Nouveau site >> www.lesalonbeige.fr



Pour mieux négocier le Brexit, Theresa May dissout le Parlement britannique

D'Olivier Bault dans Présent :

Unknown-5"Le Premier ministre britannique, Theresa May, a créé la surprise mardi en annonçant la convocation d’élections anticipées pour le 8 juin prochain, et donc avec trois ans d’avance sur le calendrier électoral. Selon une loi votée en 2011, la date des élections est en effet désormais fixe et ne dépend plus du bon vouloir du Premier ministre, sauf si celui-ci obtient le soutien d’au moins les deux tiers des députés à la Chambre des communes. C’était chose faite mercredi avec une motion adoptée à 522 voix contre 13. Pourquoi avoir avancé la date des élections et lancé une campagne électorale qui durera sept semaines ? Selon le parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKiP), la vraie motivation de Theresa May, qui dispose actuellement d’une majorité de seulement 12 voix à la Chambre des communes, ce sont des enquêtes de police pour des allégations de dépassement du plafond des dépenses par 20 députés Tories lors des élections de 2015. Si ces allégations venaient à être confirmées, il faudrait convoquer des élections partielles dans ces circonscriptions.

Mais Theresa May avait aussi une autre raison de convoquer des élections anticipées : les sondages lui permettent d’espérer accroître fortement sa majorité face aux Travaillistes, aux Libéraux-démocrates et aux indépendantistes écossais. Dotée d’une confortable majorité, le Premier ministre n’aurait plus à craindre les pressions des différentes tendances de son parti concernant les conditions de la sortie de l’Union européenne et elle sera en meilleure position pour négocier avec l’UE. [...]


Des versets de l'Evangile sur les bus de Londres

Bus-image-1-for-home-page-and-about-page« Quote Jesus » est un projet lancé par Howard Conder, évangéliste, fondateur de « Revelation TV  ». Il lance une campagne publicitaire spéciale pour Pâques qui durera deux semaines à partir du 10 avril sur les bus de Londres et du sud-est de l’Angleterre. Parmi les citations, seront affichés certains passages les plus connus de l'Evangile comme : « quiconque croit en moi ne mourra jamais », « Je suis le chemin, la vérité et la vie », « Heureux les doux, ils hériteront la terre ».

« Saviez-vous qu’il y a 6,5 millions de passagers qui voyagent chaque jour avec les bus de Londres ; il y a environ 9 millions de personnes qui vivent ici dans la capitale et il y a près de 17 millions de touristes qui visitent Londres chaque année. Donc dans l’ensemble […] on peut atteindre des millions de gens avec les paroles de Jésus-Christ ».


L'auteur de l'attentat de Londres est Khalid Masood

L'homme, âgé de 52 ans, identifié par la police britannique comme étant l'auteur de l'attentat de Londres, est un «extrémiste connu des services de renseignement». Il ne faisait l'objet d'aucune enquête en cours. Khalid Masood avait déjà été condamné pour «possession d'armes», «agressions» et «désordre public». Né au sud-est de l'Angleterre, Khalid Masood était connu sous différentes identités. Condamné une première fois en 1983, sa dernière inculpation remonte à décembre 2003, lorsqu'il avait été arrêté en possession d'un couteau. Il y a quelques années, il a fait l'objet d'une enquête du MI5, le service de renseignement intérieur, en lien avec «l'extrémisme violent». Masood ne figurait pas sur la liste du MI5 des 3000 personnes les plus susceptibles de commettre un acte terroriste. 

La tuerie a été revendiquée par l'État islamique. La police a affirmé que parmi les personnes arrêtés à la suite de l'attentat de Londres, six sont toujours entendues pour suspicion de préparation d'attaques terroristes.


Trois remarques sur l'attaque de Londres

1005929-041516-01-06jpgPar Thomas Flichy de La Neuville :

1 – Une attaque symbolique : Westminster Bridge, dont les plans ont été tracés par un ingénieur protestant d’origine française, Charles de Labelye, est un promontoire conçu pour admirer le calme et la majesté de Londres. William Wordsworth écrit dans Upon Westminster bridge en 1802 : seule une âme terne pourrait ne pas s’émouvoir à cette vue pleine de majesté. Evoquant son trajet sur le pont, il écrit : jamais je n’ai senti un calme aussi profond. 

2 - Le terrorisme s’en prend historiquement aux assemblées parlementaires : ainsi, le terrorisme révolutionnaire menace puis détruit les Etats-Généraux de la monarchie française. Une attaque terroriste fameuse a lieu contre le parlement indien en 2001, contre le parlement libyen en 2014, contre celui de Kaboul en 2017

3 - Les attaques simultanées de Londres sont un mode opératoire bien répertorié. Elles nous renvoient à celles de Paris. La différence est cependant que le maire musulman de Londres a été mis en cause pour ses propos tendant à banaliser l’attaque d’aujourd’hui. Peut-être considère t’il avec le dernier rapport du National Intelligence Council que le terrorisme n’est qu’ un paradoxe du progrès.


Des lycéens français blessés par l'attaque terroriste à Londres

58d2a476d3f85d835c000021Une attaque à caractère «terroriste» a frappé cet après-midi le centre de Londres, près du Parlement britannique.

Un homme armé d'un couteau a agressé un policier dans l'enceinte du Parlement britannique. Il a alors été tué par un policier armé. Un véhicule 4x4 a fauché plusieurs piétons sur le pont de Westminster, juste à côté. Les députés se sont réfugiés dans l'abbaye de Westminster.

Au moins dix personnes ont été blessées par un véhicule sur le pont de Westminster, tandis qu'un policier a été poignardé à mort dans l'enceinte du Parlement.

3 élèves du lycée Saint-Joseph de Concarneau qui se trouvaient en voyage scolaire figurent parmi les blessés.

Quatre personnes sont décédées affirme Scotland Yard.

Un policier a été poignardé à mort à l’intérieur du parlement.

L'identité du jihadiste n'a pas été révélé, mais il ne s'agit pas d'Abu Izzadeen, qui serait toujours en prison.


Le 29 mars, le Premier ministre respectera le vote britannique

Le gouvernement britannique de Theresa May activera l'article 50 du traité de Lisbonne le 29 mars, lançant officiellement la sortie de l'UE.

Cette notification déclenchera un compte à rebours de deux ans pour trouver un accord sur ce Brexit. Après avoir reçu la lettre de Theresa May, le président du Conseil européen Donald Tusk devrait distribuer aux gouvernements des 27 pays membres restants un document exposant les grandes lignes directrices des négociations. Donald Tusk convoquera également les 27 dirigeants des pays membres pour un sommet, probablement début mai, destiné à entériner ces lignes directrices. Une fois celles-ci validées, et donnant ainsi mandat à la Commission européenne pour conduire les négociations, le négociateur européen chargé du Brexit, le Français Michel Barnier, devrait pouvoir entamer les discussions avec son homologue britannique, David Davis.


