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La répression sur internet n’a aucune chance de museler les opinions dissidentes

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

Images"[...] Tout récemment, un rapport officiel a été publié par le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) sur ce thème. Ce rapport fourmille d’informations fort intéressantes, mais il a été résumé à l’usage des journalistes d’une façon assez sommaire. En gros, il faut retenir que les méchants Russes menacent nos belles démocraties, en s’ingérant frauduleusement dans les processus électoraux, en France comme aux États-Unis.

Tout ceci est assez fantaisiste.

On voit mal les sites Russia Today ou Sputnik en armes de destruction massive. Et, surtout, on voit mal pourquoi ce qui est « bien » avec CNN, Al-Jazeera ou TV5 Monde serait nécessairement mauvais avec RT.

Tous les grands Etats ont des structures pour diffuser leur vision du monde à l’étranger. Celame semble assez logique. Et le téléspectateur sait bien qu’un événement peut recevoir plusieurs interprétations. Je dois confesser, quant à moi, que je regarde régulièrement les médias anglo-saxons et les médias russes pour essayer de comprendre leur vision du monde et surtout ce qui se passe chez nous – car on sait que la presse du Macronistan, admirable servante de notre belle démocratie,est cependant légèrement déficiente pour présenter les réalités qui fâchent.

Bref, ce fantasme de l’ingérence russe me semble farfelu. Et je n'arrive pas à comprendre pourquoi la lutte contre les «fake news » est devenue ainsi prioritaire. Nous ne sommes plus capables d’envoyer 400 soldats sur un théâtre d’opérations extérieures, mais nous dépensons des millions pour nous prémunir de la vision russe du monde sur les réseaux sociaux! Curieuse priorité militaire!

À vrai dire, cette histoire de « fake news » est fondamentalement une histoire de censure: il ne doit rien subsister sur le marché des médias qui contredise la belle saga d’Emmanuel Macron, progressiste sauveur de l’Europe menacée par l’ascension des populistes.

Mais quand donc nos « élites » comprendront-elles que c’est fini ? Le vieux monde de l’ORTF est derrière nous. On peut sans doute le regretter. Après tout, cette époque nous a tout de même donné Audiard, qui était d’un autre calibre que les « humoristes » contemporains. Mais, enfin, le fait est là.

Dieu sait si je me heurte souvent à l’État et à la répression sur internet (depuis 2013, je n’ai jamais eu moins de 4 procès sur le dos!), mais, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que cette répression n’a aucune chance de museler les opinions dissidentes. Elle ne le peut déjà pas en Chine communiste. Comment le pourrait-elle chez nous où les gouvernements voudraient censurer sans assumer ?

En tout cas, la meilleure preuve que ce ne sont pas les fausses nouvelles, mais bien les opinions dissidentes qui sont visées, c’est que, régulièrement, les médias d’État sont pris enagrant délit de désinformation. Ainsi, récemment, France Inter a faussement annoncé la mort du cinéaste Costa-Gavras. Plus récemment encore, l’AFP a évoqué une chasse à l’étranger dans les rues de Chemnitz en Allemagne. [...]"


Marsault : il me paraît anormal que quasiment aucun média mainstream ne parle de mon travail

Le dessinateur de 30 ans devait pour la première fois être exposé à Paris à partir du 13 septembre. La galerie a reçu de nombreuses menaces et a décidé d'annuler l'événement. Marsault explique au Figaro :

1_old1-724x1024"Cette déprogrammation a été décidée d'un commun accord entre le galeriste et moi-même. Au vu des menaces reçues, le risque était grand que des militants antifascistes se livrent à des opérations de vandalisme à l'encontre de la galerie. J'apprécie le galeriste, Clément Gombert. Il m'est apparu insupportable que sa vitrine ou sa réputation soient détruites, simplement parce qu'il aurait commis l'affront d'exposer mes dessins. Je l'ai prévenu de ce qu'il risquait, tout en lui laissant la liberté de maintenir l'exposition. Il a finalement décidé de l'annuler.

Comment vivez-vous cette situation?

Assez mal, d'autant que cette annulation me prive d'une partie non négligeable de mes revenus. Mais au-delà des histoires d'argent, c'est d'être privé d'une rencontre avec mes lecteurs qui me révolte le plus, d'autant que cela aurait été la première fois que j'expose mon travail.

Vous estimez-vous victime d'une forme de censure?

Dans le cas présent, non: les personnes qui m'attaquent, même si elles empoisonnent la libre expression en criant au fascisme à longueur de journée, n'ont véritablement aucun pouvoir. En revanche, il me paraît anormal que quasiment aucun média mainstream ne parle de mon travail, alors qu'il rassemble plus de monde que n'en rassemblent certains de mes confrères. Ça n'est donc pas vraiment de la censure, mais plutôt une volonté réelle de ne pas relayer mon travail. [...]"


Médine au Bataclan : oui, Marsault à la Galerie Art Maniak : non

Alors qu'il a perdu sa fille le soir des attentats du 13 novembre 2015 au Bataclan, Patrick Jardin a exprimé sa colère après la programmation du rappeur Médine dans la salle de spectacle parisienne les 19 et 20 octobre :

Unknown-16«Je sais bien que Monsieur Médine n'est pas un terroriste, mais ses idées appellent aux meurtres des blancs». «Je suis entièrement pour la liberté d'expression. Au vu du nombre de salles à Paris, je pense qu'il serait souhaitable qu'il puisse faire son concert ailleurs. Il ne peut pas faire son concert au Bataclan».

«J'ai écrit à la ministre de la Culture. (...) J'ai également écrit à Monsieur Poubelle (gérant du Bataclan, NDLR), que j'ai eu l'occasion de voir à trois reprises, car c'était le patron de ma fille. (...) J'ai écrit à Monsieur Lagardère, propriétaire du Bataclan.»

Des lettres restées sans réponse.

«Je vais charger mes avocats de voir s'il est possible de faire annuler ce concert, car c'est un trouble public et surtout un trouble à la mémoire des personnes décédées dans cette salle».

En revanche, Art Maniak, une jeune galerie parisienne qui expose de la bande dessinée, a annulé suite aux hourvaris de la gauche une exposition des oeuvres de Marsault, dessinateur de droite, qui travaille pour les éditions RingLe responsable de la galerie Art Maniak, Clément Gombert, explique :

Capture d’écran 2018-09-06 à 16.20.16«Je ne m’attendais pas à de telles réactions. Ce sont les éditions Ring qui m’ont contacté pour me présenter le travail de cet auteur, que je ne connaissais pas, je l’ai lu et son esthétique m’a plu. C’était vraiment sur des critères esthétiques et parce que son humour m’a plu.»«C’est une erreur, mais je ne m’étais pas renseigné sur les idées de cet auteur. Mais, de toute façon, les opinions politiques ne m’ont jamais intéressé. Avant de préparer l’exposition Marsault, on a accroché des travaux féministes d’Artemisia.»

Suite à cette annulation, les éditions Ring ont révélé ceci :

Nous avions fait le choix pacificateur de taire ce à quoi Marsault a échappé en avril 2017. Face à l'ampleur des cabales, de la désinformation sur ses opinions politiques supposées, de menaces reçues et de nouveaux projets d'agressions, le temps est venu de vous révéler l'infâme projet prévu contre Marsault le 8 avril 2017, lors de sa dédicace nantaise.

Vous devez savoir que des antifas ont eu le projet bien réel d'intercepter Marsault avant son arrivée à la librairie ou d'entrer en force et en nombre sur le lieu de la dédicace, de le maîtriser et de lui TRANCHER LES MAINS pour qu'il ne puisse plus jamais dessiner. Si cette boucherie échouait, le plan B était de détruire les mains de Marsault À LA MASSE. Information qui nous a été divulguée par l’appel anonyme d'un antifa qui était prévu sur le raid ce jour-là, qui a refusé de participer à ce massacre et qui a décidé de nous en informer. Ce projet barbare nous a été CONFIRMÉ par les forces de l'ordre dans l'après-midi du 7 avril, veille de l'événement, d'où la présence massive de CRS ce jour-là et de douze agents en civil dans la librairie lors de la dédicace (pour assurer sa protection à l'intérieur)."

La liberté d'expression, c'est la gauche qui la décide.


Lancement de l’Institut Libre de Journalisme

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L’Institut de Formation Politique lance l’Institut Libre de Journalisme (ILDJ): une formation au journalisme, ancrée dans le réel et l’éthique, en 6 week-ends d’octobre 2018 à juin 2019.

L’ILDJ s’appuie sur une vingtaine de journalistes professionnels pour dispenser ses cours. L’ILDJ fait le choix d’un nombre limité d’élèves par promotion (10 maximum) afin de leur assurer un suivi personnalisé pour une progression rapide. Les élèves pourront compter sur un réseau de journalistes qui les aidera à se lancer dans le métier.

L’ILDJ a 2 objectifs principaux :

  • dispenser une formation au journalisme pratique et intellectuelle à des jeunes attachés à la vérité ;
  • susciter des vocations au journalisme au sein d’une jeunesse aspirant à réinvestir le champ médiatique. 

Pour postuler, envoyez un CV avant le mercredi 12 septembre 2018 à [email protected].

Parlez-en aux jeunes autour de vous !

Vous trouverez plus d’information sur le site de l’ILDJ.

