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L’Union des Rabbins Orthodoxes des Etats-Unis et du Canada critique Simone Veil

Lu sur Dreuz :

"Le 27 janvier 2005, Simone Veil devait prendre la parole lors du 60ème anniversaire de la libération du camp de concentration d’Auschwitz. Parce qu’elle avait soutenu la légalisation de l’avortement, l’Union des Rabbins Orthodoxes des Etats-Unis et du Canada s’y opposa vigoureusement.

Le Rabbi Yehuda Levin, porte-parole des Rabbins Orthodoxes, écrit le courrier suivant au Président de la République de Pologne, Aleksander Kwasniewski.

Cher Monsieur,

Le 27 janvier 2005, des chefs de gouvernements et des survivants de camps de concentration venus du monde entier doivent se réunir sur le site du tristement célèbre camp de concentration d’Auschwitz pour commémorer le 60ème anniversaire de sa libération.

Il est prévu que Mme Simone Veil, ancien ministre français de la Santé, qui fut déportée comme juive à Auschwitz, prenne la parole lors de ce rassemblement.

Mme Veil est bien connue pour avoir amené la légalisation de l’avortement en France. Ainsi, elle fait partie des principaux responsables d’une destruction contemporaine de vies humaines dépassant de beaucoup celle des Nazis. Dans ses activités pro-avortement, elle a agi d’une manière diamétralement opposée aux préceptes du Judaïsme.

En conséquence de tout cela, il est excessivement inapprorié que Mme Veil prenne la parole lors de la commémoration de la libération d’Auschwitz et nous y opposons une protestation énergique.

Respectueusement,

Rabbi Yehuda Levin

Dans un tweet, Jeremie Berrebi, conférencier de Thora, blogueur, investisseur high tech et incubateur de Start-up, a dit :


Véronique Lévy : un juif accompli ne peut être que catholique

De Véronique Lévy, juive convertie (et soeur de BHL) :

13781997_1750953111819647_2496985494336239113_n"Que signifie être juif, depuis l'Incarnation du Verbe éternel Jésus Christ... Sinon la fidélité absolue à la Promesse ayant éclairé le peuple de la Première Alliance, scellée dans la reconnaissance du Christ, "l'Oint "de Dieu, Roi de nos coeurs, couronnant cette Espérance dans le Sacrifice Unique et éternel de la Croix. Ainsi, un juif accompli ne peut être que catholique. Sinon, il reste au mieux, dans l'attente et le silence d'une révélation inachevée ; au pire, prisonnier de l'imposture d'une Loi ayant méconnu la Grâce de l'Incarnation du Verbe récapitulant tous les préceptes et commandements en Son Amour. Le mot "juif" ne devrait donc renvoyer qu'aux douze tribus d'Israel et au royaume de Juda d'il y a plus de 2000 ans...et dont certains palestiniens sont les justes héritiers, selon la chair et le sang.

En effet, aujourd'hui, très peu de "juifs" descendent du Roi David, mais d'un peuple d'Europe centrale converti après le moyen âge, bien ultérieurement au christianisme, au Talmud de Babylone ... non au Pentateuque (Thora), qui lui, est un livre Sacré. Les Kazars s'autoproclament fidèles, mais leur légitimité n'est autre que celle qu'ils s'octroient, dans l'allégeance aux sectes talmudique et cabalistique servant leur rêve d'expansion impérialiste économique... confisquant l'universalité du Salut promis par Abraham aux nations païennes, et la dénaturant aux privilèges d'un système de caste, excluant de la Promesse, "ceux qui ne sont pas bien nés": les "goyims".

Et puis il y a le peuple de la Première Alliance, l'aîné bien-aimé d'une "multitude de frères" ... (Il y avait un ''talmud'' contemporain du Christ : C'était la tradition orale de commentaires profonds sur la Parole de Dieu, et il s'est fondu aux Evangiles, comme l'estuaire se jette et se perd dans l'océan de la Révélation.) Ce sont eux, prophètes et patriarches... les anawims... d'Abraham à la Vierge Marie,"nos frères aînés dans la Foi;" eux, dont parle l'Eglise; eux pour qui l'amour de Dieu est sans repentance ... car ils espéraient et annonçaient le Christ.

Aujourd'hui encore, certains attendent de bonne Foi le Seigneur sans Le voir ... Jésus s'adresse à Nathanael en lui disant: "tu es un Vrai israelite ; il n'y a pas de ruse en toi". Je fais donc la distinction, entre le peuple de la Promesse ayant reconnu le Messie dans l'accomplissement des Ecritures et dont le christianisme vient couronner la longue Espérance ... et les pharisiens d'aujourd'hui scrutant les Saintes Ecritures sans Le voir car leur regard et leur coeur s'est égaré à l'ésotérisme et légalisme obsessionnel.. dans l'étude de la Kabbale et du Talmud. ..''vous filtrez le moustique et avalez le chameau' dira Jésus.

