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Une universitaire démonte la Légende noire de l'Inquisition en Espagne

20161108_portada_imperiofobiaMaria Elvira Roca Barea, issue d’une famille républicaine et franc-maçonne, s’affirme non croyante. Cette universitaire a travaillé depuis de longues années sur toutes les accusations lancées contre l’Eglise catholique, sur son rôle en Espagne, et sur l’Inquisition. Elle vient de publier un livre sous le titre Imperiofobia y leyenda negra, « Empirophobie et légende noire ».

Première légende : l’idée que la Réforme aurait fait de la religion une affaire privée en même temps que la Contre-Réforme aurait permis à la religion de conserver son rôle social.

« Il n’y a rien de plus faux que cette affirmation. C’est précisément l’inverse. Quel est le pays d’Europe occidentale qui a aujourd’hui comme chef d’Etat le chef de l’Eglise ? La Grande-Bretagne. Dans quel pays a-t-il été impossible jusqu’à il y a peu d’occuper une charge publique sans appartenir à la religion nationale ? En Grande-Bretagne et dans d’autres pays protestants. Cela veut dire que le protestantisme s’est constitué en Eglises nationales et que de ce fait la dissidence religieuse s’est transformée, non en délit religieux mais en délit contre la nation, contre l’Etat. Il en a été ainsi au Danemark et dans les Etats luthériens du Saint Empire germanique. (…) C’est précisément dans le monde catholique que le délit religieux continue d’être religieux et n’est pas considéré comme portante atteinte à l’Etat ».

C’est ce qui a notamment justifié le maintien d’une loi contre le « blasphème » au Royaume-Uni jusqu’en 1976. 

« L’Inquisition a existé, évidemment qu’elle a existé, mais c’était une institution de petite envergure, qui n’a jamais eu les moyens d’influencer de manière décisive la vie des pays catholiques ».

Elle donne l’exemple du roman Lazarillo de Tormes, condamné par l’Inquisition mais qu’on pouvait acheter partout et qui 20 ans après sa parution, était étudié dans toutes les universités espagnoles.

« L’Inquisition était une institution très bien organisée, bien mieux réglementée que n’importe quel autre institution de son temps, et où la religion continuait d’être affaire de religion et non de l’Etat. On s’occupait des délits qui sont au encore aujourd’hui des délits, tels les délits contre l’honnêteté : le proxénétisme, la pédérastie, la traite des Blanches, le faux-monnayage, la falsification de documents… elle avait un champ d’action très large. Le fait de se constituer de manière très organisée, réglementée et stable sur le plan judiciaire pour traiter des dissidences religieuses, a évité les massacres que celles-ci ont provoqués du côté protestant. Nous connaissons toutes et chacune des sentences de mort qui y furent prononcées. Elles sont très bien documentées dans une étude du Pr Contreras et du Danois Henningsen. L’Inquisition a jugé 44.000 causes au total depuis 1562 jusqu’à 1700, avec au final 1.340 morts environ. Et voilà toute l’histoire. Calvin a envoyé au bûcher 500 personnes en vingt ans seulement, pour hérésie. Quand on s’intéresse aux faits barbares qui se sont produits côté protestant, il n’y a pas de comparaison, entre autres choses parce que le calcul des morts qu’a pu provoquer l’intolérance protestante ne peut se faire que de manière approximative, puisque dans la plupart des cas, il n’y eut ni jugement, ni avocat, ni droit de la défense : ce fut par le procédé barbare du lynchage, rien de plus. Cela ne s’est jamais produit dans les zones catholiques, jamais ».

« Ce qu’il faut voir, c’est comment été gérée cette intolérance religieuse dans les différents endroits. Elle fut beaucoup plus civilisée est beaucoup plus compréhensive dans la partie catholique, et donc en Espagne. En Angleterre, ainsi que dans les principautés luthériennes protestantes au nord de l’Europe, les persécutions à l’encontre de la population furent atroces. Il y eut aussi tout le phénomène de la chasse aux sorcières, absolument démentiel, qui a provoqué des milliers de morts. Cela ne s’est pas produit dans le monde catholique et cela ne s’est pas produit en Espagne parce qu’il y avait d’Inquisition qui a évité cette barbarie ».

« Il nous est resté cette idée que Martin Luther n’avait pas d’autre choix que de rompre avec l’Eglise parce que l’Eglise était intolérante. Non, c’étaient eux, les intolérants. Les princes protestants ont imposé des conversions forcées. S’ils ne te tuaient pas, ils te confisquaient tes biens. Si tu ne partais pas, tu devais te convertir. Les catholiques ne toléraient-ils pas les protestants ? Sans doute, mais les protestants toléraient encore moins les catholiques ».


Le Freespeechbus, contre l'idéologie du gender, dérange les extrémistes LGBT

Depuis début mars, un bus de l’association HazteOir parcourt les routes d’Espagne en rappelant les simples caractéristiques physiques d’un garçon et d’une fille. Une façon comme une autre de lutter contre l’idéologie du genre… mais l’association est accusée d’homophobie et d’incitation à la haine – le bus a été violemment caillassé à Pampelune mardi.

Le même bus, mis en place par le National Organization for Marriage, a été vandalisé à New York :

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Brian Brown explique dans cette vidéo en anglais l'intérêt de cette campagne (à laquelle Le Salon Beige participe).

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Ou comment un simple bus parvient à déranger les militants LGBT. Toute la presse étrangère en parle

Ignacio Arsuaga, président de l’association HazteOir, (« Fais-toi entendre », en espagnol), explique à Anne Isbeth dans Présent :

"Notre campagne, « The Bus of Freedom » (Le bus de la liberté), fait référence à l’existence, dans dix communautés autonomes ou régions d’Espagne, de lois faisant la promotion d’un modèle affectif et sexuel particulier, spécifiquement de l’idéologie du genre, pour tous les élèves de toutes les écoles. Il est évident que ces lois violent le droit fondamental des parents à éduquer leurs enfants conformément à leurs convictions et leurs valeurs.

Pourquoi faire cette campagne maintenant ?

La campagne a débuté en novembre avec la sortie du livre Savez-vous ce qu’ils veulent enseigner à votre enfant à l’école ? Les lois d’endoctrinement sexuel en font partie. Début mars nous avons lancé « The Bus of Freedom » parce que ces lois dont nous parlons vont être renforcées l’an prochain. Donc, ces mois sont décisifs pour informer la société espagnole de ce problème, spécialement les parents."


