Jérôme Dupuis a publié un article dans L'Express intituléUne librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin, tenue par François Bousquet, proche de Patrick Buisson et rédacteur en chef d'Éléments, la revue phare de la nouvelle droite. Le journaliste-militant termine ainsi :
"En choisissant de s'afficher publiquement au coeur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu'ils offrent une cible de choix aux "antifas" de toutes obédiences."
"Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.
Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !
Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !
Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !
Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint: « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !
Dupuis déclenche les menaces des « antifas »
Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »
Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !
Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste."
Et ce n'est pas la Russie constate Olivier Bault dans Présent :
"Si ingérence il y a eu, et de taille, c’est de la part du géant de l’internet Google. Et il ne s’agit pas ici de l’accusation portée le 28 août dernier par le président Donald Trump contre la société californienne. Trump s’insurgeait alors contre le fait que la quasi-totalité des informations le concernant, affichées dans les résultats des recherches Google, provenaient des médias de gauche et il promettait qu’il allait s’attaquer à ce grave problème. [...]
Les dirigeants de Google ont toujours prétendu ne pas user de leur pouvoir pour favoriser un camp contre un autre même si leur penchant à gauche n’est un secret pour personne. Un nouveau rapport publié par le Washington Examiner montre d’ailleurs que 90% des donations faites par les employés de Google vont aux Démocrates. Mais il y a bien pire. Une longue chaîne de mails internes divulguée par la chaîne Fox News lundi soir apporte la preuve que la direction de Google a cherché à faire gagner Hillary Clinton aux dernières élections. Au centre du scandale, il y a un long message envoyé le 9 novembre 2016, au lendemain des élections, par Eliana Murillo, la responsable du département de Marketing multiculturel du géant de l’internet. Ce message semble impliquer directement le PDG de Google, Sundar Pichai, qui a la double nationalité indienne (va-t-on parler d’ingérences indiennes ?) et américaine, ainsi que Philipp Schindler, un des principaux vice-présidents de la compagnie, puisque Eliana Murillo affirme les avoir tenus au courant.
L’effort mené par l’équipe de la responsable du Marketing multiculturelle consistait, en manipulant les résultats des recherches sur internet et aussi dans le cadre d’un partenariat avec des ONG gauchistes, à inciter les Latino-américains citoyens des Etats-Unis à aller voter. Et il ressort clairement du long mail de Mme Murillo que la direction de Google pariait sur le fait que ces Latino-américains voteraient massivement pour Hillary Clinton. Dans le bilan de l’opération dressée par la responsable du département du Marketing multiculturel de Google, la stupeur et la déception ressentie par le fait que 29% des Latinos aient finalement voté pour Donald Trump n’est pas masquée, et Mme Morillo reconnaît explicitement que certaines des actions menées étaient des « donations secrètes » en faveur de la campagne de la candidate démocrate. Ce pourrait aussi être un angle d’attaque possible pour Donald Trump et ses partisans, car c’est illégal et ils disposent désormais des aveux involontaires d’une dirigeante de Google."
"[...] Tout récemment, un rapport officiel a été publié par le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) et l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (IRSEM) sur ce thème. Ce rapport fourmille d’informations fort intéressantes, mais il a été résumé à l’usage des journalistes d’une façon assez sommaire. En gros, il faut retenir que les méchants Russes menacent nos belles démocraties, en s’ingérant frauduleusement dans les processus électoraux, en France comme aux États-Unis.
Tout ceci est assez fantaisiste.
On voit mal les sites Russia Today ou Sputnik en armes de destruction massive. Et, surtout, on voit mal pourquoi ce qui est « bien » avec CNN, Al-Jazeera ou TV5 Monde serait nécessairement mauvais avec RT.
Tous les grands Etats ont des structures pour diffuser leur vision du monde à l’étranger. Celame semble assez logique. Et le téléspectateur sait bien qu’un événement peut recevoir plusieurs interprétations. Je dois confesser, quant à moi, que je regarde régulièrement les médias anglo-saxons et les médias russes pour essayer de comprendre leur vision du monde et surtout ce qui se passe chez nous – car on sait que la presse du Macronistan, admirable servante de notre belle démocratie,est cependant légèrement déficiente pour présenter les réalités qui fâchent.
Bref, ce fantasme de l’ingérence russe me semble farfelu. Et je n'arrive pas à comprendre pourquoi la lutte contre les «fake news » est devenue ainsi prioritaire. Nous ne sommes plus capables d’envoyer 400 soldats sur un théâtre d’opérations extérieures, mais nous dépensons des millions pour nous prémunir de la vision russe du monde sur les réseaux sociaux! Curieuse priorité militaire!
À vrai dire, cette histoire de « fake news » est fondamentalement une histoire de censure: il ne doit rien subsister sur le marché des médias qui contredise la belle saga d’Emmanuel Macron, progressiste sauveur de l’Europe menacée par l’ascension des populistes.
Mais quand donc nos « élites » comprendront-elles que c’est fini ? Le vieux monde de l’ORTF est derrière nous. On peut sans doute le regretter. Après tout, cette époque nous a tout de même donné Audiard, qui était d’un autre calibre que les « humoristes » contemporains. Mais, enfin, le fait est là.
Dieu sait si je me heurte souvent à l’État et à la répression sur internet (depuis 2013, je n’ai jamais eu moins de 4 procès sur le dos!), mais, s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que cette répression n’a aucune chance de museler les opinions dissidentes. Elle ne le peut déjà pas en Chine communiste. Comment le pourrait-elle chez nous où les gouvernements voudraient censurer sans assumer ?
En tout cas, la meilleure preuve que ce ne sont pas les fausses nouvelles, mais bien les opinions dissidentes qui sont visées, c’est que, régulièrement, les médias d’État sont pris enagrant délit de désinformation. Ainsi, récemment, France Inter a faussement annoncé la mort du cinéaste Costa-Gavras. Plus récemment encore, l’AFP a évoqué une chasse à l’étranger dans les rues de Chemnitz en Allemagne. [...]"
"« Le pape François est-il homophobe ? » À l’heure où le monde catholique ne bruisse que des accusations portées par un ancien nonce à Washington, Mgr Viganò, contre le pape François, qu’il accuse de complaisance vis-à-vis de certains prédateurs sexuels, mais aussi vis-à-vis des « réseaux homosexuels » qui ont selon lui infiltré l’Eglise, le titre de la page de tribunes publiée par le journal le Monde dans son édition du 11 septembre apparaît pour le moins surréaliste.
À l’heure où ce qu’on n’appelle plus que l’affaire Viganò a déclenché ce que les observateurs n’hésitent pas à qualifier de « guerre civile dans l’Église »,notamment aux États-Unis, cœur de l’actuel cyclone, où les évêques se déchirent sur la crédibilité des accusations portées contre le pape,la discrétion de la plupart des grands médias sur l’affaire est plus que frappante. Alors que, en temps normal, toute accusation de complaisance de l’Église vis-à-vis des prédateurs sexuels qui défigurent son visage fait les gros titres des médias, ici ils ont préféré s’interroger à longueur de colonne sur la dimension « homophobe », donc, du recours à la psychiatrie suggéré par le pape, dans l’avion qui le ramenait de Dublin le 26 août, aux parents dont de jeunes enfants se découvriraient des tendances homosexuelles. Au point que certains observateurs se demandent si cette « gaffe » du pape François (qui a fait depuis retirer le terme de « psychiatrie » des versions de l’entretien publiées sur le site internet du Vatican) n’était pas en réalité intentionnelle, certain qu’il aurait été que cette sortie provocatrice aurait détourné les médias d’une affaire autrement importante : la réalité des accusations portées par Mgr Viganò.
