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Mesdames, il va falloir passer autant d’heures que ces messieurs à tailler la haie et à tondre la pelouse

Tribune en réaction à la bêtise de Marlène Schiappa :

"La rentrée des classes, avec ses premières réunions parents-professeurs, a été l’occasion, pour le ministre à l’Égalité des sexes — que l’on me permette d’éviter l’hideuse locution « égalité hommes-femmes », remplacée depuis peu par une « égalité femmes-hommes » d’autant plus ridicule que sa césure centrale la rend imprononçable — de condamner, sur Twitter, l’absence des pères de famille aux réunions et autres activités scolaires.

Il y a plusieurs choses à dire de ces quelques tweets, la première étant que le grand dogme niveleur de l’Égalité a ses inquisiteurs, dont les recherches intrusives n’épargnent pas un détail de la vie sociale, et que tout contrevenant à l’ordre nouveau est présumé coupable.

Messieurs, que vous soyez militaires en OPEX, pompiers de service, cadres travaillant tard tous les soirs, pilotes de ligne ou contrôleurs SNCF en déplacement, restaurateurs, artistes en tournée, membres du personnel hospitalier de garde ou travailleurs de nuit, sachez-le : vous devez prendre l’avion pour revenir d’Afrique, laisser là vos collaborateurs, vos passagers, vos patrons, vos clients, vos patients afin d’assister aux réunions de l’école. La police de l’égalité veille à vos moindres mouvements et saura bien vous montrer que vous êtes de mauvais pères si vous n’êtes pas de secondes mères.

La seconde réflexion que l’on peut se faire sur ces tweets consiste à se demander en quoi un comportement exactement identique au sein des ménages serait un but à atteindre. Est-ce immoral de se répartir les plaisirs et les corvées ? Faut-il aussi aller faire ses courses à deux, ou chacun son tour, pousser l’aspirateur en un temps rigoureusement égal, changer le même nombre de couches, et se faire greffer un sein pour allaiter à tour de rôle, tant qu’on y est ? Mesdames, à vos gants : il va falloir passer autant d’heures que ces messieurs à laver et réparer la voiture, à tailler la haie et à tondre la pelouse. Bientôt, on minutera le temps passé à lire Marie-Claire et Auto Moto. Mais qu’est-ce que cela peut bien apporter à une société, sinon de satisfaire les esprits tatillons de certaines personnes obsédées par le contrôle et la symétrie ?

Marlène Schiappa conclut selon l’habituel mantra de gauche : un gouvernement pourra prendre toutes les mesures nécessaires (pour réglementer la vie des citoyens), celles-ci n’auront d’effet que si chacun les fait siennes (...). Cette phrase trahit la vieille hydre communiste qui sommeille en toute « réforme sociétale » : l’homme étant libre par nature et peu enclin à se plier aux lubies des faiseurs de système, il vient toujours un moment où la force doit contraindre ceux qui n’ont pas embrassé volontairement les prémices du monde merveilleux à venir – c’est-à-dire l’immense majorité de la population. Les grands idéaux de gauche sont toujours une promesse que tout sera formidable à cette seule condition que chacun accepte avec joie d’être un clone (...)"


Affaire Benalla : Vincent Crase baignait dans l'occultisme nazi

Une information divertissante, que nous avons manqué au coeur de l'été :

Artfichier_287239_7828126_201808083822758"Vincent Crase, le collaborateur d'Alexandre Benalla impliqué dans les violences commises Place de la Contre-escarpe et au Jardin des Plantes à Paris le 1er mai 2018, semble baigner dans un occultisme sulfureux, de type national-socialiste.

Le Greffier Noir a mis la main sur un ouvrage publié à compte d'auteur par Vincent Crase en mars 2011. Intitulé Itinérance, ce recueil de poésies affiche sur sa couverture la rune Algiz. Plus grave, plusieurs poèmes apologétiques développent des mythes fondateurs du mysticisme nazi, par exemple Thulé (poème : Les enfants de Thulé), ne laissant que peu de doutes sur les accointances idéologiques de l'auteur.

Assez curieusement, la société de sécurité Byblos, citée à de nombreuses reprises lors des auditions des commissions d’enquête du Sénat et de l'Assemblée nationale sur l'affaire Benalla, utilise une symbolique très similaire à celle de la couverture d’Itinérance, comme le démontre cette publication du 14 juin 2018 associant un svastika sénestrogyre au thème du sang. Deux symboles notoirement connus, au cœur des doctrines nazies (voir notamment Alfred Rosenberg, Le Mythe du XXeme siècle).

Il pourrait certes s'agir dans le cas Byblos d'une  "coïncidence malheureuse", voire d'un trait d'humour douteux mais cette interprétation généreuse ne saurait en aucun cas s'appliquer au recueil Itinérance, dont le contenu est explicite. Quoi qu'il en soit, la récurrence de cette symbolique dans l'environnement de Vincent Crase, fondateur de la société Mars, et d'Alexandre Benalla est suffisamment frappante et inquiétante pour être signalée.

Svastika sénestrogyre, runes liées à l'occultisme nazi, référence voilée au mythe du sang et renvois explicites à Thulé dans des écrits apologétiques .... Qui étaient réellement les employés et chargés de mission sécurité d'Emmanuel Macron ?"


Un journaliste de l'Express appelle à détruire une librairie de droite

Jérôme Dupuis a publié un article dans L'Express intitulé Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin, tenue par François Bousquet, proche de Patrick Buisson et rédacteur en chef d'Éléments, la revue phare de la nouvelle droite. Le journaliste-militant termine ainsi :

"En choisissant de s'afficher publiquement au coeur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu'ils offrent une cible de choix aux "antifas" de toutes obédiences."

François Bousquet lui a écrit une lettre ouverte :

6a0147e4419f47970b022ad390d283200d-800wi"Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.

Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !

Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !

Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !

Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint: « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !

Dupuis déclenche les menaces des « antifas »

Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »

Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !

Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste."


"Macron avait dit que la France était coupable de crimes contre l'humanité (...) maintenant il donne raison à un traître"

C'était en février 2017, pendant la campagne présidentielle. Macron avait accusé la France de crime contre l'humanité en parlant de la colonisation.

"La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes."

Ce président n'aime vraiment pas la France, son Histoire, sa culture. Alain Jamet, ancien combattant d'Afrique du Nord et compagnon de Jean-Marie Le Pen le rappelle dans un entretien accordé au Midi-Libre :

Le président de la République s'apprêterait à reconnaître la torture en Algérie comme "un système légalement constitué". Qu'en pensez-vous ?

Je suis hors de moi, en parlant modérément. Ce n'est pas la première fois. C'est une récidive. En voyage en Algérie, il avait dit que la France était coupable de crimes contre l'humanité. Et maintenant il donne raison à un traître à son pays, Maurice Audin. Il reçoit sa veuve et c'est une façon de reconnaître la faute de la France alors qu'elle était en guerre contre des gens qui posaient des bombes et qui faisaient du terrorisme. C'est incroyable de la part d'un président de la République.

Quel est votre regard sur la question de la torture ?

Je n'ai jamais participé ou assisté à une séance de torture. Je sais par contre que nos adversaires du FLN la pratiquaient couramment. 

Mais vous convenez tout de même que la torture a existé du côté de l'armée française ?

Absolument pas. Le général Massu avait parlé d'interrogatoires un peu poussés pour obtenir des renseignements sur les poseurs de bombe.

Quelle différence entre torture et interrogatoires poussés ?

Nos adversaires appelleront ça d'un autre nom. Moi je suis du côté de l'armée française et de la défense de notre pays (...) 

Que pensez-vous de l'ouverture annoncée des archives de l'Etat sur la question des disparus en Algérie ?

Les disparus qui ont été enlevés par le FLN ?

