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Un passeur de migrants emprisonné, ses soutiens -poursuivis par Génération identitaire- restent silencieux

Lu dans Minute :

2888_page_01"Il était une fois Chamseddine Bourassine, pêcheur tunisien et « sauveur de migrants ». Alors que l’Europe laissait se noyer les réfugiés dans la Méditerranée, Chamseddine, lui, en « sau vait » depuis 2015 des centaines en les recueillant à bord de son petit bateau de pêche. Las… Depuis une dizaine de jours, Chamseddine, prénom qui en arabe signifie « soleil de la religion », médite dans une prison italienne avec les cinq membres de son équipage. Rome l’accuse d’être un trafiquant de clandestins, un « passeur ». Naturellement, sa version est radicalement différente. A l’en croire, il pêchait tranquillement lorsque sa route a croisé par le plus grand des hasards celle d’une embarcation en détresse avec à son bord quatorze migrants. Obéissant « aux lois de la mer », Chamseddine affirme avoir aussitôt prévenu les gardes-côtes italiens qui n’auraient pas réagi. Il a alors pris en remorque la barque chargée de migrants et s’est dirigé vers l’île italienne de Lampedusa. Pourquoi pas vers la Tunisie toute proche ? « Les réfugiés ne voulaient pas », affirme Chamseddine. [...]

Il est, en revanche, un abonné absent parmi les soutiens de Chamseddine : l’extrême gauche française. Voici un an, à l’été 2017, Chamseddine avait travaillé avec des groupuscules anarchistes afin d’empêcher le C-Star, le navire affrété par Génération identitaire pour bloquer les barques des passeurs, d’aller se ravitailler en Tunisie. A cette occasion, Chamseddine avait organisé des manifestations « antifascistes » dans le port de Zarzis. On aurait pu croire que son arrestation allait donner lieu à une de ces mobilisations dont les antifas français ont le secret, mélange emphatique de pleurniches et d’appels aux dons, mais, non, rien. Il est sans doute une raison à cet étrange silence. Le 17 septembre prochain, Yannis Youlountas et Jean-Jacques Rue, deux des meneurs anti-identitaires de l’été dernier, passeront en appel devant la cour d’Aix-en- Provence. Génération identitaire les poursuit pour diffamation et menaces de mort. En première instance, Youlountas a été relaxé mais Rue a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 900 euros de dommage et intérêts. L’affaire Chamseddine tombe mal pour eux. Pas question donc de se faire remarquer en le soutenant publiquement. La « solidarité internationale antifasciste » a ses limites. [...]"


Matteo Salvini a un message pour L'Express

Le leader italien est la cible du dernier numéro de l'hebdomadaire bobo.  Il ne fait pas comme nos dirigeants de droite qui passent leur temps à se justifier :

«“Populiste, xénophobe, qui fait trembler l'Europe.” Même en France, ils ne savent plus quoi inventer pour m'attaquer. Est-ce qu'on envoie un bisou aux gauchistes transalpins ?»


La nouvelle politique pro-famille du gouvernement italien

Interrogé par La Bussola Quotidiana sur la défense de la famille naturelle, Matteo Salvini, chef de La Ligue, vice-Premier ministre du gouvernement italien et ministre de l’Intérieur, répond:

Nous y travaillons. J’ai demandé un avis au procureur général, et j’ai donné des instructions aux préfets. (…) La semaine dernière, on m’a dit que sur le site du ministère de l'Intérieur, sur le formulaire de demande d’une carte d’identité électronique, il y avait « parent 1 » et « parent 2 ». J’ai fait modifier le site immédiatement, pour restaurer les mentions « père » et « mère ». C’est une petite chose, un petit signe. Mais ce qui est certain est je ferai tout ce qui me sera possible en tant que ministre de l’Intérieur. (...) Si défendre le concept qu'un enfant doit avoir un papa et une maman signifie être un troglodyte, alors je suis fier d'être un troglodyte.

Il ajoute :

Le but que je me suis fixé d’ici la fin du mandat est d’introduire le concept de quotient familial afin de récompenser les naissances et le pari sur l’avenir. En attendant, le premier objectif est de soutenir le secteur productif à travers un abaissement des taxes. Si nous sommes déjà en mesure d’aider, par la TVA, les producteurs, les commerçants, les artisans, les petits entrepreneures, c’est un premier pas. Ils sont aussi pères et mères, un euro d’impôt en moins c’est un euro de plus pour les enfants. Certes, ça ne résout pas tout. Le but est de faire du noyau familial un sujet fiscalement reconnu. Mais déjà en 2018 l’objectif est de réduire les impôts pour beaucoup de gens, et cela sera tenu.


«À la fin de ce mandat, le gouvernement sera évalué sur le nombre de nouveau-nés plus que sur la dette publique»

C'est ce qu'a déclaré Matteo Salvini au Times :

« Un pays qui ne fait pas d'enfants est destiné à mourir. Nous avons créé un ministère de la famille pour travailler sur la fertilité, les crèches, sur un système fiscal qui prenne en compte les familles nombreuses. À la fin de ce mandat, le gouvernement sera évalué sur le nombre de nouveau-nés plus que sur la dette publique. »

L'enjeu est « la tradition, notre histoire, notre identité »- la gauche utilisait la crise de fertilité comme excuse pour importer des immigrants. »


Italie : vers l'exposition des crucifix dans les bâtiments publics

L'Italie va faire comme la Bavière :

"Le projet de loi intitulé « Dispositions relatives à l’exposition du crucifix dans les écoles et dans les bureaux de l'administration publique », prévoit d’installer des croix dans les écoles, les universités, les prisons, les bureaux publics, les consulats, les ambassades et les ports. 

Une amende est prévue en cas de non-respect de ces dispositions. Le projet de loi doit encore être discuté à la Chambre et au Sénat.  Le parti de la Ligue du Nord est à l’origine de cette initiative. Il est dirigé par Matteo Salvini, le nouveau ministre de l'Intérieur et vice-président du Conseil, le gouvernement italien.

Une décision semblable sur les crucifix a déjà été prise par le gouvernement du Land de Bavière. Le Premier ministre bavarois, Markus Söder, avait annoncé le 24 avril 2018 que les bâtiments publics devraient arborer une croix à compter du 1er juin suivant. Le cabinet de Markus Söder avait alors déclaré que son projet avait pour but d’ « exprimer le caractère historique et culturel de la Bavière »."


La fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée

D'Olivier Bault dans Présent :

Di9PIyvX0AI03XF"Les chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ne laissent aucun doute : la fermeture de ses ports par l’Italie et sa coopération avec le gouvernement de Tripoli sauve des vies en Méditerranée. Selon les chiffres de l’OIM, entre le 1er janvier et le 22 juillet 2018, il y a eu 17 981 arrivées d’immigrants illégaux et 1 109 noyades. Durant la même période de 2017, il y avait eu 93 419 arrivées et 2 222 noyades. Si l’Europe voulait vraiment mettre fin aux noyades en Méditerranée, elle prendrait les mêmes mesures que l’Australie. Depuis 2013, l’Australie interne systématiquement les immigrants clandestins repêchés en mer ou interceptés à leur arrivée sur les côtes australiennes dans des centres de détention gérés sur d’autres îles avec lesquelles l’Australie a signé des accords. Sous le gouvernement travailliste aux commandes de 2007 à 2010, l’immigration illégale par la mer avait totalisé environ 50 000 personnes et fait 1 200 morts par noyade. Depuis 2013, il n’y a plus eu aucune noyade puisque le flot d’embarcations transportant des immigrants clandestins s’est subitement arrêté. On nous dit que les immigrants clandestins sont maltraités en Libye, mais le jour où tous seront systématiquement refoulés, ils ne se rendront tout simplement plus en Libye, ce qui épargnera aussi des vies dans le désert.

