Christine Boutin n'a pas levé le petit doigt pour le professeur Isnard
08 janvier 2011
C'est elle qui le dit.
C'est elle qui le dit.
Lors de l'Angélus hier, Benoît XVI a déclaré :
"[A]ujourd'hui, 25 janvier, on fait justement mémoire de la «Conversion de saint Paul». Une heureuse coïncidence - spécialement en cette année pauline - grâce à laquelle nous pouvons comprendre la vraie signification de la conversion évangélique - metànoia - en regardant l'expérience de l'apôtre [qui] peut être le modèle de toute conversion chrétienne authentique. Celle de Paul a mûri dans la rencontre avec le Christ ressuscité ; c'est cette rencontre qui changea radicalement son existence. Sur le chemin de Damas, il lui est arrivé ce que Jésus demande dans l'Evangile d'aujourd'hui : Saul s'est converti parce que, grâce à la lumière divine, « il a cru à l'Evangile ». C'est en cela que consiste sa conversion et la nôtre : croire en Jésus mort et ressuscité et s'ouvrir à l'illumination de sa grâce divine. [...] Se convertir signifie, pour chacun de nous aussi, croire que Jésus « a donné sa vie pour moi », en mourant sur la croix et, ressuscité, vit avec moi et en moi. [...]
Chers amis, l'invitation à la conversion, mise en valeur par le témoignage de saint Paul, résonne aujourd'hui, en conclusion de la Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens : elle est particulièrement importante aussi au plan œcuménique. L'apôtre nous indique l'attitude spirituelle adéquate pour pouvoir progresser sur le chemin de la communion. «Certes, je ne suis pas encore arrivé, je ne suis pas encore au bout, écrit-il aux Philippiens, mais je poursuis ma course pour saisir tout cela, comme j'ai moi-même été saisi par le Christ Jésus» (Ph 3,12). Nous, chrétiens, nous n'avons certes pas encore atteint le but de la pleine unité, mais si nous nous laissons continuellement convertir au Seigneur Jésus, nous y arriverons, c'est sûr."
Le pape Benoît XVI a rappelé ce matin au cours de son homélie qu'en cette Année Paulinienne,
"la fête de l'Épiphanie invite l'Église et chaque communauté et tous les fidèles, à imiter, comme le fit l'Apôtre des gentils, le service que l'étoile rendit aux Mages d'Orient en les guidant jusqu'à Jésus".
"Finalement la vie de Paul, après sa conversion n'a-t-elle pas été comme, une « course » pour apporter aux peuples la lumière du Christ et pour conduire les peuples vers le Christ ? La grâce de Dieu a fait de Paul une « étoile » pour les nations. Son ministère est un exemple pour l'Église à se redécouvrir essentiellement missionnaire et à renouveler l'engagement pour l'annonce de l'Évangile, particulièrement et surtout auprès de ceux qui ne le connaissent pas".
"Mais, en regardant saint Paul, nous ne pouvons pas oublier que sa prédication était toute nourrie des Saintes Écritures. Donc, dans la perspective de la récente Assemblée du Synode des Évêques, on doit réaffirmer avec force que l'Église et tous les chrétiens peuvent être la lumière, qui guide vers le Christ, seulement en s'unissant assidûment et intimement à la Parole de Dieu. C'est la parole de Dieu qui illumine, purifie, convertit, ce n'est certainement pas nous. Dans la Parole de vie, nous ne sommes que des serviteurs. C'est comme cela que Paul se concevait lui-même et son ministère : un service pour l'Évangile. « Je fais tout pour l'Évangile » écrit-il. C'est comme ça que devrait pouvoir dire aussi l'Église, chaque communauté ecclésiale, chaque Évêque et chaque prêtre, insiste le pape : je fais tout pour l'Évangile".