Alexandre Pesey explique sur Nouvelles de France :

"Les convictions des journalistes ne sont pas représentatives de celles des Français. Conscients de ce décalage, certains médias sont demandeurs de journalistes ancrés dans le réel. De même, avec internet et les réseaux sociaux, un certain nombre d’acteurs se créent ou sont à créer. Ils ont besoin de journalistes de terrains qui, pour paraphraser Péguy, disent ce qu’ils voient et ce qui est plus difficile voient ce qu’ils voient. Si chaque année nous aidons une dizaine de jeunes à se lancer dans les médias, ce serait déjà une première étape significative."


Une réac' chez Marianne

WiD3SL9m_400x400Natacha Polony a été nommée ce matin directrice de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne. À 43 ans, la journaliste du Figaro va prendre la succession de Renaud Dély, ancien de L'Obs qui avait pris le poste en 2016 et dont le départ avait été annoncé en juillet pour France Info où il prend la place de Jean-Michel Apathie.

Marianne est le quatrième «newsmagazine» français à parution hebdomadaire, après Le Point, L'Obs et L'Express. Sa diffusion France payée a atteint en moyenne 143 476 exemplaires en 2017, selon les chiffres certifiés de l'ACPM.

Natacha Polony prend les rênes d'un journal qui a récemment connu de grandes difficultés. En cessation de paiements début 2017, le titre, contrôlé par Yves de Chaisemartin qui en détient la quasi-totalité du capital, a dû réduire la voilure. La rédaction emploie une cinquantaine de journalistes.

Les lecteurs du Salon beige connaissent déjà Natacha Polony, qui a le mérite de ne pas craindre le politiquement correct. Son exclusion d'Europe 1 et de Paris Première ne l'avait pas refroidie. En janvier 2018, elle n'avait pas craint de répondre à l'invitation des Eveilleurs d'Espérance pour débattre face à Elisabeth Lévy. Elle était déjà venue en 2016.

En 2012, Bruno Roger-Petit, aujourd'hui chargé de communication d'Emmanuel Macron à l'Elysée, fustigeait les défenseurs de la famille qu'il citait ainsi :

"Natacha Polony et Eric Zemmour, hérauts de la France morte contre le mariage gay"

Dans sa dernière chronique sur son site polony.tv, Natacha Polony s'en prend au mètre-étalon du macronisme : Aurore Bergé.


Censure sur le moteur de recherche Google ?

Dans une série de tweets, le président américain a déclaré que les résultats d'une recherche sur le célèbre moteur de recherche à partir des termes «Trump» et «actualités» faisaient apparaître uniquement les médias qu'il désigne sous le nom de «fake news» et non les sites conservateurs.

«Ils TRUQUENT les résultats, pour moi et les autres». «C'est une situation très grave - qui sera corrigée!».

«96% des résultats [...] proviennent de médias nationaux de gauche, très dangereux». «Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations et les nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir.»

Une déclaration qui semble confirmée ici et (en anglais):

Capture d’écran 2018-08-29 à 07.34.16

Google a démenti ces accusations de partialité politique en soulignant que son moteur de recherche «ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique».

«La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous n'orientons pas nos résultats en fonction d'une quelconque idéologie politique». «Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes».

«Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention», a déclaré Donald Trump.

«C'est injuste pour une grande partie de la population». «Vous ne pouvez pas faire ça aux gens, vous ne pouvez pas!». «Nous recevons des milliers et des milliers de plaintes».

De leurs côtés, Twitter continue sa censure, tout comme Youtube.


Les lynchages LGBT prouvent que les homosexualistes veulent imposer leur idéologie

Un lynchage impressionnant vise actuellement Jean-Yves Rineau, directeur des ventes de Lactalis et ancien candidat divers droite aux élections législatives. Son crime ? Avoir rappelé laconiquement les directives de Benoît XVI sur les candidats au sacerdoce dans un tweet répondant à Mgr Ginoux, courageux évêque de Montauban, sur les nouvelles révélations relatives aux prédateurs sexuels cléricaux. On sait qu’avec l’affaire McCarrick (du nom de cet ancien cardinal archevêque de Washington qui semble bien avoir été lui-même un prédateur sexuel, friand de jeunes hommes) et l’énorme dossier de Pennsylvanie, l’Eglise des Etats-Unis se trouve à nouveau dans la tourmente.

La principale différence avec la crise de 2002 tient au fait que l’on cerne mieux le problème en évitant de parler de « pédophilie dans l’Eglise » et que beaucoup d’observateurs situent enfin le problème où il se trouve en réalité : il s’agit bel et bien, très majoritairement, d’une attirance de certains clercs pour les jeunes gens, c’est-à-dire de l’éphébophilie ou de l’homosexualité et non de la pédophilie. C’est de cela que parlait Mgr Ginoux, déclarant : « Mgr Morerod a raison. Les victimes d’abord, la justice tjrs et notre repentance devant tant d’horreur. » Jean-Yves Rineau ajouta : « D’accord avec une plus une “politique” renforcée de détéction de l’homosexualité. » Il n’y avait certes pas de quoi fouetter un chat. C’était ni plus ni moins que les directives de Benoît XVI sur les candidats au sacerdoce.

Je n’ai aucune compétence en matière de discernement de vocation sacerdotale, mais il me semble assez logique, quand l’Eglise traverse une crise comme celle de 202 ou la crise actuelle, qu’elle édicte des normes sévères pour restaurer la confiance. Au passage, je note que bon nombre d’observateurs qui n’avaient pas de mots assez durs contre Benoît XVI, soupçonné de ne pas réagir assez fermement contre les prédateurs sexuels, ne disent aujourd’hui plus rien de ce genre, car il est clair que Benoît XVI a, au contraire, bataillé ferme, y compris contre de puissants protecteurs du lobby gay au sein de l’Eglise. Car l’un des problèmes majeurs que révèle l’affaire McCarrick est que le lobby gay dans l’Eglise fonctionne comme une mafia, c’est-à-dire qu’il protège les siens, aide à leur promotion jusqu’aux postes les plus élevés, et impose le silence aux autres clercs.

Comme pour illustrer cette réalité mafieuse, le lobby LGBT s’est rué sur Jean-Yves Rineau, et harcèle son entreprise, Lactalis, pour obtenir sa mise à pied. Est-il besoin de signaler que Jean-Yves Rineau s’est exprimé à titre personnel, sur son compte personnel, et que c’est un prodigieux abus que de le menacer pour cela dans sa vie professionnelle ? Mais la « gaystapo » ne s’embarrasse pas de distinctions aussi primitives que celle qui sépare la vie publique de la vie privée. Pour la secte homosexualiste, tout doit être public.

Ce totalitarisme menace d’abord les homosexuels eux-mêmes, dont l’immense majorité préférerait vivre discrètement, et qui sont en permanence soumis à un chantage au « coming out ». Et désormais, comme la terreur règne dans la prétendue communauté gay (qui n’existe pas et qui est le fruit de l’imagination terroriste des homosexualistes), on s’attaque aux « hétéros ». J’ignore si Lactalis va céder. Mais je puis d’ores et déjà dire ceci. Ce lynchage est la preuve éclatante que, contrairement au baratin de propagande que nous avions entendu lors des débats sur la loi Taubira, les homosexualistes ne veulent absolument pas l’égalité des droits (qui était déjà acquise aux homosexuels depuis fort longtemps), mais veulent imposer à tous leur idéologie. Il ne s’agissait pas, comme le disaient les discours lyriques de ce temps de « donner de nouveaux droits à certains, sans en retirer à quiconque » ; il s’agissait bel et bien de supprimer les libertés de tous les citoyens qui auraient le mauvais goût de ne pas applaudir au coup de force.

En particulier, il s’agissait de faire taire la principale puissance de résistance spirituelle en Europe, l’Eglise catholique. Car, aussi affaiblie qu’elle soit dans notre pauvre Europe occidentale, l’Eglise catholique, ayant reçu de son divin Fondateur une anthropologie et une morale sûres, continue à être l’empêcheuse de tourner en rond pour les puissants du moment, les nationaux-socialistes ou les marxistes-léninistes jadis, les relativistes fanatiques aujourd’hui.

Il est remarquable d’ailleurs que Jean-Yves Rineau soit attaqué sur un sujet concernant l’organisation de l’Eglise catholique. On voit mal en quoi les sectaires, qui détestent cette dernière, seraient concernés. Je doute que les dirigeants d’Act up ou les amis de Pierre Bergé, laïcistes exaltés, rêvent du sacerdoce ! Seulement voilà, si les directives de Benoît XVI sont appliquées, l’Eglise sera, demain plus encore qu’aujourd’hui, la citadelle d’où viendront les déclarations les plus nettes sur la nature humaine. Et cela est d’autant plus insupportable que nos adversaires savent bien, eux, que l’Eglise a raison. Il faut donc d’urgence la faire taire.

Il faut s’attendre à un difficile affrontement avec cette « gaystapo » dans les années qui viennent. Mais nous ne sommes tout de même pas tout à fait dépourvus de moyens. Je peux clairement annoncer que, si Lactalis cède aux pressions, cela lui coûtera très cher. Nous serons des milliers à cesser d’acheter leurs produits. Et nous sommes un tantinet plus nombreux que les homosexualistes : les puissances économiques les ont jusqu’à présent caressés et flattés parce que leur poids dans les médias en faisait des « leaders d’opinion » et que les braves gens ne résistaient point. Mais ce temps-là s’éloigne. Plus personne ne lit les journaux et le poids du lobby gay dépasse dorénavant difficilement le périphérique. Quant à l’inertie des braves gens, ne comptez plus trop sur nous. Vous vouliez du « nouveau monde » ? Eh bien, soit, allons-y, mais je doute qu’il ressemble à vos fantasmes !