«Le Bus de la haine »

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« Les garçons ont un pénis et les filles une vulve. Ne vous laissez pas tromper ! » « Si vous naissez homme, vous êtes homme. Si vous naissez femme, vous le resterez. » « Ne permettez pas que vos enfants soient manipulés à l’école ! ».

Voilà ce qu’on pouvait lire dans les rues de Madrid, sur un bus mis en circulation par l’organisation HazteOir (Faites-vous entendre).

Une enquête, menée par le journal gaucho-bobo El País nous apprend que 84,20 % de ses lecteurs ont répondu « Non » à la question « Croyez-vous qu’il faille interdire la campagne transphobique lancée par l’association HazteOir ? »... Répondant aux demandes exprimées aussi bien par le procureur (aux ordres du gouvernement du Partido Popular) que par les partis dits d’opposition – des « socialistes » du PSOE aux « populistes de gauche » de Podemos –, un juge vient d’interdire la circulation du « Bus de la haine ».

Or, les « transphobiques haineux » sont têtus comme des mules et roués comme des renards : ils viennent de contourner l’interdiction en ajoutant un point d’interrogation à leurs propos, qui s’affichent désormais comme suit : « Les garçons ont-ils un pénis ? Les filles ont-elles une vulve ? »


La dictature LGBT s’installe de plus en plus fermement en Espagne

Lu sur Réinformation.tv :

"la Généralité de Valence entend rompre les contrats qui lient les pouvoirs publics avec les écoles libres si celles-ci refuse de s’incliner devant l’idéologie du genre en refusant d’appliquer l’intégralité de la loi de reconnaissance au droit à l’identité et à l’expression de genre dans la « Comunitat Valenciana ». De la part du gouvernement autonome, c’est une réponse à l’archevêque de Valence, le cardinal Antonio Cañizares qui avait publiquement demandé aux responsables politiques de repenser le projet de nouvelle norme en déclarant que le fait « d’endoctriner les enfants avec l’idéologie du genre est une perfidie ».

Unknown-8Le directeur général de l’Egalité dans la diversité (sic), José de Lamo, a déclaré au journal Levante qu’aucun changement ne sera apporté à la loi de la part du Conseil ou des partis politiques qui la soutiennent au cours de la discussion parlementaire. Il a ajouté : « Jusqu’à présent, le protocole concerne les centres éducatifs publics. Quand la loi sera approuvée, tous les centres éducatifs, sous contrat privé, seront obligés de respecter la norme. Sinon, évidemment, les centres seront sanctionnés pour non-respect de la loi. » Les sanctions vont de peines légères de 200 à 3.000 euros à des amendes beaucoup plus lourdes – 20.000 à 45.000 euros pour les infractions « très graves ». Le projet de loi prévoit également des « sanctions accessoires » qui pourraient directement affecter les écoles sous contrat puisqu’est également prévue l’interdiction d’accéder à une quelconque aide publique de la Généralité de Valence sur une période allant d’un à trois ans. On envisage de même une interdiction temporaire, pouvant atteindre elle aussi trois ans, de toute mission de service public. Interdiction, enfin, de conclure des contrats avec la Généralité ou avec ces entités publiques pendant le même délai en cas de violation grave de la loi sur la transsexualité.

Quelles sont donc ces infractions graves ? On note entre autres la réalisation d’actes impliquant « l’isolement, le rejet ou la dévalorisation publique et notoire de personnes en raison de leur identité ou de leur expression de genre ». Sera également pénalisée « l’élaboration, l’utilisation ou la diffusion dans les centres éducatifs de la Comunitat Valenciana de manuels scolaires et de matériels didactiques présentant les personnes comme supérieures ou inférieures en dignité humaine en fonction de leur identité ou de leur expression de genre, ou qui incitent à la violence pour ce motif. »

[...] De nombreuses associations catholiques espagnoles sont vent debout contre le projet de loi qui oblige tous les centres éducatifs, qu’ils soient publics, sous contrat ou privés, à respecter le nom et le genre choisis par l’élève dans ses documents scolaires, de la liste des élèves de la classe aux présentations au tableau. La loi oblige également à laisser l’élève utiliser les vestiaires et les toilettes conformes à son « identité de genre manifestée » et à venir en classe avec l’habillement qu’il souhaite, correspondant au sexe auquel il s’identifie. [...]

Interpellé sur le caractère tyrannique et dictatorial de la nouvelle loi, le directeur de l’Egalité dans la diversité a répliqué : « Notre totalitarisme est celui de l’égalité, de la démocratie et des droits des personnes. »

Jadis, en faisant fonctionner la guillotine, on disait pareillement : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. » [...]"


Espagne : l'instabilité se poursuit

Après 6 mois sans majorité, le peuple espagnol était rappelé aux urnes hier. Le Parti populaire du président du gouvernement sortant, Mariano Rajoy, a conservé sa première place et amélioré son score aux élections législatives, mais les rapports de forces entre les partis ne facilitent pas l'émergence d'une majorité parlementaire.

Le PP obtient 33 % des voix et 137 sièges au Congrès des députés, qui en comprend 350, soit quatorze de plus que lors des élections précédentes, le 20 décembre 2015.

Derrière, le Parti socialiste (PSOE) maintient la deuxième place avec 23 % et 85 sièges.

Unidos Podemos - le nom de la coalition entre Podemos et le parti néocommuniste Izquierda Unida - ne parvient pas à dépasser le PSOE, avec 22 % des suffrages et 71 députés.

Ciudadanos (centre) emporterait 13 % et 32 députés, huit de moins qu'en décembre. 


Espagne : l'échec d'une droite qui court derrière la gauche

D'Olivier Bault dans Présent :

"L’annonce hier de nouvelles élections pour le 26 juin est venue couronner l’échec de la stratégie d’abandon des valeurs de droite du Premier ministre Mariano Rajoy en Espagne. Son Parti populaire (PP) avait hérité en 2011 des fruits de près de huit ans de gestion socialiste : chômage record, dette record, fracture de la société sur fond de « mariage » homosexuel et de révisionnisme historique, etc. Malgré les promesses électorales de son parti, Rajoy a décidé de se concentrer sur l’économie et de ne pas toucher au reste, à la fois par manque de convictions personnelles et par calcul électoral.

La promesse de revenir sur la légalisation de l’avortement votée par les socialistes en 2010 a été abandonnée, de même que la réforme de la loi sur la mémoire historique par laquelle le PS espagnol (PSOE) avait voulu imposer une vision manichéenne de la guerre civile espagnole. Bien entendu, le « consensuel » Mariano Rajoy n’a pas non plus voulu revenir sur le « mariage pour tous » espagnol et, aujourd’hui encore, le PP vote dans les régions autonomes en faveur de la plupart des lois promues par le lobby LGBT pour donner des gages de sa « modernité ».

