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Crise sur les prédateurs sexuels dans l'Eglise : le lobby LGBT perd les pédales

La crise actuelle sur les prédateurs sexuels dans l'Eglise est si manifestement une crise du lobby gay dans l'Eglise que les activistes LGBT commencent à craindre que l'enseignement traditionnel de l'Eglise ne soit de nouveau présenté dans toute sa clarté et ne triomphe, non seulement dans l'Eglise, mais aussi en dehors.

Aux abois, ils accusent désormais le Pape d'"homophobie", après avoir tenté d'en faire le Pape le plus "gay friendly" de l'histoire…

En effet, hier dans l'avion de retour d'Irlande, le pape a été questionné sur les conseils qu’il donnerait à des parents dont l’enfant exprimerait des "penchants" homosexuels. Le journaliste espérait sans doute une réponse laconique et ambiguë, telle que "Qui suis-je pour juger ?" Si le pape recommande de ne pas rejeter l'enfant, il invite pourtant à consulter des médecins :

"Quand cela se manifeste dès l'enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses. C'est autre chose quand cela se manifeste après vingt ans".

Et là, le lobby LGBT se déchaîne.

Rappelons le Catéchisme de l'Eglise Catholique sur ce sujet :

"la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas."


Rentrée du Studium junior de théologie

Le Studium junior de théologie va bientôt faire sa rentrée et accueille d'ores et déjà les demandes d'inscription.Il s'agit d'une petite formation théologique en ligne, à destination des lycéens et étudiantsqui rencontre un succès croissant.

Cette formation propose des modules de théologie au format informatique word (en Histoire de l’Eglise, Christologie, Ecclésiologie, Théologie du Corps, Ecriture sainte, etc..), dont la lecture est sanctionnée par un petit examen sous forme de QCM à chaque fin de semestre. Ce parcours de formation à distance, qui ne nécessite qu’une adresse mail pour l'étudiant ou l’élève, permet d’obtenir en 2 ans un Certificat Junior de Théologie, diplôme délivré par le diocèse de Bayonne, en partenariat avec l’Université de Navarre de Pampelune (Espagne). Ce petit cursus se veut compatible avec l’agenda déjà bien chargés de nos jeunes (cours de lycées ou d’université, sports, patronages, scoutisme, etc…). Il est possible de s'y inscrire, quel que soit son lieu de résidence.

Renseignements et inscriptions : [email protected] 

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La vie de Saint Hugues de Cluny en Bande Dessinée

Terre et Famille et les éditions Sigest présentent un chef-d’œuvre d’Eugène Damiens (à commander ici) :

Capture d’écran 2018-08-27 à 08.26.30Mille ans nous séparent bientôt de la naissance de Saint Hugues et cependant son souvenir demeure. Les pierres ont gardé sa mémoire, les bibliothèques, ses manuscrits et ses enluminures. Il fallait un immense artiste pour ressusciter ce moine né à Semur en Brionnais, en 1024, père abbé de l’abbaye bénédictine de Cluny à 20 ans et pendant 60 ans. Sous son abbatiat l’ordre de Cluny va s’étendre à toute l’Europe, de l’Angleterre à la Pologne et de l’Allemagne à l’Italie et à l’Espagne. Ce missionnaire fut aussi un bâtisseur. Il met en chantier la troisième abbatiale de Cluny qui deviendra au début du XIIIe siècle la plus grande église de la chrétienté jusqu’au XVIe. Eugène Damiens dessine comme les moines de l’abbaye, avec la même foi et la même exigence. Ce qui fait de cette bande dessinée un trésor d’enluminures médiévales.

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La mise en place d’un islam de France : une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics

L'abbé Michel Viot revient sur le projet gouvernemental concernant l'organisation de l’islam de France :

Product_9782072696909_195x320"[...] Je pense, et je crois ne pas être le seul, qu’il va s’appuyer sur les idées développées par Monsieur Hakim El Karoui dans son livre L’islam, une religion française (Editions Gallimard-Le Débat, décembre 2017). Ce livre est important (il a été précédé par une étude publiée par l’Institut Montaigne), parce qu’il est fort intelligemment présenté et aborde pratiquement tous les points difficiles de l’entreprise. Mais des flous et des obscurités demeurent, et même ce qui peut apparaître comme des dissimulations. Pourquoi, par exemple, laisser entendre que ce serait la seule lutte contre l’islamisme, à partir de 2015, qui aurait motivé son engagement dans la cité comme musulman alors que Monsieur El Karoui dirigeait dès 2010-11 – et c’était parfaitement son droit – un établissement musulman culturel et cultuel (l’ICI de Paris). S’agissait-il alors de lutter contre l’islamisme ? C’est certes à la limite du procès d’intention fait à l’auteur ; je l’assume parce que je crois simplement que ce qu’il propose peut avoir, entre autres, de très graves conséquences sur la paix publique. Pire, il est permis de se poser la question, à la lecture de son livre, si cette mise en place d’un islam de France ne va pas en fait consister en une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics.

Je dirige depuis deux ans une émission mensuelle sur Radio Courtoisie : Le libre journal de lumière et d’espérance. Mon émission de rentrée se tiendra le dimanche 2 septembre en direct de 12 h à 13 h 30, avec pour titre « Islam de France, l’heure de vérité ». Nous y discuterons de « l’islam de France », et essaierons de montrer quelles sont les conséquences de sa mise en place et structuration pour tous les Français.

J’aurais souhaité la présence de Monsieur El Karoui. Elle ne sera apparemment pas possible, et s’il doit en être ainsi, je le regrette. Mais le sujet sera quand même traité. Accompagné d‘Alain Wagner (de l’International Civil Liberties Alliance), mon ami et collaborateur Odon Lafontaine, auteur du Grand secret de l’islam sera présent. Il fait partie de ceux qui dans le sillage du P. Edouard-Marie Gallez étudient l’islam avec sérieux, avec la même exigence de vérité que pour tout ce qui concerne le christianisme. L’esprit critique n’est point incompatible avec celui de foi dans la tradition catholique. Nous avons donc des questions précises à poser, tant à partir de textes religieux que de faits historiques incontestables. Ce qui se produit par exemple quand l’islam rencontre la modernité. Les siècles qui précèdent le nôtre sont riches d’exemples à ce sujet. Ils seront évoqués au cours de cette émission, avec d’autres considérations, tirées du livre de Monsieur El Karoui que nous commenterons. Je me permets de rappeler à ce propos qu’Odon Lafontaine et moi-même avons écrit La Laïcité, mère porteuse de l’islam ?(éditions Saint Léger-Les Unpertinents) qui traite ce sujet au fond. J’y renvois les lecteurs pour préparer l’émission."


Plainte contre les militants LGBT qui ont profané la statue de Jeanne d'Arc

Samedi 30 juin, des manifestants de la marche LGBT ont dégradé le monument édifié à la mémoire de Jeanne d’Arc par des tags et des inscriptions en osant coiffer la tête de notre héroïne nationale d’un sac noir.

L'Association universelle des Amis de Jeanne d'Arc a déposé plainte et propose une réparation publique le 8 septembre :

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La réponse du Pape au témoignage de Mgr Vigano

Mgr Viganò a été l’ambassadeur du Saint-Siège à Washington entre 2001 et 2016 après avoir été, entre 1998 et 2009 le délégué des représentation pontificales à Rome, avec la faculté de contrôler les dossiers personnels des candidats à l’épiscopat. Et il a la preuve que depuis l’an 2000, les autorités vaticanes avaient été informées par la nonciature des États-Unis de la conduite immorale du cardinal McCarrick sans pour autant empêcher sa promotion au poste d’archevêque de Washington et de cardinal. En 2006, Mgr Viganò en personne transmettait au Secrétaire d’État de l’époque, le cardinal Tarisio Bertone, un dossier contre McCarrick préparé dans les années précédentes par le nonce aux États-Unis de l’époque, Gabriel Montalvo et Pietro Sambi. Il fit de même en 2008 en faisant parvenir aux plus hautes autorités du Vatican un rapport rédigé par Richard Sipe, l’un des enquêteurs les plus vigilants sur les abus sexuels en Amérique du Nord. Dans les deux cas, il ne reçut aucune réponse. Quand les informations finirent par remonter, on ne sait comment, jusqu’à Benoît XVI en personne, des mesures furent enfin prises et le cardinal fut limogé. Etrangement, ces sanctions ont été levées après l'élection du pape François.

Dans son témoignage accablant, diffusé hier, Mgr Vigano écrit notamment :

McCarrick-300x257"Il était également clair que, depuis l’élection du pape François, McCarrick, désormais libre de toute contrainte, s’était senti libre de voyager continuellement pour donner des conférences et des interviews. Dans un effort conjoint avec le cardinal Rodriguez Maradiaga, il était devenu le faiseur de roi pour les nominations à la Curie et aux États-Unis, et le conseiller le plus écouté au Vatican pour les relations avec l’administration Obama. C’est ainsi que l’on explique qu’en tant que membres de la Congrégation pour les évêques, le pape a remplacé le cardinal Burke par Wuerl et a nommé Cupich, juste après l’avoir créé cardinal. Avec ces nominations, la nonciature à Washington était maintenant hors course dans la nomination des évêques. En outre, il a nommé le Brésilien Ilson de Jesus Montanari – le grand ami de son secrétaire privé argentin Fabian Pedacchio – comme secrétaire de la même Congrégation pour les évêques et secrétaire du Collège des cardinaux, le promouvant d’un seul coup de simple fonctionnaire de ce département à archevêque secrétaire. Une chose inouïe pour une position aussi importante ! [...]

Le Pape François a demandé à plusieurs reprises une transparence totale dans l’Église et que les évêques et les fidèles agissent avec parrhesia (avec franchise). Les fidèles du monde entier l’exigent également de lui de manière exemplaire. Il doit honnêtement affirmer quand il a appris pour la première fois les crimes commis par McCarrick, qui a abusé de son autorité avec les séminaristes et les prêtres. En tout cas, le Pape l’a appris de moi le 23 juin 2013 et a continué de couvrir McCarrick. Il n’a pas tenu compte des sanctions que le pape Benoît lui avait infligées et a fait de lui un conseiller de confiance avec Maradiaga. Ce dernier [Maradiaga] est tellement convaincu de la protection du pape qu’il se permet de rejeter comme « bavardage » les appels sincères de dizaines de ses séminaristes, qui ont eu le courage de lui écrire après que l’un d’eux ait tenté de se suicider à cause d’abus sexuels au séminaire. Les fidèles ont maintenant bien compris la stratégie de Maradiaga : insulter les victimes pour se sauver, mentir jusqu’au bout pour couvrir un gouffre d’abus de pouvoir, de mauvaise gestion dans l’administration des biens de l’Église, et de catastrophes financières même contre des amis proches, comme dans le cas de l’ambassadeur du Honduras, Alejandro Valladares, ancien doyen du corps diplomatique près le Saint-Siège. [...]"

Dans Le Figaro, Jean-Marie Guénois précise :

« Si Mgr Carlo Maria Vigano était un affabulateur, sa lettre porterait peu. Mais c'est un homme d'autorité, de grande carrière ecclésiastique, habituellement très sérieux »

Le Vatican a déclaré ne faire aucun commentaire dans l'immédiat. Interrogé dans l'avion à son retour d'Irlande, hier, le pape a déclaré :

"J'ai lu ce matin ce communiqué, je l'ai lu et je dirai sincèrement que je dois vous dire ceci, à vous et à tous ceux d'entre vous qui sont intéressés : lisez attentivement le communiqué et faites vous votre propre jugement. Je ne dirai pas un mot là-dessus. Je pense que le communiqué parle de lui-même. Et vous avez la capacité journalistique suffisante pour tirer des conclusions. C'est un acte de confiance. Quand on passe un peu de temps, vous avez les conclusions, peut-être que je parlerai mais j'aimerais que votre maturité professionnelle fasse ce travail. Cela vous fera vraiment du bien."