Le chef de la Ligue désormais aux commandes du ministère italien de l’Intérieur ne cache pas que son but ultime est d’arrêter toute immigration clandestine et non pas de répartir les arrivées dans toute l’Europe comme l’exige aujourd’hui l’Italie. Matteo Salvini se félicitait d’ailleurs dimanche d’une opération de sauvetage menée par les garde-côtes italiens à la suite de laquelle les quarante immigrants clandestins récupérés en mer avaient été ramenés à bon port en Libye. Mais pour mettre fin à ce que le ministre italien de l’Intérieur appelle « le sale business de l’immigration clandestine », il faudra sans doute encore attendre une victoire des droites populistes ou au moins de leurs idées en France et en Allemagne.

Face à la proposition de la Commission européenne de verser 6 000 euros par immigrant illégal accueilli, Salvini a répondu que « l’Italie n’a pas besoin de l’aumône de l’UE », car chacun de ces immigrants lui coûte entre 50 000 et 60 000 euros. Le journal Il Tempo a fait le calcul pour les huit dernières années : pour l’accueil des clandestins, les Italiens ont déboursé 19,9 milliards d’euros ! C’est pourquoi Salvini a déjà annoncé une réduction des subventions versées pour l’accueil de ces « migrants », en promettant d’allouer l’argent à la hausse des salaires des policiers italiens et des minima sociaux.

Face au chef de la Ligue qui, un chapelet et une bible à la main, avait juré pendant la campagne électorale d’être fidèle au peuple italien et de respecter les enseignements contenus dans la Constitution italienne et dans l’Evangile, certains prêtres et évêques catholiques méconnaissent l’éthique de la responsabilité à laquelle est tenu tout dirigeant chrétien et se donnent bonne conscience en appelant les Italiens à désobéir à l’« antéchrist » Salvini (père Alex Zanotelli lors d’une messe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre du Vatican dimanche dernier) ou en se déclarant prêts à transformer toutes les églises en mosquées si cela peut sauver les « migrants » (Mgr Raffaele Nogaro, ancien évêque de Caserta)."


Mesures confiscatoires contre le RN et la Ligue : il y a une vraie panique du système

Marine Le Pen est interrogée dans Valeurs actuelles suite à la confiscation des dotations au parti italien de la Ligue de Matteo Salvini, quelques semaines après la saisie à titre conservatoire de deux millions d'euros par la justice française destiné à son parti :

Capture d’écran 2018-07-19 à 08.53.46"Cette décision m’apparait aussi grave que celle qui frappe le Rassemblement National. Et ce pour deux raisons : la première, c'est que cette décision intervient sur la base d’une condamnation non définitive pour la Ligue. Et en ce qui concerne le Rassemblement National, cette décision intervient à un moment très sensible de pré-campagne européenne. Ces décisions privent la Ligue et le Rassemblement nationale de toute capacité d’activité politique. C'est une très lourde violation du fonctionnement démocratique et de nos Constitutions.

Selon vous, ces décisions à quelques jours d'intervalle relèvent-t-elles de la coïncidence ?

Si c’est une coïncidence, alors elle est extraordinaire ! L’intervention de l’arrêt de la Cour de cassation italienne intervient le 4, et notre saisie intervient le 5. Je pense très sincèrement qu’il y a une vraie panique du système, qui voit bien que l’Europe est en un train de basculer politiquement, et de rejeter l’Union Européenne. Tous les moyens sont bons pour tenter d’entraver les mouvements qui sont porteurs d’une révolution démocratique.

En avez-vous parlé avec Matteo Salvini ? 

Nous avons eu des échanges par cabinets interposés, et il est aussi scandalisé que je le suis de cette situation à laquelle nous attribuons tous les deux une coloration éminemment politique.

Sur la saisie « conservatoire » des finances du Rassemblement national, où en êtes-vous ? 

La souscription nous permet de gagner un mois, à pouvoir payer les salaires et le loyer du Rassemblement National. Mais en l’état, cela ne nous permet pas de tenir au-delà du mois de septembre, sauf si la chambre d’instruction annule la décision de la saisie des deux juges d’instruction.

Qu’allez-vous faire si la somme vous est réellement confisquée fin août ?

Je ne peux rien faire ! Aujourd’hui, on en appelle aux Français car, y compris ceux qui ne partagent pas nos opinion politiques, ils sont attachés au pluralisme politique. Et si la chambre d’instruction ne permet pas de mettre fin à cet abus de pouvoir, alors le Rassemblement National sera condamné. Son existence même est en jeu ! Ce qui n’empêchera pas nos idées d’exister, et nous de les défendre d’une autre manière. Ce serait une situation inédite dans une grande démocratie comme la France si le premier parti d’opposition devait disparaitre sur la base d’une décision conservatoire. Ce serait un choc, qui a mon avis dépasserait les frontières de la France et même de l’Europe.

Imaginez que quelque chose comme ça se passe en Turquie ou en Russie, j’en vois certains qui dénonceraient et tireraient des conclusions sur le caractère totalitaire de tel ou tel régime. [...]"

Ajoutez notamment à cela la loi en cours d'examen sur les fakes news (actuellement rejetée au Sénat) et vous arrivez à un cocktail de mesures liberticides dignes d'un Etat totalitaire.


Marion Maréchal : Macron a fait une grave erreur en insultant le peuple italien

Capture d’écran 2018-07-13 à 00.11.07Marion Maréchal a accordé un entretien au Corriere della Sera. Extraits :

"Les Français partagent l'exaspération des Italiens sur les questions migratoires et européennes. Je trouve que le succès de Salvini est naturel, ce qui n'est pas arrivé en France à cause d'une loi électorale antidémocratique qui empêche des forces similaires à la Ligue d'arriver au pouvoir ». "Salvini défend les intérêts des Italiens, comme tout dirigeant avisés devraient le faire. Chaque peuple a ses propres spécificités mais nous sommes unis par une vision générale commune: sauvegarder l'identité, l'indépendance et la souveraineté de nos pays au sein d'une Europe forte et indépendante ".

«Macron a fait une grave erreur en insultant le peuple italien. Mais vous n'êtes pas les uniques victimes de son mépris. Il l'exprime également contre les Français. Pour lui la France est une start-up, l'Europe est un marché et les peuples un agglomérat d'individus interchangeables».

«Quand Merkel décide d'accueillir un million de migrants, elle les impose aux autres pays».

Contre l'immigration, elle appelle  «à une politique commune contre les ONG qui sont complices des trafics d'êtres humains».

«Une Europe des Nations qui défend une civilisation aux racines chrétiennes, en lutte contre les excès du libéralisme et la domination de la finance et une politique de soutien à la natalité plutôt que le recours à l'immigration pour la relance démographique, voilà la vision soi-disant «autoritaire» d'Orbán.»