Tous les disparus...

Plusieurs milliers ont été enlevés, prostitués ou tués par le FLN le 5 juillet 1962. Je suis d'accord pour qu'on ouvre ces archives (...)"


Algérie : la reconnaissance des crimes contre l'humanité perpétrés en 1962 par le FLN avec la complicité du gouvernement français s'impose

Communiqué de l'Agrif :

Mail-3"Emmanuel Macron a donc décidé d’imposer à la France une nouvelle repentance par la reconnaissance de l’utilisation de la torture par l’armée française pendant la guerre d’Algérie.

Il entend notamment reconnaître la responsabilité de notre armée dans l’élimination de Maurice Audin, militant communiste et actif collaborateur du terrorisme du FLN.

Ceci va évidemment plaire à la nomenklatura toujours régnante de ce FLN responsable depuis 1962 de la stagnation de l’Algérie dans la misère et dans la privation des libertés.

Mais Emmanuel Macron semble vouloir ignorer toujours l’abomination des immenses crimes contre l’humanité perpétrés en juillet 1962 à Oran où furent notamment enlevées, pour d’atroces destinations et horribles fins de vie, des centaines de femmes françaises de toutes origines, chrétiennes, musulmanes, juives.

Et simultanément se déroulaient à Oran aussi des massacres des hommes, d’une indicible cruauté alors que l’armée française recevait du général Katz l’ordre impérieux exigé par le général de Gaulle de ne pas intervenir, de ne pas porter assistance à populations en danger de mort par tous les raffinements de la cruauté dont était capable la soldatesque FLN. Et il en était ainsi dans toute l’Algérie où furent massacrés des dizaines de milliers de fidèles harkis, selon les lieux enterrés vivants, brûlés vifs, dépecés, émasculés, énucléés.

Le gouvernement français dans son ensemble et le général Katz, chef de l’armée française à Oran, ont ainsi délibérément collaboré avec les responsables des pires crimes contre l’humanité du FLN. Ils se sont donc rendus eux-mêmes complices de ces crimes contre l’humanité de milliers de leurs compatriotes.

Macron fait d’abord porter sa sollicitude mémorielle pour des victimes de l’armée française en guerre contre le terrorisme FLN.

On attend maintenant ce qu’il va faire pour la reconnaissance conjointe par les gouvernements français et algérien des crimes contre l’humanité dont l’État français, sous la férule du général de Gaulle, s’est rendu coupable en 1962.

Lors de la prochaine journée d’Amitié Française le 29 septembre à Paris, nous proclamerons solennellement l’appel à la reconnaissance par l’État français de sa responsabilité d’autant plus lourde dans ces crimes contre l’humanité qu’il avait tous les moyens militaires de les empêcher."


Clément Méric a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre

Communiqué d'Academia Christiana et de l'Alvarium à propos du procès suite au décès du gauchiste Clément Méric :

Unknown-37"Alors que toute la presse nous abreuve en direct de commentaires sur le procès Méric, nous nous étonnons de son admiration béate et de l'unanime clémence journalistique envers la mouvance antifasciste. En effet celle-ci revendique clairement sa pratique de la violence, allant jusqu'à tenter hier d'agresser un témoin (Serge Ayoub) au sein même du palais de "Justice".

Quoique l'on pense du mouvement skinhead, il regroupe un certain nombre de jeunes -certes désorientés par le Système- mais qui sont en rébellion contre lui et contre les diktats de la modernité. Tous les patriotes doivent apporter leur total soutien à Esteban et aux autres accusés qui n'ont fait que se défendre et ont été dépassés par la situation.

Les antifascistes attaquent tous ceux que le Régime désigne comme ennemis (défenseurs de la Famille, de la Religion ou de la Patrie). Tous les témoignages concordent : Esteban et ses amis ont été attaqués gratuitement et violemment par des bourgeois encanaillés, simplement parce qu'ils aimaient leur pays.

Aussi ceux qui nous lisent pourraient être aujourd'hui dans le box des accusés à leur place. Agressés puis condamnés d'avance par la meute politico-médiatique, ceux que la Justice désigne comme accusés sont les véritables victimes de cette triste histoire.

La communauté d'Academia Christiana les assure de ses pensées et de ses prières, eux, leurs familles et leurs proches. Elle pense également à Clément Méric qui a perdu la vie en faisant le jeu cynique d'un système qu'il croyait combattre, et qui utilise aujourd'hui son décès pour mieux régner."


Les paradoxes de Marlène Schiappa : rentrée scolaire et PMA, des hommes oui mais non ?

A l'occasion de la rentrée scolaire, le ministre Marlène Schiappa fait remarquer sur Twitter qu'il y a plus de femmes que d'hommes qui se rendent aux réunions de parents (en quoi cela la regarde-t-elle ?).

Et elle s'indigne :

Si elle s'inquiète de l'absence des hommes dans l'éducation des enfants, pourquoi milite-t-elle en faveur de la PMA sans père (bonne réponse de La Manif Pour Tous) :


Atteintes sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans par un professeur

En lisant cette information, j'ai pensé à une certaine Brigitte :

"Une professeure de 37 ans est poursuivie pour avoir eu, depuis fin 2017, des relations sexuelles avec cinq élèves de son lycée professionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône). Trois des victimes présumées n’avaient que 15 ans, écrit La Provence.

La suspecte a reconnu les faits en août devant les policiers de la brigade des mineurs de la sûreté départementale et devrait être jugée fin janvier pour « atteintes sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans par personne ayant autorité » et « corruption de mineurs ». Elle a été laissée libre sous contrôle judiciaire."


Contre la pauvreté, en finir avec l’Etat providence

De Nicolas Lecaussin dans l'IREF :

"Unknown-33Emmanuel Macron présentera le 13 septembre prochain son Plan pauvreté pour la France où, selon les données officielles (ministère de la Santé), 8,9 millions de personnes vivaient en 2015 sous le seuil de pauvreté, soit 14,2% de la population. En France dont les dépenses sociales dépassent celles des autres pays, 4,15 millions de personnes étaient allocataires de minima sociaux fin 2016 (RSA, AAH, minimum vieillesse, ASS, etc.). 20% des allocataires du RSA le sont depuis 10 ans et 49% depuis au moins 4 ans. De nombreuses études ont déjà montré que l’assistanat rend les gens dépendant des allocations. Dans ces conditions, un nouveau Plan pauvreté sans une véritable réforme ne changera strictement rien. Il faudrait tout revoir et l’IREF a plusieurs propositions :

1. Il faut une allocation unique versée en fonction du revenu et à titre de complément de celui-ci, qui remplacerait toutes les autres. Dans tous les cas, elle ne permettrait pas à un foyer de gagner plus qu’il ne gagnerait en étant salarié, mais au contraire elle inciterait à travailler ceux qui le peuvent. A titre d’exemple, elle pourrait être plafonnée à 60% du montant du SMIC mensuel net (1 188€). Cette allocation unique serait accordée sous un contrôle strict et éventuellement en échange d’un travail comme le système du workfare aux Etats-Unis. Il va de soi que les personnes malades et/ou handicapées n’entreraient pas dans cette catégorie.

2. Il faut libéraliser le marché du travail. Pour pouvoir inciter plus facilement les bénéficiaires de l’allocation sociale unique à reprendre un travail, l’accès au marché du travail devrait être plus libre. Or, aujourd’hui, le Code du travail, le SMIC et autres réglementations, sous prétexte de défendre les salariés, empêchent les employeurs d’embaucher et de licencier plus facilement. D’ailleurs, le rapport de l’OCDE sur le pourcentage des travailleurs pauvres dans les pays membres montre que la France, avec 7.1 % des travailleurs pauvres, est au même niveau que la…Hongrie. Ce pourcentage est même deux fois plus élevé qu’en Allemagne (3.5 %), pays donné comme « mauvais exemple » concernant la réforme du marché du travail. De plus, une très récente étude sur l’absentéisme dans le privé montre que les Français sont champions avec un taux pratiquement trois fois plus élevé qu’au Royaume-Uni. Au-delà des abus, il y a le mal-être des employés dans un système qui est censé les protéger mais qui en réalité les enferme. La flexibilisation du marché du travail contribuerait indubitablement à une meilleure insertion sur ce marché des bénéficiaires des allocations sociales.

