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Les LGBT ne respectent vraiment rien

En Pologne :

1430726394"Des Polonais particulièrement dépravés avaient organisé dimanche dernier la première gay pride de Częstochowa. Ce qui est déjà en soi une provocation, puisque Częstochowa est la capitale spirituelle de la Pologne, la ville où se trouve le sanctuaire le plus vénéré du pays, Jasna Góra, avec la chapelle abritant l’icône de la Mère de Dieu Reine de Pologne. Mais en outre ils avaient décidé que la destination même de leur marche était le sanctuaire, et qu’ils allaient y « saluer » les moines… Plusieurs organisations catholiques et nationalistes ont mobilisé pour empêcher cette monstruosité. Les manifestants ont barré la route des invertis blasphémateurs, au cri de la devise de la République « Dieu, honneur, patrie », et en récitant le Rosaire. Ils ont ainsi obligé la police à intervenir, qui a empêché à son tour la marche de se poursuivre. D’autre part, le ministre de l’Intérieur a engagé des poursuites pour « profanation d’emblèmes nationaux », en l’occurrence l’aigle polonais sur fond de drapeau LGBT.

La première provocation est que ces tristes « gays » avaient programmé leur marche le jour du 27e pèlerinage de la Famille organisé par Radio Maria. Pendant qu’ils tentaient de défrayer la chronique sur une avenue de Częstochowa, ce même dimanche, sur l’esplanade du sanctuaire, ils étaient 100.000 fidèles à participer à la messe célébrée par le cardinal Grocholewski, en présence du Premier ministre Mateusz Morawiecki. Vive la Pologne."

Et après ces tordus voudraient être respectés...


A propos de la coupe du monde de football

Il ne sera pas dit que Le Salon beige n'aura pas évoqué cet évènement.

Robert Lewandowski est un footballeur international polonais. Il joue actuellement au poste d'attaquant au Bayern Munich, dans le championnat d'Allemagne, et en sélection polonaise. Il est considéré comme l'un des meilleurs avant-centres du monde, notamment grâce à son jeu complet redoutable dans les surfaces de réparations adverses. Et il témoigne de sa foi :


Le vice-ministre de la Justice de Pologne à la Marche pour la vie avec son fils porteur de la trisomie 21


13e Marche pour la vie à Varsovie : «chaque vie est inestimable»

Varsoviemarchevie100618-750x420Ce dimanche 10 juin à Varsovie s’est déroulée la 13ème Marche pour Vie et la Famille rassemblant des milliers de personnes.

L’événement est tellement populaire qu’il se déroule sur un mois dans plus de 150 villes réunissant des dizaines de milliers de personnes, ce même dimanche il y avait des marches dans 65 autres villes de Pologne. Ceci malgré le fait que la législation polonaise compte parmi les plus restrictives d’Europe en matière d’avortement.

Les organisateurs ont lu une chaleureuse lettre de soutien du cardinal archevêque de Varsovie Mgr Kazimierz Nycz à tous les participants et celui-ci a rappelé que «chaque vie est inestimable». Il a attiré l’attention du public sur le fait que chaque vie humaine a une valeur absolue et doit donc être protégée par la loi, dès la conception à la mort naturelle ».

A Varsovie, la marche a commencé à midi en face à la place de l’église de Saint Alexandre les Trois Croix et s’est terminée dans la place des Prêtres où se trouve le monument du Cardinal Stefan Wyszyński (l’église des religieuse de la visitation). Les jeunes de l’orchestre « Pipes and Drums de Czestochowa » ont animé joyeusement le parcours faisant résonner cornemuses et tambours. Les marcheurs ont fait la part belle aux femmes enceintes et aux familles venues avec leurs enfants dans une ambiance joyeuse et festive avec beaucoup de drapeaux, affiches et banderoles. Toutes les catégories sociales étaient représentées y compris des religieuses et prêtres en habits.

Le gouvernement attend au parlement un projet d’initiative populaire pour en finir avec les avortements dit de la trisomie 21.

Comme chaque année “Droit de Naître” s’est joint à l’événement invité par les organisateurs en tête du cortège. Les Polonais semblent vaccinés contre la mentalité pro-mort et anti-famille et aux dérives totalitaires qui l’accompagnent…dans certains pays européens.


Derrière l'avortement en Irlande, George Soros

D'Olivier Bault dans Présent :

Unknown-13"Un document de l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros, qui a fuité dans les médias en 2016, exposait un plan pour libéraliser l’avortement dans le monde. En Europe, le plan de l’OSF prévoyait de s’attaquer d’abord à l’Irlande en finançant la campagne pour un référendum sur cette question. L’idée, c’est que si l’Irlande tombe, il sera plus facile ensuite de chercher à faire légaliser l’avortement en Pologne, désignée comme deuxième objectif. Une légalisation de l’avortement en Pologne est toutefois très improbable, même après la large victoire du oui en Irlande. [...]"


La Pologne jette les symboles de l'URSS

Alors qu'en France, avec Jean-Luc Mélenchon et d'autres, on honore encore les symboles du communisme, la Pologne, elle, fait le ménage :

Unknown-18"Pendant près de 70 ans le monument à la gloire des soldats de l'Armée rouge a dominé la grande place de Legnica, dans le sud-ouest de la Pologne, pour être finalement enlevé au petit matin ces jours-ci et finir, comme des dizaines d'autres, dans un entrepôt municipal.

"En vertu de la loi de décommunisation, les communes avaient jusqu'à la fin mars pour enlever ces monuments aux frais de l'Etat. Après ce délai, on l'aurait payé de notre poche", explique à l'AFP le porte-parole de la ville Arkadiusz Rodek.

Pour le parti conservateur nationaliste Droit et Justice (PiS), auteur de la loi du 1er avril 2016, l'Armée rouge a certes bien chassé les nazis mais elle a surtout imposé un autre régime totalitaire dont les vestiges doivent être éliminés sans merci. [...] "Tant que les monuments communistes restent dans l'espace public, ils glorifient le régime communiste. Ils doivent être démontés et transférés dans des musées de propagande communiste", comme celui de Podborsko, dans le nord-ouest, explique à l'AFP l'historien Maciej Korkuc, directeur à l’IPN, qui a répertorié quelque 300 monuments du genre.


Les bobards des militants de l'avortement en Pologne

Lu dans Présent :

Capture d’écran 2018-04-11 à 20.41.26"L’actrice polonaise Maja Bohosiewicz soutenait les manifestations « noires » contre le projet de loi citoyen visant à interdire en Pologne les avortements eugéniques. Ce n’est plus le cas depuis qu’elle a lu ce projet de loi citoyen (en fait un simple amendement à la loi actuelle). L’actrice a alors écrit sur son profil Facebook : « J’ai lu la loi et je suis un peu choquée parce qu’il n’y a rien dans cette loi qui me choque. Je croyais qu’on ne pourrait plus faire d’examens prénataux, qu’un médecin qui voudrait me sauver la vie irait en prison si le fœtus meurt. Ce sont des bobards. »

Ben oui, forcément, les organisateurs et organisatrices de ces manifestations ne vont pas dire, même si c’est la vérité : « nous protestons contre le projet d’interdire l’assassinat dans le ventre de leur mère des enfants touchés par la trisomie 21. » Suite à la vague d’insultes sur son profil Facebook, les pro-avortements n’étant pas, en Pologne comme ailleurs, des adeptes de la liberté de pensée et d’expression, l’actrice a encore expliqué qu’elle n’irait plus à ces manifestations « noires » parce qu’on y voit et entend des paroles haineuses et que les revendications vont bien plus loin que la défense du statu quo actuel. On y demande en effet la légalisation de l’avortement à la demande. Du reste, ces manifestations ont attiré cette année nettement moins de monde que l’année dernière et les médias pro-avortement ont dû ressortir des images de 2016 pour faire croire à une grande mobilisation pour l’avortement en Pologne."