Dans un article publié sur le site de l’hebdomadaire Newsweek, le journaliste vedette américain Ben Shapiro s’étonne de ce manque de curiosité médiatique – à laquelle, en France, il n’y a guère que le Figaro pour faire exception, l'hebdomadaire La Vie y consacrant pour sa part son dernier dossier de couverture, mais sans enquêter sur la réalité des accusations, se contentant de déplorer la déstabilisation dont est victime François. L’explication de Ben Shapiro a le mérite de la simplicité, et donc de la clarté : « La honteuse tentative des médias de disculper François à cause de leur amour pour sa politique ne fait que souligner la malignité des motivations de bien des journalistes : ils étaient heureux de pouvoir révéler des comportements scandaleux dans l’Eglise catholique quand le pape était un conservateur ; et ils sont heureux de participer au camouflage de ces comportements quand le pape est un libéral » [« libéral » au sens américain, qui correspond à notre « progressiste », NDLR].
Et Ben Shapiro de poursuivre : « Si les membres des médias défendent avec constance un pontificat accusé de couvrir des abus sexuels, ce n’est pas par bienveillance à l’égard de l’Eglise, mais bien parce qu’ils croient que la doctrine traditionnelle doit être éliminée à n’importe quel prix, même au prix de l’abus sexuel sur des mineurs. »
[...] Et les victimes, dans tout cela, souvent détruites à vie par les abus d’un prêtre en qui elles avaient placé leur confiance spirituelle ? Un coup les grands médias les prennent en pitié, un coup ils les oublient. Car, vous l’aurez compris, pour la bien-pensance dominante, l’important n’est pas là, et la vérité ne compte pas non plus : la seule chose importante est que l’Eglise se conforme au monde de telle sorte qu’elle ne puisse plus jouer son rôle de trouble-fête de la modernité festiviste. Cela vaut bien, sans doute, que quelques scandales sexuels soient gardés sous le boisseau…"
"[V]oilà un chef de gouvernement socialiste prenant la veste du siècle (- 3 %, le plus mauvais score depuis 1911) qui exulte littéralement, un chef du parti conservateur à la ramasse lui aussi (- 4 %) qui demande la clef du pouvoir, alors que la victoire des démocrates suédois, qui gagnent cinq points et 14 sièges, est présentée comme une défaite et un soulagement.
Comment et pourquoi ce cirque ? Pourquoi, le « spécialiste des questions étrangères » de BMFM nous l’a expliqué : le parti des démocrates suédois est un parti « d’extrême droite xénophobe ». Il est donc louable que le peuple de Suède en limite la poussée et légitime que l’ensemble des commentateurs, de droite, de gauche ou du centre, s’en réjouissent. La grosse coalition a d’abord investi les médias. Notre système de communication est macronien, la coalition du bien progressiste s’oppose à l’axe du mal populiste.
Comment établit-il la défaite de l’extrême droite ? Grâce à une mise en scène des événements où les sondages tiennent une bonne place. On raconte d’abord, crescendo, pendant des mois que « l’extrême droite populiste » monte, dans une fièvre européenne : voyez l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Tchéquie. Ça fait peur. Les sondages montent, eux aussi, régulièrement. Jimmy Akesson, le patron des démocrates suédois, chope la grosse tête ou fait de la méthode Coué. Il voit dans sa poche entre 20 et 30 % des votes. On arrive à 17,6 ou 17,8, et c’est présenté comme une grande victoire du système. La Suède, méritoire, a contenu la montée de l’extrême droite xénophobe.
Or il y a juste un temps de silence, ou de mensonge, dans cette séquence. Les sondages ont en effet longtemps monté pour les démocrates suédois, puis ont descendu régulièrement dans les dernières semaines de campagne, et cela n’a pas été répercuté. Ces derniers jours, jusque dans la soirée électorale, tous les commentateurs affirmaient que « les derniers sondages » promettaient aux démocrates suédois plus de vingt pour cent et la place de premier parti de Suède. Or c’était faux. Le dernier sondage publié annonçait exactement 17,6 %. Le silence des médias sur la chose a permis de présenter la poussée des démocrates suédois en défaite de l’extrême droite xénophobe.
L’incertitude des sondeurs a rendu la manipulation facile. Le Figarole reconnaissait avec une certaine honnêteté, tout en participant à la manœuvre. Dans la journée de dimanche, il donnait encore l’extrême droite à 20 % mais ne lui accordait plus que la deuxième place et conseillait à ses lecteurs de prendre ces enquêtes d’opinion « avec des pincettes, tant les écarts sont vertigineux de l’une à l’autre : près de neuf points séparent la moins favorable pour SD (16,3 %) à la plus optimiste (24,8 %). » Autrement dit, je sais que mes données ne valent rien mais je les transmets pour participer à un mouvement de désinformation. Pour faire peur. [...]"
Un allemand est assassiné par des immigrés fin août. Des manifestations s'en suivirent à Chemnitz. Angela Merkel affirme rapidement qu’une « chasse anti-immigrés » a eu lieu. Cette fausse nouvelle a été immédiatement relayée par tous les médias.
Tout part de la correspondante AFP à Berlin Yannick Pasquet le 27 août. En revanche, impossible de retrouver la dépêche AFP. Sur Google, les liens apparaissent comme brisés.
La correspondante AFP à Berlin continuera de relayer cette fausse nouvelle par la suite et publiera d'autres tweets le 28/08.
On retrouve une trace de dépêche AFP relatant cette fausse nouvelle le 28/08. Bizarrement, et à nouveau, le lien est brisé.
Dès le 27/08 France Info relaiera cette fausse nouvelle et en remettra une couche le 28/08.
Tous les médias français (du camp du Bien) ont ensuite relayé cette superbe fausse nouvelle : Le Monde, L'Obs, Marianne, BFMTV... et bien d'autres encore.
Après quelques jours de battage médiatique et de sidération, les premières preuves nous parviennent (via les journaux allemands, pas par l'AFP ni sa correspondante à Berlin) : cette information est en réalité une fausse nouvelle.
Tout d'abord le procureur général de Saxe contredit Merkel et déclare qu’il n’y a pas eu de « chasse anti-immigrés ».
Ensuite, le Premier ministre de Saxedéclare qu'"Il n’y a pas eu de populace déchaînée, pas de chasse à l’homme et pas de pogroms dans cette ville."
Puis, c’est le président du renseignement intérieur allemand, Hans-Georg Maassen, qui dit que selon ses informations il n’y a pas eu de « chasse collective » d’étrangers.
Et enfin le président de l'Office de Protection de la Constitution : « Nous n'avons pas d'informations fiables selon lesquelles de telles chasses collectives aient eu lieu. »
Aussi, le vendredi 7 septembre, soit 10 jours après, l'AFP (et sa correspondante à Berlin) se décident à remettre en doute les propos de Merkel :
Qu'une agence de presse française relaie et assène de la propagande sans recul ni preuve est un manque total de professionnalisme. Il existe le verbatim, le conditionnel, puis la recherche de preuves. On a connu l'AFP beaucoup plus scrupuleuse pour d'autres dirigeants... (merci à L'enraciné)
"Grosse émotion, nous dit-on, chez les abonnés de La Croix : hier, avec leur quotidien préféré, ils ont reçu un tract de la Manif pour tous.
Bien sûr, c’est d’abord le lobby LGBT qui a réagi en hurlant au scandale. Pensez donc, un journal catholique qui fait de la publicité pour une organisation qui respecte la morale catholique…
Mais des lecteurs ont également réagi, et ça a fait des remous au sein de la rédaction.
La direction a remis les pendules à l’heure : « Il ne s'agit pas d'un tract qui engagerait la position de la rédaction. » Ouf.
Donc, pas de panique. C’est juste de la publicité pour une organisation aux idées bizarres voire choquantes, mais qui paie… On souligne d’ailleurs que la Commission permanente d'étude et de coopération du journal reste vigilante sur la séparation entre le marché de la publicité et le travail de rédaction…
N.B.
Un lecteur de L’Homme nouveau qui s’était plaint auprès de La Croix que tel article était en contradiction avec l’enseignement de l’Eglise s’est vu répondre que La Croix est un journal d’informations générales et « pas un journal chrétien »…
Certains militaires sont encore nostalgiques de la Guerre Froide... Un rapport publié le 4 septembre et présenté au ministre des Armées, épingle les «manipulations de l'information» dont seraient responsables la Russie et, à travers elle, RT.