3. Il faut encourager la création des fondations pour s’occuper des pauvres. Malgré un tissu associatif assez important, la France n’a pas assez de vraies fondations capables, grâce aux bénévoles, de prendre en charge efficacement la réinsertion des plus pauvres. La « lutte contre la pauvreté » est étatisée et les associations dépendent de l’argent public. Il faut faciliter les dons et la création de fondations libres. Ce sont la bienveillance et le dévouement qui donnent les meilleurs résultats contre la pauvreté et la déchéance.

4. Enfin, pour qu’il y ait moins de pauvres, il faut plus de riches ! La France devrait mettre à la poubelle les approches marxistes anti-riches et créer les conditions pour que les gens puissent réussir et s’enrichir plus facilement : revoir la fiscalité, libérer la création d’entreprises et d’emplois, faire de la réussite un but comme c’est le cas dans d’autres pays. Plus il y aura de riches et moins il y aura de pauvres.

Tant qu’on empilera de nouveaux Plans technocratiques pour sortir de la logique de l’assistanat et de l’Etat providence, la pauvreté et la dépendance aux allocations sociales feront toujours partie des caractéristiques françaises."


La croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des djihadistes à utiliser ce type d'armes

Jean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), déclare au Figarovox :

Unknown-28"[...] les études menées par le Centre d'Analyse du Terrorisme (CAT) montrent un accroissement de l'usage des armes blanches dans les attentats et les projets d'attentats depuis 2014. Si ces armes étaient utilisées dans 13 % des attaques entre 2008 et 2013, elles ont représenté 23 % des armes utilisées entre 2014 et 2016, et 30 % en 2017 au sein de l'Union européenne. Plusieurs facteurs expliquent le recours plus fréquent à des armes rudimentaires, notamment l'accès rendu plus difficile aux armes de guerre ainsi qu'aux composants d'explosifs, même s'il est toujours possible de s'en procurer. Un autre facteur tient également au profil des individus qui passent à l'acte: beaucoup d'entre eux (plus de 60 % des individus jugés pour des faits de terrorisme) n'ont pas de parcours carcéral et parfois aucun antécédent. Sans contact avec des réseaux criminels, ces individus sont contraints de recourir à des armes rudimentaires, parfois de manière mimétique en reproduisant des modes opératoires utilisés avec succès ailleurs.

Est-ce le signe d'une hausse de la violence dans notre société? Le terrorisme islamiste a-t-il selon vous contribué à répandre ce mode opératoire, même s'il semble que l'agression d'hier soir ne relève pas directement du terrorisme?

En effet, le dernier facteur qui explique cette croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des organisations djihadistes à utiliser ce type d'armes pour frapper nos pays. Depuis septembre 2014, l'État Islamique a multiplié les appels en ce sens et l'expérience montre qu'ils ont une résonance importante chez les membres ou sympathisants de cette organisation. Rappelons que dans un enregistrement diffusé le 22 août dernier, le chef de l'État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a de nouveau appelé ses partisans à frapper les pays européens avec des armes rudimentaires, précisant que ce type d'attaques équivalait à 1 000 opérations dans la zone syro-irakienne. Les enquêtes en cours devront déterminer si les dernières actions ont été perpétrées en réponse à ces appels. [...]"

Le journal de TV Libertés revient sur le sujet :


Appel de 100 patriotes : Pas de Médine au Bataclan, au nom du respect dû à nos morts

L'appel de Patrick Jardin, père d'une victime du Bataclan, à empêcher le crachat à la mémoire des victimes du Bataclan a provoqué une vague d'indignation. Riposte laïque a demandé à 100 patriote de signer cet appel :

Unknown-30Le 13 novembre 2015, une série d’attentats islamistes causaient, dans différents points de Paris, la mort de 130 personnes, dont 89 d’entre elles seront exécutées, de manière barbare, au Bataclan. Des centaines d’autres resteront handicapées, et traumatisées à vie.

Presque trois ans plus tard, cette salle de spectacle, qui appartient au Groupe Lagardère, dont le Qatar est à présent le principal actionnaire, a osé proposer au rappeur islamiste Médine d’y tenir un spectacle, les 19 et 20 octobre prochains. Ce « chanteur » n’hésite pas à prôner ouvertement, sur des photos, le djihad, avec un sabre, appelle dans ses chansons, à crucifier les laïcards, se vante de « fêter les émeutes comme tu fêtes la Toussaint », avec des paroles ouvertement racistes et haineuses.

Cette insulte à la mémoire des victimes, à la souffrance de leur famille, cette provocation malsaine à l’encontre de la France et de ses morts innocents, ne paraît pas émouvoir notre gouvernement. Pourquoi pas des concerts de Médine à Nice, à l’Eglise de Saint-Etienne du Rouvray, à Magnanville, et partout où les coreligionnaires de Médine ont tué  ? Qui pourrait accepter que des adeptes de l’idéologie d’Adolf Hitler osent monter un spectacle à Oradour-sur-Glane ?

Les Français, durement touchés dans leur chair par une série d’attentats sanglants, et par de multiples agressions au camion, à la voiture, au couteau ou à la kalachnikov, ne peuvent accepter ce nouveau défi des islamistes, qui, à cette occasion, testent les capacités de résistance de notre nation.

Si les « Gaulois » acceptent cela, sans réagir, la France sera la risée du monde, et nos compatriotes devront accepter bien d’autres humiliations, par la suite. Ce nouveau défi est intolérable. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ce funeste scénario.

Au-delà de nos différences, nous appelons tous nos compatriotes à se rendre disponibles pour montrer, par leur présence massive devant le Bataclan, que la France n’est pas prête à se laisser humilier par Médine et ses complices islamistes, sur son propre sol.

Il en va de l’honneur des Français.

Tous devant le Bataclan, le 19 octobre, à 18 heures.