Mais malgré ses relatifs succès économiques (retour de la croissance, stabilisation des déficits, baisse du chômage…), les élections législatives du 20 décembre dernier ont marqué une baisse historique du vote PP et la fin du bipartisme en Espagne. [...]

Mariano Rajoy s’accroche désormais à l’espoir de pouvoir obtenir cette fois une majorité absolue avec le parti centriste Ciudadanos, un parti pro-avortement, pro-« mariage gay », pro-GPA et pro-Gender. Mais une telle majorité à deux n’est pas plus garantie aujourd’hui qu’elle ne l’était en décembre. En choisissant d’aller dans le sens de la gauchisation de la société espagnole plutôt que de défendre les valeurs de droite, le PP a lui-même scié la branche sur laquelle il était assis depuis plusieurs décennies."


Une fille de 11 ans droguée pour stopper sa puberté

Ignominie trouvée dans Sud-Ouest :

"Depuis le mois d’octobre, l’enfant de 11 ans reçoit des injections pour bloquer la poussée des seins et l’apparition des règles. Il est le premier enfant dans ce cas au Pays basque espagnol. [...] Elle est un garçon. Malgré ses deux chromosomes X, l’enfant n’en démord pas depuis son plus jeune âge. À tel point qu’Ane, 11 ans, se fait désormais appeler Leo, dans sa famille et à l’école. Dans la communauté autonome d’Euskadi, il est le premier mineur transgenre ["transsexuel" étant le terme psychiatrique désignant une personne atteinte d’un trouble mental, la dysphorie de genre] à recevoir un traitement pour stopper le développement de sa puberté.

Les injections de Decapeptyl tous les 28 jours ont démarré au mois d’octobre dernier. Elles doivent freiner l’apparition des caractères sexuels secondaires. En l’occurrence, dans le cas de Leo, la poussée des seins et l’apparition des règles. Le traitement peut paraître lourd. À juste dose, les spécialistes assurent qu’il est réversible. L’enfant peut en effet décider de l’arrêter à tout moment.

"Le but de ces injections est de lui donner du temps", commente la maman, Monika Zamora. "Du temps pour être convaincu de son choix : devenir un garçon. Mais aussi pour comprendre quelles seront les prochaines étapes s’il souhaite changer de sexe." Celles-ci vont de la transition dite légale (changement d’état civil) à la transition médicale (injections de testostérone, voire une éventuelle phalloplastie). Si Leo souhaite amorcer cette phase médicale, le préadolescent pourra le faire à partir de 16 ans, âge de la "majorité sanitaire" en Espagne. [...]"


Les médias espagnols ne passent pas Un de Nous sous silence

Contrairement aux médias français :

"Le Président de la Fédération UN DE NOUS, Jaime Mayor Oreja, ancien député européen, a présenté à la presse Madrilène le Forum UN DE NOUS. Immense retentissement dans les médias, (dont ABC Sociedad, Hispanidad, Hispanidad et TeleMadrid). « Nous n’acceptons pas la situation politique, juridique et sociale actuelle en rapport au droit à la vie  », a-t-il affirmé. « L’inaction politique sur ce sujet est le fruit de notre résignation, et c’est pour cela que ce Forum est un cri pour ne pas se résigner à la fatalité ».

L’objectif du Forum et de la Fédération est de réunir des milliers de personnes de toute l’Europe « avec l’objectif commun de défendre la vie », et de s’investir dans « le débat culturel des valeurs qui commence avec le débat sur le droit à la vie ».

Il faut pour cela « surmonter la résignation » et « la peur référentielle à une mode dominante » devant la situation politique actuelle, juridique et sociale en relation au droit à la vie. Le positionnement actuel du PPE est « lamentable » devant le sujet de l’avortement. « Il n’y a pas un seul responsable. Beaucoup se résignent, et la défense de la vie a été expulsé du débat politique», affirme l’ex-leader du PPE.

L’Union Européenne a besoin « de se réarmer moralement » et nécessite « un changement profond d’attitude personnelle devant ce débat », a-t-il conclut, suscitant de nombreux articles dans toute l’Espagne."


En Espagne, il est possible de rapprocher l'avortement et la Shoah

Lu sur le blog Yves Daoudal :

Unknown-62"Mgr Juan Antonio Reig Pla, l’évêque d’Alcala de Henares, près de Madrid, était poursuivi pour avoir comparé l’avortement à la Shoah : il a été relaxé.

C’était en 2014, quand les « féministes » de l’organisation « Les Camarades » avaient fait circuler un « train de la liberté », la liberté de tuer les bébés, au moment où la droite faisait mine de vouloir revenir sur la loi socialiste sur l’avortement. Mgr Rei Pla avait publié une tribune intitulée : Appeler les chose par leur nom : un vrai défi pour les catholiques. Et il donnait l’exemple en appelant le « train de la liberté » « le train de la mort, du plus infâme holocauste : la mise à mort directe et délibérée des enfants innocents à naître », soulignant que ce train était comme « les trains d’Auschwitz qui conduisaient à un camp de la mort ».

Les « féministes » avaient porté plainte au motif que les propos de l’évêque constituaient « une grave injure et une humiliation publique, faite pour discréditer les femmes et les hommes qui, comme le stipule l'Organisation des Nations Unies, défendent les droits sexuels et reproductifs en tant que droits de l'homme ».

Le jugement déclare : « Il est évident que l'évêque qui fait l'objet de la plainte, en conformité avec les principes de la doctrine sociale de l'Eglise catholique et dans l'exercice de la liberté d'expression et de religion, comprend, et indique ainsi que le droit exigé par certaines femmes est équivalent à la mise à mort directe et délibérée des enfants à naître. Selon son opinion, sa conviction ou sa croyance personnelle, le “Train de la Liberté” est similaire aux trains d’Auschwitz, or une telle estimation ou évaluation personnelle, même quand elle pourrait être gênante ou inquiétante, blessante, ou déplaisante... est protégée par la liberté d'expression. »

Les Camarades font appel.

En 2012 déjà cet évêque avait fait l’objet d’une plainte de la Confédération espagnole des associations LGBT pour avoir dit que les homosexuels « trouvent l’enfer » dans les boîtes de nuit qui facilitent leurs ébats. Il avait répondu à la polémique en publiant le témoignage d’un ancien pratiquant de la chose. De toute façon la plainte avait été rejetée au nom de la liberté d’expression."