La culture de mort impose l’idée que l’avortement est un « soin »

Le Conseil général pharmaceutique de Grande-Bretagne vient de décréter que la clause de conscience dont bénéficiaient les pharmaciens est « incompatible » avec les « soins centrés sur la personne ». Désormais les pharmaciens britanniques ne pourront donc plus refuser de vendre des produits contraceptifs et abortifs. Les évêques catholiques ont réagi :

« Le Conseil laisse entendre que l'objection de conscience, qu'elle soit motivée par des préoccupations religieuses ou autres, est un obstacle à la garantie de soins centrés sur le patient. Il semble suggérer qu’avoir une conscience morale et prodiguer des soins centrés sur le patient sont des facettes incompatibles de la profession d'un pharmacien. Cependant, nous soutenons que le fait d'être une personne de conscience est en fait une exigence de tout professionnel de la santé. »

En France les pharmaciens n’ont pas de clause de conscience (la tentative d’en instaurer une, l’an dernier, a tourné court) pour la même fausse raison que le patient a droit à des soins centrés sur sa personne : les contraceptifs et abortifs sont des « médicaments ». Alors qu’il n’y a ni « patient », ni « soins ». Mais la culture de mort impose l’idée que l’avortement est un « soin » dont toute femme a le droit de bénéficier


La procédure de sortie de l'UE sera bien déclenchée avant la fin du mois au Royaume-Uni

Unknown-14Les députés britanniques ont voté hier le projet de loi autorisant le gouvernement à déclencher le Brexit. Theresa May peut déclencher la procédure prévue par l'article 50 du traité de Lisbonne.

«La procédure sera enclenchée, comme prévu, avant la fin du mois», a confirmé le ministre du Brexit, David Davis.

Les autres européens, qui ont vécu le viol de leur vote en 2005, découvrent qu'un gouvernement peut être fidèle au vote des électeurs : incroyable.


Gender et censure d'expressions

La Cardiff Metropolitan University a édicté un «code de bonnes pratiques» suggérant de remplacer certains mots courants par d’autres plus «neutres»:

CMET_Front of campus"Ne dites plus «fireman» («pompier»), «housewife» («femme au foyer») ou «gentleman’s agreement» («accord entre hommes d’honneur»)... Ces trois expressions courantes, comme 31 autres, n’ont désormais plus droit de cité à la Cardiff Metropolitan University, rapporte la BBC. Préférez plutôt «firefighter», «homemaker» et «unwritten agreement».

L‘université galloise a en effet édicté un «code de bonnes pratiques de l’utilisation du langage inclusif» visant à «promouvoir la justice et l’égalité en sensibilisant aux effets d’un vocabulaire potentiellement discriminant». L’établissement explique dans un communiqué proposer des suggestions alternatives pour éviter des «généralisations inappropriées» - le plus souvent, l’utilisation d’un masculin ou d’un féminin.

L’objectif global? Encourager l’utilisation de termes de genre neutre afin de «mettre en place un environnement où chacun est valorisé en tant qu’individu, et où les étudiants et le personnel peuvent travailler, apprendre, grandir et développer leurs compétences et leurs connaissances dans une atmosphère de dignité et de respect», dans le cadre du plan stratégique Égalité 2016-2020 de la Cardiff Metropolitan University.

[...] Une enseignante de l’université du Kent, le Dr Joanna Williams, a [...] récemment publié les résultats de son dernier palmarès de la liberté de parole dans les universités britanniques. Résultat: sur les 115 établissements étudiés, 63,5% - dont Cardiff Met mais aussi Oxford, la LSE et King’s College - ont été classés dans la catégorie «censure active» et 30,5% dans la catégorie des universités qui «étouffent la parole en raison d’une régulation excessive»."


Consécration de l’Angleterre et du Pays de Galles au Coeur Immaculé de Marie

Lu sur Infocatho :

32974607715_5bb2668c02_k-300x200"Samedi 18 février 2017, il y avait beaucoup de monde à la cathédrale catholique romaine de Westminster pour la consécration de l’Angleterre et du Pays de Galles au Cœur Immaculé de Marie que nous avions annoncée sur InfoCatho. La cérémonie était présidée par le cardinal Vincent Nichols, archevêque de Westminster. Ce dernier a également procédé au couronnement de la statue de Notre-Dame de Fatima, qui vient d’être installée dans la cathédrale catholique de Londres. Dans son homélie, il a invité les fidèles à réciter le rosaire.

Cette consécration constitue un signe particulièrement encourageant dans ces temps troublés et difficiles, tant pour l’Eglise que pour le monde entier."


Brexit : on ne sait pas ce que Valérie Pécresse a bien pu voir

Interrogée ce matin au micro de RMC, la présidente LR de la région Ile de France a déclaré :

Capture d’écran 2017-02-20 à 09.41.44

Nous ignorions que la Grande-Bretagne était dans l'euro...

Cela étant dit, sur l'apocalyptique Brexit, il faut rappeler que

  • Facebook va construire un nouveau siège à Londres : « Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs endroits pour une entreprise technologique et est une partie importante de l'histoire de Facebook. Nous sommes venus à Londres en 2007 avec une poignée de collaborateurs et d'ici la fin de l'année prochaine nous ouvrirons un nouveau siège et prévoyons d'employer 1.500 personnes au total. »
  • Google a annoncé la construction d’un vaste bâtiment où travailleront quelque 3.000 salariés, un investissement d’un milliard de livres.
  • En septembre, Apple avait annoncé la création de son nouveau QG londonien, avec 1.400 employés.
  • Ces annonces des trois géants du numérique consacrent Londres comme capitale technologique, alors que le European Digital Forum constate dans une enquête qu'il s'agit de la meilleure ville d'Europe pour les start-up du numérique, soulignant que « malgré les craintes liées au Brexit, la ville attire encore de grands talents en provenance du monde entier ».

Les députés britanniques votent le Brexit

Après trois jours de débats, la chambre des Communes a adopté ce 8 février en première lecture et sans modification ni amendements le texte proposé, par 494 voix pour et 122 contre.

La chambre des Communes a autorisé Theresa May à enclencher l'article 50 qui permettra au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne conformément au vote des citoyens britanniques en juin dernier.

La Chambre des Lords devrait lui emboîter le pas sans difficulté.

La loi pourra  recevoir l'«assentiment royal» dès le mois de mars et la procédure officielle pourra débuter avant le 1er avril.


Avortement : Bouleversant plaidoyer pour la vie, d’un Lord né handicapé

Lors d’un discours, Lord Shinkwin, né handicapé, a appelé la Chambre des Lords à soutenir son projet d’amendement de la loi sur l’avortement. Au Royaume-Uni, le délai légal pour avorter est de 24 semaines. Ce plafond est simplement levé dans le cas de la mise en évidence d’un handicap in utero. Un enfant à naître déclaré handicapé, peut donc être avorté à n’importe quel stade de la grossesse, y compris dans les derniers jours. Comme en France.

Le projet d’amendement intitulé, “Prévoir l’égalité des personnes handicapées en matière d’avortement”, entend protéger les droits des personnes handicapées à naître. Son émouvant plaidoyer pour la vie a retenti au coeur de la Chambre des Lords, le 27 janvier 2017, lors de la commission parlementaire.

Laurence Rossignol pense-t-elle que ce discours est un délit d'entrave ?

