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La Chapelle-Basse-Mer va-t-elle ressusciter ?

Lu dans Minute :

"Depuis trois ans, 569 communes nouvelles ont vu le jour, dont trente-huit rien que pour l’année 2018. Des communes nouvelles – c’est le nom administratif officiel – nées de la fusion de plusieurs communes. A coups de dotations supplémentaires et d’encouragements préfectoraux, l’Etat favorise ces grands ensembles, comme un peu partout en Europe, au détriment de la proximité et de la spécificité de chaque village."

Certains cherchent à faire annuler ces décisions jacobines, parmi lesquels Reynald Secher :

"[A]près presque trois années de procédures, le 20 juillet dernier, le tribunal administratif de Nantes lui a donné raison. Et l’arrêté préfectoral officialisant le nom de la commune nouvelle de Divatte-sur-Loire a été cassé. Une première en France ! « Aujourd’hui, le préfet a trois solutions, nous explique Reynald Secher. Soit il reprend le nom historique de La Chapelle-Basse-Mer, soit il reprend le nom de Divatte-sur-Loire, soit il choisit un nouveau nom. » Nous avons donc appelé la préfecture pour savoir quelle option sera retenue. Le service communication a fini par nous répondre. De façon extrêmement claire. « Au regard des termes du jugement disposant que “rien ne fait obstacle à ce que le préfet fasse porter son choix sur le nom proposé par les conseils municipaux de La Chapelle-Basse-Mer et de Barbechat“, la préfète dénommera effectivement la commune nouvelle “Loire-Divatte” » !"


Le cancer social des divorces et des ruptures

Lu ici :

"Comme le diabète, le divorce et la rupture sont des tueurs silencieux : ils sont tellement communs dans nos sociétés qu’on a fini par s’y habituer. La France est particulièrement touchée par ce fléau social : près de 45% des mariages finissent par un divorce. On enregistre chaque année environ 1 divorce pour 2 mariages – dont 20% sont des remariages. Mariés, pacsés ou en cohabitation, le nombre de couples qui rompent a bondi de 63% en 15 ans : 155 000 séparations de couples par an en moyenne dans les années 90, 253 000 depuis 2010 ! Une personne sur trois âgée de 26 à 65 ans ayant vécu en couple a connu une séparation après une première union. Les couples se défont de plus en plus vite : cinq ans après le début de la vie commune, 20% des couples sont séparés, 27% au bout de 10 ans, 50% des unions n'iront pas au-delà de 35 ans de vie commune, selon l’INSEE. Le nombre de mineurs qui subissent la séparation de leurs parents augmente en proportion : 145 000 enfants de divorcés par an en moyenne dans les années 90, quelque 191 000 chaque année depuis 2010.

Du même coup ont été multipliées les familles dites « recomposées » et « monoparentales » - c’est-à-dire la plupart du temps dirigées par des mères seules, avec le cortège de fléaux affectifs et sociaux qu’entraînent cette « recomposition » ou cette solitude, à commencer par le vide éducatif laissé par les pères et par l’appauvrissement du foyer : on compte aujourd’hui en France environ deux millions de familles « monoparentales », deux fois plus qu’il y a 25 ans, et 40% de ces familles vivent en deçà du seuil de pauvreté.

Loin de prendre en compte ce cancer social des divorces et des ruptures, les autorités s’acharnent à saper l’union conjugale au nom de l’individualisme libertaire triomphant. L’an dernier, le mariage a été encore fragilisé par la réforme du divorce : depuis le 1er janvier 2017, les divorces par consentement mutuel peuvent être conclus en 15 jours, sans passer devant un juge des affaires familiales (loi adoptée par l'Assemblée nationale en octobre 2016 sous couvert de « modernisation de la justice du XXIe siècle »). A présent, les époux désireux de se séparer d'un commun accord ne sont plus soumis à la décision d'un juge se préoccupant notamment du sort des enfants. Une simple signature apposée devant notaire officialise leur rupture. Le mariage devient un simple arrangement révocable."


Les héros de Macron, ou la préférence étrangère

Mb  Perez

Macron est bien à l'image du régime qu'il sert, comme ses prédécesseurs, dénoncé ainsi par Maurras : "la république en France est le règne de l'étranger".

La preuve : il fait de Mamoudou Gassama son héros, il couvre et affirme être responsable des agissements de son sbire Benalla, mais il jette le voile pudique d'un silence jupiterien sur le meutre d'un vrai héros français, Adrien Perez, poignardé en s'opposant à l'agression d'un jeune couple par Younes El Habib et Yanis El Habib, entre autres "chances pour la France".

On n'a en effet encore entendu aucun message de compassion audible de la part de nos "gouvernants", ni de leurs larbins de la majorité parlementaire...

On voudrait faire monter les tensions entre habitants de ce pays qu'on ne s'y prendrait pas autrement... L'oligarchie et la République se sont toujours nourris de sang français. Dieu nous délivre de cette engeance !

 


Qualité de vie : Paris 22ème des 24 premières villes européennes

Outre la sécurité, la circulation, la gestion des espaces, le problème de l'hygiène s'invite de plus en plus dans les grandes problématiques de notre capitale :

Mais, Anne Hidalgo s'en fiche, elle préfère axer les dépenses de la ville sur des projets plus importants à ses yeux.


Meurtre d'Adrien Perez : " l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens"

ApSes parents s'expriment après la mort de ce jeune homme de 26 ans, poignardé alors qu'il volait au secours de son meilleur ami agressé par des racailles armées.

"Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, les parents d’Adrien Perez - le jeune homme de 26 ans tué d’un coup de couteau dimanche matin à Meylan - évoquent  longuement la mémoire de leur fils et se disent révoltés par ce drame. « Il y a eu Grégory [Baharizadeh] à Échirolles, il y a mon fils aujourd’hui. On pourra toujours organiser des marches blanches pour tenter de mobiliser l’opinion, cela ne servira à rien.  Car il y aura encore d’autres victimes : une jeune fille demain, une grand-mère ensuite. Et cela ne s’arrêtera jamais. Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. La police et les gendarmes font tout ce qu’ils peuvent, mais la vérité, c’est que l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens dans les quartiers », estime notamment Bruno Perez, le père d’Adrien.  

 « Mon fils a tenté de venir au secours d’un couple d’amis qui était pris à partie par les agresseurs. C’est en venant les aider qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés, alors que les autres avaient des couteaux. Mais comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque en étant armés ? », s’interroge, effondrée, la mère d’Adrien, Patricia" (suite). 

RIP


En Marche vers la sortie : un 7ème directeur sur le départ en 15 mois au ministère de la culture

Ca valse à la culture

"La valse des directeurs se poursuit au ministère de la Culture. Cette fois, c'est au tour du directeur adjoint du cabinet Pierre-Emmanuel Lecerf de prendre la poudre d'escampette. Comme le révèle La Correspondance de la Presse. En poste depuis seulement sept mois, l'énarque quittera le ministère de la Culture en septembre pour rejoindre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il sera remplacé par Philippe Lonné, sous-directeur à la direction du Budget à Bercy.