Un journaliste lui a demandé ce qu’il dirait à des parents constatant les orientations homosexuelles de leur enfant :

« Je leur dirais premièrement de prier, ne pas condamner, dialoguer, comprendre, donner une place au fils ou à la fille ». « Quand cela se manifeste dès l’enfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie, pour voir comment sont les choses. C’est autre chose quand cela se manifeste après vingt ans ». « Je ne dirai jamais que le silence est un remède. Ignorer son fils ou sa fille qui a des tendances homosexuelles est un défaut de paternité ou de maternité ».


Absence de présomption de non-consentement lors de viol sur mineur : 84 parlementaires parlent de progrès !

L'idéologie règne en maître chez les LREM : 

"Face aux critiques visant la loi contre les violences sexuelles et sexistes, notamment concernant la protection des mineurs, 79 députés et sénateurs LREM défendent une «loi de progrès», dans une tribune au Journal du dimanche . Les signataires, au premier rang desquels Alexandra Louis, rapporteure du texte à l'Assemblée, répondent à une autre tribune d'associations et de professionnels de la protection de l'enfance, qui dénonçaient un «statu quo» dans la protection des mineurs dans la précédente livraison du JDD".

Leurs noms ici.


Affaire McCarrick : la bombe de l'ancien nonce apostolique à Washington, monseigneur Vigano

Un texte qui fera date dans le scandale qui secoue actuellement l'Eglise catholique aux Etats-Unis : 

Carlo-maria-vigano-x750"Témoignage,

par Son Excellence Carlo Maria Viganò, archevêque titulaire d’Ulpiana, nonce apostolique.

En ce moment tragique pour l’Église dans diverses parties du monde – États-Unis, Chili, Honduras, Australie, etc. – les évêques ont une très grave responsabilité. Je pense en particulier aux États-Unis d’Amérique, où j’ai été envoyé comme nonce apostolique par le pape Benoît XVI le 19 octobre 2011, fête commémorative des premiers martyrs d’Amérique du Nord. Les évêques des États-Unis sont appelés, et moi avec eux, à suivre l’exemple de ces premiers martyrs qui ont apporté l’Évangile sur les terres d’Amérique, à être des témoins crédibles de l’amour incommensurable du Christ, qui est le chemin, la vérité et la vie.
Certains prêtres et évêques, abusant de leur autorité, ont commis des crimes horribles au détriment de leurs fidèles, mineurs, victimes innocents, et jeunes gens désireux d’offrir leur vie à l’Église. Ou bien par leur silence, ils n’ont pas empêché que de tels crimes continuent d’être perpétrés.
Pour restaurer la beauté de la sainteté du visage de l’Épouse du Christ, qui est terriblement défigurée par tant de crimes abominables, et si nous voulons vraiment libérer l’Église du marais fétide dans lequel elle est tombée, nous devons avoir le courage d’abattre la culture du secret et de confesser publiquement les vérités que nous avons gardées cachées. Nous devons abattre la conspiration du silence par laquelle prêtres et évêques se sont protégés aux dépens de leurs fidèles, une conspiration du silence qui risque, aux yeux du monde, de faire paraître l’Église comme une secte, une conspiration du silence semblable à qui prévaut dans la mafia. « Tout ce que vous avez dit dans l’obscurité sera proclamé sur les toits. » (Luc 12: 3)

J’ai toujours cru et espéré que la hiérarchie de l’Église puisse trouver en elle-même les ressources spirituelles et la force de dire toute la vérité, de se corriger et de se renouveler. C’est pourquoi, même si on me l’a demandé à plusieurs reprises, j’ai toujours évité de faire des déclarations aux médias, même si c’était mon droit de le faire, afin de me défendre contre les calomnies publiées à mon sujet, y compris par des prélats de haut rang de la curie romaine. Mais maintenant que la corruption a atteint le sommet de la hiérarchie de l’Église, ma conscience m’impose de révéler ces vérités concernant l’affaire déchirante de l’archevêque émérite de Washington, Théodore McCarrick, dont j’ai eu à connaître au cours de la mission qui m’a été confiée par saint Jean-Paul II, comme délégué aux représentations pontificales de 1998 à 2009, puis par le pape Benoît XVI, comme nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique, du 19 octobre 2011 à fin mai 2016.

En tant que délégué aux représentations pontificales auprès de la Secrétairerie d’État, mes responsabilités ne se limitaient pas aux nonciatures apostoliques, mais incluaient également le personnel de la Curie romaine (embauches, promotions, processus d’information sur les candidats à l’épiscopat, etc.) et l’examen des cas délicats, y compris ceux concernant les cardinaux et les évêques, confiés au délégué par le cardinal secrétaire d’État ou par le substitut de la Secrétairerie d’État.
Pour dissiper les soupçons insinués dans plusieurs articles récents, je dirai immédiatement que les nonces apostoliques aux États-Unis, Gabriel Montalvo et Pietro Sambi, tous deux prématurément décédés, n’ont pas manqué d’informer immédiatement le Saint-Siège dès qu’ils ont appris le comportement gravement immoral de l’archevêque McCarrick avec des séminaristes et des prêtres. En effet, selon ce qu’a écrit le nonce Pietro Sambi, la lettre du père Boniface Ramsey, O.P., datée du 22 novembre 2000, a été rédigée à la demande du défunt nonce Montalvo. Dans cette lettre, le père Ramsey, professeur au séminaire diocésain de Newark de la fin des années 1980 jusqu’à 1996, affirme qu’une rumeur récurrente au séminaire disait que l’archevêque « partageait son lit avec des séminaristes », en invitant cinq à la fois pour passer le week-end avec lui dans sa maison près de la plage. Et il a ajouté qu’il connaissait un certain nombre de séminaristes, dont certains ont été plus tard ordonnés prêtres pour l’archidiocèse de Newark, qui avaient été invités dans cette maison et avaient partagé le lit de l’archevêque.

Le bureau que j’occupais à l’époque n’a été informé d’aucune mesure prise par le Saint-Siège après que le nonce Montalvo eut porté ces accusations à la fin de 2000, alors que le cardinal Angelo Sodano était secrétaire d’État.

De la même manière, le nonce Sambi transmit au cardinal secrétaire d’État Tarcisio Bertone un mémorandum d’accusation contre McCarrick par le prêtre Gregory Littleton du diocèse de Charlotte, réduit à la laïc pour viol de mineurs, accompagné de deux documents du même Littleton, dans lequel celui-ci racontait l’histoire tragique des abus sexuels commis à l’époque par l’archevêque de Newark et par plusieurs autres prêtres et séminaristes. Le nonce a ajouté que Littleton avait déjà transmis son mémorandum à une vingtaine de personnes, y compris les autorités judiciaires civiles et ecclésiastiques, la police et les avocats, en juin 2006, et qu’il était donc très probable que l’information serait bientôt rendue publique. Il a donc appelé à une intervention rapide du Saint-Siège" (suite et téléchargement ci-dessous). 


Il y a 5 ans mourait Hélie Denoix de Saint-Marc

En ce dimanche, à quelques jours de la reprise pour des millions d'entre nous, relisons tranquillement cette lettre qu'il nous laisse : "Que dire à un jeune de 20 ans?"

St003Quand on a connu tout et le contraire de tout,
quand on a beaucoup vécu et qu’on est au soir de sa vie,
on est tenté de ne rien lui dire,
sachant qu’à chaque génération suffit sa peine,
sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause
font partie de la noblesse de l’existence.

Pourtant, je ne veux pas me dérober,
et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci,
en me souvenant de ce qu’écrivait un auteur contemporain :
«Il ne faut pas s’installer dans sa vérité
et vouloir l’asséner comme une certitude,
mais savoir l’offrir en tremblant comme un mystère».

A mon jeune interlocuteur,
je dirai donc que nous vivons une période difficile
où les bases de ce qu’on appelait la Morale
et qu’on appelle aujourd’hui l’Ethique,
sont remises constamment en cause,
en particulier dans les domaines du don de la vie,
de la manipulation de la vie,
de l’interruption de la vie.

Dans ces domaines,
de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir.
Oui, nous vivons une période difficile
où l’individualisme systématique,
le profit à n’importe quel prix,
le matérialisme,
l’emportent sur les forces de l’esprit.

Oui, nous vivons une période difficile
où il est toujours question de droit et jamais de devoir
et où la responsabilité qui est l’once de tout destin,
tend à être occultée.

Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela,
il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine.

Il faut savoir,
jusqu’au dernier jour,
jusqu’à la dernière heure,
rouler son propre rocher.

La vie est un combat
le métier d’homme est un rude métier.
Ceux qui vivent sont ceux qui se battent.

ImagesIl faut savoir
que rien n’est sûr,
que rien n’est facile,
que rien n’est donné,
que rien n’est gratuit.

Tout se conquiert, tout se mérite.

Si rien n’est sacrifié, rien n’est obtenu.

Je dirai à mon jeune interlocuteur
que pour ma très modeste part,
je crois que la vie est un don de Dieu
et qu’il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît comme l’absurdité du monde,
une signification à notre existence.

Je lui dirai
qu’il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves,
cette générosité,
cette noblesse,
cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde,
qu’il faut savoir découvrir ces étoiles,
qui nous guident où nous sommes plongés
au plus profond de la nuit
et le tremblement sacré des choses invisibles.

Je lui dirai
que tout homme est une exception,
qu’il a sa propre dignité
et qu’il faut savoir respecter cette dignité.

Je lui dirai
qu’envers et contre tous
il faut croire à son pays et en son avenir.

Images (1)Enfin, je lui dirai
que de toutes les vertus,
la plus importante, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres
et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres,
de toutes les vertus,
la plus importante me paraît être le courage, les courages,
et surtout celui dont on ne parle pas
et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse.

Et pratiquer ce courage, ces courages,
c’est peut-être cela
«L’Honneur de Vivre».

Hélie de Saint Marc

 


Le déséquilibrisme, cette maladie vraiment contagieuse

Eh oui, Sofiane S, connu des renseignements pour radicalisme islamique, menace d’égorger sa voisine "comme à Trappes" et profère régulièrement des propos “de type Daech”.

Diagnostic : déséquilibrisme.

Traitement : padamalgam. 

"il menace d’égorger sa voisine «comme à Trappes». Un homme de 44 ans avec des antécédents psychiatriques et connu des services de renseignements a menacé une voisine ce vendredi...."


Les militaires de Sentinelle ouvrent le feu à Lille

Ici

"Des militaires motorisés de la force Sentinelle qui patrouillaient hier soir à Lille ont tiré sur un véhicule qui venait de leur faire une queue de poisson et qui a pris la fuite, a indiqué la préfecture confirmant une information d'Europe 1.

Aucun militaire n'a été blessé, a-t-on précisé de même source. Le véhicule était toujours recherché dimanche matin. Selon la préfecture, vers 21h20, une voiture aurait fait une queue de poisson au véhicule de la force Sentinelle en patrouille. Les militaires l'auraient rattrapée, seraient sortis et auraient ensuite encerclé le véhicule pour le contrôler.

