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Manuel Valls parle d'islamo-facisme

Lu ici :

Le Premier ministre utilise pour la première fois le terme "islamo-facisme" après les deux fusillades de Copenhague, réplique apparente des attentats de Paris, et la profanation d'un cimetière juif en Alsace:

"Pour combattre cet islamo-fascisme, puisque c'est ainsi qu'il faut le nommer, l'unité doit être notre force. Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division."

N'ayons donc pas peur, comme le demande Manuel Valls, et rappellons, à l'instar d'Aymeric Chauprade qui avait pourtant été critiqué pour ces propos, les alliances naturelles qui se sont établies au XXème siècle entre le pouvoir nazi et l'islam :

"Le nazisme était allié avec l'islam radical. Himmler lui-même avait deux objets fétiches sur son bureau, Mein Kampf et le Coran. Et la mosquée de Munich a été l'un des grands centres de prédication de l'islam radical, a été installée par les nazis"

On peut aussi relire cet article de Véronique Chemla à propos du documentaire diffusé par Arte et intitulé La croix gammée et le turban, La tentation nazie du grand mufti:

Bundesarchiv_Bild_146-1987-004-09A,_Amin_al_Husseini_und_Adolf_Hitler"Il s’agit d’une alliance précoce : fin mars 1933, le grand mufti affirme au consul d’Allemagne en Palestine sous mandat britannique que « les musulmans approuvent le nouveau régime. Il souligne la nécessité de combattre l’influence néfaste des juifs dans l’économie et la politique ». Rappelons que le 30 janvier 1933 Adolf Hitler est devenu chancelier d'Allemagne.

Ses affinités avec le nazisme sont profondes, et non pragmatiques, non motivées par un ennemi commun : « l’ennemi nazi de mon ennemi britannique est mon ami ». Elles sont cimentées par l’antisémitisme : dès avril 1933, le grand mufti demande à l’Allemagne « de ne plus envoyer ses Juifs en Palestine ». Il souhaite « bâtir une alliance durable ».
Il déclare :

Les principes de l’islam et ceux du nazisme présentent de remarquables ressemblances, en particulier dans l’affirmation de la valeur du combat et de la fraternité des armes, dans la prééminence du chef, dans l’idéal de l’ordre".

Addendum : un lecteur nous transmet ce lien vers une video d'une manifestation anti-israëlienne ayant eu lieu le 16 novembre 2012 à Tunis. On y voit distinctement un drapeau nazi. Il s'agit sans doute d'un militant d'extrême droite infiltré...


Résistance au nazisme : des crucifix dans les chambres de l'hôpital

A l'heure où il faudrait anesthésier nos racines chrétiennes et les témoignages de notre foi, ce rappel de Zénit est très intéressant :

"Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire d'une bienheureuse martyre du nazisme, Marie Restitute Kafka, vierge (1894-1943).

Helène Kafka était née à Brno, aujourd’hui en République tchèque, mais ses parents s’installèrent à Vienne. A l’hôpital où elle travaillait comme infirmière, elle rencontra les “Hartmannschwestern”, les Franciscaines de la Charité chrétienne qu’elle rejoignit en 1914, recevant le nom de Marie-Restitute. Sa vie bascula avec “l’Anchluss”, la main mise nazie sur l’Autriche.

Sa franchise lui faisait avouer sans fard ce qu’elle pensait du “Führer” : un fou! Et elle fit placer des crucifix dans toutes les chambres de l’hôpital. L’autorité nazie prétendit les faire enlever, joignant à l’ordre la menace: elle serait renvoyée. L’hôpital protesta qu’elle était irremplaçable. Les crucifix restèrent.

Le 28 octobre 1942, Marie-Restitute fut arrêtée pour complot contre Hitler. On voulut lui faire renier sa vocation : elle aurait eu la vie sauve. Elle ne fléchit pas. Une pétition en sa faveur arriva sur le bureau du terrible Martin Bormann. Mais par des exemples, Bormann pensait dissuader les catholiques de résister.