Ce départ intervient après celui de la quasi-totalité des directeurs du ministère. Ils avaient, pour la plupart, gagné des cieux plus favorables. Pierre-Emmanuel Lecerf, remplaçait déjà Laurence Tison-Vuillaume, elle-même promue directrice de cabinet après le départ de Marc Schwartz. L'hémorragie se poursuit. En un peu plus d'un an d'exercice, le cabinet de Françoise Nyssen a vu sept hauts fonctionnaires plier bagage. Une belle performance quand on sait que le nombre de conseillers du ministère est passé de 20 à 10 sous François Hollande".


La France n'a plus aucune souveraineté sur la fabrique des munitions de ses soldats. Elle est désormais à la solde des EAU

Il est beau leur nouveau monde : 


Affaire Benalla-Macron : une photo en passe d'être censurée?

Lu ici

"Le 25 juillet 2018, L'Essor de la Gendarmerie nationale publie, en "une", un article exclusif, intitué "Document Essor : Alexandre Benalla avait un faible pour le GIGN !" Il s'agit d'une simple photo accompagnée de ce court texte : (...) L'article de L'Essor n'aura pas fait long feu ; il a été supprimé. Il est néanmoins encore accessible dans le cache de Google".

Essor


Après "fainéants", "ceux qui ne sont rien", illetrées", et autres "lépreux", voici la nouvelle insulte à la mode en Macronie : "Bouseux" !

Français, combien de temps allez-vous encore accepter?


1 an de Macronie : +55% de démission chez les maires. Un vrai ras-le-bol.

Vers la disparition des mairies et des maires au profit de politiques professionnels hors-sol à la tête de communautés d'agglomérations?

"Selon un calcul de l'AFP réalisé à partir du répertoire national des élus en tenant compte de l'effet du non-cumul des mandats, le nombre de maires ayant quitté leur fonction depuis 2014 est en hausse de 55% par rapport à la précédente mandature.

«Il y a des mois où je ne savais plus comment payer les employés», déplore Philippe Rion, qui a dû «tailler sur tout», y compris en «arrêtant les commémorations nationales», avant de finir par augmenter la taxe d'habitation.

«Les communes ne sont qu'une variable d'ajustement financière aux yeux de l'État», critique l'ancien maire dont le village de 380 habitants a enregistré une baisse de 50% en cinq ans de sa dotation globale de fonctionnement (DGF), principale contribution financière de l'État aux collectivités.

Selon l'Observatoire des finances locales (OFGL), la DGF représentait 14,8% des recettes de fonctionnement des communes en 2017, contre 21% en 2013.

Malgré une légère hausse de son montant global en 2018, près de la moitié des communes ont vu leur dotation baisser cette année, selon l'Association des maires de France (AMF), qui a réclamé mi-juillet la création «en urgence» d'un fonds spécial pour les communes les plus en difficulté" (suite).


Affaire Benalla-Macron : ces armes non déclarées retrouvées au siège d'En Marche

Valeurs Actuelles poursuit

"Affaire d'État.

D'après les premiers éléments réunis par les juges, et consultés par Le Monde, Vincent Crase portait une arme le 1er mai, après avoir dit l'inverse aux enquêteurs. Ce pistolet, comme deux autres retrouvés au siège du parti présidentiel, ne sont pas déclarés.

Nouvelle vague de révélations dans l'affaire Benalla. Ce mercredi 1er août, Le Monde publie plusieurs des éléments réunis par les juges en charge de l'enquête judiciaire ouverte le 22 juillet. On y apprend notamment l'existence d'armes non déclarées au siège du parti En Marche!.

Vincent Crase armé sans autorisation

Ainsi, après avoir nié, le 20 juillet au début de sa garde à vue, avoir porté une arme lors de la manifestation du 1er mai, l'ex-employé du parti présidentiel s'est ravisé. L'homme a expliqué avoir menti, précisant être père de famille et être « en train d’acheter une maison ». « Cette affaire, si je perds mon travail, va me mettre dans une situation précaire. », aurait-il dit aux enquêteurs. Et d'ajouter : « Cette arme n’est pas à mon nom, elle appartient à LRM [La République en marche], elle est réservée pour la défense du site LRM ».

Le Monde ajoute que deux autres pistolets, des Glocks, ont également été découverts dans une armoire forte au siège d'En Marche! et « ne sont pas déclarés », selon les mots du quotidien. Vincent Crase aurait formulé une demande auprès de la préfecture, mais le dossier n'était pas complet. Il portait donc une arme sans autorisation. « J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité », expliquera-t-il. Par ailleurs, il possédait également un fusil à pompe à son domicile, sans permis".


Affaire Benalla-Macron : l'impressionnant arsenal de Benalla

Glock26L'affaire empire. Les révélations de Valeurs actuelles sur l'armement que détenait Benalla : 

"Alexandre Benalla était ce lundi 30 juillet dans les locaux du Tribunal de Grande Instance de Paris. Comme le révèle Le Point, l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron a remis ses armes au juge d’instruction.

Selon les précisions de l’hebdomadaire, l’ancien chargé de mission de l’Elysée possédait un arsenal impressionnant : 3 armes de poing, des Glock 17, 26 et 19. Les Glock 17 et 26 équipent notamment le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Le 19 est en dotation chez les gendarmes.

Le GIGN, basé à Satory, utilise les 3 modèles de Glock lors de ses entraînements. Cet arsenal peut surprendre alors que Benalla n’appartenait pas au Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), cette unité de la police nationale française et de la Gendarmerie nationale rattachée administrativement au Service de la protection (SDLP).

Comme le rappelle Le Point, le jeune homme de 26 ans n’a pas caché aux enquêteurs qu’il possédait des armes, précisant qu’elles étaient en lieu sûr pour « éviter qu'elles soient volées en cas de cambriolage ».

 


Benalla avait mis ses flingues à l'abri mais les a finalement ressortis... après la perquisition

Valeurs Actuelles revient sur ce nouveau volet de l'affaire Benalla-Macron qui devrait constituer un scandale à lui tout seul :

"L’affaire Alexandre Benalla connaît un nouveau rebondissement. Dans son édition du mercredi 1er août, Le Canard enchaîné raconte la déconvenue des policiers venus perquisitionner le domicile de l’ancien garde du corps du chef de l’Etat. Pour cause : l’armoire forte dans laquelle Alexandre Benalla stockait ses armes était introuvable, comme volatilisée.