C'est alors que le conducteur aurait redémarré pour fuir en fonçant sur les militaires, qui ont alors tiré à plusieurs reprises. Le véhicule a réussi à prendre la fuite et était toujours recherché ce matin".


C’est arrivé un 26 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 26 août 1346 : défaite des Français à Crécy.

Philippe VI de Valois subit une sévère défaite face au roi d'Angleterre, Edouard III, à Crécy-en-Ponthieu en Picardie. La chevalerie française, malgré son nombre est décimée par les archers anglais.

  • le 26 août 1429 : Jeanne d'Arc arrive à St-Denis.

Le Roi Charles VII, conseillé par ce fourbe de La Trémouille, ne suit pas. Seuls les grands capitaines de l'armée royale, comme La Hire, les ducs d'Alençon et de Bourbon, les comtes de Laval et de Vendôme, ouGilles de Rais et leurs troupes l'accompagnent. La Pucelle se recueille sur les Tombeaux des Rois de France puis tente vainement de s'emparer de la porte de Saint Honoré.

  • le 26 août 1444 : bataille de la Birse.

Les Français remportent une victoire sur les Suisses ; ils sont commandés par le Dauphin Louis, futur Louis XI qui est en route vers Bâle.

  • le 26 août 1648 : journée des barricades à Paris.

Mazarin et Anne d'Autrichefont arrêter le président Pierre Broussel du Parlement de Paris, pour mettre fin à la fronde parlementaire. Mazarin profite en effet qu'un Te Deum est célébré à Notre-Dame de Paris en l'honneur de la victoire duprince deCondé à Lens sur les Espagnols ; Paris se couvre de barricades, la Cour est obligée de se réfugier à Saint-Germain-en-Laye, et Mazarin fait libérer Broussel

La Fronde parlementaire est suivie par la Fronde des princes, les troubles durent jusqu'en 1652.

  • le 26 août 1660 : entrée solennelle de Marie-Thérèse d'Autriche à Paris.

Marie-Thérèse d'Autriche, nouvelle reine de France, arrive à Paris. Entre le château de Vincennes et le Palais du Louvre, ce sont plus d'un million de spectateurs venus de toute laFrance,qui acclament le couple royal, suite au mariage célébré à Saint-Jean-de-Luz (voir la chronique du 9 juin).

  • le 26 août 1728 : naissance du mathématicien français Jean-Henri Lambert.

Jean-Henri Lambert, d'origine alsacienne, est un mathématicien, philosophe et astronome autodidacte.

  • le 26 août 1743 : naissance d'Antoine Laurent de Lavoisier.

Voir la chronique du 8 mai.

  • le 26 août 1789 : promulgation de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen approuvée par l'Assemblée constituante à Versailles.

C'est la fin officielle du régime féodal. Surtout c'est le texte qui, affirmant les droits de l'homme, nie ceux de Dieu sur l'humanité, c'est le texte qui justifie au nom des droits et de la liberté tout type de rébellion contre le Créateur.

  • le 26-27 août 1813 : début de la Bataille de Dresde.

Cette bataille oppose Napoléon aux troupes de la Sixième Coalition. Victoire sans lendemain car Napoléon malade quitte le champ de bataille et ses adjoints se font étriller quelques jours plus tard.

  • le 26 août 1850 : Louis-Philippe Ier, roi des Français, meurt.
  • le 26 août 1940 : ralliement à la France libre du Tchad et du Niger.

Le reste de l'Afrique-Équatoriale française suit deux jours plus tard.

  • le 26 août 1941 : l'ambassadeur américain à Vichy écrit :

«Je n'ai pas trouvé un seul Français pour me parler en bien du gouvernement d'avant guerre, qui est universellement rendu responsable de la défaite. »

Cité par l'amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, page 91)

  • le 26 août 1944 : l'amiral Auphan rencontre le futur maréchal Juin à Paris.

Juin, nouveau chef d'état-major de la Défense nationale se voit remettre pour le général De Gaulle une lettre demandant une entrevue avec l'amiral Auphan et présentant un mémoire sur la nécessité d'une transmission légitime du pouvoir. L'amiral, dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, page 345) ajoute : «  Rarement sans doute dans l'histoire une dissidence révolutionnaire a eu ainsi, présenté sur un plat, une telle possibilité de légitimation, sous condition évidemment de respecter d'un commun accord l'essentiel de l'œuvre entreprise et la masse de ceux qui s'y étaient consacrés de manière désintéressée. […] On sait ce qu'il advint. Jamais je ne reçu de réponse. […] Entre les fondements moraux de la Révolution nationale et la collaboration avec le communisme, le nouveau pouvoir avait opté. Nous sommes dans les conséquences.»

  • le 26 août 1944 : Charles De Gaulle descend les Champs Elysées.

  • le 26 août 1977 : le Québec adopte le français comme langue officielle.

L'Assemblée nationale du Québec adopte la "Charte de la langue française" qui a été proposée par le gouvernement de l'indépendantiste René Lévesque. Le français devient la langue officielle du travail, de l'enseignement, du commerce et des affaires.

  • le 26 août 1978 : élection du Pape Jean-Paul 1er, « le pape au sourire »

Le pape Jean-Paul 1er

Le conclave élit à la papauté, pour succéder à Paul VI, le cardinal Albino Luciani de Venise. Malheureusement le Saint Père meurt après 34 jours de pontificat. Son nom est une surprise, car il faut remonter au Xe siècle pour trouver un pape prenant un nouveau nom de règne. Par ailleurs, un nom composé n'a jamais été utilisé auparavant.


C’est arrivé un 25 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 25 août : fête de Saint Louis, Roi de France.

Louis IX de France naît le 25 avril 1214 à Poissy, et meurt de la dysenterie le 25 août 1270 à Carthage. Neuvième Roi des Capétiens directs, Louis de Poissy, comme il aimait signer les documents officiels, n'a que 12 ans au moment de son sacre, le 29 novembre 1226, à Reims, par Jacques de Bazoches, l'évêque de Soissons ; voir la chronique du 29 novembre, mais aussi celle du 25 avril. Il est l'exemple du Roi qui se fait serviteur, l'exemple du dirigeant au service du Bien Commun et de Dieu.

Il faut dire qu'il a reçu une éducation de choix, tant par son Père Louis VIII, vainqueur des Albigeois que de sa mère Blanche de Castille (voir les chroniques du 4 mars et du 27 novembre). C'est elle qui lui dit un jour « : Beau fils, vous m'êtes grandement cher, cependant j'aimerais mieux vous voir mort à mes pieds que souillé d'un seul péché mortel… »

Geneviève Esquier souligne dans Ceux qui croyaient au Ciel (Editions l'escalade, pages 146-147) :

« Louis IX gouverne comme il vit. Non pas en maître de sa volonté propre, mais en traducteur de celle de Dieu. Toute sa politique intérieure en est éclairée. Il n'hésite pas, pour cela, à s'entourer, non de personnalités brillantes et flatteuses, mais de quelques conseillers sûrs, dont Joinville, et avant tout sa propre mère. Son gouvernement, il l'assied sur l'équité et la justice. Comme le Christ il ne fait pas acception des personnes. A son propre fils, il affirme : « J'aimerais mieux qu'un Ecossais vînt d'Ecosse et gouvernât le royaume bien et loyalement que tu le gouvernasses mal. » Un jour il donnera raison à un modeste plaignant contre le comte d'Anjou pourtant son frère. Lui-même rend la justice. Il n'hésite jamais d'ailleurs à appliquer un châtiment sévère considéré comme juste, car il croit à la liberté du coupable. »

Il est, sans contexte, le plus grand souverain d'Occident du XIIIe siècle et peut-être l'un des plus grands Rois de France. C'est pourquoi, il est l'exemple à suivre que propose l'Eglise à tout chef d'Etat. Il crée la Sorbonne, la curia in parlamento, ancêtre du Parlement de Paris, le système des Corporations qui ne sera détruit que par la révolution. Un grand nombre d'hospices pour pauvres et lépreux qu'il vient lui-même nourrir ou soigner, dont l'hospice des Quinze-Vingts à Paris, fait construire la Sainte-Chapelle, joyaux de l'art gothique pour y abriter la Sainte Couronne d'Épines, le château de Vincennes, l'Abbaye Royaumont et la ville d'Aigues-Mortes.

  • le 25 aout 1248 : le Roi Louis IX part en croisade d'Aigues Mortes.
  • le 25 août 1270 : le Roi Louis IX, saint Louis, meurt à Tunis, à l'âge de 56 ans, lors de la VIIIe croisade.

    Louis IX, sur son lit de mort à Tunis, remet à son fils le plan de sa conduite, par Jacques-Antoine Beaufort, XVIIIe siècle, chapelle de l'École militaire de France.

En signe d'humilité, c'est sur un lit de cendres et les bras en croix qu'il commence son agonie : « Beau Sire Dieu aye pitié de ces pauvres gens que j'ai amenés ici et reconduis-les dans leur pays ; ne permets pas qu'ils tombent en la main de nos adversaires et qu'ils soient obligés de renier leur foi en ton Saint Nom »

A son fils, Philippe dit le Hardi futur Philippe III, il donne le testament suivant :

Enseignements que fit Monsieur Saint Louis à son fils aîné Philippe

« A son cher fils Philippe, salut et amitié de père.

Cher fils, parce que je désire de tout mon cœur que tu sois bien enseigné en toutes choses, j'ai pensé que je te ferais quelques enseignements par cet écrit, car je t'ai entendu dire plusieurs fois que tu retiendrais davantage de moi que de tout autre.

Cher fils, je t'enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.

Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu'avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l'on te coupe les jambes et les bras et que l'on t'enlève la vie par le plus cruel martyre.

Si Notre Seigneur t'envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l'en remercier et lui savoir bon gré car il faut comprendre qu'il l'a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci- et encore plus s'il le voulait- parce que tu l'as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.

Si Notre Seigneur t'envoie prospérité, santé de corps ou autre chose, tu dois l'en remercier humblement et puis prendre garde qu'à cause de cela il ne t'arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute, car c'est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.

Cher fils, je te conseille de prendre l'habitude de te confesser souvent et d'élire toujours des confesseurs qui soient non seulement pieux mais aussi suffisamment bien instruits, afin que tu sois enseigné par eux des choses que tu dois éviter et des choses que tu dois faire ; et sois toujours de telle disposition que des confesseurs et des amis osent t'enseigner et te corriger avec hardiesse.

Cher fils, je t'enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Eglise, et quand tu seras à l'église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles. Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée, et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l'oraison pendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christ sera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.

Cher fils, je t'enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvres et envers tous ceux que tu considèreras comme souffrant ou de cœur ou de corps , et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d'aumônes.

Si tu as malaise de cœur, dis-le à ton confesseur ou à quelqu'un d'autre que tu prends pour un homme loyal capable de garder bien ton secret, parce qu'ainsi tu seras plus en paix, pourvu que ce soit, bien sûr, une chose dont tu peux parler.

Cher fils, recherche volontiers la compagnie des bonnes gens, soit des religieux, soit des laïcs, et évite la compagnie des mauvais. Parle volontiers avec les bons, et écoute volontiers parler de Notre Seigneur en sermons et en privé. Achète volontiers des indulgences.

Aime le bien en autrui et hais le mal.

Et ne souffre pas que l'on dise devant toi paroles qui puissent attirer gens à péché. N'écoute pas volontiers médire d'autrui.

