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Un ancien du RPR élu Grand-Maître du Grand-Orient de France

Lu dans Minute :

Capture d’écran 2018-08-28 à 19.29.44Dans L'Express il déclare :

La franc-maçonnerie doit contribuer à l’amélioration de la Société. Il est souhaitable que nos engagements soient plus fortement affirmés. Même si le GODF communique moins qu’avant sur ce qu’il fait, il agit pourtant beaucoup. Nous participons par exemple aux débats sur la bioéthique, la fin de vie (l’euthanasie) ou le développement durable, au sujet desquels nous sommes régulièrement auditionnés par le Parlement. Nous devons demeurer une vigie de la Société et nos travaux, insuffisamment connus, doivent sortir des Temples.


La liberté d’entreprise est ce qui permet le mieux de sortir de la pauvreté

Dans cet ouvrage traduit de l’américain, au titre provocant Catholique et libéral, le père Sirico prend la défense de la libre entreprise :

Arton4980-a83de"Mais cette liberté est nécessaire à l’accomplissement de chacun. L’auteur explique également que la restriction du rôle de l’Etat et l’extension de celui des individus et des communautés qu’ils forment librement, dans le respect du principe de subsidiarité, favorise la réponse aux besoins des personnes au plus près de chacune d’elle. Il s’affiche résolument favorable à l’économie de marché et à la liberté économique, non pas pour elles-mêmes, mais comme des éléments de l’ordre naturel de la liberté, capables d’offrir « des règles justes et égales pour tous, un respect strict des règles de propriété, des opportunités de charité, et un usage avisé des ressources » (p.19). Partout ou il a réellement été tenté, le capitalisme, dit-il « a été synonyme de créativité, de croissance, d’abondance et surtout de l’application économique du principe selon lequel tout être humain est doté d’une dignité devant être respectée » (ibidem).

Il défend la concurrence qui équilibre les échanges bien mieux que toute planification centralisée. Il explique que la propriété est la meilleure garantie des droits de l’homme et représente « la solution pacifique au problème de rareté » (p.50). Il ne s’agit pas pour autant de considérer que le système de la propriété privée et de la libre entreprise sont parfaits « pour la simple et bonne raison que les hommes ne le sont pas » (p.58). Mais « dans une économie de marché ou l’État de droit est respecté, les entreprises ne fleurissent pas en détroussant les autres. Elles ont du succès lorsqu’elles savent anticiper les besoins d’autrui et qu’elles fournissent des biens et services à des prix que les consommateurs sont disposés à payer » (p.75). Et il lui paraît incontestable que la liberté d’entreprise est ce qui permet le mieux de sortir de la pauvreté au plus grand nombre de gens. C’est la raison pour laquelle l’Institut Acton, créé par ses soins aux Etats-Unis il y a 30 ans, « en explorant les moyens de venir en aide aux pauvres, ne se demande jamais « quelle est la cause de la pauvreté ? », mais plutôt « quelle est la cause de la richesse ? » (p. 71). L’erreur majeure des socialistes et autres étatistes, souligne-t-il, est de penser l’économie et plus généralement le monde comme des jeux à sommes nulle, ce qui est ignorer complètement l’immense capacité humaine à créer de la valeur, à répondre aux défis qui naissent chaque jour et souvent du progrès dû à notre propre créativité."


Les vies des Français comptent

Damieu Rieu, l’un des animateurs du collectif « French Lives Matter », explique à Samuel Martin dans Présent cet anglicisme et la raison d’être du collectif.

Capture d’écran 2018-08-28 à 17.37.50"Que signifie « French Lives Matter », et à quoi l’expression fait-elle référence ?

Littéralement, cela se traduit par « les vies des Français comptent ». C’est une référence au mouvement militant afro-américain Black Lives Matter qui instrumentalise chaque décès ou arrestation d’un criminel noir aux Etats-Unis pour alimenter son idéologie : la police américaine s’acharnerait contre les Noirs car elle serait raciste. L’objectif pour ce mouvement est d’obtenir une quasi-impunité pour les criminels noirs, qui seraient soit innocents et victimes de préjugés, soit responsables mais pas coupables car c’est la société raciste qui les pousse à devenir des criminels. En France, des mouvements d’extrême gauche s’inspirent de Black Lives Matter pour obtenir la même chose. On l’a bien vu dans l’affaire Théo : désormais, chaque fois qu’un jeune délinquant issu de l’immigration meurt ou est blessé lors d’une opération de police, les policiers sont accusés de racisme. Même quand le suspect en question attaque les policiers ou se tue lui-même en scooter en voulant leur échapper.

L’objectif du collectif French Lives Matter est de montrer que, pendant ce temps, des dizaines de Français sont tués par des étrangers, des clandestins ou des immigrés, sans provoquer d’indignation médiatique ou de mobilisations de personnalités.

Sur votre site, vous vous décrivez comme un collectif. Mais aucun nom n’apparaît. Pouvez-vous le situer politiquement ?

Le projet est animé par une équipe de militants proche du site fdesouche.com, mais pas que. Chacun est libre d’utiliser ou de partager les données, c’est l’objectif. Notre site FrenchLivesMatter.fr est avant tout participatif, les internautes peuvent proposer l’ajout d’un crime. L’équipe vérifie ensuite les sources et ajoute le crime à la carte, s’il répond aux critères.

Combien de cas sont-ils recensés sur votre site, lancé en début d’année ?

Pour l’instant nous avons comptabilisé près d’une centaine de victimes de meurtres, sans compter les victimes des attentats islamistes bien sûr. Nous avons récemment renoncé à comptabiliser les agressions et les viols : il y en avait trop, c’était impossible à tenir. [...]"


Les demandes de tolérance zéro et de pardon ne seront dignes de crédit que si les autorités de la Curie mettent les cartes sur table

Mgr Athanasius Schneider, de Astana (Khazakstan), a écrit un document en réponse au témoignage de l’archevêque Carlo Maria Viganò. Extrait de la traduction par Benoît-et-moi :

Unknown-7"[...] Il est totalement insuffisant et peu convaincant, que les autorités ecclésiastiques continuent à faire des appels pour que l’on ne tolère aucun cas d’abus sexuels de la part des prêtres et que l’on cesse de couvrir ces situations. Egalement totalement insuffisantes sont les demandes de pardon stéréotypées de la part des autorités de l’Église. Les dites demandes de tolérance zéro et de pardon ne seront dignes de crédit que si les autorités de la Curie mettent les cartes sur table en faisant connaître les noms et prénoms de tout membre de la Curie, quels que soient sa charge et son titre, ayant couvert des abus de mineurs et de subordonnés.

Du document de Mgr Viganò nous pouvons tirer les conclusions suivantes:

  • Que le Saint Siège et le Pape lui-même entreprennent un nettoyage inflexible des « cliques » et des réseaux homosexuels au sein de la Curie Romaine et de l’épiscopat.
  • Que le Souverain Pontife proclame de façon claire et catégorique la doctrine de Dieu sur le caractère peccamineux des actes homosexuels.
  • Que soient proclamées des normes inéluctables et détaillées qui empêchent l’ordination des hommes avec des tendances homosexuelles.
  • Que le Saint Père rétablisse la pureté et la clarté de la doctrine catholique dans sa totalité, tant en matière d’enseignement que de prédication.
  • Que par l’intermédiaire des enseignements du Pape et des évêques et des normes pratiques soit restaurée l’ascèse chrétienne éternellement valide: l’exercice du jeûne, la pénitence corporelle et l’abnégation.
  • Que soient récupérés au sein de l’Église l’esprit et la pratique de la réparation et l’expiation des péchés commis.
  • Que commence au sein de l’Église un processus de sélection garanti des candidats à l’épiscopat, des hommes de Dieu à la conduite éprouvée; et il serait préférable de laisser un diocèse vacant pendant plusieurs années que de nommer un candidat qui ne soit pas un véritable homme de Dieu en ce qui concerne la prière, la doctrine et la vie morale.
  • Que soit initié un mouvement dans l’Église, surtout parmi les cardinaux, évêques et prêtres, pour un renoncement à tout compromis et flirt avec le monde.

Nous ne devrions pas être surpris que les médias oligargiques internationaux mainstream, qui font la promotion de l’homosexualité et de la dépravation morale, commencent à diffamer l’archevêque Viganò, faisant disparître le coeur de ce qu’il exprime dans son document dans un sac sans fond.

En 1522, alors que se diffusait l’hérésie luthérienne et qu’une profonde crise morale affectait une bonne partie du clergé et en particulier la Curie, Adrien VI a écrit les mots suivants, d’une franchise saisissante, à la Diète impériale de Nuremberg:

« Nous savons que depuis quelque temps ont lieu au Saint Siège de nombreuses abominations, des abus sur des questions ecclésiastiques et des usurpations de droits, et que tout cela a été corrompu en mal. La pourriture est passée de la tête aux membres, du Pape aux prélats : tous nous avons été pervertis ; il n’y a personne qui fasse le bien, pas un seul ».

L’inflexibilité et la transparente permettront de découvrir et de confesser les maux qui affligent la vie de l’Église et d’initier un processus efficace de purification et rénovation, morales et spirituelles. Avant de condamner les autres, chacun exerçant une charge presbytérale dans l’Église, quelle que soit sa charge ou son titre, devra se demander devant Dieu s’il a couvert de quelque manière que ce soit, des abus sexuels. Dans le cas où il se trouverait coupable, il devra le confesser publiquement, car la Parole de Dieu dit : « N’aie pas honte de confesser tes péchés » [livre de Sirac, chapitre 4-26]. Car, comme l’a écrit Saint Pierre, le premier des souverains pontifes, « c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu» (1 Pierre, 4,17)."


Idéologie du genre : l'UE persiste et signe

Capture d’écran 2018-08-29 à 08.08.43En 2008, le Parlement européen a été l'une des premières organisations internationales à adopter des lignes directrices pour un langage neutre d’un point de vue du genre. En ce dixième anniversaire, le « groupe de haut niveau sur l'égalité des genres et la diversité » vient de réactualiser ces directives pour tenir compte de l'évolution linguistique et culturelle.

Dans l’introduction, le président du groupe (D. Papadimoulis) rappelle que le Parlement européen reste plus que jamais attaché à l'utilisation d'un langage non sexiste et inclusif. Et il invite les différents services à prendre en compte ces directives actualisées dans toutes leurs communications écrites et parlées ainsi que dans toutes les publications parlementaires et les textes législatifs. Pour rappel, ce groupe d’experts auprès de la commission européenne est composé de deux représentants par État membre de l'Union européenne.

Ce guide, en anglais seulement, donne des préconisations précises pour que ne soient pas utilisés les pronoms il/elle, pour que les expressions où interviennent les mots homme/femme (ex : homme d’état, femme ingénieur) soient remplacés par des expressions neutres. Le guide donne un lexique fourni d’expressions à bannir ou à utiliser.

La lecture de ce guide nous remet en mémoire cette phrase du linguiste Victor Klemperer (1881-1960)

« Les mots peuvent être comme de minuscules doses d’arsenic : on les avale sans y prendre garde, ils semblent ne faire aucun effet, et voilà qu’après quelque temps l’effet toxique se fait sentir »


Mgr Vigano répond à ses détracteurs

La meilleure des défenses étant l’attaque, des médias et des responsables ecclésiastiques, douchés par le témoignage de l’archevêque Carlo Maria Viganò, n’ont pas craint, toute honte bue, de reprendre à leur compte des calomnies remontant à 2016 visant à incriminer l’ancien nonce apostolique à Washington D.C. pour avoir tenté de bloquer une enquête sur l’archevêque Nienstedt, alors ordinaire de l’archidiocèse de St. Paul et Minneapolis, et ordonné la destruction de preuves impliquant des inconduites sexuelles de Mgr Nienstiedt. Rien que ça… Des preuves existent en effet… mais elle démontrent tout le contraire et font litière des médiocres manœuvres des calomniateurs professionnels ou occasionnels. L’archevêque Vigano, dans une nouvelle mise au point du 26 août, leur répond et les anéantit. Voici la traduction de sa mise au point par Riposte catholique :

Vigano2"Des accusations contre moi ont paru dans les médias – en juillet 2016, alors que j’avais déjà quitté mon poste à Washington D.C. –, à la suite de la publication d’un mémorandum rédigé par le Père Dan Griffith qui était alors délégué à la protection des mineurs dans l’archidiocèse. Ces accusations – alléguant que j’avais ordonné aux deux évêques auxiliaires de Minneapolis de clore l’enquête sur la vie de l’archevêque John C. Nienstedt – sont fausses. Le Père Griffith n’était pas présent lors de la réunion que j’ai eue à la nonciature avec l’archevêque et les deux auxiliaires le 12 avril 2014, et au cours de laquelle plusieurs déclarations sous serment contenant des accusations contre l’archevêque Nienstedt me furent données.