C’est le 20 juillet dernier, en début de soirée, que les forces de l’ordre se rendent au domicile d’Alexandre Benalla, situé à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. Les policiers sont finalement contraints de repartir, le serrurier ne parvenant pas à crocheter la serrure de l’appartement. En guise de scellé, ils apposent un simple autocollant sur la porte d’entrée, témoignant selon le palmipède d’une « incroyable désinvolture ».

Dans un registre qui lui appartient, Renaud avait chanté "ou c'est que j'ai mis mon flingue?". Les années qui séparent cette chanson de ce scandale n'empêchent pas de nombreuses similitudes : arrogance, mépris, impunité, etc.


Lutte contre les violences sexistes et sexuelles : charia ou loi française?

Je pose ça là : 

En parallèle de la sage réaction de Gabrielle Cluzel, celle de cet énergumène interpelle :

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France, que fais-tu de tes vétérans? Ancien de la guerre du Golfe, titulaire de la croix de guerre, il meurt SDF dans la rue à 47 ans

1051521Ce Français n'avait pas droit aux honneurs et aux égards d'un migrant. Qu'il repose en paix

"« Il a servi la France, cet homme devait être enterré dignement », insiste Karl Olive, le maire (LR) de Poissy (Yvelines).

Alors que la dépouille de Daniel Crépet, un sans-abri décédé dans la rue le 14 juillet dernier, devait être déposée dans la fosse commune de la ville, elle repose désormais dans l’un des cimetières de la localité, dans une vraie tombe.

Alors que l’homme était considéré dans un premier temps comme sans-domicile-fixe, une enquête de la mairie a révélé qu’il s’agissait en fait d’un ancien militaire de 47 ans, qui a participé à plusieurs campagnes en Afrique et au Moyen-Orient.

Il a notamment fait partie des 12 000 hommes de l’opération Daguet engagée dans la coalition internationale lors de la première guerre du Golfe, en 1990-1991. (…)"


Verbalisation des « regards appuyés » : la "fachosphère" avait raison

Siffler une femme dans la rue, lui faire des commentaires sur son physique ou sa tenue, tenir des propos sexistes, avoir des regards trop appuyés : ces comportements seront sanctionnés d’une amende immédiate de 90 euros dès cet automne à annoncé la secrétaire d’État en charge de l’Égalité des femmes et des hommes, Marlène Schiappa. Le montant de cette amende pourra monter jusqu’à 750 euros et même à 3 000 en cas de circonstances aggravantes ou de récidive. Elles pourront être assorties d’un stage de civisme.

On se demande maintenant comment les forces de l'ordre vont faire pour verbaliser les "regards appuyés". En mars le ministre avait indiqué que cette information était une fausse nouvelle. Décidément, ce gouvernement a fait du mensonge son action principale :

 


Des CRS tombent dans une embuscade tendue par des migrants : plusieurs policiers blessés

De plus en plus nombreux, de plus en plus organisés, de plus en plus impunis, les migrants s'amusent

"Quatre policiers ont été blessés hier après-midi par des migrants à Calais, dont l'un à la tête, a-t-on appris aujourd'hui de source préfectorale, le syndicat Unsa-Police dénonçant un "véritable guet-apens".

Hier, vers 14H50, des CRS sont intervenus dans la zone industrielle Marcel Doret, non loin de la rocade menant au port de Calais, en raison "d'une intrusion de migrants dans une entreprise", d'après la préfecture du Pas-de-Calais. "Les CRS ont fait l'objet de jets de projectiles provenant d'un groupe de migrants fortement alcoolisés et quatre CRS ont été blessés. L'un d'eux, blessé à la tête, a été emmené conscient au centre hospitalier de Calais pour un bilan", a précisé la préfecture.

Dans une lettre adressée au préfet du Pas-de-Calais dont l'AFP a eu connaissance, le syndicat Unsa-police a dénoncé ces violences. "Le mode opératoire est toujours le même. Au début les CRS interviennent sur réquisition pour faire cesser les infractions d'un petit groupe de migrants. Puis très rapidement une centaine de migrants sortent du bois jouxtant la zone industrielle et encerclent les collègues qui doivent faire usage des armes pour repousser les assauts violents des agresseurs".


80kmh : la taxe parfaite pour des Français qui sont des veaux

Profiter de la soumission totale des Français pour se remplir les poches avec une vraie fausse mesure : Macron a gagné son pari!

" Selon les premiers chiffres publiés un mois après la mise en place de la limitation à 80 km/h sur les routes nationales et secondaires, les flashs sont en forte hausse, notamment dans le Var et en Haute-Loire".


La barbouzerie, consubstantielle à la république

Très bonne tribune de Maître Cirier sur Boulevard Voltaire :

Benalla, barbouze élyséenne aux origines aussi mystérieuses que sa promotion éclair, à 26 ans, au grade de lieutenant-colonel honoraire avec salaire mirifique de 10.000 euros mensuel, accréditations multiples, voiture de fonction et appartement élyséen payés par le contribuable : « ecce homo » qui fait trembler la Macronie.

Et nos politiciens, de droite comme de gauche, de se jeter sur l’affaire comme chien affamé sur gigot de pré-salé, faisant assaut de feinte indignation vertueuse, clamant urbi et orbi que les principes de la République auraient été violés avec l’application d’une horde allogène en Allemagne un soir de fête.

À les croire, tous ces agneaux vêtus de probité candide n’auraient jamais imaginé l’existence, en terre de sainte République macronienne, d’une basse police, agissante et parallèle à la police nationale…

Et de faire retentir les ondes de leurs cris d’orfraie…

Pourtant, seuls les poissons rouges élyséens en phase terminale d’Alzheimer ont oublié que les polices parallèles – autrement dit la « barbouzerie » – existent et ont existé de tous temps républicains.

Le terme même de « barbouze », qui faisait allusion aux fausses barbes dont étaient censés s’affubler ces serviteurs de l’ombre des besognes obscures du pouvoir, dans l’espoir de ne pas être reconnus, remonte à la réputée parfaite République gaullienne dont se réclament à qui mieux mieux nos Robespierre républicains nostalgiques, tandis que monsieur Larcher reste assis sur le couvercle du puits pour empêcher toute sortie intempestive de la vérité.

Cette pratique gouvernementale de confier de basses besognes à des argousins de petite moralité et de conscience à éclipse ne date pas du gaullisme, mais celui-ci fut son âge d’or et celui de son involontaire révélation à la connaissance du peuple.

Née au départ pour combattre l’OAS par des moyens inavouables, l’un de ses papes et premier grand maître fut M. Charles Pasqua et son (tristement) célèbre SAC (Service d’action civique) dont se souviennent parfaitement ceux qui ont vécu cette lamentable époque.

Par la suite, sous d’autres appellations, d’autres formes, d’autres chefs (n’est-ce pas, feu M. Foccart ?) la République continua d’utiliser des « barbouzes » en tous points semblables à Alexandre Benalla comme sicaires de sa basse politique, de droite ou de gauche, bien plus souvent dans l’intérêt des politiciens que de l’intérêt national*.