Ne souffre d'aucune manière des paroles qui tournent contre Notre Seigneur, Notre-Dame ou des saints sans que tu prennes vengeance, et si le coupable est un clerc ou une grande personne que tu n'as pas le droit de punir, rapporte la chose à celui qui peut le punir.

Prends garde que tu sois si bon en toutes choses qu'il soit évident que tu reconnaisses les générosités et les honneurs que Notre Seigneur t'a faits de sorte que, s'il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l'honneur de gouverner le royaume, que tu sois digne de recevoir l'onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.

Cher fils, s'il advient que tu deviennes roi, prends soin d'avoir les qualités qui appartiennent aux rois, c'est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu'il arrive, tu ne t'écartes de la justice. Et s'il advient qu'il y ait querelle entre un pauvre et un riche, soutiens de préférence le pauvre contre le riche jusqu'à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.

Et s'il advient que tu aies querelle contre quelqu'un d'autre, soutiens la querelle de l'adversaire devant ton conseil, et ne donne pas l'impression de trop aimer ta querelle jusqu'à ce que tu connaisses la vérité, car les membres de ton conseil pourraient craindre de parler contre toi, ce que tu ne dois pas vouloir .

Si tu apprends que tu possèdes quelque chose à tort, soit de ton temps soit de celui de tes ancêtres, rends-la tout de suite toute grande que soit la chose, en terres, deniers ou autre chose. Si le problème est tellement épineux que tu n'en puisses savoir la vérité, arrive à une telle solution en consultant ton conseil de prud'hommes, que ton âme et celle de tes ancêtres soient en repos. Et si jamais tu entends dire que tes ancêtres aient fait restitution, prends toujours soin à savoir s'il en reste encore quelque chose à rendre, et si tu la trouves, rends-la immédiatement pour le salut de ton âme et de celles de tes ancêtres.

Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens, surtout les gens de sainte Eglise ; défends qu'on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens. Et je veux te rappeler ici une parole que dit le roi Philippe, mon aïeul, comme quelqu'un de son conseil m'a dit l'avoir entendue. Le roi était un jour avec son conseil privé-comme l'était aussi celui qui m'a parlé de la chose- et quelques membres de son conseil lui disaient que les clercs lui faisaient grand tort et que l'on se demandait avec étonnement comment il le supportait. Et il répondit : «  Je crois bien qu'ils me font grand tort ; mais, quand je pense aux honneurs que Notre Seigneur me fait, je préfère de beaucoup souffrir mon dommage, que faire chose par laquelle il arrive esclandre entre moi et sainte Eglise. » Je te rappelle ceci pour que tu ne sois pas trop dispos à croire autrui contre les personnes de sainte Eglise. Tu dois donc les honorer et les protéger afin qu'elles puissent faire le service de Notre Seigneur en paix.

Ainsi je t'enseigne que tu aimes principalement les religieux et que tu les secoures volontiers dans leurs besoins ; et ceux par qui tu crois que Notre Seigneur soit le plus honoré et servi, ceux-là aime plus que les autres.

Cher fils, je t'enseigne que tu aimes et honores ta mère, et que tu retiennes volontiers et observes ses bons enseignements, et sois enclin à croire ses bons conseils.

Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement, et leur tiens lieu de père pour les enseigner à tous biens, mais prends garde que, par amour pour qui que ce soit, tu ne déclines de bien faire, ni ne fasses chose que tu ne doives.

Cher fils, je t'enseigne que les bénéfices de saint Eglise que tu auras à donner, que tu les donnes à bonnes personnes par grand conseil de prud'hommes ; et il me semble qu'il vaut mieux les donner à ceux qui n'ont aucunes prébendes qu'à ceux qui en ont déjà ; car si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n'ont rien et en qui le don sera bien employé.

Cher fils, je t'enseigne que tu te défendes, autant que tu pourras, d'avoir guerre avec nul chrétien ; et si l'on te fait tort, essaie plusieurs voies pour savoir si tu ne pourras trouver moyen de recouvrer ton droit avant de faire guerre, et fasse attention que ce soit pour éviter les péchés qui se font en guerre. Et s'il advient que tu doives la faire, ou parce qu'un de tes hommes manque en ta cour de s'emparer de ses droits, ou qu'il fasse tort à quelque église ou à quelque pauvre personne ou à qui que ce soit et ne veuille pas faire amende, ou pour n'importe quel autre cas raisonnable pour lequel il te faut faire la guerre, commande diligemment que les pauvres gens qui ne sont pas coupables de forfaiture soient protégés et que dommage ne leur vienne ni par incendie ni par autre chose ; car il te vaudrait mieux contraindre le malfaiteur en prenant ses possessions, ses villes ou ses châteaux par force de siège. Et garde que tu sois bien conseillé avant de déclarer la guerre, que la cause en soit tout à fait raisonnable, que tu aies bien averti le malfaiteur et que tu aies assez attendu, comme tu le devras.

Cher fils, je t'enseigne que les guerres et les luttes qui seront en ta terre ou entre tes hommes, que tu te donnes la peine, autant que tu le pourras, de les apaiser, car c'est une chose qui plaît beaucoup à Notre Seigneur. Et Monsieur saint Martin nous en a donné un très grand exemple car, au moment où il savait par Notre Seigneur qu'il devait mourir, il est allé faire la paix entre les clercs de son archevêché, et il lui a semblé en le faisant qu'il mettait bonne fin à sa vie.

Cher fils, prends garde diligemment qu'il y ait bons baillis et bons prévôts en ta terre, et fais souvent prendre garde qu'ils fassent bien justice et qu'ils ne fassent à autrui tort ni chose qu'ils ne doivent. De même, ceux qui sont en ton hôtel, fais prendre garde qu'ils ne fassent injustice à personne car, combien que tu dois haïr le mal qui existe en autrui, tu dois haïr davantage celui qui viendrait de ceux qui auraient reçu leur pouvoir de toi, et tu dois garder et défendre davantage que cela n'advienne.

Cher fils, je t'enseigne que tu sois toujours dévoué à l'Eglise de Rome et à notre saint-père le pape, et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.

Cher fils, donne volontiers pouvoir aux gens de bonne volonté qui en sachent bien user, et mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre, c'est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints : péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés. Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière. Fais chasser les hérétiques et les autres mauvais gens de ta terre autant que tu le pourras en requérant comme il le faut le sage conseil des bonnes gens afin que ta terre en soit purgée.

Avance le bien par tout ton pouvoir ; mets grande peine à ce que tu saches reconnaître les bontés que Notre Seigneur t'auras faites et que tu l'en saches remercier.

Cher fils, je t'enseigne que tu aies une solide intention que les deniers que tu dépenseras soient dépensés à bon usage et qu'ils soient levés justement. Et c'est un sens que je voudrais beaucoup que tu eusses, c'est-à-dire que tu te gardasses de dépenses frivoles et de perceptions injustes et que tes deniers fussent justement levés et bien employés-et c'est ce même sens que t'enseigne Notre Seigneur avec les autres sens qui te sont profitables et convenables.

Cher fils, je te prie que, s'il plaît à Notre Seigneur que je trépasse de cette vie avant toi, que tu me fasses aider par messes et par autres oraisons et que tu demandes prières pour mon âme auprès des ordres religieux du royaume de France, et que tu entendes dans tout ce que tu feras de bon, que Notre Seigneur m'y donne part.

Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu'un père peut et doit donner à son fils, et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricorde et par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie, et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes, il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté, et qu'il te donne grâce de faire sa volonté afin qu'il soit servi et honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité, qu'après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle, là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.

A lui soit gloire, honneur et louange, qui est un Dieu avec le Père et le Saint-Esprit, sans commencement et sans fin.

Amen. »

Tiré du site du Diocèse aux Armées, dont Saint Louis est le Saint patron. Voir les chroniques du 25 avril, du 29 novembre des 11 et 19 aout entre autres.

  • le 25 août.1539 : Ordonnance de Villers-Cotterêts.

Certes c'est elle qui impose le français et non plus en latin, dans les actes notariés, mais l'histoire officielle le passe sous silence, c'est aussi par cette ordonnance, que le Roi François 1er instaure les registres d'état civil et exige des paroisses qu'elles tiennent un registre des baptêmes et enterrements.


L'une des pages de l'ordonnance de Villers-Cotterêts

  • le 25 août 1624 : naissance de François d'Aix de La Chaise, confesseur du Roi Louis XIV.

Appartenant à la Compagnie de Jésus, François d'Aix de La Chaise est le confesseur du Roi pendant 34 ans. Très aimé des parisiens, il est plus connu sous le nom de Père La-Chaise. Les terres que lui a données Louis XIV sont devenues ensuite le premier grand cimetière de Paris.

  • le 25 août 1715 : Louis XIV est pris d'un violent malaise et perd connaissance ; à son réveil, il demande les derniers sacrements.

« J'ai vécu parmi les gens de ma cour ; je veux mourir parmi eux. Ils ont suivi le cours de ma vie, il est juste qu'ils me voient finir ».

Puis après le diner il demande à recevoir les derniers sacrements. Après avoir communié il fait appeler son neveu, le futur Régent, puis son arrière-petit-fils le futur Roi.

« « Mon cher enfant, vous allez être le plus grand Roi du monde. N'oubliez jamais les obligations que vous avez à Dieu. Ne m'imitez pas dans les guerres ; tachez de maintenir toujours la paix avec vos voisins, de soulager votre peuple autant que vous pourrez, ce que j'ai eu le malheur de ne pouvoir faire par les nécessités de l'Etat. Suivez toujours les bons conseils, et songez bien que c'est à Dieu à qui vous devez tout ce que vous êtes. Je vous donne le père Le Tellier comme confesseur ; suivez ses avis et ressouvenez-vous toujours des obligations que vous avez à madame de Ventadour.» Il embrasse l'enfant et lui donne sa bénédiction. »

Tiré de Louis XIV, le plus grand Roi du monde de Lucien Bély (Editions les classiques Gisserot de l'histoire page 263-264.)

  • le 25 août 1718 : fondation de la Nouvelle-Orléans.

A l'embouchure du Mississipi la ville de la Nouvelle-Orléans est fondée par des Français sous l'égide de Jean Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville. Baptisée ainsi en l'honneur du duc d'Orléans, Régent pendant la minorité de Louis XV, la ville devient par la suite la capitale de la colonie de Louisiane. Elle est vendue aux Etats-Unis en 1803 par le premier consul, Napoléon Bonaparte, avec le reste de la Louisiane.

  • le 25 août 1805 : échec de l'invasion de l'Angleterre.

Napoléon, alors au camp de Boulogne, apprend et comprend que la désobéissance de Villeneuve, qui s'est réfugié à Cadix le 21 aout, anéantit son plan d'invasion de l'Angleterre. Il décide un renversement de ses objectifs stratégiques pour marcher contre l'Autriche. A Talleyrand, il écrit : "je change mes batteries. […] Ils ne s'attendent pas avec quelle rapidité je ferai pirouetter mes 200.000 hommes".

  • le 25 août 1818 : inauguration de la statue équestre d'Henri IV sur le Pont-Neuf, à Paris.

La première inaugurée en 1614 a été détruite à la révolution. La foule se presse pour assister à l'inauguration de la nouvelle statue en bronze d'Henri IV.

  • le 25 août 1841 : pose de la première pierre de la Cathédrale St-Louis de Carthage.
  • le 25 août 1883 : signature du traité de Hué.