Ces attestations sous serment avaient été obtenues par la société Greene Espel qui avait été engagée par le Père Griffith, au nom de l’archidiocèse, pour enquêter sur l’archevêque Nienstedt. Cette société appartient au groupe Lawyers for All Families [avocats pour toutes les familles] qui combattait l’archevêque Nienstedt sur l’affaire de l’approbation des mariages entre personnes de même sexe dans l’État du Minnesota.

Dans certains de ces attestations sous serment, il était prétendu que l’archevêque Nienstedt avait eu une liaison avec un Garde suisse lorsqu’il travaillait au Vatican quelque vingt ans auparavant. Des détectives privés de la société Greene Espel avaient mené leur enquête d’une manière partiale et à charge, et voulaient désormais étendre immédiatement leur enquête à la Garde suisse pontificale sans avoir d’abord entendu l’archevêque Nienstedt. J’avais suggéré aux évêques qui étaient venus me voir à la nonciature le 12 avril 2014, de dire aux avocats de Greene Espel qu’il me semblait convenable que l’archevêque Nienstedt soit entendu avants de prendre ces mesures – audiatur et altera pars [entendre la partie adverse] – ce qu’ils n’avaient toujours pas fait. Les évêques acceptèrent ma suggestion.

Mais le jour suivant, je reçus une lettre signée par les deux auxiliaires affirmant faussement que j’avais suggéré que l’enquête soit arrêtée. Je n’ai jamais demandé à quiconque que Greene Espel devait arrêter l’enquête, et je n’ai jamais ordonné qu’un quelconque document soit détruit. Toute déclaration contraire est mensongère. J’ai toutefois donné des instructions à l’un des évêques auxiliaires, Lee A. Piché, de supprimer de l’ordinateur des archives de l’archidiocèse la lettre affirmant mensongèrement que j’avais suggéré que l’enquête soit suspendue. J’insiste sur le fait que ce n’est pas que pour laver mon honneur mais aussi ceux de la nonciature et du Saint-Père qui pourraient être inutilement blessés du fait d’une fausse déclaration utilisable contre l’Église.

Le jour même où l’information parut dans le New York Times, le 21 juillet 2016, le Saint-Père demanda au cardinal Parolin [secrétaire d’État] d’appeler le nonce à Washington D.C. (Christophe Pierre) et de lui ordonner qu’une enquête sur ma conduite soit immédiatement menée de telle sorte que je sois signalé au tribunal chargé de juger les dissimulations d’abus commis par des évêques. J’ai informé le Bureau de presse du Vatican, nommément le Père Lombardi et M. Greg Burke. Sur autorisation du substitut du secrétaire d’État – à l’époque l’archevêque Becciu –, M. Jeffrey Lena, un avocat américain travaillant pour le Saint-Siège, s’est rendu à la Congrégation pour les évêques, où il a pu découvrir des documents prouvant que ma conduite avait été absolument correcte.

M. Lena a transmis au Saint-Père un rapport écrit m’exonérant. Malgré cela, le Bureau de presse du Vatican n’a pas jugé nécessaire de publier une déclaration réfutant l’article du New York TimesLa nonciature a également répondu au cardinal Parolin par un rapport détaillé qui restaurait la vérité et démontrait que ma conduite avait été absolument correcte. On pourra trouver ce rapport au secrétariat d’État du Vatican et à la nonciature de Washington D.C.

Le 28 juillet 2017, j’ai écris à la fois à l’archevêque Pierre et à l’archevêque Hebda (qui a succédé à Nienstedt) pour leur demander de corriger publiquement le mémorandum de Griffith. Malgré de nombreux courriels et appels téléphoniques, je n’ai eu aucun retour d’eux."

Par ailleurs, le vaticaniste Edward Pentin explique dans ce reportage d'EWTN (en anglais, à partir de 6:25) que Mgr Viganò craint pour sa vie et qu'il est donc caché dans un endroit qui n'est connu de personne.


Censure sur le moteur de recherche Google ?

Dans une série de tweets, le président américain a déclaré que les résultats d'une recherche sur le célèbre moteur de recherche à partir des termes «Trump» et «actualités» faisaient apparaître uniquement les médias qu'il désigne sous le nom de «fake news» et non les sites conservateurs.

«Ils TRUQUENT les résultats, pour moi et les autres». «C'est une situation très grave - qui sera corrigée!».

«96% des résultats [...] proviennent de médias nationaux de gauche, très dangereux». «Google et d'autres suppriment les voix des conservateurs et cachent les informations et les nouvelles qui sont bonnes. Ils contrôlent ce que nous pouvons et ne pouvons pas voir.»

Une déclaration qui semble confirmée ici et (en anglais):

Capture d’écran 2018-08-29 à 07.34.16

Google a démenti ces accusations de partialité politique en soulignant que son moteur de recherche «ne classe jamais les résultats de recherche pour manipuler une opinion politique».

«La recherche n'est pas utilisée pour défendre un programme politique et nous n'orientons pas nos résultats en fonction d'une quelconque idéologie politique». «Notre but est de nous assurer que les utilisateurs qui tapent une recherche dans la fenêtre Google Recherche reçoivent le résultat le plus pertinent en quelques secondes».

«Google, Twitter et Facebook naviguent vraiment en eaux très troubles et ils doivent faire attention», a déclaré Donald Trump.

«C'est injuste pour une grande partie de la population». «Vous ne pouvez pas faire ça aux gens, vous ne pouvez pas!». «Nous recevons des milliers et des milliers de plaintes».

De leurs côtés, Twitter continue sa censure, tout comme Youtube.


C’est arrivé un 29 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 29 août : saints du jour français ou en France.
    • St Adelphe : Xème évêque de Metz († VE S.)
    • St Victor : solitaire au pays nantais († VI OU VII S.)

Au pays nantais, saint Victor, solitaire, qui vécut en reclus au VIe ou VIIe siècle, dans un petit oratoire construit pour lui à Campbon.

  • St Merry (Médéric) prêtre et abbé à Autun († V. 700)

À Paris, vers 700, saint Merry (Médéric), prêtre et abbé d'un monastère à Autun. Devenu vieux, il quitta sa charge et finit sa vie dans un ermitage près de Paris.

  • Bx Louis-Wulphy Huppy prêtre et martyr († 1794)

Sur l'île Madame, au large du port de Rochefort, en 1794, le bienheureux Louis-Wulphy Huppy, prêtre de Limoges et martyr. Sous la Révolution française, en raison de son sacerdoce, il fut déporté sur un bateau négrier dans des conditions inhumaines et mourut de la contagion répandue à bord, à l'âge de vingt-huit ans.

  • le 29 août : fête de Sainte Jeanne Jugan, et fête de la Décollation de saint Jean-Baptiste.

Jeanne Jugan naît à Cancale, en Ille-et-Vilaine (France), au hameau des Petites Croix, le 25 octobre 1792, et baptisée le jour même à l'église Saint-Méen en pleine tourmente révolutionnaire. Elle est la cinquième d'une fratrie de huit (quatre décéderont en bas âge). Son père, marin comme la plupart des hommes de son pays, est à la grande pêche à Terre-Neuve. Quatre ans plus tard, il disparaît en mer. Sa mère reste seule pour élever les 4 enfants.

Pour aider la famille, Jeanne à l'âge de 16 ans part comme aide-cuisinière dans un manoir proche de Cancale. Elle y reste jusqu'à l'âge de 25 ans, puis quitte la maison familiale pour Saint-Servan où elle travaille comme aide infirmière à l'hôpital du Rosais. A la demande en mariage d'un jeune marin, elle avait répondu : « Dieu me veut pour lui, il me garde pour une œuvre qui n'est pas encore fondée ».

Jeanne ne veut que servir Dieu et les autres, les pauvres, surtout les plus faibles, les plus démunis, fidèle à l'idéal de configuration à Jésus par Marie qu'enseigne saint Jean Eudes aux membres du Tiers-Ordre de la Mère Admirable, association qu'elle rejoint vers l'âge de 25 ans.

En 1837, avec Françoise Aubert, une de ses amies, elle loue un appartement dans le Centre de Saint-Servant afin d'y accueillir des personnes âgées, des pauvres, des malades et des infirmes. Ainsi commence la première maison des Servantes des Pauvres, qui s'appelleront ensuite maisons des Petites Sœurs des Pauvres.

Un soir d'hiver de 1839, elle ouvre son logis et son cœur à une vieille femme aveugle, à demi paralysée, réduite brusquement à la solitude. Jeanne lui donne son lit… Ce geste l'engage à tout jamais. Une seconde vieille femme suivra, puis une troisième… En 1843, elles seront quarante avec, autour de Jeanne, trois jeunes compagnes. Ces dernières l'ont choisie comme supérieure de leur petite association qui s'achemine vers une vraie vie religieuse.

Mais bientôt Jeanne Jugan sera destituée de cette charge, réduite à la simple activité de quêteuse, rude tâche dont elle est l'initiatrice, encouragée dans cette démarche de charité et de partage par les Frères de Saint Jean-de-Dieu. A l'injustice, Jeanne ne répond que par le silence, la douceur, l'abandon. Sa foi et son amour découvrent dans cette mesure le chemin de Dieu pour elle et pour sa famille religieuse.

Au fil des années, l'ombre s'étend de plus en plus sur Jeanne Jugan. Les débuts de son œuvre sont falsifiés. Elle vit 27 ans de mise à l'écart (1852 à 1879), quatre à la maison de Rennes, et les vingt-trois dernières années de sa longue vie à La Tour St Joseph, maison mère de la Congrégation des « Petites Sœurs des Pauvres » depuis 1856.

À sa mort, le 29 août 1879, elle a 86 ans, peu de Petites Sœurs savent qu'elle est la fondatrice mais son influence près des jeunes postulantes et novices, dont elle a partagé la vie ces vingt-sept années durant, aura été décisive. En ce contact prolongé, le charisme initial a passé, l'esprit des origines s'est transmis.

Ses funérailles auront lieu dans la plus grande simplicité. Jusqu'à son exhumation, qui eut lieu le 5 mars 1936, le corps de Jeanne Jugan reposait dans le paisible cimetière de la Tour Saint-Joseph.

À l'époque où Jeanne Jugan passa de vie à trépas, l'Institut qu'elle avait fondé comprenait, après seulement quarante années d'existence, 2.488 religieuses, 177 maisons dispersées à travers le monde, et il hospitalisait environ 20.500 personnes âgées.

Aujourd'hui l'on compte par le monde 2100 Petites Sœurs, 180 maisons et près de 12.000 personnes âgées. Jeanne Jugan meurt à Saint-Pern, le 29 août 1879.

Jeanne Jugan a été béatifiée le 03 octobre 1982, par saint Jean-Paul .

Dans le diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo elle est fêtée le 30 août.

Benoît XVI la canonise le 11 octobre 2009, il dit:

«Par son œuvre admirable au service des personnes âgées les plus démunies, Sainte Marie de la Croix est aussi comme un phare pour guider nos sociétés qui ont toujours à redécouvrir la place et l'apport unique de cette période de la vie. Née en 1792 à Cancale, en Bretagne, Jeanne Jugan a eu le souci de la dignité de ses frères et de ses sœurs en humanité, que l'âge a rendus vulnérables, reconnaissant en eux la personne même du Christ. 'Regardez le pauvre avec compassion, disait-elle, et Jésus vous regardera avec bonté, à votre dernier jour'. Ce regard de compassion sur les personnes âgées, puisé dans sa profonde communion avec Dieu, Jeanne Jugan l'a porté à travers son service joyeux et désintéressé, exercé avec douceur et humilité du cœur, se voulant elle-même pauvre parmi les pauvres. Jeanne a vécu le mystère d'amour en acceptant, en paix, l'obscurité et le dépouillement jusqu'à sa mort. Son charisme est toujours d'actualité, alors que tant de personnes âgées souffrent de multiples pauvretés et de solitude, étant parfois même abandonnées de leurs familles. L'esprit d'hospitalité et d'amour fraternel, fondé sur une confiance illimitée dans la Providence, dont Jeanne Jugan trouvait la source dans les Béatitudes, a illuminé toute son existence. Cet élan évangélique se poursuit aujourd'hui à travers le monde dans la Congrégation des Petites Sœurs des Pauvres, qu'elle a fondée et qui témoigne à sa suite de la miséricorde de Dieu et de l'amour compatissant du Cœur de Jésus pour les plus petits. Que sainte Jeanne Jugan soit pour les personnes âgées une source vive d'espérance et pour les personnes qui se mettent généreusement à leur service un puissant stimulant afin de poursuivre et de développer son œuvre ! »

  • le 29 août 70 : Jérusalem est prise par les Romains et le Temple brûle.

