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Iran: Jupiter au pied du mur

Suite aux nouvelles sanctions prises par les États-Unis, Trump regnante, l'Iran va constituer un test grandeur nature pour la posture régalienne qu'affecte Macron sur la scène internationale, mais aussi pour sa vision de l'Europe. En effet, au plan économique, la France sera la première victime des nouvelles mesures de l'empire. Nous saurons si les attitudes macroniennes sont le bluff d'un techno-financier hors sol, ou s'il a réellement un peu d'étoffe...

 


Vraiment ne marche pas

Capture d’écran 2018-05-09 à 19.27.31"Vraiment", le nouvel hebdomadaire lancé en mars par Julien Mendez et Julie Morel, deux anciens conseillers d'Emmanuel Macron à Bercy et un ancien journaliste à franceinfo, Jules Lavie, a annoncé mercredi 9 mai qu'il cessait sa parution, ses ventes n'ayant pas atteint le niveau espéré.

Son huitième numéro, en kiosques ce mercredi, est le dernier à paraître. Dans un communiqué, le cofondateur Julien Mendez, président de Polaris News, l'éditeur de Vraiment, et directeur de la publication du magazine, indique :

"Malgré les bons retours de nos lecteurs sur la qualité du magazine, le format d'un hebdomadaire imprimé n'a pas rencontré son public. Dès lors, notre responsabilité est d'acter l'impossibilité de mener à bien notre projet sous sa forme actuelle et de préparer une nouvelle formule".


Une semaine après le gars dans le coma à Tolbiac, voici Moussa le faux homosexuel

Tous les martyrs de la gauche se révèlent être des fausses nouvelles. Moussa était homosexuel et demandait pour cette raison l'asile politique. Comme l'intox n'a pas pris, le voilà devenu bisexuel et acrobate :

DcmLOVcXcAA84uNDemain, que deviendra-t-il ?...

A propos de fausse nouvelle, cette succession de tweets est amusante :

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L'agression de Robert Ménard, passée sous silence

Les médias militants avaient été plus larmoyants avec NKM l'an dernier :

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Ne pas évoquer l'agression contre le maire de Béziers, c'est finalement inciter la gauche fasciste à commettre des violences contre les patriotes...

A Angers, les tenanciers du bar associatif l'Alvarium ont été agressés par une vingtaine de personnes. L'un d'eux est à l'hôpital. Auparavant, le Courrier de l'Ouest avait fait un reportage sur cet établissement :

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Presse à scandales : pour quelle réalité ?

Le Point vient de publier un long article à charge contre la communauté de Riaumont, qui serait impliquée dans un vaste scandale de pédophilie. Il semble assez complexe de démêler le vrai du faux, l'article se nourrissant du scandale pour pratiquer l'amalgame. On peut estimer en effet que celui qui a écrit ce qui suit maîtrise mal le sujet :

"Cette dernière [la Congrégation pour la doctrine de la foi] a pour objectif de réintégrer au sein de l'Église les traditionalistes et partisans du rite tridentin, qui consiste notamment à faire la messe en latin [sic]."

On y lit aussi, à la fin de l'article, que l'abbé Régis Spinoza est

"un ancien de Riaumont mis en cause dans une affaire de maltraitance dans une enquête ouverte par le parquet de Bourges".

Il est facile de pratiquer l'amalgame, puisque l'on se souvient en effet que l'Institution l'Angélus, près de Bourges, a été fermée l'an dernier, notamment sur la base d'accusations d'abus sexuels. Or, un an après, sans nouvelle donnée par la presse qui s'était pourtant repue du scandale, il semble que ces accusations ne reposent en fait sur rien. Nous avons interrogé Me Alexandre Varaut, avocat de l'abbé Spinoza, afin de savoir comment évolue l'affaire de l'Angélus :

Où en est l'affaire de l'Angélus, démarrée en juin 2017 ?

Cette affaire a démarré en fanfare avec une perquisition menée simultanément par la gendarmerie, l’URSSAF, la répression des fraudes, etc…

Dans les jours qui ont suivi, le procureur de la République a donné deux conférences de presse évoquant notamment de possibles accusations d’agressions sexuelles qui ont mis le feu aux poudres.

Malheureusement, de telles accusations contre un prêtre catholique dirigeant une école privée hors contrat rencontrent toujours leur public …

Il faut bien reconnaître que le procureur de Bourges a très rapidement rectifié  cette erreur initiale et s’est refusé à des poursuites injustifiées contre l’abbé Spinoza sur ces questions de nature sexuelles. Près d’un an après ce sont des accusations abandonnées.

Quelles charges sont retenues contre l'abbé Spinoza, directeur de cette institution ?

L’abbé est aujourd’hui poursuivi pour deux raisons.

La première relève de la qualification de violence sur quelques enfants. Il s’agit en réalité de simples gifles.

Il faut bien comprendre que nous sommes dans le cadre d’un internat et que l’abbé Spinoza n’est pas simplement un directeur mais aussi un éducateur par délégation des parents. Il doit donc agir parfois comme les parents l’auraient fait et cela a pu aller dans certaines circonstances exceptionnelles jusqu’à une gifle, ce qui n’a jamais entrainé la moindre blessure physique. Il est vrai que l’époque admet de moins en moins ces corrections, même lorsqu’elles sont données par les parents.

Il est par ailleurs reproché à l’abbé Spinoza d’avoir utilisé des bénévoles de manière excessive et en place de travailleurs salariés. C’est une accusation qui est factuellement contestée. Elle montre aussi combien le bénévolat est mal accepté et suspecté.

Quelles sont les prochaines étapes juridiques ?

L’abbé Spinoza a été mis en examen il y a près d’un an pour ces faits de travail dissimulé et de violence et il espère toujours être entendu par les juges d’instruction pour s’en expliquer. Il y a eu durant ces derniers mois un nombre incroyable d’actes d’instruction comme s’il s’agissait d’une grave affaire criminelle et bien évidemment aucun n’est venu corroborer la moindre accusation, bien au contraire.

Nous sommes donc bien sereins pour la suite des évènements même si nous savons que nous aurons à lutter contre beaucoup de préjugés hostiles à l’enseignement catholique privé et malheureusement à quelques règlements de compte de la part d’anciens amis pas toujours très glorieux…


Un canular basé sur des méthodes discutables

Comme prévu, les grands médias exploitent la fausse nouvelle que nous avons diffusé, mais, même eux, sont choqués par les méthodes de « Caroline Crépu », qui serait un homme.

Ainsi, dans Le Monde, on lit :

"la démarche de l’internaute peut aussi poser question. Interrogé·e sur sa démarche, l’intéressé·e n’a pas souhaité nous répondre, disant préférer rester anonyme. Cette méthode n’en est pas moins discutable, notamment à cause de la confusion qu’elle a créée en citant nommément une école d’Angers, dont le nom a été repris dans le texte diffusé par Le Salon beige".

De même dans Ouest-France, ce canular pose question :

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D'autant que cette fausse nouvelle, en ciblant nommément une école, était tout à fait crédible : en octobre 2016, des élèves de l’école élémentaire Anthoard de Grenoble avaient chanté Bismillah dans le cadre d’une activité périscolaire. Les services de la Ville de Grenoble avaient reconnu que la chanson avait bien été chantée par des enfants de l’école, dans le cadre d’un atelier karaoké.


Erratum : fausse nouvelle sur Le Salon beige

476fb2_5cc53a53314548e89b7df65d1d7bd0ed~mv2Nous avons pris connaissance ce matin de l'article de Caroline Crépu signalant que notre article "Propagande islamique à l'école laïque d'Angers" du 12 avril était faux et qu'elle était à l'origine du faux.

Naturellement, nous avons tout de suite supprimé l'article.

Sur le fond, nous sommes partagés entre trois sentiments: d'un côté, bien sûr, nous sommes un peu vexés de nous être "fait avoir"; d'un autre côté, nous aimerions bien rire avec Mme Crépu (si c'est son vrai nom, nous ne sommes plus sûrs de rien…) de ce qu'elle présente plus ou moins comme une blague de potache; mais, d'un troisième point de vue, nous sommes scandalisés par le fait qu'elle ait délibérément menti pour induire en erreur (et peut-être même pour nous faire condamner par la justice pour avoir diffusé ce faux qu'elle a elle-même fabriqué). Notre avocat étudie ce dernier point et l'éventualité de porter plainte. En attendant, cela nous offre l'occasion de préciser quelques points.

D'abord, contrairement à ce que laisse entendre l'article de Mme Crépu, nous tenons suffisamment à la vérité pour reconnaître publiquement quand nous nous sommes trompés. Bien sûr, les fameux "décodeurs" de la "grande presse" vont profiter de l'événement pour nous faire la leçon, mais nous avons en tête bien des mensonges caractérisés publiés dans les "grands" médias et jamais (ou trop discrètement) démentis. Ce n'est pas notre style: nous avons dit publiquement quelque chose de faux; nous disons tout aussi publiquement que c'était faux, en présentant bien volontiers nos excuses à ceux que notre article a troublé.