Toute la presse allemande a dénoncé des scènes de « chasse aux immigrés » de la part de « l’extrême droite » après le meurtre sauvage à Chemnitz d’un homme de 35 ans par deux allogènes, à coups de couteau. Angela Merkel elle-même avait déclaré :
« Ce que nous avons vu n’a pas sa place dans un État de droit. Ces images de chasse à l’homme collective et ces manifestations de haine n’ont pas leur place dans un État de droit. »
Le parquet général de Saxe a publié hier ce communiqué :
« Au vu de l’ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n’ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l’existence d’une chasse anti-immigrés ».
Selon un dernier sondage l’AfD est aujourd’hui le premier parti politique à Chemnitz.
« Angela Merkel a sous-estimé le risque de tensions sociales ces dernières années lorsqu’elle a affirmé qu’il y avait de la place pour des centaines de milliers de ces gens en Allemagne ». « C’est la réponse que beaucoup d’Allemands mécontents cherchent à donner ».
Quand le journal La Croix organise un débat sur l'avortement, il n'appelle pas souvent des personnes pro-vie, en accord avec l'enseignement de l'Eglise... Ainsi à la question de savoir si la baisse du nombre d’avortements doit devenir un objectif de santé publique, sont invités à répondre :
Véronique Séhier, Coprésidente du Planning familial, qui estime qu'il ne devrait pas y avoir de limite à l'avortement : "[Les femmes] doivent pouvoir changer d’avis, même si la grossesse était voulue au départ."
Israël Nisand, Président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, qui rappelle que même s'il s'est battu pour "ce droit", l'avortement n'est jamais banal.
Les lecteurs de La Croix seront bien avancés. Mais ils doivent avoir l'habitude.
Frédéric Taddeï, à la suite d’un départ forcé et après plus de dix ans chez France Télévisions (Ce soir ou jamais et Hier, aujourd’hui, demain), rejoint RT France pour présenter une émission intitulée Interdit d’interdire. Frédéric Taddeï a été interrogé dans le Point. Extrait :
"[...] RT France m’a donné carte blanche pour faire le genre d’émission que j’aime animer à la télévision : un talk-show quotidien d’une heure avec des intellectuels, des artistes, et de vrais débats, entre des gens intelligents, qui savent de quoi ils parlent, qu’on ne voit pas ailleurs et qui ne sont pas d’accord entre eux. Tout ce que l’on a de plus en plus de mal à faire à la télé aujourd’hui. Bien sûr, j’ai reçu d’autres propositions, certaines très intéressantes, mais c’était celle-ci qui me tentait le plus. Je suis un peu transgressif, vous savez, alors, forcément, aller faire une émission sur RT, je sais que ça va en énerver quelques-uns, c’est excitant.(…)
Comment analyseriez-vous qu’en 2018 vous ayez besoin d’aller sur RT France pour faire à peu près la même émission qu’il y a deux ans sur France Télévisions ?
Parce que, entre-temps, la direction de France Télévisions a changé. Ce qui était encouragé hier ne l’est plus aujourd’hui. La télévision pratique désormais le nivellement par le bas. On préfère ce qui est moyen, pas trop nul quand même, mais pas trop bien non plus. La télé est devenue une médiocratie. Alain Deneault a écrit un excellent livre sur ce sujet : comment un système se met à promouvoir ce qui n’est ni bon ni mauvais, ce qui est médiocre, c’est-à-dire moyen. C’est le règne du conformisme. Surtout, ne pas sortir du rang. Mais moi, c’est en sortant du rang que j’ai fait Paris dernière, D’art d’art, Ce soir ou jamais ou les émissions que j’anime sur Europe 1. Et je continue en allant sur RT.
[...] Il y a toutes sortes de façons de faire des débats et de la culture à la télévision. On peut être plus ou moins long, ambitieux, original, pointu, divertissant, haut de gamme, sérieux ou drôle. Ce qui est important, c’est de ne pas prendre les téléspectateurs pour des imbéciles, de ne pas essayer de leur faire prendre des vessies pour des lanternes. Parce qu’ils s’en rendent compte, les téléspectateurs, et qu’ils se vengent."
Un lecteur du Salon beige, excellent connaisseur des milieux épiscopaux français et des cercles romains, nous adresse ce petit commentaire sur l'actualité récente :
"Les réactions d'un certain nombre, de journalistes (Isabelle de Gaulmyn écrira-t-elle un livre sur le sujet comme elle l'a fait au sujet des affaires lyonnaises ?) dit catholiques, de certains des cardinaux dont il est question dans le courrier de Mgr Vigano, et bien ces réactions laissent pantois celui qui essaie de comprendre les récents événements...
Revenons quelques mois en arrière : en de larges colonnes, ils se targuaient de choisir d'abord la pastorale... en relativisant le doctrinal. L'homme d'abord, le dogme ensuite - et encore, pas tous.
Eh bien aujourd'hui, je m'interroge : Où sont-ils ces bons samaritains ? Où sont-ils ces défenseurs des pauvres, des exclus ?
A bien regarder, on les trouve vite : je les reconnais en ceux qui, à l'instar de Mgr Vigano, cherchent à défendre les victimes des pervers sexuels, pédophiles, pédérastes... Je les reconnais dans ces partisans de la doctrine de l'Evangile, le dogme catholique, la Parole de Dieu. Jetés en pâture à l'opinion publique mondiale pendant les débats du dernier synode sur la Famille, les voilà, fidèles au poste, véritables bons samaritains nommant le mal, les faits condamnables avérés... On les présente comme les ennemis du Pape François, mais c'est tout le contraire. Ce sont ses véritables amis, ses seuls amis. Ceux qui, par amitié, préfèrent la vérité au mensonge, la protection des plus humbles, à la logique clanique des groupuscules obscurs. Oui, les dogmes moraux sont les pare feux du monde; non seulement ils repoussent les flammes de l'enfer, mais ils mettent en lumière la beauté, la bonté et la justice du plan de Dieu pour l'homme.
Pour en revenir au texte de Mgr Vigano, et à sa note du bas de la dernière page - ô les notes de bas de pages ! -, il est intéressant de noter que ceux qui fustigent l'ancien nonce à Washington, ne s'intéressent pas aux faits qu'il présente, au nombre de victimes qu'il déplore. Ils ont choisi comme en un vulgaire débat politique, de contre-attaquer ad hominem. De s'attaquer à Mgr Vigano. C'est comme si la famille d'un malade atteint gravement reprochait au médecin le diagnostic posé. "C'est de la faute du médecin si mon enfant est malade !"
Oui, tous les faits sont établis. Et sont vérifiables. Mais attention : si enquête il y a, que les investigateurs ne soient pas à double visage... Enfin, espérons que tous les noms des cardinaux - Farell, Wuerl, Parolin, Maradiaga...- qui ont d'une manière ou d'une autre trempé dans cette conspiration du mal décrite par Mgr Vigano, seront à tout jamais marqués au fer rouge en la mémoire des hommes d'Eglise. Oui au pardon, non à l'oubli. Un conclave est si vite arrivé... Et rappelons-nous dans nos prières des victimes.
Et remercions Dieu pour les évêques, et cardinaux - Burke, Sarah, Muller... et tous les silencieux qui tiennent la barque de leur diocèse avec au cœur la Foi Catholique ... - qui savent douter de la mauvaise pastorale, qui est en réalité une pastorale inversée. Oui à la pastorale qui s'appuient sur le dogme, sans elle il n'y a ni charité, ni vérité. Seulement la barbarie."
Donald Trump le dénonce aux Etats-Unis, mais cette censure s'applique aussi en France, avec des sujets interdits comme l'avortement.
Le site pro-vie IVG.net subit le même ostracisme. Alors qu'une recherche donne habituellement de nombreux sites différents mais classés dans un ordre présumé pertinent, sur la recherche du mot clé "IVG" , google dupliquetrois fois le site du gouvernement pour faire apparaître notre site www.ivg.net en quatrième position ! Ce qui pénalise notre visibilité et donc les appels qui ont bien diminué. Dans une recherche plus "classique", IVG.net aurait été placé en deuxième position.
