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« La Belgique en marche pour la Vie »  

Capture d’écran 2018-02-28 à 18.56.30Chaque année, des milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la Vie, et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle.

La 9ème édition de la Marche pour la Vie aura lieu à Bruxelles le 22 avril 2018, à 15H, du Mont des Arts au Palais de Justice. Nous vous espérons nombreux !

Cette année, nous marcherons spécialement pour que toutes les personnes fragiles à qui on préfère enlever la vie plutôt que de leur offrir l’amour et les soins dont elles ont besoin, soient protégées et accueillies dans une société solidaire et bienveillante.  Nous serons là pour défendre la dignité de toute vie humaine et pour montrer que différence rime avec richesse et non avec problème ! 

Nous marcherons aussi en soutien aux personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la Vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, qui assistent les mères en détresse et leurs familles, et qui accompagnent les personnes en fin de vie jusqu’à leur mort naturelle.

Contact : [email protected]  

Site internet : www.marchforlife.be 


Les journalistes vont à la Marche pour la Vie comme ils iraient au zoo

Lu dans Causeur :

26910097_1604962859610877_2707356858576314207_o"[...] Mais sous la même météo se déroulait le même jour dans la même ville une manifestation féministe contre Trump. « Quelques centaines » de personnes y participaient (« une centaine » seulement selon le Monde !), contre « quelques milliers » à la Marche pour la Vie. Les chiffres définitifs sont de 7000 à la marche anti-Trump (Le Parisien, l’article a été modifié et titrait initialement sur « plus de 2000 ») et 8500 (préfecture) à la Marche pour la Vie. Allez, mettons qu’il y avait à peu près autant de gens : la couverture médiatique des deux événements n’en est pas moins fort différente, avec des reportages et des interviews à la marche anti-Trump, quand la Marche pour la Vie était réduite à une brève dans le bandeau défilant en bas de l’écran. Si l’on tient compte du fait que « moins de 5% des manifestations bénéficient d’un traitement médiatique au-delà de la presse locale » (Rémy Rieffel, Que sont les médias ?, Gallimard, 2005, p. 296), ce genre de choix éditorial que ne justifie aucun chiffre est parlant. Il signifie que pour bien des journalistes, l’allusion vaut soutien et qu’il faut donc la faire aussi discrète que possible quand cela s’impose.

Pourtant, à la Marche pour la Vie, il n’y a pas que les numéros dégotés par Guillaume Meurice qui sont marrants. Il y a parfois les journalistes eux-mêmes. Ils se pointent à la Marche pour la Vie comme ils iraient au zoo, pour voir des énergumènes qui, « en 2018, sont encore contre l’IVG » (rendez-vous compte, ma brave dame) et parfois, ils essaient de ramener ces fous furieux à la raison avec des arguments imparables. Je me souviens de Martin Weill (du « Petit Journal » version Yann Barthès), expliquant à des militants du groupe « les Survivants » que l’embryon n’est « pas un être vivant ». La variante un tout petit peu plus subtile, qu’on entend aussi, est de dire que ce n’est pas un être humain. On a l’impression que, pour les journalistes, si l’embryon était un être vivant, ou pire, un être humain, il faudrait interdire l’IVG. Les journalistes sont donc des individus extrêmement rétrogrades.

En effet, évidemment, tuer un être vivant n’est un problème pour personne, ou seulement pour quelques écolos radicaux : les militants anti-IVG ne sont pas opposés à la cueillette du muguet ni à la dégustation des moules, activités qui consistent à tuer des êtres vivants. Et pour le point numéro 2 (être humain), embryon ne désigne pas la nature d’un être mais son stade de développement, comme « adulte » par exemple. Personne n’irait dire : « mais non, ce n’est pas un être humain, c’est un adulte ». Comme l’a fort bien rappelé le Professeur Israël Nisand, fervent militant pro-IVG : « dès la première cellule, c’est un être humain, ce n’est pas un castor ». Si l’avortement a pu être autorisé, c’est pour l’unique raison que juridiquement, cet être vivant humain n’est pas une « personne ». Et c’est tout.

Le fameux droit des femmes à disposer de leur corps n’a jamais signifié que l’embryon faisait partie du corps de la femme. Il signifie que dans l’espace intime qu’est l’intérieur du corps de la femme, elle seule est habilitée à décider quels organismes ont le droit de vivre. Je tue les virus, les mauvaises bactéries, et les humains dont je ne veux pas (ou dont finalement je ne veux plus). C’est moi qui décide. Et le vrai scandale, c’est qu’aujourd’hui en France (en 2018 !), à 12 semaines de grossesse, une femme perd le droit de disposer de son corps.

[L’autre scandale, c’est qu’en France, aujourd’hui (en 2018 !), une femme qui avorte n’est pas forcément une femme qui veut avorter. Mais ça, pas vrai, on s’en fout. Elle avorte et elle ferme gentiment sa gueule si elle veut pas qu’on passe en mode explication façon Tex. Et puis avec le temps elle s’en remettra, et elle ira très bien merci.]

Donc continuons.

Rien ne se passe : aucune intervention divine dans la nuit qui sépare le dernier jour de la 12ème semaine et le premier jour de la 13ème semaine. Rien n’est ajouté, rien n’est enlevé. Sauf le droit pour la femme de décider si cet enfant doit vivre ou mourir : ce que je viens d’écrire est un argument classique des anti-IVG. Et pourtant, on l’entend de plus en plus dans la bouche des pro-IVG, parce que sans lui, il est impossible de plaider pour une extension du délai d’autorisation de l’avortement.

Ainsi, très bizarrement, quand Olivier de Lagarde (dans l’émission « Moi président ») demande à une Femen : « que répondez-vous quand on vous dit que l’embryon est un être humain ? », celle-ci, au lieu de répondre que c’est de la manipulation, se contente de rétorquer : « je réponds que beaucoup d’opposants à l’IVG sont pour la peine de mort. » Autrement dit : il y a des mises à mort légitimes, et seul importe le critère que l’on considère comme déterminant dans cette légitimation (culpabilité du condamné dans un cas, volonté de la femme enceinte dans l’autre).

Dans son billet rigolo, Guillaume Meurice trouve très drôle que des militants pro-life parlent de l’embryon comme d’un « enfant ». Mais c’est lui qui retarde : il n’imagine pas qu’on puisse dire la même chose en étant pro-IVG et même, en étant sur le point d’avorter. Il devrait parler avec Eva : après le décès de Simone Veil, Benjamin Illy tend son micro FranceInfo à Eva, 17 ans, qui vient au Planning Familial pour un avortement et qui affirme « chacun a le droit de faire ce qu’il veut de son corps, de garder un enfant comme de ne pas le garder. » Cette jeune fille se considère donc elle-même comme une mère infanticide. C’est très étrange. Il y a encore dix ans, elle aurait répondu que ce qu’elle avait dans le ventre n’était pas encore un être humain et qu’elle demeurait donc libre d’en faire ce qu’elle voulait. Le changement de discours est ainsi en passe d’être entériné par l’opinion publique et trouve sa justification dans le propos de la conseillère du Planning :

ivg france info

Il y a évidemment des gens, même des progressistes, pour trouver impensable d’avorter des fœtus de 7 ou 8 mois : « là, ça devient trop dégueulasse quand même » (quel argument !). Il y a même des médecins qui sont mal à l’aise à l’idée de faire accoucher une femme d’un bébé mort, ce qui arrive déjà avec les IVG médicamenteuses à 12 semaines (14 SA) : et les droits des femmes alors, bordel ? Il ne faut pas faire médecine quand on a le cœur mal accroché, les cocos ! Au demeurant, l’avortement très tardif se pratique déjà ailleurs… et même déjà chez nous dans le cadre du très mal nommé « avortement thérapeutique » (qui ne soigne rien). Promenez-vous dans les cimetières, vous verrez des tombes dans lesquelles reposent des individus qui n’ont ni personnalité juridique ni nom de famille mais qui sont dotés d’un prénom et d’une inscription à l’état civil. Ils ont été éliminés lors d’un avortement, pour les plus jeunes à 4 mois et demi de grossesse, soit 8 semaines de plus qu’une IVG sans motif médical. On entend également parler, de plus en plus fréquemment, de l’infanticide néonatal en milieu médical : Bébé handicapé, qui devait sortir mort, survit à son avortement. Erreur médicale ! Vite fait, bien fait : couic (ou plutôt plouf puisque les médecins les plus prévoyants se préparent un baquet pour noyer comme un chaton le bébé qui aurait la mauvaise idée de sortir vivant). Fini Bébé, a pu ! [...]"