  • Patrick Jardin, père de Nathalie, assassinée au Bataclan, le 13 novembre 2015.
  • Henry Afonso, président de l'Union Gaulliste
  • Robert Albarèdes, maire honoraire de Gréasque
  • Bernard Antony, président de l’Agrif et de Chrétiens Solidarité
  • Anne Bastide, Ligue du Midi, Femmes en colère
  • Thomas Bégué, responsable du Bar associatif le Menhir-Bordeaux
  • Caroline-Christa Bernard, adhérente d’une Association des Victimes du Bataclan
  • Martial Bild, directeur de la rédaction et des programmes de TV-Libertés
  • François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service politique
  • Jean-Claude Blanchard, conseiller municipal FN de Saint-Nazaire, conseiller régional Pays-de-Loire
  • Hugues Bouchu, Président des Amis Franciliens de Synthèse Nationale
  • Paule Bouvard, militante de la Ligue du Midi et du Cercle des Citoyens Patriotes
  • Thierry Bouzard, musicologue
  • Gérard Boyadjian, cinéaste, acteur
  • Gérard Brazon, ancien conseiller municipal de Puteaux
  • Claude Brovelli, Ancien journaliste de la télévision française
  • Franck Buhler, Membre Fondateur du Mouvement pour la France, Président du Conseil Départemental de la Résistance 82
  • Renaud Camus, écrivain, président du CNRE
  • Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque
  • Erick Cavaglia Administrateur Ligue du Midi Gard
  • François Célier, pasteur et écrivain
  • Jean-François Cerisier, lieutenant-colonel en retraite
  • Jean-Louis Chollet, poète et architecte d’intérieur
  • Georges Clément, écrivain, président du Comité Trump
  • Jacques Clostermann, pilote de ligne
  • Christian Combaz, écrivain
  • Jean-Christophe Comet, fonctionnaire
  • Dan Corbet, trésorier de Résistance républicaine
  • Paul-Marie Coûteaux, écrivain
  • Gérard Couvert, Conseiller national Debout La France
  • Emmanuel Crenne, conseiller régional RN Occitanie
  • Hervé Cuesta, président d’une association d’Anciens Combattants
  • Jean-Michel Darqué, Ligue du Midi de Toulouse
  • Raphaël Delpard, Cinéaste et romancier
  • Charles Demassieux, écrivain
  • Alain De Peretti, président de Vigilance Halal
  • Henri Dubost, patron du Libre Journal de l'Identité à Radio Courtoisie
  • Ghislaine Dumesnil, conductrice de bus, présidente des Editions Riposte Laïque
  • Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon Beige
  • Serge Federbusch, Ancien élu de Paris
  • Pierre Fortin, responsable de Résistance républicaine du Var
  • François Galvaire, Président de la Meute-France
  • François Gaubert, général, conseiller régional RN en Occitanie
  • Jacques Ghédin, trésorier de Résistance républicaine
  • Philippe Gibelin, Président Nationalité-Citoyenneté-Identité
  • Jean-Cyrille Godefroy, éditeur
  • Jacques Guillemain, ancien officier de l’Armée de l’Air
  • Roland Hélie, président de Synthèse nationale
  • Véronique Hervouet, écrivain,  psychanalyste, vice-présidente du Siel
  • Pascal Hilout, né Mohamed, Résistant à l’islamisation de la France
  • Fanny Idoux, ex-Truchelut, professeur de danse historique
  • Sébastien Jallamion, ancien policier
  • François Jay, Président du Siel Bordeaux
  • Thomas Joly, vice-président du Parti de la France
  • Jean Lafite, Chevalier de la Légion d’honneur, Commissaire colonel de l’Armée de l’Air en retraite
  • Bruno Lafourcade, auteur
  • Carl Lang, président du Parti de la France
  • Ronan Le Gall, porte-parole d’Adsav (Parti du peuple breton)
  • Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
  • Nathalie Le Guen, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine, conseillère municipale de Bègles
  • Hubert Lemaire, auteur
  • Christian Le Scornec, ancien conseiller régional Ile-de-France
  • Dominique Lescure, Administrateur Bloc Identitaire
  • Les Brigandes, groupe musical
  • Yves Maillard, capitaine de vaisseau honoraire
  • René Marchand, journaliste, écrivain
  • Eric Martin, Nouvelles de France
  • Samuel Martin, rédacteur-en-chef du quotidien Présent
  • Marcel Meyer, membre du CNRE
  • Nicole Mina, Conseillère régional Rassemblement National
  • Minurne Résistance, site patriote
  • Francoise Monestier, journaliste, secrétaire générale de Polemia
  • Claire Navarro, Cercle algérianiste
  • Karim Ouchikh, président du Siel, conseiller régional Ile-de-France
  • Lucien Samir Oulahbib, auteur, enseignant, Président de resiliencetv.fr
  • Guy Pagès, prêtre
  • Caroline Parmentier, journaliste au quotidien Présent
  • Frédéric Pichon, avocat, vice-président du Siel
  • Gérard Pince, économiste, essayiste, président de la free world academy
  • Christian Piquemal, général, président du Cercle des Citoyens Patriotes
  • Guy Rolland, écrivain
  • Myriam Roques, Conseillère régionale RN Occitanie
  • Grégory Roose, fondateur du site d'information Adoxa
  • Olivier Roudier, Porte-Parole Ligue du Midi
  • Richard Roudier, président de la Ligue du Midi
  • Jean-Paul Saint-Marc, ancien syndicaliste enseignant
  • Albert Salon, ancien ambassadeur
  • Guy Sebag, avocat à la retraite, président de Riposte Laïque
  • Farid Smahi, Président national des « Cercles Arabisme et Francité » Chevalier de l’Ordre National du Mérite
  • Josyane Solari, conseillère municipale d’Aix-en-Provence
  • Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine
  • Jean Théron, vice-président de Résistance républicaine
  • Christian Vanneste, président du Rassemblement pour la France (RPF), député honoraire
  • Vincent Vauclin, Président Dissidence française
  • Joachim Veliocas, directeur du site islamisation.fr
  • Sybil Vergnes, présidente Entraide et Solidarité
  • Maurice Vidal, professeur de philosophie, auteur
  • Vincent Vidal, Président Siel Provence
  • Maryvonne Villard - Femmes en Colère
  • Jordi Vives, journaliste de réinformation
  • Anne Zelensky, féministe historique et laïque résistante.

7 personnes blessées par un Afghan, à Paris

Unknown-28Un homme de nationalité afghane a attaqué des personnes qui lui étaient inconnues dans la rue. Dans un premier temps, l’agresseur aurait d’abord poignardé trois personnes. Des hommes qui jouaient à la pétanque sur un terrain voisin ont tenté de le stopper. L’un d’eux lui a jeté une boule, parvenant à le toucher, mais sans le mettre hors d’état de nuire. L’homme a alors poursuivi sa route.

Il s’en est pris notamment à deux touristes anglais, dont l’un a été blessé au thorax. Une autre de ses victimes a été gravement touchée par un coup de couteau à la tête. L’agresseur, lui aussi blessé, a finalement été interpellé par un équipage de la BAC.

Sept personnes au total ont été blessées par l’individu, dont quatre grièvement.

Une enquête a été confiée au 2ème district de police judiciaire du chef de tentative d’homicides volontaires. De source proche de l’enquête, on indique qu’aucun élément ne permet d’affirmer à ce stade qu’il s’agit d’une attaque terroriste...


On peut avorter au Bailleul mais on ne peut plus naître au Blanc

Unknown-24En visite au Planning familial du Mans ce vendredi 7 septembre, la secrétaire d’État à l’Egalité, Marlène Schiappa, est revenue sur le refus de trois médecins de pratiquer l’avortement, à l’hôpital du Bailleul. Depuis janvier 2018, le Pôle Santé Sarthe avait donc suspendu son accès. Elle annonce que l’activité mortifère devrait reprendre fin septembre :

« Cette nouvelle organisation est rendue possible par le passage du temps de travail d’un médecin de 60 % à 100 %. Mais aussi par la possibilité offerte à des sages-femmes de l’établissement de réaliser des IVG médicamenteuses, sous la responsabilité du médecin. »

En revanche elle n'a pas prévue de faire un détour au Blanc (Indre), où la maternité a fermé fin juin. En cause : le manque d’anesthésistes, indispensable au bon fonctionnement de cette maternité, où naissent trois cents enfants par an. Désormais les futures mères vont devoir faire 50 minutes de route pour se rendre au CHU ou à la clinique du Fief de Grimoire, à Poitiers, ou encore à l’hôpital de Châtellerault. Une sage-femme se plaint :

« La distance et le changement de maternité génèrent beaucoup de stress chez mes patientes. Elles se demandent quand partir et espèrent ne pas accoucher en route. De plus la maternité du Blanc est à taille humaine. A Poitiers ou à Châtellerault, elles ne connaissent pas les sages-femmes. Et une inconnue, dans une naissance, ce n’est jamais bon. »

Cette sage-femme a travaillé deux ans et demi à la maternité du Blanc. La décision de l’Agence régionale de santé (ARS) lui laisse un goût amer :

« S’il y a une grossesse à risque, un problème, des saignements, on a besoin d’un bloc de chirurgie très rapidement. Désormais, les plus proches sont à cinquante minutes. Ça peut mettre en jeu la santé de la maman et du bébé. »

Il est plus facile d'avorter que de naître dans ce pays.