“Je peux voir en suivant les tendances de l’avortement pour des raisons de handicap, que l’heure est grave pour les gens comme moi. Les personnes porteuses de handicap congénital sont menacées d’extinction. Si nous étions des animaux, peut-être serions-nous admissibles à la protection, en tant qu’espèce menacée. Mais, nous ne sommes que des humains porteurs de handicaps, nous ne sommes donc pas admissibles. En acceptant cet amendement utile, je terminerai avec une seule réflexion. Nos athlètes paralympiques ont fièrement représenté notre pays à Rio. La condition essentielle pour leur permettre de concourir à Rio ? Leur handicap ! Notre pays a applaudi leurs succès. Le même pays dont la loi considère que cette condition essentielle pour aller à Rio, le handicap, est une raison pour laquelle ils devraient mourir. Comment cela est-il juste ? Est-ce exact ? Est-ce logique ? Ce n’est rien de tout cela. C’est pourquoi je réfléchis aujourd’hui à l’impact remarquable que les lois adoptées par votre Chambre seigneuriale ont eu sur ma vie en tant que personne handicapée. C’est pourquoi je me pose cette question : Comment pourrais-je ne pas avoir foi en notre humanité commune ? Comment pourrais-je ne pas avoir foi en la vérité, qu’il y a plus de choses qui nous unissent, que que de choses qui nous divisent ? Et comment pourrais-je ne pas croire que votre Chambre seigneuriale sera fidèle à elle-même, et continuera son noble combat pour l’égalité des personnes handicapées en adoptant ce projet de loi ?”


Mieux vaut le Brexit que l'invasion migratoire

C'est ce que pensent les investisseurs étrangers présents au Royaume-Uni :

"La majorité des investisseurs étrangers présents au Royaume-Uni prévoient d'y rester, en dépit du Brexit, un événement qui ne vient pas en tête des inquiétudes pour ceux qui veulent investir en Europe, selon une enquête* réalisée par le cabinet EY. La volatilité des marchés financiers et l'instabilité économique et politique dans l'UE - due à la crise migratoire et aux cycles électoraux dans plusieurs pays européens - inquiètent plus (...)

Parmi les investisseurs ayant déjà une forte présence au Royaume-Uni, 86% répondent avoir l'intention d'y rester, contre 14% qui envisagent de délocaliser tout ou partie de leur activité sur le continent européen dans les trois prochaines années. "Pour l'instant, le Grand Londres ne voit pas son statut de principale métropole d'attractivité anéanti par la perspective du Brexit et de la sortie du marché unique", commente Marc Lhermitte, associé d'EY, interrogé par l'AFP, soulignant que la métropole restait notamment attractive "pour les talents internationaux, pour les entreprises du numérique" (...)"

Une fois encore, les médias dominants ont menti aux Français en faisant croire en l'apocalypse en cas de victoire du Brexit...


Les faux "casques blancs" syriens dénoncés à l'ONU par la Russie

Article de Stratediplo, où l'on retrouve à la manoeuvre la perfide Albion et l'infâme Soros, et l'administration du POTUS descendant... et où l'on déplore la passivité déplorable de l'Argentine... Quant à la France occupée par le régime Hollande, pas de commentaire...

 
Cette officine de propagande de la coalition islamo-atlantique contre la Syrie est financée à 50% par le gouvernement anglais et à 29% par le gouvernement étatsunien (d'après les déclarations de ces deux gouvernements) ; un autre contributeur est George Soros, dont l'organisation états-unienne Purpose possède le domaine internet whitehelmets.org. Elle a été promue à la célébrité par les agences de presse de l'OTAN (AP, AFP et Reuters) le 30 septembre 2015, lorsque ces faux casques blancs se sont (un peu trop) empressés de publier des témoignages et "preuves" vidéographiques de l'indiscrimination des bombardements que l'aviation russe allait lancer quelques heures plus tard. Outre son usurpation de l'appellation White Helmets, elle a aussi été présentée mensongèrement comme la défense civile syrienne (reconnue par l'ONU, l'OMS, le CICR et l'Organisation Internationale de Protection Civile), puis comme une branche "humanitaire" de la milice prétendue modérée d'Al-Qaïda en Syrie rebaptisée Front Al-Nosra puis Fatah Al-Cham, même si ses membres se filment parfois en flagrant délit de défaut d'humanitarisme, pour ne pas dire de terrorisme, lors d'exécutions arbitraires par exemple, comme l'ont montré les enquêtes approfondies de la journaliste Vanessa Beeley.
 
Recommandée au comité Nobel par l'essentiel des groupes de pression para-gouvernementaux des membres de l'OTAN, sujet d'un film étatsunien diffusé dans le monde entier par Netflix, auteur d'une campagne de communication lacrymale ("le petit garçon sur le siège orange") conçue pour exploiter le sentiment de culpabilité européen engendré par la photographie du petit kurde syrien mort sur la côte turque après avoir été chassé de Kobané par les bombardements turcs, cette officine de propagande a été reçue officiellement par le président de la république français le 9 octobre 2016.
 
Le 20 septembre 2016 cette officine a produit presque en direct des images du convoi humanitaire brûlé, comme annoncé quelques jours plus tôt, par la guérilla islamiste occupant Alep-Est, et a accusé l'aviation russe de l'avoir bombardé (contre toute apparence), cherchant manifestement à détourner l'attention du bombardement de l'armée syrienne par l'aviation étatsunienne le 17 septembre.
 
Plus récemment, le 2 janvier 2017, les faux casques blancs ont revendiqué (par la "déclaration de Ouadi Barada"), avec quatre autres mouvements de la guérilla islamiste, la coupure et l'empoisonnement, depuis le 22 décembre 2016, de l'eau de la Barada qui approvisionnait plus de cinq millions de Damascènes, ce que l'ONU a bien qualifié de crime de guerre même si elle n'en a pas nommé les auteurs.
 
L'obligation pour la Russie d'intervenir elle-même auprès de l'ONU découle du constat selon lequel l'Argentine a délibérément choisi de ne pas dénoncer l'usurpation de sa bannière, sur laquelle on a attiré l'attention de deux ministres successifs des affaires étrangères, le 1er octobre 2015 et le 23 août 2016.
 
Car le 30 septembre 2015 Stéphane Dujarric de la Rivière, porte-parole du Secrétaire Général, abusé par les mensonges des faux casques blancs, avait accusé la Russie d'homicides de civils en Syrie, puis quelques heures plus tard son adjoint Farhan Haq avait démenti l'information et expliqué que l'ONU avait été intoxiquée par les White Helmets. Or depuis la résolution 49/139 du 20 décembre 1994, les Nations Unies appellent ainsi, et exclusivement, la commission Cascos Blancos du gouvernement argentin. Aussi dès le lendemain 1er octobre 2015, faute de réaction officielle argentine, un professeur de politique internationale attira l'attention du ministre des Affaires Etrangères argentin Hector Timerman, autorité de tutelle des véritables Cascos Blancos. On se rappellera qu'en dépit d'un discours qui se voulait "anti-impérialiste" la présidente Cristina Fernandez-Kirchner avait dicté au gouvernement argentin une position pro-étatsunienne et anti-russe, et qu'en deux ans au Conseil de Sécurité l'Argentine vota au moins par deux fois des résolutions majeures contre la Russie,

Lire la suite "Les faux "casques blancs" syriens dénoncés à l'ONU par la Russie" »


Theresa May annonce que le Royaume-Uni ne tentera pas de rester dans le marché commun. Brexit complet

Theresa May fait taire les débats sur le type de relation que la Grande-Bretagne ambitionne de conserver avec l'Union européenne après sa sortie. Il ne s'agira «pas d'une appartenance partielle, associée ou quoi que ce soit qui nous laisse un pied dedans, un pied dehors». Il s'agit bien d'un «hard Brexit», un Brexit dur.