"jeudi, l'agence de presse américaine AP a publié une courte dépêche annonçant la mort du cinéaste Costa-Gavras. La source de l'information? Un tweet publié quelques minutes plus tôt par la ministre grecque de la Culture. Mais le compte cité est un faux. Il a été créé de toutes pièces par Tommasso Debeneditti, un Italien qui, depuis plusieurs années, s'amuse à tromper les médias en leur faisant croire à la mort de célébrités. Le mode opératoire est toujours le même: créer le faux compte d'une personnalité influente (ici, un ministre), le nourrir de quelques messages anodins, acheter de faux abonnés, puis annoncer le décès fictif d'une personne connue. JK Rowling, Mike Jagger ou le pape François font partie de ses victimes.
À chaque fois, Tommasso Debeneditti fait mouche. L'an passé, lefigaro.fr avait relayé le prétendu décès du prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch, annoncé sur un compte Twitter censé appartenir à la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Une erreur très rapidement corrigée sur le site. Dans le cas de l'agence AP, une telle bévue a eu un effet boule de neige chez les médias clients de l'agence. La dépêche erronée s'est retrouvée sur les sites du New York Times, du Washington Post, de France 24 et de bien d'autres. France Inter a aussi repris la nouvelle en envoyant une notification depuis son application mobile."
Il y a 5 ans (avril 2013), le Salon beige avait montré, chiffres à l'appui, que les journaux qui défendaient la loi Taubira perdaient des lecteurs.
C'est le cas pour l'Express qui n'en finit pas de sombrer.
Lors de l'élection de Hollande (2ème trimestre 2012), la diffusion de l'Express était de 428 914 exemplaires.
En mars, cette diffusion est tombée à 243 965 exemplaires, chiffre repris par l'article du Monde :
"Les ventes de L’Express étaient de 243 965 exemplaires en mars (dont 21 800 en kiosques). Le licenciement de Guillaume Dubois, ex-dirigeant de BFM-TV et fidèle d’Alain Weil, est symbolique des difficultés du pôle presse du groupe de Patrick Drahi."
"L’inénarrable Nicolas Senèze, correspondant de « La Croix » à Rome, dont on connaît le souverain mépris pour les cardinaux qui ont eu le front d’interroger le Pape à propos d’Amoris Laetitia, se préoccupe désormais d’un gigantesque complot « ultra-conservateur » contre le Pape François. Je trouve admirable ce conspirationnisme des anti-complotistes !
Le plus amusant, c’est que Senèze s’est bien gardé d’exposer cette thèse aventurée dans le quotidien officieux de l’épiscopat – où il s’est « contenté » de relayer toutes sortes de calomnies sur Mgr Vigano, ainsi que plusieurs demi-vérités sur les réactions de l’Eglise américaine et de Rome à propos de la crise des prédateurs sexuels cléricaux, mêlées de vérités certaines sans rapport avec la question. Non, pour l’occasion, il s’est épanché dans pour l’AFP, organisme remarquablement compétent, comme chacun sait, sur les questions religieuses ! La dépêche en question, que l’on trouve sur les sites de tous les médias « mainstream » (voir, par exemple, ici ou là), cite Nicolas Senèze, parmi d’autres vaticanistes dits « progressistes ».
La tonalité est simple : Mgr Vigano est un archevêque conservateur ; le Pape est victime d’une cabale ultra-conservatrice ; cette cabale menace d’aller jusqu’à un schisme aux Etats-Unis ; toutes les personnes de bonne volonté sont donc invitées à ignorer le témoignage de Mgr Vigano. Fermez le ban ! M. Senèze est, comme il se doit pour un rédacteur aussi en vue, l’un des plus « modérés ». Il n’en dénonce pas moins l’« évidente volonté d’attaquer François ». Cette volonté est tellement « évidente » dans le document de Vigano que les échanges avec le pontife actuel occupent moins de 10% dudit document.
Mais, surtout, M. Senèze ne semble même pas se rendre compte, en disant cette absurdité, que même les cardinaux les plus progressistes commencent à s’indigner du fait que les réformes morales et financières pour lesquelles le Pape François a été élu ne sont pas menées à bien. Que, trop souvent, au contraire, les mesures de bon sens prises par Benoît XVI ont été révoquées. Que le lobby gay, en particulier, semble n’avoir jamais été aussi puissant. Au point qu’une orgie, mêlant débauche homosexuelle et drogue à gogo, a pu avoir lieu dans le palais même du Saint-Office, où elle fut interrompue par la gendarmerie vaticane – et l’on apprend ces jours-ci que c’est pour loger le satrape en question, Mgr Capozzi, que le Pape avait refusé au cardinal Müller d’y loger l’un de ses collaborateurs qui y avait pourtant, semble-t-il, plus de titres et qui, du moins, aurait évité ce genre « d’incidents » qui fait légèrement désordre à quelques mètres de Saint-Pierre !
Ceux qui veulent en savoir davantage sur la réforme purement verbale du Pape François et de la déception générale que cause (« à droite comme à gauche », peut-on dire, si, comme M. Senèze ou comme l’AFP, on tient absolument aux étiquettes politiques), peuvent se reporter au livre passionnant d’Henry Sire, ancien historiographe de l’ordre de Malte à Rome : « Le Pape dictateur ».
Le chroniqueur religieux de « La Croix » ajoute : « On est passé à un stade supérieur : les gens qui pensent que François est dangereux pour l’Eglise n’ont plus de limites. » J’avoue que cette déclaration m’est incompréhensible. Un stade supérieur à quoi ? Quel était le stade inférieur ? Qui sont ces gens dont il est question ? Que veut dire qu’ils n’aient plus de limites ? Il n’est pas certain, d’ailleurs, que cette phrase soit réellement destinée à signifier quoi que soit de concret. En tout cas, dans le contexte de la dépêche, on comprend que tous les « progressistes » – et, plus généralement, tous ceux qui ne sont pas « ultra-conservateurs », puisque tous les évêques américains sont sommés de défendre en bloc le Saint-Père – doivent d’urgence se porter au secours du Pape François menacé par des « ultra-conservateurs » sans scrupule, dont la haine pourrait les conduire au schisme.
Manque de chance pour M. Senèze et ses éminents confrères, le Pape lui-même nous demande avec insistance de rechercher, en particulier dans ce dossier sordide, la vérité, sans égard pour les fonctions les plus prestigieuses qui pourraient se trouver éclaboussées. D’ailleurs, je ne comprends pas non plus ce que veut dire « défendre le Saint-Père » dans ce contexte. De deux choses, l’une. Soit le témoignage de Mgr Vigano est faux, au moins sur la partie qui concerne le Pape François, auquel cas celui-ci n’a besoin de personne. Il suffit qu’il produise les éléments qui improuvent le témoignage de l’ancien nonce. Mais si ce dernier est véridique, doit-on en déduire que Sénèze et ses petits camarades nous invitent à mentir ou à occulter la vérité – et en une matière aussi grave ?
On ne demande certes à personne d’apprécier la personne de Mgr Vigano, mais il n’est peut-être pas déraisonnable d’exiger des journalistes qu’ils fassent leur travail et regardent si les éléments donnés dans le témoignage circonstancié de l’ancien nonce à Washington sont vrais. Il ne sert à rien de se draper dans la dignité d’une vertu outragée, de dénoncer un hypothétique « complot ultra-conservateur », ou de dire, comme le cardinal Cupich, que le réchauffement de la planète est une question plus importante.
La réalité, c’est que cette crise des prédateurs sexuels cléricaux est gravissime. Non seulement en soi, non seulement par ce qu’elle révèle sur les forces des ténèbres (notamment ici le lobby gay) agissant au sein même de l’Eglise, et au plus haut niveau, mais aussi parce qu’elle entache la crédibilité de l’Eglise et rend le message du Ressuscité inaudible. Nous avons, collectivement, le devoir de mettre les prédateurs hors d’état de nuire, de prendre soin des victimes, de leur rendre justice, d’éviter que de tels crimes se reproduisent et, pour cela, d’en finir avec la conspiration du silence. C’est à cela que nous invite Mgr Vigano – et cette invitation est, en particulier, un pressant devoir pour les journalistes."