     

  • le 29 août 1261 : Urbain IV devient Pape.

Jacques Pantaléon est le fils d'un savetier de Troyes, il est un des rares papes élu sans avoir été cardinal. En 1264, il instaure la Fête de l'Eglise universelle aujourd'hui appelée la Fête-Dieu.

  • le 29 août 1442 : mort de Jean V, duc de Bretagne.

Jean V, «le Sage», naît le 24 décembre 1389 au château de l'Hermine à Vannes, devient duc de Bretagne, à la mort de son père, Jean IV, le 9 novembre 1399. Il n'a que dix ans et se trouve sous la tutelle du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi. Réconcilié avec Charles VI, il appuie le Roi de France dans la lutte contre les Anglais durant la guerre de Cent Ans. Il meurt au manoir de la Touche, près de Nantes.

  • le 29 août 1475 : Traité de Picquigny.

Les rois Edouard IV d'Angleterre et Louis XI signent un traité à Picquigny avec une trêve de 7 ans, et un dédommagement financier au roi anglais.Cela conclut une courte guerre franco anglaise.

  • le 29 août 1484 : le pape Innocent VIII est élu.
  • le 29 août 1619 : naissance de Jean-Baptiste Colbert, homme d'Etat français.

Voir la chronique du 6 septembre.

  • le 29 août 1661 : décès de Louis Couperin, compositeur et organiste français.

Louis Couperin meurt le 26 août 1661 à Paris. Il s'est fait connaître par ses œuvres pour clavecin et devient organiste de l'église Saint-Gervais à Paris en1650.

  • le 29 août 1756 : Frédéric II de Prusse attaque la Saxe.

La Guerre de Sept Ans commence.

  • le 29 août 1799 : le Pape Pie VI, incarcéré par la république française, meurt d'épuisement à Valence.

Giovanni Angelo Braschi naît à Césène, en Romagne, le 25 décembre 1717. Alors que la France est à l'origine des Etats Papaux et de la puissance temporelle du Souverain Pontife (donation de Pépin Le Bref ou traité de Quierzy, chronique du 14 avril), c'est la France qui trahit cette alliance, conclue sur les fonds baptismaux de Reims. Par la république française, le pape Pie VI est contraint de renoncer à son pouvoir temporel ; il perd ses Etats et sa liberté ; le 15 février la république a été proclamée à Rome, lui est fait prisonnier et emmené en captivité jusqu'à Valence, où il décède, usé par sa lutte contre l'hydre révolutionnaire et les conditions de captivité, très dures pour un vieillard. Il est enterré civilement. Le citoyen Deydier, administrateur de la Drôme, écrit au Directoire :

«le ci-devant Pape vient de mourir, ce sera le dernier et la fin de la superstition».

Voir la Chronique du 20 février.

  • le 29 août 1828 : début de l'expédition de Morée

L'expédition de Morée est une intervention française dans le Péloponnèse lors de la guerre d'indépendance grecque. Un corps expéditionnaire de 15 000 hommes sous les ordres du lieutenant-général Maison débarque dans le golfe de Coron et s'empare des positions turques. La présence française est maintenue jusqu'en 1833.

  • le 29 août 1879 : première ascension du sommet du Petit Dru.

Jean Charlet-Straton et ses deux guides Prosper Payot et Frédéric Folliguet, parviennent au sommet du Petit Dru à une altitude de 3 733 m après être partis de Chamonix la veille. Une caravane d'alpinistes tente en 1913 d'y sceller une statue de la Vierge ; cela n'est finalement réalisé qu'en 1919.

  • le 29 août 1940 : la Légion française des Combattants est reconnue d'utilité publique par la loi.

Appelée ensuite la Légion française des Combattants et des Volontaires de la Révolution nationale pour y englober un maximum de jeunes et les protéger du STO, elle ne doit pas être confondue avec la LVF (Légion des volontaires français) fondée pour aller lutter contre le bolchevisme à l'est, par les Français collabo comme Marcel Déat ou Jacques Doriot (respectivement ancien socialiste et ancien communiste) , ni avec la Milice. Cette Légion remplace toutes les associations des anciens combattants, et est rapidement interdite par les Allemands en zone occupée.

Une instruction du 30 avril 1941 stipule : «  S'imposant à l'estime de leurs concitoyens par leur vie publique exemplaire, leur esprit de discipline, leur désintéressement dans la participation à la vie publique, les légionnaires doivent exercer un véritable apostolat social et moral. »

L'amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, pages 132 et 133), ajoute : « C'est cette œuvre de lente destruction des bacilles révolutionnaires, avec toutes les rugosités ou les maladresses qu'une telle conversion collective comporte, qu'on ne pardonna pas, à la Libération, à ceux qui avaient prêté le serment de la Légion. Beaucoup furent assassinés pour cela. Or ce serment exempt de haine, quel est le Français aimant son pays et ses compatriotes qui n'y souscrirait pas, au moins dans le secret de son cœur. »

Et l'amiral de rappeler les mots du serment :

« Je jure de continuer à servir la France avec honneur dans la paix comme je l'ai servie sous les armes. Je jure de consacrer toutes mes forces à la Patrie, à la Famille, au Travail. Je m'engage à pratiquer l'amitié et l'entraide vis-à-vis de mes camarades des deux guerres, à rester fidèle à la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d'honneur. J'accepte librement la discipline de la Légion pour tout ce qui me sera commandé en vue de cet idéal. »

Il faut souligner que ces valeurs de Travail, Famille, Patrie sont directement imposées au Maréchal par la loi du 10 juillet 1940, votée par les deux chambres de la III république mourante, qui lui donne les pleins pouvoirs, y compris les pouvoirs constituants.

  • le 29 août 1944 : Marseille est libérée.
  • le 29 août 1984 : le ministre de l'éducation Chevènement annonce des dispositions afin d'apaiser la querelle sur l'enseignement privé.
  • le 29 août 2004 : décès de Jean-Louis Nicot, général de corps d'armée français impliqué dans le putsch d'Alger.

Ce n'est pas une fausse nouvelle : les membres des ONG qui aident les migrants sont criminels

Unknown-6La police grecque a annoncé aujourd'hui avoir démantelé un réseau criminel d'aide à l'immigration irrégulière, impliquant 30 membres d'une ONG active sur l'île de Lesbos, principale porte d'entrée des migrants en Grèce. Ils appartiennent à l'ONG grecque ERCI (Emergency response centre international), qui gère quatre programmes de soutien aux réfugiés en Grèce, notamment de recherche et sauvetage en mer. 

Une enquête était en cours après l'arrestation en février de deux membres de l'ONG, accusés d'espionnage et violation des secrets de l'État pour usage illégal des fréquences de secours en mer. Ils avaient été arrêtés à Lesbos au volant d'une camionnette portant de fausses plaques militaires. Le réseau offrait un concours direct aux réseaux organisés de trafic de migrants, en s'informant en avance de l'arrivée sur les îles de l'est égéen des barques de migrants venues des côtes turques proches et en organisant leur accueil. Les personnes impliquées ne rendaient pas compte de ces informations aux autorités responsables du secours en mer, contrairement à l'engagement à le faire de l'ONG, qui bénéficiait d'une autorisation officielle.


Le vent « populiste » qui souffle un peu partout sur l’Occident semble toucher aussi l’Église

Réflexion de Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités après les révélations de Mgr Vigano sur la maffia LGBT au sein de l'Eglise :

Images"[...] Avec ce témoignage (qui en appellera sans doute d’autres),pour la première fois, la maffia qui a pris le contrôle de secteurs importants de l’Église en Occident, et qui profite de sa position pour tenter de faire évoluer la doctrine et la morale catholiques, se trouve en pleine lumière. C’est un événement d’une importance considérable, même s’il est probable qu’il contribue à « remuer la boue ».

Il est assez remarquable que, dans cette nouvelle crise, à l’inverse de celle de 2002 [...], les révélations ne sont plus le fait d’anti-catholiques fanatiques. Au contraire, elles sont le fait des catholiques américains les plus conservateurs. Ce n’est pas un hasard, par exemple, si le témoignage de Mgr Vigano a été publié en premier sur le site pro-vie LifeSiteNews. Le vent « populiste » qui souffle un peu partout sur l’Occident semble toucher aussi l’Église et les fidèles se saisissent enfin d’une question qui les regarde de près, mais que le cléricalisme aurait bien aimé garder dans des cénacles discrets.

En tout cas, cette affaire terrifiante, aux ramifications nombreuses, est aussi la preuve que la meilleure façon de résister à un système d’oppression de type mafieux ou totalitaire est encore la Vérité !"


Monsieur Hulot part en vacances

Réaction de Bernard Antony :

Capture d’écran 2018-08-28 à 17.46.00"C’est dans l’avion le menant au Danemark qu’Emmanuel Macron a appris tôt ce matin la démission de son cyclothymique ministre Nicolas Hulot.

Monsieur Hulot en vacances, ce ne sera pas une catastrophe. Certes, ce dernier n’avait sans doute pas tort sur tous les dossiers et notamment sur ceux d’une agriculture par trop devenue une sous-production des industries chimiques à force de course à la productivité et à l’épuisement des sols avec les fâcheuses conséquences sanitaires que l’on sait.

Quoi qu’il en soit, la déficience majeure de Nicolas Hulot, c’est qu’il n’a jamais été, c’est qu’il n’a jamais voulu être un défenseur de l’écologie fondamentale, celle du respect, d’abord, de la vie humaine. Car y a-t-il acte plus fondamentalement anti-écologique et inhumain que le meurtre de l’enfant à naître, que la privation de son droit de naître à l’enfant conçu ? Car une société où l’on érige l’avortement non seulement comme un droit mais comme une valeur, une société, où le mal de la mort infligée à l’être le plus innocent qui soit est exalté comme un bien en une absolue inversion du sens de la liberté, n’est-elle pas vouée à son propre avortement collectif, à sa radicale Interruption Volontaire de Civilisation ?

Monsieur Macron est en politique un personnage pervers pouvant tenir des discours contradictoires mais dont les décisions de gouvernement sont pour la plupart nuisibles. Il peut quelquefois à l’occasion citer quelque pensée de la philosophe et mystique de l’enracinement Simone Weil ou exalter la mémoire de Soljenitsyne. Mais il puise hélas davantage dans le modèle idéologique de Simone Veil et, avec une Marlène Schiappa, vouloir une politique nihiliste abominable de déconstruction familiale et sociale.

Dans le droit fil de la politique destructrice de son ancien chef et prédécesseur François Hollande, il entend d’évidence parachever le démantèlement de ce qu’il y avait de plus nécessaire et juste dans notre édifice social, à savoir le système des allocations familiales. Celui-ci fut une grande œuvre du catholicisme social, celle du patronat chrétien pendant la guerre de 1914 (Emile Romanet) et des syndicats ouvriers chrétiens, qui allaient en 1919 se confédérer dans la CFTC, ce en réaction à l’idéologie individualiste du libéralisme et à celle collectiviste du socialisme.

Après la scandaleuse limitation sous Hollande des déductions fiscales proportionnelles au nombre de tous les enfants d’une famille, voici que l’on annonce désormais leur non-indexation sur le coût de la vie. 

En résumé, on va continuer à payer les « IVG » mais on va de moins en moins aider les familles. C’est bien là la politique de ce que j’ai désigné dès l’an dernier comme le phénomène de « franc-macronnerie », non pas pour le plaisir d’un jeu de mot mais parce que significatif de l’imprégnation des idées de Macron par les thèmes essentiels des idéologies dominantes dans les principales obédiences maçonniques (Grand-Orient, Grande Loge, Droit Humain, Libre Pensée et autres).

Mais laissons donc pour aujourd’hui M. Macron auquel le départ de M. Hulot aura en quelque sorte rendu le service indirect de capter l’attention des médias, la détournant au moins pour un temps des péripéties de l’affaire Ben Allah."

L'annonce de son départ sur France-Inter en dit long sur la manière de gouverner, sur l'absence de "vision", de "but", de "chemin". Et ça ne vaut pas que sur l'écologie.