La Cour Constitutionnelle espagnole reconnait l’enfant à naître comme membre à part entière de la famille

Lu sur La Nouvelle Gazette Française :

"La Cour Constitutionnelle espagnole vient de reconnaitre l’enfant à naître comme membre à part entière de la famille ce lundi 28 Décembre, fête des Saints Innocents. Ce geste apporte un signe inattendu d’espoir à la cause du droit à la vie.

La Cour constitutionnelle espagnole vient de reconnaître l’enfant à naître en tant que membre de la famille dans les procédures administratives sur les prestations sociales. La sentence du 17 Décembre dernier n’a pas encore été publiée sur le site Web de la Cour, mais les agences de nouvelles Aceprensa et El espanol ont diffusé l’information. La décision, adoptée à l’unanimité, a une « valeur symbolique très intéressante », explique Andres Ollero, l’un des juges du TC. Comme le souligne Gador Joya, porte-parole de l’association Droit de vivre, « si on reconnait la vie de l’enfant à naître pour le bien qu’il apporte aux autres, comment ne pas reconnaître son droit de vivre comme bien pour lui-même ? Le protéger quand il bénéficie aux autres et l’ignorer quand il importune serait configurer le droit fondamental à la vie en fonction de la valeur instrumentale qu’un être humain a par rapport à son environnement, une audace que même les juges les plus partiaux n’autoriseraient pas, quoi qu’avec la Cour constitutionnelle, même les ânes volent ».

Cette déclaration contient une conclusion pleine d’espoir pour garantir, par une décision de justice, un droit fondamental que les gouvernements ont été incapable de protéger par la politique. Pour plus de 600.000 vies enlevées par l’avortement suite à la loi de 2010 en Espagne, tous les jours ont été un peu été 28 Décembre, commémoration du massacre des Saint Innocents."


Législatives en Espagne : Pas de majorité

D'après les sondages sortie des urnes, les conservateurs, au pouvoir depuis 2011 en Espagne, arriveraient en tête des élections législatives avec 26,8 % des voix.

Le nouveau parti de gauche radicale Podemos, né au début de l'année dernière, arriverait deuxième, avec 21,7 % des voix.

Le parti socialiste espagnol, le PSOE, arriverait troisième en nombre de voix. Cependant, la deuxième place de Podemos en nombre de voix ne devrait pas se traduire par une deuxième place en nombre de sièges, étant données les modalités du scrutin. Les socialistes décrocheraient 79 à 85 sièges tandis que Podemos aurait 70 à 80 sièges et Ciudadanos (centre-droit libéral) 46 à 50 sièges.

Pour gouverner ces quatre prochaines années, le PP, bien qu'arrivé en tête, devra s'allier avec d'autres partis. Le PP obtiendrait entre 114 et 124 sièges sur les 350 du Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales, le Parlement espagnol. Il lui manquerait donc 52 à 62 sièges sur les 176 nécessaires à la majorité absolue.


Sacrilège en Espagne avec des hosties consacrées

Lu sur Famille chrétienne :

"La mairie [de Pampelune] a autorisé la tenue d’une exposition au cours de laquelle des hosties consacrées soustraites au service de la communion des fidèles ont été disposées sur le sol pour former le mot « pédérastie ». L’auteur de cette exposition a également posé nu devant ces hosties consacrées. Sont aussi exposées des photos où l’on voit l’auteur de ces faits à la messe, comme s’il communiait. Mais en fait de communier, il mettait l’hostie consacrée de côté, en vue de la réalisation de cette exposition. L’auteur revendique avoir ainsi subtilisé 248 hosties consacrées."

Une plainte a été déposée.


Avortement : la mini-réformette espagnole est déjà caduque

D'Olivier Bault dans Présent :

"Même la mini-réforme de la loi sur l’avortement consentie par Mariano Rajoy à son électorat pro-vie ne vaut pas un clou ! [...] Et quand on pense que le premier ministre espagnol et ses amis on tergiversé pendant trois ans autour d’un projet de « Loi de protection de la vie de l’enfant conçu et des droits de la femme enceinte » avant de le remplacer par un simple amendement à la loi socialiste, afin de réintroduire l’obligation de consentement parental quand une personne mineure demande un avortement.

Et tout cela pour rien, puisque la droite molle espagnole, qui a perdu au passage quelques trois millions d’électeurs et n’aura très probablement plus la majorité absolue après les prochaines élections législatives prévues pour le 20 décembre prochain, a pris soin, pour ne pas trop choquer la gauche, de préciser dans son amendement qu’un avortement est malgré tout possible sans le consentement paternel quand la décision des parents « peut mettre en danger l’intérêt supérieur de la personne mineure ».

L’amendement du PP est entré en vigueur en Espagne le 23 septembre dernier, et il n’a pas fallu deux semaines pour qu’une juge de la famille du Tribunal de première instance de Vigo, en Galice, argue d’un risque d’exclusion sociale et du danger lié au conflit d’une jeune fille de 15 ans avec ses parents pour autoriser un avortement à la demande du ministère public. Les parents de l’adolescente qui a donc subi une IVG à l’hôpital public de la ville n’ont ainsi pas pu faire valoir leur opposition alors qu’ils étaient prêts à élever eux-mêmes l’enfant. Car il paraîtrait que ces parents étant des chrétiens évangéliques, leur opposition à l’assassinat de leur petit-enfant était motivée idéologiquement. [...]


Immigration : le cardinal Canizares appelle à la prudence

Lu sur Nouvelles de France :

Unknown-21"[L]e cardinal Cañizares, archevêque de Valence, en Espagne, a critiqué lors d’un déjeuner politique organisé par Fórum Europa les gouvernements européens pour leurs nombreux « gestes » et leur « propagande », ainsi que leur refus de se poser des questions sur « l’invasion d’immigrants » qui pourrait être « le cheval de Troie » de l’Occident. Appelant à la prudence dans l’accueil et se demandant si tous les arrivants étaient du « bon grain », l’évêque a affirmé que si les gestes d’accueil des gouvernements européens pouvaient très bien passer aujourd’hui, ils risquaient de finir par nuire gravement aux sociétés et aux cultures européennes. « On ne peut pas jouer avec l’histoire et avec l’identité des peuples », a prévenu le prélat, qui a aussi défendu le travail réalisé par l’Église catholique pour aider ceux qui ont dû fuir leur pays. Mgr Cañizares a appelé les gouvernements européens à se demander « qui est derrière » la crise des réfugiés, soutenant que parmi ces « réfugiés », peu fuient réellement des persécutions.