Réponse à Alain Escada à propos de la Marche pour la Vie du 21 janvier

De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :

Sous le titre « La Marche pour la Vie impose une réflexion stratégique » et le sous-titre « Prier comme si l’action était inutile. Agir comme si la prière était insuffisante », le président de l’Institut Civitas dénonce ce qu’il estime être « les erreurs stratégiques » de la Marche pour la Vie.

Les « erreurs » de la Marche pour la Vie

26908033_1604989956274834_1655605721134502999_nAlain Escada affirme que « cette Marche pour la Vie n’a guère pu enrayer le processus mortifère, encore moins faire entamer au législateur machine arrière ». Les raisons en sont, selon lui, simples :

  • l’ambiance festive, sans rapport avec le drame des 220 000 avortements annuels qui serait responsable d’« anesthésier la potentielle vertu de force (des jeunes) qui pourrait les conduire à de grandes choses ».
  • aucune pancarte n’employant le mot avortement, le combat serait perdu d’avance car la Marche pour la Vie (LMPV) se laisserait imposer son vocabulaire.
  • faire référence aux droits de l’homme serait utiliser les références de l’adversaire et en accepter les faux principes, dont l’avortement ne serait qu’une conséquence ultime
  • L’erreur stratégique essentielle serait de faire « le silence total sur Dieu».

Enfin, selon notre stratège d’outre-Quiévrain, l’exemple à suivre serait celui de l’Amérique latine, de l’Europe centrale, en particulier la Pologne où le combat mené pour la défense de la vie est ouvertement catholique. Oportet hareses esse, disaient nos anciens. Il convient qu’il y ait des hérésies afin de permettre de préciser les vérités de la foi. Nous ne sommes pas, bien sûr, dans ce domaine mais l’occasion nous est ainsi donnée de préciser quelques points.

Ce témoignage est-il crédible ?

Notons, tout d’abord, que les réflexions d’Alain Escada gagneraient en crédibilité s’il avait été présent à la Marche du 21 janvier 2018. Il aurait, dès la veille au soir, pu s’associer à la jeunesse catholique en prière dans l’église Saint-François-Xavier comble, pour un chapelet et un salut du saint-Sacrement. Il aurait entendu l’abbé Lelièvre en appeler à l’héroïsme, à la sainteté et au sacrifice pour défendre la vie. Le dimanche, il aurait pu prier avec les manifestants rassemblés à l’appel de SOS Tout-Petits pour réciter le rosaire ou vibrer à l’envoi en mission au service de la vie de Frédéric Espieux, appelant à voir le visage du Christ dans celui de chacun de ces enfants tués.

Cette crédibilité eut encore été accrue si Alain Escada avait participé, ce qui ne semble pas être le cas, au moins une fois à la « Marche pour la Vie », dénommée les dernières années « Marche de prière pour la Vie et la famille », organisée pendant plus de 20 ans (de 1991 à 2012) par l’association Renaissance Catholique, en pleine conformité avec les préconisations du président de Civitas : marche confessionnelle de prière et de protestation affirmant clairement « l’avortement tue des enfants ». Malheureusement, les faits sont là : cette Marche ne rassemblait plus, les dernières années, que 1000 personnes tout au plus ce qui est très sensiblement moins que les foules rassemblées par la Marche pour la Vie.

Rappelons que l’intuition fondatrice de LMPV, en 2005, à l’occasion des 30 ans de la promulgation de la loi Veil dépénalisant l’avortement, était de manifester publiquement une opposition permanente à cette loi et une volonté d’interpeller les pouvoirs publics à ce sujet.

Quelques éléments de réponse

La Marche pour la Vie est accusée de commettre une « faute grave » en entraînant des « jeunes gens généreux à faire la fête ». Il est clair que tel n’est pas l’objectif de cette Marche. La volonté est de manifester dans une ambiance familiale. Qu’un effort soit à faire, pour que les messages diffusés par les musiques et les chars ne soient pas en décalage avec le fond des discours de la journée, est certainement un axe de progrès pour l’organisation. Patrice Martineau est plus en phase avec le thème de la journée que Johnny Hallyday. On ne peut pas à la fois protester contre l’avortement et diffuser des musiques qui prôneraient la licence morale, l’amour libre, etc. Dont acte ! Il ne semble pas que les jeunes, qui ont assisté à la première messe le matin à 7 h et ont passé 12 h ensuite sous le crachin, soient particulièrement anesthésiés.

Concernant le choix des mots, il ne trompe personne, toutes les recensions de presse en font foi. De la chronique de Raphaël Enthoven sur Europe 1, au titre de LCI : « Elles ont 20 ans et défilent contre le droit à l’avortement ». À l’école de saint François de Sales, la Marche pour la Vie essaye de faire avec la réalité qui est qu’une femme sur trois en France aujourd’hui a avorté. Des « écoutantes », qui animent des cellules d’accueil des femmes qui souhaitent avorter afin de les en dissuader, participent à l’élaboration des slogans et mots d’ordre. « L’avortement tue. 30% des femmes de ce pays sont des assassins » n’est peut-être pas le message le plus audible. Il n’est pas interdit, en toutes circonstances, d’être habile et délicat tout en faisant œuvre de pédagogie. Nous invitons, à ce propos, Alain Escada à visionner la vidéo de présentation de la Marche disponible sur le site [voir ci-dessous, NDMJ]. C’est délicat, habile et clair.

Enfin, il faut faire avec la société française telle qu’elle est. À cet égard, la comparaison avec la Pologne ou l’Amérique latine ne vaut pas. En Pologne, les baptisés représentent 90% de la population avec un taux de pratique de 40%. Alors qu’en France, les baptisés sont 60% de la population avec un taux de pratique de 4%. De plus, il est conforme à l’ordre des choses que la mobilisation des catholiques, en tant que tels, se fasse derrière leurs évêques. Les évêques de France ne semblent guère s’engager sur cette voie. Deux seulement étaient présents. Citons, pour mémoire la déclaration de Mgr Brunin, président du Conseil Famille et société de la Conférence des évêques de France : « L’Église doit éviter le défaitisme et la croisade ». Un exégète serait le bienvenu.

Enfin, il est incontestable que la permanence de cette opposition à la culture de mort, jeune et déterminée, plonge dans un abîme de perplexité les dirigeants politiques qui ne comprennent rien à ce phénomène mais sont obligés de le prendre en compte dans leurs analyses et leurs projets.

La nature et la grâce

Enfin, et surtout, c’est une grave confusion que de confondre les plans naturels et surnaturels. La défense de la vie humaine innocente, de la conception à la mort naturelle, peut être appréhendée par la raison. C’est la raison, et la science, qui nous enseignent qu’il existe un être humain dès la conception. Tuer, ou non, un être humain parce qu’il est faible et dérangeant est, effectivement, ensuite un choix philosophique et religieux. Peu ont le courage de l’assumer. Les États-généraux de la bioéthique, dont il a été abondamment question durant cette Marche, sont l’occasion d’éclairer nombre de nos concitoyens, trompés et victimes de la désinformation ambiante.

