral. En revanche, les 15 jours de suspension feront l'objet d'une retenue sur les droits à congés qu'il avait en reliquat au titre l'année 2017. Il a de très nombreux jours de congés auxquels il a le droit. Dans son solde avant licenciement ses congés ne seront pas payés".

Le salaire d'Alexandre Benalla s'élève à environ 6000 euros nets par mois.

Il faudrait aussi aller perquisitionner le bureau de celui qui demandait à ce qu'on vienne le chercher...


Mgr Cattenoz : peut-on tout dire en sermon ?

L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch :

  • « Affaire » des assistants : Bruno Gollnisch mis en examen
  • Le Rassemblement National menacé de mort économique
  • La tentaculaire affaire Benalla
  • 14 juillet, coupe du monde : les violences urbaines
  • Mgr Cattenoz : peut-on tout dire en sermon ?
  • Les lectures et films de l’été


Du renvoi du général de Villiers à la sanction contre Benalla

François Bert analyse l'affaire Benalla et décrypte le comportement de Macron :

Unknown-16"[...] J’ai fait un parallèle très direct avec l’affaire de Villiers, qui a eu lieu il y a juste un an, et l’affaire Benalla. Un bon chef est obsédé par la mission. Il choisit donc des gens capables de le confronter, car son obsession est d’avoir un maximum d’éléments lui permettant de garantir la réussite de la mission.

Nous avons l’exact opposé de quelqu’un qui choisit des gens à sa dévotion, des disciples et des gens qui l’adulent. Mais c’est amusant de se rendre compte que ce sont ceux-là mêmes qui vont le perdre. Voir comment il a maltraité un grand serviteur de l’État qui a eu le malheur de lui rappeler son devoir, et voir comment il couvre quelqu’un qui a comme seul mérite d’être à sa dévotion, cela dit beaucoup de la personnalité d’un chef.

Privilégie-t-on la cour des admirateurs au détriment des capacités ?

Exactement. Il est très intéressant de voir le choix tel qu’il est fait, avec un rapport à la mission très problématique. Il y a également une absence totale de discernement dans la gestion de l’événement et de capacité à voir les enjeux.

Images-7Les différentes façons d’aborder les deux affaires à un an d’intervalle sont frappantes. La première avec une violence totale et la deuxième avec un silence absolu. Emmanuel Macron ne se positionne pas pour construire une équipe opérationnelle pour servir la France, mais positionne un système à sa dévotion. C’est un peu un voleur de gloire. Nous l’avons vu avec Johnny, Beltrame et les Bleus. Il s’agglutine à tous les endroits qui vont lui permettre de réfléchir sa superbe. En revanche, il est absolument absent du cloître du discernement qui lui permettrait de choisir une vision. Nous ne voyons pas où il en est dans sa vision.

On ne veut pas des transes, on veut du sens. Et le sens, c’est l’action de bon sens et en silence.

Le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron a pourtant vanté les capacités et les qualités d’Alexandre Benalla. Il est, selon lui, un spécialiste en matière d’organisation. La pression peut-elle expliquer que cet homme, qui a peut-être beaucoup de qualités, a tout simplement pété les plombs ?

La plupart des gens sont remplaçables. La seule chose qui ne l’est pas, c’est la capacité, étape après étape, à voir les enjeux et à les conduire. C’est là-dessus que l’on attend un chef. Les gens sont remplaçables. Même les héros sont remplaçables, et les héros tout seuls ne servent à rien. En l’occurrence, là, nous n’avons pas du tout un héros.

Cette personne a certainement des qualités, mais je pense que je peux vous présenter trois mille légionnaires capables de faire l’affaire, et avec beaucoup plus de retenue dans la violence. Ces liens plus que particuliers avec Emmanuel Macron sont, eux, en revanche, très troublants et inquiétants.

Le fait que son maintien enclenche un tel danger d’image et de fonctionnement au niveau de l’État montre la légèreté de notre conception de l’action politique."


La cuisine de la Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes

Perrine Storme (BFM TV) :

«J’imagine qu’en tant que Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, quand vous avez vu cette vidéo où Alexandre Benalla a molesté notamment cette femme qui doit peser, quoi, 50 kilos, par rapport à son poids à lui, j’imagine que vous avez forcément été choquée. Quand Emmanuel macron dit “J’assume cette sanction de 15 jours de mise à pied, je l’assume”, est-ce qu’il n’y a pas un peu de déception de votre part quand même ?»

Marlène Schiappa :

«C’est absolument pas le propos. Vous êtes en train de me poser des questions sur un sujet qui fait l’objet d’une enquête de justice (…) Nous somems dans une démocratie où il y a une séparation de pouvoirs».