«Nous recherchons un partenariat nouveau d'égalité entre une Grande-Bretagne mondiale, indépendante, autonome et nos amis et alliés de l'UE». «Nous ne souhaitons pas adopter un modèle déjà existant pour d'autres pays». «Nous ne cherchons pas à conserver certains éléments de notre appartenance en partant.»

Donc pas de solution intermédiaire, à la norvégienne ou à la suisse.

Devant un parterre d'ambassadeurs de pays de l'Union européenne, Theresa May doit énumérer ses douze priorités et principes pour le Brexit. 


"Il" va accoucher

Ils sont fous ces Anglais :

Nintchdbpict000293096860-e1483952357657"Un enfant (le premier britannique du genre) va naître d’un transgenre britannique née femme, mais qui se veut mâle et l’est pour l’état civil, et qui interrompt sa « transition » pour l’occasion. C’est l’incarnation d’une volonté maladive de nier l’ordre naturel.

Les plus grands désordres découlent aisément de petites idées toutes faites, de préjugés ordinaires – ou devenus tels. Un enfant à naître d’un mâle « enceinte » était dans l’Empire romain décadent l’objet d’étonnements grivois, et voilà trente ans un sujet de film. On a bien ri en voyant le séducteur latin Marcello Mastroianni enceinte jusqu’aux yeux dans L’événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la terre, ou Arnold Schwarzenegger, le roi de la muscu, dans Junior. Aujourd’hui, nul ne rit plus. Il est presque ordinaire et normal qu’un homme soit enceinte. C’est l’effet de la propagande féministe devenue en pratique idéologie dominante : madame Michu ne croit plus en l’ordre naturel, elle choisit sa vie, elle est ouverte au monde, elle est adepte de la théorie du genre. Le reste n’est qu’une question de technique.

[...] Cet être humain britannique, il n’y a pas d’oxymore, est né femme mais, s’étant senti mâle lors de son adolescence, a commencé un traitement hormonal pour devenir un homme. Il a aujourd’hui vingt ans, le plus bel âge disent certains, mais aussi celui de l’incertitude : il a eu un petit moment d’hésitation et voulu goûter la joie de la maternité. Ou plutôt le bonheur absolu de la parenté totale. Il a demandé à la NHS, le système de santé britannique, de congeler ses ovules, qu’il entendait féconder une fois l’évolution transgenre arrivée à son terme. Mais l’administration britannique est pingre, la chose coûtait 4.000 livres, avec le Brexit on regarde son porte-monnaie, elle a refusé. Qu’à cela ne tienne Hayden Cross a de la ressource, il a demandé sur Facebook le sperme d’un donneur et se trouve aujourd’hui enceinte.

Voilà donc la situation actuelle, la merveille ultime de la volonté de l’homme lorsqu’il se substitue à l’ordre naturel : une femme qui veut devenir mâle se retrouve par caprice enceinte en tant que femelle. Sans doute ce petit « retour en arrière » est-il une épreuve. Mais Hayden Cross est sûr(e) que c’est la bonne solution : « J’étais en face de la perspective de ne pas devenir le mâle que je suis supposé être, physiquement, ou de ne pas devenir un père. Je ne me sentais pas comme si j’avais eu le choix, je n’en avais pas d’autre qu’avoir un bébé maintenant, puis revenir au processus ». (Ouf ! Quand on n’est pas transgenre, ça ne coule pas de source!) Une fois qu’elle aura accouché, elle continuera donc sa transition : un chirurgien lui ôtera ses ovaires et sa poitrine. Hayden Cross en exulte déjà : « Je veux le meilleur pour le bébé. Je serai le plus grand des papas » ! [...]"


Démission du négociateur britannique pour le Brexit

D'Olivier Bault dans Présent :

Unknown"La presse mainstream française voudrait y voir un « soubresaut », une « embûche », un facteur de « troubles » ou de « tensions » en plus, sur la route du Brexit, mais ceux qui avaient fait campagne au Royaume-Uni pour la sortie de l’UE ont applaudi la démission le 3 janvier de Sir Ivan Rogers du poste de représentant permanent de son pays à Bruxelles. Ivan Rogers avait en effet été la personne en charge des négociations de l’ancien premier ministre David Cameron pour un nouvel accord entre l’UE et les Britanniques. Des négociations qui avaient permis d’obtenir bien peu de concessions et qui avaient valu au représentant permanent démissionnaire d’être accusé d’accepter trop facilement les refus du camp d’en face. Le 15 décembre dernier, la BBC avait divulgué une note de M. Rogers dans laquelle celui-ci affirmait que les négociations pour le Brexit pouvaient prendre dix ans, et on savait depuis que le premier ministre Theresa May et son gouvernement avaient « perdu confiance » dans leur représentant permanent à Bruxelles.

Pour l’homme qui avait poussé David Cameron à organiser un référendum sur la sortie de l’UE, Nigel Farage, l’ancien chef de l’UKIP, Sir Rogers aurait dû démissionner le lendemain du référendum sur le Brexit, car il faut, pour négocier la sortie de l’UE, quelqu’un « qui croit en ce pour quoi le pays a voté ». Le député conservateur et ancien ministre de David Cameron, Ian Duncan Smith, notoirement eurosceptique, a attaqué Sir Ivan Rogers pour ses prises de positions publiques trop fréquentes. Et il est vrai que le représentant permanent sortant n’a pas pu s’empêcher, dans sa lettre de démission envoyée à tous ses collaborateurs et dont il savait certainement qu’elle allait atterrir sur les bureaux des rédactions, de critiquer durement le gouvernement de Theresa May pour l’absence d’objectifs clairs donnés aux négociateurs et son manque de réalisme.

Si les Travaillistes et les Libéraux-démocrates ont déploré la perte d’un diplomate expérimenté, fin connaisseur des réalités européennes, Theresa May a dès le lendemain appointé un autre diplomate expérimenté, Sir Timothy Barrow, au poste de représentant permanent. Il fallait agir vite, car l’article 50 du Traité de l’UE, qui déclenche le processus de sortie, sera invoqué d’ici trois mois. Tim Barrow était l’ambassadeur de son pays à Moscou de 2011 à 2015 et il a également déjà occupé des postes importants pour son pays à Bruxelles."


Le pédophile Christophe Bejach, membre fondateur de Terra Nova, évite la prison

Cette information, diffusée par FDesouche, n'a pas été reprise de la presse française, qui semble ignorer les actes pédophiles lorsqu'il ne s'agit pas d'un prêtre. Elle provient de la presse britannique :

"Christophe Bejach, 53 ans possédait 60 images d’abus d’enfants, dont sept images de catégorie A – le type le plus sérieux dépeignant l’activité sexuelle pénétrante. Les officiers ont découvert cela sur l’ordinateur de Bejach quand ils ont fouillé sa maison de Bayswater."