Guillaume de Thieulloy

Directeur du Salon beige


La Gaystapo encore en action

Après avoir harcelé le patron de la société Barnum, qui a fermé son compte Twitter, le lobby LGBT s'en est pris à un autre internaute, en harcelant son employeur.

Le patron de Barnum, société spécialisée dans la distribution de boissons pour l’événementiel, avait tweeté :

« Mon entreprise a reçu une commande de l’organisation des #GayGames. Comme ça nous posait un vrai problème moral de bosser pour des communautaristes, on a décidé de reverser tous les bénéfices à La Manif Pour Tous. Merci au lobby LGBT pour sa générosité pour de si belles causes ».

Harcelé en permanence, il s'inquiète pour l'avenir des ses salariés.

C'est au tour de Jean-Yves Rineau d'être la cible du lobby LGBT, pour un tweet dénonçant l'homosexualisme dans l'Eglise comme source des abus sexuels :

Son entreprise est harcelée par le lobby LGBT, et doit désormais se justifier...


De l'affaire Benalla au fichage politique

De Sébastien Meurant, sénateur LR du Val d’Oise, sur Nouvelles de France :

"L’affaire Macron-Benalla est déjà gravissime, en soi. Elle montre l’existence, au plus haut niveau de l’Etat, d’organisations parallèles et clandestines, et le mépris des lois par ceux-là mêmes qui doivent les appliquer. Elle manifeste l’amateurisme doublé d’arrogance qui caractérise le « nouveau monde ». Elle met au grand jour, aussi, le fossé qui sépare le sommet de l’Etat de la haute fonction publique, ce qui n’est certes pas la moins inquiétante des facettes de cette affaire.

Mais, dans la torpeur de l’été, nous avons appris que cette affaire Benalla se doublait d’une nouvelle affaire des fiches de grande ampleur qui aggrave encore singulièrement la situation. Pour le moment, la situation est passablement confuse, mais voici ce que l’on peut en comprendre avant les enquêtes qui, je l’espère, feront toute la lumière sur ces violations à répétition des droits individuels en général et des droits de l’opposition en particulier.

Début août, l’ONG EU DisinfoLab, largement financée par toutes sortes d’officines mondialistes… et par Twitter, officiellement pour lutter contre la désinformation et les fameuses « fake news » qui sont le cauchemar de notre vénéré président, a publié une étude sur les twittonautes et l’affaire Benalla. En soi, une telle étude ne manquait pas d’intérêt : faire une cartographie des réseaux sociaux à l’occasion d’une vague d’émotion comme celle qu’a soulevée cette affaire d’Etat peut aider à comprendre les logiques des internautes.

Mais, dans le cas d’espèce, cette étude était tout simplement loufoque puisqu’elle visait principalement à disqualifier toute interrogation sur l’affaire Macron-Benalla. Tout n’y est envisagé que sous l’angle des « fake news » et sous l’angle de l’action d’influence. L’objectif était de « démontrer » que la plupart des tweets relatifs à l’affaire avaient été publiés par des twittonautes militants anti-Macron, relayant sans vergogne des informations fausses ou non vérifiées. Au détour d’un paragraphe, on pouvait lire que certains partages étaient humoristiques plus que militants, mais que cela n’affectait en rien la qualité de l’étude. Pourtant, combien de caricatures avons-nous vues sur cette affaire ? Je crois, quant à moi, que beaucoup de gens les ont partagées car les Français aiment plaisanter, spécialement aux dépens du pouvoir – et que cela ne dit strictement rien sur l’appartenance politique de ceux qui partagent ou s’amusent. Plus farfelu encore, l’étude prétendait « démontrer » que plus on était actif sur Twitter à propos de Benalla, plus on était désinformateur et plus on était russophile – car, naturellement, l’affaire Benalla ne pouvait qu’être une nouvelle preuve de l’ingérence russe dans les affaires françaises !

Bref, les données brutes de l’étude ne manquaient pas d’intérêt, mais les interprétations pseudo-scientifiques ne valaient pas grand-chose, tant les biais d’interprétation étaient grossiers.

Cela aurait pu n’être qu’une tentative un peu dérisoire de délégitimer les questions des citoyens sur l’affaire Benalla. Mais, en réalité, c’est une affaire d’Etat dans l’affaire d’Etat. Car EU DisinfoLab ne s’est pas contentée d’analyser les comptes de façon anonyme, comme font les sociologues ou les instituts de sondage : l’ONG a produit un fichier nominatif (de 55 000 comptes tout de même !), classé selon l’appartenance politique et l’activisme. Mieux encore, ce fichier a circulé sur le web avec des informations privées, comme l’appartenance religieuse ou l’orientation sexuelle. Accusée de fichage politique et de divulgation d’informations privées, EU Disinfo Lab s’est défendue en accusant ses détracteurs d’avoir eux-mêmes ajouté les informations personnelles. C’est possible – mais assez peu vraisemblable, comme l’a expliqué le blogue spécialisé « Les Crises ». Toujours est-il qu’un fichage politique a bel et bien eu lieu, et qu’il est manifestement possible, de le compléter par un fichier d’informations personnelles éventuellement « sensibles ». Et, quand on voit les pratiques de barbouzes qui sont couvertes par l’Elysée, cela n’est pas franchement rassurant pour les libertés publiques.

[...] Si l’on ajoute que la France est l’un des pays qui demandent le plus de fermeture de comptes à Twitter (sous Manuel Valls, elle avait même « battu » la Chine, la Turquie ou l’Arabie saoudite !), si l’on ajoute aussi l’arbitraire qui se profile avec l’absurde loi dite « anti fake news », on voit ce que pèsent les droits de l’opposition et en quelle estime le gouvernement Macron tient les libertés publiques en général, et la liberté d’expression en particulier. [...]"


Droit d’auteur. L’Union européenne contre la liberté d’expression ?

Jean-Yves le Gallou analyse un projet de directive européenne :

"Le 5 juillet dernier, le Parlement européen a désapprouvé le mandat de négociations confié à la commission des affaires juridiques quant à la directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique. Cette directive vise à renforcer la protection du droit d’auteur. Un objectif louable sur le papier. Mais cette directive pose d’énormes problèmes sur deux points. Premièrement, elle vient inévitablement limiter la liberté d’expression. Deuxièmement, plusieurs articles remettent en cause le fonctionnement d’internet tel que nous le connaissons depuis des décennies et risquent de mettre en place des usines à gaz extraordinairement dangereuses.

La fin de Wikipédia ?

L’article 11 concerne les éditeurs de presse – comprendre les médias européens – et vise à les protéger contre « l’utilisation de leur contenu ». Tout cela parait parfaitement louable de prime abord. Mais, en réalité, les conséquences seraient absolument dramatiques. Il s’agit en effet de conditionner la citation d’un passage d’un article à l’autorisation préalable du média cité ! C’est absolument délirant puisque le droit de citation a toujours été reconnu par la jurisprudence française et que le fonctionnement d’internet repose sur les citations et les échanges de liens.

La démonstration la plus flagrante de l’absurdité de cette mesure, c’est bien sûr l’impact qu’elle aurait sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia. Ce site internet parfaitement connu de tous les internautes repose en effet en grande partie sur la citation de sources médiatiques ! L’entrée en vigueur d’une norme européenne contraignante à ce niveau signifierait tout simplement que Wikipédia serait rendue caduque. [...]

Alliés inattendus des défenseurs de la liberté d’expression et du fonctionnement classique d’internet, les grandes multinationales du numérique (Google, Amazon, Facebook, Apple, etc.) se sont levées contre ce projet de directive européenne. En cause, l’article 13 qui rendrait obligatoire un filtrage a priori des contenus protégés par le droit d’auteur. Concrètement, Youtube ou Twitter, par exemple, seraient responsables de tout contenu protégé par un droit d’auteur quelconque publié sur la plateforme. Dans les faits, c’est quasiment impossible, sauf à développer des algorithmes surpuissants ou – totalement illusoire – valider chaque contenu à la main.

Si l’on regarde le fonctionnement de Youtube aujourd’hui, il existe deux méthodes employées par l’entreprise américaine possédée par Google : premièrement, il existe bien un contrôle a priori par le biais d’un algorithme repérant les contenus protégés les plus évidents. Ce contrôle n’est pas parfait mais est déjà un premier filtre. Deuxièmement, Youtube n’hésite pas à répondre très rapidement aux demandes des ayant droits en appliquant même une présomption de culpabilité aux utilisateurs ayant été signalés par des ayants droit.

Un dispositif qui pénalise déjà énormément la liberté d’expression.

L’article 13 signerait l’arrêt de mort de tous les sites participatifs. Non seulement ceux hébergeant du contenu posté par les utilisateurs (Youtube, FlickR, SoundCloud, etc.) mais aussi tous les sites hébergeant des forums de discussions sur lequels des utilisateurs échangeraient des images non-libres de droit ! L’Union européenne voudrait mettre en place une dystopie kafkaïenne qu’elle ne ferait pas autrement !

La liberté d’expression en péril

En fait, au travers de ce projet de directive, on ne peut s’empêcher de penser à la censure inique a laquelle a été soumise TV Libertés de la part de Youtube. Le dispositif actuel de protection du droit d’auteur a déjà permis de justifier honteusement la censure d’un média alternatif avec plus de 2 500 vidéos produites sans jamais poser le moindre problème.

Imaginez ce qu’il se passerait si cette directive ultra-contraignante était votée ! L’ironie de la situation, c’est que des censeurs comme Youtube sont désormais obligés de reconnaître que la défense absolue du droit d’auteur peut-être un gros frein à leur activité ainsi qu’à la liberté d’expression en règle générale ! C’est une drôle de leçon que l’Union européenne est donc en train de leur donner.