«Emmanuel Macron est le moins bien élu de tous les présidents de la Ve République. Lequel des deux est dans une position la moins démocratique?»


Table-ronde franco-italienne sur «Invasion barbare, souveraineté et pouvoir.»

Dh1vD4FWkAYHweSMarion Maréchal, accompagnée de Jacques de Guillebon, prendra la parole ce soir lors d'une conférence dans la région Ligurie, à Montemarcello en Italie. Le président Forza Italia de la région, Giovanni Toti, comme Edoardo Rixi, secrétaire d'État aux Transports seront également présents. Le bruit court que le ministre de l'Intérieur italien pourrait également passer.

La table ronde sera sur le thème : «Invasion barbare, souveraineté et pouvoir.» Jacques de Guillebon indique :

«Nous allons parler des moyens au niveau européen pour lutter contre l'immigration. Comment y répondre socialement aussi. C'est l'Italie, nous avons avec eux des liens particuliers. Marion est très populaire là-bas.»


Victoire de la Ligue aux élections municipales en Italie

Dgg6gpgWAAAiEf8Quelque trois millions d’électeurs étaient appelés aux urnes hier pour le second tour d’élections municipales. La Ligue, avec ses alliés (Forza Italia et Frères d’Italie) a remporté une victoire éclatante, qualifiée d’historique par Matteo Salvini. Elle a en effet gagné d’importants fiefs de gauche comme Sienne, Pise et Massa, et l’a emporté sur le M5S à Terni (avec 63%), tandis que le M5S prenait Avellino et Imola. La « Toscane rouge n’existe plus », commente Il Fatto quotidiano.

Matteo Salvini est aujourd’hui en Libye, avec l’intention d’établir des camps de demandeurs d’asile au sud du pays…


Le ministre italien de la famille persiste et signe : se battre pour la normalité est devenu un acte héroïque

Voilà la traduction par un lecteur du Salon beige de la réponse de Lorenzo Fontana, ministre italien de la famille, au journal italien Il Tempo à la polémique suscitée par sa déclaration sur la famille :

1527867867450.jpg--il_ministro_fontana___l_odio_delle_e_lite_non_mi_spaventa_"Cher Directeur, Je remercie Il Tempo, votre rédaction et tous ceux qui ont exprimé leur soutien au moment où il y a une forte tentative d'attaque non seulement contre moi, mais contre les valeurs dans lesquelles se reflète la majorité silencieuse et pacifique du pays.

Ce que nous avons vu rappelle amèrement les prédictions de Gilbert Keith Chesterton: «Les épées seront dégainées pour montrer que les feuilles sont vertes en été», une prophétie qui ne semble plus si lointaine. Et c'est ce qui est arrivé. Nous avons dit des choses que nous pensions normales, presque évidentes: que pour grandir un pays doit avoir des enfants, que la mère s'appelle maman (et non parent 1), que le père s'appelle papa (et non parent 2). Nous avons dit que les derniers et les seuls qui ont un mot à dire sur l'éducation, la croissance et le soin des enfants sont vraiment papa et maman, principe sacro-saint de la liberté.

La réaction - de certains milieux qui font du relativisme leur drapeau - a été très violente. Une série d'insultes, d'offenses et même de menaces personnelles (qui seront portées à l'attention des services compétents) a commencé. Les réseaux sociaux ont amplifié la portée de cette action, menée sciemment par certains. Nous vivons des moments étranges. La fureur de certaines idéologies relativistes dépasse les limites de la réalité, allant même jusqu'à remettre en question certaines évidences flagrantes, qui sont pleinement reflétées dans notre Constitution. "La République reconnaît les droits de la famille comme une société naturelle fondée sur le mariage", dit l'article 29, qui sera le principe de l'action ministérielle.

Cela dit: la révolte des élites ne nous effraie pas et affronter la dictature de la pensée unique ne nous effraie pas non plus. Nous allons de l'avant, avec une grande motivation, nous avons de nombreux projets à mettre en œuvre. Nous le faisons avec tous ceux qui, comme vous, nous ont montré leur solidarité. Vous avez été et vous êtes très nombreux et à tous nous sommes profondément reconnaissants. L'histoire nous réconforte. «Ils vous appelleront papistes, rétrogrades, intransigeants, cléricaux: soyez fiers de l'être!», a dit saint Pie X. Et nous sommes fiers de ne pas avoir peur de nous dire chrétiens, de nous dire mères, pères, d'être pour la vie. Nous avons les épaules suffisamment larges pour résister aux attaques en répondant par l'évidence des faits, le pouvoir des idées et le concret des actions. Honneur à un journal libre qui a le courage d'exprimer ses positions à contre-courant. Jamais comme en ce moment, se battre pour la normalité n'est devenu un acte héroïque."


"L’avortement est la première cause de féminicide au monde"

FontanaLes déclarations du nouveau ministre italien de la famille donnent des sueurs froides à nos idéologues arc-en-ciel... Lorenzo Fontana, nommé ministre de la Famille, membre de la Ligue du Nord, a déclaré au quotidien Corriere della Sera :

"Les familles arc-en-ciel n'existent pas dans la loi italienne."

Adjoignant le geste à la parole, ce catholique, ardent adversaire de la dénaturation du mariage et de l'avortement est arrivé au palais du Quirinal avec sa petite fille dans les bras et sa femme à ses côtés. Tout en déclarant :

"Les familles sont celles qui sont naturelles, où un enfant doit avoir un père et une mère (...). La famille naturelle est attaquée. [Les homosexuels] veulent nous dominer et effacer notre peuple."

Il a enfoncé le clou estimant que

"l’avortement est la première cause de féminicide au monde".

C'est la vérité. Rien qu'en Inde, il manque "63 millions de femmes".

"Bien qu'il ne soit pas autorisé, en Inde, de révéler le sexe du futur bébé, il est courant qu'il soit annoncé lors de l'échographie, et qu'un avortement le suive, quand il s'agit d'une fille. "


Immigration : vous reprendrez bien un peu d'amalgame ?

L'AFP ne s'embarrasse pas, tout est bon pour accuser le nouveau gouvernement italien :

On peut écrire aussi : au moment où, à Paris, les deux derniers camps de migrants sont évacués, près d'une soixantaine de migrants se sont noyés au large de la Tunisie et de la Turquie. Cela n'a aucun rapport mais cela permet aussi de jeter la mort de ces immigrés sur le dos de Gérard Collomb.


Le président italien torpille la formation d'un gouvernement

Unknown-10Pressenti pour former un gouvernement, Giuseppe Conte s'est heurté au veto du président Sergio Mattarella (photo), qui a refusé la nomination de l'eurosceptique Paola Savona au ministère de l'Économie. Le professeur Conte a pris acte de ce refus en renonçant à former un gouvernement.

Devant l'impasse, le Président Mattarella a déclaré qu'il n'envisageait pas d'organiser des élections avant d'avoir obtenu un «vote clair» du Parlement. Aussi a-t-il convoqué pour lundi matin au Quirinal le directeur d'un observatoire sur les comptes publics, l'économiste Carlo Cottarelli, ancien Commissaire à la dépense publique. En 1988, il travaillait pour le FMI... Il devrait le charger de constituer un gouvernement «neutre». S'il n'a, à première vue, aucune chance d'obtenir la confiance du Parlement, il pourrait expédier les affaires courantes et organiser de nouvelles élections pour l'automne prochain.