« J’ai vécu pour le Christ, je veux mourir pour le Christ », dit-elle en montant à l’échafaud, le 30 mars 1943. Et elle demanda au prêtre de lui faire sur le front le signe de la croix".


La Russie continue de purger son passé

Ktn Elle reconnaît officiellement que le massacre de Katyn a été perpétré par Staline :

"Pour la première fois vendredi, la Douma - le parlement russe - a reconnu que le massacre de 4 400 officiers polonais dans la forêt de Katyn, en avril 1940, a été ordonné par Joseph Staline lui-même. «Les informations, longtemps conservés dans des archives secrètes, ont non seulement révélé l'ampleur de cette horrible tragédie mais également montré que ce crime a été commis sur les ordres directs de Staline et d'autres dirigeants soviétiques», rapporte le texte adopté par les députés. Seuls les communistes ont voté contre cette résolution, qui intervient dix jours avant une visite officielle du président Dmitri Medvedev en Pologne, le 6 décembre.

«Il s'agit d'un bon pas et d'un signe important», s'est aussitôt félicité le président de la Diète polonaise, Gzegorz Schetyna."

La France reste un des dernier pays communistes à ne pas accepter la réalité de ce crime, vu le peu de cas qu'il y a été fait du film historique sorti l'année dernière et la demande du député Le Fur (mention "assez bien") de le diffuser sur France Télévision.


Les militants nazi catholiques excommuniés dès le début des années 30

Lu sur Americatho:

La Pave the Way Foundation de New York (PTWF), une organisation non confessionnelle fondée par des israélites et travaillant au dialogue interreligieux, s’est spécialisée depuis de nombreuses années dans la défense de Pie XII. Elle a consacré beaucoup de temps et d’argent à rechercher dans de nombreux fonds d’archives de par le monde des documents originaux relatifs au rôle de Pie XII et du Saint Siège relativement au nazisme et à la Seconde Guerre mondiale.
Le service en anglais de l’agence Zenit 1 de Rome révélait avant-hier que Michael Hesemann, un chercheur de la PTWF, avait découvert un grand nombre de documents remontant aux années 1930 à 1933, et qui montraient que l’Église avait excommunié, avant même l’avènement d’Hitler au pouvoir, les catholiques qui militaient activement dans le parti nazi, qui revêtaient l’uniforme du parti ou portaient ses drapeaux à croix gammée dans des manifestations.
Hesemann explique que « ces documents montrent à l’évidence qu’il y avait une guerre idéologique entre l’Église catholique et le national-socialisme dès la décennie précédant la guerre. Les évêques allemands et la Curie romaine considéraient la doctrine nazie non seulement incompatible avec la foi chrétienne, mais hostile à l’Église et dangereuse pour la morale humaine, et plus encore que le communisme. »
Parmi les documents retrouvés par Hesemann se trouve notamment une lettre manuscrite d’Hermann Goering, haut responsable du parti, sollicitant une entrevue avec le cardinal Eugenio Pacelli (futur Pie XII), laquelle fut catégoriquement refusée. On a également retrouvé des lettres de baptisés catholiques membres du parti nazi sollicitant la levée de leur excommunication, ce qui leur fut refusé.


En 1930, l'Eglise en Allemagne excommunia le nazisme

Des documents retrouvés en Allemagne le prouvent, comme le relate Zenit :

"Certains documents trouvés en Allemagne par la Pave the Way Foundation (PTWF) prouvent que dès septembre 1930, les évêques catholiques ont excommunié le parti nazi d'Hitler.

Selon les documents trouvés par Michael Hesemann, collaborateur de la PTWF, en septembre 1930, trois ans avant qu'Adolf Hitler n'arrive au pouvoir, l'archidiocèse de Mayence condamna publiquement le parti nazi.

Selon les normes publiées par l'archidiocèse de Mayence, il était « interdit à tout catholique de s'inscrire dans les rangs du parti national socialiste d'Hitler ».