Il circule sur internet quelques intox visant à décrédibiliser le témoignage de Mgr Vigano. Etrangement, on trouve parmi les colporteurs de ces intox des journalistes catholiques et des journalistes de la presse mainstream, comme Le Point. Surtout, aucun élément n'est apporté sur les révélations de l'ancien nonce. C'est sur sa personne que se concentrent les attaques. Il aurait ainsi tous les défauts : carriériste aimant l'argent, frustré de n'avoir pas été élevé à la pourpre cardinalice, le texte ne serait même pas de lui, etc. Aldo-Maria Valli a pulvérisé quelques unes des rumeurs tendant à “prouver” que Mgr Vigano a menti. C'est à lire ici.
Dans une vidéo pour le site Konbini, une femme de 74 ans en pleine santé évoque son souhait de recourir au suicide assisté «parce qu'il faut bien fixer une date», en l'occurrence en janvier 2020. Elle est bien portante, n'a pas de maladie, n'est pas en «fin de vie». Sur un canapé, elle discute avec Hugo Clément, du Petit journal puis du Quotidien. À la fin de l'entretien, elle dit faire un «geste militant». En même temps que cet entretien, Jacqueline apparaît aussi sur un autre site («Brut») et accorde un entretien au Nouvel Obs. Le Point, RTL, 20 minutes… tous reprennent cette «nouvelle».
Or, cette «Jacqueline» fut (ce qui n'est jamais dit) pendant longtemps vice-présidente de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), aux côtés de Jean-Luc Romero : le plus actif lobby militant en faveur de l'euthanasie. Il s'agit donc bien d'une opération de lobbying en faveur du suicide assisté relayée par des médias complaisants. Elle a soutenu sans la moindre réserve le docteur Bonnemaison - celui qui, en 2010 et 2011, a donné la mort à sept vieilles personnes à l'hôpital de Bayonne, par injection de curare, sans concertation avec qui que ce soit et sans répondre le moins du monde à une demande des patients. Elle va même jusqu'à considérer qu'il faudrait pratiquer à grande échelle l'euthanasie dans les EPHAD sans demander l'avis des personnes concernées.
L'ADMD met en scène régulièrement des cas particuliers. L'année dernière, il s'agissait de l'«affaire Anne Bert». Maintenant c'est l'affaire «Jacqueline Jencquel». De nombreux journalistes sont à la fois juges et parties. Par exemple, les deux parrains de «l'opération ADMD Tour 2018» qui a fait la promotion de l'euthanasie cet été, étaient Wendy Bouchard (Europe 1) et Olivier Minne (France Télévision). Quand l'ADMD parle, tous les médias relaient sa propagande. Quand la SFAP (Société française d'accompagnement et de soins palliatifs) qui représente presque toutes les associations et tous les professionnels de la fin de vie en France, se prononce, peu de médias reprennent ce qu'elle dit. Il y a là une situation qui devrait attirer l'attention du CSA.
Dans une pop-up incitant les internautes à recevoir leur lettre d'information, le Directeur de la rédaction de La Croix affirme que "chaque jour, La Croix résiste aux modes et emballements médiatiques". Et la mode de l'IVG en Irlande ? Et l'emballement du nombre d'avortements en France (plus de 200 000) ?
"Le journaliste Raphaël Glucksmann vient d’être chassé de la direction du Nouveau Magazine littéraire, après seulement sept mois passés à sa tête. C’est l’homme de presse Claude Perdriel qui avait fait appel à lui pour redresser ce titre, et c’est lui qui le renvoie aujourd’hui.
Claude Perdriel est un multimillionnaire avisé (sa fortune personnelle est estimée à 150 millions d’euros), qui a constitué un groupe de presse autour du Nouvel Observateur. Il fait partie de cette gauche bobo dans l’esprit de Mai 68, qui défend un absolu libéralisme dans les mœurs comme dans le domaine économique (mais jamais dans le domaine politique à l’égard des nationaux et nationalistes), et dont le grand homme s’appelait Strauss-Kahn. Ce qui le situe bien. Pour l’anecdote, rappelons que Perdriel a 91 ans, et son épouse… 44 ans de moins que lui, ce qui l’aide à rester jeune.
Dans le groupe Perdriel, le titre Magazine littéraire était en perdition, et Perdriel avait donc appelé Glucksmann à la barre. La nouvelle fut accueillie par des clameurs de joie dans tout le camp dit « progressiste ». Radios, télévisions et médias sociaux saluaient ce choix et la relance du titre. Grâce à cette publicité gratuite, il s’est vendu 31 000 exemplaires du Nouveau Magazine littéraire le premier mois. Mais rapidement les ventes ont chuté, et en kiosque, il ne se vend plus que 7 000 exemplaires par mois, ce qui correspond très exactement à ses ventes antérieures, et ce qui est très insuffisant pour faire vivre une rédaction complète, voire même Glucksmann tout seul.
Or Perdriel a injecté dans la relance de ce titre la bagatelle de 761 000 euros en marketing et publicité. Cet investissement a certes permis de collecter 6 000 nouveaux abonnés. Mais le produit livré ne correspondait pas à l’attente des lecteurs : Glucksmann a en effet transformé la revue littéraire en un brûlot d’extrême gauche. Ni les anciens abonnés et lecteurs, ni les nouveaux n’y trouvaient leur compte, et beaucoup d’entre eux l’ont écrit sans ménagement à la direction du journal. Les ventes s’écroulent, les abonnés sont mécontents. Perdriel a beau être le mécène de beaucoup d’organes de gauche, il préfère changer la direction du journal avant qu’il ne soit trop tard.
Glucksmann (sa conjointe est la journaliste Léa Salamé) n’a aucune envie, pour sa part, d’endosser cet échec. Aussi se répand-il dans les médias en expliquant que ce départ est une sanction politique, à cause de ses critiques de Macron : « Un numéro puis un passage télé en juin dans lesquels je mettais fortement en doute le “progressisme” du président déclenchèrent une crise qui s’avéra vite insurmontable. (…) Plus encore que le journal, on m’a fait comprendre que ce sont ma personne, mes tweets, mes passages télés, mes posts Facebook qui posaient problème. » [...]"
Dans une série de tweets, le président américain a déclaré que les résultats d'une recherche sur le célèbre moteur de recherche à partir des termes «Trump» et «actualités» faisaient apparaître uniquement les médias qu'il désigne sous le nom de «fake news» et non les sites conservateurs.
«Ils TRUQUENT les résultats, pour moi et les autres». «C'est une situation très grave - qui sera corrigée!».
«96% des résultats [...] proviennent de médias nationaux de gauche, très dangereux». «Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations et les nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir.»
Une déclaration qui semble confirmée ici et là (en anglais):
Google a démenti ces accusations de partialité politique en soulignant que son moteur de recherche «ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique».
«La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous n'orientons pas nos résultats en fonction d'une quelconque idéologie politique». «Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes».
«Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention», a déclaré Donald Trump.
«C'est injuste pour une grande partie de la population». «Vous ne pouvez pas faire ça aux gens, vous ne pouvez pas!». «Nous recevons des milliers et des milliers de plaintes».
"La crèche Baby-Loup a obtenu gain de cause, en mars 2013, après avoir licencié une employée qui souhaitait se voiler dans l’établissement. Cinq ans plus tard, L’Obs annonce que le Comité des droits de l’homme de l’ONU « condamne » la France, « reconnue coupable de violation de la liberté de manifester sa religion et discrimination envers les femmes musulmanes ». L’avocat de la crèche, Richard Malka, dénonce une « désinformation ».
Elisabeth Lévy. J’ai entendu une journaliste de France Inter expliquer (avec une satisfaction visible) que la France avait été « condamnée » par le Comité des droits de l’homme de l’ONU dans l’affaire Baby-Loup. D’abord, est-ce que c’est vrai, ensuite, n’est-ce pas ce comité Théodule où siègent des pays aussi soucieux de droits de l’homme que la Syrie ou l’Iran ?