Ensuite, nous avons une tendance naturelle à faire confiance à nos lecteurs. Quand une personne se présente comme lectrice du Salon beige, donne des détails concrets sur une affaire dont nous connaissons par ailleurs d'autres exemples (et, hélas, la propagande à l'école maternelle laïque n'est pas uniquement une invention potache), nous avons tendance à la croire. En l'occurrence, nous avons eu tort. Mais nous répondrions volontiers comme saint Thomas au dominicain facétieux qui l'avait fait se précipiter à la fenêtre pour voir "une vache qui vole": « Je préfère croire qu’il y a des vaches volantes plutôt que des dominicains menteurs. »

Enfin, nous ne sommes pas des journalistes professionnels. La "réinformation" n'est pas une presse concurrente de la "grande presse"; elle est une émanation de la société civile qui montre les carences de ladite "grande presse" et notamment ses oeillères idéologiques. Il sera facile de nous faire la leçon sur la nécessité de recouper les témoignages – et nous l'aurons mérité; c'est bon pour notre humilité! –, mais nous n'en avons simplement pas les moyens dans le cas général. Imaginez un instant que cette affaire ait été vraie; aurions-nous trouvé une autre personne pour valider ce témoignage? A ce compte, il aurait fallu se taire sur les ABC de l'égalité - qui pourtant étaient suffisamment nocifs pour que le ministère de ladite Education nationale, dont on n'a jamais entendu dire qu'il soit beaucoup influencé par la blogosphère "réac", les retire.

En tout cas, toutes nos excuses à nos lecteurs pour être tombés dans ce panneau et c'est une bonne occasion de leur demander de prier pour nous, afin que l'Esprit de sagesse et de force guide toujours notre plume et que nous servions toujours la Vérité et non une idéologie personnelle.

Guillaume de Thieulloy


Les tenants de la pensée unique refusent de débattre avec Defend Europe


L'amalgame, les fausses nouvelles et Le Monde : une seconde nature

C'est de la propagande :

Capture d’écran 2018-04-28 à 12.09.36Avec évocation de... La Manif Pour Tous :

"Mais il est vrai que l’on observe une multiplication récente des attaques violentes de mouvements sociaux et de migrants par des groupuscules d’extrême droite. « Le FN subit actuellement un trou d’air, ce qui peut inciter les groupuscules d’extrême droite à chercher à occuper l’espace en se rendant visibles » Cela renvoie à plusieurs logiques : d’abord, le mouvement de 2012-2013 contre l’égalité des droits (La Manif pour tous) les a mis en confiance et leur a permis de recruter"

Alors que plusieurs dizaines de gendarmes ont été blessés par les violences des zadistes, que les universités ont été saccagées par l'extrême-gauche, que les manifestations de gauche voient systématiquement des hordes de casseurs...


Antisémitisme : Le Monde fait l'amalgame... avec La Manif Pour Tous

Admirez la réflexion grotesque d'Alban Ketelbuters, suite à la tribune contre «l’antisémitisme musulman», pour relativiser cet antisémitisme musulman :

"[...] C’est comme si, au nom de cette réalité sanglante, monstrueuse et intolérable, nous écrivions que les manifestants qui ont défilé en 2013, dans toute la France, en rose et bleu n’étaient en aucune manière homophobes. Homophobe, La Manif pour tous ? Vous n’y songez pas ! C’est comme si nous écrivions que les fondamentalistes chrétiens et les foules réactionnaires qui ont insulté les homosexuels pendant des mois et des mois, qui se sont battus de toutes les manières possibles contre l’égalité des droits et l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe n’étaient pas homophobes, ou que leur homophobie, dans la mesure où elle n’a fait aucun mort, était quantité négligeable.

C’est comme si nous écrivions que les intégristes qui ont pollué de l’intérieur les États généraux de la bioéthique, ces mêmes intégristes qui ont ouvert un espace éphémère passage Choiseul, à Paris, pour diaboliser l’homoparentalité et criminaliser les procréations médicalement assistées et la gestation pour autrui n’étaient rien de moins que de gentils homophobes. Au fond, tout cela n’est-il pas sympathique en comparaison de la barbarie djihadiste ? Pourtant, cette homophobie mérite elle aussi d’être condamnée et combattue de toutes nos forces.

Il en va de même pour l’antisémitisme. [...]"


Gérard Miller, l’un des fondateurs du site Le Média, confond information inexacte et faux témoignage

Capture d’écran 2018-04-25 à 20.27.20Contacté à propos de la fausse nouvelle colportée suite à des faux témoignages à Tolbiac, Gérard Miller, l’un des fondateurs du site Le Média, ne compte pas se « laisser impressionner par les cris d’orfraie des défenseurs de “l’exactitude” », évoquant des étudiants traumatisés, à qui « il fallait donner la parole » :

« Le scandale, c’est l’offensive policière dans les facs, du jamais vu à cette échelle, pas cette info inexacte et vite corrigée. »


Les lecteurs de La Croix, du Figaro, de 20 Minutes et des Echos ciblés par François Fillon ?

C'est ce qu'a écrit la Lettre A :

"Dans la dernière ligne droite de la campagne, les équipes de François Fillon ont procédé à de vastes campagnes d'e-mailings ciblant 3.500.000 électeurs. Les fichiers utilisés étaient issus principalement des grands médias nationaux"

En tout, l'équipe LR a dépensé un peu moins de 50 000 euros pour collecter 3,5 millions d’adresses mail.

Les journaux en question ont publié un démenti :

Dbj0vBsX4AMwZ7VCe à quoi La Lettre A a répondu :

"Après le démenti de plusieurs médias, La Lettre A maintient qu'une prestation de ciblage des lecteurs actifs de La Croix, du Figaro, de 20 Minutes et des Echos a bien été commercialisée par le broker de mails pour la campagne de François Fillon."

La Lettre A publiera demain le second volet de son enquête, sur le ciblage électoral de l'équipe de François Fillon pendant la présidentielle...


Dénoncer le militantisme politique des journalistes, ce n'est pas porter atteinte à la liberté de la presse

Capture d’écran 2018-04-25 à 07.54.34L’édition 2018 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) témoigne de l'hostilité croissante des responsables politiques à l’encontre des journalistes. L'ONG classe ainsi sur le même plan les persécutions physiques, comme en Corée du Nord, et la dénonciation par Donald Trump du militantisme politique des journalistes : 

"L’hostilité des dirigeants politiques envers les médias n’est plus l’apanage des seuls pays autoritaires comme la Turquie (157e, -2) ou l’Egypte (161e), qui ont sombré dans la “média-phobie” au point de généraliser les accusations de “terrorisme” contre les journalistes et d’emprisonner arbitrairement tous ceux qui ne leur prêtent pas allégeance.

De plus en plus de chefs d’Etat démocratiquement élus voient la presse non plus comme un fondement essentiel de la démocratie, mais comme un adversaire pour lequel ils affichent ouvertement leur aversion. Pays du Premier amendement, les Etats-Unis de Donald Trump figurent désormais à la 45e place du Classement, en recul de deux places. Le président adepte du “media-bashing” décomplexé, en qualifiant les reporters d’“ennemis du peuple”, use d’une formule utilisée autrefois par Joseph Staline."

Ainsi, il serait interdit de critiquer le travail, souvent politique et militant, de journalistes qui se croient investis d'une mission quasi-divine. Or, si la liberté de la presse est à respecter, celle de la liberté d'expression, y compris à l'encontre de la presse, est également légitime.

Dans cette nouvelle édition, la Norvège reste en tête du Classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e). A l’autre extrême du Classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place. La Russie (148e) de Vladimir Poutine est dénoncée car elle étendrait un réseau de propagande grâce à ses médias comme RT et Sputnik, et la Chine (176e) de Xi Jinping exporte son modèle d’information verrouillée en Asie (mais aussi en Europe, ce que n'indique pas l'ONG). A propos de l'Europe :

"C’est en Europe, la zone géographique où la liberté de la presse est la moins menacée dans le monde, que la dégradation de l’indice régional est la plus importante cette année. Sur les cinq plus fortes baisses du Classement 2018, quatre sont des pays européens : Malte (65e, -18), République tchèque (34e, -11), Serbie (76e, -10) et Slovaquie (27e, -10). La lente érosion du modèle européen se confirme."

La France gagne six places (33e position), mais, selon l’ONG, il s’agit d’une remontée “mécanique” après la chute de certains de ses voisins européens. RSF évoque les attaques régulières du président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, à droite, et celles du chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, à gauche, alimentant un climat délétère. L'ONG note aussi :

"Au delà des assassinats à Charlie Hebdo, la concentration croissante dans les médias suscite des craintes de plus en plus grandes sur l’indépendance éditoriale."

"le paysage médiatique français est largement dominé par de grands groupes industriels dont les intérêts se trouvent dans d'autres secteurs. Cette situation entraîne des conflits qui font peser une menace sur l'indépendance éditoriale, et même sur la situation économique des médias."


L'oligarchie nous emmène vers la guerre et la dictature

"La seule possibilité qui reste aux Français de percevoir l'escalade à temps pour l'interrompre est la diversification de leurs sources d'information."

6a00d83451619c69e20224df2d77f9200bC'est la conclusion de la dernière tribune de Stratediplo, sur le blog éponyme.