Malheureusement, la défense du droit d’auteur est un beau principe utilisé par l’Union européenne pour tenter de verrouiller totalement l’information en donnant tous pouvoirs aux grands médias pour détruire juridiquement ceux qui auraient l’audace de reprendre leur contenu, même pour le critiquer ! Internet a toujours fonctionné par l’échange de liens et les citations. Le législateur européen a décidé de s’attaquer à ce principe fondamental. Tout comme les élites ont voulu réguler l’échange de fichier en « peer to peer » avec la loi Hadopi, souhaitons que leur volonté totalitaire se heurte une nouvelle fois au réel."


Libération de Tommy Robinson

Fin mai, Tommy Robinson était condamné à 13 mois de prison, suite à son arrestation alors qu’il filmait en direct sur Internet devant le tribunal de Leeds, où se tenait un procès de prédateurs sexuels indo-pakistanais, suscite une avalanche de critiques.

Le cofondateur et ancien porte-parole de l’English Defence League (EDL), un mouvement identitaire qui s’oppose à l’immigration massive et à l’islamisation du Royaume-Uni, avait été arrêté vendredi 25 mai pour « atteinte à l'ordre public » à l'entrée du bâtiment pendant qu’il interpellait plusieurs hommes quittant le tribunal, qui lui ont répondu par des injures.

Il vient d'être libéré sous caution.


Romain Espino, responsable identitaire, a été licencié suite à la pression de l'extrême-gauche


Mgr Cattenoz : peut-on tout dire en sermon ?

L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch :

  • « Affaire » des assistants : Bruno Gollnisch mis en examen
  • Le Rassemblement National menacé de mort économique
  • La tentaculaire affaire Benalla
  • 14 juillet, coupe du monde : les violences urbaines
  • Mgr Cattenoz : peut-on tout dire en sermon ?
  • Les lectures et films de l’été


Affaire Benalla: la presse était moins réactive à l'époque de La Manif Pour Tous

Unknown-6Qu'Emmanuel Macron s’entoure d'exécuteurs de basse besognes, convertis en policiers politiques, c'est une chose.

Mais rappelons qu’en 2013, c’est sur ordre de l’exécutif que des milliers de manifestants LMPT ont été arrêtés arbitrairement sans que cela n'émeuve personne.

Quand Le Point avait publié la vidéo de Me Triomphe, il n'y avait pas eu de réaction officielle alors que le commissaire de police que l’on voit dit : "Je reçois des ordres maître" ! Personne ne s’en est ému !

Ah oui, c’étaient des manifestants de l’ordre naturel et pas des gauchistes de la France Insoumise...


La partialité de Twitter, Facebook et YouTube dénoncée par les élus américains de droite

UnknownLes représentants de YouTube, de Facebook ou de Twitter ont été auditionnés devant le comité judiciaire du Parlement américain, mardi 17 juillet à Washington. L’ordre du jour était consacré aux « pratiques de filtrage du contenu » sur les réseaux sociaux. Les élus démocrates ont quasi exclusivement utilisé leur temps de parole pour critiquer la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui n’avait rien à voir avec le sujet de l’audition, ou pour poser des questions sur la campagne d’influence russe de 2016, à laquelle plusieurs auditions précédentes avaient déjà été consacrées.

Les élus républicains ont accusé les représentants de Twitter, de Facebook et de YouTube de faire campagne contre la droite américaine. Le député de l’Iowa Steve King a déclaré :

« Le site [pro-Trump] Gateway Pundit a vu son trafic en provenance de Facebook chuter de 54 % ces dernières années, a ainsi attaqué . Comment l’expliquez-vous ? » 

Monika Bickert, la représentante de Facebook, a répondu que l’algorithme du réseau social évoluait avec le temps. M. King a sous-entendu que les changements récents avaient été dictés par le Southern Poverty Law Center, une organisation progressiste.

Mal à l’aise, Juniper Downs, la directrice des politiques publiques de YouTube, a répondu à plusieurs questions en lisant ses notes. Monika Bickert, vétérane des auditions publiques et spécialiste des sujets sensibles chez Facebook, a parfois été mise en difficulté.

Confrontée à une question du député du Texas Louie Gohmert, issu du Tea Party, qui lui demandait si Facebook avait trouvé des traces d’interventions de pays autres que la Russie sur sa plate-forme, Mme Bickert a initialement répondu qu’elle n’avait pas les éléments en tête pour répondre.

« Vous aviez pourtant l’air très empressée de répondre aux questions des démocrates sur la Russie. Vous êtes venue ici pour aider les démocrates [en répondant uniquement aux questions] sur la Russie. »

Le député du New Jersey Chris Smith a demandé aux trois réseaux sociaux, au terme d’un long monologue durant lequel il a notamment accusé YouTube de « censurer les références à Jésus », s’ils étaient « prêts à jurer qu’ils feraient tous les efforts possibles pour neutraliser leur biais libéral ».


Viré de France Télévisions, Frédéric Taddeï rejoint RT France

Unknown-21L’ex-présentateur de « Ce soir ou jamais ! » sur France Télévisions va animer quatre émissions hebdomadaires sur RT France, la chaîne d’information francophone venue de Russie… Frédéric Taddeï va animer à la rentrée du lundi au jeudi une émission culturelle d’une heure sur RT France. Le journaliste se dit « ravi » de rejoindre ce média.

« Dans un paysage télévisuel sinistré, où les intellectuels, les chercheurs, les savants, les contestataires n’ont plus la parole et où les vrais débats ont totalement disparu, c’est la seule chaîne de télévision qui m’ait donné carte blanche pour faire ce que je faisais dans Ce soir ou jamais ».

Il promet « des émissions intelligentes, sans parti pris, dans lesquelles on pourra discuter de tout, entre gens qui savent de quoi ils parlent, qu’on ne voit pas ailleurs, et qui ne sont pas d’accord entre eux ». 


Censure : la FIFA prépare la prochaine coupe du monde de football

Dh-JV5MXcAAZqVsLa Fifa a demandé aux diffuseurs TV d’arrêter les gros plans sur les spectatrices en tenues sexy dans les tribunes pendant les matchs de la Coupe du monde en Russie.

"C'est un sujet sur lequel nous allons travailler à l'avenir, c'est une évolution normale. Nous le traitons au cas par cas". "Nous allons prendre des mesures sur les choses qui ne vont pas."

150px-Logo_Coupe_du_Monde_de_Football_-_Candidature_Qatar_2022.svgLa télévision russe est particulièrement visée, notamment depuis le match d'ouverture face à l'Arabie saoudite (5-0). Une rencontre durant laquelle une supportrice particulièrement glamour avait eu souvent les faveurs du réalisateur.

La prochaine coupe du monde de football aura lieu au Qatar... Ceci explique cela.


RTL a décidé de perdre des auditeurs

Unknown-16RTL a décidé d’arrêter « On n’est pas forcément d’accord », le billet proposé chaque matin par Eric Zemmour, en alternance avec Nicolas Domenach. Dans ce rendez-vous, diffusé chaque jour à 8h17, les deux journalistes apportent « leur regard critique sur la politique et les faits de société ». Eric Zemmour avait créé quelques remous avec sa chronique sur l'avortement.

RTL lui a proposé de participer très régulièrement au débat d’éditorialistes organisé dans la matinale du vendredi.


En France, les pharmaciens sont les seuls professionnels médicaux à ne pas bénéficier du droit à l'objection de conscience

Dans une enquête vidéo, diffusée en exclusivité par Famille chrétienne, l'ECLJ (European Centre for Law and Justice) donne la parole à huit pharmaciens ayant souffert de la violation de leur liberté de conscience. Plusieurs ont été contraints d'abandonner l'exercice de leur profession ou ont été licenciés. Cette enquête vidéo souligne leur héroïsme.


RT France conteste la mise en demeure du CSA

Mise en demeure début juillet par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour un sujet sur la Syrie diffusé lors d'un JT d'avril dernier, RT France a décidé de contester cette décision devant le Conseil d'Etat, autorité de contrôle du CSA :

Unknown-10"Tout d'abord, la décision du CSA coïncide parfaitement avec l'agenda parlementaire de la loi sur les fausses informations (RT France est nommément ciblée par les députés de la majorité). Mais elle fait également fi de la procédure contradictoire au cours de laquelle nous avons reconnu sans difficulté une erreur de montage dont a résulté une discordance entre une voix-off et les propos d'un témoin syrien. RT France conteste qu'une simple erreur technique puisse constituer, comme l'affirme le CSA dans sa décision, un manquement à l'honnêteté et à la rigueur journalistique.

Elle conteste également le reproche de manquement au pluralisme lors de ce JT. A en croire le CSA, en donnant la parole à des témoins syriens contestant la réalité d'une attaque chimique à Douma, dont les diplomaties occidentales accusaient le gouvernement syrien, notre chaîne aurait opéré un traitement «univoque» du sujet. Pourtant, dans ce même JT, étaient cités la position des Etats-Unis, la position de la France, la position de l'OIAC, la position du gouvernement des Etats-Unis à nouveau, la position de l'Allemagne et la position de l'Italie. Pas moins de six points de vue accusant Damas – combien en faut-il de plus pour que le CSA estime que la pluralité du sujet a été respectée ?