Alors, entendre hurler d’indignation de circonstance de vieux briscards, républicains blanchis sous le harnois, champions incontestés de la trahison, de la compromission, de la concussion et du clientélisme relève du comique de boulevard.

Il y a longtemps que « Boîte à Flatter Macron TV » ne nous avait pas donné de telles occasions de nous fendre la pipe (aïe, politiquement incorrect !), à écouter dégoiser leurs pédantes jactances de doctes « spécialistes » « mainstream », auto ou médiatiquement proclamés, pour nous expliquer que, non, ce n’est pas bien, pas républicain et que ça risque de déplumer le boa de Brigitte !

Pendant que l’on discute à l’infini des turpitudes barbouzardes du régime macronien, les nuages noirs de la politique mondiale et nationale qui s’amoncellent sur nos têtes sont négligemment balayés.

Les mauvais coups assenés par la Macronie spoliatrice au peuple français, l’immigration invasive galopante, les impôts massifs prélevés à la source, le 80 km/h, les atteintes réitérées aux libertés, tout cela est occulté par l’affaire Benalla et se perdra bientôt dans le sable des plages aoûtiennes comme les gouttes d’une serviette de bain qu’on essore.

Comme disent nos voisins Italiens : « E la nave va », traduction transalpine de « Et vogue la galère »… républicaine !


Jean Raspail sur TV Libertés

Jean Raspail vient de fêter ses 93 ans ! Il est un des écrivains Français les plus renommés et l'auteur du roman prophétique "Le camp des saints". Il a accordé, à son domicile, un entretien à Anne Brassié, l'animatrice de "Perles de Culture". 


De l'affaire Benalla-Macron et des grades militaires ou semblant l'être...

Instructive et amusante tribune de Stratediplo, dont nous citons seulement la conclusion, mais qui est à lire dans son intégralité, ici, avec d'intéressants développements sur la réserve citoyenne.

Quoi qu'il en soit et en l'absence de lien du sang ou de sperme, comme vient de l'assurer fort élégamment le titulaire de la magistrature suprême, on ne saurait appeler népotisme la recommandation appuyée d'un exécutant en barbouzerie élémentaire pour l'attribution d'une distinction de doctor honoris causa et guardiæ prætoriæ, pas plus qu'on ne pouvait appeler népotisme la nomination d'un cheval comme sénateur de Rome par un empereur qui ne faisait là que manifester sa vision de la respectabilité des institutions.
 
La gendarmerie française, d'ailleurs, a au moins une option que n'avait pas le sénat sous Caligula, à savoir restaurer la crédibilité et la respectabilité de sa hiérarchie des grades en dégradant immédiatement, avant la rescision unilatérale de contrat, tout collaborateur à une mission de relations publiques et renforcement d'image (raison d'être de la réserve citoyenne) qui aurait non seulement failli volontairement à cette mission, mais aurait de plus par des comportements inappropriés, publics et délictueux nui à la réputation de la gendarmerie nationale, des corps d'officiers, et de l'Etat. De vrais officiers des armes ont été cassés pour bien moins que cela. Evidemment et dans l'esprit de réparation qui préside à toutes les obligations de publication légale jointes aux condamnations pour diffamation, la direction générale de la gendarmerie nationale devra assurer à cette dégradation une publicité au moins équivalente à la mauvaise publicité que lui a occasionnée l'affaire Benalla, et même dans ce cas il n'est pas certain qu'elle puisse restaurer totalement sa crédibilité institutionnelle et la réputation de discernement et sagesse nécessaire à l'accomplissement de ses missions.
 
Pour sa part, à l'âge canonique de soixante ans inégalé par la vingtaine de constitutions qui l'ont précédé en moins de deux siècles, le régime revient au niveau de respectabilité et de légitimité conféré dès sa fondation par les actes séditieux, du 27 au 29 mai 1958, d'un ancien véritable officier usurpateur d'un grade de complaisance auto-attribué.

Grand succès de la 27e Université d’été de Renaissance Catholique

Communiqué de l'association :

Capture"Une fois encore Renaissance Catholique a su rassembler, au cœur de l’été, plusieurs centaines de personnes pour partager un roboratif cocktail de conférences de haut niveau, d’exigences spirituelles et d’activités culturelles exceptionnelles dans l’amitié française et l’espérance chrétienne à quelques encablures d’un des hauts-lieux de transmission de notre mémoire nationale : le Grand Parc du Puy du Fou. C’est avec conviction, érudition et intelligence que les conférenciers présents ont démonté les ressorts de la Révolution silencieuse qui, en l’espace de cinquante années – 1968-2018 –, a vu s’opérer un changement radical de paradigme donnant naissance à une société fondée sur une vision nouvelle de l’homme. Nommer ces conférenciers, c’est d’emblée positionner la qualité des travaux et des réflexions de cette Université d’été. Citons : Laurent Dandrieu, François-Xavier Bellamy, Victoire De Jaeghere, Jean-Marie Le Méné, Patrick Buisson, Jean-François Chemain, Jean-Pierre Maugendre, Philippe de Villiers, Jeanne Smits.

Toutes ces conférences ayant lieu dans la « ville sainte de la Vendée : Saint-Laurent-sur-Sèvre », l’ensemble des participants a pu participer à un bref mais fervent pèlerinage sur les tombes de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, fondateur des pères montfortains et des frères de Saint-Gabriel, infatigable apôtre de la Vendée mort d’épuisement à l’âge de 43 ans, et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet, fondatrice des Filles de la Sagesse. La veille les splendeurs de la liturgie grégorienne s’étaient librement déployées dans le cadre prestigieux de la basilique Saint-Louis-Marie Grignion-de-Montfort.

Comment être à quelques pas du Puy du Fou et ne pas vivre les moments d’émerveillement et d’enchantement que constituent la cinéscénie et les plus récents spectacles du plus enraciné des parcs de loisirs français, titulaire de multiples récompenses internationales ? Les nouveaux visiteurs ont découvert : Le signe du Triomphe, Les vikings, Le bal des oiseaux fantômes, etc. Les plus anciens se sont émerveillés devant les plus récents spectacles : Le dernier panache (histoire du chevalier de Charette) et Le Mystère de La Pérouse. Enfin, pour rester dans le thème des Guerres de Vendée, les universitaires ont pu assister à la projection privée, au cinéma de Cholet, du film réalisé par Patrick Buisson : Les manants du Roi. Passionnant et émouvant documentaire fiction qui retrace entre reconstitutions historiques, extraits de films et jeux d’acteur l’histoire des guerres de Vendée.

Quatre journées en chrétienté et en famille, pour les 350 participants de tous âges et de toutes origines, dans la diversité des histoires et des choix de tous ceux qui aiment encore la France comme Fille aînée de l’Église. Un public chaleureux et motivé, souvent époustouflé par la qualité de l’organisation et des activités proposées.