Comme toute œuvre humaine, LMPV est imparfaite. Donnons-lui acte, qu’à sa manière, elle s’efforce d’actualiser le propos de Pascal « On se fait une idole de la vérité car la vérité hors de la charité n’est pas Dieu ».    


Réflexion stratégique sur la Marche pour la vie : réponse à Civitas

Civitas180125_2ed3b834aaAlain Escada, président de Civitas, a publié un communiqué critique sur la façon dont s'est déroulée la Marche pour la vie.

Le frère Clément-Marie, de la Fraternité Missionnaire Notre-Dame, lui répond :

Cher Monsieur,

Après avoir lu votre texte intitulé : « La Marche pour la vie impose une réflexion stratégique », je souhaite y réagir. Je suis religieux et prêtre de la Famille Missionnaire de Notre Dame. Notre Supérieur, le Père Bernard, a donné à cette marche il y a quelques années une impulsion importante, et nous y participions cette année pour la huitième fois.

Je souhaite reprendre les quatre points que vous évoquez, et que, pour partie, je trouve sévères, voire injustes.

- Le combat de la jeunesse. C’est peut-être le point où je trouve votre critique la plus fondée, même si je la trouve trop dure. Il est vrai que nous sommes là pour dénoncer les atteintes à la vie, et en particulier l’avortement, que le concile Vatican II qualifie de « crime abominable » (Gaudium et Spes, nº 51 §3). Il faut quand-même reconnaître que cela a été fait clairement lors de la Marche pour la vie. Nous avons eu au Trocadéro une minute de silence avec des images très fortes retransmises sur les écrans. Il me semble cependant normal que l’ambiance soit familiale, car nous sommes présents aussi pour témoigner de la beauté de la vie et de la famille. Ce rassemblement doit donc être grave, mais aussi familial. Il est fait inséparablement pour dénoncer et pour témoigner. L’équilibre n’est sans doute pas facile à trouver, et peut sans doute être perfectionné.

- Le combat des mots. Si votre analyse du sigle I.V.G. est totalement exacte, je pense que votre critique sur ce point est très injuste à l’égard des organisateurs. Nous avons craint la même chose que vous il y a quelques années. Cependant, à vous lire, je pense que vous n’étiez pas à Paris ce dimanche 21 janvier. Le mot « avortement » a été prononcé de très nombreuses fois. Les discours en ont parlé sans langue de bois, ainsi que de toutes les atteintes à la vie humaine (je vous renvoie, entre autres, à ceux de Jérôme Triomphe, de Cécile Édel, de Jean-Marie Le Méné ou d’Émile Duport). Les chansons de Patrice Martineau chantées au Trocadéro sont sans ambiguïté. Quant aux banderoles de la Marche, beaucoup étaient on ne peut plus explicites. Je vous cite seulement trois d’entre elles : « On a aboli la peine de mort et on n’a jamais autant tué » ; « Après les bébés, tuer les handicapés » ; « Soignez-moi, ne me tuez pas »…

- Le combat des idées. Sur ce point encore, je ne vous rejoins pas. Les droits de l’homme sont issus des Lumières, c’est partiellement exact. Mais les Lumières ont repris et vicié des idéaux profondément chrétiens. À nous donc de les rendre à leur signification première. Si la Révolution française a eu un caractère profondément totalitaire (je vous rejoins évidemment sur ce point), ce n’est pas en raison des principes de liberté égalité et fraternité dont elle s’est parée, mais parce qu’elle n’a cessé de les bafouer tout en les proclamant. Nous pouvons et devons donc reprendre ces mots et ces textes, en les purifiant des parodies dont ils ont été l’objet, et les proposer à la raison de nos contemporains. C’est ce qu’ont fait Jean-Paul II et Benoît XVI de manière très profonde. Je me permets de vous envoyer l’homélie que j’ai faite le dimanche 21 janvier à Paris ; elle fait allusion, sur la question des droits de l’homme, à une célèbre conférence de Joseph Ratzinger lors d’une rencontre avec Habermas. Et je vous renvoie aussi au discours prononcé par Benoît XVI à l’O.N.U. en 2008, où il interroge les dirigeants des nations sur les fondements de ces droits de l’homme. Je pense que ces droits de l’homme sont une occasion de faire comprendre aux hommes d’aujourd’hui que même la mentalité moderne, paradoxalement, est obligée de reconnaître qu’il existe des éléments normatifs qui ne peuvent jamais dépendre d’une majorité. Il reste alors une nouvelle étape : en découvrir l’origine transcendante, ce que Benoît XVI a invité à faire. C’est un peu l’objet du quatrième point.

- Le combat doctrinal et eschatologique. Vous reprochez aux organisateurs de la Marche de ne pas assumer leur foi. Là encore je trouve cette critique en bonne partie infondée. Cette marche revêt un caractère aconfessionnel, et veut s’adresser à tous les hommes de bonne volonté – ce qui est assurément une bonne chose. J’ai d’ailleurs été abordé l’année dernière par un participant bouddhiste qui, voyant mon habit religieux, est venu me faire part de sa surprise devant le peu de prêtres présents à cette Marche, surprise que je lui ai dit comprendre… Comme vous je regrette une timidité excessive (voire coupable) de la part de beaucoup de baptisés et de membres de la hiérarchie dans ce combat pour la vie. Mais si cette marche est aconfessionnelle, je ne crois pas qu’on puisse dire que les organisateurs dissimulent la foi qui anime beaucoup d’entre eux. Vous trouverez par exemple sur le site de la Marche le soutien du Cardinal Barbarin à cette Marche. Si vous aviez été présent à Paris, vous auriez entendu des jeunes, au micro, remercier ceux qui étaient là en leur disant qu’ils sont « le sel de la terre » ou encore évoquer sans complexe la « pluie de grâces » de ce dimanche.

Pour finir, j’admire comme vous l’engagement généreux de ces nombreux jeunes pour cette cause de la vie, et c’est sans doute un beau fruit des pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI que beaucoup d’entre eux s’engagent et se forment avec compétence dans des structures et des associations comme Alliance Vita, Choisir la vie ou d’autres associations. Remercions Dieu pour cela. Vous avez raison de souligner l’importance que tous ces jeunes soient bien guidés. Que soient remerciés tous ceux qui y contribuent. 

Quant à récolter les fruits de ce qui est semé, demandons à Dieu que cette moisson arrive le plus tôt possible !
Je vous assure de ma communion dans la prière pour la grande cause de la vie et pour notre pays, la France, fille aînée de l’Église"

Vers une coopération internationale des mouvements pro-vie

Capture d’écran 2018-01-26 à 07.27.12Samedi 20 janvier 2018, veille de la Marche pour la vie, l'association Choisir la Vie a accueilli à Paris neuf organisateurs de marches pour le respect de la vie humaine, venus de sept pays. L'Allemagne, l'Italie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Suisse, les États-Unis et la France étaient représentés.

L’association Human Life International a témoigné de ce qui se passe aux États-Unis et dans plusieurs des 80 pays où elle intervient. Dans les échanges d'expériences, menées en français et en partie en anglais, il s'agissait de trouver le moyen d’améliorer la coopération internationale dans un domaine où l'enfant à naître est attaqué au niveau mondial par les forces du Mal.