"Chers frères et soeurs, priez pour nous, Pasteurs de l'Église, afin que, en assimilant quotidiennement la Parole de Dieu, nous puissions la transmettre fidèlement à nos frères. Et nous aussi nous prions pour vous tous, fidèles, parce que chaque chrétien est appelé par le Baptême et la Confirmation à annoncer le Christ lumière du monde, par la parole et le témoignage de sa vie. Que la Vierge Marie, Étoile de l'Évangélisation, nous aide à mener à son accomplissement, ensemble, cette mission, et que Saint Paul, l'Apôtre des gentils, intercède pour nous depuis le ciel ".
MJ
Un rabbin a été invité par le Vatican à s'exprimer lors du prochain synode des évêques catholiques qui aura lieu en octobre. Le père Federico Lombardi indique :
"Il parlera le lundi après-midi 6 octobre. C'est la première fois qu'un rabbin est invité à s'exprimer devant le synode"
Ce synode rassemblera du 5 au 26 octobre à Rome des évêques du monde entier et sera consacré à la Bible avec pour thème "La parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise". Le rabbin invité, Shear-Yashuv Cohen, qui est basé à Haïfa, a vu dans cette invitation "un signe d'espoir". Cette invitation porte en elle "un message d'amour, de coexistence et de paix", a-t-il ajouté depuis Jérusalem. Il s'exprimera sur l'interprétation juive des Ecritures lors de ce synode qui devrait réunir plusieurs centaines de participants.
Ce rabbin est membre de la commission de travail bilatérale permanente Israël-Vatican qui se réunit régulièrement afin de conclure un accord juridico-financier concernant les propriétés ecclésiastiques, les exonérations fiscales sur le revenu des activités commerciales des communautés chrétiennes et le statut juridique de l'Eglise catholique en Israël.
"Le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse d’hier à la biographie de saint Paul. Il a terminé son allocution par une belle intention de prière :
«Prions afin que le Seigneur qui a fait voir à Paul sa lumière, qui lui a fait entendre sa Parole, qui a touché intimement son cœur, nous fasse également voir sa lumière, pour que notre cœur aussi soit touché par sa Parole et que nous puissions ainsi donner nous aussi au monde d'aujourd'hui, qui en a soif, la lumière de l'Evangile et la vérité du Christ.»
Et l’on remarquera tout spécialement ce qu’il a dit en français, à la fin du résumé de sa catéchèse dans notre langue :
«Puisse l'exemple de saint Paul nous enseigner à témoigner infatigablement du Christ et à affronter avec courage les épreuves de la vie pour les placer sous le regard de Dieu. Ayons comme lui le souci des nations dans nos prières et dans notre engagement missionnaire.»
MJ
A l'occasion de l'audience générale, le Saint-Père est revenu sur la figure de l'Apôtre des gentils. Deux facteurs ont favorisé l'action de Saint Paul : la diffusion de
"la culture hellénistique, devenue après Alexandre le grand patrimoine de la Méditerranée orientale et du Proche orient [et] la structure politique et administrative de l'empire romain. La conception universelle qui lui est propre donna sans nul doute une impulsion fondamentale à la foi en Jésus-Christ... La situation historique et culturelle et le milieu d'où il venait influèrent sur ses choix et son projet".
Puis le Saint-Père a rappelé que Paul a été appelé "l'homme des trois cultures", regroupement de ses origines juives, de la langue grecque et de son statut de citoyen romain, dont témoigne son nom latin Paul. On trouve aussi dans sa formation intellectuelle la philosophie stoïcienne, dominante à son époque, porteuse "de hautes valeurs humaines et morales qui seront inclues par le christianisme". Et puis, c'était un moment agité par une crise de la religion traditionnelle, principalement sous ses aspects mythologiques ou sociologiques.
Gérard Leclerc replace la rencontre de Rome entre le Pape et le patriarche de Constantinople dans l'approche de la question œcuménique par Benoît XVI :
"Bartholomée Ier, patriarche de Constantinople et primat d'honneur de l'orthodoxie présent à Rome au côté de Benoît XVI, pour la solennité de saint Pierre et de saint Paul, le symbole est fort ! Qui plus est, la fête des deux apôtres correspond au lancement d'une Année saint Paul, à l'occasion du deux millième anniversaire de sa naissance. Les historiens établissent, en effet, approximativement que l'apôtre des nations est né à Tarse entre l'an 6 et l'an 10 [...]