Nous n'en partageons pas toute l'analyse. Notamment, nous ne pensons pas que la Russie ne mente jamais, par exemple sur la présence d'éléments de ses forces armées dans l'Est de l'Ukraine. Présence à notre sens légitime, puisqu'elle n'aurait pas pour objectif d'envahir l'Ukraine, mais de maintenir dans l'Est une zone grise, un glacis de protection face à un "État" et des "autorités" ukrainiens issus d'un coup d'État, au bénéfice d'intérêts qui ne sont certes pas ceux de la Russie.

Mais l'essentiel de l'analyse de Stratediplo n'est pas là. Il est dans la description de la servitude et de la malhonnêteté fondamentales des médias vis-à-vis de l'oligarchie dont Macron est un brillant et efficace serviteur. Oligarchie coupée du réel, et qui souhaite ardemment en couper également l'opinion publique française pour lui faire avaler ses chimères, et qui fourbit les mesures adéquates à cet effet. Il est aussi dans la description du discrédit peut-être définitif que la posture Macronienne fait peser sur la France, et sur l'irresponsabilité globale des pseudo-élites qui risquent de nous mener à la guerre mondiale.

cette presse "fire and forget" incendiaire et amnésiante

La presse française (en réalité occidentale) a été unanime et volubile à rapporter les images, les vidéogrammes et les accusations colportées par les "réseaux sociaux" antisyriens et clamant que la Syrie avait procédé à un bombardement chimique sur la ville syrienne de Douma, en Ghouta orientale, samedi 7 avril 2018. La presse française (en réalité occidentale) est unanime à avoir complètement occulté les aboutissants de ces allégations, ayant soudain des milliers d'autres sujets plus importants à traiter qu'un prétendu crime assez grave pour que la France décide d'agresser ouvertement un pays, violant la charte de l'ONU, sans même attendre l'enquête internationale.

Pourtant les rebondissements n'ont pas manqué, avant même l'attaque française, et les invitations syriennes à la presse accusatrice étrangère non plus. Les images et accusations ayant commencé à circuler sur les "réseaux sociaux" dimanche 8, et étant tout de suite diffusées par les trois agences de presse des pays de l'OTAN (AFP, Reuters et AP) qui détiennent le quasi-monopole de la fourniture d'informations dans le monde occidental (Europe, Afrique et Amérique), l'armée russe a décidé lundi d'ouvrir une enquête pour événement chimique, et dépêché une équipe de spécialistes. Dès mardi 10 les chercheurs d'information indépendante pouvaient lire ou écouter ce que les receveurs passifs d'information livrée peuvent toujours attendre, le rapport (formellement négatif) à la presse du colonel Alexandre Rodionov, commandant le détachement russe de défense NBC en Syrie. A l'hôpital de Douma où les faux Casques avaient tourné leur court-métrage personne n'avait vu ou traité la moindre victime d'attaque chimique, et sur le lieu prétendu de l'attaque, difficile à trouver car les habitants disaient qu'aucune attaque chimique n'avait eu lieu dans la région, il n'y avait rien à voir, ce qui n'a d'ailleurs pas empêché l'équipe NBC des trouver des laboratoires chimiques des terroristes islamistes.

Il n'est pas inutile de rappeler ici que l'armée russe est une armée européenne, pas américaine (sans insulte ici pour les armées brésilienne, uruguayenne et encore récemment canadienne non représentatives de l'Amérique), qui ne s'exprime pas par les éructations télévisées de n'importe quel sous-caporal anonyme ayant supervisé l'abattage par ses soudards débraillés d'une statue du chef d'Etat vaincu ou des gazelles d'un parc zoologique. Comme tout porte-parole du commandement voire simple officier supérieur autorisé à s'exprimer devant la presse, cet ingénieur-docteur, diplômé d'école de guerre et haut fonctionnaire de son pays s'identifie, engage la signature de son gouvernement et donne ses coordonnées pour pouvoir être recontacté. Un véritable journaliste devrait y porter plus d'intérêt qu'aux "déclarations d'un haut responsable sous couvert d'anonymat" que font si souvent circuler les agences de presse du phare ouest et qui garantissent l'impossibilité d'authentification, de cotation de crédibilité, et de conséquences en cas de démenti ultérieur par les faits, surtout quand ces "déclarations d'un haut responsable sous couvert d'anonymat" proviennent d'un pays dont le gouvernement est coutumier du fieffé mensonge avéré jusque devant les plus hautes instances internationales. Au contraire, le gouvernement russe doit jouir auprès de la presse sérieuse (malheureusement pas auprès de l'auditorat endoctriné occidental) d'une crédibilité impeccable puisqu'il n'a jamais été pris en délit de mensonge en ce siècle, fait particulièrement rare parmi les grandes démocraties.

Ce même 10 avril le journaliste étatsunien Pearson Sharp a annoncé, de Damas, qu'il serait bientôt en mesure de diffuser des informations sensationnelles. Il a aussi dénoncé le mensonge de certains journalistes occidentaux prétendant qu'ils ne pouvaient pas entrer en Syrie, alors que lui, ennemi déclaré puisqu'Etatsunien, avait obtenu son visa très rapidement. Prenant son temps pour interroger les Damascènes, puis surpris par l'attaque dans la nuit du 13 au 14 et par les manifestations de rue célébrant le 14 le succès de la défense antiaérienne syrienne, il est allé le 15 à Douma, où les dizaines de personnes qu'il a interrogées lui ont toutes déclaré qu'il n'y avait eu aucune attaque chimique. Sauf erreur c'est lui qui a popularisé le mot qu'il ignorait il y a dix jours, qui a fait la semaine dernière par internet le tour du monde en plusieurs langues, et que les trois agences de presse de l'OTAN doivent toujours soigneusement éviter. Le médecin-chef de l'hôpital souterrain de Douma lui a expliqué que l'hypoxie, ou manque d'oxygène, n'est pas rare chez les gens qui passent une nuit ou plus entassés dans des abris souterrains à atmosphère confinée sous les décombres, mais qu'en plus des bombardements accentués depuis quelques jours, le vent avait soulevé cette nuit-là une tempête de poussière, aussi l'hôpital a reçu beaucoup de patients souffrant d'irritation des voies respiratoires.

Déjà le 13 avril l'étudiant en médecine Halil Ajij, de service aux urgences de cet hôpital, avait publiquement déclaré que l'hôpital n'avait reçu aucune victime d'attaque chimique le 7 et le 8, et raconté ce qui s'était passé dans le hall de l'hôpital le 8. Le même 13 avril le ministère de la défense russe a présenté en conférence de presse les preuves et témoignages de l'absence d'attaque chimique à Douma, le général de division Igor Konachenkov faisant même remarquer que les témoins (dont Halil Ajij) déclinaient leurs noms et fonctions et pouvaient être contactés par tout enquêteur intéressé. Le 16 le représentant russe à l'OIAC a déclaré à celle-ci que les enquêteurs russes avaient retrouvé, vivantes, des victimes prétendues mortes de cette fausse attaque, qui étaient prêtes à témoigner.

Le 17 avril le fameux journaliste britannique Robert Fisk a aussi publié les résultats de sa visite des lieux (avec quelques journalistes syriens il a même faussé compagnie à une visite organisée pour la presse) et de l'hôpital, ainsi que de son entrevue du médecin-chef Assim Rahaibani, qui lui a expliqué que la vidéo tournée par les "Casques Blancs" (il ignore que ce ne sont pas ceux reconnus par une vingtaine de résolutions de l'ONU depuis 1994) était authentique mais pas sincère. Alors que le personnel soignant s'occupait des personnes souffrant d'hypoxie, un "casque blanc" a fait irruption, hurlé "attaque au gaz !" et d'autres ont filmé la panique qui en a résulté, augmentée d'ailleurs par l'irruption soudaine de plusieurs inconnus vêtus de blouses hospitalières qui ont introduit de prétendues victimes (qui observées immédiatement se sont avérées indemnes) et aspergé d'eau les patients présents. Une fois leur film fait, tous les intrus se sont retirés aussi rapidement qu'ils étaient arrivés.

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Fausse nouvelle : l'étudiant dans le coma n'existe pas

Le 20 avril, Le Media et quelques autres relayaient le témoignage d'une pseudo-étudiante, affirmant que lors de l'évacuation de l'Université de Tolbiac, les forces de l'ordre avaient gravement blessé quelqu'un, tombé dans le coma.

Ce quelqu'un, personne ne l'a jamais retrouvé et pour cause... 

Leïla a avoué avoir menti. Le magazine en ligne Reporterre, qui a le premier relayé des témoignages, a confirmé que ces témoignages ne sont pas fiables. Politis avait relayé les témoignages de deux témoins et Marianne reprend le récit d'une reponsable de l'Unef affirmant qu'un étudiant est dans le coma, avant de se corriger pour écrire «gravement blessé», puis de finalement reprendre le démenti de la préfecture. La préfecture a démenti à deux reprises qu'un étudiant ait été gravement blessé.

Ne croyez pas les fausses nouvelles colportées par ces médias.