Le Planned Parenthood a dissimulé le viol d’adolescentes

Le Planning familial Américain (Planned Parenthood) est au cœur d’un scandale, avec l’argent public et le silence des institutions :

Capture d’écran 2018-08-28 à 17.26.09"Mais les pro-vie Américains sont tenaces. Suite à une campagne intense de Live Action, mené par l’excellente Lila Rose, des Républicains se sont mobilisés. En juin dernier, 56 membres du Congrès se sont réunis devant le Capitole des États-Unis pour attirer l’attention sur le scandale et exiger que le Département de la santé et des services sociaux enquête sur les actions de Planned Parenthood.

Cela fait suite à la campagne d’une grande organisation pro-vie Américaine, Live Action, qui a lancé une grande série de vidéos détaillant comment le planning familial US a permis, par son silence, de nombreuses agressions sexuelles.

La série « Aiding Abusers » s’appuie sur des reportages, des témoignages oculaires et des vidéos d’infiltration pour exposer la volonté des employés de Planned Parenthood à avorter des filles de douze ans sans signaler de viol ou d’infraction à la loi. Cela permet aux hommes qui ont amené les filles pour les rendez-vous de les ramener à la maison et de continuer à les maltraiter.

La dernière vidéo, « Prosecution« , est centrée sur une interview de Brian Hurley, un avocat qui a porté deux affaires civiles contre Planned Parenthood Southwest Ohio pour avoir prétendument dissimulé le viol d’adolescentes. Hurley révèle que la principale tactique de l’organisation consistait à éviter de tenter de mener des poursuites, « trop longues et coûteuses« .

« Le Planning familial a activement participé à des activités illégales, en vendant les parties du corps des bébés avortés en échange de profit« , a déclaré Abby Johnson, ex-défenseur de l’avortement et directrice du Planning familial, qui milite désormais pour la vie. « Ils ont menti aux femmes pour lesquelles ils prétendent se battre. Je l’ai vu de première main quand je travaillais pour le géant de l’avortement et pourtant, ils réussissent toujours à obtenir plus d’un demi-milliard de dollars par an en recettes fiscales. »


L’euthanasie rejetée en Australie

La proposition de loi qui devait permettre aux territoires de légiférer sur l’euthanasie a été rejetée au Sénat à 2 voix, par 36 voix contre 34.

Dans le même temps, une Française de 74 ans, en bonne santé, a annoncé publiquement avoir planifié sa mortLes médecins s’interrogent devant les implications dramatiques d’une telle affirmation dans la presse :

« Quel est le prix d’une relation d’une petite-fille ou d’un petit-fils avec sa grand-mère ou son grand-père? Quel est le prix de la vie d’une personne ayant survécu à son cancer? Evoquer ainsi cette question du ‘prix’ nous semble particulièrement délétère, tant il est vrai que les considérations économiques peuvent contribuer à ce que les personnes âgées ou malades se sentent un fardeau pour la société ».

« Dans l’approche proposée ici, nous craignons que journal et lecteurs ne cautionnent involontairement le suicide dans une fonction de délivrance face à l’ennui et ne le réduisent à la simple expression d’une liberté individuelle ».

Ils insistent sur le devoir d’information des médias et sur l’importance de leurs choix rédactionnels, et les incitent à traiter ces sujets en donnant la parole à des personnes ayant surmonté le suicide ou s’engageant en faveur de la prévention.


Agnès Saal, condamnée en 2016, promue en 2018

Unknown-5C'est ainsi que ça se passe dans la macronie... Le 11 avril 2016, Agnès Saal a été condamnée pour avoir détourné des fonds publics entre mai 2014 et avril 2015 lorsqu'elle était présidente de l'INA. Agnès Saal fut condamnée à 150 jours-amende (à 30 euros par jour, soit 4 500 euros d'amende) et 3 000 euros de dommages-intérêts au profit d'Anticor auxquels s'ajoutent trois mois de prison avec sursis pour des faits similaires lorsqu'elle était directrice du centre Georges Pompidou.

Par arrêté du Premier ministre en date du 3 août 2018, Agnès Saal a été inscrite au tableau d'avancement à l'échelon spécial du grade d'administrateur général au titre de l'année 2018 et promus à cet échelon spécial du grade...


C’est arrivé un 28 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum.

Alors rappelons-nous :

  • le 28 août : fête de saint Augustin d'Hippone, évêque et Docteur de l'Église, (le 15 juin pour les Eglises d'Orient)
  • le 28 août 430 : décès de saint Augustin.

Saint Augustin meurt dans la colonie romaine d'Hippone en Afrique du Nord à l'âge de 75 ans. Il est l'un des quatre Pères de l'Église latine et l'un des 35 Docteurs de l'Église.

Après Saint Paul, il est considéré comme le personnage le plus important dans l'établissement et le développement du Christianisme.

Converti tardivement en 387, après des années de prières de sa mère, sainte Monique, il devient évêque d'Hippone en 396. Parmi ses ouvrages se trouvent "La Cité de Dieu", ou Les Confessions.

  • le 28 août 1248 : le Roi Louis IX, à la tête de ses armées s'embarque pour la septième croisade.
  • le 28 août 1465 : le Roi Louis XI entre triomphalement dans Paris assiégé.

Alors que les princes de la Ligue du Bien publique auraient été écrasés à Montlhéry (voir la chronique du 16 juillet), malgré leur supériorité numérique (20000 ligueurs contre 12000 soldats royaux), sans la trahison du comte du Maine qui abandonne le Roi (son neveu) en plein combat, Paris devient le nouvel objectif de la Ligue qui en fait le siège.

Le Roi décide de franchir les lignes ennemies et pénètre dans sa capitale avec des provisions son armée. L'accueil des Parisiens est à la hauteur de l'exploit du Roi.

  • le 28 août 1641 : Descartes publie "Meditationes de Prima Philosophia"

Méditations métaphysiques où il développe ses arguments du "Discours de la méthode" et répond aux objections.

  • le 28 août 1572 : déclaration royale interdisant l'exercice du culte réformé dans tout le royaume.

Suites du massacre de la Saint Barthélemy (voir les chroniques du 24 et 25 août).

  • le 28 août 1706 : la première messe dans l'église des Invalides.

Le Roi Louis XIV y assiste ; elle est suivie d'un Te Deum et d'un motet de Lalande, chanté par plusieurs chœurs de musique.

  • le 28 août 1914 : Joffre nomme Weygand chef d'état-major de la IX armées, commandée par le général FOCH

Il est alors lieutenant-colonel, passant colonel le 1er novembre suivant. Les deux hommes ne se quitteront plus. Le premier devenant l'ombre du second, plus la plus grande gloire de la France.

  • le 28 août 1944 : Bordeaux, Marseille et Toulon sont libérées.
  • le 28 août 1958 : De Gaulle et l'Algérie.

Il proclame : «  Moi vivant, jamais le drapeau du FLN ne flottera sur Alger. »

Cité par François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs (Editions de Chiré page 253)

La V république n'est proclamée que le 28 septembre suivant ; De Gaulle, alors, n'est rien et n'est sûr de rien. Il doit donner des gages aux patriotes qui veulent sauver et la France et l'empire. Voir la chronique du 4 novembre, mais, entre-temps, le 21 décembre 1958, De Gaulle est devenu président…


"La personne au bout du fil m’a dit que nous n’avions qu’à mettre le foetus à la poubelle"

Glauque :

Unknown-4"Le 17 août dernier, une femme, Magdalena Cocatrix, a expulsé seule, chez elle, un foetus à 3 mois de grossesse. Elle s’était rendue juste avant aux urgences de l’hôpital de Besançon après avoir perdu beaucoup de sang. Deux violentes douleurs au ventre l’ont réveillée dans la nuit du 16 au 17 août. Au petit matin, se souvient-elle dans les colonnes de l'Est républicain , j’ai constaté que mon lit était trempé de sang. C’était trop grave. J’ai attendu que l’hémorragie cesse et je me suis rendue, par mes propres moyens, au CHU Minjoz. Impossible d’attendre ma prochaine visite de contrôle prévue le 23 août.

Malgré un dossier rempli d’alertes du même type depuis un mois, elle attend plus de trois heures avant d’être prise en charge aux urgences, en raison de cas plus sérieux que le sien. Le diagnostic suite à l'échographie est sans appel, on lui dit que son foetus a cessé de vivre. Aucune autre information ne lui est fournie ni sur les causes, ni sur ses pertes abondantes de sang. Elle ressort avec une ordonnance d’antidouleur.

Le personnel m’a précisé que je pouvais rentrer chez moi et que le fœtus sortirait tout seul petit à petit,rappelle MagdalenaJ’ai pris le tram et les contractions ont commencé. J’avais atrocement mal. A peine arrivée chez moi, j’ai senti qu’une petite masse était expulsée. Mon pantalon était recouvert de sang. Je me suis enfermée à la salle de bains et me suis dévêtue avant d’aller dans la baignoire vide. J’ai recueilli mon bébé dans les mains. Il mesurait environ 7 cm et était entier, formé. J’ai encore poussé 20 minutes pour rejeter le placenta. J’avais peur d’une infection et d’une hémorragie massive. Son compagnon, affolé, appelle les urgences gynéco-obstétricales pour savoir quoi faire. Mal reçu dans un premier temps, il doit insister pour qu'on l'écoute. Il demande s’ils peuvent revenir pour surveiller l’état de sa compagne et prendre le fœtus. La personne au bout du fil m’a dit que l’hôpital n’en ferait rien et que nous n’avions qu’à le mettre à la poubelle !, explique-t-il. Et de s'insurger : Comment peut-on dire une chose pareille ? Comment peut-on abandonner une maman en détresse ?

Cela se passe ainsi au pays de l'avortement légal, remboursé et presque obligatoire.


C’est arrivé un 27 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 27 août 543 : décès de saint Césaire d'Arles.
  • le 27 août 827 : décès du pape Eugène II.
  • le 27 août 1312 : décès d'Arthur II de Bretagne, duc de Bretagne.
  • le 27 août 1458 : élection du pape Pie II.
  • le 27 août 1590 : décès du pape Sixte Quint.

Felice Peretti, naît le 13 décembre 1520, et est élu pape le 1er mai 1585. Il prend le nom de Sixte V. Il agrandit la Bibliothèque vaticane, fait bâtir la salle Sixtine par Domenico Fontana, et réorganise la Curie romaine.

  • le 27 août 1664 : création de la compagnie française des Indes orientales.

Elle doit faire concurrence à ses homologues anglaise et hollandaise. Le coton, la soie, le thé et les épices sont ses principales marchandises. C'est Colbert qui fonde, par lettres patentes signées par Louis XIV, la Compagnie française des Indes orientales, dont la mission est de «naviguer et négocier depuis le cap de Bonne-Espérance presque dans toutes les Indes et mers orientales». Elle bénéficie d'un monopole du commerce lointain pour cinquante ans. Son siège est installé à Pondichéry en 1676 avant d'être fusionnée avec la Compagnie des Indes en 1719.

  • le 27 août 1748 : première représentation du ballet « Pygmalion ».

Elle a lieu au château de Fontainebleau et raconte l'histoire d'un sculpteur tombé amoureux de son œuvre, qui va progressivement prendre vie et faire sa déclaration d'amour au héros. Composée par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Ballot de Sauvot, cette œuvre est directement inspirée de la légende de Pygmalion décrite dans "Les Métamorphoses" du poète latin Ovide.

  • le 27 août 1783 : première ascension d'un ballon à hydrogène.

Le ballon du physicien Jacques Charles et des frères Robert effectue sa première ascension au-dessus de l'esplanade du Champ-De-Mars à Paris Il va faire 25 km jusqu'à Gonesse où il terrorise des paysans effrayés à l'atterrissage.

  • le 27 août 1798 : victoire franco-irlandaise bataille de Castlebar.

Avec l'appui des Irlandais, les troupes françaises attaquent par surprise les Anglais alors en large supériorité numérique, 6000 contre 2000 franco-irlandais. Malgré cette supériorité ils s'enfuient abandonnant tout leur matériel de guerre.

  • le 27 août 1813 : bataille de Dresde.

Napoléon vainc les Autrichiens, les Russes et les Prussiens. Voir la chronique de la veille.

  • le 27 août 1928 : pacte Briand-Kellogg entre la France et les États-Unis.

Avec la signature du pacte Kellog-Briand, la guerre est mise hors la loi ! Vraiment l'idéologie socialiste est une vraie maladie mentale ! 15 pays signataires renoncent à la guerre « en tant qu'instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles », dont l'Allemagne, les États-Unis d'Amérique, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, le Japon, la Belgique, la Pologne.