Voici quelques aspects discutés :

  1. Les premières grandes marches pour le respect de la vie humaine ont débuté en 1974 à Washington, avec 20.000 participants. Quarante-quatre ans plus tard, le 22 janvier 2018, ils étaient 100.000. Plus de la moitié de la population américaine est maintenant convaincue que nous devons protéger le petit d’homme si nous voulons être respectés nous-mêmes jusqu'à notre mort et avoir un avenir en tant que personnes et en tant que nations. Avec quelque retard, les marches en Europe ont suivi le modèle américain et sont appelées à obtenir les mêmes excellents résultats dans un proche avenir.
  2. Les dates des marches pour la vie dans toute l'Europe doivent être diffusées non seulement aux responsables d'associations pro-vie, mais aussi aux militants pour permettre une plus grande participation internationale à ces événements. Ainsi, la prochaine Marche pour la Vie à Bruxelles, siège du Parlement européen, devra réunir le 22 avril de nombreux défenseurs de la vie de toute l'Europe de l'Ouest !
  3. Il est conseillé d'organiser de grandes marches dans les capitales, faciles d'accès et où siègent les gouvernements. Les manifestations de Birmingham et de Zurich sont ainsi transférées à Londres et à Berne. Cela n'empêche évidemment pas des marches dans d'autres grandes villes (Lyon, Bordeaux, par exemple) par des collectifs locaux, avec le soutien des associations nationales. La Roumanie et la Moldavie voisine ont récemment organisé conjointement des marches décentralisées dans 138 villes en Roumanie et 140 villes en Moldavie.
  4. Des témoignages de femmes ayant subi un avortement, y ayant renoncé à la suite d'une marche pro-vie (il y en a toujours !), ou même ayant réchappé à une tentative d'avortement dans le ventre maternel (Giana Jessen) sont aussi percutants et efficaces que les discours de spécialistes.
  5. Il y a diverses façons de manifester pacifiquement pour exprimer la dignité de toute vie humaine et l'amour de la mère et de l'enfant : marche silencieuse (Berlin), priante (Berne), fête de la vie (Paris)... 
  6. Les marcheurs italiens sont « pour la vie, sans compromis » et n'hésitent pas à montrer des photos d'enfants avortés pour faire sortir les foules de leur ignorance ou de leur indifférence. La publication de telles images est par contre sévèrement punie en France ! 
  7. Quand l'association Choisir la Vie et ses partenaires ont invité des délégations étrangères à Paris en 2006, la presse a commencé à s’intéresser à une marche, devenue internationale et concernant des enjeux planétaires.
  8. Pour la première fois cette année, les participants à une marche, une messe et une veillée pour la vie ont pu bénéficier à Washington d'une indulgence plénière aux conditions habituelles. Le cardinal-archevêque de la capitale américaine et l’évêque d’Arlington voulaient ainsi encourager les catholiques à se mobiliser toujours plus pour le respect de la vie humaine.
  9. L'exemple américain montre aussi que de mauvaises lois peuvent être abrogées en toute légalité, pour autant qu'on soit en démocratie. Des évêques américains et britanniques participent en nombre aux manifestations et y entraînent les fidèles. Prions pour le courage de nos dignitaires religieux et invitons-les systématiquement aux manifestations.
  10. Plusieurs pays d'Europe de l'Est, en premier lieu la Pologne, restent fidèles à leur héritage chrétien. Suivons leur exemple, occupons la place publique, montrons aux médias et aux hommes politiques que le mouvement pro-vie est en pleine croissance, mondialement. Restons unis pour défendre le premier de tous les droits, le droit à la vie !
  11. La marche pour le respect de la vie est l'événement d'un jour, l'action pour la vie doit être notre souci quotidien. Elle exige courage, cohérence, persévérance et témoignage.

La Marche pour la Vie a encore besoin de vous !


La Marche pour la Vie s’adresse à deux interlocuteurs

Extrait d'un article de L'Incorrect sur La Marche pour la vie :

6a00d83451619c69e201bb09eaf63d970d-800wi"[...] La Marche pour la Vie se professionnalise de manière spectaculaire. Sagement mise entre parenthèses pendant les Manifs Pour Tous, elle bénéficie de cette expérience pour organiser méticuleusement son événement annuel. Emile Duport est le principal acteur de cette évolution. Désormais, slogans, pancartes, musiques, etc. sont pensés pour être les plus cohérents. Au service d’un message clair et fort. L’équilibre entre l’humour potache et la provocation destinée à faire réagir et créer un débat, est difficile à maîtriser mais est particulièrement bien tenu. Cette année le message pourrait avoir tendance à s’éparpiller (avortement, PMA, GPA, euthanasie, etc.) ; il est donc important de trouver une convergence à ces luttes. C’est dans un même esprit de respect de la vie au sens large que la trame est trouvée et l’accent est mis.

La Marche pour la Vie est plus qu’un simple événement. Elle s’adresse à deux interlocuteurs. Le premier est le corps électoral au sens large. Le but est de faire acte de présence physiquement dans la rue pour légitimer une place dans le débat public. Il s’agit de bénéficier d’une couverture médiatique l’espace d’une journée et de maximiser son impact.

Le second interlocuteur est le manifestant en lui-même. Lui faire prendre pleinement conscience des enjeux du moment et l’inviter à s’investir dans les Etats-généraux de la bioéthique. Ce dernier point est absolument stratégique. En matière législative, un groupe numériquement faible mais déterminé et formé peut aisément prendre le contrôle du débat. Réussir à canaliser l’énergie de manifestants vers les débats publics et leur faire prendre conscience de leur force. Les organisateurs exhortent les manifestants à assumer le statut de « minorité créative » théorisé par Benoît XVI et à agir en conséquence.

Dans cet esprit, l’absence de personnalités à l’exception d’une délégation PCD et deux évêques courageux est perçue par les organisateurs comme une preuve que le débat sur la question de la vie est interdit publiquement. Mis en valeur, cet aspect de la question renforce la détermination des marcheurs. Cependant cette absence provoque chez les organisateurs une amertume palpable, lorsque qu’ils portent un regard sur la March for Life à Washington cette année qui a rassemblé plusieurs centaines d’évêques et hommes politiques, Trump en tête. C’est l’une des pistes d’amélioration pour l’an prochain : internationaliser le débat et s’appuyer sur des pays en phase de réussir ce combat (à noter toutefois, la présence d’une délégation polonaise emmenée par Marek Jurek, ancien président de la Diète polonaise). La présence d’américains devrait venir court-circuiter les politiques français et leur mettre la pression. A terme, une alliance internationale pourrait proposer un agenda de la vie à l’ONU."


Un article de La Croix confirme que la protection de la vie est un point non négociable du magistère de l'Eglise

Sans aller qualifier cet évènement de miracle, il s'agit déjà d'une bonne nouvelle de trouver un tel article dans La Croix :

"Un communiqué du Mouvement rural de jeunesse chrétienne se désolidarisant de la Marche pour la vie ce week-end et présentant l’avortement comme un « droit fondamental » a suscité une vive polémique.

L’avortement est-il un point non négociable de l’enseignement de l’Église catholique ? Cette question s’est invitée ce week-end sur les réseaux sociaux après la publication d’un communiqué du Mouvement rural de jeunesse chrétienne (MRJC). Alors qu’était organisée dimanche à Paris une Marche pour la vie, le mouvement héritier de la Jeunesse agricole chrétienne a voulu se démarquer et « créer le débat », en s’affirmant « solidaire des combats pour l’émancipation personnelle et collective ».

« Nous défendons le droit fondamental pour les femmes et les couples d’avoir recours à l’IVG », a tweeté son secrétaire national Hugues Boiteux. Avant de publier un nouveau communiqué, sous la pression de la Conférence des évêques de France (CEF). Le MRJC a finalement demandé à ce « qu’un espace de dialogue se rouvre au sein de l’Église sur l’IVG ».

Cette prise de position a suscité de vives critiques sur les réseaux sociaux de la part de catholiques pour lesquels on ne peut se dire catholique et promouvoir l’avortement. C’est le cas du père Cédric Burgun, vice-doyen de la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris. « L’expression “droit fondamental” suppose que, dans certains cas, l’IVG pourrait être un bien, explique-t-il à La Croix. Or, l’Église considère que c’est toujours un mal et qu’il ne peut en aucun cas être soutenu ou encouragé. »

« Il y a parfois une tendance à mettre les questions morales à un autre niveau d’autorité magistérielle que les questions théologiques, dans le but de créer du débat, ajoute-t-il. Mais l’autorité de l’Église ne se limite pas aux questions de foi. Oui, il y a des points de doctrine et de morale qui ont été arrêtés par l’Église. »

Le père Burgun s’appuie en cela sur les « points non négociables » formalisés pour la première fois en 2002 par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, dans une « note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique ».