Génocide au Rwanda : Le Monde refuse un droit de réponse au colonel Hogard

Les 15, 16 et 17 mars dernier, à l’approche du 24ème anniversaire du génocide rwandais, Le Monde a publié six articles sur le sujet sous la plume d’un journaliste, David Servenay, connu depuis des années pour son parti pris en faveur de la thèse d’une culpabilité de la France dans le génocide rwandais. Cette campagne avait pour objectif d’accompagner le lancement d’un livre d’un ancien officier de l’opération Turquoise, Guillaume Ancel.

Dans L'Incorrect, le colonel Hogard, ancien commandant du Groupement Sud de l’Opération Turquoise, démonte cette thèse, qui veut que la France soit responsable du génocide de 1994 :

Images"Guillaume Ancel est un ancien officier, saint-cyrien de surcroît (Promotion Cadets de la France Libre, 1985-1988) et cela donne a priori à son « témoignage » davantage de crédit qu’un malheureux gendarme débauché sans succès quelques années auparavant. Certes, il n’était lors de l’opération Turquoise qu’un tout jeune officier subalterne inexpérimenté. Certes, il n’avait dans cette opération aucune responsabilité de commandement, étant détaché en tant que spécialiste OGT de son régiment, le 68ème régiment d’artillerie, auprès de la 1ère compagnie du 2ème REI désignée pour participer à Turquoise. Certes, il n’avait en tant que tel pas accès aux ordres émis ou reçus aux échelons supérieurs. Il n’était qu’un exécutant sans aucune vue d’ensemble mais la « grande presse », actionnée par les réseaux que je viens d’évoquer, en ont fait au mois de mars « le » seul témoin, le seul « expert » capable de donner un témoignage véridique et sincère !

Le problème est que le livre d’Ancel ne résiste pas à une lecture honnête et attentive. Éliminons d’abord le moins important. Sans parler de la forme à proprement parler (le ton très suffisant pour ne pas dire arrogant que l’auteur adopte de la première à la dernière page pour se dépeindre et se mettre en selle), le jeune artilleur, visiblement mal à l’aise dans les unités professionnelles de l’armée de terre, et quoiqu’il s’en défende à plusieurs reprises, règle dans son ouvrage de nombreux comptes personnels. Vis-à-vis de la Légion étrangère, vis-à-vis des Forces spéciales, vis-à-vis des Troupes de Marine, vis-à-vis de ses chefs, les descriptions, les qualificatifs, les commentaires, les allusions et même quelques solides attaques « ad hominem » pleuvent. Peu amènes, ces déclarations témoignent d’une envie déclarée de nuire, d’un sérieux besoin de reconnaissance et de revanche. Sur le fond, on peut relever, page par page, un très grand nombre de contre-vérités, d’approximations et de contradictions. Si bien que ce livre donne une version toute personnelle, bien éloignée de la réalité, de la vérité de l’opération Turquoise.

S’agissant d’abord de la mission et des ordres reçus, comme l’a écrit le général Lafourcade qui était notre chef et comme je peux en attester moi-même : « Tous les ordres du CEMA et du commandant d’opération contredisent ses affirmations. Il n’a jamais été question d’une mission de combat contre le FPR ni d’un raid sur Kigali. Il n’a jamais été question dans ces ordres d’aider les forces gouvernementales ni de livrer des armes, à plus forte raison de payer leur solde. L’importance des moyens déployés avait pour but d’assurer la sécurité de la mission face à l’hostilité déclarée du FPR avant l’engagement ». Tout est dit dans cette remarque du COMFOR Turquoise. Néanmoins, depuis 2014, Ancel répète à l’envi que Turquoise et en particulier le Groupement Sud que je commandais, aurait livré des dizaines de milliers d’armes aux FAR réfugiées au Zaïre ! Avec cette histoire de « raid sur Kigali », il s’agit là du plus gros mensonge dont ce livre est truffé. Ancel là aussi fabule : Je relève ainsi notamment l’épisode figurant aux pages 98 à 100 de l’ouvrage : « Aéroport de Cyangugu, Rwanda, juillet 1994 » (Ancel précise en note de bas de page : « je n’ai pas noté le jour, cela se passe lors de la deuxième quinzaine de juillet ») dans lequel il me met personnellement en cause. Dans ces trois pages (que Le Monde reproduira in extenso dans sa publication du 15 mars et pour lesquelles il me refuse jusqu’à présent, sous de curieux prétextes, un droit de réponse), Ancel évoque une demande que lui aurait fait mon adjoint, le lieutenant-colonel Laporte (« Lemoine » dans le livre, décédé il y a plusieurs années et qui n’est donc plus là pour se défendre…) de s’occuper d’un groupe de journalistes afin « qu’un convoi de camions (puisse) quitter la base pour transporter des armes vers le Zaïre ». Plus loin, Ancel décrit « dans leur dos, de l’autre côté de la piste, une colonne d’une dizaine de camions transportant des conteneurs maritimes qui quitte le camp en soulevant un nuage de poussière ». S’ensuit un dialogue surréaliste au cours duquel je lui aurais expliqué le soir même que nous livrions des armes aux FAR pour « les calmer et éviter qu’elles se retournent contre nous » ! Pauvres FAR, alors exsangues, battues et abattues, défaites moralement, précisément sans armes et sans munitions : comment donc auraient-elles été en mesure de s’en prendre à nous ?

Par ailleurs, si nous avions dû livrer des armes aux FAR, nous leur aurions livrées, me semble-t-il, bien plus tôt, c’est-à-dire quand elles se battaient encore dans Kigali face au FPR, comme me l’avait demandé alors le 2 ou le 3 juillet leur sous-chef opérations le Général Kabiligi, ce que je lui avais alors bien entendu refusées (Voir « Les larmes de l’Honneur », page 47). Je déments donc bien entendu ici une fois encore toute livraison d’armes aux FAR et ne peux que conclure, dans le meilleur des cas, qu’il s’agit dans l’esprit de l’ex-capitaine Ancel d’une grave confusion.  Grave confusion pour un militaire de confondre les véhicules que nous avions en dotation : TRM2000, TRM4000 et VLRA avec des « porte-conteneurs » et « conteneurs maritimes » (« une dizaine » !) dont on se demande encore par quel itinéraire ils auraient bien pu rejoindre les confins zaïro-rwandais. [...]

En ce qui me concerne, chacun sait que  je ne suis pas un défenseur aveugle et acharné de la politique étrangère de la France. Celle-ci peut commettre de très graves et lourdes erreurs. Ce fut le cas en ex-Yougoslavie, en Bosnie puis au Kosovo, ce fut le cas en Libye, ce fut le cas ces sept dernières années en Syrie, avec les terribles conséquences que l’on sait, tant au Moyen-Orient que chez nous en Europe et en France. Ce ne fut pas le cas au Rwanda, où en définitive la seule erreur commise par le président Mitterrand fut de penser en décembre 1993 que la France pouvait se retirer et laisser à l’ONU la charge du maintien de la paix. Après qu’il ait pesé de tout son poids de 1990 à 1993 pour une plus grande démocratisation du régime du président Habyarimana, en échange de l’aide militaire de la France. Moins de quatre mois plus tard, du fait de l’incurie de l’ONU et de la MINUAR, de l’indifférence feinte ou réelle de la « communauté internationale », à la faveur de l’assassinat du président Habyarimana par le FPR, s’installait le chaos au Rwanda et dans la région des Grands Lacs. Seule l’opération Turquoise a tenté d’y mettre fin. Véritable opération humanitaire, menée dans un contexte très difficile, sans arrière-pensée aucune, sans complot surréaliste, n’en déplaise à M. Ancel. La lecture manichéenne du drame rwandais conduit à déformer l’Histoire, à la nier, à la réviser pour en donner une version fausse et génératrice de haines inexpiables."


Fausse nouvelle Beltrame/FN : le responsable est un journaliste qui a travaillé 40 ans à l'AFP

Un lecteur de Présent a écrit à L’Essor de la gendarmerie à propos de la fausse nouvelle, selon laquelle la famille Beltrame interdisait aux mairies FN de baptiser des rues de son nom. Voici la réponse de l’auteur :

Capture d’écran 2018-04-23 à 18.18.43« Je suis ce “con de journaleux” qui a relayé la fausse info. Et de plus, un vieux con puisque j’exerce ce métier depuis près de 45 ans. J’ai en effet écrit ma première dépêche en juillet 1973 à l’AFP où j’ai passé près de 40 années. Je suis ensuite entré, en septembre 2014, à L’Essor de la gendarmerie ou je travaille toujours. J’ose espérer que l’expression “con de journaleux” vous a malencontreusement échappé. Voilà pour la forme. Pour le fond, je vous livre bien volontiers des explications. J’ai reçu mardi – d’une source haut placée et qui m’a toujours donné des informations exactes – une information selon laquelle la famille Beltrame ne souhaitait pas que le nom du colonel Arnaud Beltrame puisse être donné à une rue d’une municipalité FN. J’ai donc relayée cette information sur notre site mercredi. Après un appel jeudi après-midi de la famille Beltrame, nous avons pris en compte, dans une nouvelle information diffusée peu avant 17 heures, cette mise au point. Dans l’espoir de vous lire dans d’autres termes. »

Le fait d'avoir travaillé près de 40 ans à l'AFP est-il une excuse ou une circonstance aggravante ?