Soutien sans réserve à l'initiative citoyenne polonaise pour la vie

7ryb1cx3cbeLa Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) a déjà exprimé tout son soutien à l'initiative citoyenne polonaise #StopAbortionZatrzymaj Aborcję ») qui consiste en une proposition législative visant à interdire l'avortement eugénique.

Face à une pression internationale et médiatique croissante, la FAFCE réitère son soutien à cette initiative citoyenne, en réaffirmant le principe de subsidiarité et le droit à la vie de tous les êtres humains. Toute vie humaine compte : une société qui respecte vraiment la dignité humaine accueillera tous les bébés, avec un soin particulier pour les plus faibles et les sans-voix parmi nous, comme ces enfants à naître atteints de maladies ou d'anomalies fœtales. L'année dernière déjà, un «Plan pour la vie» était mis en œuvre en Pologne, accordant un soutien financier à la naissance d'un enfant handicapé ou atteint d'une maladie grave. Selon le président de la FAFCE, Antoine Renard,

« Ceux qui se définissent comme ‘défenseurs des droits de l'homme' et experts mais qui ne tiennent pas compte des faits scientifiques sur le début de la vie humaine ne méritent pas beaucoup de considération de la part des décideurs politiques polonais : au contraire, en adoptant le projet de loi #StopAbortion, les membres du Parlement feront de leur pays un exemple pour toute l'Europe ».

À l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, célébrée récemment au Parlement européen, il a été rappelé qu'au Royaume-Uni, en Islande et au Danemark, plus de 90% des bébés atteints de trisomie 21 sont avortés.

Une initiative législative #StopAbortion serait nécessaire non seulement en Pologne, mais dans de nombreux autres pays, également en accord avec les récents commentaires publiés par le Comité des droits des personnes handicapées de l'ONU, déclarant que « les lois qui autorisent explicitement l'avortement pour des raisons de handicap violent la Convention relative aux droits des personnes handicapées ».

La FAFCE souligne que ce projet de loi est le fruit d'une initiative citoyenne rassemblant environ 830 000 signatures, bien au-delà du minimum de 100 000 demandé pour une initiative législative de ce type. Travaillant pour faire entendre ces voix au niveau européen, la FAFCE pense aussi à tous les parents qui, loin de la clameur des médias et des manifestations, élèvent et prennent soin d'un enfant avec une maladie, une richesse pour toute notre société : ils méritent notre respect, notre soutien et notre compassion pour toutes leurs luttes. Ils n'ont pas besoin d'un État qui aurait empêché la naissance de leurs enfants, mais d'un État respectueux de la vie à tous les stades, dans toutes les situations, engagé dans la recherche pour combattre les maladies et à améliorer la qualité de la vie.

La FAFCE appelle tous les dirigeants politiques polonais à écouter leurs nombreux concitoyens et à ne pas être intimidés par les pouvoirs extérieurs et les lobbies internes qui s'opposent à la culture de la vie. L'Europe a besoin d'un exemple à suivre dans la culture de la vie.


Serge Klarsfeld : "Tous ceux qui évoquent les "camps polonais" insultent la Pologne"

Unknown-34Dans la polémique actuelle contre la Pologne, qui a interdit de parler de camps polonais pour évoquer les camps de concentration installés par les nazis en Pologne, Serge Klarsfeld vient soutenir le gouvernement polonais :

« Il n’y a eu ni camp de la mort polonais ni français. Il y a eu des camps d’extermination allemands en Pologne et un camp allemand en Alsace annexée. Tous ceux qui évoquent les "camps polonais" insultent la Pologne. »

Le président polonais Andrzej Duda a annoncé il y a une dizaine de jours qu'il allait signer la loi de réforme des textes de fonctionnement de l’Institut national pour la Mémoire, qui vise à sanctionner pénalement « quiconque publiquement et en dépit des faits attribue à la Nation Polonaise ou à l'Etat Polonais la responsabilité ou la coresponsabilité des crimes nazis », et surtout à prohiber l’utilisation de l’expression « camps de la mort polonais ». Loi adoptée par le Sénat le 1er février malgré la campagne menée par Israël après son adoption par les députés.

La Pologne est le pays qui compte le plus de « Justes parmi les nations » (titre attribué par Yad Vashem) : 6.700 : plus du quart du total.


La Pologne rétablit le repos dominical

Lu ici :

Images-5"Le présidant polonais Andrzej Duda a signé le 30 janvier 2018 le projet de loi restreignant l’ouverture des commerces le dimanche dans le but de donner plus de temps à la vie de famille.

Ce sont à la fois le gouvernement conservateur et le syndicat Solidarité qui ont permis à cette loi de voir le jour. Au 1er mars 2018, les commerces et les marchés devront, dans un premier temps, tenir leur rideau baissé au moins deux dimanches par mois. Le but est de faire cesser tout commerce dominical - sauf rares exceptions - à l’horizon 2020.

Pour le président polonais cette loi sera l’occasion de donner une chance aux parents de passer plus de temps avec leurs enfants, en permettant aussi aux employés de se reposer davantage : « notre stratégie de développement passe par le fait de consacrer du temps avec ceux que l’on aime », a déclaré Andrzej Duda à la presse.

« Il nous faut transmettre à nos enfants un beau pays, bien en ordre », a commenté de son côté le Premier ministre Mateusz Morawiecki. Et de conclure « ma priorité est de reconstruire ce que la guerre et le communisme nous ont fait perdre ».

Un exemple à imiter, à l'heure où la plupart des gouvernements européens ont libéralisé à outrance le travail du dimanche, obnubilés qu'ils sont par le commerce et l'activité économique, et oublieux du repos sacré du jour du Seigneur."


Mieux comprendre les réformes actuelles en Pologne

Depuis le retour au pouvoir en 2015 des conservateurs du PiS (Droit et Justice) en Pologne, un conflit latent a lieu entre Varsovie et Bruxelles. Il a pour objet principal la réforme de la justice polonaise et les quotas de migrants. Là où Bruxelles ou Emmanuel Macron voient une dérive autoritaire contraire à l'État de droit, le gouvernement polonais y voit une volonté d'ingérence étrangère visant à favoriser l'opposition libérale polonaise laminée lors du dernier scrutin.

Pour mieux comprendre ce à quoi aspirent les dirigeants actuels de la Pologne, le correspondant de TV Libertés Olivier Bault a interrogé plusieurs personnalités des partis au pouvoir ou proches d'elles :

  • Piotr Gliński, vice-Premier ministre en charge de la culture ;
  • Ryszard Terlecki, vice-président de la Diète de Pologne (Sejm), chef du groupe parlementaire du PiS ;
  • Wojciech Murdzek, député à la Diète de Pologne, issu du parti Porozumienie (Entente) allié au PiS ;
  • Marek Jurek, député européen polonais, du parti Prawica Rzeczypospolitej (Droite de la République) proche du PiS - groupe parlementaire ECR.