Le CSA, au terme d’une interprétation douteuse du reportage, a décidé de se jeter sur une simple erreur technique sans incidence, y mêlant cette accusation de manque de pluralité, pour tenter de présenter RT France comme diffuseur d’informations malhonnêtes, apportant ainsi de l'eau aux moulins de nos détracteurs déjà nombreux qui, particulièrement lorsqu'ils siègent à l'Assemblée nationale, rêvent de nous priver de notre droit d'informer... [...]"


Twitter a suspendu 70 millions de comptes

Capture d’écran 2018-07-10 à 07.56.37En 2 mois, Twitter a suspendu 70 millions de comptes suspects, soit plus d'un million de comptes supprimés par jour selon le Washington Post . Ces données ont été confirmées par Twitter. En mai, l'épuration a atteint un point culminant avec plus de 13 millions de comptes suspendus en une seule semaine.

Twitter, sous le feu des critiques de la gauche depuis le Brexit et l'élection de Donald Trump, tente de museler les militants de droite, sous couvert de lutte contre la désinformation, les fameuses "fakes news". C'est la politique actuelle de la gauche progressiste et très peu tolérante, incarnée par Emmanuel Macron, pour museler arbitrairement les voix dissidentes.

En décembre dernier, c'est le compte Twitter de Génération Identitaire qui avait été suspendu. Sans procès ni fausse nouvelle...


La gauche idéologique est-elle capable de s'imaginer un adversaire qui ne soit pas un ennemi du genre humain?

Extrait d'un entretien donné par Mathieu Bock-Côté dans le Figarovox :

Unknown-10"[...] Concrètement, le politiquement correct repose aujourd'hui sur une culture de la surveillance généralisée: tout ce qui entre en contradiction avec l'orthodoxie diversitaire est dénoncé et monté en scandale par des groupuscules à la psychologie milicienne qui se comportent comme des professionnels de l'indignation - et il s'agit d'une profession rentable. Pas une semaine ne se passe sans qu'on ne dénonce telle ou telle rémanence du vieux monde et sans qu'on nous répète que nous avons encore beaucoup de chemin à faire pour accoucher de la société diversitaire idéale. Le politiquement correct carbure aux scandales, de temps en temps réels, la plupart du temps artificiel, qu'il sait mettre en scène pour garder la société vigilante contre l'éternel retour du monde d'hier, même sous la forme apparemment neutralisée de la nostalgie. Jamais il ne baisse la garde, jamais il ne veut la baisser. Souvent, il devient ridicule, comme on l'a vu avec la controverse de l'écriture inclusive, et alors, il feint de s'arrêter, mais c'est pour reprendre sa croisade dès que le cycle de l'actualité a repris son cours. De ce point de vue, toute critique du politiquement correct implique une critique du fonctionnement du système médiatique et une explicitation de ses biais inavoués.

N'a-t-il pas été ébranlé par l'élection de Donald Trump? La gauche intellectuelle américaine a-t-elle entamé un début d'auto-critique sur ce sujet?

Au contraire. La gauche intellectuelle américaine se radicalise. Elle ne doute plus d'elle-même. Devant Trump, qui incarne de manière caricaturale et convenons-en, souvent détestable tout ce qu'elle exècre, elle est ivre de vertu et fait valoir encore plus sa splendeur morale. Jamais elle n'a moins douté que maintenant. Avec un grand esprit de sérieux, elle se demande doctement si l'Amérique ne bascule pas vers le fascisme. On devrait être capable de critiquer la présidence souvent inquiétante de Trump sans verser dans une telle outrance - mais la gauche idéologique est-elle capable de s'imaginer un adversaire qui ne soit pas un ennemi du genre humain? Sa tentation, à laquelle toujours elle cède, c'est la croisade morale pour chasser de la cité ceux qui ne souscrivent pas à ses dogmes. Elle ne croit pas au pluralisme politique: elle distingue entre l'avant-garde, qu'il faut célébrer, et dans laquelle elle se reconnaît, et l'arrière-garde, assimilée au bois-mort de l'humanité, dont il ne faut pas s'encombrer et qui est de toute façon condamnée par le sens de l'histoire. Au fond d'elle-même, elle croit à la vertu politique de l'ostracisme. Ce qui la menace, toutefois, c'est qu'une part de plus en plus importante de la population se fiche désormais des campagnes de salissage médiatique. Plus encore: plus les médias désignent à la vindicte publique un homme ou une idée, plus cette frange de la population s'y identifie. La société se polarise comme jamais.

Cette idéologie étrangère à la culture européenne, en particulier française, peut-elle s'imposer durablement sur le vieux continent? Ne risque-t-elle pas de nourrir, comme aux États-Unis, une réaction «populiste»?

On sous-estime le poids de la révolte contre le politiquement correct dans ce qu'on appelle la poussée populiste contemporaine. Le commun des mortels s'exaspère avec raison contre le contrôle tatillon du langage, contre le culte immodéré des minorités quelles qu'elles soient, contre les délires idéologiques comme l'écriture inclusive, contre un certain féminisme radical qui n'en finit plus d'en appeler à la charge contre le patriarcat alors que nos sociétés n'ont jamais été aussi égalitaires, contre la mouvance trans et queer qui veut déconstruire les fondements même de la différence sexuelle, et ainsi de suite. Le commun des mortels sent qu'on veut transformer radicalement sa culture et naturellement, il se braque. Il y a des limites à faire semblant de rien devant un tel matraquage idéologique. Nos sociétés, avec raison, sont prêtes à s'ouvrir à une pluralité de modes de vie, c'est la grandeur des sociétés libérales, mais n'ont pas particulièrement envie d'être transformées en un grand camp de rééducation idéologique à ciel ouvert avec des sermonneurs sur toutes les tribunes qui les accusent d'être arriérées. Permettez-moi aussi une petite réflexion sur le «populisme». Le «populisme» est un gros mot, très rarement définit, dont on fait usage pour disqualifier moralement et politiquement ceux qui affichent leur dissidence avec l'orthodoxie diversitaire. On s'alarme de sa montée sans jamais nous dire exactement de quoi il s'agit. Et on peut croire que la dénonciation désormais rituelle du populisme dans les médias contribue à cette exaspération populaire, qui pousse aux révoltes électorales comme l'élection de Trump, le Brexit ou l'élection italienne.

[...] Mais je suis convaincu d'une chose: plus le discours dominant fonctionnera au déni de réel et plus il diabolisera ceux qui cherchent à en rappeler l'existence, plus il poussera à la révolte de grandes couches de la population et dégagera un boulevard pour des entrepreneurs politiques qui sauront canaliser cette exaspération. En fait, cette recomposition est déjà commencée. Reste à voir quel visage elle prendra."


L'algorithme de Facebook a encore frappé

Cette fois c'est la déclaration d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique qui a été censurée :

Unknown-9"[s]ur sa page Facebook un journal citait un passage de la déclaration d’indépendance américaine relatif à la politique de George III qui a fait l’objet d’une censure. Facebook estime que c’est un « discours de haine ».

Les vieux Texans qui lisent le Liberty County Vindicator (Le champion de la liberté du comté) en ont avalé leurs haricots rouges de travers. Leur petit journal préféré, pour préparer l’Independance Day, avait posté chaque jour depuis la fin du mois de juin des passages de la déclaration d’indépendance américaine. Et le deux juillet, à deux jours de la fête, ce fut le drame, la censure.

Facebook a coupé cinq citations, celles qui décrivent la guerre lancée contre la république américaine par le gouvernement de sa Majesté : « Il a pillé nos mers, ravagé nos côtes, brûlé nos villes, détruit les vies de nos citoyens ». « Il a contraint nos concitoyens faits prisonniers sur les mers à porter les armes contre leur pays, et à devenir les assassins de leurs frères et amis, ou à tomber eux-mêmes sous leurs coups ». Motif de cette censure ? Ces citations ne respectent pas les règles de Facebook « en matière de discours haineux ». Le champion de la liberté en a fait une maladie. Il a invoqué le premier amendement, qui protège la liberté d’expression. Mais le premier amendement ne s’applique pas ici, Facebook étant une entreprise privée, qui peut supprimer à sa convenance les contenus qui ne lui plaisent pas pour une raison ou une autre.

Ce qui est cocasse et frappant, c’est que la déclaration d’indépendance américaine soit jugée pleine de haine par Facebook : c’est exactement le discours que tenait en 1775 le roi d’Angleterre George III, qui faisait obligation aux troupes anglaises et loyalistes de combattre la rébellion américaine. Il demandait à tous les fidèles sujets britanniques de combattre les insurgés, leur haine, leurs discours et leurs actes anti-anglais. Leurs « actes désordonnés », le « trouble à l’ordre public », leur « rébellion ouverte ». Pour le deux cent quarante deuxième anniversaire de la Déclaration d’indépendance américaine, Mark Zuckerberg et Facebook ont repris la position de la couronne britannique. Le serpent se mord la queue : né des excès du libéralisme et de leurs noces avec le radicalisme d’inspiration soviétique, le politiquement correct entre dans une lutte à mort contre la liberté."


La loi liberticide sur les fausses nouvelles votée par... 54 députés. Le délit d'entrave à l'avortement s'est invité dans le débat

Les parlementaires se préoccupent de la liberté d'expression en France... Ils étaient 77 (sur 577) dans l'hémicycle et 54 ont voté pour la loi de censure des nouveaux médias.

Le détail des votes est accessible ici. On y découvre qu'il y avait 7 députés LR (sur 102).