[...] Et, dans la même intervention, l’archevêque politiquement incorrect de Valence reproche à son premier ministre, Mariano Rajoy, d’avoir consolidé la loi socialiste sur l’avortement en se contentant d’une mini-réforme (l’obligation du consentement parental pour les mineures qui se font avorter) en violation de ses promesses électorales. Au cours de ce déjeuner politique, Mgr Cañizares a en effet qualifié l’avortement de la pire corruption de toutes puisqu’il implique que « l’être humain est éliminé dans le ventre de sa mère, alors qu’il est sans défense et faible ». [...]"


Un coma de 11 ans

Lu ici :

"Le 12 décembre 2004, Jesus Aparicio est victime d'un terrible accident de la route qui va le plonger dans le coma durant onze années. Le 27 août 2015, l'Espagnol se réveille enfin auprès de sa maman alors présente à son chevet."

Le reste de l'article ne dit rien d'intéressant. Le journaliste ne s'est visiblement pas demandé comment cet espagnol a pu se réveiller après avoir végété durant 11 années.


Restriction de l'avortement en Espagne

Espagne-pro-vie-448x293A défaut d'avoir réussi à interdire l'avortement, ce qui était une promesse de campagne, le gouvernement espagnol est parvenu à le restreindre. Le Sénat espagnol a définitivement approuvé mercredi la réforme de la loi sur l'avortement, qui interdit aux mineures d'avorter sans consentement parental, avec 145 votes pour, 89 contre et cinq abstentions, ce qui constitue la dernière étape formelle avant son entrée en vigueur.

Néanmoins, les militants pro-vie ne souhaitent pas se contenter de cette mesurette et ne lâcheront rien.


Démantèlement d'un chemin de croix pour ne pas offenser les musulmans

En Espagne, le maire d’une ville de la province de Madrid a pris l’initiative de faire démanteler un chemin de croix érigé dans les rues, expliquant que sa décision avait été dictée par plusieurs motifs, parmi lesquels le « manque de respect » que représenterait la présence du chemin de croix à l’égard de certains concitoyens : les non-croyants ou ceux qui professent « la religion et la culture musulmanes ».

La destruction de l'église, c'est pour quand ?


Un bébé survit après avoir été jeté dans une poubelle

En Espagne :

"Deux gardes civils espagnols ont retrouvé, ce mercredi matin, un nourrisson caché dans un sac à dos et laissé dans une poubelle de Mejorada del Campo, petite localité située à proximité de Madrid (Espagne). Les deux hommes ont été alertés par des habitants qui avaient entendu des pleurs s'échapper d'un conteneur métallique alors que la température atteignait chaque jour les 40 °C depuis le 3 juillet.

Après avoir fait soulever le conteneur à l'aide d'une grue, « mon collègue et moi avons sorti les sacs poubelle l'un après l'autre, avec un employé municipal », a raconté à la télévision publique espagnole Carlos Rodríguez, l'un des deux gardes. Les trois hommes ont alors trouvé l'enfant caché dans un sac à dos, lui-même dissimulé dans un sac en plastique.

« Dès que j'ai ouvert le sac à dos j'ai vu la main du bébé et instinctivement je l'ai pris contre moi », a ajouté le garde civil, avant de raconter comment il a, avec son collègue, transporté l'enfant ayant d'un seul coup cessé de pleurer vers l'hôpital le plus proche, craignant qu'il ne meure en route.

En approchant de l'hôpital, « il a recommencé à respirer de manière très agitée et à pleurer », a ajouté le second garde civil, Andrés Mollano. Les jours de l'enfant ne seraient plus en danger. Une enquête judiciaire a été ouverte pour identifier les auteurs de l'abandon et une photo du bébé âgé d'une dizaine de jours a été diffusée à la télévision ainsi que sur les réseaux sociaux."

Un nourrisson traité comme un déchet, mis dans un sac à dos, lequel est mis dans un sac poubelle, le tout dans un conteneur en plein soleil... la vie plus forte que la mort.


La soeur de Manuel Valls témoigne de l'enfer de la drogue

Alors que son frère met en place des salles de shoot en France, Giovanna Valls témoigne contre l'enfer de la drogue :

"Héroïne, hépatite C, prison, dans Accrochée à la vie, journal d'une renaissance, Giovanna Valls Galfetti, raconte ses années d'errance dans l'univers de la drogue. Un parcours chaotique qui contraste avec la réussite fulgurante de son frère, Manuel Valls.

C'est à l'âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d'héroïne. La décente en enfer est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme entame un sevrage à Barcelone. Mais 10 ans plus tard, elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu'à atteindre 35 kilos. À l'âge de 40 ans, atteinte du VIH et de l'hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais Giovanna résiste.

Elle entame un exil au Brésil au sein d'une communauté. Petit à petit, l'ancienne toxicomane reprend des kilos et le virus de l'hépatite C diminue. Aujourd'hui, elle continue de vivre avec le VIH mais l'hépatite C a disparu."


Le cardinal Cañizares critique la « mini-réforme » de l’avortement

Jeanne Smits rapporte que l'’archevêque de Valence, en Espagne, le cardinal Antonio Cañizares, a critiqué ce qu’il appelle la « mini-réforme » de l’avortement votée en première lecture par les Cortes à la demande du gouvernement. Elle se borne à rétablir le principe du consentement parental pour les avortements sur mineures de 16 et 17 ans (avec décision finale par le juge en cas de désaccord), laissant en vigueur la loi Aido votée sous Zapatero. Le cardinal s’est dit

« très blessé, peiné et surpris, tout simplement dans ma condition d’homme de foi, de raison, et en tant que citoyen d’un pays comme le nôtre ».

« Nous devons dire “oui” à l’homme si nous voulons qu’il y ait un avenir », lance le prélat dans sa tribune hebdomadaire dans La Razón, où il appelle les

« juges, les experts des lois, médecins et penseurs » à « se manifester pour prendre la défense de l’homme, de ces enfants qui ne naîtront pas, et qui comptent pour si peu dans la loi en vigueur, qui est au fond, d’une certaine manière, confirmée par la réforme minime que le Partido Popular introduit dans son contenu. »

« On ne joue pas avec le droit à la vie, il n’est pas négociable », a dit celui qui porte le sobriquet de « mini-Ratzinger » en raison de sa petite taille et de sa grande clarté d’expression et sûreté de doctrine. Le cardinal Cañizares accuse le gouvernement de Mariano Rajoy, affirmant que celui-ci,

« en oubliant ses principes, en se dédisant par rapport à des gestes antérieurs, revenant sur ses promesses électorales, a approuvé une réforme minime, plus réelle qu’apparente (sic), de la loi en vigueur qui consacre le droit à l’avortement ».