Richard Malka.Non, la France n’a pas été « condamnée ». Seule une juridiction peut « condamner » et ce Comité des droits de l’homme n’en est pas une. Contrairement à ce qu’a indiqué L’Obs avec tambours et trompettes, le simple avis de ce Comité n’a absolument aucune valeur contraignante ni obligatoire. C’est, pour moi, un non-événement dont on fait un buzz médiatique parce qu’il sert une vision idéologique. J’ai, moi aussi, bien senti la satisfaction de certains médias, et en particulier de celui qui a annoncé cette prétendue nouvelle. Ce qui me semble plus grave, c’est qu’on ne vérifie rien avant d’annoncer cette supposée « condamnation ». C’est simplement un avis d’un comité que vous appelez « Théodule » et qui est, il est vrai, connu pour son communautarisme, sa vision idéologique des questions de religion et dont la conception des droits de l’homme est plus proche de l’Arabie saoudite que du monde occidental.
Cette complaisance que vous décelez aujourd’hui a-t-elle été la norme tout au long de l’affaire Baby-Loup ?
Oui, et je la décèle d’autant plus que l’article de L’Obs a été fait sans me passer un coup de téléphone, sans un soupçon de contradiction, alors que la journaliste qui est l’auteur de cet article, et qui a une position très tranchée depuis le début de cette affaire, a mon numéro de téléphone depuis toujours. Pour pouvoir publier ce qui est une fausse information, ce qui relève de la désinformation, on s’abstient donc de recueillir un point de vue contradictoire, ce qui permet d’écrire n’importe quoi.
Le Monde a publié la dépêche de l’AFP… en y supprimant votre réaction !
Absolument, ce qui est quand même un peu étonnant. A la suite de l’article de L’Obs, l’AFP m’a logiquement appelé, je lui ai fait une déclaration pour expliquer que c’était un non-événement et que cette déclaration n’avait aucune valeur contraignante, et Le Monde a repris la dépêche mais sans ma réaction. De cette façon, on fait croire au public qu’il y a une réalité qui n’en est pas une. [...]"
La fête du couronnement de la Rosière de Salency, dans l'Oise, a provoqué une polémique médiatique. Pour en savoir plus, Le Salon beige a interrogé Bertrand Tribout, Président de la Confrérie de Saint Médard de Salency.
Présentation
L’Institution de la fête de la Rosière à Salency (Oise), remonte au VIème siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes, sinon la plus ancienne fête de France. Saint Médard, évêque de Noyon, bien connu des observateurs de la météo, est né à Salency vers 450. Il voulut récompenser la vertu ou les vertus sur la terre qu’il tient de son père et institue donc la « Fête de la Rose ». Chaque année, les habitants s’assemblent pour choisir trois jeunes filles entourées de l’estime publique. Elles seront présentées à Saint Médard, qui désignera celle qui lui paraît la plus méritante.
Récompenser les vertus : de quoi s’agit-il ? Tout simplement, mettre en valeur une jeune fille qui a toute la force morale pour tendre au bien et fuir le mal. Mettre en valeur la jeunesse heureuse et saine d’esprit. Valoriser les bons sentiments de probité, de respect, d’assiduité au travail ou dans les études, être à l’écoute des autres et les aider si nécessaire. La récompense consistait en une dot de 25 livres et surtout en une couronne ou « chapeau de roses ». Afin d’assurer la perpétuité de son institution, Saint Médard a distrait de son domaine environ douze arpents de terre, dont les revenus devaient servir à couvrir les frais de la fête, mais aussi à doter l’heureuse élue. Ces terres porteront et portent toujours aujourd’hui, le nom de « Fief de la Rose ». La première rosière couronnée a été la propre sœur de l’évêque, devenue par la suite Sainte Médrine, imposée par les habitants eux-mêmes, en dehors de tout autre choix. La fête se renouvela ensuite tous les ans le 8 juin, « Jour de Monsieur Saint Médard » comme on disait alors, selon un cérémonial bien précis, mais sans que sa notoriété ne dépasse, au cours des siècles, les frontières de la contrée.
Dans les années 1760, la cérémonie fut mise sous le feu des projecteurs. Le sujet correspondait à l’air du temps. Sous l’influence de Rousseau notamment, on prônait un certain retour à la simplicité, à la vie campagnarde, aux traditions paysannes, aux vertus morales. Et une femme de lettres de cette fin du XVIIIème siècle, Félicité de Genlis, de passage à Salency et ayant eu vent de cette rosière, décida de la faire connaître à la France entière. Elle en fit une petite pièce de théâtre sentimentale, suivie par Favart, qui écrivit une comédie et la fit jouer devant le Roi en 1769. Grétry continua avec une pastorale en trois actes en 1774. Greuze illustra le thème, gravé par Moreau pour un frontispice. Huet en fit également un dessin pour une toile de Jouy et Boizot, un biscuit de Sèvres. Le couronnement des rosières s’est ainsi étendu à beaucoup d’autres villages français, chacun d’eux voulant avoir « sa » rosière. En outre, un procès retentissant, opposant les habitants de Salency (qui le gagnèrent) à leur seigneur, eut lieu devant le Parlement de Paris en 1774 et aboutit à un arrêté édicté par cette institution, qui fixe dans les moindres détails - souvent surprenants - le déroulement de la cérémonie.
A la suite de l’abolition de l’autorité seigneuriale, la commune s’est substituée au seigneur tant pour le choix de la Rosière, que pour subvenir aux frais de la fête. Et au cours de l’Assemblée Municipale du 6 mai 1798, il a été décidé que le sort désignerait la Rosière, pour « ne faire injure à aucune des trois ». A Salency, la coutume s’est poursuivie chaque année sans interruption, jusqu’en 1914. La tradition fut reprise en 1922 et l’on a continué au cours du XXème siècle à couronner les rosières, mais de manière beaucoup plus épisodique. La dernière cérémonie de la Rosière de Salency remonte à 1987, année du millénaire capétien.
La Confrérie de Saint Médard de Salency, association laïque soumise à la Loi de 1901, dont on trouvera ci-dessous l’objet social, a décidé de renouer avec la tradition l’année prochaine, le 2 juin 2019, avec l’accord et les encouragements de la municipalité. Avant que le maire de Salency ne cède aux pressions féministes et fasse non seulement voter l’annulation de la subvention accordée par son conseil municipal, mais présente ses excuses aux initiatrices d’une pétition hostile (Les Effronté-e-s) en les assurant de son soutien… Lamentable ! A toutes fins utiles, voici l’adresse de messagerie de la mairie de Salency : [email protected]
Les Reproches
C’est le titre scandaleusement mensonger d’un article du Parisien, en date du 9 août écoulé, commis par un journaliste de la presse locale, qui a attiré l’attention sur la fête. « Ici, on célèbre… « la pureté » des filles » disait ce titre ! Immédiatement, la machine infernale féministe, relayée par les médias, somnolents en ce mois d’août, s’est emballée… Le maire du village a reçu une centaine de courriels, le sommant de cesser de soutenir cette fête. On reprochait pêle-mêle, à la fête de la Rosière d’être sexiste, rétrograde, passéiste, de vouloir régenter la vie sexuelle de nos contemporaines, d’exiger de la Rosière la virginité et la chasteté (ce qui n’a jamais été le cas, même dans les temps les plus anciens), de s’opposer à l’égalité homme/femme et bien sûr d’atteinte à la laïcité, tant il est vrai que la Rosière est couronnée par un prêtre et que la cérémonie est précédée d’une messe, qui sans faire partie intégrante de la fête, a le tort d’exister…
Salency, village paisible de quelques 800 habitants, a donc été le théâtre d’un ballet de voitures de presse et de télévision, inconnu jusque-là ! Plus de 40 médias français et internationaux se sont fait l’écho de la polémique. Ce qui, somme toute, a permis de rétablir la réalité des choses. Car je dois à la vérité de dire que certains médias, même parmi les plus improbables, ont été relativement honnêtes. Les réseaux sociaux ont pris le relais et les commentaires lus sur ceux-ci, aussi bien qu’à la suite des articles de presse parus sur le Web, démontrent que le bon sens n’a pas perdu tous ses droits ! En effet, innombrables ont été les posts favorables, soutenant cette charmante fête de la Rosière, ainsi que la réaffirmation de nos traditions et la préservation de notre patrimoine local.