Lors de la discussion, le député Emmanuelle Ménard a défendu un amendement intéressant, mais qui a été hélas rejeté. Voici le débat :

DhPUI7WW0AArk6x"Il y a presque un mois, alors que nous débutions l’examen de la proposition de loi et que la majorité, appuyée par le Gouvernement, tentait de présenter ce texte sur la manipulation de l’information, j’ai été prise à partie par Mme la ministre, qui a fait état de la « gêne » et de l’« embarras » que lui inspirait le fait que j’aie « osé » déposer un amendement visant à supprimer le délit d’entrave à l’IVG.

Puisque nous parlons de combattre les fausses informations, je constate, madame la ministre, que vous en usez avec une certaine dextérité. Ce que j’ai demandé n’est pas, en effet, la suppression du délit d’entrave à l’IVG, mais l’abrogation de la loi du 20 mars 2017 relative à l’extension de ce délit, ce qui est tout à fait différent. Et, puisque vous avez fait part de votre « gêne » et de votre « embarras », à mon tour de vous faire part de ceux que j’éprouve en constatant qu’il existe en France des sujets sanctuarisés par la doxa et dont on n’a plus le droit de parler. Ce que je dis ne mérite pas des cris d’orfraie, au contraire. Je défends tout simplement l’idée qu’il est possible de parler des sujets très sensibles, profondément humains, des « drames », comme le disait Simone Veil dans cet hémicycle à propos de l’avortement ; d’en parler non pour défendre son bout de gras, mais pour mieux informer. Or c’est bien d’une proposition de loi sur l’information qu’il s’agit ici.

Lorsque je vais sur le site du Gouvernement pour voir ce qui y est dit de l’avortement, je trouve des informations pratiques sur les délais, les sortes d’IVG – médicamenteuse, chirurgicale ou instrumentale –, mais à aucun moment on ne parle d’embryon, de fœtus, ni, risquons le terme, d’enfant à naître. Rien, on ne dit rien ! On ne parle pas non plus des femmes qui peuvent mal vivre un avortement, allant, pour certaines, jusqu’à faire une dépression. Car, si certaines peuvent bien le vivre, et il en existe, d’autres parlent de manque, de vide, parfois même d’envie de mourir, et il en existe aussi.

Ce que je défends ici est tout simplement que l’on offre à toutes ces femmes un choix libre. Or, pour qu’il le soit, la liberté d’expression des sites alternatifs à ceux du Gouvernement doit être protégée. Je ne crois pas que cela soit si scandaleux."

Réaction des censeurs, avec Bruno Studer, rapporteur de la commission parlementaire :

"Il me semble que votre amendement, madame, entretient avec le texte un lien très lâche, très ténu, voire inexistant. Vous avez cité Simone Veil, deux jours après sa « panthéonisation ». Votre interprétation des propos qu’elle a pu tenir dans cet hémicycle doit être dénoncée avec la plus grande force. Je le fais d’autant plus calmement que j’en suis profondément convaincu."

Françoise Nyssen, ministre :

"Je ne peux pas ne pas m’exprimer avec la même indignation et la même colère calme que Bruno Studer. Deux jours après la « panthéonisation » de Simone Veil, ce que nous entendons est absolument hallucinant. Sachez que je serai toujours aux côtés des femmes pour défendre leurs droits, surtout quand ils seront remis en cause de la sorte."

Naïma Moutchou, rapporteur pour avis :

"Madame Ménard, vos propos sont absolument ahurissants ! C’est donc un troisième avis défavorable."

Jean-Luc Mélenchon, pourtant défavorable à la loi sur les fausses nouvelles :

DhNtcBgXUAcf3eE"Vous demandez, madame Ménard, la suppression du délit d’entrave. L’entrave est un délit, et nous voulons qu’il soit puni. Notre société fait déjà preuve d’une grande tolérance en permettant les simagrées de prières dans la rue que vous organisez à intervalles réguliers pour culpabiliser et démoraliser les femmes qui ont pris leur décision ! Il existe un délit d’entrave, et je suis bien content qu’il soit en vigueur ! Car quand on consulte internet, ce qui apparaît d’abord, ce n’est pas la parole du Gouvernement, laquelle ne peut pas être autre qu’elle n’est actuellement, qu’elle n’était hier, qu’elle ne sera demain et pour toujours, c’est-à-dire neutre – voici ce que la loi permet, voici ce que vous avez le droit de faire –, sans aucune injonction ni propagande. En revanche, harceler celles qui ont pris leur décision ou qui sont en réflexion, voilà qui est insupportable ! Je demande au Gouvernement – comme tout le monde, je pense – d’être très ferme et de ne pas permettre que des amendements de cette sorte viennent ouvrir des brèches, sur un sujet qui a déjà suscité un long débat et qui a été tranché. On a le droit d’y revenir, mais on a aussi le droit, ce soir, de dire fermement à Mme Ménard que non, nous ne le permettrons pas !"

Et enfin la girouette Aurore Bergé :

DhNuJUKW4AAl1Ov"Il est toujours très étonnant d’entendre citer Simone Veil par ceux qui auraient été les premiers à la combattre lorsqu’elle a permis, dans cet hémicycle, que soit accordé aux femmes le droit de disposer librement et sans contrainte de leur corps. Quelques heures après sa « panthéonisation », je trouve moi aussi particulièrement indigne que l’on évoque sa mémoire en ces termes. Quant au fond, j’ai fait l’expérience d’une visite sur les sites qui ont été évoqués, pour me rendre compte de la manière dont ils cherchent délibérément à entraver l’accès des femmes à l’information concernant la possibilité, garantie par notre droit, de choisir de garder ou non l’enfant qu’elles portent. Je ne comprends ni que vous utilisiez cette proposition de loi, sans rapport avec le sujet, ni qu’aujourd’hui, en 2018, vous considériez le sujet de l’IVG sous cet angle. La seule question qui devrait se poser est la suivante : comment améliorer l’accès des femmes à l’information, comment renforcer leur droit le plus souverain à disposer librement et sans contrainte de leur corps ? On ne peut pas, en 2018, ouvrir à nouveau ce débat, à nouveau envisager de laisser faire des sites qui entravent la liberté des femmes, qui les désinforment volontairement. Faites le test : appelez les numéros qui prétendent permettre d’éclairer la décision, et qui ne servent qu’à vous dire que vous aurez des séquelles toute votre vie, psychologiques, physiologiques, qui vous empêcheront d’avoir une vie épanouie, que vous allez tuer un enfant ! J’ai fait ce test. Cette façon de faire, ce n’est pas défendre la liberté des femmes ; leur liberté, c’est au contraire qu’elles puissent décider par elles-mêmes et pour elles-mêmes, et l’État doit en être garant."

Réaction d'Emmanuelle Ménard suite à cette levée de boucliers :

"Je constate avec regret que ce que j’ai dit tout à l’heure était vrai : il y a des sujets dont on ne peut pas parler dans cet hémicycle. Je n’aurais donc pas le droit de citer Simone Veil, qui a dit toute sa vie, et pas seulement dans cet hémicycle, que l’avortement était un drame pour les femmes. Elle l’a toujours dit, elle l’a redit tardivement dans de nombreuses interviews, et je ne vois pas en quoi cela poserait problème : c’est tout simplement vrai. Je ne crois pas qu’il existe des femmes qui pratiquent l’avortement de façon désinvolte. Mais le sujet est tabou. Monsieur Mélenchon, par cet amendement, je demande la suppression de l’extension du délit d’entrave. Mais passons.

Il se trouve qu’avant d’être députée, j’étais journaliste, et que, quand la loi concernée a été votée, j’ai eu l’occasion de rencontrer, pour un reportage, un certain nombre de femmes qui avaient mal vécu des avortements. Je ne dis pas que c’est le cas de toutes les femmes ; si vous m’avez écoutée tout à l’heure, vous avez dû l’entendre. Ce que je dis, c’est que parmi les femmes qui choisissent l’avortement, certaines le vivent bien – et tant mieux – mais que d’autres le vivent mal et portent une douleur en elles pendant toute leur vie. Le seul but de mon intervention est de dire que les femmes doivent avoir le choix, et, pour cela, elles doivent être informées. Puis-je terminer ? Leur choix doit être libre et, pour cela, elles doivent être informées de toutes les solutions qui existent. Je n’ai rien dit d’autre."


Vaccins : la radiation du Pr Joyeux annulée en appel

Capture d’écran 2018-06-27 à 07.32.41Victoire pour la liberté d'expression concernant les vaccins : le professeur Henri Joyeux a remporté une victoire emblématique mardi avec l'annulation en appel de sa radiation pour des pétitions anti-vaccins.

La chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins, indépendante du Conseil national de l'Ordre, a estimé que la radiation prononcée en première instance n'était "pas suffisamment motivée". Les propos du Pr Joyeux "n'excédaient pas le principe de la liberté d'expression" et ne constituent pas un manquement à la déontologie médicale. De ce fait, la plainte du Conseil national de l'Ordre des médecins à son encontre a été rejetée.

Le Pr Joyeux a aussitôt réagi :

"Je ne suis pas du tout radié, je n'ai pas de blâme. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que j'ai raison !". "J'ai pitié de ceux qui m'ont accusé. Ils ont été lamentables". "Les laboratoires pharmaceutiques ont essayé de me détruire. Ils n'y sont pas arrivés". "Il faut continuer plus que jamais".

Dans deux pétitions publiées sur internet en septembre 2014 et mai 2015, ce chirurgien s'élevait contre une recommandation du Haut conseil de la santé publique, jamais suivie par le gouvernement, préconisant d'abaisser de 11 à 9 ans l'âge de la vaccination contre le papillomavirus pour les filles, et contre le remplacement du vaccin DTPolio trivalent (c'est-à-dire protégeant contre trois maladies, la diphtérie, le tétanos et la polio) par un vaccin hexavalent (protégeant contre six affections). Cette pétition pointait la présence d'aluminium comme adjuvant dans le vaccin en estimant que cela représentait un danger.