Libertés : Emmanuel Macron devrait aussi se méfier des Francs

Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur les 400 radars vandalisés :

Unknown-19"[...] 400 radars vandalisés représentent une multiplication par 4 du nombre d’actes de vandalisme sur ces odieuses petites boîtes.

Comme le dit l’association, le radar est désormais ressenti par les automobilistes, non pas comme un outil au service de la sécurité, mais plutôt comme un outil au service du racket de l’État – et un outil pour rappeler l’arbitraire et la puissance de l’État.

Il devient possible que les Français se réveillent enfin de leur léthargie. Pendant des décennies, ils ont assisté placidement au grignotage de leurs libertés.

Songeons que la révolution de 1789 a commencé, alors que l’arbitraire et la spoliation fiscale étaient infiniment moindres qu’aujourd’hui. À l’époque, en moyenne, un contribuable payait autour de 10 % de ses revenus en impôt. Aujourd’hui, c’est en moyenne par loin de 60 %. Et pour ceux qui paient l’impôt sur le revenu, il n’est pas rare de payer 80 % ou plus de ses revenus en impôt. Encore plus fort, la Cour de cassation, dans un jugement admirable, a déclaré que payer au fisc plus de 100% de ses revenus n’était pas confiscatoire ! Donc, oui, les impôts étaient infiniment moins lourds en 1788. L’arbitraire aussi était moins pesant. Bien sûr, il y avait des privilèges que l’état de la société justifiait de moins en moins. Mais, tous les privilèges n’étaient pas dénués de fondement. Le clergé, principale cible de la Révolution, payait ainsi sur les revenus de son patrimoine l’équivalent de notre Sécurité sociale et de notre Éducation nationale. Et la morgue d’un Saint-Simon était tout de même moins insupportable que l’arrogance des petits marquis sortis de l’ENA, comme Alexis Kohler, ou parvenus au sommet du pouvoir par le fait du prince, comme Alexandre Benalla.

Je ne parle pas ici de l’arbitraire judiciaire. Pourtant, on ne compte plus les lois qu’il est absolument impossible de respecter (des lois sur le financement de la vie politique aux lois sur la liberté d’expression, en passant par les lois fiscales elles-mêmes). Cela se traduit par un mépris général de ces lois – et une condamnation des adversaires politiques.

Je crois que jamais, dans l’histoire de France, la spoliation fiscale et l’arbitraire n’ont été aussi forts. Jamais nos libertés n’ont été autant foulées aux pieds – et ce n’est pas fini, puisque Macron et sa clique annoncent que le pire est à venir.

Mais notre vénéré président, qui n’a pas l’air d’apprécier les vieux Gaulois, devrait aussi se méfier des Francs. Nous nous appelons ainsi du fait de notre attachement séculaire à nos libertés, il devrait peut-être le méditer !" 


Ce que nous voulons, ce n’est pas un «choc de simplification », mais une baisse de la dépense publique

De Jean Rouxel dans Les 4 Vérités à propos du prélèvement à la source :

Unknown-17"[...] Les économies que la réforme pourrait engendrer à Bercy sont microscopiques. Il est timidement envisagé de supprimer 4000 postes par an (soit à peine 2000 de plus que ce qui se fait aujourd’hui). Et la plupart de ces suppressions – hypothétiques – n’ont aucun rapport avec le prélèvement à la source et tout avec la numérisation.

Au demeurant, les quelques économies budgétaires seront largement absorbées par le coût de mise en œuvre de la réforme (140 millions d’euros selon un rapport de l’inspection des finances).

En sens inverse, le prélèvement à la source va encore aggraver la faible compétitivité de nos entreprises.

Le même rapport de l’inspection des finances estime entre 310 et 420 millions d’euros la charge pour les entreprises, dont 75 % à la charge des très petites entreprises. Un rapport effectué pour le sénat évalue, quant à lui, le coût de la réforme à 1,2 milliard d’euros !

Et ne parlons pas de l’essentiel : le fait que les contribuables vont assurer la trésorerie de l’État et le fait que tous les domaines qui vivent de la déduction fiscale (des associations aux emplois à domicile) vont sévèrement pâtir de la réforme. Il est encore temps de renoncer. Pour une fois, nous applaudirions l’annulation d’une réforme !"


Si vous pouviez remercier une personne, quelle serait-elle ? Jésus-Christ

Olivier Giroud, attaquant de l'équipe de France de football, répond au Parisien :

Unknown-20"Si vous pouviez remercier une personne pour ce titre, quelle serait-elle ?

Jésus-Christ. Il m’a construit, aidé en tant qu’homme et joueur professionnel, en me donnant confiance, persévérance et foi pour ne jamais rien lâcher. Pendant ce tournoi, on avait une bonne étoile au-dessus de nous. Un ange gardien.

Vous avez prié avant la finale face à la Croatie ?

Comme avant chaque match. A chaque fois, j’en demandais un peu plus au Seigneur. Parce que c’était la dernière marche et que j’avais encore plus besoin de lui. J’ai été entendu."


L'Androcur, ce traitement contraceptif qui multiplie les risques de tumeur au cerveau

Unknown-18"Un avertissement émis depuis 2008 " : ils ont laissé des femmes s’empoisonner pendant 10 ans pour ne pas s'opposer à la l'idéologie des contraceptifs...

Après les pilules de 3e et de 4e génération, le Médiator ou le Dépakine, c’est au tour de l’Androcur de faire l’objet d’une nouvelle crise du médicament. Prescrit depuis les années 80 par les laboratoires Bayer comme contraceptif ou traitement contre l’acné, l’Androcur présenterait des risques sérieux pour la santé en cas d'utilisation prolongée. L’l’Agence nationale de sécurité du médicament vient de créer un comité scientifique afin de réviser les recommandations relatives à sa prescription.

Ce progestatif prescrit pendant des années à des milliers de femmes est aujourd’hui accusé d’augmenter fortement le risque de méningiome, une tumeur cérébrale généralement bénigne mais qui peut occasionner de graves séquelles comme des troubles de la mémoire, de l’épilepsie ou une perte du goût et de l’odorat. Appartenant à la classe des antiandrogènes stéroïdiens, l’Androcur est notamment utilisé pour traiter le cancer de la prostate à un niveau avancé. L’Androcur et ses génériques bloquent les effets de la testostérone et sont régulièrement prescrits aux femmes souffrant d’un développement extrême de la pilosité, contre l’acné, l’endométriose ou en guise de contraception.

Prescrit à 80% des femmes (57 000 en 2017, selon l’Assurance maladie), l’Androcur est aujourd’hui soupçonné de multiplier par 7 à 20 le risque de méningiome selon la durée du traitement. L'ANSM reconnaît que depuis 2009,

"l’acétate de cyprotérone fait l’objet d’une surveillance particulière suite au signal émis par la France au niveau européen sur le risque d’apparition de méningiome. L’évaluation de ce signal par l’Agence européenne des médicaments (EMA) a conduit à faire figurer ce risque dans la notice du médicament en 2011".

Selon une nouvelle étude pharmaco-épidémiologique, le risque de méningiome est multiplié par 7 pour les femmes traitées par de fortes doses sur une longue période (plus de 6 mois) et par 20 après 5 années de traitement. Des chiffres qui seraient largement sous-estimés selon le Dr Isabelle Yoldjian, chef de pôle des médicaments en endocrinologie à l'ANSM.