La Ligue et le M5S ont accusé le chef de l'État de trahir le vote des Italiens. Matteo Salvini, patron de La Ligue, a accusé le chef de l'État d'avoir «injustement barré la route à un homme qui avait pour seul tort d'avoir trop défendu les intérêts des Italiens».

"Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L'Italie n'est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread (l'écart entre les taux d'emprunt à dix ans allemand et italien, ndlr) ou de la finance". "Les Italiens d'abord. Moi je ne lâche rien".

Luigi Di Maio, patron du M5S, a parlé d'un choix «incompréhensible» de la part du président Mattarella:

«L'Italie est souveraine. On ne peut empêcher un gouvernement du changement. Je suis très en colère.» "Nous étions prêts à gouverner et on nous a dit non, parce que le problème est que les agences de notation dans toute l'Europe étaient inquiètes à cause d'un homme qui allait devenir ministre de l'Economie". "Alors disons-le clairement qu'il est inutile d'aller voter, puisque les gouvernements ce sont les agences de notation, les lobbies financier et bancaire qui les font. Toujours les mêmes".

D'après les derniers sondages, de nouvelles élections pourraient profiter à la Ligue, qui a remporté 17% des voix en mars, tandis que le M5S consoliderait sa base, mais ne permettraient pas de sortir de l'impasse.


Toute personne faisant partie de la franc-maçonnerie ne pourra pas entrer au gouvernement

En Italie :

Unknown-34"Quelque 30 points développés dans un document de 58 pages. Voilà ce que contient le « contrat de gouvernement pour le changement » de Matteo Salvini et Luigi Di Maio.  Le texte a été plébiscité, à plus de 90 %, par les militants des deux partis consultés ce week-end. Et, d'après un sondage publié samedi, 60 % des Italiens souhaiteraient donner leur chance à ce programme. Dans le texte final, la remise en cause de l'euro ou encore la demande à la BCE d'annuler 250 milliards d'euros de dette italienne, critiquées avec virulence, ont disparu. Demeurent les mesures phares sur lesquelles  les deux forces antisystème ont bâti leur succès électoral. Si leur financement reste très vague, leur coût est estimé entre 100 et 170 milliards d'euros, creusant encore les déficits sans se soucier de réduire l'énorme dette publique, chiffrée à plus de 2.300 milliards d'euros soit 132 % du PIB. [...]

« Payez moins mais payez tous. » C'est l'un des slogans de la Ligue pendant la campagne électorale au cours de laquelle elle promettait d'introduire un impôt sur le revenu à taux unique de 15 %. Cette mesure dans l'un des pays européens où la pression fiscale est la plus élevée permettrait, selon Matteo Salvini, la relance de la consommation et la réduction de l'évasion fiscale, elle aussi record. Pour les simples contribuables comme pour les entreprises, ce sont finalement deux taux de 15 % et 20 % qui seront institués. [...]

Un centre pour augmenter les expulsions de migrants sera ouvert dans chaque région. Le nombre de places de crèche gratuites pour les familles italiennes sera quant à lui augmenté, tandis que celui pour les étrangers sera limité. Les mosquées et les camps de Roms irréguliers seront fermés, et les prédications devront être faites en italien.

Une loi renforçant la légitime défense à domicile sera adoptée. Les peines de prison pour vols et violences sexuelles seront renforcées. Une réforme rendant plus difficile la prescription sera lancée. La sévérité sera aussi accrue pour les cas de corruption en particulier au sein de l'administration, avec l'interdiction pour les corrompus comme pour les corrupteurs d'y travailler. Des « agents provocateurs »permettront en outre de tester l'honnêteté des fonctionnaires. Le programme reste en revanche extrêmement vague sur la question du conflit d'intérêts, délicate aussi bien pour Silvio Berlusconi, allié de Matteo Salvini, que pour Davide Casaleggio, une des figures du M5S.

Le souverainisme sera désormais la boussole de la diplomatie italienne basée « sur la centralité de l'intérêt national et le principe de non-ingérence dans les affaires des autres Etats ». L'appartenance de l'Italie à l'Otan est confirmée mais, dans le même temps, la Russie est considérée comme « un partenaire commercial et économique de premier plan ». Outre l'appel à un dialogue approfondi avec Moscou, Rome demande la levée immédiate des sanctions adoptées par l'UE à son encontre.

[...] Toute personne ayant subi une condamnation pour corruption, ayant été condamnée ou faisant l'objet de poursuites judiciaires pour des faits graves ou faisant partie de la franc-maçonnerie (!) ne pourra pas entrer au gouvernement."

Proposition intéressante. Rappelons l'incompatibilité de l'appartenance à l'Eglise et à la franc-maçonnerie.


Forum et marche pour la vie à Rome

Le Forum romain pour la vie - Rome Life Forum - s’est tenu les 17 et 18 mai à l’Université pontificale Angelicum sur le thème de la conscience : les interventions du cardinal Raymond Burke, de Mgr Athanasius Schneider et de Stéphane Mercier ont particulièrement retenu l’attention de l’auditoire.

Mgr Schneider a développé l’idée selon laquelle l’Eglise ne se réduit pas au pontife romain, mais qu’elle est une réalité « plus vaste » que lui. A ce titre, un pape a « le même devoir qui incombe à tous les fidèles : celui de renoncer à Satan et de confesser la foi », a déclaré le prélat. Pour l’évêque auxiliaire d’Astana, la conduite à tenir si un pape ne confessait plus pleinement la foi, est celle-ci : « il faudrait l’aider, mais non pas porter des attaques à son encontre ». « Répondre à un pasteur qui soutient une hérésie », a conclu le prélat, doit se faire « avec respect, en opposant l’enseignement constant et inchangé de l’Eglise ».

Au second jour du Forum, le cardinal Raymond Burke a rappelé que les catholiques devaient résolument se mettre « sous la bannière de la Royauté sociale du Christ » afin de contrer les ennemis de l’Eglise qui tentent de « l’infiltrer et de corrompre l’Epouse du Christ par l’apostasie ».

« La conscience ne consiste pas dans la somme des pensées et des désirs que ressent un individu, mais elle s’enracine dans la Vérité qui seule peut purifier nos aspirations et les rendre conformes au commandement divin de l’amour de Dieu et du prochain ».

Le même jour, le professeur Stéphane Mercier - renvoyé de l’Université catholique de Louvain pour avoir défendu la vie contre l'avortement - a réfléchi sur le compromis avec l’esprit du monde qui gagne l’Eglise.

« Le règne du ‘politiquement correct’, l'idéologie du ‘genre’ et les lobbys libéraux ont désormais gangrené les universités partout dans le monde, interdisant le recours à un discours fondé sur la raison naturelle ».