Quant à la population de Salency, hélas, je la trouve quelque peu indifférente. Les journalistes qui ont pu interroger certains salenciens, m’ont clairement confirmé avoir rencontré bien des personnes leur affirmant que cette tradition devait absolument être maintenu et très peu d’habitants hostiles. Contrairement à ce qu’affirme aujourd’hui et depuis peu de temps, le maire, qui cherche à justifier sa pleutrerie.
Il faut ajouter qu’il existe aujourd’hui en France en 2018, environ une quarantaine de couronnement de Rosières, sans qu’aucune de celles-ci ne déclenche l’ire des féministes échevelées… Une association des « Villes des Rosières de France » a même été fondée en 2000, dont le siège est maintenant à Montreuil-le-Gast (Ile-et-Vilaine) et dont le but est de solidariser à l’échelle nationale, les lieux où la tradition a été maintenue…
Nous aider
Nous avons lancé une pétition pour le maintien de la fête. Celle-ci a recueilli presque 700 signatures. C’est encourageant, mais insuffisant. Le Salon Beige peut nous aider en faisant connaître la fête de la Rosière de Salency, en suivant les évènements qui ne manqueront pas d’intervenir dans les semaines qui viennent et en relayant notre pétition que l’on trouve sur le site « change.org ».
La Confrérie de Saint Ménard de Salency
L’objet social de l’association dite « Confrérie de Saint Médard de Salency » consiste à :
Promouvoir le culte de Saint Médard, faire connaître et aimer ce grand saint né à Salency, sa vie, ses œuvres, son histoire, organiser toutes cérémonies paroissiales ou communales en son honneur, notamment la procession et la messe de la fête patronale du 8 juin (ou dimanche suivant) de chaque année, la fête dite « de la Saint Médard d’Hiver ou Translation des Reliques » qui a lieu annuellement le douze janvier ou le dimanche qui suit.
Sauvegarder, valoriser, restaurer le cas échéant, le patrimoine tant paroissial que communal se rattachant directement ou indirectement à Saint Médard.
Susciter et créer des liens de toutes natures (échanges, jumelages) avec d’autres paroisses et lieux, en France et dans le monde entier, ayant Saint Médard pour Patron ou s’en réclamant à un titre quelconque.
Participer activement à la mise en place, l’organisation, la préparation, la promotion et la publicité de la fête dite « de la Rosière de Salency » lorsque celle-ci a lieu. Veiller avec soin à respecter et faire respecter tous les détails tant au plan civil que religieux de la cérémonie, conformément à la tradition immémoriale. A cet effet, le conseil d’administration pourra désigner une commission composée d’un maximum de six membres chargés spécifiquement de cette tâche.
L’association n’oubliera pas d’associer éventuellement à l’objet principal, le frère jumeau de Saint Médard, Saint Gildard et leur noble sœur Sainte Médrine, qui fut la toute première rosière de Salency.
Aux fins de réalisation dudit objet, l’association utilisera tous les moyens d’action légaux et habituels en pareilles circonstances.
En gros, Chez @BFMTV ils n'ont qu'un seul camembert qu'il réutilisent pour tous leurs sondages, quelques soient les pourcentages présentés ??? 🙄#Désinformation ? pic.twitter.com/NmtyUmcsiP
Le quotidien de gauche répète comme un perroquet l'intox habituelle des militants de la culture de mort, qui exagèrent le nombre d'avortements clandestins. Il s'agit là de l'Argentine où la loi pour l'avortement a pour le moment été rejetée :
"500 000 Argentines qui, cette année encore, devraient recourir à des IVG clandestines au péril de leur vie."
Et pourquoi pas 3 millions aussi ?
En attendant, les militants pro-mort s'en prennent à l'Eglise :
"Trois églises ont été profanées lundi dans la capitale : statues de la Vierge peinturlurées de rouge, cintres pendus aux portes, graffitis pro-choix…"
La révérence du ministre autrichien des Affaires étrangères Karin Kneissl devant Vadimir Poutine fait scandale, parce que nos médias y voient un acte de soumission ( « Kneissl à genoux devant Poutine », « L’agenouillement de Kneissl devant Poutine est une honte »).
"Certains journalistes devraient lire une fois le Knigge [le guide des bonnes manières]. Que la génération de 68 soit souvent en conflit avec les thèmes « éducation et bonnes manières » est évident. En tout état de cause, Karin Kneissl a fréquenté l’école Elmayer [prestigieuse école de danse de Vienne] (révérence polie après la danse, le président russe s’est incliné en retour) et elle sait ce qui convient. La diplomatie de la danse de noces, avec courtoisie, amabilité et bonnes manières : on ne peut pas mieux représenter l’Autriche."
Tranquillement, dans un article du 20 août, BFM estime que, d'après un sondage auprès d'économistes, la politique de Donald Trump pénalise l'économie américaine.
Le leader italien est la cible du dernier numéro de l'hebdomadaire bobo. Il ne fait pas comme nos dirigeants de droite qui passent leur temps à se justifier :
«“Populiste, xénophobe, qui fait trembler l'Europe.” Même en France, ils ne savent plus quoi inventer pour m'attaquer. Est-ce qu'on envoie un bisou aux gauchistes transalpins ?»
“Populista, xenofobo, che fa tremare l’Europa”. Anche dalla Francia non sanno più cosa inventarsi per attaccarmi. Lo mandiamo un bacione ai buonisti e radical chic transalpini?😘 pic.twitter.com/n3sYjqcIP6
Le piège était énorme et Le média aux ordres est tombé dedans :
"Une «anodine» altération d’information, et le Président russe est passé de défenseur des tigres de Sibérie en chasseur. C’est ce qu’a affirmé la journaliste Valérie Astruc dans un passage du journal télévisé de France 2 du 10 août. S’agit-il d’une simple erreur ou de fake news se profilant à l’horizon?
Dans un passage du journal télévisé de 20h00 du 10 août, la journaliste Valérie Astruc s'est permise de commettre un «petit» hic. D'après elle, Vladimir Poutine a l'habitude de chasser les tigres de Sibérie, alors qu'il participait en réalité à un programme national de préservation de l'espèce. Pour prouver cette affirmation, France 2 a utilisé une photo prise alors que le Président russe prenait part à une mission dans le cadre de cette initiative".
Le bidonage de France2 :
Ce n’est pas une fake news mais une erreur involontaire que la direction de l’information de France Télévisions regrette. Elle sera signalée à l’antenne @20hFrance2 ce soir.
— France2ServicePresse (@France2_Presse) 13 août 2018
On sait depuis Audiard que « les c---, ça ose tout », mais ceux du système, Macron regnante, se surpassent ces jours derniers, au point de faire même réagir les medias du système (ici et là par exemple).
En effet, à l’occasion de l’affaire Benalla, une entité, qui se présente comme une ONG, du nom de « EU DisinfoLab », entendre laboratoire de l’Union Européenne sur la désinformation, a mené une « étude » concluant initialement à certaines corrélations entre l’intérêt porté à l’affaire Benalla, et la russophilie supposée des gens ayant manifesté cet intérêt. But à peine implicite : démontrer une ingérence russe dans l’affaire, ayant pour but de déstabiliser l’exécutif dit français.
Pour avoir un point détaillé sur cette affaire qui mêle manipulation de l’opinion et fichage des citoyens, nous vous invitons à écouter ce qu’en dit Olivier Berruyer, dans un entretien accordé à RT France, et plus encore à lire l’étude exhaustive que lui et son équipe du site « Les crises » ont réalisée à ce sujet. On apprend notamment que l’EU DisinfoLab est lié au think-tank « neocons » Atlantic Council, a déjà travaillé avec des organisations de la galaxie Soros, ou encore avec l’organisation European Values, dont le narratif réveille les vieux démons de la guerre froide.