Unknown-37Cet ancien conseiller du ministre français de l’Économie et de l’Industrie Arnaud Montebourg a évité la prison après qu’un agent de police en civil l’ait surpris en train d’organiser une séance de photos impliquant trois jeunes sœurs mineures en bikinis. Christophe Bejach avait acheté un stock de petites lingeries pour faire des photos de nus érotiques avec les enfants âgées respectivement de 8, 10 et 12 ans entre avril et juillet 2016. Bejach a décrit ses fantasmes sexuels à la présumée mère des filles, qui était en fait officier de police travaillant à la surveillance de la cyber-pédophilie.

La juge du Tribunal ne lui a donné que 9 mois avec sursis pendant deux ans pour un premier chef d’accusation d’offense sexuelle sur enfant mineure et trois autres chefs d’accusation pour possession de photographies d’enfants indécentes.

En 2006 il avait co-fondé Terra Nova.

Bejach doit signer le Registre des délinquants sexuels pendant dix ans, son ordinateur a été confisqué et il devra payer £1,200 de frais de tribunaux. Il a préalablement payé une caution de £100,000 à la Cour et remis son passeport aux autorités. 


La responsabilité britannique dans la constitution de l'Etat islamique

Lisa Murr Nehme, Franco-libanaise, professeur, polémiste, historienne, politologue et islamologue vient de publier, aux éditions Salvator, « Quand les Anglais livraient le Levant à l’État islamique » sous titré «  OR, CORRUPTION ET POLITIQUE ÉTRANGÈRE BRITANNIQUE ». Elle a été longuement interrogée par Breizh-info.com. Extraits :

LEntre le 19ème siècle et le 20ème siècle, les Anglais ont, au moins par trois fois, (1840, 1915, 1925) sauvé ou aidé à fonder des états islamiques. Avec les conséquences actuelles que nous connaissons. Pour quelles raisons ?

Les Anglais ont des intérêts à la fois économiques et stratégiques à sauvegarder.

En 1840, ils étaient en plein essor industriel et cherchaient à améliorer l’écoulement de leurs produits et le transport des matières premières. En outre, les Indes étaient le “joyau” de leur Empire. Ils étudiaient donc les moyens par lesquels ils pourraient raccourcir les distances entre l’Inde et l’Angleterre. Ils avaient d’abord pensé à un canal à Suez, mais ils avaient estimé le projet irréalisable. Alors ils s’étaient rabattus sur l’idée de faire un canal pour relier l’Euphrate (fleuve irrigant l’Irak et la Syrie), à l’Oronte (fleuve prenant sa source au Liban, irriguant une partie du Liban et de la Syrie et aboutissant à Antioche, aujourd’hui en Turquie).

Mais sur le plan humain, la chose était difficile. D’abord, les Libanais n’aimaient pas les Anglais (et c’était réciproque), à cause des missionnaires anglais qui se moquaient d’eux et de leurs rites, et qui étaient soutenus par le gouvernement. Ensuite, les tribus qui contrôlaient l’embouchure de l’Euphrate n’étaient pas commodes. Ce projet et son éventuel financement étaient étudiés très sérieusement au niveau parlementaire britannique à cette époque, quand soudain, ils apprennent que l’armée égyptienne, dirigée par un officier français, a occupé la Palestine, le Liban et la Syrie. Et après avoir écrasé l’armée ottomane après une série de victoires décisives, elle était arrivée en bordure de l’Euphrate. Les Égyptiens menaçaient ainsi de renverser le sultan et de prendre sa place.

Le ministre britannique des Affaires Étrangères, lord Palmerston, paniqua à l’idée qu’on allait non seulement rendre le projet du canal irréalisable, mais aussi, couper carrément aux Anglais la route des Indes.

Il décida de restaurer le pouvoir du calife et de restituer le Liban, la Syrie et la Palestine à l’État islamique. Il envoya des agents en déguisement qui promirent aux Libanais l’indépendance au nom des Français. Pendant ce temps, les Anglais assemblaient une flotte et arrivaient en rade de Beyrouth, qu’ils bombardèrent. Ils distribuèrent des armes aux Libanais, qui se révoltèrent et vainquirent les Égyptiens. Eux qui se battaient pour leur indépendance, furent très déçus d’apprendre qu’on les avait en fait livrés à l’État islamique. Les Anglais avaient obtenu la promesse que les chrétiens seraient bien traité, mais ce ne fut pas du tout le cas.

En 1915, le même scénario resservit, mais à l’envers. Pour diviser les musulmans, les Anglais voulaient susciter une guerre de djihad arabe contre les Turcs. Ils tentèrent donc de convaincre Hussein, chérif de La Mecque, de lancer lui-même l’appel au djihad contre ses maîtres qui le finançaient. Hussein exigea un très gros bakchich, dont les Anglais acceptèrent de lui donner une partie : ils acceptèrent de reconnaître la création d’un État islamique ou califat arabe. Un État islamique, c’est un État régi par la charia : l’adultère y est lapidé s’il est marié (fouetté s’il ne l’est pas), la main du voleur y est coupée, l’athée et l’insulteur de Mahomet y sont décapités, etc. Cela s’opposait totalement aux valeurs occidentales, mais cela ne faisait rien au gouvernement britannique, puisque cela ne concernait pas des citoyens britanniques. Les Anglais acceptèrent aussi que le califat arabe englobe les pays entre la mer Rouge et la Méditerranée. En d’autres termes, ils acceptèrent de fermer les yeux sur l’invasion, par Hussein, de toutes ces régions.

[...] L’argent dépensé par les Anglais durant la Première Guerre mondiale a propulsé cet enseignement au premier plan. L’aide diplomatique et militaire accordée par les Anglais au chérif Hussein, était semblable à l’aide accordée par les Américains de nos jours d’abord à Ben Laden et à Al-Qaïda, puis à Daech, et maintenant, au Front Nosra ou Fatah-el-Cham. Elle ressemblait également à l’aide accordée par les Américains aux Frères Musulmans en Égypte et ailleurs. Elle a été le pétrole jeté sur le feu d’un mouvement qui n’était que latent, et qui est devenu assez puissant pour survivre aux modes communiste, socialiste, nassérienne, etc. Grâce à ce climat quasi hystérique, Hassan Al-Banna, grand-père de Tariq Ramadan, a pu fonder le mouvement des Frères Musulmans et avoir beaucoup de succès. Et son ami le mufti Hajj Amine Husseini, fait par les Anglais mufti de Jérusalem, a été en position de créer une guerre entre les juifs et les Palestiniens non-juifs, qui dure encore. Dans le livre, je cite les discours qui poussaient une infime minorité à massacrer les juifs. Une infime minorité, mais malheureusement, c’est sa volonté qui a prévalu, et le peuple palestinien a été divisé.

Le Printemps arabe d’aujourd’hui ressemble comme deux gouttes d’eau au Printemps arabe qui a eu lieu en 1919-1920 en Syrie, en Palestine, en Égypte et que je décris dans le livre Quand les Anglais livraient le Levant à l’État islamique. [...]"


Le Brexit devait avoir pour conséquence l'apocalypse...

Aberlour-18-ansVoilà un effet du Brexit auquel personne ne s'attendait :

"En Ecosse, les producteurs de whisky ont vu leur nombre de commandes et de ventes exploser depuis juin dernier. Une conséquence de la chute de la valeur de la livre, qui a perdu environ 9% face à l'euro et 15% face au dollar depuis le référendum du 23 juin qui a fait basculer le Royaume-Uni hors de l'Union européenne. Le recul de la monnaie britannique a rendu les exportations moins chères et donné un coup de pouce non négligeable aux ventes de whisky, qui affichaient déjà une légère croissance depuis le mois de janvier."