Stéphane Mercier déplore aussi que « même les institutions catholiques abandonnent leurs principes pour faire bonne figure aux yeux du monde ». Dans ce contexte, il n'est guère étonnant de voir « les responsables ecclésiastiques et les pasteurs emboîter le pas en sacrifiant une foi sans compromis sur l'autel de la mondanité et de la sentimentalité ». « Se tenir debout pour la Vérité avec un grand ‘V' a un prix, mais il faut plus que jamais demeurer ferme, car ‘si le sel perd sa saveur, avec quoi l’assaisonnera-t-on’ ? »

Rome18mvieafiche-750x420Des dizaines des milliers de marcheurs étaient présents samedi 19 mai pour défendre la vie, 40 ans après la légalisation de l’avortement en Italie. Au départ de la piazza de la Repubblica, le cortège a traversé le centre de la ville éternelle et est arrivé vers 17h à la piazza Venezia église della Madona de Loreto. Plus de 20 pays étrangers étaient représentés, notamment l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Pologne, l’Irlande, l’Espagne, la Lituanie, le Portugal, les Etats Unis, le Canada, l’Argentine, le Pérou, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, l’Inde, la Belgique avec le prof Stéphane Mercier et bien sûr la France avec la présence de Jeanne Smits, d’Olivier Figueras et d’une délégation de Droit de Naître.

Parmi les interventions des délégations étrangères, on retiendra celle de la mère de Vincent Lambert, Viviane Lambert, qui, très digne, a dénoncé avec force la volonté de l’hôpital de faire mourir son fils, lourdement handicapé mais nullement en fin de vie. Se sont joints à la Marche de nombreux ecclésiastiques, le cardinal Raymond Leo Burke, Mons. Carlo Maria Viganò, Nonce apostolique émérite des Etat Unis d’Amérique, Mons. Luigi Negri, Archevêque émérite di Ferrara-Comacchio, et des religieuses, des élus et beaucoup de familles avec leurs enfants portant dont les ballons colorés ont marqué d’une empreinte joyeuse la ville.

Virginia Coda Nunziante, Présidente de la Marche pour la vie, a clôturé rappelant que cette année est marqué par le tragique anniversaire en Italie ou les quarante années sont passé depuis l’introduction de la loi 194 sur l’avortement: ” Il y a un livre de vie et il y a un livre de la mort. Dans ce livre de la mort daté du 22 mai 1978 est écrit avec des caractères de sang, le sang de près de 6 millions des victimes « auxquelles il faut ajouter les 50 millions d’enfants meurent chaque année dans le monde».

Nous ne voulons pas passer cet anniversaire sans demander l’abrogation de la loi 194 et, en attendant, supprimer immédiatement des dépenses publiques les 2 ou 3 milliards d’euros consacrés chaque année à tuer nos enfants. Dénonçant une crise de santé publique, elle a déclaré que l’avortement reste de la responsabilité incroyablement unique de l’Etat, donc tous les contribuables: » Notre société est très hypocrite, avec maintenant l’eugénisme et l’infanticide d’État, dont nous avons eu un exemple dramatique en Grande-Bretagne avec le meurtre du petit Alfie Evans». Et une figure humaine a été dédiée au petit Alfie, composée par des jeunes venus sur scène, et le lancement final de nombreux ballons vers le ciel.

Le rendez-vous pour la vie est pris pour la prochaine édition de la Marche nationale pour la Vie sera le prochain 18 mai 2019 toujours à Rome.


Les femmes victimes de l'avortement

Capture d’écran 2018-05-16 à 18.24.25Le slogan de la nouvelle campagne pro-vie à Rome, diffusée à quelques jours de la Marche Nationale pour la Vie italienne, samedi prochain, est :

« L’avortement est la première cause de féminicide au monde ».

L'association CitizenGO, à l'origine de cette « campagne de publicité choc », veut signifier que l’avortement est « l'une des principales violences faites aux femmes ».

Cette campagne a commencé le 3 avril dernier par une affiche géante installée à proximité de la place Saint Pierre, que la municipalité a très rapidement fait enlever. Cette fois cependant,  « la mairie de Rome s'est déclarée incompétente, car il s'agit d'espaces publicitaires n'appartenant pas à la ville ».

60 000 avortements ont été réalisés en Italie en 2017, selon les chiffres du Ministère de la Santé. Un chiffre en baisse notamment à cause du fort taux d’objection de conscience, 40 % selon l'hebdomadaire l'Espresso. Virginia Coda Nunziante, Présidente de la Marche pour la Vie en Italie, a annoncé

« que la mère de Vincent Lambert qui se bat en France pour empêcher que son fils ne meure de faim et de soif sur décision des médecins, a accepté notre invitation : elle viendra  à Rome à la Marche pour la Vie du 19 mai prochain pour nous donner son courageux témoignage ».


La Commission européenne se met les Etats à dos

Après la Pologne, la Hongrie, l'Autriche..., c'est au tour de l'Italie :

Unknown-25"Les commissaires Dimitris Avramopoulos et Valdis Dombrovskis ont explicitement et fermement demandé que le nouveau gouvernement italien ne change pas fondamentalement de politique quant à l’immigration et à la réduction de la dette. Matteo Salvini a aussitôt dénoncé une « intolérable ingérence », et Luigi di Maio a fustigé ces « eurocrates non élus qui sont contre nous ». (Mais ils n’ont toujours pas constitué de gouvernement.)

D’autre part, Frans Timmermans a posé lundi un nouvel ultimatum à la Pologne, affirmant que s’il n’y avait pas de progrès sur les questions de la Justice et de l’Etat de droit d’ici la fin juin la Commission engagerait la prochaine étape de la procédure de l’article 7. Cause toujours…"

Certains croient qu'il faut absolument sortir de l'UE pour retrouver notre liberté, alors qu'avec un peu de volonté et de courage politique, nos voisins de l'est nous montrent qu'il est possible de tracer sa voie.


Le fascisme, un mouvement héritier des Lumières

L'historien Frédéric Le Moal, auteur d'une Histoire du fascisme (Perrin), a été interrogé dans Le Figarovox. Extraits :

XVM12b5dbb2-4ead-11e8-8fb1-21d07020916d-200x300"Le climat est à la dénonciation d'un «retour du fascisme», notamment par des groupuscules d'extrême-gauche qui s'autoproclament «antifas». Que vous inspire cette crainte? Le fascisme en tant que mouvement politique est-il mort ou peut-il renaître de ses cendres?

Si je voulais répondre par une boutade, je dirais qu'il n'y a jamais eu autant d'antifascistes depuis que le fascisme a disparu. Plus sérieusement, je considère que le fascisme est mort en tant qu'idéologie de masse, et ce pour plusieurs raisons. La première vient bien sûr des horreurs de la Seconde Guerre mondiale et du cortège de tueries auxquels le nazisme et son comparse italien ont associé leur nom, ce qui provoque un rejet total. Ensuite le fascisme a constitué une réponse à plusieurs problématiques qui ont complètement disparu de nos jours: la crise de la modernité libérale de la fin du XIXe siècle, le problème de l'intégration des masses dans des systèmes politiques encore peu démocratiques, le cataclysme qu'a constitué la Grande Guerre (les fascistes, c'est la génération du front qui prend le pouvoir), la peur du bolchevisme et la crise de l'après-guerre. Tout cela a disparu dès 1945. Certes il existe encore des groupuscules se réclamant haut et fort du fascisme mais ce sont justement… des groupuscules! Nous faisons face à de nouvelles problématiques, à de nouvelles contestations qui n'ont rien à voir avec celles du fascisme. Il faudrait juste faire un effort sémantique. [...]

Vous allez même jusqu'à faire du fascisme un mouvement héritier des Lumières…N'est-ce pas exagéré?