« Il n'était pas permis aux membres du parti hitlérien de participer en groupe à des funérailles ou à d'autres offices catholiques ». Par ailleurs, « un catholique ne pouvait être admis aux sacrements tant qu'il restait inscrit au parti hitlérien ».

La déclaration de l'archidiocèse de Mayence a été publiée en première page de L'Osservatore Romano, avec un article publié le 11 octobre 1930 et intitulé « Le parti d'Hitler condamné par l'autorité ecclésiastique ».

L'incompatibilité de la foi catholique avec le national-socialisme fut alors déclarée. Une personne qui se déclarait catholique ne pouvait pas devenir membre du parti nazi, sous peine d'être exclue des sacrements.

En février 1931, le diocèse de Munich confirma l'incompatibilité de la foi catholique et du parti nazi.

En mars 1931, les diocèses de Cologne, de Paderborn et des provinces du Rhin dénoncèrent l'idéologie nazie, interdisant publiquement tout contact avec les nazis.

V1930 Indignés et furieux de cette excommunication émise par l'Eglise catholique, les nazis envoyèrent Hermann Göring à Rome, avec une demande d'audience au secrétaire d'Etat Eugenio Pacelli. Le 30 avril 1931, le cardinal Pacelli refusa de rencontrer Göring qui fut reçu par le sous-secrétaire Mgr Giuseppe Pizzardo, avec la charge de prendre note de ce que les nazis souhaitaient.

En août 1932, l'Eglise catholique excommunia tous les dirigeants du parti nazi. Parmi les principes anti-chrétiens dénoncés comme hérétiques, l'Eglise catholique allemande mentionna explicitement les théories raciales et le racisme.

Toujours en août 1932, la Conférence épiscopale allemande publia un document détaillé dans lequel elle donnait des instructions sur la manière de s'entretenir avec le parti nazi.

Dans le document, il est écrit qu'il était absolument interdit aux catholiques de devenir membres du Parti national-socialiste. Celui qui désobéissait était immédiatement excommunié.

Dans le document de la Conférence épiscopale trouvé par la PTWF, il est aussi écrit que l'archidiocèse considérait comme « illicite d'appartenir au parti nazi », parce que « les manifestations de nombreux chefs du parti ont un caractère hostile à la foi » et « sont contraires aux doctrines fondamentales de l'Eglise catholique ».

En janvier 1933, Adolf Hitler arriva au pouvoir et les organisations catholiques allemandes diffusèrent un tract intitulé « Un appel sérieux dans un moment grave », où elles considéraient la victoire du parti national-socialiste comme « un désastre » pour le peuple et pour le pays.

Le 10 mars 1933, la Conférence épiscopale allemande, réunie à Fulda, adressa un appel au président allemand, le général Paul von Hindenburg, exprimant « (ses) préoccupations les plus graves qui sont partagées par une grande partie de la population ».

Les évêques allemands se tournèrent vers von Hindenburg, en manifestant leur crainte que les nazis ne respectent pas « le sanctuaire de l'Eglise et la position de l'Eglise dans la vie publique ».

C'est pourquoi ils demandèrent au président une « protection urgente de l'Eglise et de la vie ecclésiastique ».

Les évêques catholiques ne furent pas écoutés".

Et on connaît la suite...


Le Pape et la fin du national-socialisme en Pologne

Benoît XVI qui a souffert dans sa chair de l'idéologie hitlérienne, a salué lors de l'angelus du jour la fin de ce totalitarisme en Pologne à l'occasion du 65° anniversaire des combats de libération :

"Je m'associe aujourd'hui par la prière avec les participants aux célébrations de l'anniversaire de l'insurection de Varsovie. De l'héroïsme des insurgés et de la force de la nation est née la Pologne libre (...)

Le sacrifice de leur vie a porté des fruits de paix et de prospérité pour votre patrie. Dieu bénisse la Pologne et chacun de vous".