Un peu de folie prométhéenne

Un comité d'experts britanniques vient de donner son feu vert à la conception de bébés issus d'une fécondation à trois parents. Cette technique de conception médicalement assistée avait été approuvée par les députés britanniques en février 2015. La décision doit encore recevoir l'aval de l'Human fertilisation and embryology authority (HFEA), l'organisme chargé de bioéthique, dont une réponse positive est attendue le 15 décembre.

Cette fécondation consiste à transférer l'ADN du noyau de l'ovule maternel dans l'ovule énucléé d'une donneuse "saine". Le nouvel ovocyte est ensuite fécondé par le sperme paternel et réimplanté chez la future mère. 

Que ne ferait-on pas pour avoir des bébés parfaits...


Bébés volés : ce n'est pas de la science fiction

Diffusée sur France 5 le 15 novembre, cette enquête bouleversante met au jour une réalité britannique impensable : le retrait arbitraire d’enfants à leur parents pour répondre aux quotas d’adoption fixés par l’Etat :

"Le documentaire s'ouvre sur une scène à peine croyable. Filmée sur un ferry en partance pour la Normandie, Bethany, 22 ans, enceinte, fuit l'Angleterre pour avoir une chance d'élever son premier enfant. Parce qu'elle a été fragilisée, six ans auparavant, par le suicide de sa sœur aînée, les services sociaux britanniques ont menacé de lui retirer son bébé à la naissance pour « probabilité de maltraitance » future. On se croirait dans un épisode de la glaçante série Black Mirror. Pourtant, Bethany est loin d'être un cas isolé. Les réalisateurs Stéphanie Thomas et Pierre Chassagnieux ont aussi suivi Colin et Claire, un jeune couple défavorisé qui perçoit l'aide sociale et affronte la maladie de Claire, épileptique. Lors d'une échographie, au cinquième mois de grossesse, elle est signalée par son médecin aux services sociaux, et reçoit leur conclusion quelques semaines plus tard. Le couple représenterait un risque de « maltraitance émotionnelle » et de « négligences » pour leur futur enfant… La caméra suit avec tact les six mois d'angoisse qui mèneront au verdict de la justice : leur bébé leur sera-t-il définitivement retiré et adopté ? [Lire la suite]"


Le Brexit n'empêche pas les investissements au Royaume-Uni

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"L’apocalypse continue.

Facebook va construire un nouveau siège à Londres : « Le Royaume-Uni est l'un des meilleurs endroits pour une entreprise technologique et est une partie importante de l'histoire de Facebook. Nous sommes venus à Londres en 2007 avec une poignée de collaborateurs et d'ici la fin de l'année prochaine nous ouvrirons un nouveau siège et prévoyons d'employer 1.500 personnes au total. »

La semaine dernière, Google a annoncé la construction d’un vaste bâtiment où travailleront quelque 3.000 salariés, un investissement d’un milliard de livres.

En septembre, Apple avait annoncé la création de son nouveau QG londonien, avec 1.400 employés.

Ces annonces des trois géants du numérique consacrent Londres comme capitale technologique, alors que le European Digital Forum constate dans une enquête qu'il s'agit de la meilleure ville d'Europe pour les start-up du numérique, soulignant que « malgré les craintes liées au Brexit, la ville attire encore de grands talents en provenance du monde entier »."

A quand le Frexit ?


Un projet de loi pour restreindre l'avortement en Angleterre

Lu sur Gènéthique :

Unknown-41"Au Royaume-Uni, un projet de loi déposé par Lord Kevin Shinkwin vise à interdire l’avortement pour cause d’invalidité. Actuellement, ce type d’avortement est autorisé jusqu’à la naissance. Le nouveau texte a passé sa deuxième lecture à la Chambre des Lords.

Lord Shinkwin estime que 

« du point de vue de cette personne handicapée, il y a une anomalie flagrante, une incohérence dans la loi, où la discrimination fondée sur le handicap est à la fois interdite par la loi après la naissance et confusément inscrite en droit au moment même où la discrimination commence, à la source, avant la naissance ».

Le projet de loi est soutenu par un mouvement  qui vise à faire de « l'égalité des personnes handicapées une réalité ». Le docteur Elizabeth Corcoran, porte-parole de ce mouvement, souhaite une discussion nationale sur l’égalité des personnes handicapés. Elle soulève le paradoxe de la loi, qui interdit l’avortement sélectif en fonction du sexe mais l’autorise en cas de handicap."


Un couple opposé à la dénaturation du mariage interdit d’adopter deux enfants

En Angleterre :

"Chrétiens pratiquants, le mari et la femme s’occupent depuis le début de l’année de deux enfants en bas âge au titre de « parents nourriciers » : en France, on parlerait d’un foyer d’accueil où les services sociaux placent provisoirement les enfants, adoptables ou non. Lorsqu’ils ont appris que les deux jeunes enfants allaient être confiés à l’adoption par un couple gay, ils ont été profondément choqués et ont demandé à les adopter eux-mêmes. C’est leur homophobie, constituée par l’opposition à l’adoption par un couple de même sexe, qui a justifié un refus immédiat de la part des autorités, qui ont remis en question leur aptitude à répondre aux besoins des enfants.

Car par ailleurs, les services sociaux ne tarissent pas d’éloges sur la manière « chaleureuse et aimante » dont ils s’occupent des enfants, bénéficiant notamment du soutien actif de leur paroisse.

Au Royaume-Uni, s’opposer à l’adoption homosexuelle, c’est de l’homophobie

Le couple, resté anonyme, et qui a des enfants biologiques, avoue qu’au moment d’être informé par les services sociaux du projet d’adoption homosexuelle, ils ont tous les deux « exprimé leur sentiment de choc. “C’est une blague ?” », ont-ils demandé.

Très atteints par la nouvelle, comme l’a confirmé le travailleur social qui s’occupe des enfants placés chez eux, les époux ont décidé dès le surlendemain de déposer officiellement une demande d’adoption à l’égard de ces enfants avec qui ils ont déjà tissé des liens affectifs importants. Si bien qu’ils avaient déjà, à plusieurs reprises, avant cette annonce qui les a tant bouleversés, évoqué leur désir d’adopter les enfants, pour se voir rétorquer par leur travailleur social que leur maison était trop petite.

L’autorité locale, compétente en la matière, a rejeté leur demande, au motif que leur attitude à l’égard du la parentalité gay était « inquiétante » et « pourrait se révéler préjudiciable aux besoins des enfants sur le long terme ».

Le couple chrétien prêt à adopter les enfants qu’il accueille depuis des mois

Les parents nourriciers sont outrés. Ils estiment que le fait de déplacer les enfants vers un autre foyer est déjà de nature à les soumettre à un « stress émotionnel » qu’il faudrait leur épargner. Ils soulignent aussi que, lors de leur conversation avec le travailleur social, le mari avait déclaré qu’il serait très difficile d’expliquer à l’un des deux enfants qu’il allait avoir deux « papas », étant donné qu’il « attend d’avoir une nouvelle maman ».

Car oui, les enfants rêvent d’avoir un père et une mère. Et c’est leur intérêt, leur bien qui compte – ou devrait compter. [...]"