Vous évoquez ici un point capital qui renvoie le fascisme à sa nature révolutionnaire et à son lien avec la Révolution française. Le grand historien italien Renzo de Felice a été le premier à mettre en avant ses racines jacobines et rousseauistes. Réalité encore difficile à admettre en France et pourtant… Les Lumières constituent la première révolution anthropologique moderne car elle a coupé l'homme de son lien avec Dieu. Devenu de la simple matière, on peut agir sur lui, le remodeler, le rééduquer pour en faire un homme parfait. Le fascisme n'est pas un mouvement anti-Lumières pour la bonne et simple raison qu'il refuse de croire à la nature inaliénable de l'être humain qui est réduit à de la cire qu'on peut malaxer. Mussolini utilisait d'ailleurs très souvent la métaphore de l'artiste pour parler de son œuvre politique. Cette tentation démiurgique fait donc clairement du fascisme un mouvement appartenant à l'univers de la gauche révolutionnaire.

L'héritage de la pensée de Rousseau est très clair dans le fascisme: la volonté générale et nationale qui annihile les libertés individuelles, le rôle du législateur et de l'État dans la naissance du citoyen modèle, la puissance du sentiment national transformé en amour pour la patrie qui exige le sacrifice ultime, l'union du pouvoir politique et du pouvoir religieux au bénéfice du premier - d'où l'installation d'une religion civile - la haine pour le cosmopolitisme supposé des riches.

Le fascisme a bien des points communs avec la Révolution française dans sa phase jacobine (j'insiste sur cette nuance car les fascistes rejetaient bien sûr l'héritage libéral de 1789) jusque dans ses accents xénophobes de 1793, le soutien de la petite bourgeoisie, l'association de la nation et de la révolution introduit en Italie par Bonaparte et exaltée par le Risorgimento. S'il existe une cohérence dans le fascisme, c'est bien cet héritage. Juste un exemple éclairant: deux régimes ont introduit un changement de calendrier: la Convention et l'Italie fasciste! [...]"


Italie : Le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue vont former un gouvernement

Dcx9dG_XcAMbEaQSilvio Berlusconi a donné son feu vert à cet accord entre son alliée, la Ligue, et le M5S, en laissant entendre qu'il ne mettra pas son veto. Les deux formations, qui disposent de la majorité au Parlement depuis les élections législatives du 4 mars, doivent s’entendre sur un chef de gouvernement et un programme commun.

Dans un communiqué, mercredi soir, M. Berlusconi a répété que les élus de son parti Forza Italia (FI) ne voteraient jamais la confiance à un gouvernement du M5S, mais

« si une autre force politique de la coalition de droite veut assumer la responsabilité de former un gouvernement avec les 5 étoiles, nous prendrons acte de ce choix avec respect ».

Berlusconi assure qu’un tel choix « ne marquera pas la fin de l’alliance » entre FI et la Ligue, en particulier dans les régions qu’ils dirigent ensemble, dans le nord du pays.

Ensemble, le M5S et la Ligue disposent d’une majorité de sept voix au Sénat et de trente-deux voix à la Chambre des députés, et elles pourraient bénéficier au coup par coup du soutien actif ou au moins d’une abstention bienveillante des partenaires de la coalition de droite, dont Forza Italia. Les deux partis ont en commun un rejet des forces politiques traditionnelles et des promesses voisines en matière de retraites, de lutte contre l’immigration ou de moralisation de la vie politique.


Un policier violemment agressé par une horde de migrants

Bienvenue à tous !

"Lors d’un contrôle de billets dans un train italien en provenance de Milan, un jeune Nigérian a refusé de montrer son titre de transport. Il a commencé à insulter le contrôleur et à s’en prendre aux autres passagers. Un policier de 40 ans est donc intervenu pour le calmer.

Mais une dizaine de ses amis sont apparus. Sous les yeux des voyageurs, ils ont immobilisé le contrôleur et ont violemment frappé le policier, rapporte Corriere Milano ce lundi 7 mai. Une fois que l’homme était à terre, les migrants ont continué à lui donné des coups de pieds. Après avoir tenté de lui voler son portefeuille, ils ont pris la fuite dès que le train s’est arrêté à Carnate.

Laissé dans une mare de sang, le fonctionnaire n’a pas perdu connaissance et a pu identifier quelques un de ses agresseurs. [...]"


« Les Italiens doivent s'exprimer par référendum sur la zone euro »

Beppe Grillo a été interrogé par le journal en ligne Putsch. Extraits: 

Beppegrillo-800x1000"Pensez-vous que l’Union européenne respecte la liberté des peuples, Beppe Grillo?

Cela dépend de ce que nous entendons par la liberté des peuples. La liberté : qu’est-ce que cela signifie? Liberté, fraternité … c’est le sens des mots … il nous manque les mots pour définir de nouveaux concepts. Aujourd’hui, la démocratie est décentralisée des Etats. Nous allons vers l’autonomie et l’indépendance ainsi que vers le fédéralisme de la pensée, des énergies, des flux et des politiques, de la démocratie en particulier. Il devrait y avoir une Europe des régions à l’échelle du Monde. Je pense à une Europe comme celle-là, car ce qui s’est passé jusqu’à présent me laisse dans le doute.

Tous les traités qui ont été signés étaient justes mais ils ont été déformés par les règlements. Au sein du Mouvement Cinque Stelle, nous avons réfléchi à 7 points comme le Pacte budgétaire européen, l’eurobond, l’euro-obligation ou encore le partage de la dette. Si nous sommes une union de pays, nous devrions partager. Car il y a deux économies … celle du Nord et du Sud. Et Nous, les Italiens, nous sommes dans le Sud. J’ai donc proposé un référendum pour la zone euro. Je veux que le peuple italien s’exprime. Le peuple est-il d’accord ? Y-a-t-il un plan B ? Faut-il sortir ou pas de l’Europe ?

Mais la discussion doit se faire autour d’une table en se posant la question suivante : « Où va le monde? » Il va vers des choses comme celles-ci « (Beppe Grillo se tourne vers le robot) C’est vers cela que va le monde… et stop. Le monde va donc vers l’intelligence artificielle , vers le « big data » et les objets connectés. Mon réfrigérateur est connecté au supermarché ainsi que le four d’où je commande des choses directement. Et le robot m’empêche de commander les aliments néfastes pour ma santé. Ce monde là est conçu pour d’autres esprits. Et nous sommes ancrés dans un monde qui n’existe plus telle que l’est l’Italie actuelle.

En Italie, il y a un instinct de survie des vieux partis. C’est pourquoi avec le Mouvement Cinque Stelle, nous nous sommes ouverts au réseau. Nous avons lancé ce mouvement sur le net et pour en proposer une approche digitale. Les Italiens peuvent voter pour les sujets qui les intéressent. En Estonie, ils le font depuis vingt ans maintenant … Il faut que le monde en prenne conscience.. En Mongolie, par exemple, ils mettent en place la plus grande ville durable. À Dubaï aussi ou encore à Hong Kong … Car les grandes villes dictent aujourd’hui la politique et de nouvelles formes de démocratie. [...]

L’Italie est-elle un pays démocratique selon vous?