Les évêques polonais appellent les élus à abroger le droit à l'avortement eugénique

D'Olivier Bault dans Présent :

Unknown-11"L’initiative citoyenne Zatrzymaj aborcje (« Arrêtez l’avortement ») qui a recueilli environ 830 000 signatures de citoyens contre les avortements eugéniques – les interruptions médicales de grossesse (IMG) dites « thérapeutiques » en novlangue – est depuis la fin du mois de novembre entre les mains des députés polonais. Le parlement polonais a trois mois à compter du dépôt des signatures pour examiner un tel projet de loi citoyen. Le maréchal (président) de la Diète, la chambre basse du parlement, a porté la première lecture du projet de loi contre les avortements eugéniques au 10 janvier. Les députés décideront alors s’ils souhaitent renvoyer en commission le texte soumis par le comité organisateur de l’initiative citoyenne ou le rejeter. [...]

Les chances de voir cet amendement adopté sont réelles. Le parti social-conservateur Droit et Justice (PiS), qui dispose d’une petite majorité absolue des sièges au parlement, se revendique chrétien-démocrate, et la plupart de ses députés sont des catholiques pratiquants. On trouve aussi des catholiques pratiquants dans les autres partis, notamment au sein de l’alliance de conservateurs et de nationalistes Kukiz’15 et du parti agraire PSL (qui gouvernait avec la Plateforme civique – PO – quand Donald Tusk était Premier ministre). La PO, malgré sa dérive vers la gauche libertaire (il s’agissait avant d’un parti libéral-conservateur qui se revendiquait aussi chrétien-démocrate), a encore dans ses rangs quelques députés catholiques hostiles aux avortements eugéniques, de même que l’autre parti libéral-libertaire Nowoczesna.

Au cas où certains de ces députés catholiques hésiteraient, les évêques de Pologne ont fait lire dans toutes les églises du pays pour le dimanche de la Sainte-Famille (le 31 décembre) un appel directement adressé aux députés et sénateurs chrétiens, afin qu’ils soutiennent cette initiative citoyenne. Les évêques ont rappelé que nous n’avons pas le droit de mettre nous-même fin à une vie humaine quelle que soit l’étape de cette vie, et que « les croyants comme les non-croyants sont appelés à protéger la vie de la conception à la mort naturelle » car « nous avons tous vocation à aimer et accueillir les plus faibles et non pas à les tuer », et « il ne peut être question de tuer autrui, et en particulier les enfants handicapés ou malades ». La conférence des évêques de Pologne a, dans son appel, qualifié de profondément immorale la disposition « eugéniste [de la loi polonaise] qui permet de tuer ces personnes »."


Le président polonais accuse les responsables de l'Union européenne de mentir

Unknown-13Le président polonais Andrzej Duda a accusé hier soir des responsables de l'Union européenne de "mentir" sur les réformes judiciaires en cours dans son pays, après le recours à l'article 7:

"Beaucoup de représentants des institutions européennes disent des contre-vérités sur la Pologne. Ils mentent quand ils disent que les changements en Pologne conduisent à violer les principes de l'Etat de droit, alors que nous renforçons les normes de la démocratie".


La Commisssion européenne va se ridiculiser

Son hostilité à l'encontre de la Pologne la rend folle :

C"Comme prévu, la Commission européenne a décidé d’activer contre la Pologne la fameuse procédure de l’article 7. Cette procédure qui est la plus sévère du traité européen n’avait jamais été déclenchée jusqu’ici, car elle ne peut se justifier qu’en cas de « violation grave » de l’Etat de droit. En réalité il s’agit seulement une fois de plus de crier haro sur la Pologne et de montrer du doigt ce pays qui ose tenir tête à la dictature bruxelloise pour préserver son identité.

Car la procédure censée aboutir à la suspension des droits de vote du pays concerné ne peut pas aller jusqu’à son terme, vu qu’il faut l’unanimité, et que la Hongrie a dit et répété qu’elle ne voterait pas contre la Pologne, et qu’au moment décisif d’autres pays se joindront sans doute à la Hongrie, notamment la Slovaquie."

Ou comment donner envie de sortir de l'UE.


La FAFCE soutient sans réserve l'initiative polonaise pour la vie

La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) exprime son soutien total à l'initiative citoyenne polonaise #StopAbortion qui consiste en une proposition de loi visant à supprimer l'avortement dit thérapeutique :

Nyb1cx3cbe"Alors qu'une telle initiative requiert un minimum de 100.000 signatures, ses organisateurs en ont récolté 830.000, en les déposant au Parlement Polonais, lequel est désormais tenu de discuter de cette proposition de loi dans les trois mois qui viennent.

95% des avortements en Pologne sont réalisés à cause d'anomalies du fœtus ou à cause de maladies décelées avant la naissance: ce qui signifie que, depuis l'entrée en application de la loi de 1993, actuellement en vigueur, environ 20.000 enfants ont disparu à cause de l'avortement dit thérapeutique.

Antoine Renard, Président de la FAFCE, souligne que « tous les media et les dirigeants devraient réfléchir à la véritable signification de l'avortement qui est toujours une tragédie, pour l'enfant, pour la mère et pour tous leurs proches. Notre histoire récente en témoigne, particulièrement en ce qui concerne l'eugénisme. En même temps –ajoute-t-il- les Institutions européennes doivent respecter le principe de subsidiarité dans ce domaine et aucune résolution ne peut empiéter sur une initiative populaire légitime : c'est une bon signe pour la démocratie que 830.000 citoyens puissent exprimer leur volonté et participer ainsi au processus démocratique ».

La FAFCE et ses membres agissent en coopération avec tous, organisations et peuples, en faveur d'une Europe où la vie soit vraiment accueillie et protégée."


Vidéo sur l’immigration du gouvernement polonais

Traduction :

Le gouvernement PiS s’est retiré de la décision nuisible du gouvernement PO-PSL de faire venir des immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord en Pologne. Nous avons été les premiers à dire que tous les immigrants ne sont pas des réfugiés, mais seulement quelques-uns fuient la guerre et la terreur. Deux ans après l’opposition du gouvernement polonais à l’admission des immigrants illégaux, les dirigeants européens commencent à comprendre l’absurde politique de réinstallation forcée des réfugiés.


Vers la fin du massacre des trisomiques en Pologne

3344299576En Pologne, l'avortement est interdit, excepté en cas de malformation du fœtus. En fait, la plupart des avortements légaux (1024 sur 1098 en 2016) ont pour victime des fœtus trisomique.

Le comité Stop avortement avait lancé une initiative citoyenne pour demander que soit mis fin au massacre des trisomiques. La pétition, vigoureusement soutenue par les évêques, a été signée par plus de 830 000 personnes entre le 1er septembre et le 15 novembre, et déposée à la Diète.

La proposition d’amendement pour interdire l’avortement en cas de malformation du fœtus va donc passer devant le Parlement dans les trois mois, et sera sans doute votée.

Le texte est explicitement soutenu par le Premier ministre Beata Szydło et par le président de la République Andrzej Duda.

En France, quand il y a 700 000 signatures contre un projet de loi, on les met à la poubelle. Quel est le pays le plus démocratique ?


La Pologne va interdire le travail dominical

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

Images-9"Les députés polonais ont adopté vendredi dernier, par 254 voix contre 156 et 23 abstentions, une loi qui interdit progressivement l’ouverture des commerces le dimanche. Ils ne pourront ouvrir que le premier et le dernier dimanche du mois à partir de mars prochain, le premier dimanche à partir du 1er janvier 2019, et plus du tout en 2020 (sauf exceptions).