La "camionnette folle" du jour

Ces voitures sans chauffeur devraient être interdites...

Capture d’écran 2018-04-24 à 07.46.47Ah si, en fait il y a un chauffeur :

"Le chauffeur, qui a été interpellé, est âgé de 25 ans et originaire du nord de Toronto. Selon le chef de police de la ville, Mark Saunders, Alek Minassian a agi de manière «délibéré»."

Http---o.aolcdn.com-hss-storage-midas-3f0b34d94fff5ff8c812389cadedc416-206319034-alek-minassianAlek Minassian, qui habite à Richmond Hill, en banlieue de Toronto, se présentait sur son compte LinkedIn comme un étudiant en informatique du collège Seneca à North York, un quartier du nord de la Ville Reine. Le jeune homme a fait allusion, sur ses comptes de réseaux sociaux, a son «célibat involontaire» causé, apparemment, par le fait que des femmes ont déjà rejeté ses avances. Il a aussi affirmé que la révolution des célibataires involontaires «a déjà commencé». Quelques minutes avant la tragédie, Alek Minassian a publié sur sa page Facebook un message troublant et confus, qui fait notamment l'apologie d'Elliot Rodger, l'auteur de la tuerie de Santa Barbara survenue le 23 mai 2014, en Californie. Le reste du message demeure nébuleux, mais Minassian semble se décrire comme un «soldat d'infanterie».


On ne va pas aider les personnes avec des articles en rose qui engluent l'intelligence

La lecture de l'article du dernier numéro du magazine "Aime" sur le stérilet a fait bondir l'une de nos lectrices. Elle a d'ailleurs trouvé un petit encart sur Internet à propos du Dr Paganelli, datant de juin 2016, interrogé par Aime. Son mépris affiché pour les femmes et les enfants est difficile à supporter :

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Comment est-il possible que le magazine Aime ait pu prendre comme référence ce médecin qui a pratiqué tant et tant d'avortements à Tours ? C'est juste invraisemblable. Nous avons interrogé cette lectrice.

Que trouvez-vous de scandaleux alors que cet article rappelle que le stérilet empêche le développement d'une vie humaine ?

BSmVsvAk_400x400Cet article me noue les tripes. Parler ainsi du stérilet, aussi légèrement, me révulse. J'ai moi-même porté un stérilet au cuivre avec justement cette idée "de rester à l'écoute de mon cycle", pensant tout faire pour ne pas être enceinte voyant alors l'enfant comme la menace suprême. Et je me suis retrouvée enceinte. Oh, "très peu" ! Si peu que ce bébé est presque tout de suite "parti". Eh oui, je pensais moi aussi que le cuivre empêchait les spermatozoïdes de rencontrer l'ovule. Et pourtant le test était bien positif. c'est "juste" que le bébé n'a pas réussi à s'implanter. Et il est mort. C'est ça le mot. Mort. Il m'a fallu un temps fou et surtout un accident de la route où j'ai à mon tour frôlé la mort, pour voir, sur une radio, ce stérilet incrusté dans mes entrailles, pour réaliser, prendre conscience de l'énormité de ce choix contre-nature. Il m'a fallu frôler la mort pour enfin choisir la vie. Radicalement. Avec mon mari.

Pensez-vous que ces articles d'hebdomadaires féminins aident vraiment les femmes ?

Je n'en peux plus de tous ces articles de magazines, blogs féminins, qui, avec leur joli design, leur univers "girly, cosy", Oh c'est beau l'Amour, allez, viens voir, on va te montrer comment bien vivre ta vie, qu'elle soit douce et sans épine, surtout le plus important c'est "fais toi plaisir", "écoute tes désirs", du moment que tu ne subis rien, que c'est une décision de couple (je m'étrangle littéralement là, un homme qui laisse sa femme porter ce genre d'engin de mort, sans s'interroger sur les conséquences possibles, je veux qu'on m'explique quel acte d'amour c'est). Quelle guimauve ! Mais quelle fumisterie ! Mais de quoi parle-t-on ? On n'est pas dans le choix de la couleur des rideaux là !

Les méthodes de régulation naturelle des naissances, est-ce si simple ?

Qu'on soit clair : les méthodes naturelles c'est pas un "joli gentil choix parmi d'autres" c'est un sursaut de la conscience. Qui se révolte, qui crie, qui refuse cet acte contre-nature qui est l'expulsion du bébé du ventre de sa mère. Ce n'est pas tout rose, ce n'est pas pour les mous, les tièdes, les indécis. C'est fort louable de vouloir diminuer ses déchets, fabriquer sa lessive et bouffer bio. Mais là on parle de VIE et de MORT. Et tous ces bébés expulsés avant d'être accueillis deviennent des déchets humains. Ne devrait-on pas d'abord se préoccuper d'éviter d'en arriver là ?

La réalité de la vie et de notre responsabilité face à elle est parfois dure. Tenir dans la durée, sur plusieurs dizaines d'années, accepter et accueillir les surprises, sous l’œil goguenard voire méprisant des autres, renoncer à des unions, se montrer sous son vrai et pauvre jour à son conjoint, montrer ses plaies, ses fragilités, ses bêtises, ce n'est pas évident, ce n'est pas toujours glamour, ce n'est pas vendeur, et pourtant c'est par là que se trouve la vraie grandeur, l'Amour avec un grand A, capable d'être patient, persévérant, humble, compréhensif, accueillant, généreux, sacrifié.

On ne va pas aider les personnes avec ce genre d'article "girly" qui englue l'intelligence et la conscience. Qui a juste l'air de dire "bah quoi, c'est l'efficacité qu'on recherche non ? Et la possibilité de se faire plaisir quand on le sent non ?" "Bah alors oui, c'est vrai, il y a bien un ou 2 petits inconvénient, mais le bénéfice / risque est tellement évident, je vois pas où est le problème?".

Où est la réflexion sur la profondeur du sens de la sexualité, sur la pédagogie impressionnante du cycle féminin et de la continence, sur la complémentarité et la complicité de l'homme et de la femme, soutien l'un pour l'autre, révélation du sens de nos corps sexués, de toute notre personne, faite pour la grandeur du don et non la misère de la consommation ?

J'en ai marre qu'on ne nous vende que du rêve à 2 balles. Ces discours trompeurs,  nous rendent  hyper fragiles. On n'est plus capables de souffrir, d'endurer, on croit que si notre maison ne ressemble pas aux photos Pinterest ou que notre vie de parents nous semble parfois un fardeau, c'est qu'on n'a pas bien lu les conseils des magazines ou des blogueuses, c'est qu'on s'est gouré, qu'on a raté, qu'on a fait le mauvais choix, qu'on a été idiots. Bref, c'est infernal.

Alors que faut-il dire ?

Ce qui aide vraiment, c'est de dire la vérité, et elle n'est pas toujours facile à entendre. Les personnes de bonne volonté aspirent de tout leur être à vivre en vérité, malgré les obstacles, malgré les difficultés, malgré les croix.

Ce qui aide vraiment, c'est de se savoir accompagnés. Et tout spécialement sur ce sujet si grave. Il faut dire et redire combien le compagnonnage, le soutien de couples et de foyers vivant cette même radicalité est source de croissance, de consolation de guérison. Et ne pas se priver de dire et redire qu'il y en a UN qui sait mieux que quiconque combien c'est difficile, et parfois douloureux, parce qu'il à tout porté pour nous. Il nous veut là. Il ne cesse de nous montrer, de nous faire grandir, de nous aimer, de nous guérir. On ne peut y arriver seuls. Il faut s'accrocher, mais quand on est encordés, on atteint le sommet. Et on savoure la Joie, la vraie.

Addendum - l'équipe éditoriale d'Aime tient à apporter les précisions suivantes :

Capture d’écran 2018-04-20 à 17.18.10"Notre article sur le stérilet dans le numéro 18 a suscité des réactions. Nous tenons à expliquer pourquoi nous avons traité ce sujet. Aujourd’hui les femmes sont de plus en plus nombreuses à le porter (y compris des catholiques) suite notamment à la désaffection de la pilule. Nous avons tenu à informer les femmes pour qu'elles aient les moyens de réfléchir à ce qui leur est proposé de façon de plus en plus systématique par les médecins. L’article explique pourquoi le stérilet est prescrit par les gynécologues. Il décrit le fonctionnement et les effets des deux types de stérilets. Il indique qu’ils sont anti-nidatoires et que "d'un point de vue éthique, ils empêchent tous deux le développement d'une vie humaine en entravant l'implantation de l'œuf dans l'utérus". Les effets secondaires sont aussi abordés. En contrepoint, l’article est introduit par un éditorial sur les méthodes de régulation naturelle.

Avec Aime, nous voulons nous adresser à toutes les femmes, y compris celles qui portent aujourd’hui le stérilet, être des éveilleurs et non des directeurs de conscience. Notre objectif est pédagogique : informer et renvoyer les personnes à leur propre responsabilité, partager en couple comme nous le précisons dans l'article, afin de choisir en connaissance de cause. Il ne s’agit donc pas d’entretenir de confusion, au contraire, mais d’aider chacune à progresser, selon sa situation et son propre chemin intérieur. Nous pouvons comprendre que pour des catholiques convaincues, cet article ne soit pas suffisamment clair. Ce n’était pas notre intention et nous le regrettons. Nous remercions tous ceux qui nous ont envoyé des remarques constructives. Elles ne peuvent que nous aider à progresser dans la poursuite de notre mission.