Ce traité confirme le statut du Tonkin et de l'Annam comme protectorats français. Mais la Chine le rejette ; ce rejet est à l'origine de la guerre franco-chinoise, qui ne s'achève qu'en 1885, par une victoire française.

  • le 25 août 1908 : décès d'Henri Becquerel, physicien français.
  • le 25 août 1914 : conquête de la colonie allemande du Togo par les troupes françaises.

La première bataille de la guerre 14-18 s'achève par une totale victoire française.

  • le 25 août 1939 : les journaux communistes, dont "L'Humanité" sont saisis et leur publication interdite.
  • le 25 août 1940 : Aron Jean-Marie Lustiger est baptisé à Orléans.
  • le 25 août 1942 : début des « malgré nous ».

Robert Wagner décrète le service militaire obligatoire pour 130 000 Alsaciens et Mosellans. C'est le début des malgré-nous

  • le 25 août 1944 : libération de Paris.

Le consul de Suède Raoul Nordling et le président du Conseil municipal de Paris Pierre Taittinger réussissent à convaincre le général von Choltitz, gouverneur militaire de Paris, de ne pas détruire Paris, malgré les ordres d'Hitler. Von Choltitz fait donc évacuer l'armée allemande deux semaines plus tôt; seuls 2000 soldats allemands, dépourvus de matériel lourd, restent dans la capitale. Il accepte aussi de libérer 3 245 prisonniers politiques.

Paris aurait donc pu être libérée sans qu'une goutte de sang fût versée.

Mais comme partout en France, la "Résistance" tient à créer un climat insurrectionnel afin de se débarrasser des "notables" et cadres traditionnels de l'Etat français. Voici le témoignage de Geneviève de Galard, l'exceptionnelle infirmière du camp retranché de Dien-Bien-Phu :

« Le jour de la Libération, le 25 août 1944, dès que nous avons appris que Leclerc était dans Paris et que De Gaulle allait arriver sur les Champs-Élysées, nous sommes partis, ma sœur et moi, vers la place de l'Étoile. Nous nous abritions sous les porches lorsque les tireurs des toits entraient en action, avant de nous précipiter à nouveau vers notre destination. J'étais toute fière d'être enfin arrivée au pied de l'Arc de Triomphe mais ma joie fut soudainement gâchée. J'étais sidérée par l'attitude de Parisiens qui insultaient le conducteur d'un camion allemand, dont le camarade, mort, gisait appuyé sur son épaule … Plus loin, des passants insultaient des femmes aux cheveux rasées qui passaient sur un autre camion, et qui étaient accusées d'avoir reçu chez elles des combattants ennemis. De leurs visages émanaient une telle haine que cela me faisait mal. J'avais dix-neuf ans et je découvris soudain la haine et l'intolérance. (Une Femme à Dien Bien Phu, p. 34)

Voici le témoignage du Père Bruckberger, aumônier des Forces Françaises Libres :

« Le déchaînement populaire est hideux. L'image que j'en garde est hideuse. À trente ans de distance, elle me soulève le cœur : des femmes tondues, la croix gammée peinte au goudron sur le crâne, exposées nues aux crachats et à la dérision de la populace ! Des gens sans défense arrêtés de la manière la plus arbitraire, sans mandat, par des garçons qui jouaient aux petits soldats avec de vraies armes et qui se sentaient forts de la terreur qu'ils inspiraient. […]

Le fait est que le sentiment de solitude et de petit nombre qui nous avait si souvent accablés pendant l'occupation avait fait place à un immense étonnement : jamais nous ne nous serions crus si nombreux dans la résistance. […] [Le parti communiste] siégeait et hurlait à la mort dans toutes les cours de justice. Il exerçait un affreux chantage et une surenchère dans laquelle les démocrates chrétiens se laissèrent entraîner. Au cours de cette époque sinistre, le ministère de la Justice fut constamment détenu par un démocrate-chrétien qui avait toujours peur de ne pas en faire assez. Les gens étaient condamnés avant d'être jugés, ou plutôt la sentence était portée d'avance, la comparution devant un tribunal n'était plus qu'une parodie de justice, une cérémonie vide et sacrilège. » (Tu finiras sur l'échafaud, pp.387-388)

Quant à Pierre Taittinger, il est immédiatement arrêté par le "Comité parisien de Libération", et emprisonné pendant plusieurs mois. Libéré, il est déchu de ses droits civiques et déclaré inéligible.

Le général Leclerc reçoit devant la gare Montparnasse, la capitulation des troupes allemandes. Le soir même, le général De Gaulle s'installe au ministère de la Guerre en qualité de chef du gouvernement provisoire pour y faire sa fameuse allocution :

"Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré !".

Du grand cinéma à la hauteur de l'évènement.

  • le 25 août 1944 : massacre de Maillé.

Ce massacre ressemble à celui d'Oradour-sur-Glane ; mais contrairement à ce dernier, le village a été reconstruit à l'identique après la guerre. En août 1944, la ligne Paris-Bordeaux, passant à proximité du village, est sabotée par trois fois ; les habitants aident et cachent un pilote canadien dont l'avion a été abattu. Des escarmouches ont lieu entre les Allemands et les FFI. 124 des 500 habitants de Maillé sont abattus en représailles, dont 44 enfants de moins de 14 ans ! Le village est reconstruit à l'identique.


Des djihadistes, aidés par les Britanniques, prépareraient une attaque chimique en Syrie, pour justifier de prochaines frappes américaines

C'est ce que suppose la Russie, qui pose ainsi un acte supplémentaire dans l'escalade des provocations Est-Ouest. On se croirait revenu quelques décennies plus tôt. Sans passion, attendons que l'avenir proche nous en dise plus.

"Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a affirmé dans un communiqué ce 25 août que le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC, formé de membres de l'ex-branche d'al-Qaïda), qui domine à 60% les groupes rebelles réunis dans la région d'Idleb, était «en train de préparer une nouvelle provocation pour accuser le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques contre la population civile».

Ainsi, la Russie a accusé les djihadistes de préparer une attaque chimique dans la province d'Idleb pour donner «encore une raison aux forces américaines, britanniques et françaises de mener des attaques aériennes contre les forces du gouvernement syrien» (...)

Le groupe HTC aurait, selon Moscou, fait acheminer huit réservoirs de chlore dans la ville de Jisr al-Choghour pour y «monter» une attaque. Les produits chimiques auraient ensuite été transportés vers un village à huit kilomètres de là, toujours selon les informations communiquées par la Défense russe.

L'accusation de Moscou survient quelques jours après les déclarations de John Bolton. Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump avait prévenu que Washington réagirait «très fortement» si l'armée syrienne avait recours aux armes chimiques dans son offensive pour reprendre la province d'Idleb, l'un des derniers fiefs des insurgés islamistes dans le pays.

En visite à Jérusalem le 22 août, John Bolton avait par ailleurs déclaré que Washington était «inquiet à l'idée que le président Bachar el-Assad puisse à nouveau utiliser des armes chimiques».

«Mais que les choses soient claires : si le régime syrien emploie des armes chimiques, nous réagirons très fortement et ils feraient bien de réfléchir un bon moment avant une quelconque décision», avait-il lancé.

Le même jour, Paris et Londres avaient joint leur voix à celle de Washington, dans un communiqué commun qui spécifiait : «Nous soulignons également notre inquiétude face à une possible (et illégale) nouvelle utilisation d'armes chimiques [...] Nous restons résolus à agir si le régime d'Assad utilise à nouveau des armes chimiques.»


22 septembre : journée de formation à Paris pour les professionnels de santé

Professionnels de santé: Faisons-nous toujours bon usage des sédatifs en fin de vie? Le soulagement d'un symptôme est-il réellement toujours la raison de leur indication? Comment comprendre l'article 3 de la loi Claeys/Léonetti sur la "sédation profonde et continue...maintenue jusqu'au décès"? Est-ce que la sédation est réellement la réponse à toute souffrance en fin de vie? Quelle différence entre sédation palliative et sédation terminale? Autant d'interrogations et beaucoup de difficultés à trouver des réponses....

Pour vous aider à réfléchir à toutes ces questions, venez à la journée de formation organisée par Choisir la Vie le samedi 22 septembre, de 9h15 à 18h15, 70 boulevard saint Germain, à Paris.


Le gouvernement socialiste espagnol veut exhumer la dépouille de Franco

Le gouvernement espagnol accorde 15 jours à la famille pour trouver une nouvelle sépulture à Franco. Dans le Figarovox, Thierry Wolton rappelle que l'Histoire n'est pas si manichéenne entre le méchant dictateur et les gentils démocrates :

"[...] L'autre versant de la guerre civile est malheureusement moins souvent rappelé: le noyautage du gouvernement républicain par les communistes espagnols sur ordre de Moscou; les assassinats massifs par le NKVD - la police politique soviétique présente sur place- , des trotskistes du POUM et des anarchistes ; la terreur que faisaient régner les commissaires politiques communistes au sein des Brigades internationales, avec, en tête, André Marty, dirigeant du PCF. Parmi d'autres acteurs engagés dans ce camp, George Orwell, que l'on glorifie aujourd'hui, a raconté tout cela dans Hommage à la Catalogne.

En réalité, l'Espagne a été prise dans l'étau totalitaire de l'époque. Si Hitler y a testé ses armes, Staline, lui, a testé dans la péninsule ses méthodes de répression, de noyautage et de prise du pouvoir. Ce qui s'est fait du côté républicain a servi de galop d'essai au dictateur soviétique pour imposer son ordre. Il emploiera quelques années plus tard ces mêmes pratiques pour instaurer le communisme dans les pays de l'Est conquis, en 1944-1945, à la faveur de la défaite allemande. [...]"


Les jeunes LR poussent pour l'union des droites

Candidat à la présidence des Jeunes Républicains, Erik Tegnér, prône une «union de toutes les droites». Lors de la soirée de lancement de sa campagne, le 5 septembre, il a prévu de rassembler plusieurs personnalités de la droite hors les murs :

  • Nicolas Dupont-Aignan (président de Debout la France),
  • Jean-Frédéric Poisson (président du Parti Chrétien-Démocrate),
  • Bruno North (président du CNIP)
  • Paul-Marie Coûteaux
  • le député du Rassemblement national (ex-FN): Sébastien Chenu.
  • Jordan Bardella, le porte-parole du RN et responsable de Générations Nation (mouvement des jeunes du Rassemblement national).

Erik Tegnér, qui réussit là un premier pas vers l'union des droites, explique :

«Face aux grands enjeux du XXIe siècle, notamment en termes d'identité et de défense de la souveraineté de notre nation, nous ne pouvons plus rester dans la simple défense d'une rentrée électorale et partisane mais le devoir de dialoguer avec le Rassemblement national ou encore Debout la France»

Erik Tegnér souhaite s'appuyer sur le soutien de Thierry Mariani :

«En tant que militants des Républicains, nous nous retrouvons parfaitement dans son message d'ouverture et de dialogue et serons honorés si nous pouvons le compter parmi nous pour que nous prouvions à notre direction que non, contrairement à ce qui a été dit, sa démarche est loin d'être isolée chez LR».