Cette loi vient d’une initiative citoyenne du syndicat Solidarité, qui avait réuni quelques 350 000 signatures. Elle avait été soutenue par le parti au pouvoir et le gouvernement. Et l’Eglise, qui tout en saluant ce pas en avant dans la restauration du dimanche, trouve qu’elle ne va pas assez loin (en permettant des dérogations, notamment pour les magasins qui n’ont pas d’employés).

Jusqu’ici les commerces n’avaient que 12 jours de fermeture obligatoire (fêtes nationales et grandes fêtes religieuses). Les libéraux et les économistes sont contre cette loi. Mais elle devrait passer sans problème au Sénat et être signée par le président Duda."


Renouveau patriotique en Pologne

Si l’on s’en tient aux médias « mainstream » , la Pologne est presque une dictature et les rues sont truffées d’extrémistes. TV Libertés à envoyé son correspondant pour l’Europe centrale, Ferenc Almássy, sur place. Retrouvez dans le zoom exclusif de TV Libertés intitulé “Pologne : brève histoire d’un renouveau patriotique »,des éléments explicatifs par delà la propagande et les préjugés, pour mieux comprendre ce grand pays catholique en pleine reconstruction.


Marek Jurek : « J’aime la France, mais je suis très inquiet pour les libertés »

Olivier Bault a interrogé le 10 novembre Marek Jurek, député polonais au Parlement européen, ancien président de la Diète, président du parti pro-vie Droite de la République :

Entretien avec Marek Jurek : Il faut que la Pologne s’engage plus pour développer une vraie force d’opposition chrétienne from Reinformation.tv on Vimeo.


La Commission européenne viole le droit de l'UE

Le député polonais au Parlement européen Marek Jurek, ancien maréchal (président) de la Diète, membre du groupe Conservateurs et réformistes européens, est interrogé par Olivier Bault dans Présent sur le vote, mercredi matin, par le Parlement européen d'une résolution condamnant le gouvernement de Beata Szydło. Extrait :

Unknown-10"Plus encore que les autres fois, ce débat était contre la société polonaise. En effet, les actions comme l’initiative citoyenne visant à interdire les avortements eugéniques ou la Marche de l’indépendance viennent de la société civile. Et l’on a parlé au Parlement européen de violation du « droit des femmes à disposer de leur corps » et de fascisme en Pologne. [...]

Officiellement, le principal objet de cette résolution, c’était la réforme de la justice en Pologne, alors que cette réforme est encore en débat au Parlement polonais.

Le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré publiquement que la Commission analysait même les projets de loi polonais, ce qui veut dire qu’elle s’arroge des droits qu’elle n’a pas vis-à-vis des États membres. Bien entendu, cette attitude ne concerne que la Pologne et la Hongrie parce que leur politique déplaît à la Commission et au Parlement.

Dans une lettre à Timmermans publiée sur le site Visegrád Post, vous lui reprochez de violer le droit européen. Que peut faire la Pologne s’il a la majorité du PE et des États membres derrière lui ?

Si une majorité de gouvernements nationaux choisissent, au sein du Conseil, de fermer les yeux sur les abus de la Commission, c’est que nous sommes en train de nous éloigner de manière radicale de l’État de droit au niveau des institutions européennes. Pourquoi ce choix ? Parce que cela arrange certains pays de voir la Commission pacifier les États d’Europe centrale et orientale. On ne verra pas la Commission agir de même contre l’Allemagne ou la Suède, par exemple. [...]"


Manifestation patriotique en Pologne

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé samedi à Varsovie à une marche patriotique à l'occasion de la Fête de l'Indépendance, commémorant la renaissance de l'Etat polonais en 1918. Le mot d’ordre officiel et rassembleur était «Nous voulons Dieu». Pour comprendre ce mot d’ordre, il faut savoir que les milieux nationalistes qui organisent cette marche sont majoritairement catholiques. Les participants sont majoritairement catholiques et affichent des positions patriotiques, conservatrices et pro-vie.

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Le Premier ministre polonais propose de déplacer le monument de Jean Paul II en Pologne pour le sauver

899315Traduction :

Jean-Paul II disait que l’histoire nous apprend que la démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme ouvert ou camouflé. Notre grand Polonais, le Grand Européen, est un symbole de l’Europe unie chrétienne. La dictature du politiquement correct – la sécularisation de l’État – crée une place pour des valeurs qui nous sont étrangères sur le plan culturel et qui conduisent à la terreur de la vie quotidienne des Européens. Le gouvernement polonais s’efforcera de sauver le monument de notre compatriote de la censure et nous proposerons de le déplacer en Pologne si les autorités françaises et la communauté locale sont d’accord.


100 ans après la révolution bolchévique, les catholiques russes se souviennent de leurs «martyrs du goulag»

20170919T1429-11607-CNS-RUSSIA-ORTHODOX-MONASTICISM (1000x667)Lorsque le centenaire de la révolution bolchevique tombera début novembre, les communautés chrétiennes de l'ex-Union soviétique commémoreront les persécutions qu'elles ont déclenchées. Mais ils se souviendront aussi des méditations religieuses nées dans les prisons et les camps de travail, dont certaines méritent d'être classées parmi les meilleures de l'histoire chrétienne. Mgr. Igor Kovalevsky, secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques de Russie, déclare :

"Les souffrances de l'ère soviétique ont affecté non seulement les églises, mais toute la société, y compris les athées". "Les écrivains laïcs comme Alexandre Soljenitsyne et Nadhezda Mandelstam sont peut-être devenus les plus célèbres, mais les thèmes du témoignage et du martyre se retrouvent aussi dans la littérature du goulag et sont universellement reconnus et respectés."

Bien que souvent considérée comme une époque de vide culturel et spirituel, la domination soviétique produisit de profondes œuvres chrétiennes de prose et de poésie, offrant des réflexions vitales sur une foi résiliente.

Bien avant les événements de 1917, l'écrivain Dostoïevski avait prévu prophétiquement :

"Les prédicateurs du matérialisme et de l'athéisme, qui proclament l'autosuffisance de l'homme, préparent des ténèbres et une horreur indescriptibles pour l'humanité sous l'apparence de la rénovation et de la résurrection". "Ils conçoivent d'arranger les choses avec justice, mais ayant répudié le Christ, ils finiront par inonder le monde de sang."

Le cerveau de la révolution, Vladimir Lénine, avait juré d'émasculer le clergé orthodoxe russe - ces «agents en soutane» qui avaient été utilisés par le tsar pour «adoucir et embellir le sort des opprimés avec de vaines promesses d'un royaume céleste».

Appeler la religion «l'opium du peuple» était trop bon, avait écrit Lénine en 1909, paraphrasant Karl Marx. C'était plutôt "une sorte de boisson toxique, par laquelle les esclaves du capital noircissent leur figure humaine et leurs aspirations à une vie humaine plus digne".

 

Nadhezda Mandelstam, dont le mari poète Osip mourrait dans un camp près de Vladivostok, était hantée par les brutalités anti-cléricales dont elle était témoin à Moscou. Le mot même de Dieu était devenu un «objet de moquerie», rappelait Mandelstam, tandis que les nouveaux possesseurs de la «vérité scientifique» revendiquaient l'autorité divine.

"Non seulement Dieu, mais la poésie, les idées, l'amour, la pitié et la compassion ont été renversés à la hâte. Nous devions commencer une nouvelle vie sans aucun sens". "La moralité chrétienne - y compris l'ancien commandement" tu ne tueras pas "- était allègrement identifiée à la morale bourgeoise, tout était considéré comme une fiction."