Un grand message d’espérance à conforter pour que l’Université d’été de Renaissance Catholique devienne, dans le domaine intellectuel, ce qu’est le pèlerinage de Pentecôte dans le domaine spirituel : un rendez-vous incontournable pour les artisans de la réforme intellectuelle et morale à mener qui, dans la filiation de la Lettre au général X d’Antoine de Saint-Exupéry, sont dévorés par l’angoisse de ce qu’il faut dire aux hommes pour les rendre à leur dignité d’enfants de Dieu et sauver leurs patries."


Le retour des cités forteresses

De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau à propos des frontières et des murs :

Unknown-18"[...] Les autorités qui ordonnèrent l’édification de ces murs poursuivaient un objectif similaire : assurer ainsi la paix à l’intérieur de la cité en la protégeant contre de potentiels envahisseurs. On peut le dire sans honte, les murs sont effectivement un symbole, celui de la volonté de poursuivre l’Histoire commune de la cité et d’assurer sa prospérité. Ces murs démontrent un grand réalisme politique de la part des gouvernants. Les murs extérieurs rendaient inutiles les murs intérieurs. Si l’analogie entre le biologique et le politique a ses limites, elle n’est pas nécessairement dénuée de fondement. Existe-t-il un corps sain sans moyen immunitaire de défense ? Une cité peut-elle durer sans la protection de solides défenses naturelles ou bâties par l’homme, soutenues par des troupes aguerries ? Dans une société ordonnée, on jette des ponts sur les cours d’eau quand la solidité des frontières le permet. Quand l’ennemi franchit ces dernières, les autorités civiles et militaires font sauter les ponts pour limiter la progression de l’envahisseur. Pas de murs, pas de ponts. [...]

Mais est-il exact que l’on ne construit pas de murs en France aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr. Ou plutôt, tout indique le contraire. Ainsi, un mur de verre vient d’être mis en place autour de la Tour Eiffel pour limiter les risques d’attentat. De même, plan vigipirate oblige, les services de sécurité recommandent l’érection d’enceintes fermées autour de certains bâtiments. Par exemple, les directeurs d’école doivent veiller à clôturer totalement leurs établissements, à augmenter la hauteur des murs, à poser des barrières et à doter les bâtiments de fenêtres plus solides. À quand des fenêtres blindées dans les écoles ? Il y a aussi les gros blocs de bétons, autant de petits murs, mis en place devant les lieux publics les plus fréquentés, à l’entrée des rues piétonnes, des quartiers commerciaux, tous les lieux de prédilection de l’homo festivuset du touriste occidental, sans oublier les grands axes de circulation sur lesquels il faut veiller. Peut-être qu’un jour il conviendra de mettre de tels murs devant les ponts, à défaut de recréer des ponts-levis. Quoi qu’en dise le discours officiel, aujourd’hui nous construisons des murs, plein de murs, et partout.

Unknown-17Comme nous n’avons plus le souci de protéger la cité, parce que nous avons perdu le sens du commun, l’obligation qui pèse sur l’État d’assurer la conservation des citoyens consommateurs bardés de droits rend inéluctable la multiplication des murs dans nos villes. À force de ne plus reconnaître d’ennemis et d’ouvrir nos portes à tout le monde, la communauté progressivement dissoute subit les feux de plus en plus réguliers d’une guerre civile en devenir. Les attentats islamiques se multiplient en Europe et ne font plus la une des journaux.

À force de prétendre jeter des ponts vers les plus lointains, nous voici obliger de supporter l’édification de murs au plus près des citoyens. Tout un symbole de l’échec cuisant d’une politique menée depuis cinquante ans. Il est encore temps de dresser des murs solides à l’extérieur et de jeter des ponts à l’intérieur pour restaurer ce qui unit au sein de la cité. Sans quoi, il faudra peut-être revenir au temps des châteaux forts."


Tentative de mariage forcé avec un Algérien pour une élue LREM

Mounia_HADDAD_000002-5bab5aeeMounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale de La République en Marche en Indre-et-Loire, a été séquestrée par sa famille qui refusait son mariage et souhaitait lui imposer un époux en Algérie.

Mounia Haddad, 29 ans, conseillère départementale (LaREM) de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), cadre administratif au CHU de Tours, a été retrouvée, jeudi dernier, dans une chambre du domicile parental. Jeudi 2 août, son père, deux oncles ainsi que son frère comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Tours. Ils sont poursuivis des chefs d'«enlèvement et séquestration de moins de sept jours» pour les trois premiers, et de «menace de mort écrite» pour le dernier.

Quand, au printemps, son compagnon a demandé la main de Mounia, les parents n'ont pas accepté. La jeune femme est emmenée de force en Algérie, où on lui présente un parti jugé plus convenable. Elle fait mine d'accepter et revient début mai, «régler les préparatifs» en France. Le 18 juillet, la jeune femme affirme avoir été enlevée par son père et ses deux oncles, alors qu'elle se trouvait avec celui qu'elle aime dans les Alpes Maritimes. Son fiancé signale sa disparition à la police, qui géolocalise son portable au domicile parental de Saint-Pierre-des-Corps. 


Humanae Vitae : 50 ans déjà, et toujours d’actualité !

A l'occasion des 50 ans d'Humanae Vitae, le père Bernard Domini, de la Famille Missionnaire Notre-Dame, écrit :

"Nous avons remercié Dieu, le 30 juin 2018, d’avoir inspiré au Pape Paul VI le Credo du Peuple de Dieu et de lui avoir communiquer le don de force du Saint-Esprit pour le promulguer, le 30 juin 1968. Nous voulons, en ce 25 juillet 2018, remercier, une nouvelle fois, Dieu pour avoir donné à ce même Pape, qui va être canonisé le 14 octobre prochain, l’encyclique Humanae VitaeQuel courage héroïque lui a-t-il fallu pour la promulguer ! Il savait qu’il serait contredit, marginalisé, ridiculisé par les médias et qu’il ne serait pas soutenu par un grand nombre d’évêques et de théologiens. Mais, par fidélité à Jésus et à la Tradition de l’Eglise, Paul VI n’a pas reculé. Il a promulgué cette encyclique prophétique, 7 mois après la loi Neuwirth, qui avait légalisé, en France, la contraception. Cette loi avait été votée le 27 décembre 1967, en la Fête des Saints Innocents. 7 mois plus tard, le 25 juillet 1968, devant le très grand danger de l’idéologie contraceptive, Paul VI promulguait l’Encyclique prophétique Humanae Vitae.