Le collège Saint-Martin de La Placelière, à Château-Thébaud (Nantes sud) recrute

ECOLE 2015-2016Le collège Saint-Martin de La Placelière, à Château-Thébaud (Nantes sud) recherche dans l'urgence un professeur de mathématiques et sciences pour ses classes du collège.

Volume horaire compris entre 17 et 21 heures hebdomadaires selon les options retenues.

Contactez l'abbé Bruno LAJOINIE et envoyer un CV à [email protected] - 02 40 56 85 26


Donald Trump s'inquiète des meurtres des fermiers blancs en Afrique du Sud

De Jean Rouxel dans Les 4 Vérités :

Unknown-2"Les autorités sud-africaines ont fort mal pris un tweet du 22 août, dans lequel Donald Trump signalait qu’il avait demandé au Secrétaire d’État d’étudier avec attention la question des meurtres à grande échelle de fermiers blancs. Quelques mois plus tôt, c’était le ministre de l’Intérieur austra- lien qui avait choqué Prétoria, pour avoir dit que les fermiers sud-africains, menacés par l’an- archie et la démagogique ré- forme agraire annoncée dans un pays mal sorti de l’apartheid, seraient les bienvenus dans son propre pays.

On connaît mal la situation réelle des fermiers blancs en Afrique du Sud, mais il est certain qu’ ils sont particulièrement menacés. Selon l’organisation AfriForum, qui défend la minorité afrikaner, le taux de mortalité chez les fermiers blancs est 4 fois plus élevé que dans le reste de la population (alors que la société sud-africaine est déjà l’une des plus violentes au monde). Nous assistons en Afrique du Sud à l’une des dernières « guerres coloniales » du continent. Et tout porte à craindre que les résultats de cette guerre civile soient parmi les plus catastrophiques du continent – qui, pourtant, a collectionné depuis quelques décennies les « transitions démocratiques » ratées et mortifères. À moins qu’une pression étrangère forte, comme celle que Donald Trump semble envisager, n’évite le pire, le plus vraisemblable reste que la réforme agraire sud-africaine se passe à peu près aussi mal que dans l’ancienne Rhodésie, devenue le Zimbabwe.

Ce dernier a réussi le tour de force de passer en quelques décennies de l’un des pays les plus riches d’Afrique à l’un des plus pauvres du monde. Notamment à cause d’une réforme agraire aussi démagogique que celle que prévoit actuellement le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui avait entraîné le massacre d’une large partie des forces vives du pays et un désastre politico-économique qui dure encore.

Alors, bien sûr, on peut juger que Donald Trump a une bien curieuse façon de pratiquer la diplomatie, avec ses tweets intempestifs. Mais il me semble qu’il a mille fois raison de vouloir éviter l’extermination de tous les fermiers afrikaners d’Afrique du Sud. Pour eux, d’abord, bien sûr, mais aussi parce que le pays ne s’en relèverait pas. Or, cette extermination, sans être certaine, est une hypothèse qui n’a rien d’absurde. Et gouverner, c’est prévoir – y compris le pire ..."


Terrorisme : le « déséquilibré » de Trappes avait passé une batterie de tests psychologiques

Ghislaine Dumesnil, ancienne machiniste RATP (jusqu’en 2015) qui a courageusement dénoncé l’islamisation de cette entreprise publique, est interrogée dans Présent. Extrait :

En apprenant l’attentat de Trappes jeudi dernier, vous avez reconnu Kamel Salhi ?

Les attaques au couteau et les égorgements en France c’est quasiment tous les jours, mais on n’en entend pas toujours parler, comme pour l’assassinat d’Adrien à Grenoble qui n’a commencé à prendre de l’ampleur que grâce aux médias alternatifs et aux réseaux sociaux. Cette fois, en entendant l’info sur BFM TV et en faisant des recherches, j’apprends que le tueur avait travaillé à la RATP, sur une ligne de Puteaux. Puteaux c’est mon ancien dépôt, celui de Nanterre. Je suis allée voir son profil Facebook et quand j’ai vu sa photo, je l’ai reconnu. J’ai travaillé avec lui, je l’ai côtoyé au moment même où je dénonçais les barbus et les avancées de la charia à la RATP. La situation était très mauvaise pour moi, certains musulmans étaient très agressifs, ont cessé de m’adresser la parole et m’ont mise en quarantaine. J’étais une cible toute désignée et j’ai réalisé que je côtoyais quelqu’un qui était tout à fait capable de me tuer pour ce que j’avais dit. Ça m’a fait froid dans le dos.

Vous n’avez pas attendu les attentats du 13 novembre 2015 et que l’on découvre que Samy Amimour, l’un des djihadistes du Bataclan, avait travaillé à la RATP pendant 15 mois, pour dénoncer dans une vidéo puis dans votre livre la montée du communautarisme islamiste parmi les chauffeurs de bus de la RATP. Que se passait-il sur votre lieu de travail ?

Je suis arrivée à la RATP en 1999. C’est le moment où s’est mise en place l’embauche par la discrimination positive et nous avons vu arriver de plus en plus d’agents issus de l’immigration et musulmans. La RATP voulait, notamment en banlieue, que les chauffeurs soient « à l’image des voyageurs ». Les agressions venant essentiellement de « jeunes » des quartiers dits sensibles majoritairement issus de l’immigration, la « bonne idée », pensaient-ils, était de les embaucher pour les insérer socialement, les occuper et diminuer le nombre des agressions. La direction pensait qu’ils respecteraient plus leurs coreligionnaires au volant des bus que les chauffeurs français de souche accusés d’être des racistes peu compréhensifs face à leurs agresseurs ! Ils se sont totalement et gravement plantés. [...]

Que pensez-vous de la déclaration du ministre de l’Intérieur après l’attentat de Trappes, qui a totalement passé sous silence la radicalisation du tueur ?

C’est systématique. Il y a toujours la même gêne. Pourtant Kamel Salhi était au fichier des radicalisés pour apologie du terrorisme (FSPRT), licencié – et seulement licencié – par la RATP en 2016 pour avoir arrêté son bus d’une ligne de Puteaux et hurlé à des usagers : « Par Allah, vous allez tous mourir. » Il a crié « Allah Akbar » avant de poignarder sa femme, sa sœur et une passante, l’Etat islamique a revendiqué son geste. Comme l’a très bien expliqué Alexandre del Valle, il est possible que des déséquilibrés répondent aussi à l’appel de l’Etat islamique. Ils passent à l’acte au nom de l’Etat islamique et au nom d’Allah. Concernant le terme de déséquilibré, j’ajoute que ça m’étonne toujours. Ils avaient dit la même chose de Samy Amimour. Or, pour entrer à la Régie, il faut passer une batterie de tests, dont des tests psychologiques, rencontrer des psychologues qui nous passent au crible."


Baby-Loup : dire que la France est “condamnée” est de la désinformation

Où on apprend les méthodes de désinformation de L'Obs et du Monde :

"La crèche Baby-Loup a obtenu gain de cause, en mars 2013, après avoir licencié une employée qui souhaitait se voiler dans l’établissement. Cinq ans plus tard, L’Obs annonce que le Comité des droits de l’homme de l’ONU « condamne » la France, « reconnue coupable de violation de la liberté de manifester sa religion et discrimination envers les femmes musulmanes ». L’avocat de la crèche, Richard Malka, dénonce une « désinformation ».

Elisabeth Lévy. J’ai entendu une journaliste de France Inter expliquer (avec une satisfaction visible) que la France avait été « condamnée » par le Comité des droits de l’homme de l’ONU dans l’affaire Baby-Loup. D’abord, est-ce que c’est vrai, ensuite, n’est-ce pas ce comité Théodule où siègent des pays aussi soucieux de droits de l’homme que la Syrie ou l’Iran ?

Richard Malka. Non, la France n’a pas été « condamnée ». Seule une juridiction peut « condamner » et ce Comité des droits de l’homme n’en est pas une. Contrairement à ce qu’a indiqué L’Obs avec tambours et trompettes, le simple avis de ce Comité n’a absolument aucune valeur contraignante ni obligatoire. C’est, pour moi, un non-événement dont on fait un buzz médiatique parce qu’il sert une vision idéologique. J’ai, moi aussi, bien senti la satisfaction de certains médias, et en particulier de celui qui a annoncé cette prétendue nouvelle. Ce qui me semble plus grave, c’est qu’on ne vérifie rien avant d’annoncer cette supposée « condamnation ». C’est simplement un avis d’un comité que vous appelez « Théodule » et qui est, il est vrai, connu pour son communautarisme, sa vision idéologique des questions de religion et dont la conception des droits de l’homme est plus proche de l’Arabie saoudite que du monde occidental.

Cette complaisance que vous décelez aujourd’hui a-t-elle été la norme tout au long de l’affaire Baby-Loup ?

Oui, et je la décèle d’autant plus que l’article de L’Obs a été fait sans me passer un coup de téléphone, sans un soupçon de contradiction, alors que la journaliste qui est l’auteur de cet article, et qui a une position très tranchée depuis le début de cette affaire, a mon numéro de téléphone depuis toujours. Pour pouvoir publier ce qui est une fausse information, ce qui relève de la désinformation, on s’abstient donc de recueillir un point de vue contradictoire, ce qui permet d’écrire n’importe quoi.

Le Monde a publié la dépêche de l’AFP… en y supprimant votre réaction !

Absolument, ce qui est quand même un peu étonnant. A la suite de l’article de L’Obs, l’AFP m’a logiquement appelé, je lui ai fait une déclaration pour expliquer que c’était un non-événement et que cette déclaration n’avait aucune valeur contraignante, et Le Monde a repris la dépêche mais sans ma réaction. De cette façon, on fait croire au public qu’il y a une réalité qui n’en est pas une. [...]"


Face aux révélations de Mgr Vigano, le silence ne peut être une réponse

Réaction de Christophe Geffroy, directeur de La Nef, sur le scandale révélé par Mgr Vigano :

"[...] Certes, on peut toujours s’interroger sur la méthode de l’ancien nonce de dévoiler publiquement ce qu’il sait – ce qu’il justifie par le fait que toutes ses mises en garde sont demeurées sans réaction de ses supérieurs –, on peut aussi penser qu’il eût mieux fait de s’en tenir aux faits sans aller jusqu’à demander la démission du pape, mais vu l’ampleur du désastre, cela n’est plus le problème, car le texte de Mgr Vigano est en effet une bombe, l’expression n’est, pour une fois, pas exagérée. Et face à de telles révélations qui secouent profondément et écœurent le peuple de Dieu, le silence ne peut être une réponse. Car de deux choses l’une. Ou Mgr Vigano n’est qu’un affabulateur qui ment effrontément et alors le minimum à attendre de l’Autorité, c’est qu’il soit dénoncé, qu’une enquête canonique rétablisse la vérité et sanctionne de façon exemplaire le menteur. Ou Mgr Vigano dit la vérité et nous avons là une affaire explosive qui ne pourra être traitée par la politique de l’autruche, pas plus qu’en essayant de le discréditer au prétexte qu’il serait « proche des milieux intégristes ». Toute théorie du complot n’a ici plus cours. Toutes les personnes incriminées et gravement fautives d’une façon ou d’une autre peuvent théoriquement être facilement démises de leurs fonctions, mais le pape ?

Lui seul a les grâces d’état pour juger ce qu’il a à faire et ce n’est pas aux chrétiens de pétitionner pour exiger ceci ou cela, y compris sa démission. Il y a une chose, en revanche, que nous sommes en droit d’exiger : c’est la VÉRITÉ et que justice soit faite, ne serait-ce que par respect de toutes les victimes innocentes de tant d’horreurs commises par des hommes consacrés."


Lobby LGBT dans l'Eglise : les faits parlent d'eux-mêmes

Pendant que la plupart des "journalistes" commentent un mot prononcé par le pape dans l'avion de retour d'Irlande, Jean-Marie Guénois fait du journalisme :

Images"Pour l'heure, François a choisi la stratégie du silence. «Je ne dirai pas un mot à ce sujet», a-t-il rétorqué, dimanche 26 août, lors de la conférence de presse qu'il a donnée en soirée dans l'avion, de retour d'Irlande. Ce «sujet» est la lettre ouverte - et explosive - publiée, samedi, par Mgr Carlo Maria Vigano, ancien nonce apostolique aux États-Unis. Le Pape a reconnu l'avoir lue, mais il se tient à distance, et pour cause. [...]