Un Français, le dominicain Michel Florent, a écrit des dépêches régulières de l'église Notre-Dame de Leningrad, en enregistrant la persécution :

"Les fidèles viennent encore à l'église, mais il est si triste d'entendre leurs plaintes, de regarder leurs larmes". "Pourquoi Dieu permet-il tout cela? ... Que pouvons-nous faire pour rester fidèles, quand nos familles sont dispersées, celles que nous aimons exilées ou déportées?"

Des déportés polonais, revenant de «l'anti-espace et de l'anti-temps» des camps de travail, ont admis avoir perdu leur foi. Tandis que certains l'avaient aussi trouvé. Plus de 360 ​​000 Polonais ont été déportés à des milliers de kilomètres à l'est sur des camions à bestiaux entre 1940 et 1941, lorsque l'Armée rouge soviétique a occupé l'est de la Pologne. Ils rapportaient des histoires de vide et de désolation, de conditions où la haine et la suspicion régnaient, et les corps et les esprits pouvaient être écrasés en quelques jours. Peut-on préserver tout lien avec Dieu lorsque chaque arme physique et psychologique était utilisée pour étouffer la voix de Dieu pour toujours?

Le polonais Gustaw Herling-Grudziński avait été arrêté par la police soviétique du NKVD en tant qu'étudiant et envoyé dans les camps pour espionnage. Son mémoire, publié à l'étranger en 1951 avec une introduction du philosophe Bertrand Russell, décrit comment le travail forcé a été utilisé pour créer un nouvel homme "au-dessous du niveau le plus bas de l'humanité", privé de mémoire, d'identité et de dignité. Les anciens et les malades étaient systématiquement tués par les gardiens du camp.

"La certitude que personne ne connaîtrait jamais leur mort, ou ne connaîtrait jamais l'endroit où ils avaient été enterrés, était l'une des plus grandes torture des prisonniers ». «Les murs de la caserne étaient couverts de noms de prisonniers griffés dans le plâtre et les amis devaient compléter les données après leur mort en ajoutant une croix et une date.»

Beaucoup de prisonniers, corrompus par la souffrance, ont perdu toute volonté de prier. Après tout, comment Dieu aurait-il pu créer un monde qui le renierait si radicalement, dans lequel les gens vertueux n'obtiendraient aucune protection divine lorsqu'ils seraient frappés par les puissances du mal?

Certains des détenus ont continué à vivre une vie religieuse, à jeun, à recevoir les sacrements et à conserver leurs crucifix et leurs chapelets. Walter Ciszek quitta la Russie en 1963 dans le cadre d'un échange d'espions après 15 ans d'emprisonnement et de travaux forcés, faisant le signe de la croix par la fenêtre de l'avion alors qu'il s'envolait de Moscou, les flèches du Kremlin au loin. Ciszek avait été répertorié comme mort depuis 1947, et ses camarades jésuites avaient dit des messes pour son âme. Il était frappé par «l'intemporalité et l'inutilité» qu'il avait éprouvées, mais aussi par le sens de la providence divine. Comme les Israélites de l'Ancien Testament, pleurant en captivité près des rivières de Babylone, des chrétiens comme lui avaient réfléchi aux questions séculaires demandé à Dieu dans les Psaumes 12 et 13, à une époque où "chacun profère des mensonges envers son prochain" et "la bassesse est exaltée parmi les fils des hommes": "Combien de temps, Seigneur, veux-tu m'oublier pour toujours?" Ciszek avait vu les souffrances des chrétiens comme un signe de l'amour de Dieu, comme cela avait été le cas pour leurs précurseurs bibliques. Les chrétiens pouvaient se demander pourquoi Dieu avait permis un tel mal. Mais il y avait eu la persécution auparavant, et l'Eglise avait toujours été soutenue par Dieu.

"Je me suis rendu compte à quel point les tentatives de l'homme ou du gouvernement pour détruire le royaume de Dieu étaient vaines", "vous pouvez fermer des églises, emprisonner des prêtres et des ministres. même les hommes et les églises se battent entre eux, mais vous ne pouvez pas déraciner la bonne semence ... Qu'est-ce que j'étais, par rapport à la puissance et au pouvoir du gouvernement soviétique? autour de nous, avec tous ses organes de propagande et de persécution, et pourtant, dans la providence de Dieu, nous étions ici - c'était l'endroit qu'il avait choisi pour nous. »


Marche de l’Indépendance à Varsovie le 11 novembre : « Nous voulons Dieu »

D'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

"Il s’agit de la plus grande manifestation patriotique en Europe. Organisée par les milieux nationalistes polonais, la Marche de l’Indépendance rassemble chaque année, à Varsovie, le 11 novembre, au moins 100.000 participants : nationalistes, conservateurs et patriotes de tous horizons. Les hommes jeunes y sont les plus nombreux, mais l’on y voit aussi beaucoup de femmes, de gens moins jeunes, y compris des vétérans de la Deuxième guerre mondiale, et des familles avec des enfants. Et ainsi que l’ont annoncé cette semaine les organisateurs, celle du 11 novembre 2017 aura pour mot d’ordre « Nous voulons Dieu », l’affiche de la marche présentant une foule de manifestants brandissant les drapeaux blancs et rouges de la Pologne derrière une statue de l’archange Michel terrassant le serpent – Satan.

Depuis que la gauche et l’extrême gauche ont cherché à faire interdire en 2010 cette petite manifestation que les nationalistes tenaient chaque année pour commémorer l’indépendance de la Pologne recouvrée par les armes après la Première Guerre mondiale, l’événement a pris, par réaction en faveur de la liberté de manifester son patriotisme, une ampleur énorme. Tant que gouvernaient les libéraux-libertaires de la Plateforme civique de Donald Tusk, elle était toutefois le théâtre de violences orchestrées par les traditionnels « antifas » et, semble-t-il aussi, par des provocations policières. 

Mais depuis l’arrivée du PiS au pouvoir à l’automne 2015, la Marche de l’Indépendance polonaise se déroule dans le calme et elle attire aussi des nationalistes et autres patriotes venus de toute l’Europe. Celle de l’an dernier avait pour thème le rejet de l’immigration de masse et de l’islamisation et pour mot d’ordre « La Pologne, bastion de l’Europe ».

Pour comprendre ce mot d’ordre, il faut savoir que les milieux nationalistes qui organisent cette marche sont majoritairement catholiques. Les participants, dont beaucoup votent plutôt pour le parti Droit et Justice (PiS) ou d’autres petits partis de la mouvance se réclamant de la démocratie chrétienne plutôt que du nationalisme, sont eux aussi majoritairement catholiques. Tous affichent des positions patriotiques et conservatrices – et aussi ouvertement pro-vie. C’est ainsi qu’en tête de l’énorme cortège qui a défilé en 2016 on pouvait voir une banderole avec l’inscription « avortement = tuer » et des photos d’enfants victimes d’avortements. On pouvait aussi apercevoir par endroits des symboles chrétiens tel le drapeau à l’effigie du Christ Roi flottant parmi les symboles nationalistes et patriotiques – dont la devise de l’armée polonaise « Dieu, Honneur, Patrie », très présente – et un océan de drapeaux blancs et rouges. Les supporters de football polonais, présents en nombre à la Marche de l’Indépendance, ont d’ailleurs la particularité d’organiser un pèlerinage annuel au sanctuaire de Jasna Góra à Częstochowa.