La chambre disciplinaire nationale indique que la première pétition "participe de la liberté laissée à tout individu dans un État démocratique d'exprimer son opinion sur un sujet qui le concerne". En ce qui concerne la deuxième pétition,

"la toxicité de l'aluminium comme adjuvant et la dangerosité du vaccin contre l'hépatite B font l'objet depuis plusieurs années de controverses nourries".

Henri Joyeux se défend d'être anti-vaccins, assurant n'être pas opposé à la vaccination mais seulement à ses abus.


Liberté d'expression : victoire judiciaire contre le CCIF

Privas-600x740Sébastien Jallamion avait publié en août 2016 un tweet qui a choqué le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF), qui a porté plainte au parquet de Paris pour incitation à la haine ou à la discrimination envers une communauté de personnes en raison de son appartenance réelle ou supposée à la religion musulmane.

Le CCIF est le cheval de Troie de l’islam politique et est lié aux Frères Musulmans. Se présentant comme défendant les « droits de l’Homme » et niant toute connivence avec les Frères Musulmans, l’avocate du CCIF, Me Asmae EL Idrissi, s’est lancée dans une plaidoirie plus proche du gloubi-boulga que de l’argumentaire juridique.

A la barre Sébastien Jallamion plaida : « Résistance » et « Ne pas subir », le chantage à l’islamophobie, piège pour interdire toute critique de l’islam, « djihad judiciaire »…

Le Ministère Public, qui avait décidé de le poursuivre, estima qu'il n’y avait aucune infraction.

Le tribunal correctionnel a relaxé Sébastien Jallamion et a débouté le CCIF.


TV Libertés : Nous aurons trois télévisions et s’il le faut nous irons sur Rutube, sur Chine Tube ou sur Machin Tube

Suite à la censure de la chaîne Youtube de TV Libertés, Martial Bild explique sur Boulevard Voltaire :

Capture d’écran 2018-06-16 à 18.32.50"24h plus tard, nous ne savons absolument rien. Le journal télévisé du 14 juin aurait été arrêté et bloqué en raison d’une atteinte, selon YouTube, au droit d’auteur. En réalité, nous avions utilisé le droit à l’emploi de courtes citations, prévu dans le droit français et donc inattaquable. Néanmoins, nous avions obtempéré. Pour que le journal sorte, nous avions accepté les injonctions de YouTube, quitte à demander à ce que notre bon droit soit reconnu ultérieurement. Mais à peine avions-nous fait cela que l’ensemble de la chaîne a été supprimée. J’attire votre attention sur le fait que l’ensemble de la chaîne représente 5000 émissions et un patrimoine colossal de quatre années. You tube n’a jamais rien eu à redire jusque-là sur nos activités et ce sont 100000 abonnés qui sont spoliés du fait de cette décision unilatérale et absolument arbitraire.

Avez-vous eu des nouvelles de l’hébergeur YouTube ?

Nous n’avons aucune nouvelle de leur part. Ils ont basé leur action sur un argument juridique dérisoire d’autant que tous les You Tubers ont de la même façon recours à ce procédé. C’est ce qui me fait dire que nous avons subi une décision politique. Comment voulez-vous expliquer que YouTube qui a des dizaines de millions de vues grâce à TV Libertés chaque année s’en prive d’un seul coup de bouton? Comme dans Big Brother, nous n’avons aucun visage et aucun nom sur celui qui a pris cette décision.

Quelle solution avez-vous trouvée pour pallier à cette absence de moyen de diffusion ?

Nous n’allons certainement pas nous laisser abattre. Nous connaissons l’adversité. Ce n’est pas à Boulevard Voltaire que je vais donner une leçon sur ce point. Nous savons vivre dans l’adversité et peut-être mieux que les autres. Ils nous ont supprimé une chaîne de télévision, nous en aurons trois. Nous avons pris la décision d’aller sur d’autres plateformes. Nous aurons trois télévisions et s’il le faut nous irons sur Rutube, sur Chine Tube ou sur Machin Tube, peu importe. Mais il est sûr et certain que TV Libertés continuera à fonctionner.

Nos techniciens ont passé toute la nuit à remettre en place les émissions de la semaine. Nous préparons tous les rendez-vous à venir, et notamment le journal télévisé, bistro liberté, le samedi politique ou terre de missions le dimanche. Tous ces rendez-vous seront maintenus et nous serons là. Il y a cependant deux obligations pour ceux qui aiment TV Libertés et qui souhaitent nous suivre. Il leur faudra désormais prendre comme point de ralliement notre site TV Libertés.com. Ils verront au fur et à mesure apparaître des chaînes plateforme de nos vidéos et ils pourraient s’y abonner. Il faudra faire preuve de beaucoup de mobilité. Nous sommes tous dans un phénomène de résistance et de dissidence. Quand on résiste, ce ne sont pas des mots vains, il faut apprendre à contourner l’adversaire et à aller là où il ne nous attend pas.

Nous avons du travail, mais il ne sera pas possible de faire taire la presse alternative. Elle gêne puisque c’est précisément au moment où nous faisions une campagne importante et cruciale pour TV Libertés de soutien financier, mais surtout de lutte contre la loi contre les Fakes News et que nous nous affirmons comme une chaîne de presse alternative et de contre-pouvoir que nous sommes soumis à ce dictat, à cet oukase et à cette censure."


5ème anniversaire des Veilleurs de Châlons-en-Champagne

Ce lundi 11 juin, les Veilleurs de Châlons-en-Champagne ont fêté leur cinquième anniversaire, un mois après celui des Veilleurs de Reims :

P1010113"Comme nous le faisons une fois par mois depuis juin 2013, nous nous sommes réunis sur les marches de l’Hôtel de Ville, de 20h30 à 21h30. Nous tenons à nous réunir en ce lieu, car notre maire, Benoist Apparu, fut l’un des seuls au sein de l’UMP, à avoir voté la loi Taubira...

Nous avons partagé des textes traitant de divers sujets d’actualité :

  • l’irresponsabilité de Mme Belloubet qui veut libérer de prison des islamistes et des terroristes ;
  • la déconfiture des « progressistes » à l’occasion des 50 ans de mai 68 ;
  • la seconde lettre de Madame Viviane Lambert adressée à Emmanuel Macron (Châlons se trouve à 50 kms de Reims où est hospitalisé Vincent Lambert).

Nous tenons aussi à réserver une place à la littérature, afin de prendre un peu de hauteur spirituelle :

  • un article sur Bernanos, prophète de l’anti-modernité ;
  • de larges extraits de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres de Charles Péguy.

Notre présence n’a pu échapper à une trentaine de personnes sortant d’une réunion à l’Hôtel de Ville. Trois d’entre elles nous ont fait comprendre que l’essentiel pour un enfant être aimé, quel que soit le sexe de ses parents. Inutile de vous préciser que ce fut le seul et unique « argument » qui nous fut donné de leur part…

Fort heureusement, auprès de la dizaine de passants qui a bien voulu discuter un peu avec nous, nous avons pu constater combien la légalisation de la PMA sans père et de la GPA est loin de faire l’unanimité dans le peuple français ! En effet, sur ces sujets, nous avons reçu les soutiens d’un homme de 60 ans, mais aussi d’un groupe de jeunes mères de familles qui promenaient leur progéniture en poussette. Entre temps, deux SDF nous avaient rejoints, partageant nos inquiétudes sur l’avenir des enfants…

A la fin de notre réunion, alors que le champagne commençait à remplir les verres, un jeune homme d’une vingtaine d’années nous a parlé d’une de ses amies, âgée de 19 ans, qui se drogue car, selon lui, elle a du mal à se remettre d’avoir été élevée par « deux mamans »… Ce même jeune homme, faisant décidément preuve de bon sens, ne comprenait pas ces homosexuels qui veulent un enfant à tout prix, comme des ados capricieux réclament un animal de compagnie… Avant de nous quitter, il a bien voulu prendre la photo jointe. Nous avons trinqué non seulement à nos cinq ans révolus, mais aussi aux cinq prochains, conscients que notre juste combat pour la défense de notre culture et de notre civilisation ne fait que commencer…

Comme le dit saint Paul dans son épître aux Romains : « L’espérance ne déçoit pas. »"


Ils veulent tuer TV Libertés

Message de TV Libertés suite à la censure de Youtube hier :

45a77cd7-d3f0-4641-b3db-a75c2a723fef"Vous l'avez sans doute constaté hier soir, la chaine Youtube de TV Libertés a purement et simplement été supprimée suite à des plaintes, émises bien évidemment par nos ennemis.

L'heure est grave, mais nous ne lâcherons rien et à la fin, nous remporterons ce combat médiatique, soyez en certain.

La décision de clôturer la chaîne Youtube intervient au même moment que le grand lancement lundi de notre grande campagne TVL pour lutter contre le plan anti-fake news et contre le Ministère de la Vérité ; TVL étant honteusement assimilé à un site diffusant de fausses informations car non conformes au politiquement correct.