« Avec l’avortement provoqué on ne construit rien, on ne guérit rien, on n’engendre ni vie ni santé, on ne fait que détruire un être humain, tout en sapant les fondements même de la société formée par des êtres vivants sur la base d’un état de droit ».

« Il n’existe pas et il ne peut exister aucun droit à éliminer la vie, ni la sienne propre ni encore moins celle d’autrui, et d’autant moins que celui-ci est innocent, faible et sans défense ».

« J’ignorais totalement que le Partido Popular eut changé de manière aussi radicale à l’égard d’un texte qu’il avait réprouvé en son temps et qui appartient à l’idéologie de l’opposition. L’avortement, il faut l’affirmer encore une fois, constitue la violation du droit le plus fondamental et sacrosaint des Droits de l’Homme : le droit à la vie, ancré au plus profond de la dignité inviolable de tout être humain, base de la coexistence des hommes, base de la société ».

« L’avortement viole le “tu ne tueras pas” absolu inscrit au cœur de la nature humaine et qui appartient à la “grammaire commune” de l’être humain : l’avortement est la défaite de l’humanité, de l’état de droit et de l’Etat démocratique, de la médecine, de la justice – de tous en un mot. »


Mgr Munilla est opposé au projet de loi censé limiter l'avortement en Espagne

Lu ici : des extraits de l'interview de Mgr Munilla sur le projet de loi espagnol, visant à soumettre l'avortement des jeunes filles de 16 et 17 ans à l'approbation de leurs parents.

"L’évêque de San Sebastian, Mgr José Ignacio Munilla – connu pour son franc-parler – a commenté lors de son émission radiophonique sur Radio Maria le projet de loi du gouvernement de Mariano Rajoy qui remplace modestement la proposition de restriction de l’avortement retirée l’an dernier. Le prélat a clairement soutenu les élus qui se sont opposés au nouveau texte en Espagne au motif qu’il n’honore pas la promesse électorale du Partido Popular, dénonçant la « tromperie » que constitue la révision désormais proposée.[...]

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[...]Pour Mgr Munilla, c’est du point de vue de la doctrine sociale de l’Eglise qu’il faut considérer le débat autour de la « loi Aido » qui a fait de l’avortement un droit sous le zapatérisme.[...]

"Le gouvernement fait juste « un petit ravalement de façade en laissant les choses exactement en l’état ", accuse Mgr Munilla : « Il va tomber dans l’ignominie d’avoir changé de position tout au long de la législature » en faisant voter sur ce qui « n’est pas un moindre mal ».[...]

Et de souligner que la réforme ne constitue pas un « bien substantiel » : ce sont le plus souvent les parents qui poussent à l’avortement ; au cas où ils s’y opposent, la décision est laissée au juge aux termes de la réforme. « Pourquoi cherchent-ils toujours à tromper ? Il n’est pas vrai que la puissance paternelle soit rendue aux parents, puisqu’en cas de conflit c’est le juge qui décide ». Pour une partie de la population provie d’Espagne « cela ne colle pas », note-t-il, soulignant que le petit groupe de parlementaires qui résiste « font partie de cette conscience sociale ».[...]

Mais les paroles les plus dures de Mgr Munilla sont pour ceux du PP et du gouvernement qui ont menacé de sanctionner ceux qui ne voteraient pas la réformette : « Il ne s’agit pas de sanctionner un parti qui refuse d’accomplir sa promesse de réforme de la loi sur l’avortement. On sanctionne un parlementaire qui veut être fidèle en conscience à ce qu’il croit en principe. Elle est incroyable, cette crise morale que nous vivons. Une crise énorme où nous cherchons à nous leurrer – et nous jouons avec des vies humaines ! Nous devons dire qu’il y a ici cent dix mille vies humaines innocentes qui sont sacrifiées tous les ans. »"


L'Espagne impose une petite limitation à l'avortement

C'est un tout petit pas pro-vie qu'a réussi à accomplir le gouvernement espagnol, suite à l'échec du grand pas qu'il avait voulu initier l'an passé : le parlement espagnol a adopté mardi un texte modifiant la loi de 2010 du gouvernement Zapatero sur le droit à l'avortement. Désormais, les jeunes filles de 16 et 17 ans devront obtenir l'autorisation de leurs parents pour pratiquer un avortement.

La porte-parole de l'association pro-vie Derecho a vivir (droit de vivre), Gador Joya, a déposé une pétition  pour demander aux députés du Parti populaire de «ne pas voter un texte qui avalise le maintien de la loi» de 2010.

«Aujourd'hui se concrétise la trahison de la promesse de Rajoy (de protéger le droit à la vie) avec laquelle il avait gagné le vote de 11 millions d'Espagnols».


Espagne : nouveau projet de loi pour restreindre l'avortement

Le parti conservateur au pouvoir en Espagne a présenté une nouvelle loi, moins pro-vie que celle qui avait été retirée l'an passé, interdisant l’avortement pour les mineures sans autorisation parentale. L’interdiction de l’avortement dans presque tous les cas de figure, y compris la malformation du foetus, ont été retirés. 


Le stade du Real Madrid s’appellera bientôt « Abu Dhabi Bernabeu »

Lu dans Minute :

"Après l’Emirates Stadium de Londres, siège du club d’Arsenal, ou l’Eti- had Stadium de Melbourne en Australie, rebaptisés suite aux accords commerciaux avec les compagnies aériennes des Emirats Arabes Unis, c’est désormais le mythique stade du mythique Real Madrid qui devrait être bientôt renommé. Le président du club, Florentino Pérez, l’a révélé voici quelques jours. L’émirat d’Abu Dhabi se serait engagé à financer une bonne partie des travaux de modernisation du stade Santiago Bernabeu, estimés à 500 millions d’euros. Le stade devrait devenir l’Abu Dhabi Bernabéu... Le stade portait jusqu’alors le nom de Santiago Bernabeu, joueur puis dirigeant de légende du Real. Il n’est pas certain que ce nationaliste convaincu, ayant combattu au sein des forces franquistes lors de la guerre civile espagnole, aurait apprécié de voir affublé son nom de cet étrange et peu castillan ajout..."