Protection de la vie, défense de la famille, liberté d’éducation et protection sociale des mineurs, libération des victimes de l’esclavage moderne, promotion d’une économie au service de la personne et du bien commun, recherche et maintien de la paix : le futur Benoît XVI dresse alors une série de 15 « principes éthiques » qui doivent éclairer et encadrer l’action des chrétiens en politique (...) « L’Église ne peut appeler un mal un bien », confirme le théologien dominicain Jean-Miguel Garrigues (...)

La Marche pour la vie en convient : le dialogue, s’il n’est pas ouvert sur le fond, est en revanche possible sur la manière de défendre la cause pro-vie sur la place publique. « Le débat doit prendre en compte toutes les dimensions du sujet, notamment le traumatisme post-abortif », réagit Cécile Edel, vice-présidente de la Marche pour la vie, qui se dit « pour le dialogue, à condition qu’il soit apaisé ». « Je serais contente de pouvoir discuter avec des membres du MRJC », assure-t-elle encore (...)

« Dans les mouvements catholiques les fidèles ont pleine liberté, mais ils doivent respecter une certaine cohérence, car leur prise de parole engage plus qu’eux-mêmes », estime Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort et président du Conseil pour les mouvements et associations de fidèles. « Entre catholiques, il peut évidemment y avoir des points de vue différents mais sur l’IVG, c’est problématique puisque cela revient à se démarquer du respect de la dignité humaine, de la conception à la mort naturelle. » (...)"


La Marche pour la vie en Une d'un grand quotidien !

Sur Présent bien entendu :

9034-20180123L'article de Marie de L'Isle est accessible ici. Extrait :

"[...] Outre les familles, sont présents quelques religieux – des abbés en soutane, quelques religieuses en habit mais aussi des orthodoxes. Et des élus ceints d’une écharpe tricolore, comme Jean-Yves Denis, conseiller municipal de Vernouillet (Yvelines), adjoint au maire chargé des finances. « Mes revendications sont ni plus ni moins celles de toutes les autres personnes présentes dans cette manifestation. Mais je suis venu avec l’écharpe tricolore pour témoigner du soutien de certains élus à cette cause de défense de la vie. Je suis engagé depuis longtemps dans ce combat et subis les critiques régulières d’opposants, mais j’en fais mon affaire, » témoigne-t-il. [...]"


« On s'indigne de l'injustice qui prive chaque année 220 000 enfants de voir la lumière du jour »


Croissance du nombre de marcheurs pour la vie, selon la police

6a00d83451619c69e201b7c947a753970b-800wiOn peut mettre en doute les chiffres annoncés par la Préfecture de police, mais, comme les sondages, ils ont l'avantage de donner une tendance.

Cette année, la Préfecture a annoncé la participation de 8500 personnes à la Marche pour la vie. Malgré les conditions climatiques désastreuses...

En 2017, la Préfecture annonçait 7000 participants.

Et en 2015, la même préfecture parlait de 2200 participants à  une marche pro-avortement.

Nous sommes dans une bonne dynamique !


Retrouvez les discours tenus lors de la Marche pour la vie

Voici les vidéos des interventions à la Marche pour la vie. D'abord au départ :

Victoire de Gubernatis, porte parole : « Nous voulons défendre la vie humaine. »

Marek Jurek, député polonais : « La résistance contre la culture de la mort est toujours actuelle. »

Tugdual Derville : La majorité des Français souhaite éviter l’avortement

Jérôme Triomphe : « La vie est un combat de civilisation, c’est notre combat ! »

Cécile Edel : La loi Veil suscite toujours autant de contestation.

Frédéric Espieux lance la Marche pour la vie 2018 :

Puis à l'arrivée :

Témoignage d’une infirmière en bloc obstétrical sur les conditions des avortements :

Appel pour courir au semi-marathon de Paris 2018 pour la fondation Jérôme Lejeune

Jean-Marie Le Méné : Les dangers de la loi sur la bioéthique

Nicolas Sevillia : La Marche pour la vie c’est la défense de la vérité.

Frédéric Espieux : « Notre combat est un combat de civilisation ! »


Marche pour la Vie : des familles prises en embuscade et agressées à Rennes

Le Président et l'ensemble du Conseil d'Administration publie ce communiqué de l'AFC du Pays de Vannes en réaction à l'incident survenu ce dimanche 21 janvier au matin à Rennes. Une embuscade a été tendue contre le car affrété par les AFC de Vannes et de Rennes pour empêcher les adhérents de se rendre à la Marche Pour La Vie. L'AFC du pays de Vannes se réserve le droit de porter plainte contre ces manifestants. 

Capture d’écran 2018-01-21 à 21.14.01"En ce dimanche 21 janvier les AFC du Pays de Vannes et de Rennes ont affrété un car pour emmener près de 60 personnes à la Marche pour la Vie à Paris, depuis Vannes, Ploërmel et Rennes. Le car s’est trouvé pris dans une embuscade pendant 3 heures à l’entrée de Rennes, où il devait embarquer de nouvelles personnes de l'AFC de Rennes, par une contre manifestation visant à empêcher nos adhérents de se rendre à une manifestation pacifique.

Le fait d’entraver la libre circulation des personnes et d’empêcher de manifester est contraire à toutes les lois de la République Française. De plus, ces personnes ont agi avec le visage masqué à renfort de fumigènes et de tambourins ce qui montre le courage de ces manifestants.

Dans cet incident, un fumigène tombé dans le car a sérieusement endommagé un siège et brulé des vêtements. Les personnes ont été très choquées par le déferlement de violence.

« La Marche pour la Vie est un moment de joie où nous réaffirmons le respect inconditionnel de tout vie humaine de sa conception à sa fin naturelle et la dignité de la personne humaine, de toutes les personnes. » dit Vincent Wallut, President de l’AFC du Pays de Vannes qui se réserve le droit de porter plainte contre ces manifestants ayant attaqué des personnes qui se rendaient à une manifestation pacifique.

Les personnes présentent dans le car sont arrivées à Paris à 16h15 soit 1h30 après le début de la manifestation."


13e Marche pour la vie en direct ! (fin du direct)

Communiqué final de la Marche pour la vie :

Dimanche, 40 000 personnes ont marché pour la vie dans les rues de Paris malgré la pluie.

"Cette année sera marquée par la révision de la loi de bioéthique, qui prépare des transgressions majeures. Nous sommes heureux de cet engouement populaire pour la vie, qui montre que la bataille est loin d'être perdue", déclare Nicolas Sevillia, délégué général de la Marche pour la Vie.

17h30 : aux journalistes qui demandent un chiffre il est répondu 220 000... Oui 220 000 avortements en France chaque année! 

Nous étions environ 40 000 à affronter les éléments climatiques et surtout de nombreux jeunes, qui, 43 ans après l'abominable Loi Veil, marchent pour demander le respect de toute vue humaine et l'abolition de l'avortement. 

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Au Trocadéro :

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17h10 :

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Le système a été bloqué quelques heures... :

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Délégation du SIEL :

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Avec Cécile Edel et Karim Ouchikh :

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Carl Lang et Myriam Baeckeroot :

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Les Polonais sont avec nous : 

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16h20 : la fin de colonne part seulement de la place Dauphine !

La jeunesse est au rendez-vous :

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Le personnel soignant refuse de tuer :

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Les Irlandais sont venus défendre la vie : 

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Les Femens sont venues ... habillées! 