Intervention du rabbin Cohen au Synode

Le rabbin israélien Shear Yashuv Cohen invité au Synode des évêques ce lundi 6 octobre a évoqué: "l'histoire faite de sang et de larmes (entre les juifs) et les responsables et les fidèles de l'Eglise catholique". Sortant de son discours écrit et dans une allusion au pape Pie XII, il a dénoncé le silence des responsables religieux sur le sort des juifs durant la Shoah:

"Nous ne pouvons pas oublier le fait douloureux que de grands leaders religieux ne se soient pas élevés pour sauver nos frères et qu'ils aient choisi de garder le silence. Nous ne pouvons pas pardonner et oublier cela et j'espère que vous comprenez notre peine", a-t-il déclaré devant les évêques réunis autour de "la parole de Dieu".

Depuis plus de 60 ans, le devoir de mémoire régulièrement exigé par les juifs pour les crimes dont ils ont été victimes semble donc s'expliquer par le fait qu'ils ne peuvent pas pardonner. C'est tout simplement l'inverse de l'attitude demandée par le Christ, à savoir pardonner à ses ennemis.

Piexiietlesjuifs L'attaque contre Pie XII est ensuite plus directe. En effet, selon le quotidien La Stampa, il affirme:

"Nous sommes opposés à la béatification de Pie XII, nous ne pouvons pas oublier ses silences sur l'holocauste [...]
Il ne doit pas être pris comme modèle et il ne doit pas être béatifié parce qu'il n'a pas levé sa voix face à la Shoah. Il n'a pas parlé, car il avait peur ou pour d'autres raisons personnelles"

Il serait fastidieux de dénombrer toutes les déclarations de Pie XII contre le nazisme ainsi que les actions qu'il a menées pour lutter contre la déportation des juifs mais on pourra se reporter utilement au blog www.pie12.com.

On notera tout de même que les propos du rabbin Cohen sont diamétralement opposés à ceux du rabbin de New York qui demandait en 2007 que Pie XII soit honnoré du titre de « Juste parmi les Nations » car selon lui, "Aucun autre pape a été aussi magnanime avec les Juifs".

François Caussart

Addendum: le pape Benoît XVI présidera une messe jeudi prochain 9 octobre à l'occasion du 50e anniversaire de la mort de Pie XII.


Un opposant au national-socialisme béatifié

L'objection de conscience au nom de sa Foi : le paysan autrichien Franz Jägerstätter, père de trois enfants, a publiquement refusé de servir l'armée du régime national-socialiste en disant :

" Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ".

Il a été guillotiné le 9 août 1943, à l’âge de 36 ans.
On peut lire dans son testament :

"J’écris avec les mains liées mais je préfère cette condition à celle de savoir ma volonté enchaînée".

Son martyre a été reconnu par Benoît XVI. Il sera béatifié  le 26 octobre 2007 en la cathédrale du diocèse de Linz (Autriche).

Lahire


Les archives nazies innocentent Pie XII

Le quotidien italien La Repubblica a pris possession des dossiers de la Stasi concernant Pie XII. Ces documents proviennent des archives nazies qui définissent le Saint Père Pie XII comme un ennemi du nazisme :

«Le Pape, comme tous nos informateurs  se concordent à dire, a une attitude de grande sympathie à l’égard du peuple allemand. Ce que l’on ne peut dire à l’égard du régime». « Pie XII aide la Pologne envahie». «Pacelli cache les juifs en fuite». [...]

Le Pape Pie XII ne figurait donc pas dans la liste des amis de Hitler. Les hautes sphères du nazisme le regardaient avec méfiance et même avec préoccupation. C’est ce que pensaient et ce que écrivaient les dignitaires de plus haut rang du troisième Reich, dans les rapports secrets, les missives des généraux des SS, dans les télégrammes et dans les dépêches envoyées à Berlin [...]. Documents restés toutefois ensevelis dans les archives pendant des décennies. Un vrai dossier sur Pie XII, qui est maintenant en possession du journal La Repubblica.

En lisant les cartes documents des dirigeants nazis, il ressort que les pièces vaticanes pullulaient d’espion en soutane. [...] Et c’est justement la diplomatie vaticane de Pie XII contre Hitler, subtile, qui ne s’exprime pas à voix haute, et donc attentivement contrôlée par les nazi, qui préoccupe les hauts les dignitaires (nazis). [...]