C'est bien Marlène d'être soumise ainsi à son patron. La cuisine de la justice c'est une affaire de grands qui ne regarde pas les femmes... Une autre question ?


Benalla est l’illustration ahurissante d’une constance chez Macron : son goût prononcé pour la racaille

Comme le montre Minute :

2882_page_01"[...] Il suffit de tirer le fil Benalla pour voir apparaître une kyrielle de profils bien étranges pour un entourage de président. A commencer par les duettistes Makao et Jawad. Makao, de son vrai nom Alain-Gloirdy Bakwa Malary, le garde du corps fétiche de Macron durant la campagne présidentielle de 2017, un géant congolais devenu depuis vedette d’une émission de télé-réalité et de boîtes de nuit ; Jawad Bendaoud, le logeur des terroristes du 13 novembre 2015 et trafiquant de drogue, parce qu’il faut bien vivre. Une photo de Makao et Jawad, copains comme cochons, a défrayé la chronique voici seulement quelques semaines : ils jouaient ensemble à un jeu vidéo... A peu près au même moment, Brigitte Macron se prêtait tout sourire à des séances de pose avec Makao dans les jardins de l’Elysée.

Quel rapport avec Benalla ? Dans un entretien publié en mars dernier par « La Nouvelle République », le quotidien régional du Centre-ouest, Makao expliquait comment il était devenu le garde du corps du candidat Macron (mais il y en avait combien ?) : « J’ai fait les concerts Booba et la tournée de French Montana [Ndlr : deux rappeurs français]. Comme j’étais trop grand, ce dernier a dû louer une grosse voiture pour que je puisse suivre la tournée. » Et donc ? « C’est après qu’Alexandre Benalla m’a contacté. » Okay okay...

Mais ce n’est pas tout. Durant deux ans, et cela compte dans la vie d’un homme qui n’en a que 26, Benalla a entretenu une relation étroite avec Karim Achoui. Ce nom ne dit rien au grand public. Il est, en revanche, connu dans le Tout-Paris de la police et du grand banditisme. A partir de 1999, Me Achoui a défendu les plus gros parrains du milieu français – ou pas. Poursuivi à de nombreuses reprises, il a toujours été relaxé jusqu’à ce jour de 2005 où il a été mis en examen pour complicité d’évasion du braqueur Antonio Ferrara. Après trois ans de détention, Achoui sera finalement acquitté, libéré et indemnisé d’un million d’euros par l’Etat. Pour autant, il est interdit d’exercer le métier d’avocat en France depuis 2011 et s’en allé exercer en Algérie... et au Maroc.

En septembre 2013, Achoui a fondé la Ligue de défense judiciaire des musulmans. Une association à l’existence éphémère et dont le but est moins la défense des musulmans vivant en France que la recherche d’affaires fructueuses pour un Achoui qui, à cette date, espérait encore faire annuler son interdiction d’exercer. C’est à cette époque que sa route croise celle de Benalla. Que fait Benalla dans cette Ligue ? On ne sait pas trop. Achoui affirme que le jeune Marocain ne lui a jamais servi de garde du corps. Alors quoi ? Militant dans une association qui ne milite guère ? En service commandé pour le Parti socialiste ? En quête de lumière ? A en croire Achoui, Benalla « était très sensible à la cause musulmane ». Apparemment pas au point de ne pas avoir francisé son prénom – et, tant qu’on y est, « italianisé » son patronyme ? Même le préfet de police de Paris avoue ne pas savoir quelle est la véritable identité d’« Alexandre Benalla »... [...]

Revenons-en à Benalla. Chargé de diriger la sécurité du président en juin 2017, il crée alors une équipe parallèle en puisant parmi les agents du Service de la Protection (SDLP), issu de fraîche date (2013) du Service de protection des hautes personnalités (SPHP). Et qui choisit-il ? Des officiers de police qui, selon notre confrère Aziz Zemouri, du « Point », escortaient Hacène Chalghoumi, imam de Drancy, cible des islamistes pour ses positions « républicaines » et « sionistes ». Pourquoi eux ? En quoi seraient-ils plus qualifiés que leurs collègues ? Qu’est-ce qui peut les en distinguer ? Il est impossible de ne pas songer que, pour accompagner au jour le jour et partout un imam, mieux vaut des hommes de sa confession. Alors ? Si Benalla ne les connaissait pas auparavant, sur quels critères les a-t-il embauchés ? Et s’il les connaissait, depuis quand et d’où ?