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16h00 :

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La pluie n'a pas arrêté la foule :

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15h15 :

Cécile Edel :

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Voici le discours de Cécile :

Chers amis,

Merci, merci à vous, marcheurs d’hier, d’aujourd’hui et de demain d’avoir encore répondu présents à l’appel de la Marche pour la Vie.

Cette marche, comme le soulignait vendredi, Donald Trump, à Washington « est un mouvement né de l’amour parce que nous aimons nos familles, nous aimons nos voisins, nous aimons notre nation. Et surtout parce que nous aimons tous les enfants, nés ou à naître ». Cette marche est née de l’amour parce que « nous savons que la vie est le plus grand miracle de tous, nous le voyons dans les yeux de chaque nouvelle mère. »

Alors OUI, merci d’être toujours là pour faire de cette marche le témoignage vivant que la loi du 17 janvier 75 qui a légalisé l’avortement en France ne fait, 43 ans plus tard, en aucune manière l’unanimité.

Quelle loi française, en effet, suscite, deux générations plus tard encore autant d’opposition ? Quelle loi, presqu’un demi-siècle après sa promulgation, fait encore descendre dans la rue des dizaines de milliers de personnes, toutes générations confondues ? AUCUNE !

Pourquoi l’avortement, alors que tant de personnes souhaiteraient définitivement enterrer le débat, fait encore débat aujourd’hui ?

La réponse est aussi élémentaire et lumineuse que la vérité qu’elle déclare.

Il est des vérités, des principes simples au-dessus des lois civiles, qui transcendent et s’imposent à elles.

-La vie humaine est sacrée, toute vie humaine est sacrée, chaque vie humaine est sacrée, quel que soit le degré de sa fragilité, quel que soit son état.

L’existence et la dignité d’un être humain aussi fragile soit-il ne dépend ni du désir de ses parents, ni de leur projet parental et encore moins de l’exercice d’une quelconque liberté.

-L’embryon est un être humain à part entière digne de respect. Sa vie n’appartient ni au corps médical, ni à l’état, ni à la science, ni même à ses parents.

Nous refusons ce retour au temps de l’esclavage où la vie d’un homme pouvait appartenir à un autre. Nous refusons ce retour à ces époques obscures de notre histoire où il avait été décidé que certaines catégories d‘hommes n’appartenaient plus à l’espèce humaine ? Considérés alors comme des choses, ces hommes n’avaient plus aucun droit.

Chers amis, nous marchons aujourd’hui parce que :

-nous refusons catégoriquement ce discours idéologique ambiant , cette pensée unique imposée depuis des décennies par nos politiques, nos gouvernants, par les médias..ce dictat de la pensée qui nous ordonne de croire que l’avortement ce n’est rien, que la loi de 75 est devenue une loi sacrée devant laquelle nous devons nous prosterner !

-nous refusons que le ventre maternel devienne l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant alors qu’il devrait être au contraire le lieu le plus sûr.

A l’heure ou s’ouvrent les états généraux de la bioéthique nous proclamons que :

  • Le droit à la vie ne saurait tolérer aucun compromis.
  • La liberté de tuer n’est en aucun cas une liberté car elle réduit l’homme à l’esclavage.
  • L’avortement n’est pas une libération mais un drame collectif et personnel. Trop de femmes sont laissées seules face à ce choix, trop de femmes souffrent.
  • L’avortement est en fait permis de tuer, mis dans la loi sous couvert de la liberté des femmes.

Mais de quelle liberté parle-t-on lorsque la vérité de ce qu’est l’avortement est volontairement cachée aux femmes, lorsque les pressions sont telles que certaines d’entre elles ont le sentiment de ne pas avoir le choix et vont avorter comme certains animaux vont à l’abattoir, résignées, affaiblies, anéanties... ?

De quelle liberté parle-t-on quand certains médecins refusent de montrer l’échographie aux mamans pour ne pas les culpabiliser au cas où elles décideraient d’avorter ?

Une femme, lorsqu’elle est enceinte, a besoin d’être entourée, d’être aimée, d’être rassurée, en aucun cas elle n’a besoin d’un permis de tuer ! Sacrifier l’autre à n’importe quel stade de sa vie, n’a jamais été un acte d’amour. On se sacrifie soi-même par amour pour l’autre ou pour une cause mais on ne sacrifie pas l’autre par amour !

Alors maintenant, à chacun je m’adresse aujourd’hui :

  • Tous ici présents, êtes-vous prêts, à temps et à contre temps, à témoigner de la beauté et la dignité de toute vie humaine ?
  • Vous, professionnels de santé êtes-vous prêts à affirmer publiquement que votre vocation n’est pas de supprimer le malade mais de vaincre la maladie, que votre vocation n’est pas de tuer mais de soigner ! Etes-vous prêts à vous lever pour proclamer : « nos mains ne tueront pas ! »
  • Vous, couples, futurs parents, êtes-vous prêts à accueillir la vie de celui qui vient, même si celui-ci est différent, même s’il est porteur de handicap ?
  • Vous, hommes, jeunes hommes, êtes-vous prêts à prendre vos responsabilités de père en acceptant ce bébé qui arrive par « surprise », et en soutenant sa mère, même si ce n’était pas au départ votre projet de vie ?
  • Vous femmes, sentinelles de l’invisible, êtes-vous prêtes à accueillir, quelles que soient les circonstances, cette vie en vous ? Etes-vous prêtes à dire un grand oui à la vie ?
  • Vous parents, êtes-vous prêts à transmettre à vos enfants le respect inconditionnel de tout vie humaine ?
  • Et vous, jeunes de la nouvelle génération, êtes-vous prêts à vous lever pour reprendre le flambeau du combat pour la Vie ?

Enfin, je veux m’adresser à vous tous ici présents : Chers amis, faites-vous suffisamment confiance en la vie, pour construire un nouveau monde dans lequel la meilleure place sera réservée aux plus fragiles , aux plus vulnérables, un monde dans lequel la culture de vie aura triomphé de la culture de mort ?

Alors, forts de cette espérance et de cette confiance en la vie qui nous habite, je vous appelle à marcher maintenant avec cette conviction profonde que :

« Nous ne lâcherons pas, nous ne trahirons pas, nous ne renoncerons pas, et nous gagnerons, nous l’emporterons ! »

Jérôme Triomphe :

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Tugdual Derville :

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Marek Jurek et Bernard Antony :

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15h00: Marek Jurek à la tribune :

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14h45:

Mgr Aillet est présent :

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Tugdual Derville:

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La foule a envahi la place Dauphine :

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Émile répond encore à la presse :

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Les bénévoles sont prêts :

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14h10 : Madeleine, infirmière,  témoigne de l'avortement devant la presse. C'est traumatisant de voir des cadavres de bébés. Elle évoque aussi le manque de liberté du personnel soignant, obligé de pratiquer des avortements. 

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14h05 : Frédéric Espieux, coordinateur général de la Marche annonce que près de 1000 bénévoles,  la plupart très jeunes,  se sont engagés sur cet événement. 

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14h00 : Nicolas Sevillia indiqueà la presse que la haine n'est pas de notre côté. Ce matin le bus de Rennes a été caillassé par des extrémistes de gauche et un passager à été blessé. 

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Lire l'article du Télégramme. Extrait :

"On attendait le car, témoigne un passager rennais. Quand il est arrivé, on est monté à bord et le car a été encerclé par une cinquantaine de manifestants. Visiblement, ils savaient qu’on allait embarquer à cet endroit".

Les manifestants, pour la plupart encagoulés ou portant un foulard, posent immédiatement des barrières à l’avant et à l’arrière du car pour le bloquer. L’un d’eux jette un fumigène à l’intérieur du car. La fusée incandescente rebondit sur une vitre et atterrit sur un siège occupé par un homme. Celui-ci parvient à se dégager mais son manteau est brûlé. Le pull-over d’une jeune femme est également brûlé tout comme le siège, très endommagé. Les passagers parviennent heureusement à rejeter le fumigène à l’extérieur au bout d’une quinzaine de secondes ! Une personne fait alors un malaise et est contrainte de sortir pour respirer un peu d’air frais avant de reprendre sa place à bord."