«Le Vatican, lit-on dans une autre note dactylographié, appuie par tous les moyens les immigrants juifs baptisés dans leur tentatives de fuir à l’étranger. Le Vatican soutien même financièrement ces personnes». A la lecture de ces documents ressort un autre portrait de Pie XII nettement différent de celui qui nous est parvenu. L’image ici est celle d’un pontife en rien complaisant. Au contraire il est un adversaire habile et craint, tout le contraire du portrait d’un Pacelli craintif et indécis tel qui nous est parvenu jusqu’à aujourd’hui.

[...] L’année prochaine sera le cinquantième anniversaire de la mort de Pacelli. Et le procès de béatification, jugé de diverses manières par ses partisans et ses détracteurs est entré désormais dans une phase décisive."

Michel Janva (merci à S.G.)


Mémoire des prêtres martyrs du national-socialisme

700 prêtres furent internés dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Un monument à leur mémoire et à celle des 96 qui y périrent fut inauguré aujourd'hui à Oranienburg.
Les prêtres, religieux et religieuses catholiques payèrent un lourd tribut au totalitarisme athée national-socialiste avant de souffrir le même martyre sous un totalitarisme plus mondial parce qu'international-socaliste appelé aussi communisme.

Durant la seconde guerre,  2647 prêtres polonais ont péri dans des camps de concentration, soit plus de 20% des 10 017 prêtres vivant en 1939 et plus de 70% de ceux qui furent internés.
Comme le disait monseigneur Majdanski, survivant de Dachau, le national-socialisme vouait une haine viscérale à tout ce qui, de près ou de loin, était catholique :

"Je fus arrêté, en même temps que d'autres élèves et professeurs du séminaire car je portais la soutane. Les Allemands qui nous ont arrêtés ne nous ont pas demandé notre identité (ils l'ont fait après, en prison). On peut dire que j'ai été arrêté comme prêtre catholique. C'était pour nous comme si l'on était revenu au temps de Néron et Dioclétien, au temps de la haine envers le christianisme et tout ce qu'il représentait. Le camp de concentration était l'incarnation de la civilisation de la mort: ce n'est pas par hasard que les Allemands portaient des têtes de mort sur leurs uniformes!

Nos bourreaux maudissaient Dieu, méprisaient l'Eglise et nous appelaient les "chiens de Rome". Ils voulaient nous obliger à proférer des blasphèmes contre la croix et le chapelet.
En réalité nous n'étions pour eux que des numéros à éliminer. Il nous restait l'alliance avec Dieu, la prière récitée en cachette, la confession faite en cachette. La sainte Eucharistie nous manquait terriblement. Dans cette "machine de mort" les prêtres étaient appelés au sacrifice de leur vie, à être fidèles jusqu'à la mort".

La liste de ces prêtres martyrs persécutés "in odium Fidei" est longue de Dachau au Stutthof : de Saint Maximilien Marie Kolbe à l'abbé Frelichowsky, prêtre polonais et deuxième scout béatifié, sans omettre le bienheureux Carl Leisner et les 108 polonais béatifiés (dont beaucoup de prêtres) par Jean-Paul II et tant d'autres...

"Le martyre du clergé polonais pendant l'enfer nazi fut une page glorieuse de l'histoire de l'Eglise et de la Pologne. C'est dommage qu'un voile de silence soit tombé devant cette page d'histoire" Monseigneur Madjanski.

Lahire


Hitler et Staline étaient-ils possédés ?

Le Daily Mail de Londres cite une interview du Père Gabriele Amorth, exorciste du diocèse de Rome : le prêtre y affirme que Pie XII avait tenté un exorcisme à distance sur Hitler, mais sans succès. Il explique : "Il est très rare que [...] tenter un exorcisme à distance fonctionne. [...] Une des conditions-clefs est d'être présent en face de la personne possédée, qui doit aussi être consentante et volontaire."