Les lynchages LGBT prouvent que les homosexualistes veulent imposer leur idéologie

Un lynchage impressionnant vise actuellement Jean-Yves Rineau, directeur des ventes de Lactalis et ancien candidat divers droite aux élections législatives. Son crime ? Avoir rappelé laconiquement les directives de Benoît XVI sur les candidats au sacerdoce dans un tweet répondant à Mgr Ginoux, courageux évêque de Montauban, sur les nouvelles révélations relatives aux prédateurs sexuels cléricaux. On sait qu’avec l’affaire McCarrick (du nom de cet ancien cardinal archevêque de Washington qui semble bien avoir été lui-même un prédateur sexuel, friand de jeunes hommes) et l’énorme dossier de Pennsylvanie, l’Eglise des Etats-Unis se trouve à nouveau dans la tourmente.

La principale différence avec la crise de 2002 tient au fait que l’on cerne mieux le problème en évitant de parler de « pédophilie dans l’Eglise » et que beaucoup d’observateurs situent enfin le problème où il se trouve en réalité : il s’agit bel et bien, très majoritairement, d’une attirance de certains clercs pour les jeunes gens, c’est-à-dire de l’éphébophilie ou de l’homosexualité et non de la pédophilie. C’est de cela que parlait Mgr Ginoux, déclarant : « Mgr Morerod a raison. Les victimes d’abord, la justice tjrs et notre repentance devant tant d’horreur. » Jean-Yves Rineau ajouta : « D’accord avec une plus une “politique” renforcée de détéction de l’homosexualité. » Il n’y avait certes pas de quoi fouetter un chat. C’était ni plus ni moins que les directives de Benoît XVI sur les candidats au sacerdoce.

Je n’ai aucune compétence en matière de discernement de vocation sacerdotale, mais il me semble assez logique, quand l’Eglise traverse une crise comme celle de 202 ou la crise actuelle, qu’elle édicte des normes sévères pour restaurer la confiance. Au passage, je note que bon nombre d’observateurs qui n’avaient pas de mots assez durs contre Benoît XVI, soupçonné de ne pas réagir assez fermement contre les prédateurs sexuels, ne disent aujourd’hui plus rien de ce genre, car il est clair que Benoît XVI a, au contraire, bataillé ferme, y compris contre de puissants protecteurs du lobby gay au sein de l’Eglise. Car l’un des problèmes majeurs que révèle l’affaire McCarrick est que le lobby gay dans l’Eglise fonctionne comme une mafia, c’est-à-dire qu’il protège les siens, aide à leur promotion jusqu’aux postes les plus élevés, et impose le silence aux autres clercs.

Comme pour illustrer cette réalité mafieuse, le lobby LGBT s’est rué sur Jean-Yves Rineau, et harcèle son entreprise, Lactalis, pour obtenir sa mise à pied. Est-il besoin de signaler que Jean-Yves Rineau s’est exprimé à titre personnel, sur son compte personnel, et que c’est un prodigieux abus que de le menacer pour cela dans sa vie professionnelle ? Mais la « gaystapo » ne s’embarrasse pas de distinctions aussi primitives que celle qui sépare la vie publique de la vie privée. Pour la secte homosexualiste, tout doit être public.

Ce totalitarisme menace d’abord les homosexuels eux-mêmes, dont l’immense majorité préférerait vivre discrètement, et qui sont en permanence soumis à un chantage au « coming out ». Et désormais, comme la terreur règne dans la prétendue communauté gay (qui n’existe pas et qui est le fruit de l’imagination terroriste des homosexualistes), on s’attaque aux « hétéros ». J’ignore si Lactalis va céder. Mais je puis d’ores et déjà dire ceci. Ce lynchage est la preuve éclatante que, contrairement au baratin de propagande que nous avions entendu lors des débats sur la loi Taubira, les homosexualistes ne veulent absolument pas l’égalité des droits (qui était déjà acquise aux homosexuels depuis fort longtemps), mais veulent imposer à tous leur idéologie. Il ne s’agissait pas, comme le disaient les discours lyriques de ce temps de « donner de nouveaux droits à certains, sans en retirer à quiconque » ; il s’agissait bel et bien de supprimer les libertés de tous les citoyens qui auraient le mauvais goût de ne pas applaudir au coup de force.

En particulier, il s’agissait de faire taire la principale puissance de résistance spirituelle en Europe, l’Eglise catholique. Car, aussi affaiblie qu’elle soit dans notre pauvre Europe occidentale, l’Eglise catholique, ayant reçu de son divin Fondateur une anthropologie et une morale sûres, continue à être l’empêcheuse de tourner en rond pour les puissants du moment, les nationaux-socialistes ou les marxistes-léninistes jadis, les relativistes fanatiques aujourd’hui.

Il est remarquable d’ailleurs que Jean-Yves Rineau soit attaqué sur un sujet concernant l’organisation de l’Eglise catholique. On voit mal en quoi les sectaires, qui détestent cette dernière, seraient concernés. Je doute que les dirigeants d’Act up ou les amis de Pierre Bergé, laïcistes exaltés, rêvent du sacerdoce ! Seulement voilà, si les directives de Benoît XVI sont appliquées, l’Eglise sera, demain plus encore qu’aujourd’hui, la citadelle d’où viendront les déclarations les plus nettes sur la nature humaine. Et cela est d’autant plus insupportable que nos adversaires savent bien, eux, que l’Eglise a raison. Il faut donc d’urgence la faire taire.

Il faut s’attendre à un difficile affrontement avec cette « gaystapo » dans les années qui viennent. Mais nous ne sommes tout de même pas tout à fait dépourvus de moyens. Je peux clairement annoncer que, si Lactalis cède aux pressions, cela lui coûtera très cher. Nous serons des milliers à cesser d’acheter leurs produits. Et nous sommes un tantinet plus nombreux que les homosexualistes : les puissances économiques les ont jusqu’à présent caressés et flattés parce que leur poids dans les médias en faisait des « leaders d’opinion » et que les braves gens ne résistaient point. Mais ce temps-là s’éloigne. Plus personne ne lit les journaux et le poids du lobby gay dépasse dorénavant difficilement le périphérique. Quant à l’inertie des braves gens, ne comptez plus trop sur nous. Vous vouliez du « nouveau monde » ? Eh bien, soit, allons-y, mais je doute qu’il ressemble à vos fantasmes !

Guillaume de Thieulloy

Directeur du Salon beige


Nos soldats font la guerre et meurent encore pour la France

BARKHANEEn cette fête de Saint Louis, protecteur des armées françaises, pensons à nos soldats : 

"Plus de 630 soldats français sont morts en opérations extérieures depuis 1962, rappelle Philippe Chapleau, qui a dirigé le Dictionnaire des opérations extérieures de l'armée française. Philippe Chapleau est écrivain et journaliste, spécialiste des questions de défense. Avec le général Jean-Marc Marill, il a dirigé le Dictionnaire des opérations extérieures de l'armée française, paru en juin 2018 aux éditions du Nouveau monde.

FIGAROVOX.- Comment définir les opérations militaires extérieures (OPEX) de la France?

Philippe CHAPLEAU.- Depuis les années Soixante et la décolonisation, il est d'usage de parler de «théâtres d'opérations extérieures» (OPEX). Il peut s'agir d'OPEX de circonstance, hyper-réactive, lorsque les vies de ressortissants français sont menacées par exemple, comme à Kolwezi en 1978. D'autres interventions militaires sont plus longues à mettre en place et s'inscrivent davantage dans une perspective stratégique. Dans tous les cas, il s'agit d'une décision du président de la République. Contrairement à d'autres démocraties de tradition parlementaire, en France c'est le pouvoir exécutif qui est compétent. Le Parlement est informé mais ne décide pas de l'envoi de troupes. On peut s'en offusquer mais, en termes opérationnels, il faut aller très vite et éviter tout délai.

L'OPEX se caractérise par sa grande flexibilité. Ce type d'opérations contribue, en quelque sorte, à la capacité de dissuasion française: pouvoir se projeter aussi rapidement à différents endroits du monde revêt un aspect dissuasif, ce qui est loin d'être le cas pour un grand nombre de pays d'Europe qui ne bénéficient pas d'armées aux capacités de projection comme la nôtre.

638 soldats ont été tués au cours des différentes OPEX effectuées par l'armée française depuis la fin de la guerre d'Algérie. Assiste-t-on encore à des conflits meurtriers, ou bien s'agit-il d'opérations de maintien de la paix?

Des opérations de maintien de la paix dans les années 80/90, nous sommes passés à une posture beaucoup plus offensive, et le nombre de mort s'en est logiquement ressenti. Nous sommes certes loin de Verdun et de ses morts par milliers chaque jour. Toutefois ces quelques morts, chaque année, témoignent de la violence ambiante, de la volatilité de la situation, et d'un engagement réel des troupes françaises. Nos soldats font encore la guerre, tout comme ils meurent toujours pour la France et le drapeau"

(suite).


C’est arrivé un 24 août…

"A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines." Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 24 août 1066 : consécration de l'église de Notre-Dame de Huy, enfin reconstruite.

C'est l'évêque de Cambrai, par Libert, qui réalise la consécration avec Théoduin de Bavière, évêque de Liège. L''église de Notre-Dame de Huy a été reconstruitepar le comte de Flandre Baudouin V le Pieux, après sa destruction en 1053.

  • le 24 août 1315 : Louis X « le Hutin » est sacré Roi, par Courtenay, en la Cathédrale de Reims.

Voir les chroniques du 5 juin et du 4 octobre ; mais aussi celle du 13 janvier sur le testament de saint Remi.

  • le 24 août 1346 : les Anglais pillent et brûlent les villages du Ponthieu.

Depuis leur débarquement (voir la chronique du 12 juillet), les troupes d'Edouard III mettent toute la Normandie à sac. Les deux armées approchent de Crécy…

  • le 24 août 1572 : massacre de la Saint-Barthélemy.

Quels sont les chiffres des massacres de la Saint Barthélemy ? Dans Histoire partiale- histoire vraie (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2, pages 233 et 234) Jean Guiraud répond :

« Ce serait donc une erreur de croire que le massacre de la Saint-Barthélemy s'étendit à la France entière ; en réalité, il consista en une succession de massacres qui commencèrent à Paris de deux heures du matin à midi, le 24 août, et qui, du 25 août au 3 octobre, éclatèrent sur plusieurs points du territoire.

Il ne faudrait pas non plus accepter sans contrôle les évaluations qui ont été faites sur la quantité des

victimes ; car, ainsi que l'a fait remarquer l'historien allemand Funk 581, elles varient du simple au décuple.

A Paris, le nombre des protestants ainsi mis à mort aurait été inférieur à 1.000 selon l'historien protestant La Popelinière, supérieur à 1.000 d'après de Thou 583, inférieur à 2.000 selon les Mémoires de Tavannes et l'Histoire de Charles IX de Papyrius Masson 585, inférieur à 3.000 d'après Capilupi, inférieur à 4.000 d'après Brantome, enfin d'environ 10.000 selon le Réveille-Matin. Pour Lyon, mêmes variations : 300 d'après de Thou, 350 d'après Golnitz: de 1.500 à 1.800 d'après Serres.