Les neufs aviateurs tués dans l'accident

Voici les noms des 9 victimes françaises tuées avant hier en Espagne suite au crash d'un F16, et pour lesquelles il ne semble pas qu'il y ait de deuil national :

  • Adjudant François Combourieu, 37 ans, mécanicien. Marié et père de deux enfants.
  • Adjudant Thierry Galoux, 41 ans, mécanicien. Marié et avait deux enfants.
  • Capitaine Gildas Tison, 35 ans, pilote. Marié et avait deux enfants.
  • Capitaine Mathieu Bigand, 30 ans, pilote.  Marié et père d’un enfant.
  • Lieutenant Arnaud Poignant, 26 ans, mécanicien.
  • Lieutenant Marjorie Kocher, 29 ans, navigatrice
  • Sergent Nicolas Dhez, 25 ans, mécanicien.
  • Sergent Régis Lefeuvre, 25 ans, mécanicien.
  • Sergent-chef Gilles Meyer, 27 ans, mécanicien. Marié, il allait être père.

Islam : Pegida s'exporte en Espagne

Le mouvement anti-islam Pegida, né en Allemagne où il prend de l'ampleur, a annoncé avoir ouvert une branche en Espagne. Avec quelque 47 millions d'habitants, l'Espagne compte environ 1.000 mosquées, centres culturels et salles de prières pour environ deux millions de musulmans, selon l'Union des Communautés Islamiques d'Espagne. Pegida Espagne avait prévu d'organiser sa première manifestation lundi dernier devant la plus grande mosquée de Madrid. Mais le groupe avait finalement annulé après que les autorités n'aient pas autorisé ce rassemblement, lui conseillant de trouver un autre lieu.

Outre l'Espagne, Pegida a des ramifications naissantes ou annoncées en Autriche, en Norvège, en Suède et en Suisse. En France, une manifestation est prévue à Paris, place de la Bourse dimanche 18 janvier.


La Grande mosquée de Madrid : lieu de recrutement pour le jihad

L'information n'est pas parue dans la presse française. C'est l'Observatoire de l'islamisation qui révèle l'information :

"Largement commenté dans la presse espagnole, le démantèlement d'une filière jihadiste au sein même de la grande mosquée de Madrid inaugurée en grande pompe par le roi Juan Carlos d'Espagne et le roi Fadh d'Arabie Saoudite en 1992, fait couler de l'encre outre-pyrénées. Mais ce qui se passe dans la plus grande mosquée d'Europe n'intéresse pas les médias français. Une brigade de l'Etat Islamique dénommée Al-Andalus et dirigée par un ancien prisonnier de Guantanamo vivant en Espagne, Lahcen Ikassrien, a été mise à jour par le juge anti terroriste Pablo Ruz. La très officielle mosquée de Madrid appartenant à la Ligue islamique mondiale, bras prosélyte de l'Arabie Saoudite, était un lieu de rendez-vous privilégié pour endoctriner les recrues dont certaines sont déjà mortes sur le terrain entre la Syrie et l'Irak. [...]"


Avortement : pourquoi l'Espagne a reculé

Jeanne Smits a traduit un texte de Mgr Reig Pla, dont voici un extrait :

"[...] Récemment le président du gouvernement espagnol et du Partido Popular a retiré la réforme de la loi de l’avortement qui prétendait « limiter » quantitativement l’horrifique saignée des « enfants assassinés avant de naître » (pape François, 25-11-2014), certainement un crime abominable (Concile Vatican II, Gaudium et Spes, 51), un holocauste continu de vies humaines innocentes (saint Jean-Paul II, 29-12-1997). Sur tout cela je me suis déjà exprimé dans un message du 24 septembre dernier : « Appeler les choses par leur nom. Une véritable tâche pour les catholiques. » Mais quels sont les véritables motifs de ce retrait ?

Le plat de lentilles : aujourd’hui un poste au Conseil de Sécurité des Nations unies, mais également l’accès à d’autres sphères de pouvoir et au financement

Pour bien comprendre cette décision du président du gouvernement il ne suffit pas de recourir à des analyses électoralistes. Avec tout le respect dû à sa personne, il faut dire qu’une décision aussi grave répond à d’autres exigences comme nous le montre le document : « Priorités de l’Espagne aux Nations unies. 69e période de sessions de l’Assemblée plénière », un document que l’on peut trouver sur le site web du ministère des Affaires étrangères. Ces « priorités » font partie de ce que le gouvernement de l’Espagne était disposé à faire (il le faisait déjà en parfaite continuité avec les législatures qui l’ont précédé) pour obtenir un place au Conseil de sécurité des Nations unies. La place a été obtenue, aujourd’hui nous savons pourquoi : ils ont fait ce qu’ils viennent de faire et ce qu’ils vont continuer de faire avec entière diligence, tant au niveau national qu’à celui des gouvernements autonomes. [...]

Avec le document Priorités de l'Espagne aux Nations Unies, 69ème période de session de l'Assemblée plénière que nous sommes en train de commenter, se confirmer une fois de plus ce que nous savions tous : nous nous sommes convertis en serviteurs des institutions internationales pour la promotion de ce qu'on appelle la gouvernance globale ou Nouvel Ordre mondial au service de l'impérialisme transnational de l'argent, qui a forcément fait pression pour que l'Espagne ne soit jamais un exemple pour l'Amérique latine et pour l'Europe pour ce qu'il considère comme une « régression » inadmissible en matière d'avortement est pour ce qu'on appelle les droits LGBTIQ.

[...] C'est pour cela que notre combat, comme nous le rappelle l'apôtre Paul, « n’est pas contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les puissances, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres » (Eph. 6, 12). C'est pour cela qu'il est nécessaire, comme nous y exhortait le même apôtre, de nous revêtir des armes de Dieu : « Tenez donc ferme, ayant vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de zèle pour l’Evangile de la paix, prenant par-dessus tout le bouclier de la foi, au moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Eph, 6, 14-16). Nous catholiques, en ce moment nous sommes devant une véritable croisée des chemins, et il est nécessaire de nous demander qui nous sommes disposés à servir : ou bien les dieux et leur messagers de cette nouvelle religion laïque, ou le Dieu véritable. Comme aux temps de Josué notre réponse ne peut-être autre que celle-ci : « Moi-même et ma maison, nous servirons le Seigneur » (Jos. 24,15)."


Des experts accusent le gouvernement de légaliser la vente d’êtres humains

A la suite de l’annonce par le ministre de la Justice espagnol de la prochaine approbation de plusieurs amendements à la réforme du registre civil, afin de prendre en compte l’enregistrement des naissances par mères porteuses, des experts en éthique accusent le gouvernement espagnol de légaliser de façon dissimulée les « ventres de location » et la vente d’êtres humains.