La Fifa contre les Nations, l'Histoire et la Tradition

Encore une organisation internationale qui veut imposer des règles absurdes aux nations :

Article-0-070BFFBF000005DC-456_468x375"La guerre est déclarée entre la Fifa et les Fédération anglaises et écossaise de football. L'association basée en Suisse, qui interdit tout message politique, religieux ou commercial sur les maillots des équipes engagées dans ses compétitions, menace les deux fédérations de sanctions si celles-ci maintiennent leur volonté de faire porter aux joueurs des coquelicots («poppy») sur les maillots le 11 novembre prochain en signe d'hommage aux morts de la Grande Guerre, le jour de commémoration de l'Armistice.

Dans les pays du Commonwealth, il est d'usage d'accrocher sur les terrains de sport (mais pas uniquement) ce petit coquelicot de papier en souvenir des morts et des blessés. L'opposition de la Fifa à cette tradition a déclenché l'ire de certains dirigeants d'outre-Manche. Le sélectionneur par intérim de l'équipe nationale d'Angleterre, Gareth Southgate, s'est montré inflexible. «Il s'agit d'une part importante de notre histoire et de notre tradition, un élément qui nous constitue en tant que nation», a commenté l'entraîneur lors d'un point presse. «Je pense qu'il est important que nous arborions le coquelicot car c'est la chose juste à faire quand on représente une nation», a poursuivi Southgate

La Première ministre britannique Theresa May a qualifié la position de la Fifa «de tout à fait scandaleuse», et une pétition contre cette interdiction de porter le «poppy» a réuni plus de 300.000 signatures. La Fédération galloise a quant à elle demandé à la Fifa la permission d'arborer le coquelicot lors de son match des qualifications pour le Mondial 2018 contre la Serbie, le 12 novembre."

Les dirigeants de la Fifa sont-ils aveugles au point de ne pas faire la différence entre un hommage historique aux morts et un message politique ? A quand l'interdiction des hymnes nationaux ?


Theresa May : "Les parlementaires doivent accepter ce que le peuple a décidé"

C'est la moindre des choses mais cela va mieux en le disant :

"La première ministre britannique Theresa May a mis en garde les parlementaires de son pays contre un blocage du Brexit, dans des déclarations publiées dimanche 6 novembre, après que la Haute Cour de Londres a jugé qu’ils devaient être consultés.

Après cette décision rendue jeudi, le gouvernement conservateur a annoncé qu’il ferait appel devant la Cour suprême, et Mme May a affirmé maintenir son calendrier « inchangé ».

« Le résultat a été clair. Il est légitime. Les parlementaires qui regrettent les résultats du référendum doivent accepter ce que le peuple a décidé », a déclaré Mme May, avant une visite en Inde.

Impensable en France où Nicolas Sarkozy s'est assis sur le résultat du référendum de 2005 !


Le parlement doit valider l'avis du peuple

BC'est cela la démocratie. Après le rejet du Traité Constitutionnel par le peuple français en 2005, le Parlement a voté quasiment le même texte, renommé Traité de Lisbonne.

Se déroule-t-il le même processus au Royaume Uni ?

"La Haute Cour de Londres a décidé ce jeudi matin que le gouvernement n’a pas le pouvoir de déclencher l’article 50 en vue de quitter l’Union européenne sans passer d’abord par le Parlement pour y obtenir un vote favorable des représentants du peuple britannique. On savait que le Brexit, voulu par une majorité des sujets de Sa Majesté, n’allait pas passer comme une lettre à la poste, preuve en est que la procédure n’est pas déclenchée plus de quatre mois après le référendum. Mais on n’imaginait pas que trois hommes, trois magistrats, allaient lui mettre à ce point des bâtons dans les roues. Au Royaume-Uni, c’est un véritable choc.

Pour Nigel Farage, figure de proue du parti de l’indépendance britannique, UKIP, réagissant quelques minutes après que la nouvelle eut été diffusée, on s’achemine vers un déni de la volonté du peuple : « J’ai peur que nous ne soyons au bord d’une trahison. Hier soir, lors des Spectator Parliamentary Awards, j’ai eu le net sentiment que notre classe politique, qui était là en force, n’accepte pas le résultat du référendum du 23 juin. Je crains désormais que l’on fera tout pour bloquer ou retarder le déclenchement de l’article 50. Si c’est le cas, ils n’ont aucune idée du degré de colère publique qu’ils vont provoquer. »


Brexit : La croissance britannique se porte bien !

Mais qui en doutait ?

"En dépit des craintes suscitées par le Brexit, depuis le référendum qui a vu les Britanniques opté pour une sortie de l’Union européenne, la croissance de l’économie du Royaume-Uni a résisté et atteint 0,5 % au troisième trimestre, a annoncé jeudi 27 octobre l’Office des statistiques nationales (ONS). Une croissance supérieure au 0,3 % sur lequel tablaient les économistes, d’après un consensus établi par l’agence Bloomberg.

« La perspective de la croissance n’est pour l’instant pas affectée de façon générale par le référendum sur l’Union européenne et une bonne performance des services a permis de compenser un repli des autres secteurs d’activité ».

Cette estimation de l’ONS, la première pour la période estivale, était scrutée par les économistes, qui prédisaient un coup de frein plus net de la croissance en cas de victoire du Brexit. La Banque d’Angleterre (BoE) a même assoupli sa politique monétaire au début du mois d’août pour la première fois depuis plus de sept ans, pour doper l’économie face aux risques de ralentissement. [Source]

"Les consommateurs britanniques ont, eux, continué de dépenser de façon vigoureuse, ne semblant pas inquiétés par certains facteurs, comme une chute de la livre sterling face au dollar et à l’euro. Ces statistiques viennent s’ajouter à une série d’autres indicateurs encourageants. La consommation des ménages a continué comme si rien ne s’était passé, le chômage n’a pas progressé, le secteur de la construction reste solide… La période d’avant le référendum, elle, n’a pas connu de ralentissement, contrairement à ce que craignaient de nombreux économistes (...) [Source]

Mais ces mêmes journalistes, qui se sont complètement plantés lorsqu'ils prédisaient que le Brexit entraînerait un cataclysme économique, ne démordent pas et reviennent à la charge :

"De nombreux économistes avertissent toutefois que la situation économique du Royaume-Uni risque d’être nettement moins reluisante l’année prochaine, lorsque les négociations formelles de sortie de l’UE seront lancées."

Nicolas Sarkozy refait le coup du "mini-traité" aux Britanniques

Unknown-18Vous avez aimé le Traité de Lisbonne, copie conforme du Traité Constitutionnel Européen rejeté en 2005 ? Vous allez aimer le nouveau traité que Nicolas Sarkozy propose aux Britanniques :

"Je dirai aux Britanniques : 'Vous êtes sortis, mais nous avons un nouveau traité sur la table donc vous avez une opportunité de voter à nouveau. Mais cette fois pas sur la vieille Europe, sur la nouvelle Europe. Voulez-vous rester ? Si oui, tant mieux. Parce que je n'accepte pas de perdre la deuxième plus grande économie de l'Europe alors que nous sommes en train de négocier avec la Turquie pour son adhésion. Et si c'est 'non', alors c'est un vrai 'non'. Vous êtes dedans ou vous êtes dehors'".

Quelque chose me dit que les Anglais resteront dehors.