IndexPour Pierre Simon, l’auteur du livre De La Vie avant toute chose, Paul VI déclenchait «un combat d’arrière-garde » (p. 167). Mais l’avenir révélera, nous en sommes de plus en plus convaincus, le caractère prophétique d’Humanae Vitae. Paul VI a été inspiré du Saint-Esprit pour comprendre le lien intrinsèque entre union conjugale et procréation : Dissocier volontairement la double fin de la sexualité, c’est contredire le plan de Dieu et sa Volonté de Créateur et contredire la nature de l’homme et de la femme et leur rapport le plus intime (HV 13). A la suite de Paul VI, en ce 25 juillet 2018, nous devons réaffirmer avec courage et énergie que l’homme et la femme ne sont pas les maîtres de la sexualité humaine et des sources de la vie humaine, mais les ministres du dessein établi par Dieu Créateur.

Pierre Simon avait bien compris le changement qu’allait apporter à l’humanité la légalisation de la contraception :

«Je suis alors conscient que le projet qui se prépare à être voté par les élus du peuple français implique, pour l’homme des temps modernes, une nouvelle définition du bien et du mal. Il élabore une nouvelle morale. Sans aller, avec Roger Garaudy, jusqu’à dire que la morale ne doit plus se présenter comme un «code éternel de prescriptions, réduisant la liberté à n’être qu’un choix entre les chemins déjà tracés, mais comme une création libre et responsable», nous pensons que la régulation des naissances, institutionnalisée, aboutit à une mutation de la morale où la vie s’organise rationnellement mais sans manquer de ce que nous pouvons appeler pour satisfaire toutes les conceptions philosophiques, une formation éthique supérieure. » (p. 146)

Pierre Simon, dans De La Vie avant toute chose parlait ensuite de la bataille pour l’avortement, qui pouvait commencer plus aisément après la promulgation de la Loi Neuwirth. Pierre Simon s’y était engagé avec détermination en fondant avec Anne-Marie Dourlen-Rollier et Raoul Palmer, « l’Association nationale pour l’étude de l’avortement » (p.203). La bataille fut gagnée avec la Loi Veil. Pierre Simon était très conscient du très grand changement qu’opérait cette dernière Loi. Pour lui, c’est évident, il ne s’agissait pas d’un moindre mal ou d’un cas de détresse mais d’une étape en vue du droit à l’avortement :

« A changer notre attitude et notre comportement devant la vie — n’y voyant plus un don de Dieu mais un matériau qui se gère —, c’est l’avenir tout entier que nous faisons basculer. Voici qu’il subit une brutale secousse. Des millénaires s’achèvent en notre temps » (p.219).

Pierre Simon, logiquement, était aussi favorable à l’euthanasie :

« Aimer véritablement la vie, la respecter, implique qu’il faut parfois avoir le courage de la refuser. L’euthanasie est souvent l’objet d’une demande très profonde des parents, des mères surtout. Certaines, angoissées devant leur grossesse, n’ont de cesse qu’elles ne nous arrachent cette promesse : ne pas laisser vivre un enfant qui soit anormal sans remède possible. Paradoxe de notre fonction d’obstétricien, dans ce cas précis : laisser mourir n’est-ce pas préserver la vie ? » (p. 234).

Mais comment peut-on préserver la vie en laissant mourir ? N’est-ce pas contradictoire ?

Pierre Simon rêvait probablement de l’instauration du «meilleur des mondes» :

« La réorganisation de la société s’orientant autour de la critique du fétiche-travail, induira nécessairement une diminution massive du temps de travail. La sexualité et l’érotisme exigeant du temps libre, ce temps sera dévolu à chacun. Le bonheur sera sans Marx et sans Jésus ; le mariage deviendra une commodité sociale. Son problème : ne pas empiéter sur la vie sexuelle. Au géniteur succédera l’amant » (p. 243).

Mais notre société sans Marx et sans Jésus est-elle vraiment, en ce 25 juillet 2018, la société du bonheur ? La prophétie de Paul VI, dans Humanae Vitae, n’est-elle pas, au contraire, réalisée sous nos yeux ?

« Quelle voie large et facile on ouvrirait à l’infidélité conjugale et à l’abaissement général de la moralité… On peut craindre aussi que l’homme s’habituant à l’usage des pratiques anticonceptionnelles ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l’équilibre physique et psychologique de celle-ci, n’en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée (HV 17). Il est temps de revenir à la Loi de Dieu !

Pierre Simon voyait aussi un autre changement majeur aux conséquences gravissimes : le don de la vie ne devait plus être laissé aux époux mais aux scientifiques et au pouvoir politique. L’Eglise, en 1987, voyait la très grave dérive de ce changement. Par le texte Donum Vitae, le Cardinal Joseph Ratzinger a rappelé la loi naturelle concernant la procréation : le don de la vie humaine ne peut provenir que de l’acte d’amour des époux. Le fondement de cet enseignement donné avec autorité est la loi naturelle et le lien indissociable « union et procréation » qui avait été rappelé par Paul VI dans Humanae Vitae. Le 12 mai 2008, Benoît XVI disait avec fermeté : « En tant que croyants nous ne pourrons jamais permettre que la domination de la technique puisse invalider la qualité de l’amour et le caractère sacré de la vie ».

Pierre Simon disait encore : « alors que l’on crée, en laboratoire, de la vie à partir de molécules inertes, comment un prêtre ou un juriste pourrait-il imposer sa définition de la vie ? » (p. 254). Beaucoup ne mesurent pas encore la gravité de la menace pour l’humanité que représente la domination du politique et du scientifique sur l’origine de la vie humaine ? Il ne devrait jamais s’agir de « production de la vie », mais, selon l’expression de Jean-Paul II, de « généalogie de la personne humaine ». Les Médias ne cessent de parler de PMA et de GPA. Ne laissons pas l’humanité édifier « le pire des mondes » ! La procréation médicalement assistée et la gestation pour autrui considèrent l’enfant comme un objet et non plus comme un don de Dieu ! Après le droit à disposer de son corps, le droit à l’avortement, est en train de s’imposer le droit à l’enfant. Il n’existe pas de droit à l’enfant dans la Loi naturelle parce que tout enfant est un don, un don de Dieu ! Pierre Simon a affirmé, dans son livre De La Vie avant toute chose que la vie ne serait plus l’œuvre de Dieu mais plus que jamais une production humaine (p. 255).

« Abandonnons nos schémas du passé, nos tables de la Loi et nos livres rouges, écrivait-il encore, alors seulement, nos actes auront retrouvé leur signification, et l’échange ne sera plus réglé par un code que nous ne maîtrisons plus. Cette aspiration, confusément inscrite dans les profondeurs de notre moi archaïque, est soumise à l’accélération du déterminisme de l’histoire, dont je viens d’assembler les éléments disparates et parfois contradictoires. Prométhée est ainsi revenu, mais il ne s’est plus contenté de nous apporter le feu : c’est de tous ses pouvoirs qu’il a dépossédé Zeus, et fait cadeau aux hommes. Il s’agit donc pour nous d’une liberté à conquérir. La nécessité pour l’homme de véhiculer un matériel héréditaire ne suffit pas à entraver le cours ultérieur de la Vie, et donc la conquête rationnelle de son autonomie» (p. 258).