Mais l'exorciste n'a aucun doute sur la réalité de cette possession :

"Je suis convaincu que les nazis étaient tous possédés. Il n'y a qu'à penser à ce que Hitler - et Staline - ont fait. Ils étaient presque certainement possédés par le Démon.

"Cela se voit dans leur comportement et leurs actions, par les horreurs qu'ils ont commises et les atrocités commises sous leurs ordres."

Rappelons cette phrase éloquente (et signée) de Hitler : le "pire coup qui ait jamais frappé l'humanité, ça a été l'arrivée du christianisme."

Henri Védas (Via Bafweb)

Add. : Certains lecteurs demandent la référence de la citation de Hitler; elle vient de la transcription d'une conversation privée de Hitler en 1941 (la plupart de ses conversations étaient enregistrées pour la postérité). Dans une autre, il qualifiait le christianisme "d'invention diabolique." Source.


Un prêtre français victime du nazisme, à l'honneur aux JMJ

Après le chemin de croix des JMJ, le 19 août 2005, une place Victor Dillard sera inaugurée à Wuppertal, ville où ce prêtre français arriva comme électricien pour oeuvrer auprès des jeunes Français, soumis au STO.
Il a demandé à partir dans cette oeuvre d'apostolat, malgré la haine que le national-socialisme vouait aux prêtres.

Dénoncé et arrété, il sera déporté à Dachau où il mourra le 12 janvier 1945, nouvelle victime d'un des totalitarismes athées du XX° siècle.

Lahire


Recherche sur les embryons humains en France

"faire des recherches sur les embryons dits surnuméraires, ceux qui ne font plus l'objet d'un projet parental" : voilà le projet de loi qui devrait être voté en France en septembre.

Cette phrase résume en elle même toute l'horreur et toute la subversion possible en médecine aujourd'hui :

- Les embryons ne sont pas reconnus pour ce qu'ils sont, c'est à dire des personnes, mais comme des objets (sic!).
- Objet de quoi? Objet d'un projet parental, d'un programme d'êtres humains, appelés parents. La Foi catholique dit que toute personne existe dans le projet de Dieu, les hommes acceptant (ou pas) le don de  vie que Dieu fait à l'enfant à naître et non aux parents.
L'enfant n'est pas l'objet des parents, mais le fruit de l'amour de Dieu qui souhaite chaque personne, qui aime chacun différemment et totalement.
L'enfant est confié par Dieu aux parents.
Et quand l'homme veut se substituer à Dieu ("vous serez comme des dieux"), il en arrive à vouloir planifier les naissances, vouloir les naissances et donc sélectionner tuer ceux qu'on ne veut pas.
Le seul projet parental qui tienne est celui de Dieu, notre Père, seule source de la Vie.

- embryons surnuméraires : Au lieu de tuer, de se débarrasser de cet excès d'embryons, on les manipule comme des objets, comme des magasins de pièces détachées, comme des réserves naturelles de cellules qui peuvent profiter à l'orgueil de ceux de la Race qui auront été sélectionnés pour vivre.
Hitler n'aurait pas renié ces manipulations génétiques (inutiles en plus!), cet eugénisme, ce massacre d'innocents, ce droit de vivre accordé qu'à une élite, cette hygiène des peuples, cette destruction des sous-hommes dont personne sur terre ne veut.

Mais Dieu attend que chacun puisse réaliser son projet d'Amour sur terre, pour jouir éternellement de Sa présence. C'est le devoir de tout catholique de se battre contre la destruction d'enfants de Dieu.
Qui n'est avec Dieu est contre Dieu : De sa bonté dans la création du monde à la patience de Dieu aujourd'hui en passant par l'Amour sur la Croix, il n'y a aucune demi-mesure possible dans l'amour de Dieu.