"Ces chiffres reposent sur l'analyse des seuls cas opérés. Or les médecins ne retirent pas toujours les tumeurs, car elles régressent souvent spontanément après l'arrêt du traitement. Et certaines peuvent aussi passer longtemps inaperçues."

Selon l’étude de l’Assurance maladie, plus de 500 femmes prenant de l'Androcur ou un de ses génériques ont subi une intervention pour un méningiome entre 2007 et 2015.

Le scandale risque d’être d’autant plus important que les risques concernant le médicament sont connus depuis 2008. C’est un neuro-chirurgien qui a donné l’alerte. Le Pr Sébastien Froelich, de l’hôpital Lariboisière à Paris, explique :

"J'ai commencé à me poser des questions le jour où j'ai vu en consultation deux patientes sous Androcur atteintes de méningiomes multiples, dont l'une était sur le point de devenir aveugle".

D’où la surveillance particulière dont fait l’objet l’Androcur depuis 2009. La question est donc aujourd’hui de savoir pourquoi il a continué à être prescrit à des patientes sur le long terme.


Médine au Bataclan : oui, Marsault à la Galerie Art Maniak : non

Alors qu'il a perdu sa fille le soir des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, Patrick Jardin a exprimé sa colère après la programmation du rappeur Médine dans la salle de spectacle parisienne les 19 et 20 octobre :

Unknown-16«Je sais bien que Monsieur Médine n'est pas un terroriste, mais ses idées appellent aux meurtres des blancs». «Je suis entièrement pour la liberté d'expression. Au vu du nombre de salles à Paris, je pense qu'il serait souhaitable qu'il puisse faire son concert ailleurs. Il ne peut pas faire son concert au Bataclan».

«J'ai écrit à la ministre de la Culture. (...) J'ai également écrit à Monsieur Poubelle (gérant du Bataclan, NDLR), que j'ai eu l'occasion de voir à trois reprises, car c'était le patron de ma fille. (...) J'ai écrit à Monsieur Lagardère, propriétaire du Bataclan.»

Des lettres restées sans réponse.

«Je vais charger mes avocats de voir s'il est possible de faire annuler ce concert, car c'est un trouble public et surtout un trouble à la mémoire des personnes décédées dans cette salle».

En revanche, Art Maniak, une jeune galerie parisienne qui expose de la bande dessinée, a annulé suite aux hourvaris de la gauche une exposition des oeuvres de Marsault, dessinateur de droite, qui travaille pour les éditions RingLe responsable de la galerie Art Maniak, Clément Gombert, explique :

Capture d’écran 2018-09-06 à 16.20.16«Je ne m’attendais pas à de telles réactions. Ce sont les éditions Ring qui m’ont contacté pour me présenter le travail de cet auteur, que je ne connaissais pas, je l’ai lu et son esthétique m’a plu. C’était vraiment sur des critères esthétiques et parce que son humour m’a plu.»«C’est une erreur, mais je ne m’étais pas renseigné sur les idées de cet auteur. Mais, de toute façon, les opinions politiques ne m’ont jamais intéressé. Avant de préparer l’exposition Marsault, on a accroché des travaux féministes d’Artemisia.»

Suite à cette annulation, les éditions Ring ont révélé ceci :

Nous avions fait le choix pacificateur de taire ce à quoi Marsault a échappé en avril 2017. Face à l'ampleur des cabales, de la désinformation sur ses opinions politiques supposées, de menaces reçues et de nouveaux projets d'agressions, le temps est venu de vous révéler l'infâme projet prévu contre Marsault le 8 avril 2017, lors de sa dédicace nantaise.

Vous devez savoir que des antifas ont eu le projet bien réel d'intercepter Marsault avant son arrivée à la librairie ou d'entrer en force et en nombre sur le lieu de la dédicace, de le maîtriser et de lui TRANCHER LES MAINS pour qu'il ne puisse plus jamais dessiner. Si cette boucherie échouait, le plan B était de détruire les mains de Marsault À LA MASSE. Information qui nous a été divulguée par l’appel anonyme d'un antifa qui était prévu sur le raid ce jour-là, qui a refusé de participer à ce massacre et qui a décidé de nous en informer. Ce projet barbare nous a été CONFIRMÉ par les forces de l'ordre dans l'après-midi du 7 avril, veille de l'événement, d'où la présence massive de CRS ce jour-là et de douze agents en civil dans la librairie lors de la dédicace (pour assurer sa protection à l'intérieur)."

La liberté d'expression, c'est la gauche qui la décide.


Vandalisme contre la librairie Notre-Dame de France à Paris

La librairie Notre-Dame de France a été attaquée par un gang d'extrême gauche, c'est la 3e fois en une semaine :

Librairie NDF attaquée"La librairie Notre-Dame-de-France (33, rue Galande – 75005 Paris) a été visitée dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 septembre par quelques artistes en herbe militant pour un monde meilleur. Ils ont pris l’initiative d’égailler la vitrine du magasin de messages pacifistes aux couleurs chatoyantes.

Il s’agissait bien sûr d’une exposition temporaire, les fresques ayant été depuis effacées par les forces de la nature (pluie et vent) et la main vigoureuse de notre libraire aidé par d'autres honnêtes commerçants du quartier.

Notre équipe a aussitôt rouvert la librairie pour vous accueillir du mardi au samedi de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h 30.

N’hésitez pas à venir dans notre magasin où vous pourrez admirer les expositions d’icônes et les étagères bien achalandées de saines lectures. Vous pourrez aussi flâner dans notre rayon beaux-livres et art sacré.

La rentrée des classes ayant eu lieu cette semaine, les cours de catéchisme reprendront très bientôt. Il n'est pas encore trop tard pour réserver auprès de votre libraire votre manuel de doctrine catholique."

Intérieur Librairie


Lancement de l’Institut Libre de Journalisme

Logo_BD

L’Institut de Formation Politique lance l’Institut Libre de Journalisme (ILDJ): une formation au journalisme, ancrée dans le réel et l’éthique, en 6 week-ends d’octobre 2018 à juin 2019.

L’ILDJ s’appuie sur une vingtaine de journalistes professionnels pour dispenser ses cours. L’ILDJ fait le choix d’un nombre limité d’élèves par promotion (10 maximum) afin de leur assurer un suivi personnalisé pour une progression rapide. Les élèves pourront compter sur un réseau de journalistes qui les aidera à se lancer dans le métier.

L’ILDJ a 2 objectifs principaux :

  • dispenser une formation au journalisme pratique et intellectuelle à des jeunes attachés à la vérité ;
  • susciter des vocations au journalisme au sein d’une jeunesse aspirant à réinvestir le champ médiatique. 

Pour postuler, envoyez un CV avant le mercredi 12 septembre 2018 à [email protected].

Parlez-en aux jeunes autour de vous !

Vous trouverez plus d’information sur le site de l’ILDJ.

Alexandre Pesey explique sur Nouvelles de France :

"Les convictions des journalistes ne sont pas représentatives de celles des Français. Conscients de ce décalage, certains médias sont demandeurs de journalistes ancrés dans le réel. De même, avec internet et les réseaux sociaux, un certain nombre d’acteurs se créent ou sont à créer. Ils ont besoin de journalistes de terrains qui, pour paraphraser Péguy, disent ce qu’ils voient et ce qui est plus difficile voient ce qu’ils voient. Si chaque année nous aidons une dizaine de jeunes à se lancer dans les médias, ce serait déjà une première étape significative."


Hommage à Charles Péguy

De Karim Ouchikh, président du SIEL et de Conseiller régional île de France. :

Image1Le 5 septembre 1914, partant à l’assaut des lignes allemandes à la tête de sa compagnie du 276erégiment d’infanterie de Coulommiers, le lieutenant Charles Péguy est tué à Villeroy, à quelques kilomètres de Meaux, frappé d’une balle en plein front. Tombé au champ d’honneur à l’âge de 40 ans, il ne verra pas la victoire des troupes françaises, remportée quelques jours plus tard lors de la bataille décisive de la Marne.