Cette conclusion de Pierre Simon n’est pas une simple citation de la mythologie. L’auteur du livre De La Vie avant toute chose sait bien qu’il veut se libérer de la Loi naturelle et de Dieu qui en est son fondement.

Le but du plan de Pierre Simon a été clairement décrit dans les pages 221-222 « de la vie avant toute chose » :

« Avec la pilule on dispose d’une vie sexuelle normale sans procréation ; avec l’insémination artificielle, la procréation va se dérouler sans activité sexuelle… Il y aura d’un côté le couple affectif et sexuel – la femme procréatrice et l’homme non géniteur- et de l’autre, la société médiatisée par le médecin, qui rapproche la demande d’enfant d’une disponibilité de semence anonyme, contrôlée et gouvernée par la « banque du sperme ». C’est en ce sens la société tout entière qui féconde le couple…  La sexualité sera dissociée de la procréation et la procréation de la paternité. C’est tout le concept de famille qui est en train de basculer ici. »

Merci à Paul VI d’avoir été si clairvoyant et si courageux. Merci aussi au Salon Beige qui, depuis des semaines, rappelle l’enseignement de Jean-Paul II sur l’évangile de la vie et sur Humanae Vitae. Cette Encyclique n’est pas un non à l’amour conjugal et au bonheur du couple mais un « oui » au dessein de Dieu sur le mariage, l’amour conjugal et la famille. Ceux qui le veulent pourront retrouver sur notre Site internet les vidéos et les enseignements de notre Session de juillet 2008 à Sens et de la dernière Fête de Notre-Dame des Neiges, en décembre 2017, à Saint-Pierre-de-Colombier, où j’ai parlé du Credo du Peuple de Dieu et d’Humanae Vitae. Profitons de cet été pour nous former et pour mener le combat de la Foi et de la morale dans la fidélité à la Tradition de l’Eglise."


Incitation à la débauche : les infections sexuellement transmissibles explosent

Entre 2012 et 2016, les infections à Chlamydia et à gonocoque ont été multipliées par en 3 en métropole et en Outre mer. Les jeunes de 15 à 24 ans sont particulièrement touchés par cette recrudescence, d’après une enquête présentée par Santé Publique France. Pour l’année 2016, les laboratoires de biologie médicale ont diagnostiqué près de 268 000 cas d’infections à Chlamydia chez les plus de 15 ans, contre 77000 en 2012, et près de 50000 infections à gonocoque, contre 15000 en 2012. Ainsi, en seulement 4 ans, le nombre de ces IST a plus que triplé.

Autre information :

«La fréquence élevée des infections à gonocoque chez les hommes s’explique en partie par l’importance de l’infection observée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH)».

Un précédent rapport de Santé publique France a montré qu’entre 2013 et 2015, le nombre de gonococcies a doublé chez les HSH.

Pour les spécialistes, ces résurgences reflètent... une utilisation insuffisante du préservatif. Aussi Santé Publique France lance une nouvelle campagne pour utiliser le préservatif. Bref, toujours plus d'incitation à la débauche, plutôt que d'encourager la continence... Et pourtant, il y a quelques jours, l'IGAS indiquait que se reposer entièrement sur le préservatif facilite la contamination par le virus du sida.

De son côté, l'association LGBT Aides en profite pour demander de l'argent public :

"On appelle Emmanuel Macron à être le premier de cordée pour financer la lutte".


La LICRA engage une procédure d'exclusion à l'égard du Président de la LICRA-Paris

Communiqué de la LICRA :

"Compte tenu de la gravité des propos publiés par la LICRA-Fédération de Paris sur les joueurs de l'équipe de Croatie, j'ai demandé à David-Olivier Kaminski, son président, de remettre sa démission ainsi que celle de son bureau. Il a refusé de le faire alors même que plusieurs membres de son équipe ont remis leur mandat au cours de cette semaine. En conséquence, j’ai engagé auprès du Bureau Exécutif de la LICRA une consultation afin d’examiner les voies et les moyens de ne pas laisser cet incident déshonorant sans réponse. Il y va de la crédibilité de nos militants sur le terrain, de notre légitimité auprès des pouvoirs publics mais aussi de notre capacité à incarner le combat antiraciste universaliste en France et à l’étranger. Conformément à l’avis du Bureau exécutif de la LICRA qui s'est exprimé à une majorité franche et massive, j’ai décidé d’engager la procédure d’exclusion à l'égard de David-Olivier Kaminski, président de la LICRA-Fédération de Paris. Une procédure de retrait de notre agrément à la cette section est également engagée. Par ailleurs, et à titre conservatoire et dans l’attente des résultats des procédures engagées, compte-tenu de la démission d’une partie du bureau de la LICRA-Fédération de Paris, et notamment de sa trésorière, j’ai décidé de demander à un juge indépendant la nomination d’un mandataire ad hoc extérieur à la LICRA chargé de sauvegarder les intérêts de la LICRA-Fédération de Paris et de suppléer à toute forme de vacance dans la conduite de la vie matérielle et morale de ladite fédération."

Si les loups se mangent entre eux, on ne va pas pleurer... Mais on aimerait quand même comprendre ce qui choque vraiment la LICRA dans ce texte habituel chez une officine antiraciste :

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Jean Mercier, RIP

Unknown-10Le journaliste Jean Mercier est mort à Paris le 19 juillet, âgé de 54 ans. Rédacteur en chef adjoint chargé du service religion à La Vie, il analysait les choses et les événements sans parti pris ni grille idéologique. Venu du protestantisme au catholicisme, il portait Benoît XVI en très haute estime et avait appris à connaître les traditionalistes, avec lesquels il avait noué des liens amicaux. Il voyait bien qu’il y avait dans ces mouvances, malgré assurément certaines réserves qu’il pouvait avoir, un dynamisme exceptionnel qu’il fallait prendre en compte pour le service de l’Eglise.

Nous avions évoqué son roman, Monsieur le curé fait sa crise.

Il était atteint d’un cancer de l’œsophage. Il a souffert et est mort saintement en chrétien. 

Ses obsèques seront célébrées dans la collégiale de Vernon (Eure) le lundi 23 juillet à 15 heures.


De l'affaire Benalla et autres macroneries : un président sous pression ?

Nous reproduisons ci-dessous in extenso l'analyse publiée par Égalité et Réconciliation, qui donne une vision d'ensemble du "noeud stratégique" dans lequel Jupiter est semble t'il coincé. Nous vous invitons à suivre les liens, notamment le dernier qui illustre le rôle de faiseur de rois du Prophète du mondialisme et de notre perte, Jacques Attali.