Martial Bild explique :  

« YouTube a bloqué la diffusion du Journal Télévisé du jeudi 14 juin pour atteinte aux droits d’auteur. Une mesure inédite et fausse. En effet, nous pouvons aisément faire valoir le droit de citation, argument juridique incontestable. Avant même de procéder aux recours et aux modifications nécessaires, la chaîne TVLibertés a été tout bonnement supprimée. Une décision unilatérale, arbitraire et sans aucun avertissement préalable. À partir d’un argument juridique dérisoire à été prise une décision politique majeure spoliant les 100 000 abonnés de la chaîne de la presse alternative. C’est au moment où TVLibertés entamait une campagne de dons cruciale et s’imposait définitivement comme la chaîne de la presse alternative et de contre-pouvoir, que ce sale coup lui est porté.»

Nos équipes ont travaillé toute la nuit pour vous permettre de visionner le journal de TV Libertés via notre chaine Youtube de secours (rendez-vous sur www.tvlibertes.com). Nous nous activons actuellement par ailleurs pour rechercher une solution, forcément très coûteuse, qui nous permettra de ne plus être à la merci de Youtube et de ces GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon ...) qui nous veulent du mal, et qui obéissent aux ordres de la galaxie Soros.

Cette solution ne nous sera accessible que par vous tous qui vous mobilisez déjà depuis plusieurs jours massivement pour TV LIbertés. C'est le moment d'appuyer sur l'accélérateur. C'est le moment de faire front, tous ensemble, pour remporter la bataille médiatique. Mobilisez-vous, mobilisez autour de vous, dans vos familles, chez vos proches. Et donnez à TV Libertés, soutenez le combat pour un audiovisuel libre et à contre courant du politiquement correct. Plus que jamais, chaque téléspectateur doit soutenir financièrement TVL. Les téléspectateurs qui n'ont jamais fait de don sont fortement incités à rejoindre la communauté de résistance des donateurs de TVL."


Youtube censure TV Libertés

Au moment où Medine est annoncé au Bataclan, Youtube ferme la chaîne (100 000 abonnés) de TV Libertés.

Voici le dernier JT de TV Libertés hébergé sur un compte secondaire :


5 ans après, ils veillent toujours

34693656_2119704078076337_6555826394008387584_nOù sont-ils les conseillers de Christiane Taubira qui confiaient à la presse en 2013 que les veilleurs debout, ces squatters pacifiques de la Place Vendôme, ne passeraient pas l’été ? Sans doute ne hantent-ils plus les murs de l’hôtel de Bourvallais. Nous, nous avons certes changé de nom pour devenir des Sentinelles, mais nous sommes toujours là, 5 ans après. Moins nombreuses certes, mais toujours aussi déterminées, et persuadées que le temps long nous donnera raison.

Le 24 Juin 2013, Jean-Baptiste se tenait debout le premier face au 13 place Vendôme : Nicolas était embastillé par la lettre de cachet d’un pouvoir revanchard et dont les tentations totalitaires ne connaissaient pas de frein. D’autres ont suivi, ont porté la revendication paisible et silencieuse d’une justice qui ne soit pas une parodie, de l’abrogation ou de la résistance aux lois sociétales nocives qui sacralisent le désir individuel de quelques peu, du respect de la dignité humaine … et toutes les aspirations personnelles que les Sentinelles ne formulent pas dans le silence qu’elles s’imposent.

Il n’est pas question d’oublier que 2013 fut d’une grande fécondité, que des initiatives de cette période persistent et servent, à leur mesure, le bien commun. Le cinquième anniversaire des Sentinelles sera fêté à leur manière le 25 juin en soirée : Chacune pourra veiller debout tournée vers le ministère de la justice, silencieuse, sans signe distinctif, déterminée, bienveillante, confiante, éloignée de quelques mètres de ses voisins et soucieuse de ne pas troubler l’ordre public. Néophyte ou multi-récidiviste chevronnée, vous êtes la bienvenue et vous pouvez nous rejoindre pour consacrer à votre veille le temps que vous jugerez utile. S’inscrire sur l’évènement Facebook https://www.facebook.com/events/866743080194251/ n’est en rien obligatoire. A bientôt.

Des Sentinelles de Paris


“La Croix”, pourquoi faire ? Retour sur le “vichysme mental”

Censuré sur La Croix, Thibaud Collin répond sur Valeurs Actuelles :

6a00d83451619c69e20223c8504f75200c-250wi"La Croix, dans son éditorial du 28 mai portant sur le référendum irlandais, déclare qu’il faut « respecter cette réponse » ouvrant la porte à la légalisation de l’avortement. Et le quotidien catholique d’ajouter pour justifier cette décision : « on sait que la vie n’est pas qu’un phénomène physique qui mettrait un signe strict d’égalité entre une vie déjà là, celle de la mère et une vie en devenir ». Il conclut en affirmant que « rendre possible l’IVG est une chose, faire en sorte qu’il en ait le moins possible en est une autre ». Une semaine après, je publie sur mon blog, créé sur le site de La Croix à sa demande, un texte intitulé « Avortement : non au vichysme mental ! » dans lequel je dénonce la contradiction entre une telle ligne éditoriale et l’identité catholique revendiquée par le quotidien. Le pape François a lui-même repris en 2014 les mots forts du concile Vatican II pour qualifier objectivement l’avortement de « crime abominable ». Et j’ajoute que l’argument consistant à justifier un tel acte en catégorisant les vies humaines, comme si l’une avait plus de dignité que l’autre, relève du vichysme mental que je détermine comme «l’ illusion de croire que l’on peut négocier ce qui n’est pas négociable ». En effet, la dignité de la vie humaine innocente ne peut être l’objet d’un respect quantifiable. La Croix ne daigne même pas nommer « l’enfant à naître », alors que même le Président de la République, lors de son discours au Collège des Bernardins, l’a fait. L’occultation du mot prépare et légitime l’occultation de la réalité. Deux jours après, Guillaume Goubert, directeur de la rédaction, réagit en supprimant mon blog et en m’accusant de porter contre le journal « une accusation grave et qui se veut infamante en utilisant l’expression vichysme mental ». Il juge mon propos comme étant guidé par « la volonté d’offenser ».

Quel est l’enjeu de fond ?

La Croix a choisi de porter le débat sur son honneur bafoué pour mieux se détourner de la question de fond : comment un journal soi-disant catholique peut-il soutenir sur un sujet si grave une position diamétralement opposée à l’enseignement et à la vie de l’Eglise ? En prétendant accéder à mon for interne, par nature inaccessible à autrui, Guillaume Goubert juge donc que j’ai choisi l’expression vichysme mental pour offenser volontairement son journal ; comme si j’avais procédé à une accusation gratuite, engendrée par un quelconque ressentiment ou méchanceté. Or j’ai choisi en toute connaissance de cause une telle expression, non pour offenser telle ou telle personne, mais pour provoquer un choc de conscience salutaire. Il me semble qu’un éditorial incarne, par définition, la ligne éditoriale d’un journal.

Il convient de bien expliquer pourquoi j’ai choisi une telle expression pour caractériser cette attitude que je ne suis pas le seul à trouver scandaleuse, au vu des nombreuses réactions qu’elle a suscitées. Cette expression a été choisie pour objectiver la violence incongrue d’une telle position dans un journal catholique. Il s’agit d’une analogie, c’est-à-dire d’un rapprochement entre deux situations différentes mais partageant un point commun central : une certaine similitude de rapport (par exemple, 2 est à 4, ce que 4 est à 8, à savoir la moitié). Ainsi je n’accuse évidemment pas la rédaction actuelle d’être antisémite. La Croix, dans les années 1980, a courageusement ouvert ses archives sur les périodes douloureuses de sa longue histoire[1]. J’établis une similitude de rapport entre l’attitude du gouvernement Laval en 1942 face aux exigences allemandes de déportation des Juifs [2], et la position actuelle manifestée dans cet éditorial face à la perspective de destruction légale d’enfants à naître, auxquels on a préalablement retiré « une partie » de leur dignité. Le rapport porte sur une capacité à transiger sur des principes humains fondamentaux en catégorisant des vies humaines : jadis, Juifs français et Juifs étrangers ; aujourd’hui, « vie déjà là » (la mère) et « vie en devenir » (l’enfant in utero). Mais l’enfant à naître n’est-il pas lui aussi une « vie déjà là » ? Et sa mère et le médecin ne sont-ils pas eux aussi des « vies en devenir » ?  

Enfin pourquoi qualifier ce vichysme de « mental » ? Pour circonscrire le champ d’application de l’analogie. La Croix ne tient certes pas des centres d’orthogénie ! Mais avec ce type de papier, elle contribue avec bien d’autres, à entretenir un climat intellectuel, moral et spirituel qui obscurcit les consciences au lieu de les interpeller. Climat qui engendre non seulement la suppression de nombreuses vies humaines mais aussi de grandes détresses chez les femmes, souvent victimes d’une « culture du déchet » ; sans parler des autres membres de la fratrie qui, on le sait de plus en plus, sont souvent eux aussi atteints.

Il convient donc pour conclure de dénoncer une nouvelle fois l’imposture que représente un journal prétendument catholique mais qui prend comme critère d’évaluation non pas le respect inconditionnel de la vie humaine innocente mais l’idéologie des droits de « l’individu total ». Comment ignorer qu’une telle idéologie engendre immanquablement des soi-disant « conflits de droits », le plus souvent arbitrés à l’avantage des plus forts, en l’occurrence ici de ceux qui peuvent revendiquer, manifester et même voter ? Face à cette domination injuste sur la vie humaine vulnérable, il est nécessaire d’en appeler au témoignage de la conscience morale, ce qui exige certes du courage ; celui-là même dont ont fait preuve les dissidents qui nous ont montré que toute injustice est forte de chacun de nos petits renoncements [3]

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