Il convient d'être prudent sur ce genre d'affaires mais l'enquête menée, dès sa parution, par Le Figaro auprès de quatre sources très informées, très différentes et internes du Vatican, conduisent à une même conclusion: les leçons tirées de l'affaire par Mgr Vigano sont de sa responsabilité, mais il sera difficile de contrer l'exactitude des faits décrits. L'ancien représentant du Pape aux États-Unis développe quatre thèses: la première est que le pape François a choisi, dès son élection en 2013, comme conseiller personnel pour les États-Unis, l'ancien archevêque de Washington, le cardinal Theodore McCarrick - qui avait joué un rôle décisif dans son élection - alors qu'il savait, affirme Vigano, la pratique homosexuelle de ce prélat avec ses séminaristes.

La deuxième thèse est que le pape Benoît XVI, en 2009, informé par une enquête interne des mœurs de ce prélat - très connues aux États-Unis -, avait pourtant et aussitôt déposé cet archevêque. Mais ce dernier - de rang cardinalice et très puissant sur le plan financier - avait toujours refusé d'obéir et d'obtempérer. C'est finalement sous la pression médiatique du scandale qui a explosé aux États-Unis - car les faits sont exacts - que François a fini par faire appliquer la mesure, le 28 juillet 2018, retirant à McCarrick son titre de cardinal et lui imposant une vie de pénitence.

La troisième thèse de Mgr Vigano revient à dénoncer l'existence d'un «réseau homosexuel» dans le clergé catholique, dont certains prêtres et prélats seraient «actifs», soutenus par d'autres prélats «progays» qui travaillent à «subvertir la doctrine catholique» en ce domaine.

Quatrième thèse, l'ancien nonce assure que la politique de nominations des évêques aux États-Unis est dictée, selon lui, par McCarrick selon un critère simple. Vigano l'aurait aussi entendu de la bouche du Pape: «pas d'évêque de droite» car ils seraient «idéologisés», mais plutôt «des pasteurs». Vigano rapporte aussi cette étrange consigne (p. 6 du document, dernier paragraphe) ajoutée par François: «pas d'évêque de gauche», précisant «quand je dis de gauche, je veux dire homosexuel». Selon Vigano, ce propos a été tenu le 23 juin 2013, lors d'un tête-à-tête dans l'appartement du Pape à Sainte-Marthe, où le nonce l'informait de la gravité de l'épaisseur du dossier McCarrick.

Par la stratégie du silence - grand classique de défense au Vatican -, le Pape entend ne pas donner d'importance à ce document. Au silence qui devrait durer, il a ajouté un subtil dénigrement en suggérant que ce texte «parle de lui-même», ce qui le dévalorise a priori. Le Pape a aussi utilisé une méthode psychologique de retournement pour calmer les journalistes. Il les a pris à témoin, leur demandant de lire le texte pour se faire une opinion et de lui en faire part! Leur assurant d'ailleurs que «cela leur ferait du bien» en pariant sur leur«maturité» professionnelle… Deux contre-feux classiques ont été aussi allumés dans les milieux du Saint-Siège, cette fois contre la personne de Mgr Vigano: sa sensibilité «conservatrice» opposée à la ligne du pape François, son arrogance personnelle et sa morgue."

Mgr Vigano a répondu rapidement aux accusations contre sa personne.

Yves Daoudal rappelle quelques pièces du puzzle LGBT :

  • Lorsque François tout juste élu paraît sur le balcon, c’est en compagnie du cardinal Danneels, naufrageur de l’Eglise en Belgique, membre éminent de la mafia de Saint-Gall et complètement déconsidéré comme protecteur d’un évêque coupable d’abus sexuels. (La mafia de Saint-Gall est formée de progressistes et elle est liée à la mafia des invertis, le désormais célèbre McCarrick étant membre des deux, les deux ayant fait élire François.)
  • François décide d’habiter la maison Sainte-Marthe, qui est dirigée par Mgr Battista Ricca. L’homme est un inverti notoire qui a fait scandale dans deux nonciatures, particulièrement celle de Montevideo, où son amant faisait les quatre cents coups. C’était quasiment sous les fenêtres d’un certain Bergoglio archevêque de Buenos Aires (de l’autre côté du Rio de la Plata). Deux mois après son élection, François nomme Ricca prélat de l’IOR, la banque du Vatican. Le mois suivant, interrogé sur le personnage, il répond : « Qui suis-je pour juger ? », propos érigé en axe du pontificat de miséricorde.
  • Lors du premier synode sur la famille, François nomme les membres de la commission chargée de rédiger les rapports. Le rapport de mi-synode, écrit à l’avance, dit que l’Eglise « reconnaît que les homosexuels ont des dons à offrir à la communauté chrétienne ». Les deux synodes devaient produire des « avancées » sur ce thème et celui de l’accès des adultères à la communion. Echec sur le premier, demi-victoire sur le second.
  • François a détruit l’Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, et l’a remplacé par un Institut théologique pour les sciences de la famille et du mariage, et il a viré tous les membres de l’Académie pontificale pour la vie, afin de les remplacer par des hommes à sa botte. Et il a nommé président des deux institutions Mgr Vincenzo Paglia, connu notamment pour avoir décoré sa cathédrale de Terni d’une immonde fresque « homoérotique » où il est lui-même figuré nu enlaçant un homme nu. Et aussi (entre autres) pour avoir demandé ouvertement la reconnaissance légale des « couples homosexuels ».
  • François a nommé Mgr Kevin Farrell préfet du nouveau grand dicastère pour les laïcs, la famille et la vie et l’a fait cardinal. Farrell était premier vicaire général de Washington quand le cardinal McCarrick était l’archevêque. C’est McCarrick qui l’a fait évêque, et ils ont vécu pendant six ans dans le même appartement. Farrell prétend qu’il est tombé des nues en apprenant les activités sexuelles de McCarrick, ce qui est tout bonnement impossible, car dans son entourage tout le monde savait que McCarrick, dit « Tonton Ted », avait pour spécialité de mettre de façon habituelle des séminaristes dans son lit.
  • François a nommé le jésuite James Martin consulteur des services de communication du Vatican. Le P. James Martin, également invité à la Rencontre mondiale des familles de Dublin, est mondialement célèbre comme militant LGBT, et son livre de plaidoyer pour les invertis a reçu le soutien enthousiaste… du cardinal Farrell (ainsi que de Joseph Tobin, que François a fait cardinal et archevêque de Newark).
  • François a nié aussi longtemps qu'il a pu le scandale chilien, traitant de menteurs ceux qui accusaient son protégé l'évêque Barros: "Le jour où vous m’apportez une preuve contre l’évêque Barros, je vous parlerai. Il n’y a pas une seule preuve contre lui. Tout est calomnie. C’est clair ?" Jusqu'à ce que soit diffusée la preuve qu'il savait...

Alors, stop ou encore ?


Sous Macron, l'économie ne va pas mieux

Contrairement à une idée faussement répandue :

G1-83-be8f9"Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, l’IREF ne cesse d’attirer l’attention sur les fausses réformes mises en place par le gouvernement. D’un côté, aucune réforme de l’Etat, de l’autre, une prétendue réforme de l’assurance chômage qui, en réalité, mènera à une étatisation encore plus forte du système. Pas de baisse des dépenses publiques, ni du nombre de fonctionnaires, déjà largement plus nombreux que dans la plupart des pays européens. La communication du pouvoir a réussi à cacher en partie l’absence des réformes. Mais les chiffres et les statistiques sont têtus. Les dernières études d’Eurostat publiées mi-août dévoilent une situation préoccupante pour la France, qui décroche de plus en plus.

En ce qui concerne la croissance au premier semestre, la France est dernière avec seulement 0.4 % de hausse du PIB contre 0.8 % en moyenne dans la zone euro. Sur la même période, les Etats-Unis affichent une croissance 4 fois supérieure ! Même le Royaume-Uni fait mieux que la France (0.6 %).

Considérons maintenant le taux de chômage : la France semble aussi avoir perdu le train. Alors que l’Allemagne affichait un taux de chômage plus important que la moyenne de l’Union européenne de 2002 à 2008, elle est très nettement en-dessous depuis la crise économique et financière. Elle se targue aujourd’hui d’un taux deux fois plus faible (3,8% pour l’Allemagne contre 7,6% pour l’UE). Celui du Royaume-Uni est en-dessous de celui de l’UE depuis 2000, avec des écarts allant de 1,7 points (en 2008) à 4,3 points (en 2004). Aujourd’hui, l’écart est de 3,2 points de pourcentage. En France, très mauvaise élève comparée à ses camarades allemand et britannique, la situation du marché du travail est défavorable par rapport à la moyenne européenne depuis 2014. Notre pays accuse aujourd’hui un écart de 1,8 points avec le taux de chômage de l’UE, de 5 points avec celui du Royaume-Uni et de 5,6 points avec celui l’Allemagne. L’Union européenne connait une chute considérable de son taux de chômage, passant de 10,9% en 2013 à 7,6% en 2017, soit une baisse de 3,3 points de pourcentage en 4 ans.

Alors que l’Allemagne et le Royaume-Uni affichent de façon très nette une baisse de leur taux de chômage, respectivement depuis 2005 et 2012, on ne constate en France qu’une très légère amélioration depuis 2015. En effet, le chômage a reculé d’un point depuis 2 ans et revient à son niveau de 2010-2011. [...]"

Et la politique étatiste de M. Macron est de re-centraliser tous les régimes sociaux entre les mains de l’Etat.

"Et parallèlement, son but est d’en augmenter le caractère redistributif en continuant d’alourdir la charge de ceux qui gagnent plus au profit de ceux qui gagnent moins comme un moyen de poursuivre la politique d’égalisation délétère de son prédécesseur. C’est notamment vrai pour les cadres dont les prestations risquent de baisser alors qu’ils supportent désormais la hausse de la CSG, de 1,7%, sans limitation et sont donc encore plus pénalisés que les autres."


Mais que reproche-t-on à la fête de la Rosière ?

Capture d’écran 2018-08-28 à 07.53.36La fête du couronnement de la Rosière de Salency, dans l'Oise, a provoqué une polémique médiatique. Pour en savoir plus, Le Salon beige a interrogé Bertrand Tribout, Président de la Confrérie de Saint Médard de Salency.

Présentation

Capture d’écran 2018-08-28 à 07.47.21L’Institution de la fête de la Rosière à Salency (Oise), remonte au VIème siècle, ce qui en fait l’une des plus anciennes, sinon la plus ancienne fête de France. Saint Médard, évêque de Noyon, bien connu des observateurs de la météo, est né à Salency vers 450. Il voulut récompenser la vertu ou les vertus sur la terre qu’il tient de son père et institue donc la « Fête de la Rose ». Chaque année, les habitants s’assemblent pour choisir trois jeunes filles entourées de l’estime publique. Elles seront présentées à Saint Médard, qui désignera celle qui lui paraît la plus méritante.

Récompenser les vertus : de quoi s’agit-il ? Tout simplement, mettre en valeur une jeune fille qui a toute la force morale pour tendre au bien et fuir le mal. Mettre en valeur la jeunesse heureuse et saine d’esprit. Valoriser les bons sentiments de probité, de respect, d’assiduité au travail ou dans les études, être à l’écoute des autres et les aider si nécessaire. La récompense consistait en une dot de 25 livres et surtout en une couronne ou « chapeau de roses ». Afin d’assurer la perpétuité de son institution, Saint Médard a distrait de son domaine environ douze arpents de terre, dont les revenus devaient servir à couvrir les frais de la fête, mais aussi à doter l’heureuse élue. Ces terres porteront et portent toujours aujourd’hui, le nom de « Fief de la Rose ». La première rosière couronnée a été la propre sœur de l’évêque, devenue par la suite Sainte Médrine, imposée par les habitants eux-mêmes, en dehors de tout autre choix. La fête se renouvela ensuite tous les ans le 8 juin, « Jour de Monsieur Saint Médard » comme on disait alors, selon un cérémonial bien précis, mais sans que sa notoriété ne dépasse, au cours des siècles, les frontières de la contrée.