Devant les journalistes, le président du comité organisateur de la Marche de l’Indépendance 2017 a expliqué que le mot d’ordre « Nous voulons Dieu » se veut une réponse à la décadence morale de l’Occident, qui affecte aussi la Pologne même si celle-ci reste malgré tout un bastion de la foi en Europe. Cet appel s’élève contre « l’Union européenne qui est athée et impie, qui attaque toutes ces valeurs [chrétiennes], dans le contexte de l’invasion migratoire. Notre référence, c’est l’Eglise en lutte, l’Eglise qui pendant des siècles était la base et le fondement de l’Europe. Nous voulons présenter le catholicisme comme une foi non pas de gens faibles mais de gens forts et merveilleux ». [...]"


La Pologne prie le rosaire à ses frontières pour se protéger de l'islamisation

2667822513La Pologne est à l'honneur ce WE. Hier, en la fête de Notre-Dame du Rosaire, instaurée par le pape saint Pie V après la victoire de Lépante contre l'ennemi musulman, les Polonais ont formé un gigantesque rosaire autour de leur pays pour prier contre l'islamisation. L’objectif était d’avoir des points de prière aussi nombreux que possible sur les 3 511km des frontières polonaises avec l’Allemagne, la République tchèque, la Slovaquie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Lituanie, la Russie et la mer Baltique. Lors d’une messe retransmise en direct par la chaîne catholique Radio Maryja, l’archevêque de Cracovie a déclaré notamment prier «pour les autres nations européennes, pour qu’elles comprennent qu’il faut retourner aux racines chrétiennes, pour que l’Europe reste l’Europe».

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Marche pour la vie à Cracovie

Après la messe célébrée en la cathédrale de Wavel, des milliers de Polonais ont marché aujourd'hui pour la vie. Le vice-président de Choisir la Vie, Paul Ginoux Defermon, responsable des relations étrangères, représentait la France et a prononcé un discours de soutien et d encouragement à nos amis polonais. 

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Le cardinal Stanisław Dziwisz, archevêque de Cracovie :

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Discours de Paul Ginoux Defermon, lu en anglais et traduit simultanément en polonais :

"Chers amis Pro Vie de Cracovie et de toute la Pologne

Je suis très honoré d’être invité par vous et de vous apporter le soutien et les encouragements du monde Pro Vie Français. La première loi qui a dépénalisé l’avortement en France a été promulguée le 17 janvier 1975, la ministre de la santé étant Simone Veil. Les lois qui ont suivi ont progressivement aggravé la situation et de nos jours l’avortement est pratiquement de venu un droit.

Depuis 1975 nous avons eu plusieurs marches Pro Vie à différentes occasions mais depuis 2005 nous organisons une marche pour la Vie à Paris chaque année en janvier. Je suis vice-président de « Choisir la Vie » une association Pro Vie créée en 1982 qui :

  • Milite contre l’avortement et prend une part très importante dans l’organisation de la Marche pour la Vie de Paris, la prochaine étant le dimanche 21 janvier 2018
  • Accueille au téléphone les femmes enceintes en difficulté qui hésitent à avorter
  • Forme le personnel médical et soignant aux bonnes pratiques qui respectent la Vie

Nous avons l’habitude d’inviter des délégations étrangères à cette marche et en profitons pour organiser une réunion d’échanges avec leurs responsables avant la marche. Actuellement nous avons un nouveau président de la République et un nouveau gouvernement qui s’intéressent beaucoup à l’économie et très peu aux questions sociétales mais nous craignons qu’ils suivent les tendances dites « politiquement correctes » et acceptent de faire passer une loi pour autoriser la PMA pour les femmes célibataires et les paires de lesbiennes. Nous suivons aussi de près ce qui se passe au Parlement Européen, à la Commission Européenne et à la Cour Européenne de Justice.

En effet nous sommes sûrs que ce qui se passe ici à Cracovie ou à Varsovie a une influence sur ce qui se passe en France et vice versa. C’est pour cela que nous pensons qu’il est important déjà de se connaître pour pouvoir éventuellement organiser des actions communes à l’échelon Européen si nécessaire. Nous vous souhaitons beaucoup de réussite dans toutes vos actions."

Dieu vous garde ainsi que votre pays bien aimé.


La Pologne entourée d’une chaîne humaine du Rosaire

Le 7 octobre 2017, des personnes alignées le long des frontières vont prier le Rosaire à l'intention de la Pologne et du monde entier, selon Maciej Bodasiński, l'un des organisateurs de l'événement. L'action « Rosaire jusqu'aux frontières » a reçu l'approbation de la Conférence des évêques polonais. Ce 7 octobre, en effet sera à la fois la fête de Notre-Dame du Rosaire et le centenaire de la fin des apparitions de Notre-Dame de Fatima. Maciej Bodasiński explique :

« A Fatima Marie a appelé l'humanité à prier le chapelet. Nous voulons répondre à cet appel. Nous sentons que le monde qui nous entoure a besoin de secours. Nous voulons proposer un moyen: le Rosaire ».

« La prière pour le pays, la ville, a sa source dans l'Ancien Testament. Les murailles de Jéricho tombèrent grâce à l'assaut de la prière. Nous croyons que la prière avec foi d'un grand groupe de personnes à l'intention d'un lieu – le transforme. Alors, nous voulons entourer par la prière la Pologne toute entière ».


"La Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien"

Dans le dernier numéro de La Nef, Yves Daoudal évoque la Pologne (article en accès libre) :

Couverture295"[...] On ne comprend rien à la Pologne si l’on ne prend pas la mesure du « fait religieux ». Et si l’on ne prend pas la mesure du patriotisme irrigué par la foi. La Pologne avait été un grand pays d’Europe, et elle avait disparu de la carte politique pendant plus d’un siècle. C’est le clergé qui était le mieux à même de maintenir la flamme polonaise. Et quand la Pologne ressuscita, notamment par les efforts du grand pianiste Paderewski (cela aussi, c’est polonais…) elle fut bientôt soumise au joug soviétique, et c’est encore le clergé qui maintint la flamme. Cela culmina avec la célébration du millénaire du baptême de la Pologne, en 1966. Le pouvoir communiste avait lui aussi organisé des célébrations, et tout tenté pour réduire celles de l’Église. Peine perdue. Au milieu des innombrables manifestations, il apparut de façon spectaculaire que la personne qui représentait véritablement la nation polonaise était le primat de Pologne, le cardinal Wyszynski. D’ailleurs on ne le désigna plus, à partir de ce moment-là, que sous le titre de « Primat du Millénaire ».

L’an 2016, c’était le 1050e anniversaire du baptême de la Pologne : l’occasion de parfaire, en quelque sorte, la célébration de 1966, en montrant, cette fois, l’union catholique de la nation polonaise, comme une sorte de revanche de l’histoire, en hommage au primat du millénaire. Cela fut facilité par le fait qu’en octobre 2015 les élections législatives avaient porté au pouvoir le PiS, le parti Droit et Justice qui, au fil du temps, est devenu le grand parti de droite, absorbant la plupart des mouvements patriotes catholiques (il ne reste que Droite de la République, de Marek Jurek, mais qui est électoralement associé au PiS). Élections qui, d’autre part, voyaient la disparition complète des députés de gauche… La seule grande formation d’opposition est la Plate-forme civique (PO), parti libéral qui, chez nous, serait qualifié de droite. Parti dont le chef était Donald Tusk, aujourd’hui président du Conseil européen...