Répondant à ce projet du ministère de la Justice espagnol d’inscrire au Registre Civil les naissances générées par « gestation par procuration », connue comme maternité de subrogation ou « ventre à louer », les experts en éthique s’expriment : la gestation par procuration est une pratique illégale en Espagne. Ces dernières années s’est développé un commerce fort lucratif par lequel des couples de sexe identique ou différent, ou bien des personnes célibataires, se rendent dans certains pays afin de « se procurer » des enfants portés par des femmes de là-bas.

En toute logique, les enfants portés par des mères à l’étranger ne sont pas coupables de ne pas êtres enregistrés en Espagne. Ce qui est logique et cohérent si l’on suit l’ordonnance juridique, serait d’inscrire les enfants dans leur pays de naissance et comme enfants de leur mère biologique, puis de faire les démarches d’adoption munie de toutes les garanties.

En tous les cas, le gouvernement espagnol ne doit pas légaliser l’enregistrement de ces enfants s’il veut être cohérent avec la législation interdisant la maternité subrogée. Cette pratique doit être universellement abolie parce qu’elle fragilise la dignité de la femme et convertit l’enfant en un produit de commerce. La maternité est un patrimoine de la femme et sa vente ou location est offensive. L’enfant de premier âge, comme l’affirme la Déclaration des Droits de l’Enfant, ne doit pas se séparer de la mère sauf cas exceptionnels.

Le porte parole de Femme, Mère et Professionnelle déclare :

« Il est paradoxal que le Gouvernement espagnol maintienne une loi qui conduise la femme, face à la plus minime des difficultés, à avorter, sans protection ni aide aucune. Et à la fois de légaliser de façon dissimulée l’achat et la vente de bébés en utilisant la femme comme instrument. L’inscription en Espagne d’enfants provenant de grossesses par procuration est une offense à la dignité de la personne parce qu’elle permet la procréation sans famille. »


Vers un recours contre l'imposition de l'idéologie LGBT en Catalogne

En Espagne la présidente de Professionnels pour l’Ethique a écrit à la Défenseur du Peuple afin que soit posé un recours d’inconstitutionnalité contre la loi du 10 octobre visant à garantir les droits des LGBTI et éradiquer l’homophobie, la biphobie et la transphobie.

Cette loi fut approuvée par le Parlement catalan, et selon le jugement des Professionnels pour l’Ethique elle présente de sérieux doutes de constitutionnalité, du moins en ce qui concerne l’éducation. En premier lieu la coéducation est définie comme

« l’action éducative qui rend possible l’égalité réelle et l’élimination de tout type de discrimination pour raison d’orientation sexuelle, identitaire de genre ou expression de genre. »

La loi oblige à appliquer ce concept particulier de coéducation en incorporant une « valorisation positive de la conduite homosexuelle » dans les curriculums, programmes scolaires et itinéraires de formation de tous les élèves, dans les matériels scolaires, dans le plan d’action tutorial et les règlements de vie commune des centres éducatifs, etc. Il faut promouvoir la diversité affective et sexuelle dans le système éducatif facultatif qui comprend, entre autres, les activités sportives, extrascolaires, de loisir etc.

De l’avis des Professionnels pour l’Ethique, la promotion de la valorisation positive d’une conduite est incompatible avec la neutralité idéologique exigible de tous les centres enseignants à caractère public, puisque simultanément demeure interdite toute forme d’endoctrinement idéologique. Par ailleurs, cette loi fragilise le droit des parents à choisir la formation morale qu’ils veulent pour leurs enfants. Le Tribunal Européen des Droits de l’Homme a signalé que l’insertion dans l’éducation de contenus qui affectent le contexte sexuel, par respect pour le droit des parents, ne peut pas viser à « préconiser un comportement sexuel déterminé » ni à « exalter le sexe ni à inciter les élèves à s’adonner de façon précoce à des pratiques dangereuses pour leur équilibre, leur santé ou leur avenir, ou vues comme répréhensibles pour beaucoup de parents ». Le Tribunal Européen a également affirmé que les parents doivent s’investir pour contrôler le contenu de l’éducation sexuelle que reçoivent leurs enfants, puisque c’est à eux que revient en priorité la tâche d’assurer leur éducation et leur enseignement.

En troisième lieu, la norme approuvée par le Parlement de Catalogne, affecte la liberté des enseignants et contredit la jurisprudence du Tribunal Constitutionnel qui habilite les professeurs à s’opposer à n’importe quel mandat de donner à leur enseignement une orientation idéologique déterminée.

Enfin, l’imposition de l’idéologie LGBT dans la norme catalane fragilise le droit des centres éducatifs d’initiative sociale à se doter d’une idéologie propre, dans la mesure où ces centres se trouvent contraints d’assumer des contenus pouvant être incompatibles avec celle-ci. Le Tribunal Constitutionnel a lui-même reconnu le droit de ces centres de disposer d’une idéologie affectant les principes religieux et moraux de l’éducation, l’environnement pédagogie et les « divers aspects de leur activité », dans la seule limite du cadre des principes constitutionnels, du respect des droits fondamentaux, du service de la vérité, des exigences de la science et les autres finalités nécessaires de l’éducation.

De l’avis d’Alicia Rubio, porte parole de Libres pour Eduquer,

« cette loi contient suffisamment d’éléments pour faire un recours devant le Tribunal Constitutionnel et la seule voie que nous avons en tant que citadins et association, est de faire appel à la Défenseur du Peuple pour qu’elle présente ce recours. »


Les supporters du Real Madrid réclament le retour de la croix sur le logo

Lu sur Riposte catholique :

"Après la honteuse forfaiture des dirigeants du Real Madrid, qui avaient cru plaire aux investisseurs des Émirats arabes unis en retirant la croix qui dominait l’emblème du club, les supporters du club sont en train de réagir. L’association Enraizados (« Enracinés ») a envoyé une pétition signée par 2000 personnes au président du club, Florentin Perez, pour lui demander de revenir sur cette décision. Les porte-paroles de l’association ont affirmé qu’une telle reculade face à une éventuelle menace économique est une marque de mépris pour les chrétiens persécutés dans le monde, et notamment ceux qui vivent aux Émirats arabes unis."


La gauche espagnole viole la propriété de l'Eglise

CÀ Cordoue, la « Gauche Unie » a investi les jardins appartenant à la cathédrale du diocèse, pour faire des déclarations politiques.

L’abbé Joseph Jimenez, représentant du diocèse, a fait part de la désolation des responsables ecclésiastiques devant le mépris des politiciens, qui ont ignoré les avertissements des services de sécurité, et utilisé « un lieu de cohabitation et de rencontre » pour créer une « provocation contre les habitants de Cordoue ».