Gardons en mémoire que c’est la même mouvance de promotion du mondialisme et de la totale-démocratie, qui dispose de serviteurs bien placés dans l’appareil d’État (Armées et Affaires étrangères notamment), et de députés godillots à l’Assemblée, qui concocte en même temps la loi sur les « fakenews ». Le but devient chaque jour plus clair : pouvoir imposer SA désinformation avec le moins de contradicteurs possible.
Le 30 juillet, Virginie Bloch-Lainé, "journaliste" chez Libé, diffuse un article sur Valeurs Actuelles, dans lequel elle avoue, haute performance, qu'elle n'a pas lu VA. C'est un classique chez les "de gauche" : pas besoin d'aller s'informer à la source, le prêt-à-penser est là pour vous éviter de réfléchir.
"J’ouvre le magazine en commençant par la fin. Rien ne me tente suffisamment pour que je m’arrête."
"A la une, «Banlieues, campagnes, le grand fossé. Milliards engloutis dans les quartiers, ruralité délaissée… comment sortir du piège». Je me dispense de la lecture de cette enquête"
VA a répondu. Extrait :
"[...] malheureusement, on n’a pas le temps de tester Libération. On l’aurait fait pour Marianne, L’Obs, Le Point, L'Express, Le Figaro, Le Monde ou Vanity Fair parce qu’on aime bien les lire. Mais Libération, pas le temps. Concédons que pour le coup, vu le nombre de gens qui lisent réellement Libé, disons qui l’achètent (la distribution dans les ministères et les aéroports ne compte pas, hein), ça aurait été une véritable entreprise ethnologique et on s’y serait attelés avec passion. On aurait bien voulu découvrir ce monde parallèle, mais on laisse cela aux historiens de la presse, qui en parleront beaucoup mieux que nous dans très peu de temps. Et puis il faut te dire qu’on a trop de boulot ici, pas assez de personnes disponibles là tout de suite, pour faire des enquêtes depuis un canapé. On n’aurait pas, non plus, envie de confier ces basses œuvres aux pigistes ou aux stagiaires, qui préfèrent être sur le terrain ou à la rédaction pour faire des trucs utiles. Et puis, ils n’ont pas forcément l’habitude de vouloir faire rire en citant des sujets aussi brûlants que l’islamisme ou l’assassinat du Colonel Arnaud Beltrame comme ça semble être le cas pour Maman. Au moins une personne qui rigole, tu nous diras.
D’ailleurs, si l’envie te prend un jour de passer la porte de notre journal (dans le cossu XVIe arrondissement de Paris : tu l’as bien compris, comme on est de droite, on ne fait pas les choses à moitié), tu seras chaleureusement accueilli du côté obscur de la force. En plus, si tu viens nous voir, tu verras qu’on n’a pas besoin des subventions du ministère de la Culture (non, non, aucune !) pour faire notre métier de journalistes et que ça en devient plus intéressant, puisque grâce à cela on n’est pas forcément tenu de lui cirer les pompes tous les quatre matins. Une « libération », en somme ! Mais bon, ça, c’est aussi parce que nous sommes de sales libéraux… Ta maman t’expliquera mieux que nous. Pour information, le journal dans lequel elle écrit était en 2016 subventionné à hauteur de 6 376 144 € par ce ministère. Dur, dur d’être rebelles… Si cela t’intéresse, sache que les montants des subventions versées aux journaux de la presse écrite ont été publiés par le ministère de la Culture en mars 2018. [...]"
Curieux incident d’antenne, dimanche 15 juillet, lors de la diffusion du Soir 3 entièrement consacré à la victoire de la France au Mondial de football. Un journaliste de la rédaction s’apprête à intervenir en direct dans le journal depuis la terrasse Publicis qui surplombe la place de l’Etoile et les Champs Elysées. Il est un peu plus de minuit et le journaliste décrit la situation qui se déroule sous ses yeux : la fête a dégénéré et est désormais finie. Le drugstore et de nombreux magasins ont été pillés. Les Champs Elysées et l’Etoile sont désormais évacués, quadrillés par les CRS et baignés dans des effluves de gaz lacrymogène qui rend l’air irrespirable, y compris sur la terrasse au sommet de l’immeuble d’où se tient le direct…
On n’en saura pas plus. Au bout de quarante secondes, le direct est coupé sans plus d’explications sur décision de la rédactrice en chef. (de 3’14 à 4’00) L’explication n’a été donnée que le lendemain au journaliste : son direct a été interrompu parce qu’il a exagéré l’ampleur des violences et qu’il aurait dû évoquer « l’atmosphère de liesse… » qui n’existait plus depuis près de deux heures !
Dans Présent, Guy Rouvrais évoque une étude du site Politiquemedia, publiée dans Le Figaro (18 juillet), portant sur les interviews diffusées du 21 août 2017 au 13 juillet 2018 :
"Les membres du gouvernement ont eu droit à 592 interventions, ceux qui le soutiennent, les élus de LREM, à 361, il faut leur ajouter les 43 de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement qui détient, en outre, le record de passages par rapport à toutes les autres personnalités politiques. Au total, donc, les représentants du pouvoir ont vu le micro se tendre vers eux 996 fois, presque 1 000 ! A côté, les Républicains ont bénéficié de 464 invitations, le PS de 330, les Verts de 56, ce qui, pour ces derniers, les écologistes, signe leur influence déclinante dans le pays. Mais, là où gît le scandale, c’est le traitement discriminatoire infligé au Rassemblement national avec 152 prestations seulement, c’est-à-dire deux fois moins qu’un PS agonisant ne représentant plus rien et dont le candidat, Benoît Hamon, a recueilli 6 % des voix à la présidentielle tandis que Marine Le Pen en obtenait 3,5 fois plus, 22,1 % au premier tour, et plus de cinq fois au second avec 34 % des suffrages. Manifestement, les balances des médias sont totalement mais aussi délibérément faussées."
Les représentants de YouTube, de Facebook ou de Twitter ont été auditionnés devant le comité judiciaire du Parlement américain, mardi 17 juillet à Washington. L’ordre du jour était consacré aux « pratiques de filtrage du contenu » sur les réseaux sociaux. Les élus démocrates ont quasi exclusivement utilisé leur temps de parole pour critiquerla rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui n’avait rien à voir avec le sujet de l’audition, ou pour poser des questions sur la campagne d’influence russe de 2016, à laquelle plusieurs auditions précédentes avaient déjà été consacrées.
Les élus républicains ont accusé les représentants de Twitter, de Facebook et de YouTube de faire campagne contre la droite américaine. Le député de l’Iowa Steve King a déclaré :
« Le site [pro-Trump] Gateway Pundit a vu son trafic en provenance de Facebook chuter de 54 % ces dernières années, a ainsi attaqué . Comment l’expliquez-vous ? »
Monika Bickert, la représentante de Facebook, a répondu que l’algorithme du réseau social évoluait avec le temps. M. King a sous-entendu que les changements récents avaient été dictés par le Southern Poverty Law Center, une organisation progressiste.
Mal à l’aise, Juniper Downs, la directrice des politiques publiques de YouTube, a répondu à plusieurs questions en lisant ses notes. Monika Bickert, vétérane des auditions publiques et spécialiste des sujets sensibles chez Facebook, a parfois été mise en difficulté.
Confrontée à une question du député du Texas Louie Gohmert, issu du Tea Party, qui lui demandait si Facebook avait trouvé des traces d’interventions de pays autres que la Russie sur sa plate-forme, Mme Bickert a initialement répondu qu’elle n’avait pas les éléments en tête pour répondre.
« Vous aviez pourtant l’air très empressée de répondre aux questions des démocrates sur la Russie. Vous êtes venue ici pour aider les démocrates [en répondant uniquement aux questions] sur la Russie. »
Le député du New Jersey Chris Smith a demandé aux trois réseaux sociaux, au terme d’un long monologue durant lequel il a notamment accusé YouTube de « censurer les références à Jésus », s’ils étaient « prêts à jurer qu’ils feraient tous les efforts possibles pour neutraliser leur biais libéral ».