Aime est aujourd’hui à la croisée des chemins. Ce projet de magazine féminin nous tient à cœur car si les femmes vont bien, le monde ira mieux. Aujourd’hui, les femmes souffrent parce que la vie et l’époque les obligent à un quotidien « à tiroir », sans cohérence, ni unité. Dans leur agenda ultra tendu, un magazine féminin est une bouffée d'air. Aime est le seul à leur apporter une respiration spirituelle chrétienne. Nous pressentons chez les femmes une soif d’unité et de spiritualité. Aime, par sa formule originale, veut leur apporter une réponse. Nous avons besoin de votre soutien (https://old123.aime-lemag.fr/soutien/) et vous en remercions."


Libération ne veut pas que des anti-PMA s'expriment dans les débats bioéthiques

Capture d’écran 2018-04-20 à 08.43.28Selon les militants LGBT qui servent de journalistes à Libération, il n'est pas permis d'être pro-vie et orateur dans un débat sur la bioéthique :

"Parmi les orateurs attendus aux Etats généraux de la bioéthique, vendredi, se trouve Blanche Streb, directrice de la formation et de la recherche à Alliance Vita, le lobby ultraconservateur qui a garni les premiers rangs de la Manif pour tous."


Echec de la fausse nouvelle sordide utilisant la dépouille d'Arnaud Beltrame pour diaboliser le FN

Capture d’écran 2018-04-20 à 08.11.44Mercredi soir, L’Essor, un journal indépendant spécialisé dans l’univers de la gendarmerie, avançait que les mairies Front national souhaitant baptiser une rue, une allée ou une salle de sports au nom du lieutenant-colonel Beltrame étaient priées par l’entourage du défunt de se rétracter.

La mère d’Arnaud Beltrame est stupéfaite :

« Mon fils appartient à tous les Français. C’est du grand n’importe quoi cette histoire ». « De toute manière, qui sait si dans deux ans ou cinq ans les mairies seront toujours tenues par le FN ? »

Damien Beltrame, le frère du lieutenant-colonel, ajoute :

« Son acte n’était pas politique, les hommages qui lui sont rendus ne doivent pas l’être non plus. »

Marine Le Pen a twitté :

La gendarmerie nationale a déclaré « n’avoir rien à voir avec cette affaire ». 


Quand un réfugié syrien commet une agression antisémite, Libération critique l'AfD

Deux hommes portant la kippa ont été agressés et insultés mardi soir, dans le quartier de Prenzlauer Berg, au cœur de la capitale allemande.

Le 18 avril, Libération s'inquiète de cette attaque antisémite en Allemagne... et fait le lien avec l'AfD.

Le 19 avril, on apprend que l'agresseur est " un réfugié syrien ayant vécu dans un centre pour migrants près de Berlin."

Alors, padamalgam ?


Le Monde dénonce le service public d’information qui s’est mué en agence de propagande

Le Monde dénonce « le service public d’information [qui] s’est mué en agence de propagande et les médias privés rachetés les uns après les autres par des proches du pouvoir

Mais en Hongrie. Pas en France :

"Zsolt Havasi, lui, distribue le dernier numéro de Magyar Nemzet. Appartenant à un oligarque opposé à Viktor Orban, ce quotidien a mis la clé sous la porte au lendemain des élections, asphyxié économiquement.« Maintenant, je vais me reposer », ironise le journaliste sportif au chômage, sous un immense drapeau réclamant l’aide de l’Union européenne. « Mais plus sérieusement, je pense qu’on doit pouvoir laisser s’exprimer les oppositions normalement, non ? »

Ce rédacteur fait référence à l’absence de pluralisme devenu criant en Hongrie, alors que le service public d’information s’est mué en agence de propagande et que les médias privés sont rachetés les uns après les autres par des proches du pouvoir. « Mon pays n’est plus une démocratie », renchérit Eszter Kaiser, une styliste ayant vécu vingt-huit ans en Suisse romande."

Sur ce journal, Yves Daoudal expliquait :

"Magyar Nemzet (la Nation hongroise), deuxième quotidien hongrois, appartenait à l’homme d’affaires richissime Lajos Simicska (qui a fait sa fortune ailleurs). Lajos Simicska est, était, un ami de plus de 40 ans de Viktor Orbán. Brusquement, en 2015, il a décidé de s’opposer à lui. C’est alors que Magyar Nemzet est devenu un « journal d’opposition ». Lajos Simicska avait décidé de jouer la carte Jobbik. Jubilation dans la classe politico-médiatique européenne : peu importe que Lajos Simicska soutienne un parti d’extrême droite, ce qui importe est que c’est le seul parti qui puisse faire tomber Orbán. « La propagande des médias hongrois se retourne contre Viktor Orbán », titrait Libération en se léchant les babines. Simicska promettait une « guerre médiatique totale ». « Ce sera lui ou moi », clamait-il. On a vu le résultat.

Du coup il ferme le journal, ainsi que sa radio Lanchid, et il va « restructurer » sa chaîne de télévision Hir TV. Que Simicska aille bouder dans son coin, libre à lui. Mais qu’il supprime un journal qui avait été créé en 1938, qui avait survécu au nazisme et au communisme, il n’en a pas le droit. C’est bien là un caprice d’oligarque égocentrique qui se croit tout permis. Qu’il soit juridiquement propriétaire du titre, c’est bien possible. Mais moralement il n’a pas le droit de réduire à néant un journal qui existait depuis 62 ans quand il l’a repris, et qui n’a été sa danseuse que moins de 18 ans."


Un nouveau scandale Presstalis ?

Non seulement, Presstalis connaît un déficit monumental, mais les concurrents de Presstalis ont révélé qu’il existait des contrats spéciaux, autrement dit que certains grands groupes payaient moins que d’autres petits éditeurs.

Un rapport sur le sujet serait « enterré, caché, dissimulé notamment par le ministère de la Culture ».


Frappes en Syrie : le message est clair

DatUY5ZWsAARKXN-400x300Le 10 avril, le commis aux affaires courantes du régime Macron, Édouard Philippe, avait dit : « Ce recours à ces armes [chimiques] n'est pas neutre, il dit des choses sur le régime et notre réaction à l'usage de ces armes dira des choses de ce que nous sommes ».

La réaction a eu lieu cette nuit, et elle dit effectivement ce qu’ils sont :

  • le département « France » de l’oligarchie atlantiste, particulièrement manipulé, dans cette affaire, par la « gouvernante anglaise »,
  • une voyoucratie au regard du droit international,
  • les appuis directs et indirects, plus ou moins subtils, de l’islamisme international, qu’ils prétendent combattre par ailleurs.

Ces gens-là sont inconséquents, et tous ceux qui leur sont servilement subordonnés le sont également. Qui en effet garantit que la république française – nous ne voulons pas dire la France, car nous nous refusons absolument à considérer que c’est la France qui a agressé la Syrie cette nuit – que la RF, donc, sera toujours dans le camp des vainqueurs. Quelles excuses auront à présenter tous ceux qui ont collaboré sans se poser de question à cette forfaiture, lorsqu’ils comparaitront devant un Nüremberg bis, sans parle de leur parution devant le Souverain Juge ?

Nous soulignons le mot servilement, pour ne pas faire d’amalgame entre ceux que l’on pourrait facilement remplacer par des robots tant ils ont renoncé à l’exercice de leurs facultés intellectuelles, et ceux qui ont pu chercher à limiter l’ampleur des frappes et à raisonner les représentants de l’oligarchie.

Ceci étant posé, les premières informations disponibles tendent à montrer que :

  • la frappe a été limitée, une centaine de missiles de croisière (avec les premières polémiques sur l’efficacité réelle ou supposée de la DCA syrienne fortement russisée),
  • il semble que, du côté du département France de l’Empire, il n’y ait pas de velléité de poursuivre, comme tend à le montrer un communiqué de l’Élysée diffusé dans la matinée.

Ceci nous conduit donc à formuler l’hypothèse suivante : bien que condamnée véhémentement par Moscou et ses alliés, l’attaque a été, si ce n’est co-décidée avec Moscou, du moins largement revue à la baisse face à la fermeté de V. Poutine, pour permettre à l’Empire de ne pas perdre la face après ses déclarations fracassantes. Ceci expliquerait notamment l’absence de réaction contre-offensive de la part de Moscou contre les vecteurs des frappes. On ne peut d’ailleurs que louer la stabilité émotionnelle et la mesure des autorités russes face à l’hybris occidentale. Cette différence abyssale traduit selon nous la différence radicale de conception de l’État et des relations internationales entre ces deux parties.

Par ailleurs, gardons à l’esprit que, Outre-Atlantique, ces actions font partie d’un jeu très complexe où Trump essaie de prendre, très laborieusement et à sa façon particulièrement déstabilisante, la main sur l’administration et contre l’État profond, comme l’évoquait notamment Charles Sannat, repris dans cette note.

Quelle que soit la suite, l'appel à la mobilisation contre une guerre injuste est plus que jamais d'actualité.