Il n’y a pas d’affaire Benalla. Benalla n’existe que par Macron. Il n’y a donc qu’une affaire Macron. Benalla est juste un révélateur. Il permet d’entrevoir qui les Français se sont donné pour président. Un immature, narcissique, qui n’aime que si on l’aime, et qui, pour ce reflet, est prêt à tout. Un tout petit bourgeois passé directement de l’enfance au Diable au corps, qui n’a connu que les bancs des écoles et les immeubles de l’upper-class avant de devenir ministre puis, deux ans plus tard, président. Un homme qui n’est pas fait, et donc encore moins fini, taillé à la mesure de la matrone stérile qu’est devenue notre république."


3 jours avant l'affaire Benalla, Aurore Bergé faisait l'éloge de la « confiance restaurée » grâce à Emmanuel Macron

Une intervention qui vient au bon moment pour cette opportuniste :


Est-ce le ministère de l'Intérieur qui lâche Macron ?

La police semble remontée contre l'Elysée :


Emmanuel Macron : "Qu'ils viennent me chercher"

Emmanuel Macron a pris la parole... mais pas devant les médias qui l'ont soutenu durant sa campagne. Pas de Bourdin, Plenel ou de micro de BFMTV : invité surprise du pot de fin de session parlementaire des députés de sa majorité, Emmanuel Macron a endossé devant eux l'entière responsabilité de la crise Benalla.

Capture d’écran 2018-07-25 à 07.39.27«La République exemplaire n'empêche pas les erreurs. S'ils cherchent un responsable, c'est moi et moi seul! Qu'ils viennent me chercher. C'est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C'est moi qui ai confirmé la sanction».

«On ne sacrifie pas des têtes de fonctionnaires, de ministres ou de collaborateurs sur l'autel des émotions populaires».

«Alexandre Benalla n'a jamais détenu les codes nucléaires, Alexandre Benalla n'a jamais occupé un appartement de 300 m2, Alexandre Benalla n'a jamais eu un salaire de 10.000 euros, Alexandre Benalla n'est pas mon amant».

"Qu'ils viennent me chercher"... par le type le plus protégé de France, devant ses débiteurs les plus dévots. Quel courage.


Le badge d'accès de Benalla à l'Assemblée : pour quelle mission ?

Alexandre Benalla disposait d'un badge pour accéder à l'Assemblée nationale, jusque dans l'hémicycle (avec ou sans casque ?). Le badge lui avait été délivré le 24 juillet 2017. Une information confirmée par président de l'Assemblée François de Rugy, qui assure que la pratique est "courante et normale"... Selon lui, "une demi-douzaine" de collaborateurs du chef de l'État disposent d'un tel badge.

La délivrance d'un badge ne se fait pas par pochette surprise. Voici la procédure interne de l'Assemblée nationale :

CaptureOutre les élus, les collaborateurs ont un badge d'accès mais qui ne leur donne pas toute liberté de mouvement. Les collaborateurs des députés n'ont pas accès à l'hémicycle. S'ils veulent y accéder ils sont bloqués par les huissiers. Pour porter un discours, il faut attendre à la porte qu'un huissier ait la gentillesse d'aller porter le texte au député. On peut donc se demander à quoi servait le badge d'Alexandre Benalla.

Pour obtenir un badge, il faut justifier d'un CDD ou d'un CDI au sein de l'assemblée. Un collaborateur bénévole peut en obtenir un moyennant une motivation solide (mission partielle au service d'un député) ou par un lien de parenté avec le député. A moins qu'Alexandre Benalla soit le cousin caché de François de Rugy... on ne voit pas vraiment à quel titre il disposait de ce badge.


Alexandre Benalla n'avait pas la compétence professionnelle pour le poste qu'il occupait

Frédéric Gallois, ancien commandant du GIGN, répond à L'Incorrect sur « l’affaire Benalla » et l’organisation de la sécurité du Président de la République :

Images"En tant qu’ancien commandant du GIGN, comment jugez vous ce qu’il faut bien nommer « l’affaire Benalla » ?

En tant qu’ancien commandant du GIGN, j’analyse de manière professionnelle la question de la sécurité du Président de la République (PR). Quand je découvre les photos de monsieur Benalla, en tant que garde du corps rapproché du Président, je me dis qu’il y a un problème majeur de positionnement. Il n’est tout simplement, d’un point de vue purement opérationnel, pas à la bonne place.

Estimez-vous que monsieur Benalla présentait le CV idoine pour un poste de chef adjoint à la sécurité du Président de la République ?

La protection du Président a nécessité de créer une unité spéciale : le GSPR, composée de spécialistes gendarmes et policiers. Ces hommes et ces femmes sont tous triés sur le volet à l’aide de tests de sélection de très haut niveau ; ils sont soumis à un entrainement poussé, ils apprennent à réagir collectivement, ils suivent des protocoles rigoureux qu’ils répètent inlassablement. Diriger cet ensemble nécessite d’avoir été formé spécialement, d’avoir eu de l’expérience, d’être légitime et d’être issu de ce corps. Rien dans le CV de monsieur Benalla ne me semble correspondre à ce profil.