Du 14 au 16 avril 2016, la présidence, le gouvernement et l’Église ont ainsi organisé conjointement trois jours de célébrations. Au programme, une assemblée plénière de l’épiscopat polonais, une grand-messe solennelle dans la cathédrale de Gniezno, lieu du baptême du roi Mieszko, premier évêché de Pologne et toujours siège primatial, et à Poznan, la ville la plus proche, une session extraordinaire du Parlement polonais, avec le gouvernement, un légat apostolique, le nonce apostolique, le primat et les évêques, de nombreux prêtres, des représentants de Parlements étrangers, des ambassadeurs…

Le président de la République, Andrzej Duda, prononça un discours qui, chez nous, serait tout simplement impensable. En voici les premiers mots :

« Le baptême de Mieszko Ier est l'événement le plus important de toute l'histoire de l'État polonais et de la nation polonaise. Je ne dis pas : ce fut, je dis : c’est, car la décision prise par notre premier souverain historique a prédéterminé tout l'avenir de notre pays. Notre héritage chrétien continue de façonner les destinées de la Pologne et de chacun d'entre nous, nous le peuple polonais, jusqu'à ce jour. C’est ce que saint Jean-Paul II avait en tête quand il a observé : “Sans le Christ, on ne peut pas comprendre l'histoire de la Pologne.” »

Il rappelait ensuite longuement les célébrations du millénaire et le rôle joué par le cardinal Wyszynski, puis il détaillait « les trois piliers de la civilisation chrétienne » : la philosophie grecque, le droit romain, le noyau de la pensée chrétienne : le Décalogue et l’Évangile, qui sont « devenus les piliers de l’identité et de la culture polonaises ». Ayant évoqué les épreuves que la Pologne a connues au cours des siècles, et les dernières d’entre elles, le nazisme puis le communisme, ainsi que les défis de notre temps, il concluait, après une citation de Jean-Paul II :

« Voilà pourquoi, pour rendre hommage à nos prédécesseurs prévoyants d'il y a 1050 ans, je voudrais dire catégoriquement aujourd'hui que, conformément aux instructions de notre grand compatriote, la Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien. Car c’est dans cet héritage que nous avons une base solide et éprouvée pour l'avenir. »

[...] Le 1050e anniversaire du baptême de la Pologne eut comme point d’orgue le 19 novembre l’« acte de réception de Jésus-Christ comme Roi et Seigneur », au sanctuaire de la Divine Miséricorde, près de Cracovie, par les évêques, le président de la République et des membres du gouvernement et du Parlement, en présence de dizaines de milliers de personnes, au cours d’une grand-messe. [...] Dans une lettre pastorale, les évêques ont expliqué qu’« il n’est pas nécessaire d’introniser le Christ au sens de le placer sur un trône et de lui donner le pouvoir ou de le proclamer. En effet, Il est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs pour toujours ». Cependant, aujourd’hui « nous assistons à une tendance croissante de laisser Dieu en marge de la vie, ou même de s’éloigner de Dieu », ce qui Le prive du culte qui Lui est dû. Par conséquent « il est urgent d’introniser le Christ dans le cœur des fidèles, en ranimant la foi vivante et la vie de foi ». Dans son homélie, le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie (et ancien secrétaire de Jean-Paul II), a déclaré : « Nous invitons Jésus dans nos cœurs, nos familles, nos communautés, notre environnement, et dans tout ce qui constitue la Pologne. » Ajoutant que personne ne devrait avoir peur de proclamer cela. Et Mgr Czaja, le président des comités pour l’intronisation, a ajouté : « Il est nécessaire de respecter clairement la loi de Dieu, afin que la loi de l'homme ne prime pas sur elle. » Les évêques proclamèrent l’Acte de réception de Jésus-Christ comme Roi et Seigneur, acte qui dès le lendemain, dimanche, fut également proclamé dans toutes les paroisses du pays. [...]"


Emmanuel Macron insulte la Pologne

Emmanuel Macron a effectué une « mini-tournée » en Europe de l’Est pour tenter de rallier les gouvernements de ces pays à son projet de réforme de la directive européenne sur les « travailleurs détachés ». En Bulgarie, lors de sa conférence de presse conjointe avec le Premier ministre bulgare, il s’est permis, en parfait goujat, une critique virulente du gouvernement polonais… Le fait que la Pologne ne veuille pas modifier la directive c’est une « nouvelle erreur » de ce gouvernement qui « foule aux pieds les valeurs européennes », « la Pologne se met en marge et décide d'aller à l'encontre des intérêts européens sur de nombreux sujets. Le peuple polonais mérite mieux que cela et la première ministre aura beaucoup de mal à expliquer qu'il est bon de mal payer les Polonais », « la Pologne n'est en rien ce qui définit le cap de l'Europe », « l'Europe s'est construite sur des libertés publiques qu'enfreint aujourd'hui la Pologne », « cet Etat a décidé de s’isoler », etc.

Réaction immédiate de Beata Szydło :

« Peut-être, ses déclarations arrogantes sont-elles dues à son manque d'expérience et de pratique politique, ce que j'observe avec compréhension, mais j'attends qu'il rattrape rapidement ces lacunes et qu'il soit à l'avenir plus réservé. Je conseille au président de se concentrer sur les affaires de son pays; il réussira alors peut être à avoir les mêmes résultats économiques et le même degré de sécurité pour les citoyens que ceux qui sont garantis en Pologne. »

Non sans rappeler que la Pologne est membre de l’UE « au même titre que la France ».

Quant au ministre polonais des Affaires étrangères Witold Waszczykowski, qui s’exprimait à Varsovie en compagnie de ses homologues roumain et turc et du secrétaire général de l'Otan, il a déclaré :

« La Pologne n'est pas isolée. Nous accueillons aujourd'hui une réunion importante, le président Macron ne suit donc pas attentivement les informations. »


Lutte contre le terrorisme : la Pologne montre la voie

UnknownPendant que nos autorités condamnent "fermement" sans annoncer de mesure ferme, éteignent la Tour Eiffel et allument des lumignons, le ministre polonais de l’Intérieur Mariusz Blaszczak déclare :

«Chez nous en Pologne, nous n’avons pas de communautés musulmanes, pas d’enclaves qui constituent une base naturelle pour le développement des terroristes islamistes. Nous faisons tout notre possible pour que notre pays soit en sécurité et ne voulons pas accueillir de migrants».

Le ministre a estimé que ces événements tragiques résultaient du «choc des civilisations», en ajoutant qu’il n’y avait pas, selon lui, de façons efficaces de lutter contre ce phénomène.

«La seule possibilité pour l’Europe est de fermer la porte».

L’homme qui a poignardé à mort deux personnes vendredi à Turku, dans le sud-ouest de la Finlande, est un demandeur d’asile marocain de 18 ans. CQFD.


Pologne : des manifestations manipulées depuis l'étranger

Décryptage d'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

"Les manifestations « populaires » contre la réforme de la justice en Pologne au mois de juillet ne l’étaient peut-être pas autant qu’il a été dit. En Pologne, on accuse George Soros, l’Allemagne et la France d’avoir fomenté ces rassemblements d’opposition en définitive peu représentatifs de l’opinion polonaise.

On sait ainsi qu’Akcja Demokracja (Action Démocratie), principale organisation derrière les manifestations de juillet contre la réforme de la justice en Pologne (partiellement bloquée par le président Andrzej Duda), est financée depuis deux ans par la Fondation européenne pour le climat dirigée par Laurence Tubiana. Laurence Tubiana, qui a donc indirectement contribué à défendre une institution judiciaire encore jamais décommunisée en Pologne, avait commencé sa carrière politique en France à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Elle a plus tard été, entre autres fonctions politiques, conseillère pour l’environnement du premier ministre Lionel Jospin puis ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique et représentante spéciale du gouvernement français pour la COP 21.