Une première pour la Fraternité Saint-Pierre

L’an prochain aura lieu en Angleterre une des cérémonie d’ordinations sacerdotales de la Fraternité Saint-Pierre. L’abbé Armand de Malleray, prêtre français de la Fraternité Saint-Pierre en ministère en Angleterre, écrit dans le Catholic Herald :

3c2131_d8fce0fb4a8b470b9f4d9ff96120435f"Les nouveaux prêtres apportent des joies durables pour tous, et les grâces de Dieu. D’autant plus quand ils sont ordonnés localement. Nous, à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre sommes très reconnaissants à Mgr Malcolm McMahon, notre ordinaire locale de Liverpool, d’avoir accepté d’ordonner deux de nos diacres au sacerdoce. La cérémonie aura lieu l’année prochaine au Sanctuaire Sainte Mary de Warrington, le samedi 17 Juin à 11h dans la forme extraordinaire du rite romain. Tout le monde est bienvenu.

Le premier candidat est Alex Stewart, de Wallasey, ville face de Liverpool à travers l’eau. Né en 1974, Alex a travaillé en Irlande dans une station touristique depuis plusieurs années et était un surfeur engagé ! Il a été admis à notre séminaire américain en Septembre 2010. Le second est Krzysztof Sanetra, qui est né en Pologne en 1983. Après avoir obtenu un diplôme de maîtrise en science politique à Cracovie, Krzysztof a passé ses trois dernières années dans le monde séculier à Ramsgate et à Londres , et y entendu l’appel de Dieu.

Cette cérémonie sera une des premières depuis des décennies que des prêtres seront ordonnés dans la forme extraordinaire en Angleterre. Alors que plusieurs évêques du monde entier font – même dans leurs propres cathédrales, comme à Sydney, Lincoln et Omaha, Toulon et Linz – cela ne semble pas avoir eu lieu ici depuis les changements liturgiques de 1969. La sanctuaire Sainte Mary est un endroit approprié pour la cérémonie, en raison de sa belle conception par l’architecte Pugin et parce que l’archevêque McMahon l’a établi comme « centre pour la célébration de la forme extraordinaire de la messe et les sacrements ».

Notre Fraternité est bénie avec un prêtre anglais ordonné chaque année. L’abbé James Mawdsley a été ordonné en juillet et l’abbé Ian Verrier l’année précédente. Les deux servent en Angleterre. Au cours des années précédentes, nous avions les abbés Harkins, Goddard, Gerard et Loewenstein. Nous avons aussi huit séminaristes d’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Irlande. S’il vous plaît Dieu, ce qui garantira au moins un autre prêtre ordonné chaque année dans les années à venir."


Les ravages du Brexit : plein emploi en Angleterre

ALe taux de chômage est tombé à 4,9% au Royaume Uni en juillet. En dessous de 5% on considère qu’il y a plein emploi.

Le taux d’emploi entre mai et juillet s’établit à 74,5%, le plus élevé depuis que les statistiques actuelles existent (1971).

C'est le genre d'apocalypse que l'on ne redoute pas.


Mais qui est le ministre des affaires étrangères en France ?

La spécialiste des relations étrangères du Parti travailliste au Royaume Uni ne le sait pas :

"En Angleterre, il existe ce qu'on appelle des "shadow cabinets", ou cabinets de l'ombre. Ce sont des équipes similaires à celles du gouvernement, que constituent systématiquement les partis d'opposition pour préparer un prochain passage au pouvoir. Ainsi, la spécialiste des relations étrangères et potentielle future occupante du Foreign Office aujourd'hui à ce poste dans le parti de Jeremy Corbyn est Emily Thornberry.

Dermot Murnaghan, présentateur de Sky News l'avait invitée à parler de sa spécialité, mais lui a joué un bien mauvais tour. Il lui a demandé qui était notre ministre des Affaires étrangères. 

Question piège. Mrs Thornberry n'ayant pas la réponse, elle est entrée dans une colère noire et a accusé son hôte de sexisme, comparant sa pratique du journalisme à un quiz de pub."


L'association pro-avortement Marie Stopes International préoccupe la santé publique britannique

Unknown-13Marie Stopes International, une officine d'avortements, avait reçu 30 millions d'euros de l'Union européenne sur la période 2005-2009. En 2015, cette même organisation a demandé au Tribunal de l’Union européenne l’autorisation d’intervenir contre l’Initiative citoyenne européenne Un de nous (One of Us) dans son recours engagé contre la décision de la Commission européenne.

Marie Stopes International pratique un nombre d’avortements en croissance continue : 350 000 en 2005, plus de 900 000 en 2009 ; 2,2 millions en 2012 et 3,3 millions en 2014. En 2013, MSI avait un budget annuel de plus de 211 millions de livres sterling. Parmi les méthodes d’avortement employées, MSI fait l’usage de la méthode connue sous le nom de « régulation menstruelle », ou « Aspiration Manuelle Intra-Utérine » (AMIU) : si le cycle menstruel tarde, le contenu de l’utérus est aspiré au moyen d’une pipette réutilisable.

Cette technique permet de pratiquer des avortements dans les pays où cela est interdit car d’une part l’embryon ou le fœtus aspiré n’est plus identifiable (réduit à de la bouillie), d’autre part cette méthode est employée sans avoir préalablement vérifié la grossesse ce qui permet de contourner l’interdiction. Dans la pratique, ce procédé est utilisé jusqu'à 16 semaines, parfois même plus. MSI favorise également la stérilisation à grande échelle dans les pays pauvres, que ce soit par la ligature des trompes ou la vasectomie. MSI implante et injecte aussi des contraceptifs de longue durée, certains n’étant pas utilisés, voire interdits, dans les pays développés en raison de leurs effets indésirables.

Marie Stopes (1880-1958) a ouvert la première clinique de contrôle de naissances dans un quartier pauvre de Londres. Dans son livre « Radiant Motherhood » publié en 1920Marie Stopes expose sa pensée eugéniste et son projet à destination de « ceux qui créent le futur ». Afin d’améliorer la race humaine, elle prétend que seuls les gens beaux, intelligents, sains et riches, devraient être autorisés à avoir des enfants. Plus encore, la société devrait stériliser « les malades, les négligents envers la race, les dépensiers, les insouciants, les faibles d’esprit et les membres les plus vils de la communauté ». Se voulant aussi poète, elle a adressé ses œuvres en 1939 à Adolf Hitler. Elle était une proche de Margaret Sanger, eugéniste et fondatrice du Planning Familial.

Bref, la bonne nouvelle c'est que cette organisation a suspendu ses opérations dans ses avortoirs de Grande-Bretagne, suite à des inspections suprises de la Commission de qualité des soins. La commission a conclu qu’on ne pouvait être certain que le personnel ait les compétences ou la formation requises pour administrer une sédation ou une anesthésie. Elle fait état également de « préoccupations immédiates quant à la question du consentement ». Le Service de Santé publique a donc envoyé les 250 femmes qui allaient se faire avorter dans d’autres avortoirs, en attendant que la situation soit clarifiée.

« En tout temps, a déclaré le Pr Baker, inspecteur en chef adjoint de la commission, notre priorité est de veiller à ce que les patientes reçoivent des soins sûrs, de haute qualité et compatissants ».

Pour les enfants à naître, on verra plus tard. Ou pas.