VtNLQvgweSXMxSz-800x450-noPadDans les années 1760, la cérémonie fut mise sous le feu des projecteurs. Le sujet correspondait à l’air du temps. Sous l’influence de Rousseau notamment, on prônait un certain retour à la simplicité, à la vie campagnarde, aux traditions paysannes, aux vertus morales. Et une femme de lettres de cette fin du XVIIIème siècle, Félicité de Genlis, de passage à Salency et ayant eu vent de cette rosière, décida de la faire connaître à la France entière. Elle en fit une petite pièce de théâtre sentimentale, suivie par Favart, qui écrivit une comédie et la fit jouer devant le Roi en 1769. Grétry continua avec une pastorale en trois actes en 1774. Greuze illustra le thème, gravé par Moreau pour un frontispice. Huet en fit également un dessin pour une toile de Jouy et Boizot, un biscuit de Sèvres. Le couronnement des rosières s’est ainsi étendu à beaucoup d’autres villages français, chacun d’eux voulant avoir « sa » rosière. En outre, un procès retentissant, opposant les habitants de Salency (qui le gagnèrent) à leur seigneur, eut lieu devant le Parlement de Paris en 1774 et aboutit à un arrêté édicté par cette institution, qui fixe dans les moindres détails - souvent surprenants - le déroulement de la cérémonie.

A la suite de l’abolition de l’autorité seigneuriale, la commune s’est substituée au seigneur tant pour le choix de la Rosière, que pour subvenir aux frais de la fête. Et au cours de l’Assemblée Municipale du 6 mai 1798, il a été décidé que le sort désignerait la Rosière, pour « ne faire injure à aucune des trois ». A Salency, la coutume s’est poursuivie chaque année sans interruption, jusqu’en 1914. La tradition fut reprise en 1922 et l’on a continué au cours du XXème  siècle à couronner les rosières, mais de manière beaucoup plus épisodique. La dernière cérémonie de la Rosière de Salency remonte à 1987, année du millénaire capétien.

La Confrérie de Saint Médard de Salency, association laïque soumise à la Loi de 1901, dont on trouvera ci-dessous l’objet social, a décidé de renouer avec la tradition l’année prochaine, le 2 juin 2019, avec l’accord et les encouragements de la municipalité. Avant que le maire de Salency ne cède aux pressions féministes et fasse non seulement voter l’annulation de la subvention accordée par son conseil municipal, mais présente ses excuses aux initiatrices d’une pétition hostile (Les Effronté-e-s) en les assurant de son soutien… Lamentable ! A toutes fins utiles, voici l’adresse de messagerie de la mairie de Salency : [email protected]

Les Reproches

Capture d’écran 2018-08-28 à 07.54.03C’est le titre scandaleusement mensonger d’un article du Parisien, en date du 9 août écoulé, commis par un journaliste de la presse locale, qui a attiré l’attention sur la fête. « Ici, on célèbre… « la pureté » des filles » disait ce titre ! Immédiatement, la machine infernale féministe, relayée par les médias, somnolents en ce mois d’août, s’est emballée… Le maire du village a reçu une centaine de courriels, le sommant de cesser de soutenir cette fête. On reprochait pêle-mêle, à la fête de la Rosière d’être sexiste, rétrograde, passéiste, de vouloir régenter la vie sexuelle de nos contemporaines, d’exiger de la Rosière la virginité et la chasteté (ce qui n’a jamais été le cas, même dans les temps les plus anciens), de s’opposer à l’égalité homme/femme et bien sûr d’atteinte à la laïcité, tant il est vrai que la Rosière est couronnée par un prêtre et que la cérémonie est précédée d’une messe, qui sans faire partie intégrante de la fête, a le tort d’exister…

Salency, village paisible de quelques 800 habitants, a donc été le théâtre d’un ballet de voitures de presse et de télévision, inconnu jusque-là ! Plus de 40 médias français et internationaux se sont fait l’écho de la polémique. Ce qui, somme toute, a permis de rétablir la réalité des choses. Car je dois à la vérité de dire que certains médias, même parmi les plus improbables, ont été relativement honnêtes. Les réseaux sociaux ont pris le relais et les commentaires lus sur ceux-ci, aussi bien qu’à la suite des articles de presse parus sur le Web, démontrent que le bon sens n’a pas perdu tous ses droits ! En effet, innombrables ont été les posts favorables, soutenant cette charmante fête de la Rosière, ainsi que la réaffirmation de nos traditions et la préservation de notre patrimoine local.

Quant à la population de Salency, hélas, je la trouve quelque peu indifférente. Les journalistes qui ont pu interroger certains salenciens, m’ont clairement confirmé avoir rencontré bien des personnes leur affirmant que cette tradition devait absolument être maintenu et très peu d’habitants hostiles. Contrairement à ce qu’affirme aujourd’hui et depuis peu de temps, le maire, qui cherche à justifier sa pleutrerie.

Il faut ajouter qu’il existe aujourd’hui en France en 2018, environ une quarantaine de couronnement de Rosières, sans qu’aucune de celles-ci ne déclenche l’ire des féministes échevelées… Une association des « Villes des Rosières de France » a même été fondée en 2000, dont le siège est maintenant à Montreuil-le-Gast (Ile-et-Vilaine) et dont le but est de solidariser à l’échelle nationale, les lieux où la tradition a été maintenue…

Nous aider

Nous avons lancé une pétition pour le maintien de la fête. Celle-ci a recueilli presque 700 signatures. C’est encourageant, mais insuffisant. Le Salon Beige peut nous aider en faisant connaître la fête de la Rosière de Salency, en suivant les évènements qui ne manqueront pas d’intervenir dans les semaines qui viennent et en relayant notre pétition que l’on trouve sur le site « change.org ».

La Confrérie de Saint Ménard de Salency

L’objet social de l’association dite « Confrérie de Saint Médard de Salency » consiste à : 

Promouvoir le culte de Saint Médard,  faire connaître et aimer ce grand saint né à Salency, sa vie, ses œuvres, son histoire, organiser toutes cérémonies paroissiales ou communales en son honneur, notamment la procession et la messe de la fête patronale du 8 juin (ou dimanche suivant) de chaque année, la fête dite « de la Saint Médard d’Hiver ou Translation des Reliques » qui a lieu annuellement le douze janvier ou le  dimanche qui suit. 

Sauvegarder, valoriser, restaurer le cas échéant, le patrimoine tant paroissial que communal se rattachant directement ou indirectement à Saint Médard.

Susciter et créer des liens de toutes natures (échanges, jumelages) avec d’autres paroisses et lieux, en France et dans le monde entier, ayant Saint Médard pour Patron ou s’en réclamant à un titre quelconque.

Participer activement à la mise en place, l’organisation, la préparation, la promotion et la publicité de la fête dite « de la Rosière de Salency » lorsque celle-ci a lieu. Veiller avec soin à respecter et faire respecter tous les détails tant au plan civil que religieux de la cérémonie, conformément à la tradition immémoriale. A cet effet, le conseil d’administration pourra désigner une commission composée d’un maximum de six membres chargés spécifiquement de cette tâche. 

L’association n’oubliera pas d’associer éventuellement à l’objet principal, le frère jumeau de Saint Médard, Saint Gildard et leur noble sœur Sainte Médrine, qui fut la toute première rosière de Salency.   

Aux fins de réalisation dudit objet, l’association utilisera tous les moyens d’action légaux et habituels en pareilles circonstances.


"Psiquiatria" ou la dictature du seul mot tiré d'une réponse complète et globale du Pape de 2mn et 25s

Le procédé est connu et le coup a porté contre le Saint-Père. Retrouvez ci-dessous l'intégralité des propos du Pape.

Et voici la suite donnée que les détracteurs systématiques de l'Eglise ne donnent pas et qu'il nous appartient de préciser aussi à ceux qui seraient choqués par ce terme que le Pape a fait retirer de la retranscription officielle de son intervention : 

"2/ Pourquoi le pape a-t-il parlé de « psychiatrie » ?

L’utilisation de ce mot a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. Interrogée lundi 27 août par l’AFP, la salle de presse du Saint-Siège précise que « quand le pape se réfère à psychiatrie, il est clair qu’il cite cela comme un exemple, parmi “différentes démarches qu’ils (les parents) peuvent faire”. Avec ce mot, il ne voulait pas dire qu’il s’agit d’une “maladie psychiatrique”, mais que cela a peut-être quelque chose à voir avec la psychologie. »

De fait, on peut supposer que le pape, en répondant rapidement, a englobé dans ce mot « psychiatrie » l’ensemble des « psys ». Dans la retranscription officielle, ce mot « a été enlevé » plutôt que remplacé « pour ne pas changer la pensée du Saint-Père », explique la salle de presse du Saint-Siège en rappelant que le pape demande toujours à relire les retranscriptions de ses discours prononcés spontanément, « pour être sûr de ne pas avoir dit choses imprécises ou incorrectes ».

En Argentine, la psychanalyse est historiquement liée à la psychiatrie : ce sont en grande partie des psychiatres qui ont introduit les travaux de Freud dans ce pays et qui, au sein de l’Association psychiatrique argentine (APA), ont milité pour que la psychanalyse ne puisse être pratiquée que par des médecins. Il faudra attendre l’arrivée du lacanisme en Argentine pour que psychiatrie et psychanalyse se séparent. Le pape François avait d’ailleurs révélé, dans son livre d’entretiens avec Dominique Wolton (1), qu’il avait lui-même suivi une psychanalyse pendant six mois à 42 ans, avec « une femme médecin et psychanalyste ».


Le cardinal Wilfrid Napier accuse l’« activité homosexuelle » au sein de l’Eglise

De Jeanne Smits sur RITV :

Unknown"Dans un tweet publié mardi, le cardinal sud-africain Wilfrid Napier accuse clairement l’« activité homosexuelle » au sein de l’Eglise, parmi ses clercs, de constituer le scandale qui la secoue actuellement, ce qui revient à dire que le problème n’est pas fondamentalement celui de la pédophilie, mais celui d’une attraction désordonnée à l’égard des garçons adolescents qui a pu s’exprimer de manière aussi odieuse en raison de la tolérance à l’égard des homosexuels qui ont pu devenir prêtres.

Le cardinal Napier réagissait à une information récente selon laquelle une haute cour d’Afrique du Sud pourrait prochainement obliger toutes les Eglises du pays – c’est-à-dire toutes les dénominations chrétiennes – à autoriser les unions de couples de même sexe.

« Le gros titre d’un journal de ce matin : “Les Eglises pourraient devoir autoriser les unions de même sexe”, passe clairement à côté du fait que c’est précisément l’activité homosexuelle qui constitue le scandale qui secoue l’Eglise catholique jusqu’en ses racines. S’écarter de la loi de Dieu amène toujours le malheur. Que le Seigneur nous pardonne, à nous autres pêcheurs », écrivait le cardinal sur Twitter.

C’est un autre ton que celui employé la veille par le pape François qui a dénoncé le « cléricalisme » comme étant responsable des abus « pédophiles » actuellement mis au jour. La réaction du cardinal Napier est davantage en phase avec ce que l’on sait réellement des abominations constatées parmi des clercs – depuis de simples prêtres jusqu’au cardinal McCarrick – et souvent dissimulées par leurs responsables hiérarchiques, évêques ou cardinaux, que celle du pape François qui reste mystérieuse, car on ne comprend bien pas bien ce que vient faire le cléricalisme, même selon sa définition personnelle de la chose, dans cette histoire.

[...] LifeSiteNews rappelle que les enquêtes menées par l’Eglise sont confirmées par les conclusions du rapport du Grand jury de Pennsylvanie publié la semaine dernière sur sept décennies de méfaits commis par quelque 300 prêtres dans six diocèses sur huit que compte cet Etat américain : l’écrasante majorité des victimes étaient des garçons dont l’âge dépassait celui des critères retenus pour qualifier un crime de pédophilie. Un fait qui s’est accompagné à l’occasion d’une maltraitance supplémentaire, des responsables religieux ayant balayé les plaintes des parents au motif que leur fils portait sa part de culpabilité, ayant dépassé l’âge de raison. [...]"


La dictature en marche, c'est aussi quand le politique impose son idéologie

 L’inénarrable Marlène Schiappa  n'y échappe pas

« L’essentiel c’est de dire à tous les jeunes : Vous êtres homosexuels ? Vous en avez le droit, et personne, pas même vos parents, ne peut vous dire que vous devez changer cela », a encore affirmé la secrétaire d’Etat".

A l'envi et selon l'idéologie du moment, remplacez dans cette phrase le mot "homosexuels" par celui que vous voulez et seule restera la violence du propos pour qu'il s'impose aux consicences.


McCarrick protégé par les millions levés par la Papal Foundation ?

Intéressante analyse de Guillaume Luyt sur Infovaticana :

"Pour notre part, nous souhaitons aujourd’hui soulever une seule question relative à l’impunité et aux promotions dont McCarrick a bénéficié sous le pontificat de Jean-Paul II, et à son retour en grâces sous François :
– se peut-il que, à l’instar du P. Maciel, le cardinal McCarrick ait pu être protégé par les millions qu’il adressait chaque année au Saint-Siège par le biais de la Papal Foundation dont il a été, aux côtés des cardinaux Krol et O’Connor l’un des fondateurs, et dont il était encore membre du conseil d’administration jusqu’à sa démission en juin dernier ?