Un professionnel plus qualifié aurait-il été pris dans une affaire pareille ?

Arriver à ce niveau de responsabilité au plein cœur du pouvoir, implique une longue maturation professionnelle et personnelle. Le sentiment de puissance, le pouvoir, la proximité avec le Président, tout cela est très « brûlant ». Il faut donc des personnes équilibrées, sélectionnées spécifiquement et qui soient intégrées dans une structure qui ait mis en place des systèmes d’autocontrôle. Un professionnel connait les règles et les limites.

Le cas Benalla dévoile-t-il un problème dans la chaîne de commandement ? A-t-il pu se croire intouchable ?

En le propulsant à cette place, le « pouvoir » ne lui a pas fait de cadeau en réalité. Ce qui est arrivé est tout simplement assez compréhensible : un homme qui n’a pas été formé, préparé, encadré pour ce niveau de responsabilité, a de fortes chances de toucher ses limites très vite. Il peut encore tenir s’il est soutenu au plus haut niveau, mais arrive un moment où cela devient trop compliqué professionnellement mais aussi psychologiquement. Le risque de « péter un plomb » ou de commettre des impairs se rapproche alors à grande vitesse… [...]"


Démenti démentiel

IndexDans un courrier adressé à la présidente LaREM de la Commission des lois, le directeur de l'ordre public auprès de la préfecture de police dit avoir mal compris la question qui lui a été posée lundi à 3 reprises lors de son audition sous serment devant la commission d'enquête parlementaire...

Alain Gibelin avait laissé entendre que l'Élysée avait menti sur la sanction infligée à Alexandre Benalla en mai en certifiant que l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron avait participé à des réunions préparatoires à des déplacements entre le 2 et le 18 mai, dates auxquelles il était censé avoir été suspendu par la présidence de la République.

Dans sa missive, Alain Gibelin revient sur ses déclarations de la veille et dit avoir mal compris la question qui lui était posée par Marine Le Pen: il affirme qu'il pensait que la présidente du Rassemblement national évoquait la période allant du 2 mai au 18 juillet, et non du 2 mai au 18 mai. Sic. Quelles menaces mafieuses sont donc tombées cette nuit ?

Le patron des députés LaREM, Richard Ferrand, devait évoquer ce rétropédalage lors de la réunion de groupe qui devait se tenir à huis clos ce matin à l'Assemblée nationale. Le premier ministre Édouard Philippe devait assister à cette réunion. Il répondra ensuite publiquement à plusieurs interpellations de l'opposition lors des questions au gouvernement à 15 heures.

De leur côté, les députés LR vont déposer une motion de censure. Pour pouvoir être déposée, une motion de censure doit réunir 58 signatures, le groupe LR comptant à lui seul 103 membres. M. Jacob a en outre précisé que la motion de son groupe pourrait être signée par "qui veut".

Marine Le Pen estime que ce qui se passe

"est très grave car cela veut dire qu'il existe des pressions qui sont effectuées sur la haute administration, et qui visent une fois de plus à sauver le soldat Benalla au-delà du raisonnable."

Cette République sombre dans le ridicule, au point que Le Gorafi en devient presque sérieux


Mensonge au plus haut sommet de l'Etat

Unknown-12Suite à la déclaration sous serment du directeur de l'ordre public, Alain Gibelin, l'Élysée a maintenu sa version initiale, et apporté un "démenti formel" aux déclarations du directeur de l'ordre public. Un proche conseiller anonyme du président de la République affirme :

"Alexandre Benalla n'a participé à aucune réunion durant sa période de suspension". 

Pourquoi s'enfoncer ainsi ? Qui règle la communication de l'Elysée ? Que cache l'affaire Benalla ?


Finalement Alexandre Benalla n'avait pas été sanctionné

Et donc l'Elysée a menti comme le montre cette déclaration sous serment du directeur de l'ordre public, interrogé par Marine Le Pen :

La question est désormais de savoir pourquoi l'Elysée a menti sciemment. Car c'est bien cela qui est grave et non pas le pauvre dérapage d'un jeune excité. Le 19 juillet, Bruno Roger-Petit, porte-parole de l'Elysée, déclarait :

"Ayant outrepassé son autorisation de la même manière qu'Alexandre Benalla, il a été sanctionné, comme lui, par une mise à pied de 15 jours avec suspension de salaire. Il a été également mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République." 

Autre déclaration croustillante du directeur de l'ordre public, qui met a mal la version selon laquelle Alexandre Benalla bénéficiait d'une autorisation le 1er mai pour accompagner les forces de l'ordre :