13h50 : Émile Duport, vice président de La Marche pour la vie présente les nouveaux visuels.

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13h30 : A Porte Dauphine, les bénévoles sont à pied d'oeuvre depuis ce matin pour préparer cette nouvelle marche pour la vie, après avoir entendu la messe tôt à la chapelle du Val de Grâce. 

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L'abbé Hubert Lelièvre, délégué épiscopal à la famille du diocèse d'Avignon, représente Mgr Cattenoz.

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Si le soleil est bien absent, la température est douce et la pluie se fait discrète.  A la sono résonne un air des Cranberries...

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En conférence de presse Me Triomphe exprime ses réserves sur la loi Leonetti.

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Le député polonais Marek Jurek présente le projet de loi polonais en faveur de la vie, soutenu par un consensus polonais :

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Mgr James soutient la Marche pour la vie

Message de Mgr Jean-Paul James, évêque de Nantes, à ses diocésains participant à la Marche pour la vie :

Unknown-8"L’Église ne doit avoir de cesse d’être l’avocate de la vie, et ne doit pas renoncer à annoncer que la vie humaine doit être protégée sans condition, depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle» ( Pape François ).

Chers amis, membres des Associations Familiales Catholiques, pour que l'Eglise soit « avocate de la vie », vous avez choisi de participer à « la marche pour la vie 2018 ». Je confie au Seigneur votre démarche. Vous savez que le diocèse de Nantes porte le souci du respect de la vie humaine et de sa dignité. Il le fait par des propositions de modules de formation dans ces domaines, par des invitations à la prière ( veillée pour la vie ) et par le soutien de projets liés à la promotion de la vie.

Je souhaite une bonne année 2018 à chacune de vos familles."

                                                                                     


Veillée pour la vie à Saint-François-Xavier (Paris)

Avec l'abbé Lelièvre, fondateur de la Famille Missionnaire l'Evangile de la Vie et délégué à la famille du diocèse d'Avignon.

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La Marche pour la Vie propose une révolution lumineuse

Les Éveilleurs d’Espérance appellent à participer à la Marche pour la Vie :

0okrz"Comme la lumière brille aux yeux de tous, la vie est donnée, et ne se marchande pas. Elle est reçue dans la pénombre du corps maternel, et vient à la lumière au jour de la naissance.

Face à ce grand mystère de la vie, nous voulons rappeler qu'il y a des principes au dessus des lois civiles et qui s'imposent à elles. Que la dignité propre de l'être humain doit être respectée, de sa conception à sa mort naturelle, quels que soient son état ou sa fragilité. Depuis trop longtemps le doute s’est installé et les futurs parents voient dans l’embryon, cet enfant petit qui deviendra un Homme,  un obstacle les plongeant dans les ténèbres plutôt qu'une vie nouvelle venant illuminer le monde. 

Nous voulons que la société toute entière aide les futures mères qui doutent à poser un véritable choix libre face à l’avortement. Qu'elle les soutienne par des politiques d’aide et d’accueil, financière, psychique et morale. Qu'elle les informe sur les réalités définitives et inéluctables de l’IVG. Qu'elle tienne un discours qui réaffirme l'extraordinaire singularité de chaque vie humaine.

Voir la lumière, c'est recevoir la chance de vivre. La Marche pour la Vie propose une révolution lumineuse. Elle fera briller sa lumière dimanche 21 janvier au départ de la Porte Dauphine à 14h30, pour exhorter la société à quitter les ténèbres de l'avortement pour entrer dans la clarté de la vie et de la maternité.

Nous appelons les français à rejoindre nombreux et en famille le cortège de la Marche pour la vie."


Avec France Renaissance et la Marche pour la vie, gagnez un livre sur la crise de la démocratie

Verite-et-politiquev2L'Institut France Renaissancesoutient la Marche pour la Vie du 21 janvier. Il propose à tous ceux qui disposent de son application téléphonique (téléchargeable ici) et qui participeront à la Marche de s'enregistrer et de recevoir en cadeau le pdf du dernier livre de Guillaume de Thieulloy: "Vérité et politique" sur la dérive totalitaire de la démocratie relativiste (que vous pouvez aussi acquérir en livre physique ici).

Une façon de se préparer doublement à la révision des lois de bioéthique, à la fois en manifestant et en se formant!

Rappelons que l'application France Renaissance utilise la technologie ucampaign utilisée notamment par la campagne de Donald Trump et pourra nous aider à nous organiser localement pour peser sur le débat bioéthique.


Il reste des places en car au départ de l’Anjou pour la Marche pour la Vie

Inscriptions en ligne : https://enmarchepourlavie.lepotcommun.fr/billet/ywr12kc0

  • Départ en car de CHOLET (7h),  SAUMUR (8h) et ANGERS (9h).   Retour prévu vers 22h45(Angers), 23h45 (Saumur) et 00h45 (Cholet).
  • Départ en car de Candé (7h),  Segré (7h30),  Le Lion d'Angers (7h45),  Châteauneuf-sur-Sarthe (8h15). Retour prévu vers 22h45 (Châteauneuf-sur-Sarthe), 23h15 (Le Lion d'Angers), 23h30(Segré) et 23h45 (Candé) 

Vous ne pouvez pas venir, mais vous voulez nous aider ?  Faites un don : Dons en ligne : https://www.lepotcommun.fr/pot/mcxk8xmz


Mgr Bernard Ginoux soutient la Marche pour la Vie

L'évêque de Montauban écrit dans un communiqué :

Image_preview"Ce dimanche 21 janvier une MARCHE POUR LA VIE va rassembler à Paris beaucoup de personnes conscientes de la valeur unique de toute vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle. Retenu par des obligations pastorales je ne peux que m’y associer par ma prière et mes encouragements. Il n’est pas besoin de religion pour être d’accord avec le principe d’humanité présent en chaque vie et donc intouchable.

Il y a quelques semaines l’adieu à Johny Hallyday nous faisait entendre la voix de Sandrine Kiberlain lisant la prière de Mère Térésa « la vie est la vie ». Cette louange à la vie rejoint tout être humain. La « Marche pour la vie » est l’appel d’hommes et de femmes pour que notre société prenne conscience de la nécessité de respecter, protéger, promouvoir toute vie. De grand cœur je prie le Seigneur de vous accorder sa bénédiction !"

A noter également ce tweet de soutien de Mgr Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis:

Et celui de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon :

Et Mgr Malle, évêque de Gap :


Le monde s’attaque frontalement au modèle porté par la Sainte Famille

L’abbé Guilhem Le Coq (FSSP) exhorte à se mobiliser pour la vie :

Giorgione_sacra_famiglia-300x242"Le prophète Isaie l’avait annoncé: Le Christ serait « la lumière du monde »… Et cette lumière viendrait « luire dans les ténèbres » afin que la Vérité et la Vie  (que le Seigneur venait offrir à la race humaine) soient vues, connues, répandues et partagées par le plus grand nombre. Le plus grand nombre SEULEMENT car si la venue du Messie et son message d’Amour et de Salut allaient être cause de Paix et de Joie pour les hommes ‘de bonne volonté’ : il y allait avoir aussi des hommes ‘de mauvaise volonté’ qui allaient REFUSER LA LUMIÈRE, et non seulement fermeraient les yeux sur cette Vérité et cette Vie que le Seigneur venait révéler : mais s’y opposeraient farouchement et oeuvreraient même au règne inverse. « La lumière a luit dans les ténèbres » mais une vaste part de ténèbres l’a rejetée et a voulu façonner à la place un monde de MENSONGE ET DE MORT.