 Ainsi disparaissait l’un des plus grands écrivains français, au tout début d’une guerre effroyable qui marqua la fin d’une époque. Auteur d’une œuvre littéraire foisonnante, d’inspiration mystique, n’hésitant pas à embrasser les grandes querelles du moment, notamment lors de l’affaire Dreyfus, Charles Péguy symbolisa sa vie durant les contradictions de son temps : tout à la fois socialiste en rupture de ban, patriote universaliste et catholique anticonformiste, ayant soif de liberté et de vérité, cet intellectuel inclassable s’attacha infatigablement à défendre le modèle d’une République vertueuse et bienveillante. Né d’une famille modeste, n’oubliant jamais ce qu’il devait à l’école républicaine, le fondateur des Cahiers de la Quinzaine dénonça avec force l’emprise de l‘argent et du modernisme sur la société, le délitement des valeurs et la disparition des société traditionnelles. Sa fidélité à la République ne s’est jamais construite autrement que dans la continuité de l’histoire de l’Ancien Régime : « La République une et indivisible, c’est notre royaume de France ».

Cent quatre ans après sa mort, la postérité Charles Péguy est considérable et son œuvre politique et littéraire résonne intensément, encore aujourd’hui. Car aimer Péguy, c’est se convaincre que l’on peut chérir son pays, sans exclure la dimension universelle de son horizon de pensée ; aimer Péguy, c’est croire que les valeurs de la République sont parfaitement compatibles avec l’attachement à l’héritage historique de la France largement façonné par ses racines chrétiennes. Charles Péguy est bien l’homme de la synthèse nationale, l’homme qui a su concevoir, à l’exemple de Maurice Barrès ou du général de Gaulle « l’alliance de la République laïque et de la France chrétienne dans le patriotisme » (Michel Winock, Le siècle des intellectuels). Un idéal à cultiver inlassablement pour tous ceux qui seraient tentés de troquer l’amour charnel de la patrie au profit d’une fuite en avant matérialiste…

« Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle,

Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre…

Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,

Couchés dessus le sol à la face de Dieu…

Heureux les épis mûrs et les blés moissonnés » 

Ève, 1913


Pour se préparer à une année à très hauts risques bioéthiques et anthropologiques

L'Université d’été 2018 de La Manif Pour Tous se tient sous le thème « Bioéthique et politique : pour le meilleur ou pour le pire ? » les samedi 22 et dimanche 23 septembre à Etiolles (Essonne, 30 km au sud de Paris).

"La Manif Pour Tous se prépare à faire sa rentrée à quelques heures de la publication de l’avis du CCNE sur la révision de la loi de bioéthique (avis annoncé pour le 25 septembre) et à l’approche de deux autres rapports très attendus sur ce même sujet : celui de l’Office parlementaire pour l’évaluation des choix scientifiques et techniques (OPECST) et celui de la Mission d’information bioéthique de l’Assemblée nationale.

Envisagée pour 2019, la révision de la loi de bioéthique portera sur des enjeux fondamentaux pour les générations qui viennent : génétique et génomique, intelligence artificielle, big data… sans oublier les questions sensibles de procréation et filiation avec la PMA en l’absence de père pour l’enfant et la GPA. Dans le contexte relativiste et progressiste de ce début de XXIe siècle, est-il encore possible de parvenir à des décisions politiques respectueuses de l’être humain et de l’environnement. La politique et la bioéthique peuvent-elles encore s’allier pour bâtir un monde plus humain demain ?

Pour tenter d’apporter des réponses à ces questions de fond, des experts de haut niveau partageront leur analyse de la situation :

  • Pierre Manent (philosophe, directeur d’études à l’EHESS - Ecole des hautes études en sciences sociales),
  • Patrick Buisson (politologue),
  • Ivan Rioufol (journaliste) ;
  • Dominique Reynié (politologue, directeur de la Fondation pour l’innovation politique),
  • Christian Flavigny (pédopsychiatre et psychanalyste),
  • Grégor Puppinck (juriste, directeur de l’European center for justice and law)...

Des dirigeants d’associations interviendront également. Outre Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, présidente et vice-président de La Manif Pour Tous,

  • Jean-Marie Andrès (président des AFC - associations familiales catholiques)
  • Franck Meyer (président du collectif des Maires pour l’enfance) interviendront au moment où l’agenda politique des prochains mois se dessine.

Les séances plénières alterneront avec des ateliers de formations pratiques (action militante, communication, bioéthique, politique familiale, éducation, élections européennes, etc.) et des temps d’échanges informels tout le long du week-end. Un film-enquête sur la GPA aux Etats-Unis sera projeté en avant-première.

Événement ouvert à tous sur inscription :

Tarif jeunes week-end complet : 22 € seulement !


Academia Christiana pour agir sur le réel sans attendre perpétuellement tout de l’État

Du 20 au 26 août se tenait à Sées la sixième édition d’Academia Christiana autour du thème « S’enraciner pour rebâtir la cité ». Jean-Eudes Gannat écrit dans L'Homme Nouveau :

Unknown-3"Lancée par un groupe d’amis il y a quelques années seulement, l'université d'été Academia Chrisitiana réunissait cet été plus de 200 jeunes — et moins jeunes — pour une formation principalement intellectuelle (philosophie politique, histoire de l’économie, actualité, ateliers militants), mais pas seulement. Ainsi, tout au long de la semaine, des activités telles que l’initiation au secourisme, des leçons de danses traditionnelles ou des cours de boxe thaïlandaise étaient proposés durant les temps libres.

Plus encore que le nombre de participants, c’est la diversité des thèmes abordés qui dénote à Academia Christiana. À côté des auteurs catholiques, des références thomistes et des classiques de droite, des sujets moins habituels dans les universités d'été catholiques furent abordés tout au long de cette semaine. Ainsi des notions telles que les rapports entre politique et vie familiale, l’écologie ou l’anticapitalisme de droite, la décroissance, l’effondrement possible de l’État et de l’économie mondialisée, l’emprise du système technocapitaliste sur nos vies et les pistes pour s’en sortir ont été étudiés, souvent pour la première fois pour bon nombre des participants.

[...] Mais l’objectif d’Academia Christiana est d’être plus qu’un groupe de jeunes se réunissant l’été pour apprendre. C’est aussi une communauté militante qui pose un constat clair ; la droite recule depuis 1789 et se perd depuis des décennies sur le terrain électoral sans occuper les autres champs sociaux tels que la vie locale, associative ou culturelle. Outre des rendez-vous prévus durant l’année, cette université d’été était une exhortation à la reconquête. Reconquête de soi-même par un comportement cohérent avec nos idées, reconquête de notre quotidien par des choix professionnels et éducatifs conformes aux enjeux contemporains, et reconquête politique et spirituelle par l’enracinement de chacun dans le tissu social qui l’entoure (vie municipale notamment) afin d’agir vraiment sur le réel sans attendre perpétuellement « que l’État veuille ». En effet, si les partis politiques sont un vecteur d’idées indispensable, leur soumission aux diktats de la gauche ainsi que leur focalisation sur les scrutins nationaux les rendent inopérants pour l’étape de base précédant tout changement national ; la reconquête de la cité comme préalable à la révolution culturelle."


Drépanocytose et grand remplacement : l'Etat brise le thermomètre

FDesouche fait du trop bon boulot :

"L’Agence Française pour le Dépistage et la Prévention des Handicaps de l’Enfant (AFDPHE), en charge depuis 1972 du dépistage néonatal de 5 maladies rares à la naissance a fermé ses portes en juillet.