McCarrick protégé par les millions levés par la Papal Foundation ?

« La nomination à Washington et au cardinalat de McCarrick a-t-elle été le fait de Sodano, alors que Jean-Paul II était déjà bien malade ? Je ne le sais pas mais il semble légitime de le penser. Je ne crois pas toutefois qu’il soit le seul responsable : McCarrick se rendait fréquemment à Rome et se faisait des amis partout, à tous les niveaux de la curie. Si Sodano a protégé Maciel, comme cela semble établi, on ne voit pas pourquoi il n’aurait pas protégé McCarrick qui, selon beaucoup, avait les moyens financiers d’influencer bien des décisions. »

Cette réflexion de Mgr Viganò, en page 4 de son témoignage, doit être complété par les informations livrées par Michelle Boorstein, reporter au Washington Post, dans un article publié le 31 juillet 2018 et intitulé « Alors que les rumeurs de méfaits sexuels couraient, le cardinal McCarrick devenait un puissant leveur de fonds pour le Vatican ».

Dans ce long papier, Boorstein rappelle que McCarrick, alors qu’il était archevêque de Newark, a participé à la création de la Papal Foundation en 1988. Le principe de cette fondation est simple : recruter des donateurs s’engageant à verser au minimum 1 million de dollars sur 10 ans (100 000 dollars par an) au profit des œuvres du Saint-Père. Sur son site, la fondation indique avoir déjà levé plus de 215 millions de dollars depuis sa création. Créée pour réveiller la générosité des bienfaiteurs catholiques américains, profondément ébranlée par l’affaire Marcinkus et le scandale de la banque Ambrosiano, la Papal Foundation est devenue l’une des principales sources de financement à disposition directe du Saint-Siège. Et le zèle de McCarrick n’y est pas pour rien : « La Papal Foundation était un formidable instrument pour lui pour se rendre à Rome », explique Steve Schneck à Boorstein. En tant que responsable de l’Institute for Policy Research and Catholic Studies à l’Université catholique d’Amérique de Washington. Schneck a souvent collaboré avec McCarrick : « Il n’y a pas une seule organisation catholique des États-Unis pour laquelle il n’ait pas levé de fonds. »"


Une nouvelle manipulation chimique se prépare-t-elle en Syrie ?

Analyse d'Antoine de Lacoste :

C’est John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, qui a lancé l’affaire mercredi : « Si le régime syrien emploie des armes chimiques, nous réagirons très fortement et ils feraient bien de réfléchir un bon moment avant une quelconque décision. » Bolton évoque ainsi la prochaine bataille qui sera menée par l’armée syrienne : la reconquête de la province d’Idleb, la dernière tenue par les islamistes.

Cette déclaration est inquiétante car ce type d’avertissement est à géométrie très variable : les Américains n’ont jamais évoqué cela lors des reconquêtes de Der ez-Zor, où l’armée syrienne avait Daech en face d’elle, ou de Deraa où ils avaient donné leur feu vert aux Russes et abandonné leurs alliés islamistes. Ils s’étaient contentés de demander aux Israéliens l’exfiltration des casques blancs, ces secouristes très islamistes que l’occident encense, finance et manipule. Russes et Syriens avaient observé cette évacuation, sans intervenir bien sûr, car il y avait un accord.

Tout a été différent lors de la bataille de la Ghouta. Cette reconquête de 15000 km2 de la banlieue de Damas n’avait pas le feu vert américain : Daech n’était présent que dans le camp de Yarmouk. La plus grande partie était tenue par d’autres groupes islamistes dont certains avaient été soutenus par les Américains ; de nombreux casques blancs étaient présents également. Surtout, cette bataille était décisive : après la reconquête d’Alep l’année précédente, celle de la Ghouta marquerait un tournant, définitif cette fois, de la victoire de l’armée syrienne et du succès de l’intervention russe.

Les Américains avaient tenté de dissuader les Russes de mener cet assaut, en vain. Et à deux jours, de la chute du dernier quartier de la Ghouta, à Douma, l’armée syrienne fut accusée d’attaque chimique et les casques blancs firent circuler photos et vidéos d’enfants affublés de masque à oxygène….En outre Trump et Macron affirmaient détenir des preuves de la culpabilité syrienne mais personne ne les a jamais vues. Plusieurs frappes eurent lieu, on s’en souvient.

Se pourrait-il qu’une nouvelle manipulation ait lieu si l’armée syrienne lance l’assaut contre Idleb ?

Sentant la menace, les Russes ont réagi samedi. Le porte parole du Ministère de la Défense, Igor Konachenkov,  a dénoncé la préparation d’une « nouvelle provocation pour accuser le gouvernement syrien ». Il a rappelé que le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS pour les intimes), nouveau nom du Front al-Nosra, régnait sur 60% de la province. Ces derniers jours, plusieurs réservoirs de chlore ont été acheminés par HTS vers la ville de Jisr al-Shughur a affirmé Konachenkov  ajoutant que les services secrets britanniques « participaient activement » à cette future manipulation.

Mais pourquoi préparer un nouveau scénario de ce type puisque le sort de la guerre est jeté ?

Pour une raison stratégique essentielle : Idleb ne peut être reconquise que si Poutine et Erdogan se mette d’accord sur l’après : que faire des islamistes hors HTS, soutenus par les Turcs ? ET surtout comment administrer cette province limitrophe de la Turquie ?

Pour les Américains, qui occupent le reste du nord de la Syrie avec leurs amis kurdes, une entente russo-turque à Idleb serait une défaite diplomatique majeure entraînant inéluctablement leur départ.

Alors une bonne petite attaque chimique du méchant Assad soutenu par le méchant Poutine…


Hollywood : quand les studios contraignaient leurs stars à avorter

C'est sur Allo ciné :

"Dans l'âge d'or d'Hollywood, les toutes-puissantes Majors modèlent et façonnent -intellectuellement et physiquement- à leur guise les actrices, qui ne sont au final rien de plus qu'une valeur marchande. C'est qu'en signant son contrat avec le studio, pour une durée légale de 7 ans, la star se dépossédait d'elle-même et lui cédait aussi le contrôle de sa vie privée; le tout sous les auspices d'une clause de moralité. Une emprise d'autant plus violente et perverse qu'elle touchait même jusqu'à l'intime. Pour ne pas détruire leurs images glamours et immaculées patiemment façonnées par les Majors, et donc leurs carrières, certaines actrices furent obligées d'avorter par ces mêmes studios. Judy Garland, Bette Davis, Joan Crawford, Jean Harlow, Lana Turner... Nombreuses sont celles qui furent contraintes de se plier à ce terrible diktat, même si quelques contre-exemples existent, à l'image de Loretta Young, qui refusa de se faire avorter, mais fut contrainte d'accoucher dans une relative clandestinité. En d'autres termes, non seulement une grossesse surprise et parfois extra conjuguale aurait attiré la honte sur ces stars du box-office, mais en plus cela allait de toute façon à l’encontre de la politique des studios de cinéma. [...]

"Les avortements étaient notre contraception" disait une actrice anonyme à l'écrivaine et historienne Cari Beauchamp, dans son essai primé Without Lying Down : Frances marion & The Powerful Women of early Hollywood. Lee Israel, auteur d'une biographie sur la fameuse vamp hollywoodienne Tallulah Bankhead et publiée en 1972, écrivait qu’elle "se faisait avorter comme d’autres femmes se faisait une permanente". Lorsque la comédienne et chanteuse phénomène Jeanette McDonald se retrouva enceinte en 1935, le patron de la MGM, Louis B. Mayer, demanda personnellement à Howard Strickling de "se débarrasser du problème". Le publicitaire s'exécuta, et fit admettre Jeanette McDonald à l'hôpital, officiellement pour "une infection à l'oreille". [...]

Pour rester au rayon de la MGM, on peut aussi évoquer le cas de la sublime Ava Gardner. Alors qu'elle fut mariée avec Frank Sinatra de 1951 à 1957, elle lui dissimula son avortement."La MGM avait toute sorte de clauses de pénalité qui s'appliquaient lorsque ses stars avaient des enfants" confia un jour l'actrice à la journaliste Jane Ellen Wayne, qui travailla un temps pour la chaîne NBC, et auteure de plusieurs ouvrages sur l'actrice, dont The Golden Girls of MGM. "Si j'en avais un, mon salaire était amputé. Donc comment pouvais-je vivre ? Frank était fauché à ce moment-là, et mes futurs films devaient me faire tourner aux quatres coins du monde. Je ne pouvais pas me permettre d'avoir un enfant à ce moment-là. La MGM a fait tout le nécessaire en m'envoyant à Londres. Quelqu'un du studio était tout le temps avec moi. L'avortement fut fait très rapidement... Et très discrètement". [...]"

Et maintenant, qu'en est-il de la liberté de la femme ?...


Avortement : on ne peut pas forcer un médecin à supprimer la vie

Les médecins pro-vie seront-ils obligés de disséquer des petits d'hommes dans le sein de leur mère ?

"Depuis janvier 2018, le Centre le centre hospitalier du Bailleul de la Flèche ne pratique plus d’interventions volontaires de grossesse.

La sénatrice socialiste de la Sarthe, Nadine Grelet-Certenais, a jugé « intolérable que les femmes ne puissent pas exercer leur droit essentiel parce que des médecins, au mépris de l’accès aux soins, font valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique ». Interpelée, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, « a promis un retour à la normale pour septembre ».

Cependant, la réaction de la sénatrice a suscité une prise de position du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) qui, dans sa réponse, souligne que « la réalisation de l’avortement n’est pas un acte de soins ordinaire » et qu’elle « nécessite des médecins à qui la loi reconnaît le droit d’avoir une liberté de conscience ». Et le syndicat juge « intolérable » que cette liberté ne soit pas reconnue par la sénatrice : « Prétendre que les médecins ont le mépris de l’accès aux soins, alors qu’ils sont au contact direct avec la souffrance de leurs patientes, c’est ne pas connaître leur vie ».

Les gynécologues s’inquiètent des récentes remises en question de la clause de conscience spécifique liée à l’avortement : tout d’abord au cours des discussions sur la loi Santé de 2016, « dont plusieurs articles concernaient l’IVG », ensuite début 2017, quand le Haut Conseil à l'égalité a aussi réclamé sa suppression. Or pour le Dr de Rochambeau, qui regrette la disparition du délai de réflexion obligatoire et la suppression de la notion de détresse, « retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire ». Il ajoute qu’« on ne peut pas forcer [un médecin] à supprimer la vie »."


Mgr Joseph Strickland trouve crédibles les allégations de Mgr Vigano

L’évêque de Tyler, Texas, Mgr Joseph Strickland, a réagi au témoignage de Mgr Vigano :

"Chers prêtres, diacres, religieux et tous les saints fidèles du diocèse de Tyler,

Une lettre de Mgr Vigano, ancien nonce aux États-Unis, soulève de graves allégations et appelle à la démission de nombreux prélats de haut rang, dont le pape François. Soyons clairs, ce sont seulement des allégations, mais en tant que votre pasteur, je les trouve crédibles.

De ce fait, la réponse doit être une enquête approfondie comme celle qui est menée chaque fois que des allégations sont jugées crédibles. Je n'ai pas le pouvoir de lancer une telle enquête, mais je prêterai ma voix de toutes les manières nécessaires pour demander cette enquête et que ses conclusions demandent des comptes à tous ceux qui seront jugés coupables, même aux plus hauts niveaux de l'Église.

Alors que cela se déroule, j'exhorte tous les membres du diocèse de Tyler à prier avec ferveur pour la Sainte Église et à demander l'intercession de notre Sainte Mère. Nous sommes le troupeau de Jésus-Christ. Il est le Seigneur de son Église et son Saint-Esprit nous guidera à travers ces ténèbres.

Dieu Tout-Puissant Père, Fils et Esprit aie pitié de ton Eglise et purifie-la dans le feu de ton amour. Bienheureuse Vierge Marie, priez pour nous Tous les saints papes et évêques du ciel, priez pour nous Tous les saints hommes et femmes, priez pour nous

Je demande à tous les prêtres d’inclure cet avis dans les messes le 26 août et de l’afficher immédiatement sur leurs sites Web et autres médias sociaux.

Mgr Joseph E. Strickland Évêque de Tyler"