Les nombreux colloques qui auront lieu à travers le monde sur la pensée de Paul permettront aux exégètes et aux théologiens de revenir sur les fondamentaux du christianisme. On comprend qu'un penseur aussi avisé que Benoît XVI ait mûri un tel projet qui, recevant l'aval de tous sera susceptible d'un approfondissement commun et donc d'une résolution par le haut des éventuelles divergences. C'est incontestablement la façon dont le Pape conçoit le dialogue œcuménique. Plutôt que de décréter arbitrairement que les différences entre confessions doivent être dépassées, les examiner avec l'attention nécessaire pour parvenir à une meilleure compréhension des positions de chacun. Et, si des divergences graves subsistent, les reconnaître comme telles. Il vaut mieux faire entendre des désaccords reconnus que de maintenir la confusion sur des malentendus."
Le pape Benoît XVI, avec à ses côtés le patriarche oecuménique orthodoxe Bartholomée Ier, a célébré la messe pour la fête solennelle de Saint Pierre et Saint Paul et a remis le pallium à 40 archevêques nommés en 2008. Bartholomée Ier, chef spirituel des orthodoxes qui a été reçu samedi en audience par Benoît XVI, a également prononcé une homélie dans laquelle il a souhaité que "le dialogue théologique" entre les Eglises catholique et orthodoxe aille "de l'avant" malgré les "difficultés qui subsistent".
Lors de l'angelus, Benoît XVI a rendu hommage aux deux apôtres Pierre et Paul, et de nouveau appelé à l'unité des chrétiens dans le monde.
"[L]'horizon de l'Année Paulinienne ne peut qu'être universel, parce que Saint Paul a été par excellence l'apôtre de ceux qui par rapport aux juifs étaient « les éloignés » et que «grâce au sang du Christ » sont devenus « les proches ». Pour cela même aujourd'hui, dans un monde devenu plus « petit », mais où beaucoup n'ont pas encore rencontré le Seigneur Jésus, le Jubilé Saint Paul invite tous les chrétiens à être des missionnaires de l'Évangile. Cette dimension missionnaire a besoin d'être accompagnée toujours de la mission de l'unité, représentée par Saint Pierre, le « roc » sur lequel Jésus Christ a édifié son Église. Comme le souligne la liturgie, les charismes des deux grands Apôtres sont complémentaires pour l'édification du Peuple unique de Dieu et les chrétiens ne peuvent pas donner de témoignage valable au Christ s'ils ne sont pas unis entre eux. Le thème de l'unité aujourd'hui est mis en évidence par le rite traditionnel du Pallium, que pendant la Sainte Messe j'ai imposé aux Archevêques Métropolites nommés pendant cette dernière année. Ils sont 41, et deux autres le recevront dans leurs sièges. [...] En plus, en la Solennité d’aujourd’hui, accueillir le Patriarche Œcuménique de Constantinople, en la chère personne de Sa Sainteté Bartholomée Ier, auquel je renouvelle mes salutations fraternelles en l'étendant à toute la délégation de l'Église Orthodoxe menée par lui, est une raison d'une joie particulière pour l'Évêque de Rome.
L'Année Paulinienne, Evangélisation, communion dans l'Église et pleine unité de tous les chrétiens : prions maintenant pour ces grandes intentions en les confiant à l'intercession céleste de Marie Très sainte, Mère de l'Église et Reine des Apôtres".
Dans quelques instants, à l'occasion des vêpres, notre Pape Benoît XVI va ouvrir l'année saint Paul.
Dans ces tout derniers moments qui précèdent cet évènement majeur dans l'histoire de l'Eglise et dans notre vie, voici quelques liens pour rester prêts de l'actualité de notre Eglise :
N'hésitez pas à proposer des liens pour compléter cette liste.