Charles Sannat : Macronléon 1er aura-t-il le cran de ne pas bombarder Damas ?

Encore une excellente tribune de Charles Sannat, dont nous avions reproduit l'hommage au Colonel Beltrame. C'est assez court et le meilleur, selon nous, est à la fin, allez voir !

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

N’imaginez pas un seul instant que j’aille me livrer à une attaque en règle de notre Président (béni soit son saint nom), je suis téméraire mais pas totalement inconscient !!!

Macronléon 1er est beaucoup plus fort que moi. Tenez, par exemple moi, je ne dispose ni de Mirage, ni de Rafale, ni de missiles super puissants pour bombarder la Syrie.

Je ne me lancerai pas non plus dans de doctes analyses sur la possibilité ou l’impossibilité d’attaques chimiques perpétrées par le régime syrien, bien que de vous à moi, faire cela alors que Bachar a le soutien des Russes et qu’il a militairement gagné relèverait de la plus grande crétinerie stratégique, mais que voulez-vous, n’est pas Macronléon 1er qui veut !

Les Russes ont clairement dit qu’ils viseraient les points de lancement des missiles tirés sur la Syrie !

Ambiance… Je dis cela, je ne dis rien ! Je dis juste à notre Macronléon 1er national qu’il est fort sympathique avec son idée de rentrer en guerre contre Poutine et la Syrie, mais déjà qu’il nous faut 2 500 gendarmes mobiles et plusieurs jours de guérilla campagnarde pour déloger moins de 100 zadistes certes, motivés, mais pas non plus surarmés, il ne faut pas trop pécher par orgueil et croire que nos petits Rafale de la base de Saint-Dizier seront suffisants pour envahir Moscou et réussir là où la grande armée de Napoléon et la non moins suréquipée armée allemande ont échoué.

Non, je vous assure, ce n’est pas de la lâcheté, mais déclarer la guerre à Poutine n’est pas l’idée la plus brillante du siècle. D’ailleurs, de vous à moi, à l’Élysée et au Palais, notre Macronléon 1er n’est pas en train de se précipiter pour envahir la Russie dans une nouvelle opération Barberousse.

Macronléon 1er aura-t-il le cran de ne pas bombarder Damas ?

Il serait souhaitable évidemment que nous ne nous précipitions pas dans la curée alors que nous ne savons même pas qui a gazé qui et avec quel gaz d’ailleurs. L’emballement médiatique, politique et militaire est assez surprenant et de vous à moi, je n’ai aucune envie d’aller mourir pour la Ghouta, ou la Douma ou je ne sais quel quartier de la périphérie de Damas !

En plus, les avions russes sont passés juste au-dessus de notre super bateau et auraient été capables de l’envoyer par le fond en moins de 30 secondes… D’ailleurs, c’est ce qui pend au nez de nos pauvres marins.

Enfin, si nos missiles partent d’avions qui viennent de Saint-Dizier, moi, j’habiterais dans le coin de la base aérienne, j’irais déjà me réfugier chez quelques amis, histoire de ne pas prendre de missile sur le coin du nez… On aurait l’air fin si Poutine bombardait Saint-Dizier ! On ferait quoi ? On raserait Moscou avec une bombe atomique ? Idée exquise et brillante… Perspective réjouissante.

Pourtant, une troisième guerre mondiale c’est bon pour l’or !!!

Soyons tout de même positif. Une guerre mondiale c’est super bon pour les cours du métal jaune. Par exemple, à 2 millions de morts vous êtes super riches, mais à 100 millions de morts c’est carrément génial, vous croulez sous le pognon… Et les radiations, mais c’est un autre sujet.

Évidemment, comme les tensions montent, l’or monte d’un poil ou deux. Pas plus. En effet, les « marchés » pensent qu’ils ne sont pas assez fous pour s’affronter.

Je dis aussi cela depuis des années. Faudrait être con pour faire la Troisième Guerre mondiale vu qu’il n’y a quand même aucune raison objective pour la mener…

Sauf que manifestement, « ils » se cherchent de plus en plus et vont finir par se trouver. En Russie, le ton sur les chaînes télé n’est pas réjoui. Le ton est grave. La Russie est prête à la guerre, et je pense que l’on sous-estime grandement la détermination non pas de Poutine mais de l’ensemble de la Russie, de ses élites et de son peuple à mettre fin à l’expansionnisme américain. (NDPC: voir notamment ici)

La pondération poutinienne n’est pas de la faiblesse mais une forme de sagesse. Nous sommes arrivés au bout.

D’ailleurs, ce qui me fait croire que tout n’est pas totalement perdu, c’est le tweet stupide de Trump qui prévient Poutine « attention mes missiles arrivent »…

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L'imposture libyenne dénoncée sur France 5

KDFIntox, tuez Kadhafi ! est le titre du documentaire diffusé par France 5, et qui est encore visible cinq jours en replay, ici. Il y a donc urgence à le visionner, pour comprendre ce qui a conduit à la déstabilisation de toute l'Afrique saharienne et sahélienne, et aux vagues migratoires successives. C'est d'autant plus vrai que les mêmes puissances de mensonge mènent de vastes campagnes d'intoxication similaires envers la Russie, la Syrie ou encore l'Iran. Ce qui confine à des crimes de guerre n'est glorieux, ni bien sûr pour l'oligarchie, menteuse et homicide dès le commencement, comme son maître, ni pour ceux qui la servent servilement...

Le contenu des révélations, ou confirmations pour ceux qui n'ont jamais cru à la réalité de ce que les medias de propagande nous présentaient comme des évidences absolues, permet de mettre en relief les propos pathétiques de Sarkozy, lors de son récent passage sur TF1, et que Philippe Grasset, sur dedefensa relate ainsi:

9 avril 2018 – Le 22 mars 2018, le pathétique Sarko venait sur TF1 clamer son indignation et brandir son honneur bafoué sur TF1, interrogé par Gilles Bouleau. Lorsqu’il fut question de l’intervention française en Libye, qui entraîna le reste (l’OTAN, les USA, la très-honorable “communauté internationale”), Sarko utilisa divers arguments à la fois impératifs et pleins d’honorabilité diverses comme on met de la confiture sur ses tartines, dont la nécessité de défendre Benghazi contre la terrible menace de Kadhafi d’y faire couler “des fleuves” de sang. C’est là effectivement qu’il fut pathétique, Sarko : “Vous vous rendez comptes, monsieur Bouleau, des fleuves de sang ! Des fleuves de sang !”. Cette répétition de l’expression “fleuve de sang” dite en roulant des yeux terribles me sembla être l’expression de ce qui devait être le sommet de la pensée stratégique et de la vision géopolitique, voire métahistorique de cet ex-président-là, qui eut tout de même la retenue et le sens du devoir dus à sa fonction de ne pas identifier le fleuve. (Le Nil ? L’Amazone ? Le Gange ? Comme on sait, ce “détail” à la-Le-Pen est toujours classé “Secret-Défense” ; on est ex-président et on sait se tenir, mes chers concitoyens.)

Cela se voulait terrifiant mais cela me parut, dans le contexte, plutôt complètement charlatanesque, histrionique en même temps qu’assez naïf comme exclamation, – sans préjuger, n’est-ce pas, du jugement qu’on peut porter sur le personnage tel qu’on le connaît, dans son ensemble et dans ses turpitudes. La pauvreté intellectuelle et l’outrecuidance étique que montre Sarko lorsqu’il parle de l’aventure qu’il a conduite à Libye passent tout ce qu’on peut raisonnablement imaginer quand on sait ce qu’on sait aujourd’hui ; à côté de lui, le maréchal Pétain me paraît une citadelle malheureusement minée par le gâtisme, d’une vertu malencontreusement utilisée pour de bien mauvais choix. Lui, Sarko, c’est le mafieux pur et dur, sans embarras de pensées ni de vertus mal employées, qui continue jusqu’au bout à nous balancer ses litanies incroyables d’indécence et de vulgarité.


Syrie : les mensonges jusqu’au bout

Les accusations d’utilisation d’armes chimiques par Bachar el-Assad en Syrie recommencent. Les médias et les politiques occidentaux hurlent à l’unisson à l’acte barbare malgré l’absence sur place d’envoyés spéciaux indépendants. Un nouvel épisode de la guerre d’information.


Victoire de Viktor Orban : nos journalistes feront-ils tomber leurs oeillères ?

Laure Mandeville est reporter au Figaro. Elle attendait une sanction électorale pour Viktor Orban, qui a finalement progressé en passant de 44 à 49% des suffrages :

Ces journalistes ne comprennent pas qu'un pays qui a connu 150 ans d'occupation ottomane, 70% de sa population tuée ou déportée, ses églises détruites ou devenues mosquées, a forcément quelques réserves sur l'immigration...

Le correspondant du Monde est pas mal non plus :

Capture d’écran 2018-04-09 à 11.16.42A croire que ces journalistes ont été financés par Soros...