Site officiel AFDPHE

Parmi les 5 dépistages qui étaient suivis par l’agence : la drépanocytose, une maladie génétique qui ne concerne quasi-exclusivement que les populations extra-européennes : « longtemps qualifiée de « maladie des noirs », car elle a été identifiée et caractérisée en premier lieu au sein de la population afro-américaine aux États-Unis » et dont « la mutation s’est renforcée dans les populations occupant les régions du globe soumises à une forte prévalence du paludisme. C’est pourquoi la drépanocytose, surtout présente en Afrique subsaharienne, l’est également sur le pourtour méditerranéen et en Inde, mais également, héritage du commerce triangulaire et de l’esclavagisme, sur le continent américain. ».

JO Sénat du 20/06/2018 – page 6200

Les chiffres du dépistage de cette maladie (publiés par l’AFDPHE) permettaient de lever une partie du voile sur les modifications en profondeur de la population française. En effet, en raison des particularités ethniques de cette maladie, le dépistage en France métropolitaine ne concernait que les enfants à risque en raison de l’origine de leurs parents (alors qu’il est en revanche systématique chez tous les enfants naissant en Guadeloupe, Martinique, Guyane, à la Réunion, à Mayotte). Les données disponibles permettent dès lors d’appréhender la réalité du bouleversement démographique en cours en France. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certaines associations demandent un dépistage universel, aussi inutile que coûteux, afin d’éviter une « stigmatisation ».

Bilan 2016 AFDPHE

[...] D’autre part, la question du dépistage systématique de la drépanocytose à tous les enfants naissant sur le sol français a fait l’objet d’échanges au Sénat en juin dernier. Mme Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé s’est prononcé favorablement à cette systématisation :

« Le Défenseur des droits (…) a préconisé de mettre en place, à titre expérimental, un dépistage généralisé dans une région de métropole où la prévalence de la drépanocytose est élevée, par exemple l’Île-de-France, avant d’envisager une généralisation dans toute la France métropolitaine. (…) Cette préconisation a retenu toute mon attention. C’est pourquoi j’ai décidé, notamment au regard des données médicales récentes qui m’ont été apportées, de saisir de nouveau la Haute Autorité de santé (…). Il s’agira également de définir, si tel était le cas, les modalités pertinentes d’une généralisation de ce dépistage néonatal sur tout le territoire métropolitain. »

JO Sénat du 20/06/2018 – page 6200

La carte 2016 sera donc probablement le dernier témoignage de ce que certains qualifient de carte du « grand remplacement »"

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Stéphane Bern se plaint du désintérêt de l'Etat pour "les églises de nos campagnes"

ImagesVendredi, Stéphane Bern avertissait que si sa mission pour le patrimoine échouait, il démissionnerait. Chargé de la mission pour la sauvegarde du patrimoine, il déclare :

"Une enveloppe de 450 millions d’euros a été consacrée au Grand Palais. Il y a un déséquilibre par rapport à mes pauvres 15 à 20 millions d’euros de budget pour sauver les petites églises de nos campagnes. Je me dis qu’il y a encore un déséquilibre entre Paris et nos campagnes".


La 7e distillerie des Liqueurs de Chartreuse a été inaugurée le 20 août

Lu sur le site de la Région Rhône-Alpes :

Capture d’écran 2018-09-02 à 17.32.10"Mariant tradition et modernité, les Pères ont lancé en 2016 un vaste chantier pour se mettre en conformité avec la législation réglementant les sites de distillerie des alcools. Auparavant installée dans le centre de Voiron, la distillerie a été déménagée, pour la 7e fois de son histoire, dans un ancien bâtiment chargé d’histoire, une grange survivante de l’installation agricole créée par les Chartreux en 1590, à une dizaine de kilomètres de l’abbaye de la Grande Chartreuse.

Le chantier, d’un montant de 10 M€, a été soutenu par les collectivités locales dont la Région à hauteur de près de 260 000 euros. Le président, Laurent Wauquiez a par ailleurs confirmé qu’une somme de 2 millions d’euros était réservée pour les projets autour des caves de la Chartreuse visitées chaque année par près de 80 000 touristes dans le centre de Voiron."


22 & 23 septembre à Orsay : colloque du CEP sur "Qu’est-ce que l’Occident ?"

Le prochain colloque d'Orsay sur le thème "Qu’est-ce que l’Occident ?", aura lieu les samedi & dimanche 22 & 23 septembre à La Clarté-Dieu, 95 rue de Paris, 91400 Orsay.

Accès : voir la carte

« Et ils craindront, ceux qui sont d’occident, le nom de YHWH, et ceux qui sont du levant, sa gloire.»
(Isaïe 59, 19)

Samedi 22 septembre :

Accueil des participants à partir de 9 h 00

  • 9 h 30 Existe-t-il une science occidentale ? Dominique Tassot
  • 10 h 45 L’Occident vu d’Asie. Bruno Gollnisch
  • 12 h 30 Repas
  • 14 h 15 Exporter la démocratie : pourquoi ? comment ? Maxence Hecquard
  • 15 h 30 Refonder la sédimentologie : histoire d’une découverte occidentale. Guy Berthault
  • 16 h 45 Pause.
  • 17 h 45 Géopolitique de l’Europe. Pierre Hillard
  • 19 h 15 Dîner
  • 20 h 15 Table-ronde avec les conférenciers.

Dimanche 23 septembre :

  • 9 h 30 L’islam peut-il être européen ? Annie Laurent
  • 10 h 45 L’Occident tel que perçu par les jeunes. Virginie Vota
  • 12 h 15 Repas
  • 14 h 00 L’Occident et la Musique. Benoît Neiss
  • 15 h 30 Messe de clôture

Durant les deux jours, accès à la librairie : livres, revues, enregistrements audio et vidéo…

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Quel contenu pour les cours d'éducation sexuelle à l'école ?

D'Antoine Pasquier dans Famille chrétienne :

"La rentrée 2018 verra le grand retour des cours d’éducation à la vie affective et sexuelle. Ou plutôt leur généralisation dans les établissements scolaires récalcitrants. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Marlène Schiappa, la secrétaire d’État à l’Égalité femmes-hommes, au cœur de l’été. En cause ? L’application parcellaire de la circulaire de 2003 rendant obligatoire trois séances d’éducation affective et sexuelle en école primaire, collège et lycée. Au programme : les notions scientifiques qui permettent de connaître et de comprendre les différentes dimensions de la sexualité mais également la contraception, la protection contre les infections sexuellement transmissibles, ainsi que la lutte contre les préjugés sexistes ou homophobes."

Le maire d'Aulnay-sous-Bois interpelle le ministre sur les rumeurs autour de ces cours :

Unknown-14Concernant l'enseignement de la masturbation avant 4 ans, un article de Libération confirme qu'un rapport de l'OMS recommande d’informer sur «le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce».


Prélèvement à la source = moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations

Tandis qu'Emmanuel Macron se montre sceptique sur le prélèvement de l'impôt à la source, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, Vincent You explique sur Boulevard Voltaire les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.

Unknown-12"[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le Pinel ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, Bercy a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.

Allons-nous vivre le choc de simplification annoncé ?

Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de Bercy. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.

En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.

À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.

Plutôt qu’un énième changement, ne fallait-il pas plutôt baisser les impôts ?

Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]"


François Bousquet : La droite des idées réinvente le quartier latin

Journaliste et écrivain, rédacteur en chef du magazine Eléments, François Bousquet vient présenter la naissance d’un lieu culturel à Paris. En plein coeur du quartier latin, une équipe chevronnée ouvre une librairie doublée d’un espace de rencontre, de dédicaces et de débats. La Nouvelle Librairie, un pari audacieux et un but avoué : reconquérir l’espace public et s’imposer comme la plaque tournante du renouveau intellectuel à droite.