« L’affaire Benalla » va-t-elle provoquer la chute d’Emmanuel Macron ? À en juger par les réseaux à l’œuvre dans cette cabale fulgurante, il semblerait que précipiter la chute du président de la République soit une option tout à fait envisageable pour certaines « élites ».

N’en déplaise aux Insoumis, la curée officielle a été lancée par Le Monde via Ariane Chemin. Véritable chef de meute médiatique, la protégée de Louis Dreyfus a donné le mot d’ordre et la marche à suivre : l’affaire Benalla est un scandale d’État qui peut (et doit ?) déstabiliser le président Macron et le pouvoir exécutif.

Dans la foulée, c’est tout une caste qui monte au créneau principalement par le biais des réseaux Drahi (BFMTV et L’’Express). Les premiers « Gérard Collomb démission ! » résonnent ; Édouard Philippe et Emmanuel Macron commencent à prendre la mesure de ce qui se joue...

Le Président du groupe LR à l’Assemblée, Christian Jacob, prend la parole dans l’Hémicycle :

« C’est une situation d’une gravité exceptionnelle... Le Président de la République s’entoure d’une équipe de barbouzes... Le Premier ministre doit venir s’expliquer devant la représentation nationale, jamais on ne reprendra les travaux dans ces conditions. »

Tous les privilégiés de la coterie politico-médiatique semblent s’être passé le mot et feignent l’indignation devant cette lapalissade de la vie politique : oui, le Président a un homme de l’ombre chargé des basses œuvres. Le général De Gaulle avait Charles Pasqua pour le défendre dans les meetings face aux militants communistes trop zélés ; Macron a Benalla, un Franco-Marocain de banlieue, pour tabasser devant les caméras des smartphones les gauchistes mélenchoniens trop revendicatifs...

Passé notamment par Aubry et Montebourg avant d’être recruté par En Marche !, le « violent » Alexandre Benalla devient un symbole malgré lui : derrière sa procédure de licenciement, c’est tout un réseau qui s’effrite. La branche macronienne de l’euromondialisme est clairement sur la sellette. Et le fait que l’offensive soit portée sur ce volet du macronisme (PS-banlieue-Maroc) alors que d’autres dossiers pourraient très bien convenir à cet effet (affaire Kohler, comptes de campagne, Brigitte Trogneux-Auzière-Macron...) nous donne quelques indications de plus sur les commanditaires et les objectifs de cette opération.

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Le Sanctuaire de Lourdes se prépare à accueillir le Tour de France (départ de l'étape du 27 juillet)

Quelques initiatives sont proposées pour que Lourdes soit plus qu’une carte postale, une véritable occasion de rencontre avec le Christ : la procession mariale, le 26 juillet au soir, ou encore la messe à la Grotte, à 8h, le vendredi matin.

Jeudi 26 juillet

  • 21h : Procession mariale aux flambeaux avec les cyclistes (vélo à la main). Ouverte à tous les cyclistes amateurs.

Vendredi 27 juillet

  • 8h : Messe unique à la Grotte, à l’occasion du Tour de France, présidée par Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes.
  • 8h50 : Discours officiels.
  • 10h : Présentation de la Caravane du Tour
  • de 10h30 à 11h30 : Accueil et bénédiction des coureurs cyclistes du Tour, à la Grotte.
  • 10h40 : Présentation des coureurs du Tour
  • 12h : Départ des coureurs du Tour par la porte Saint-Joseph du Sanctuaire

Le 18 octobre 2017, le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, a tenu à se rendre au Sanctuaire de Lourdes qui a été choisi pour être le lieu de départ de la dix-neuvième étape du Tour 2018, celle du 27 juillet. Il a tenu à souligner que l'organisation du Tour de France, veillera pour le départ dans le Sanctuaire, à ce que le plus grand nombre de personnes malades ou handicapées puisse "être devant" et approcher les champions.


Pourquoi Le Monde a sorti l’affaire Benalla ? Comment Macron est-il passé du léchage au lâchage ?

Chaque jour apporte son lot d'informations sur le collaborateur d'Emmanuel Macron et, à vrai dire, on a du mal à croire qu'il s'agisse des fruits d'une enquête d'investigation de journalistes...

  • Imagesen août 2015, Alexandre Benalla, qui n'est pas encore ce jeune chargé de la sécurité d'Emmanuel Macron, fait l'objet d'une plainte déposée au commissariat de Boulogne-Billancourt. Une femme l'accuse de "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours". Le 18 mars 2016, la 12e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre juge celui qui deviendra quelques mois plus tard conseiller au Palais de l'Élysée. Une décision de relaxe a été rendue, sans que les motifs du jugement en explicitent les raisons.

  • Alexandre Benalla s’est vu refuser le port d’armes en 2013 par le ministère de l’Intérieur. La demande de port d’armes avait été formulée par l’avocat Karim Achoui, qui avait reçu des menaces de mort après avoir fondé en 2013 la ligue de défense judiciaire des musulmans. Ce permis de port d’armes n’aurait été obtenu que plus tard, « grâce à une intervention de l’Élysée ».

  • Alexandre Benalla est domicilié depuis le 9 juillet dans une dépendance de l’Elysée, quai Branly, dans le 7e arrondissement de Paris, deux mois après la fin de sa mise à pied par l’Elysée, et une semaine et demie avant son licenciement. Il habitait auparavant à Issy-les Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine. C’est là que, sous les deux septennats de François Mitterrand, étaient logés François de Grossouvre, l’homme chargé des affaires privées de l’ancien chef de l’Etat. C’est là encore que le premier président socialiste avait discrètement logé sa compagne Anne Pingeot et leur fille cachée Mazarine. Outre ce prestigieux logement de fonction, Alexandre Benalla disposait à l’Elysée de nombreux privilèges, notamment une voiture avec chauffeur.

  • Son traitement mensuel avoisinait les 10 000 euros.

C'est donc d'un vrai traitement de faveur qu'a bénéficié Benalla et ce traitement a certainement suscité quelques jalousies, qui ont aidé à faire sortir ces informations, à commencer par les violences du 1er mai, il y a plus de deux mois.

Or, Valeurs Actuelles indique que l’Elysée a encouragé Alexandre Benalla à soumettre sa candidature au poste de sous-préfet dans le cadre des nominations au tour extérieur. Cette information, éventée dans les milieux préfectoraux, a suscité de telles oppositions qu’Alexandre Benalla, âgé de 26 ans (!), a dû y renoncer. Ce jeune homme, déjà devenu lieutenant-colonel dans la réserve citoyenne, agaçait. Sa candidature au poste de sous-préfet a été, selon VA, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

De là à penser que c'est la préfectorale qui a décidé de mettre un terme à sa carrière en diffusant les informations au Monde, il n'y a qu'un pas...