Considérer la Russie telle qu'elle est, et non telle que nous voudrions qu'elle soit

XOwAwAnKvULW76NxeeeJvGqSVvsIRsKcLa Russie sous Vladimir Poutine exerce une véritable fascination sur les milieux intellectuels qui s'efforcent de lutter contre la désinformation globale, alors que l'oligarchie tente un dernier effort pour nous enfermer dans la prison mentale de l'Occident (TM) libéral-libertaire. Cette tendance se justifie notamment par l'impression qu'a la droite nationale d'avoir trouvé en quelque sorte un "champion" des principes qu'elle défend, champion qui parvient à rompre quelques lances adverses sur la scène internationale. Cette tendance est porteuse d'illusions intellectuelles, et donc, à terme, pratiques, car elle risque d'entretenir une certaine auto-intoxication sur la réalité russe, et sur les limites du champion proclamé. Un observateur américain ami de la Russie, relayé par le site "le saker francophone", nous ramène très opportunément à la réalité. L'article est long, mais s'attache à des points très concrets, et mérite qu'on le lise jusqu'au bout.

La « glorification politiquement correcte » par les médias alternatifs de tout ce qui est lié à la Russie est une réponse « bien intentionnée » mais instinctive à la russophobie rampante des médias traditionnels ; elle génère néanmoins une vision « trop parfaite » et donc inexacte du pays, vision qui contredit la réalité et qui a été démystifiée par nul autre que le président Poutine lui-même.

Mal comprendre la Russie

Le discours du président Poutine à la nation la semaine dernière a naturellement attiré l’attention des médias internationaux, les médias traditionnels intensifiant leur campagne incessante de peur en exagérant et en décontextualisant ses déclarations  sur le programme d’armes hypersoniques russe pendant que les médias alternatifs se pâmaient devant l’annonce du président et la présentaient comme un autre « mouvement d’échecs de haute volée » mettant pour toujours un terme aux agressions de l’Amérique à l’étranger selon le « plan directeur » de leur héros. Les deux réactions sont hyperboliques à leur manière et se fondent sur l’attrait de leurs publics respectifs. Les MSM ont intérêt à pousser le récit de la « menace russe » parce qu’il renforce la paranoïa autour du « russiagate » et « justifie » le budget militaire gargantuesque de Trump qu’il a dévoilé plus tôt dans le cadre de sa politique étrangère América First centrée sur le Pentagone. En ce qui concerne la communauté des médias alternatifs, beaucoup de ses membres occasionnels, des personnalités officielles et ses outils de communications (qui ne dépendent pas des financements publics) ont déjà « déifié » le président Poutine, ces deux derniers faisant appel aux fantasmes de « vœux pieux » des masses désespérées pour rester pertinent en renforçant la « massification » de leur pensée de groupe .

Ni les MSM ni les médias alternatifs, cependant, n’ont accordé beaucoup d’attention à la majeure partie du discours du président axé sur les questions nationales, car ils semblent tous être arrivés indépendamment à la même conclusion que ces sujets ne sont pas assez « sexy » pour leur auditoire et n’intéressent que les Russes en Russie. En un sens, la Russie aurait pu esquiver une balle parce que le discours de son chef pourrait être exploité par les MSM de la même manière que la partie sur les armes hypersoniques. Dans le même temps, cependant, l’argument peut également être avancé que des médias alternatifs ont par inadvertance privé leur auditoire d’entendre parler de faits, de citations et de stratégies clés qu’ils ne connaîtraient pas autrement s’ils n’avaient pas lu la transcription de ce vaste discours, mais qui aurait pu leur donner une vision plus précise du pays que beaucoup d’entre eux ont jusqu’alors placé sur un pied d’égalité avec le « paradis». C’est dans l’intérêt de tous de rapporter et d’analyser des faits objectifs, quelles qu’en soient les conséquences sur notre propre perception de la Russie. C’est ce que la présente analyse va faire.

Pourquoi les médias alternatifs se trompent-t-ils sur la Russie?

La Russie, comme n’importe quel pays du monde, n’est pas « parfaite », mais tout comme l’objet du désir de chacun, ses adeptes ont tendance à la voir ainsi malgré tout, surtout s’ils n’en sont pas eux-mêmes citoyens mais plutôt attirés par elle pour des raisons géopolitiques ou simplement comme une déclaration d’opposition de principe aux politiques de leur pays d’origine. Quelle qu’en soit la raison, et il n’est pas pertinent dans ce contexte d’effectuer une psychanalyse de cette tendance, le résultat final est que beaucoup de gens à travers le monde apprécient vraiment les efforts de la Russie pour forger un ordre mondial multipolaire plus juste et plus honnête que la version unipolaire qu’elle cherche à remplacer. Cela se passe souvent en négligeant certaines des réalités désagréables du pays. C’est le plus souvent dû à une combinaison de dissonances cognitives dont le refus d’accepter que leur « modèle » déifié ne règne pas sur le « paradis ». C’est même une action délibérée pour éviter de tomber involontairement dans la russophobie dominant le débat général. Pour « noble » que cela puisse être ou ne pas être, cela a néanmoins alimenté une industrie artisanale en ligne en expansion qui décrit à tort la Russie comme n’ayant aucun problème.

Ce récit artificiel est devenu viral au point qu’un nombre croissant de personnes dans la communauté des médias alternatifs y adhère comme s’il s’agissait d’une « religion » avec ses propres « églises » (certains sites et forums) ; ses « prêtres » (écrivains et promoteurs) ; ses « congrégations » (leurs frères « croyants ») ; et des «païens » (ceux qui par « sacrilège » remettent en question le « caractère sacré » de « l’infaillibilité » de la Russie). Il n’y a rien de « mal » intrinsèquement à cela tant que les « membres de la secte » gardent leurs croyances pour eux et ne font pas de « prosélytisme ». Mais c’est un vrai problème quand ils essaient d’imposer leurs points de vue agressivement et/ou tentent de les disséminer comme des « vérités » indiscutables qui forment axiomatiquement la base des relations internationales. La perception déformée de la Russie qui commence à prendre forme dans la communauté des médias alternatifs en raison de la popularité grandissante de cette « religion laïque » (provoquée dans une large mesure par la russophobie des médias) doit être corrigée avant qu’elle échappe à tout contrôle et crée une réalité alternative complètement détachée de la vie réelle. Si ceux qui veulent vraiment comprendre et aider la Russie n’ont pas une idée précise de ce qu’elle est, alors leurs plans et leurs efforts ne serviront à rien.

Prenez-la telle qu’elle est

Les témoignages personnels de Russes et d’étrangers vivant dans le pays à propos de certaines lacunes de l’État ne sont pas non plus efficaces pour communiquer la vérité, car ils sont simplement qualifiés de « propagande Soros » de « fausses nouvelles » ou de « préjugés ». Les reportages factuels sur les médias russes financés par des fonds publics comme TASS ne sont pas non plus suffisants dans cette tâche. La seule façon de détruire la pensée dogmatique et finalement dangereuse de l’infaillibilité de la Russie qui s’est emparée de la communauté des médias alternatifs est d’utiliser les propres mots du président Poutine pour démonter ce faux récit une fois pour toutes, car il s’ensuit que les « croyants » sont forcés d’accepter tout ce que leur « divinité » leur dit, peu importe à quel point ils résisteraient autrement si le message venait de quelqu’un d’autre. En conséquence, étant donné la richesse des documents présentés dans le récent discours marquant du président Poutine à la nation et l’attention mondiale que cet événement a produit, il convient de citer l’homme lui-même en attirant l’attention sur certains des problèmes du pays qui sont complètement ignorés par la Communauté des médias alternatifs.

Il devrait être préfacé que le texte qui va suivre se concentrera intentionnellement sur les critiques constructives que le président Poutine a faites au sujet de son pays afin de sensibiliser sur la situation réelle en Russie, même si le chef du pays a énuméré de manière impressionnante une quantité stupéfiante de faits et de stratégies en prouvant que beaucoup de progrès ont déjà été faits depuis le début du siècle. Afin de ne pas « prêcher avec la chorale » et en comprenant que l’auditoire des MSM ne lira probablement jamais cette analyse, il a été décidé de pratiquer une « thérapie de choc » en citant les passages du discours du président Poutine qui vont paraître probablement « surprenants » et « incroyables » aux masses des lecteurs des médias alternatifs qui ont « déifié » l’homme et proclamé son pays « parfait ». Encore une fois, l’intention est de rétablir la vérité sur la Russie afin que ceux qui en suivent les affaires puissent se faire une idée précise de la réalité dans laquelle elle opère. Accepter ses lacunes est essentiel pour comprendre ses limites actuelles et prévoir ainsi ses actions les plus probables à l’avenir.

Après avoir écarté ces « mises en garde » voici les messages les plus « politiquement incorrects » et « sacrilèges » que le président Poutine a transmis dans son dernier discours et qui brisent puissamment les illusions des médias alternatifs sur « l’infaillibilité » de la Russie.

Plus de procrastination

Extrait :

« Nous n’avons pas le droit de permettre qu’une situation, lorsque la stabilité a été atteinte, conduise à l’autosatisfaction, d’autant plus qu’il reste tant de problèmes non résolus (…). Il est grand temps de prendre un certain nombre de décisions difficiles qui se font attendre depuis longtemps. Nous devons nous débarrasser de tout ce qui entrave notre développement et empêche les gens de libérer pleinement leur potentiel. »

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