Aujourd’hui nous sommes en post-démocratie. il y a eu un coup d’État à l’envers. On a utilisé la démocratie pour la détruire. En fait, à cause d’une loi électorale, nous sommes retrouvés – nous le savions déjà – dans une impasse. La loi a été décidée autour d’une table pour nous empêcher de gouverner. Alors qu’est-ce que la démocratie? Je ne sais pas mais la démocratie devrait permettre à celui qui récolte le plus de votes de gouverner. Mais nous ne voulons pas gouverner, nous voulons donner aux gens les moyens de se représenter eux-mêmes. Avec notre « Rousseau » ( une plateforme de vote du mouvement NDLR) en ligne, vous faites un référendum sans devoir atteindre un quorum chaque semaine. Voulez-vous faire un pont, une école maternelle, une piste cyclable? « Oui » ou « Non ». Voulez-vous élire celui-ci ? « Oui » ou « Non » Si on nous donne les moyens pour le faire, on n’a pas besoin du pouvoir. le pouvoir doit être redistribué par le bas. C’est çà le mouvement, Cinque Stelle ! [...]


Comme Vincent Lambert, Alfie Evans gagne un sursis

Sursis-Alfie-Evans-exécution-citoyen-Italie-e1524524303485Alfie Evans présente des troubles cérébraux qui ont commencé à se manifester quelque mois après sa naissance, époque à laquelle les médecins l’avaient qualifié de « paresseux » parce qu’il se développait moins vite que les enfants de son âge. Il est en réalité atteint d’une maladie cérébrale qui n’a jamais été diagnostiquée. Cela fait des mois qu’il est retenu en soins intensifs à l’hôpital pour enfants d’Alder Hey à Liverpool en Angleterre. Cela fait désormais environ neuf mois que le corps médical cherche à le faire mourir en faisant cesser sa ventilation artificielle. C’était sans compter avec l’incroyable esprit de résistance de ses jeunes parents : Tom Evans, 21 ans, et Kate James, 20 ans.

Tom Evans et sa compagne ont tout essayé. De procédure en procédure devant la justice britannique, ils n’ont essuyé que des refus, le dernier recours devant la cour suprême ayant débouché sur un ordre judiciaire de retrait du ventilateur d’Alfie : les médecins avaient raison, les médecins savaient mieux, Tom et Kate avaient tort de vouloir faire souffrir leur enfant en refusant que sa vie cesse, un gardien avait même été nommé devant la justice pour représenter les intérêts d’Alfie face à ceux de ses parents. Un recours de dernière minute devant la Cour européenne des droits de l’homme lundi n’a pas eu davantage d’effets : les juges se sont contentés de le balayer comme irrecevable.

Le petit Alfie Evans, 23 mois, devait être précipité vers la mort ce lundi 23 avril. Mais il a gagné un sursis. Son exécution a été retardée. Son père Tom vient de déclarer dans une vidéo puis devant la foule de manifestants massée devant son hôpital, qu’Alfie vient de se voir attribuer la nationalité italienne ; l’ambassadeur d’Italie au Royaume-Uni veut entrer en discussions et au besoin aller devant les juridictions britanniques pour obtenir le transfert d’Alfie vers Rome, où la clinique vaticane du Bambino Gesu est prête à l’accueillir pour voir s’il est possible de diagnostiquer son mal, et de le soigner.

Les parents d’Alfie ne veulent pas d’acharnement thérapeutique pour leur fils. Ils veulent qu’il soit accompagné le mieux possible ; qu’il vive entouré d’amour, et qu’il meure, si cela est inévitable, paisiblement, au terme du temps qui lui sera donné et d’une mort naturelle. Tom Evans a indiqué que l’Italie poursuivra quiconque débranchera son fils. Et il a interpellé la reine Elizabeth : « Quand avez-vous légalisé l’euthanasie ? »

En attendant, le garçonnet était particulièrement éveillé et réactif, comme l’a montré une vidéo prise et diffusée par Tom Evans. C’est cet enfant, qui ne souffre pas, qu’on veut éliminer.


Le premier sénateur noir italien est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord…

2522930232En Italie, Tony Iwobi a été élu sénateur de Bergame aux élections du 4 mars. Il est le premier sénateur noir de l’histoire de la République italienne. Il est le responsable des questions d’immigration à la Ligue du Nord… En présentant sa candidature il expliquait :

« Matteo Salvini et la Ligue représentent une barrière importante contre le racisme. La discrimination naît justement quand prolifère l’immigration clandestine, qui est l’antichambre de l’injustice sociale et de l’insécurité. »

Capture d’écran 2018-03-07 à 19.33.22Mais alors pourquoi les médias français parlent de la Ligue comme d'un parti d'extrême-droite ?

D’origine nigériane, M. Iwobi, catholique, est arrivé en Italie en 1976. Il a dirigé une entreprise informatique avant de se lancer dans la politique en 1993 au sein de la Ligue. 


C'est l'élection de Macron qui est une anomalie en Occident

Lu dans Les 4 Vérités :

Unknown-5"Chaque jour qui passe montre à quel point l’élection d’un pur produit de l’oligarchie politico-médiatico-financière comme Emmanuel Macron est une anomalie dans le monde occidental contemporain. Ce ne sont pas le Brexit et l’élection de Donald Trump qui sont des événements surprenants, mais bel et bien l’élection d’Emmanuel Macron (qui, d’ailleurs, a été contraint de mener une campagne « populiste » à sa manière, notamment contre les « vieux » politiciens faillis). Après les pays de l’Est et l’Autriche (sans oublier le score de l’AfD en Allemagne), c’est au tour de l’Italie de donner une nette majorité à la coalition de droite unissant notamment Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Lega de Matteo Salvini. Cette coalition emporte plus de 37 % des suffrages, loin devant la coalition de gauche (24 %). Naturellement, la presse « française», dont le monde entier salue l’impartialité, s’est empressée de titrer, comme «Le Monde »: « Aucune majorité n’émerge. »

Un coup d’œil rapide aux résultats précédents montre à quel point cette vision des choses est biaisée. En 2013, les élections avaient donné 29,55 % des voix à la coalition de centre-gauche et 29,18 % à celle de centre-droit et, à l’époque, les médias analysaient cela comme une cinglante défaite pour Berlusconi !

Précisons que le programme de la droite est particulièrement ferme. On note, en particulier, l’engagement d’expulser pas moins de 600000 immigrés clandestins (moins que ce que voulait la Lega, mais nettement plus que ce que l’on entend dans le débat français!). Mais les médias politiquement corrects peinent à comprendre l’aversion des peuples pour l’oligarchie.

Pourtant, la défaite de la gauche n’est pas le seul enseignement du scrutin italien. Un autre enseignement réside dans l’impressionnant succès du mouvement «5 étoiles», que tous les observateurs français estimaient naguère devoir être un feu de paille: avec plus de 30 % des suffrages, il est le premier parti d’Italie.

Comme les « élites » ne cessent de répondre à contretemps, en nous «proposant» toujours plus de fiscalisme, toujours plus d’immigration, toujours plus de réglementations absurdes, il y a lieu de croire – et d’espérer ! – que le résultat italien soit amplement confirmé ailleurs en Europe au cours des prochains mois. M. Macron, avec ses rêves d’Europe fédérale et ouverte à tous les vents, risque fort de se trouver de plus en plus isolé. D’autant que Mme Merkel, naguère sa seule alliée, fait désormais face à la puissante opposition de l’AfD."