Naturellement les évacuations globales sont aussi incertaines que les évaluations de détail desquelles elles dépendent. Les victimes de la Saint-Barthélemy pour la France entière ont été au nombre de 10.000 d'après Papyrius Masson, de 20.000 d'après l'historien protestant La Popelinière, de 25.000 d'après Capilupi, de 30.000 d'après de Thou, de 70.000 d'après Sully, de 100.000 enfin d'après Péréfixe et le Réveille-Matin. Au milieu de ces contradictions, M. Funk remarque qu'à Paris on n'a pu compter exactement que 468 victimes, dont 152 seulement avec leur nom. Cavirac, dans sa Dissertation sur la Saint-Barthélemy, remarque que le Martyrologe protestant de cette journée, s'il donne un total global de 30.000 victimes, n'en retrouve que 15.138 et 786 seulement avec leurs noms. Il est donc probable que le chiffre de Papyrius Masson (10.000) est supérieur plutôt qu'inférieur à la réalité et qu'il faut placer entre 4.000 et 5.000 le total des malheureux qui, du 24 août à octobre 1572, ont été tués tant à Paris que dans le reste de la France. Les affirmations qui multiplient par 2, 3, 4, 5, 10 et même 20 ce total, sont absolument fantaisistes et ne s'appuient sur aucun indice, aucune statistique, aucune preuve.

Même réduit à des proportions moins exagérées et plus vraisemblables, ce total de 4.000 à 5.000 victimes fait encore frémir et l'on ne saurait rappeler sans indignation de pareilles hécatombes. Loin de nous la pensée de les justifier ! seul un jacobin a pu se réjouir devant les flots de sang de ses adversaires en lançant cette phrase impie qui devait se retourner contre lui-même : « Ce sang était-il donc si pur ? »

Sans aller jusqu'à justifier la Saint-Barthélemy, certains écrivains l'ont expliquée en rappelant qu'elle a été précédée de plusieurs massacres de catholiques par les protestants. »

Voir la chronique de la veille.

  • le 24 août 1694 : une délégation d'Académiciens dirigée par Tourreil remet les 2 volumes du "Dictionnaire de l'Académie" française à Louis XIV.
  • le 24 août 1704 : bataille de Vélez-Málaga

Cette bataille navale très importante oppose la flotte franco-espagnole à la flotte anglo-hollandaise. Elle a lieu dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Les Anglais tenant Gibraltar, la flotte française de Toulon est bloquée en Méditerranée. Le Roi Louis XIV charge Louis Alexandre de Bourbon de reprendre Gibraltar. Ce dernier dispose pour cela d'une flotte de 95 navires avec laquelle il écrase les 74 navires de la flotte Anglo-Hollandaise. Les Français échouent toutefois à reprendre le rocher. La flotte française, intacte, reste donc bloquée en Méditerranée.

  • le 24 août 1733 : Jean-Baptiste Moreau, musicien, meurt à Paris.
  • le 24 août 1790 : Louis XVI promulgue la Constitution civile du clergé.
  • le 24 août 1797 : une loi abroge les dispositions relatives à la déportation ou à la réclusion des prêtres réfractaires.
  • le 24 août 1801 : nomination du légat du pape à Paris.

Le pape Pie VII choisit le cardinal Caprara comme légat à Paris pour pourvoir au rétablissement du culte en France.

  • le 24 août 1837 : débuts du chemin de fer français.

La ligne entre Paris et Saint-Germain-en-Laye fait 18 kilomètres, c'est la première rame de chemin de fer pour voyageurs. La France est très en retard. En 1840, la France compte seulement 400 kilomètres de ligne contre 2 000 kilomètres en Angleterre.

  • le 24 août 1855 : visite de la reine Victoria à Paris.

A l'occasion de la visite de la reine Victoria en France, du 17 au 28 aout, les Saint-Cyriens portent le shako avec un plumet rouge et blanc, couleur de la reine. Ce sont des plumes de casoar. Touchée par cette attention la reine offre ce même plumet aux promotions suivantes. Une tradition s'installe au point qu'un Saint-Cyrien rédige un poème, « la Gloire » :

La Gloire,

Voulant voir si l'École était bien digne d'Elle,

La gloire un jour, du ciel, descendit à Saint-Cyr.

On l'y connaissait bien ce fut avec plaisir

Que tous les Saint-cyriens reçurent l'immortelle.

Elle les trouva forts. Ils la trouvèrent belle.

Après trois jours de fête, avant de repartir

La Gloire voulant à tous laisser un souvenir

Fixa sur leurs shakos des plumes de son aile.

Ils portèrent longtemps ce plumet radieux.

Mais un soir de combat, prêt de fermer les yeux,

Un Saint-cyrien mourant le mit sur sa blessure

Afin de lui donner le baptême du sang.

Et depuis nous portons, admirable parure,

Sur notre shako bleu, le plumet rouge et blanc.

Elève Officier Rollin

Promotion Sud-Oranais (1902-1904),

Tombé au champ d'honneur en 1915

Remise du « Grand uniforme »

  • le 24 août 1883 : décès du comte de Chambord.

Henri d'Artois est connu sous les noms de duc de Bordeaux, puis de «comte de Chambord» et « d'Henri V». Il est aussi appelé l'enfant du miracle. A la chute de Charles X, il refuse de régner, non pas pour une question de drapeau mais parce que, dit-il, « il n'est pas l'héritier légitime du Trône ».

  • le 24 août 1902 : Charles Maurras répond au comte d'Haussonville, parlementaire royaliste libéral.

« La démocratie n'est pas un fait. La démocratie est une idée […]. L'idée de démocratie est fausse en ce qu'elle est en désaccord avec la nature… l'idée démocratique est mauvaise, en ce qu'elle soumet constamment le meilleur au pire, le supérieur à l'inférieur ; au nombre la qualité, c'est-à-dire les compétences et l'aptitude.

Dans la Revue encyclopédique du 24 août 1902 ; cité par François Maris Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs, (éditions de Chiré page 147 et 148).

Algoud cite aussi le pape Léon XIII dans son encyclopédie Graves de communi du 18 janvier 1901  où il met en garde les catholiques contre «  les erreurs profondes cachées dans les doctrines du socialisme:

« Il ne faut employer le mot démocratie qu'en lui ôtant tout sens politique et en ne lui attachant aucune autre signification que celle d'une bienfaisante action chrétienne parmi le peuple. En effet, les préceptes de la nature et de l'Evangile étant, par leur autorité propre, au dessus des vicissitudes humaines, il est nécessaire qu'ils ne dépendent d'aucune forme de gouvernement civil ; ils peuvent pourtant s'accommoder de n'importe laquelle de ces formes, pourvu qu'elle ne répugne ni à l'honnêteté ni à la justice. »

  • le 24 août 1939 : la mobilisation partielle est décrétée en France.
  • le 24 août 1943 : mort de Simone Weil.

Atteinte de tuberculose, la philosophe catholique française Simone Weil d'origine juive décède au sanatorium d'Ashford, à l'âge de 34 ans. Convertie au catholicisme toute son œuvre manifeste la recherche de l'absolu et de Dieu ainsi que la charité et le souci inconditionnel d'autrui. Elle a écrit :

Réflexions sur les causes de la liberté et de l'oppression sociale,

La Condition ouvrière,

La Pesanteur et la Grâce,

L'Enracinement.

  • le 24 août 1944 : dernier numéro du quotidien L'Action française.
  • le 24 août 1944 : les alliés attaquent Paris.

En fin de journée, le détachement du capitaine Dronne de la 2è DB arrive à l'Hôtel de Ville de Paris.

  • le 24 août 1968 : la première bombe H française.

Dans l'atoll polynésien de Fangataufa, la première bombe H (bombe thermonucléaire ou bombe à hydrogène) française explose. Sa puissance équivaut à 170 fois celle d'Hiroshima.


Poutine remet les pendules à l'heure : c'est l'OTAN qui se rapproche de la Russie et non l'inverse

DlWnjpOW0AAlNpaLa carte ci-contre se suffirait à elle-même si le mauvais esprit anti-russe n'était pas de mise

Moscou n’avance pas ses contingents militaires vers les frontières des pays de l’Otan, bien au contraire, c’est infrastructure de l’Alliance qui se rapproche des frontières de la Russie, a souligné Vladimir Poutine.

Intervenant à l’issue de sa rencontre avec le Président finnois Sauli Niinistö, Vladimir Poutine a évalué le rapprochement de l’infrastructure de l’Otan et des boucliers antimissiles américains des frontières russes.

Nous n’avançons pas nos contingents militaires loin de nos frontières vers les pays de l'Otan, c’est l'infrastructure militaire de l'Otan qui approche nos frontières, le nombre d’effectifs et de matériels militaires à proximité de nos frontières augmente, des exercices militaires se tiennent de plus en plus fréquemment», a-t-il indiqué.

Ces actions de l’Alliance et des États-Unis obligent la Russie à réagir d’une manière adéquate et à renforcer ses frontières.


Conférence sur la notion de guerre juste

À l'heure où "l'Occident"(TM) multiplie les expéditions militaires sous prétexte pseudo-humanitaire, le Cercle de l'Aréopage, dont le président d'honneur est S.A.R. le Prince Sixte de Bourbon-Parme, nous invite à un dîner-conférence sur :

La notion de guerre "juste" des philosophes romains à St. Augustin

donnée par Jean-François Chemain

Quand:  Lundi 3 Septembre vers 19h30
Où: au Parloir du Vieux Colombier, 9 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris (métro 4 St. Sulpice)

Participation aux frais : 10€.

Inscription par courriel: [email protected]

Pour avoir une idée des buts et activités du Cercle de l'Aréopage, prenez le temps de regarder et écouter cette video.

 

 


Journées chouannes 2018

I-Moyenne-33258-la-super-classe-mondiale-contre-les-peuples.netLe traditionnel rendez-vous annuel des Éditions de Chiré / Diffusion de la pensée française, qui constituent depuis plus de 50 le conservatoire de la mémoire de l'histoire vraie, et de la saine doctrine catholique et française, aura lieu le week-end prochain, le 1er et 2 septembre.

C'est une réunion unique dans le paysage français de la dissidence, par son antériorité d'une part, par la convivialité et l'esprit de famille, a-mondain, qui l'animent. Nous ne pouvons qu'inviter ceux qui ne l'ont jamais fait à vivre cette expérience intellectuelle et fraternelle !

Cette année le programme aura pour thème : quels moyens pour combattre la révolution ?

Vous trouverez tous les détails en cliquant sur ce lien.

Nous retenons notamment :


Attentat de Trappes par un employé de la RATP : des langues se délient

L'anarchie règne aussi dans les transports en commun parisiens. On le sait, mais ça va mieux en le disant

""J’ai été chauffeur de bus pendant 37 ans, dont 10 ans sur le N22, le Noctilien qui va de Juvisy, dans le 91, à Châtelet. Après avoir vu et subi trop d’agressions, j’ai pris ma retraite en août 2016. Les violences faisaient partie du quotidien, et allaient d’une simple insulte jusqu’à la tentative de viol. Lorsque je demandais aux usagers de valider leurs titres de transport, certains me répondaient que je n’avais qu’à 'fermer ma gueule'. Si j’insistais, ça se finissait mal. 

L’agression de trop, qui m’a fait prendre ma retraite, s’est passée cet été, lorsque j’ai justement demandé à un voyageur de me présenter son titre de transport. Il m’a regardé, et avec sa main, il a mimé le geste de me tuer. J’ai voulu porter plainte pour menace de mort. Les policiers ont regardé la vidéo et ont bien vu la personne faire ce geste. Mais la direction n’a pas souhaité que j’aille au bout, elle préfère défendre le voyageur. Le manque de soutien envers le chauffeur de bus est un véritable problème. Quand on essaie de faire respecter les règles, on nous demande de nous taire".

L'islamisme rampant s'est infiltré par leur pseudo diversité dans le recrutement des agents de la régie : 

"Kamel Salhi a tué par le couteau sa mère et sa sœur et grièvement blessé une passante, ce jeudi à Trappes, en hurlant « Allah akbar » avant de se retrancher dans la maison et d’être abattu par les forces de l’ordre.