On évooque également un autre dirigeant de la Fondation européenne pour le climat (European Climate Foundation, ECF) : il s’agit de son directeur exécutif pour les politiques mondiales Emmanuel Guérin, ancien conseiller spécial de Laurence Tubiana au ministère des Affaires étrangères.

La Fondation européenne pour le climat, sous influence de la France, de l’Allemagne et de George Soros, finance les manifestations contre le PiS

Mais il n’y a pas que les intérêts français qui soient représentés au sein des instances du principal bailleur de fonds d’Akcja Demokracja, puisque le président du Conseil de surveillance de l’EFC est un Allemand. Il s’agit de Caio Koch-Weser, qui était secrétaire d’Etat au ministère des Finances du gouvernement fédéral en Allemagne de 1999 à 2005, après avoir été vice-président de la Banque mondiale. D’après l’hebdomadaire polonais Gazeta Polska (proche du PiS) qui a dévoilé le premier les financements d’Akcja Demokracja, c’est justement Koch-Weser qui a signé, en tant que secrétaire d’Etat et homme de confiance du chancelier Gerard Schröder, la garantie de l’Etat allemand pour le crédit de la Deutsche Bank en faveur de Gazprom, aux fins de la construction du gazoduc Nord Stream qui relie la Russie à l’Allemagne par la mer Baltique. Koch-Weser est d’ailleurs au conseil d’administration de la Deutsche Bank depuis 2006.

Quant au fondateur et premier président de l’EFC, George Polk, c’est un ami et collaborateur de l’omniprésent milliardaire américain George Soros.

Autre « parrain » étranger d’Akcja Demokracja, c’est l’ONG allemande Campact !. Campact ! est membre du réseau international OPEN dirigé par l’organisation américaine MoveOn, qui est financée par George Soros et qui était derrière les manifestations violentes contre Donald Trump après sa victoire aux élections présidentielles. Ce n’est pas un hasard si les méthodes et les slogans de la gauche libertaire et immigrationniste se ressemblent tant en Pologne (depuis les élections législatives gagnées par le PiS en novembre 2015) et aux Etats-Unis (depuis l’élection de Trump en novembre 2016). [...]"


Face à la Pologne, la Commission européenne s'excite comme un écureuil en cage

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Mercredi dernier, la Commission européenne avait donné une semaine à la Pologne pour répondre à son exigence de suspension des trois lois réformant la justice.

Compte tenu du veto présidentiel à deux de ces lois, mais aussi du fait que les deux autres vont néanmoins revenir devant le Parlement, la Commission envoie aujourd'hui à la Pologne une nouvelle « recommandation », lui donnant un mois pour répondre.

En outre, la Commission déclenchera une procédure d’infraction dès la publication officielle de la loi qui n’est pas visée par un veto présidentiel. Enfin, si des juges de la Cour suprême (nommés in extremis par le gouvernement précédent dans des circonstances pour le moins douteuses) sont mis à la retraite ou révoqués, « la Commission est prête à déclencher immédiatement la procédure de l’article 7 ». Celle que les médias appellent bêtement « l’arme nucléaire » alors qu’elle n’a aucune chance d’aboutir."


Nous pouvons avoir les économies et les armes, si nous n'avons pas des familles fortes et des valeurs, nous ne survivrons pas

Voici des extraits, et la fin, du discours de Donald Trump à Varsovie, traduit par Yves Daoudal :

"Et quand vint ce jour du 2 juin 1979, un million de Polonais se sont rassemblés place de la Victoire pour leur première messe avec leur pape polonais, ce jour-là, tous les communistes à Varsovie ont dû savoir que leur système oppressif allait bientôt s’effondrer. Ils ont dû le savoir au moment même du sermon du pape Jean-Paul II quand un million d’hommes, de femmes et d’enfants polonais ont élevé la voix en une seule prière. Un million de Polonais qui ne demandaient pas la richesse. Ils ne demandaient pas un privilège. Au lieu de cela, un million de Polonais scandaient ces trois simples mots : « Nous voulons Dieu ! »

Avec ces mots, le peuple polonais rappelait la promesse d’un avenir meilleur. Ils trouvaient un courage nouveau pour faire face à leurs oppresseurs, et ils trouvaient les mots pour déclarer que la Pologne serait de nouveau la Pologne.

Alors, je suis ici aujourd’hui devant cette foule incroyable, cette nation fidèle, nous pouvons encore entendre ces voix en écho à travers l’histoire. Leur message est toujours aussi vrai aujourd’hui. Le peuple de Pologne, le peuple d’Amérique et le peuple d’Europe crient toujours « Nous voulons Dieu ! ».

Ensemble, avec le pape Jean-Paul II, les Polonais ont réaffirmé leur identité en tant que nation dévouée à Dieu. Et avec cette puissante déclaration de qui vous êtes, vous en êtes venus à comprendre ce qu’il faut faire et comment il faut vivre. Vous étiez solidaires contre l’oppression, et contre une police secrète sans loi, contre un système cruel et méchant qui a appauvri vos villes et vos âmes. Et vous avez gagné. La Pologne l’a emporté. La Pologne l’emportera toujours. (…)

Ce continent n’est plus confronté au spectre du communisme. Mais aujourd’hui en Occident, nous devons dire qu’il y a des menaces sur notre sécurité et notre mode de vie. Vous voyez ce qui arrive. Il y a des menaces. Nous leur ferons face. Nous vaincrons. Mais il y a des menaces. Nous sommes confrontés à une autre idéologie oppressive, qui cherche à exporter le terrorisme et l’extrémisme tout autour du globe. L’Amérique et l’Europe souffrent attaque après attaque. Nous allons y mettre un terme. (…)

Comme le rappelle l’expérience polonaise, la défense de l’Occident repose non seulement sur des moyens, mais sur la volonté de son peuple de l’emporter et de réussir à obtenir ce que vous devez obtenir. La question fondamentale de notre temps est de savoir si l’Occident a la volonté de survivre. Avons-nous assez confiance en nos valeurs pour les défendre à tout prix ? Avons-nous suffisamment de respect envers nos concitoyens pour protéger nos frontières ? Avons-nous le désir et le courage de préserver notre civilisation face à ceux qui veulent la subvertir et la détruire ? Nous pouvons avoir les économies les plus fortes et les armes les plus mortelles n’importe où sur la terre, si nous n'avons pas des familles fortes et de fortes valeurs, nous serons faibles et nous ne survivrons pas. Si quelqu'un oublie l'importance cruciale de ces choses, qu’il vienne dans un pays qui ne l’a jamais oublié. Qu’il vienne en Pologne.

Et aujourd'hui comme toujours, la Pologne est dans notre cœur, et son peuple est dans ce combat. Tout comme la Pologne ne pouvait pas être brisée, je déclare aujourd'hui - que le monde l’entende - que l'Occident ne sera jamais brisé. Nos valeurs prévaudront. Nos peuples vont prospérer. Et notre civilisation triomphera. Alors, ensemble, combattons tous comme les Polonais - pour la famille, pour la liberté, pour le pays et pour Dieu.

Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse le peuple polonais. Que Dieu bénisse nos alliés. Et que Dieu bénisse les Etats-Unis d’Amérique."

Addendum : l'intégralité du discours a été traduit ici.