Tout homme connait en lui-même cette part sombre qui résiste à la grâce et qui continue à apprécier ce qu’il faudrait détester et se rapprocher de ce qu’il faudrait fuir. Tel est notre combat spirituel commun : d’agir avec prudence et de chercher le Bien quand même, et de se laisser relever par le Seigneur quand une chute arrive.

M​ais si tout homme porte cette faille douloureuse, cette fragilité : nous ne voulons pas aujourd’hui parler de « ceux-là qui ratent souvent mais qui font ce qu’ils peuvent » : nous voulons évoquer ce soir ​les autres : ceux qui se sont juré de détruire ce que le Christ est venu édifier.

De même qu’il y a UNE EGLISE, fondée par le Messie et confiée aux Apôtres:  qui rassemble ceux qui croient en Jésus, fils de Dieu, né en Judée, et mort pour nous et puis ressuscité : ​il y a aussi, depuis 2000 ans, cette foule mauvaise qui rassemble ceux qui font l’oeuvre du démon : qui font le jeu de l’ennemi du Genre humain. En conscience parfois, ou sans le savoir : il y a des hommes à l’âme noire qui se coalisent pour construire -par tous les moyens- une nouvelle tour de Babel: une sorte de « Contre-Eglise ».

D​eux hommes se font face de manière si visible que personne ne peut l’ignorer :l’HOMME NOUVEAU (qu’est le Christ) et que, par le Baptême, tous les humains sont appelés a devenir à sa suite. Et puis un autre homme… Sorte de contre-image du Christ : son exact opposé et voulu comme tel. P​ourquoi ? Parce que  au « Christ-Sauveur » le démon a voulu répondre par un « anti-Christ » dont il serait l’auteur, ​l’instigateur, et dont il assumerait une diabolique paternité = un homme moderne tel que la modernité cherche à le façonner depuis si longtemps…

Pour voir cet « anti-Christ » : il suffit de regarder le Christ et de faire une liste exhaustive de toutes ses vertus, de toutes ses bontés. Puis, mettez tout au ​négatif, plongez tout cela dans le grand bain de l’​inverse et vous aurez devant vos yeux l’homme que le monde corrompu tente d’imposer comme nouveau modèle… On dit que le démon est le « singe de Dieu » et qu’il essaie de «  faire comme » Dieu. Alors l’homme que le démon tente d’imposer est une sorte d’ersatz-des-ténèbres  : sorte d’image faussée et pervertie du vrai-fils-de-lumière que le Christ est venu nous appeler à devenir.

Je n’oublie pas que les​ premiers jours du  mois de Janvier nous font contempler le Seigneur en ses débuts et tout ce qui l’entoure : son enfance, sa parenté, sa filiation, son obéissance, associée aussi à la contemplation de l’oeuvre de la nature (qui a sa part dans le beau Mystère de l’Incarnation) : un embryon d’abord, puis une vie qui croit puis qui na​î​t : une petite vie encore chétive protégée par une Mère qui le porte 9 mois puis qui s’en occupe amoureusement…

T​out cela est résumé par l’exemple de la Sainte Famille.

Et je n’oublie pas que les ​derniers jours du  mois de Janvier seront l’occasion de descendre dans la rue pour protéger, défendre, ce que nous aurons contemplé au début du mois et que le monde moderne s’évertue à salir et à détruire selon un plan méthodique : l’enfance, la filiation, l’obéissance à l’oeuvre de la nature, la maternité,… LA VIE et la VÉRITÉ.

Quel symbole quand on y pense! C’est au moment-même où nous fêtions la Sainte Famille que les radios d’État nous annonçaient -à grand renfort de sondage truqués- que 80% des français sont POUR l’euthanasie, POUR la GPA, et bien-sûr POUR l’avortement, et POUR le Gender… => on nous annonçait triomphalement que les humains étaient désormais prêts à passer à l’ANTI-SAINTE FAMILLE. Coïncidence de date? Je ne crois pas. Trop de signes à la fois créent un faisceau d’indices que les chrétiens ne doivent plus ignorer.

Plus que jamais l’homme devient un loup pour l’homme. La société moderne (qui se revendique d’un athéisme militant et pratiquant) est en train de produire dans ses écoles républicaines de bons petits citoyens, certes illettrés, mais  ​bien formatés  et prêts à voter tout ce que lui dira la ​télé… Nos bons petits français décérébrés sont maintenant prêts à faire ce qu’on leur dira de faire (et même à applaudir quand ils le feront).

Le monde s’attaque frontalement au modèle porté par la Sainte Famille. En ce monde déboussolé : malheur à l’ancien dont on veut abréger la vie, malheur à l’enfant : dont on veut choisir la couleur des yeux et le QI et qui n’est, en attendant, qu’un objet dont on peut se débarrasser : une simple cellule génétique qu’on peut manipuler, qu’on peut transformer à loisir (selon le besoin ou l’envie). E​t on va même pouvoir choisir le ventre qu’on louera pour le porter. Dans ce monde d’ « apprentis sorcier » qui joue avec le feu j’avoue attendre avec intérêt le jour où l’un de ces enfants-chimère sorti d’une éprouvette attaquera en justice sa mère porteuse et les parents-donneurs de l’avoir choisi garçon alors qu’il se sentait fille…

La Sainte Famille est un ​rappel urgent. En contemplant la Vérité Divine qui vient humblement s’incarner dans le réel biologique : nous sommes convoqués à revenir au ​bon sens de la Vie. Car la menace est imminente…

Les docteurs Mengélé et tous les autres bouchers du Communisme et du Nazisme qui faisaient des expériences génétiques n’étaient donc pas des monstres semble-t-il… = c’étaient juste des précurseurs, des génies mal compris à leur époque mais à qui la modernité semble rendre hommage par la poursuite (à grande échelle!) de leurs expériences sur le vivant qu’ils commettaient dans les goulags…

Il y avait donc jadis un monde du réel : des parents, des enfants, des naissances et des vieillesses , le respect du cours de la vie (du début à la fin), un amour de chacun, un souci du bien commun, chacun à sa place et une place pour chacun… Hélas : par sa volonté hystérique de faire MUTER LE RÉEL, le monde moderne nous prépare un « anti-monde » = sorte de « négatif photographique » de tout ce qui EST. Et la nature n’a plus rien à dire puisque la Loi l’édicte. Et la Loi elle-même n’a qu’a entériner ce que le peuple a décidé ( grâce au petit coup de pouce des médias ). Les nouveaux « Prométhée » nous mijotent un Frankenstein… Le fruit pourri va bientôt naitre : un rejeton sans origine et sans avenir, sans Patrie, sans père, sans mère, sans Foi ni loi. Un Zombie que nul ne pourra contrôler et qui, n’en doutons pas, se retournera un jour vers ses créateurs pour les manger…

Notre venue dans la rue le 21 janvier : sera une dénonciation officielle, une contestation solennelle de cet « anti-monde » et de « cet anti-homme » qu’on veut nous imposer. Nous ne l’accepterons pas.

Et puisque c’est finalement l’anti-Christ qui est derrière tout ça : non seulement nous serons comme un seul homme à la manifestation (qui est cause nationale et de salut public) mais nous serons aussi à la veillée de prière qui aura lieu samedi soir : pour PRIER, pour que Dieu aide à ce que le prince de ce monde soit battu, et que le Bon sens revienne. Notre  ​fin de semaine  du 20 janvier (veillée de prière) et du 21 janvier (marche sur Paris) ne peut pas être une simple occasion mondaine de retrouvailles entre potes et pour retrouver Nathalie des JMJ. L’enjeu est trop grand. l’ennemi en face est trop puissant pour que nous venions en simples touristes. Nous porterons par notre présence et par nos discours l’avenir du monde réel dont la SAINTE FAMILLE RESTERA POUR TOUJOURS LE MOD​È​LE."