Lahire


Une religieuse suédoise, "juste parmi les Nations"

C'est une suédoise, Marie-Elisabeth Hesselbald, religieuse à Rome pendant la seconde guerre mondiale, qui vient de recevoir le titre de "Juste parmi les Nations" par le mémorial de "Yad Vashem".
Ce titre de reconnaissance est attribué à certaines personnes qui ont contribué à sauver des juifs pendant les persécutions nazies.
Elle fut béatifiée par Jean-Paul II, le 9 avril 2000. Elle se dépensa beaucoup pour l'unité des chrétiens, tant par la prière que par son témoignage.

Durant la seconde guerre mondiale, elle cacha des familles juives dans son couvent romain. Une des personnes sauvées par bienheureuse Marie-Elisabeth Hesselblad, raconte : "Mère Elisabeth nous a restitué notre dignité en nous accueillant et en respectant en tout notre vie et notre religion".

Lahire


Bouteflika le révisionniste

Le président algérien a dépassé les bornes en comparant la colonisation française en Algérie au nazisme ! Même en admettant, ce que nous refusons, que la colonisation a été négative, il est impensable de la comparer avec le régime exterminateur, eugéniste et raciste de l'Allemage nazie. Le communisme lui est comparable (et notre démocratie liberticide également par sa culture de mort), régime expansionniste et génocide, régime auquel Bouteflika s'est allié en devenant membre du FLN (il est membre du Bureau politique du FLN pendant la guerre), parti terroriste, marxiste et révolutionnaire (trois mots synonymes).

Avant de réviser l'histoire de France, le président algérien serait bienvenu d'autoriser les harkis à rentrer dans leur pays et à leur rembourser 40 ans d'injustice ! C'est lui-même qui disait à propos des harkis : "Si la révolution les a condamnés, il n'en reste pas moins que le peuple les frappe de son mépris et continuera à les haïr et les nier..."

 

Michel Janva


Les anniversaires du 8 mai

Nous commémorons aujourd'hui le 60° anniversaire de la capitulation allemande et la fin du totalitarisme national-socialiste. Le totalitarisme de "l'internationale", le communisme, allait malheureusement poursuivre son oeuvre en Europe et dans le monde où rien aujourd'hui ne l'arrête.
Même la France dite "des droits de l'homme", héritière de la révolution de 1789, ferme les yeux sur la réalité politique, sociale et militaire de la Chine, veut développer son économie par de nouveaux marchés et lever l'embargo sur les armes. Dans quelques années, certains constateront l'aveuglement (ou la complicité?) de nos politiques actuels. Mais à quel prix?

Le 8 mai a aussi été marqué par l'élection de Mitterand (1988), les émeutes de Sétif (1945), la mort de Gauguin (1903) ou encore l'éruption de la Montagne Pelée (1902) qui fit 40 000 morts à la Martinique, etc.

Et nous, catholiques, nous devons rajouter d'autres évènements :
- Parmi les saints du jour : Saint Désiré qui, dès le VI°siècle posa les bases de la civilisation chrétienne de la France sur les ruines de l'empire romain, Saint Boniface IV, Pape, qui normalisa les relations entre lui et les puissances européennes et Saint Benoît II, prédecesseur de Benoît XVI, qui oeuvra à l'unité de la Foi malgré les difficultés avec l'Eglise en Espagne et en Angleterre.
Toute ressemblance avec des évènements actuels n'est pas fortuite (l'Europe et Benoît XVI), et doit être transformée en intention de prières, en réflexion et en actions à la lumière de la volonté divine.

- Le 8 mai 1429, Sainte Jeanne d'Arc délivre Orléans, victoire décisive qui déstabilisa Talbot qui fut prisonnier un mois plus tard après la défaite de Patay et surtout, victoire qui a convaincu Charles VII d'aller à Reims pour être sacré Roi de France.
C'est la victoire qui conduit un Roi à accepter de reconnaître que toute autorité vient de Dieu, en fléchissant le genou au baptistère de Reims.
C'est la grande victoire de la devise de Jeanne d'Arc, "Dieu Premier servi", vérité mise en lumière à l'apogée de l'Europe chrétienne et sentinelle face aux erreurs des temps modernes qui refusèrent Sa place à Dieu : anglicanisme, révolution française (Déesse Raison) et totalitarismes athées, laïcisme, relativisme, etc.