Italie : La Ligue a fait du Le Pen époque Poujade

Lu dans Minute à propos des élections en Italie :

Capture d’écran 2018-03-06 à 21.27.15"[...] Les vainqueurs sont au nombre de deux, pas un de plus. L’un se prénomme aussi Matteo, et c’est de Salvini qu’il s’agit. En quatre ans et après une ascension fulgurante, il aura réussi à transformer la Lega (ex-Lega Nord) en formation de gouvernement implantée sur l’ensemble du territoire italien et non plus sur ses seuls bastions de « Padanie », qu’elle a néanmoins réussi à conserver. D’« extrême droite », la Lega, qui est passée largement devant Forza Italia, la formation de Silvio Berlusconi, ou tout simplement... de droite ? Le parti de Salvini a fait campagne sur six thématiques (et non pas sur le seul thème de l’immigration comme on le dit en France) : « Les Italiens d’abord », « Stop invasion », mais aussi « Moins de laxisme, plus de justice », ainsi que « Les crèches gratuites », « Stop à la loi (libérale sur les retraites et les pensions) » et « Paix fiscale ». Autrement dit, si l’allié du Front national au Parlement européen fait du Le Pen, c’est plutôt du Le Pen époque Poujade ! [...]"


Victoire de l'union des droites en Italie

Capture d’écran 2018-03-05 à 07.15.47Dimanche, les Italiens votaient pour renouveler leurs 630 députés et 315 sénateurs. Les Italiens ont fait comme les Autrichiens et ont porté au pouvoir l'union des droites.

La coalition de droite, formée par Silvio Berlusconi (Forza Italia), Matteo Salvini (la Ligue) et Giorgia Meloni (Fratelli d'Italia) arrive en tête des élections générales en Italie ce dimanche, avec entre 30% et 41% des voix. Ils devraient ensemble remporter entre 248 et 268 sièges, dont de 122 à 132 pour la Ligue et 94-104 pour Forza Italia.

Le parti populiste Mouvement 5 Étoiles serait premier en parti, avec peut-être jusqu'à 32% des voix. Un score néanmoins insuffisant pour remporter les élections, puisqu'il faut obtenir au moins 40% des voix. Selon la projection, basée sur les bulletins de vote dépouillés à 2h30 , le mouvement peut espérer obtenir entre 216 et 236 sièges sur les 630 que compte la Chambre des députés.

La coalition de centre gauche emmenée par le Parti démocrate au pouvoir s'effondre et devrait obtenir de 107 à 127 sièges.

D'après les récentes projections, voici le nombre de sièges par parti :

  • Ligue 107
  • FI (droite) 104
  • FdI (ex.-droite) 38 D
  • V centre-droit 8
  • Total : 257 sièges

Le Mouvement 5 Etoiles est le premier parti d'Italie, incontournable :

  • M5S (populiste) 204

La gauche au pouvoir s'effondre :

  • PD (centre-gauche) 114
  • DV centre-gauche 24
  • Total : 138 sièges

 

  • LeU (gauche) 19

Vers un Italexit ?

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

Unknown-24"La Ligue du Nord n’exclut pas une sortie de l’Italie de l’UE si Bruxelles refuse de renégocier d’ici deux ans ses règlements en matière de fiscalité et d’immigration :

« Si d’ici là nous n’avons rien obtenu (…), nous n’excluons pas un retrait, comme la Grande-Bretagne l’a fait », a déclaré à Reuters Claudio Borghi, responsable de la politique économique au sein de la Ligue.

La coalition de droite (Forza Italia, Ligue du Nord, Frères d’Italie), devrait remporter les prochaines élections. A priori le parti de Berlusconi devrait être devant la Ligue du Nord. Mais l’inverse n’est pas exclu. Or l’accord entre ces partis stipule que c’est le parti arrivé en tête qui désigne le chef du gouvernement.

Comme on le sait, Forza Italia est moins eurosceptique que la Ligue du Nord, mais la colère gronde aussi chez Berlusconi contre la rigueur budgétaire imposée par l’UE."


L'union des droites en Italie

B_1_q_0_p_0Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Les chefs de Forza Italia (Silvio Berlusconi), la Ligue du Nord (Mateo Salvini) et Frères d’Italie (Giorgia Meloni) – à savoir la droite, les populistes et l’extrême droite, selon les étiquettes de la pensée unique - se sont rencontrés hier et se sont mis d’accord sur un programme commun en vue des élections du 4 mars prochain."

En France, c'est pour quand ?


Le soir du Nouvel An, des « gangs de Nord-Africains » ont semé la terreur à Florence

Lu sur FDesouche :

"Les places au pied du Ponte Vecchio ont été investies par une violence insensée, œuvre de gangs de Nord-Africains , dans une explosion d’agressions qui rappellent à quelque chose près ce qui s’est produit il y a deux ans à Cologne. (…) plusieurs victimes de ces bandes se sont retrouvées à l’hôpital. Elles ne se connaissaient pas mais ont partagé ce Nouvel An 2018 gâché.

Diego Capolongo, 28 ans, place de la Repubblica, vers 4h du matin. Résultat : 30 jours d’Itt et des blessures encore bien visibles. Mais il n’est pas le seul, un garçon de 17 ans figure aussi parmi les victimes des violences gratuites. Devant la boutique Apple, il a été frappé d’un coup de tête qui lui a fracturé le nez.

Quatre victimes affirment que les auteurs de ces violences seraient des nord-africains d’une vingtaine d’année. La police enquête en espérant que les caméras de surveillance auront enregistré ces agressions. (…)

Le premier à dénoncer publiquement la violence était Massimo Paesani, oncle de Capolongo et militant au mouvement 5 étoiles. « A 04h10, Place de la République, des dizaines d’Africains du Nord ont effectué un raid contre des citoyens italiens qui venaient de célébrer et de porter un toast à la nouvelle année, » a-t-il déclaré dans un post Facebook."


8 décembre : procession de l'Immaculée à Rome

Capture d’écran 2017-12-05 à 07.09.35Le 8 décembre, à travers les rues de Rome, S.Em.R. le Cardinal G.L.Müller présidera la traditionnelle procession en l'honneur de l'Immaculée Conception organisée par l'Insititut du Christ Roi Souverain Prêtre.

  • 19h: départ de l'église Gesù e Maria al Corso desservie par l'Institut.
  • 20h: arrivée et salut du T.S.Sacrement à la basilique Santa Maria sopra Minerva.

Palerme : une école bannit les symboles catholiques, les enfants se rendent en classe munis d’un chapelet

Plusieurs parents d’élève de l’école de Palerme dont le directeur a diffusé une circulaire interdisant les moments de prière collective, ont envoyé en classe leurs enfants un chapelet au cou. Une façon de protester contre la décision du directeur, Nicolò La Rocca, qui a décidé de retirer les statues de la Vierge et de Jésus ainsi que les images de saints et du Pape des couloirs et des salles de classe.

Maurizio Lupi, coordinateur national de Area Popolare (centre-droit chrétien), a dénoncé :

«Une interdiction obscurantiste et incompréhensible».

Renato Schifani de Forza Italia (droite) a ajouté :

«Un geste dicté par la volonté d’imposer le laïcisme et l’anticléricalisme»

Alessandro Pagano de la Ligue du Nord :

«interdire à des enfants de 3 à 6 ans de prier à l’école est une chose indigne»