L’attaque a été revendiquée par l’État islamique en ces termes : « L’auteur de l’attaque dans la ville de Trappes […] est l’un des combattants [du groupe] État islamique et a perpétré cette attaque à la faveur des appels à cibler des ressortissants des pays de la coalition ».

Bien évidemment, le sinistre de l’Intérieur, Gérard Collomb, préfère le qualifier de déséquilibré plutôt que de terroriste, évoquant des troubles psychologiques importants. On connaît la chanson…

Première surprise… condamné et connu des services de police pour apologie du terrorisme depuis 2016, fiché FSPRT pour radicalisation, j’apprends qu’il avait été chauffeur de bus de la RATP. Je me dis : « tiens ? comme Samy Amimour ! celui qui avait été, le 13 novembre 2015, un des assassins de masse du Bataclan. »

Deuxième surprise… j’apprends, à la lecture des différents articles des journaux mainstream, qu’il a été licencié par la RATP en 2016 pour avoir arrêté son bus d’une ligne de Puteaux et proféré en hurlant ces propos à des usagers : « Par Allah, vous allez tous mourir ».

Et tout d’un coup, je réalise" (suite).


A propos de Louis de Bourbon, président d’honneur de la Fondation Franco

Suite à l'article de Minute diffusé en extrait ici, Hervé Pinoteau nous fait part de ces réflexions :

"Je me dois de répondre à ce qui vient d’être écrit au sujet de Mgr le prince Louis (Alphonse) duc d’Anjou en tant qu’ancien légitimiste (1953). Certes ce qui devait arriver est arrivé. Lors de l’annonce du mariage du prince Alphonse (futur duc d’Anjou et père de Monseigneur) ma personne et celle du cher Guy Augé avaient averti ce prince des difficultés qui allaient exister avec l’arrivée d’une petite-fille de Franco. Mais enfin n’oublions pas que Franco sauva l’Espagne des abominations d’une gauche épouvantable et qu’il empêcha Hitler de traverser l’Espagne avec son armée pour atteindre l'Afrique française.

Le prince Alphonse attaqué par un Orléans en en 1988 pour qu’il ne se dise plus prince, etc., gagna contre son lointain cousin, et l’année d’après, Alphonse étant décédé en Amérique du nord en faisant du ski, on vit le jeune prince Louis attaqué par le même Orléans qui perdit encore. En 1989 ce jeune prince avait le droit de se dire prince etc, car toutes les prétentions de l’Orléans croulaient, il pouvait porter les armes d’azur à trois fleurs de lis d’or, deux et une (donc armoiries du roi), etc. C’était un triomphe pleinement français. Ancien ministre de la justice Jean Foyer que j’avais prié de venir à l’aide d’Alphonse avait gagné les deux fois ! Pour l’Etat français tout était clair sans qu’on ait parle de politique.

Certes les clameurs franquistes peuvent troubler les Légitimistes français, cela va de soi, mais rien ne peut changer notre ordre de primogéniture pour notre royauté et je pense à mon Prince qui le 14 juillet dernier a longuement honoré Henri IV dans Paris, mais sans son épouse et leurs enfants… Tout est difficile.

Le 26 mars 2018 j’ai publié « Quelques considérations sur la mort du comte de Chambord et la Légitimité » (Les Rois souterrains, illustré) et je pense que certains lecteurs de ce jour seront intéressés par ces pages.

Hervé Pinoteau au service depuis le prince Jacques-Henri, grand père du prince Louis, chef de maison."


La Gaystapo encore en action

Après avoir harcelé le patron de la société Barnum, qui a fermé son compte Twitter, le lobby LGBT s'en est pris à un autre internaute, en harcelant son employeur.

Le patron de Barnum, société spécialisée dans la distribution de boissons pour l’événementiel, avait tweeté :

« Mon entreprise a reçu une commande de l’organisation des #GayGames. Comme ça nous posait un vrai problème moral de bosser pour des communautaristes, on a décidé de reverser tous les bénéfices à La Manif Pour Tous. Merci au lobby LGBT pour sa générosité pour de si belles causes ».

Harcelé en permanence, il s'inquiète pour l'avenir des ses salariés.

C'est au tour de Jean-Yves Rineau d'être la cible du lobby LGBT, pour un tweet dénonçant l'homosexualisme dans l'Eglise comme source des abus sexuels :

Son entreprise est harcelée par le lobby LGBT, et doit désormais se justifier...


Après la démission collective des évêques du Chili, celle des Etats-Unis ?

De Christian Daisug dans Présent :

"Les abus sexuels de clercs et le silence dont ils ont bénéficié dans l’Eglise continuent de provoquer d’énormes remous parmi les laïcs. Le dernier en date concerne une initiative de personnalités catholiques. Ils sont plus de 3 000 à avoir signé une lettre ouverte réclamant la démission collective des évêques (428 actifs et retraités) des Etats-Unis « en repentance face à Dieu et à son peuple ». « Cette tragédie, souligne la lettre, par son envergure exceptionnelle et son caractère historique, indique bien qu’il ne s’agit pas de quelques brebis égarées mais d’un système d’injustice établi à tous les niveaux de l’Eglise. » [...]

Le destin de cette lettre paraît plus qu’incertain. Elle exprime pourtant bien la révolte de millions de fidèles contre l’odieux, et aussi leur sentiment d’avoir été trahis. Mais au Vatican ces réactions, d’autant plus authentiques qu’elles sont spontanées, doivent passer sous le prisme de la stratégie officielle. Et là, les choses peuvent changer. La preuve par un récent épisode. En mai dernier, l’Eglise du Chili constate qu’elle est frappée pour les mêmes raisons et de la même manière que l’Eglise des Etats-Unis. Les 34 évêques chiliens démissionnent. On pouvait penser que le pape en accepterait la plupart afin de marquer les consciences. Il en laissa 31 en place. Tout un message. Un message qui annonçait, en quelque sorte, sa lettre aux catholiques de lundi dernier. Il y reconnaît les abus et promet de les prévenir. Mais il n’évoque ni la responsabilité des évêques ni la sous-culture homosexuelle qui imprègne l’Eglise.

En fait, il existe trois scandales qui se superposent. D’abord, celui qui affecte de 6 % à 10 % du clergé selon les enquêtes (certaines vont même jusqu’à 30 %). C’est le scandale de l’homosexualité : des hommes en position spirituelle d’autorité menacent de briser la vocation d’autres hommes qui dépendent d’eux. Les pressions et le chantage commencent dans les séminaires dont beaucoup sont devenus de véritables pépinières à homos, et aboutissent à Rome où la « mafia rose » au plus haut niveau de l’Eglise se charge de verrouiller la filière dans un silence de cimetière.

Second scandale : celui des pédophiles. Les enquêtes en comptent moins d’un quart parmi les clercs homosexuels. Pour l’opinion publique et ceux qui la font, ce sont eux les véritables prédateurs parce qu’ils s’en prennent aux enfants.

Le troisième scandale se greffe sur les deux précédents. Il consiste à faire croire aux fidèles que seuls les pédophiles constituent un problème alors que celui de l’homosexualité ne saurait en être un puisque cette perversité est désormais admise – et même protégée – dans nos sociétés. Pour le politiquement correct, l’homosexualité dans l’Eglise n’est qu’une inévitable adaptation aux courants du siècle. Il est là, le poison."


Intox pro-Macron en image sur BFMTV (Add.)

Sans commentaire

Add :


Un ministre doublement étourdi

Lu dans Présent :

"Françoise Nyssen, ministre de la Culture, est une nouvelle fois épinglée pour une histoire de travaux non déclarés. Après une « négligence » la voici rattrapée par une « étourderie ».

La « négligence » avait été révélée en juin dernier par Le Canard enchaîné et concernait des travaux de rénovation et d’agrandissement, sans autorisation, au siège arlésien de la maison d’édition Actes Sud qu’elle dirigeait à l’époque, en 2012. Madame le ministre avait alors regretté une « négligence » et avait dû régler ce qu’elle devait au fisc. Et rebelote !

On a beau dire « chat échaudé… », avec Françoise Nyssen le proverbe ne fonctionne pas.

Cette fois, l’hebdomadaire satirique explique que l’ex-directrice d’Actes Sud aurait récidivé en effectuant, toujours sans autorisation, des travaux. Des travaux non déclarés, cette fois par… « étourderie » (dixit l’entourage de Françoise Nyssen).

Une « étourderie » qui concerne des travaux de rénovation et d’agrandissement – 150 mètres carrés en plus, avec ajout de mezzanines, plateaux, rambardes et d’escaliers (il n’est pas précisé si la reine de la déco à l’éco télévisée Valérie Damidot s’est chargée de la décoration) – d’un hôtel particulier, acquis en 2012, et siège parisien de la maison d’édition Actes Sud situé rue Séguier, dans le très chic et bobo quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés. Une opération immobilière non déclarée auprès du fisc et qui, toujours selon l’hebdomadaire satirique, aurait permis de réaliser une économie de 50 000 euros au ministre de la Culture et à son mari Jean-Paul Capitani, qui a pris la direction de la maison d’édition. [...]"


La Libye refuse d'accueillir les "migrants" secourus dans ses eaux territoriales par... l'Italie

Qu'attend donc la communauté internationale à soutenir l'Italie et obliger la Libye à respecter le droit ?

"Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) refusera d'accueillir environ 170 migrants bloqués sur un navire italien après avoir quitté les côtes libyennes, a indiqué le chef de la diplomatie Mohamad Siala. Cette déclaration intervient après des menaces répétées de Rome de renvoyer ces migrants en Libye.

"Soit l'Europe commence à défendre sérieusement ses frontières et partage l'accueil des immigrés, soit nous commencerons à les ramener dans les ports d'où ils sont partis", a écrit mardi sur Twitter le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini. Il avait déjà proféré les mêmes menaces dimanche. Ce serait une "mesure injuste et illégale", a réagi le ministre libyen des Affaires étrangères dans un communiqué publié tard hier soir, soulignant que son pays accueillait déjà plus de 700.000 migrants, la plupart originaires d'Afrique sub-saharienne. Selon lui, les migrants secourus en Méditerranée doivent être rapatriés "dans leur pays d'origine". "La Libye est uniquement un pays de passage qui n'a que trop enduré", a-t-il indiqué, appelant la communauté internationale à "assumer ses responsabilités".


Fiché S car "lié aux groupes islamistes armés algériens", il est LREM et a participé à la campagne électorale

Expulsable maIs jamais expulsé, lié aux groupes islamistes armés algériens et faisant l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière mais devenu citoyen français, fiché S mais candidat aux législatives de 2012, il a finalement pris part en 2017 à la campagne législative du secrétaire d'État au numérique Mounir Mahjoubi, candidat dans le 19ème arrondissement de Paris.

Voici un homme du "nouveau monde".

"Plus tard, dans Le Journal du dimanche, une source présentée comme un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur avait affirmé que la fiche S de ce militant avait été désactivée avant la campagne électorale.

En réalité, il n'en est rien. Ce militant fiché S fait régulièrement l'objet d'un contrôle minutieux lors de son passage au filtre police des aéroports. Néanmoins, sur le profil Facebook de cet homme, de nombreuses photos sont publiées où il apparaît aux côtés du secrétaire d'État en campagne. On le voit, par exemple, distribuer des tracts en faveur de son candidat".


Immigrants : et on veut nous faire croire qu'ils viennent sans haine?