Tous ses saints du 8 mai nous parlent de l'actualité et des commémorations d'aujourd'hui et en même temps, notre Pape, Benoît XVI nous envoie en mission et nous demande, comme Sainte Jeanne, de ne rien placer au dessus de Dieu : autant de signes de la Providence pour nous donner, par la prière, assez de clairvoyance pour agir afin de rendre à Dieu la place qui Lui est due dans nos vies et dans nos sociétés.

Lahire


Stérilisation forcée

Financé par les Nations-unies et l'USAID (agence américaine pour le développement international), le gouvernement péruvien a organisé, entre 1996 et 2000, la stérilisation de 300 000 femmes contre leur gré. Afin de les forcer, les infirmières faisaient croire aux femmes qu'après l'opération (ligature des trompes), elles pourraient encore avoir des enfants... dans huit ou neuf ans.

Cette affaire a été délaissée par les pseudo-défenseurs des droits de l'homme et des femmes. Seuls, les catholiques ont essayé de poursuivre en justice le président Fujimori, lequel s'est exilé au Japon.

Michel Janva

PS : la stérilisation forcée a été inventée (doctrine découlant de l'eugénisme) et industrialisée... sous le IIIè Reich. A l'heure des célébrations tonitruantes, on attend un véritable mea culpa...


Interdiction des symboles nazis: réactions

Avec un sens des priorités qui surprend, et à la suite de la gravissime affaire "Harry", la Commission européenne veut une interdiction des symboles nazis dans l'ensemble de l'Europe. Ce qui ne manque pas de sel, c'est que les initiateurs les plus zélés d'une telle interdiction sont des députés européens allemands et un commissaire italien.

Bien des Britanniques, citoyens d'un pays ayant une tradition totalitaire moins riche que l'Allemagne et l'Italie, vivent assez mal ce genre de diktat européen. The Economist trouve que ce serait "une mauvaise idée" (ici, v.o., article payant.)

Des députés d'Europe de l'Est, dont l'ancien président lithuanien Landsbergis, disent chiche. Mais à condition que les symboles communistes soient interdits aussi (ici, en anglais.)

HV


Auschwitz

Les grands de ce monde profitent des cérémonies actuelles à Auschwitz pour reconnaître les fautes de leur pays : France (1, 2), Hongrie, maison de Savoie...

Loin de se tracasser sur la notion de "faute d'un pays", la Présidente de la Commision des Droits de la Femme et de l'Egalité des genres du Parlement européen, Anna Zaborska, raconte dans le Figaro, les enseignements que son père tire de son voyage à Auschwitz, où sont morts de nombreux membres de sa famille. Vision d'un homme de l'Europe d'en bas.

Lahire


Pie XII et Hitler

Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse, parle, entre autres, des interventions de Pie XII auprès d'Hitler pour éviter la guerre. il termine en disant : "La Croix du Christ contre la croix gammée". Un évêque français au secours de Pie XII? Oui, c'est possible! Mais ce papier date de septembre 1939 et Monseigneur Saliège était loin de se douter de la lâcheté et des calomnies qui suivraient l'après-guerre...

Lahire


Les origines "chrétiennes"(sic) de la Shoah ?

" Si il n'y a pas d'explications à Auschwitz, le voyage à Auschwitz ne sert à rien (...) Si on vient d'une manière abrupte à Auschwitz sans savoir les évènements qui ont précédé la Shoah et ce qu'a été la montée de l'antisémitisme dans toute l'Europe et les origines chrétiennes de l'antisémitisme, si tout ça n'est pas expliqué alors on ne peut pas appréhender."

Ces paroles ont été prononcées ce soir sur Europe 1 à 18h55 par Henri Hadjenberg, ancien président du CRIF de 1995 à 2001, dans l'émission de Laurent Bazin : "arrêt sur infos, que peut-on encore apprendre de la shoah?" (à écouter ici)

Philippe Carhon