Il y a encore les innocents, n'y connaissant rien, victimes des distorsions de leurs frères autoproclamés (les kazars talmudiques), mais dont le coeur reste ouvert pour accueillir la Grâce du Jour de Dieu... et réintégrer le véritable Israel, la Sainte Eglise catholique, de la terre et du Ciel, Corps spirituel de Notre-Seigneur, guettant leur retour avec l'amour et la sollicitude d'une mère : "A Sion chacun dira Mère car en Elle, chacun est né".

Et enfin, les fanatiques et les sionistes ne trahissent-ils pas la Parole de Dieu deux fois ? Dans l'ésotérisme et le légalisme talmudique et cabaliste; dans l'enlisement politique et athée d'une colonisation sanglante. Qu'ils cessent d'agiter le chiffon rouge de l'antisémitisme au nez de ceux qui cherchent la Vérité et dont l'Unique Visage est Celui du Christ! L'amour n'est-ce pas annoncer la Vérité que certains tentent de baïllonner par ce mot ensorcelé: antisémite? Ensorcelé, car source de confusion, de douleur et de culpabilité injustifiée : étymologiquement, être antisémite serait la détestation ethnique de tous les peuples sémites ( donc tous les peuples du Moyen Orient et du Maghreb ). Or il n'en est rien, chez ceux qu'on fustige de cette accusation ... qui souvent d'ailleurs sont eux même des sémites ... ( je pense au peuple palestinien). Mais cette stigmatisation inventée en toute mauvaise foi par une caste de portiers schismatiques (les pharisiens dont se plaignait Jésus), propagée et orchestrée par certains médias, pour culpabiliser le peuple de Dieu, tente d'occulter le mensonge et la manipulation d'un système distordant la Promesse en la défigurant dans une colonisation politique, économique et idéologique. Hélas, entre leurs mains illégitimes, l'universalité de l'Appel de Dieu, proclamé dans les Saintes-Ecritures (déjà chez le prophète Isaie, et dès l'annonce de la Promesse faite par l'Ange à Abraham), s'enlise dans un cosmopolitisme temporel évacuant le Don de la Grâce offrant le Salut à tout homme, jusqu'à l'impur, le dernier, le muet, le meurtrier... converti en Son amour, assis parmi les princes au Royaume de Son Eternité !

Depuis l'Incarnation du Verbe éternel, il n'y a plus d'intouchable ! Mais des sauvés ! Des rachetés au prix de Sa Passion et de Son Sang ! Dénonçant la bêtise d'une légitimité fondée sur la race dont se réclament certains... Car la SEULE et UNIQUE légitimité est celle de la Grâce de la naissance en Dieu, nous couronnant par le baptême, fils et filles, princes et princesses en Son ''Alliance nouvelle et éternelle" annoncée déjà par le prophète Jérémie...nous abreuvant à un Même Corps et à un Même Sang, Celui de jésus-Christ ... à la chambre nuptiale, du Saint Sacrifice de la Messe renouvelé de manière non sanglante. Et, en nous unissant en Lui et par Lui s'offrant au Père, nous brûlons en cette Alliance, tout ce qui n'est pas pour Son Amour... et Son Eternité... Car ... ce qui ne Lui est pas donné entièrement est perdu !

Laissons parler St Paul ... Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Ou: Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Et pardon à ceux que j'aurais pu blesser par ces paroles.. C'est en Sa charité que je bouscule votre froideur [...]"


Seul le christianisme est une religion et rien d’autre

Eric Zemmour, dans Le Figaro, évoque le dernier ouvrage de Rémi Brague Sur la religion :

519lRjG2lkL._SX305_BO1 204 203 200_"[...] Rémi Brague est agaçant. Très agaçant. Il rétablit une parole verticale du professeur qui sait, dans un monde égalitariste qui préfère l’ignorance. Il cherche l’essence des choses, et des religions en particulier, dans un monde conquis depuis belle lurette par une vulgate existentialiste qui ne veut connaître que des individus et leurs destins personnels. Il s’affirme comme chrétien dans un monde qui confond au mieux le christianisme avec les droits de l’homme. Il ne se laisse pas prendre au leurre des «trois religions du livre».

Agaçant, très agaçant, on vous le disait. Précieux, donc. Précieux quand il défend le discours de Ratisbonne de Benoît XVI, sur la religion et la raison, qui fut tant controversé… pour de mauvaises raisons. Précieux quand il nous indique, à la suite de Hegel, que seul le christianisme est une religion et rien d’autre, tandis que «le judaïsme est une religion et un peuple ; l’islam est une religion et un système juridique ; le bouddhisme, une religion et une sagesse». Précieux quand il nous apprend que Machiavel, bien avant Nietzsche, avait reproché au christianisme d’avoir «efféminé» le monde. Précieux quand il nous précise que «l’islam, qui ne reconnaît pas la Bible comme authentique, n’a pas le même Dieu que le judaïsme et le christianisme, parce qu’il ne raconte pas sur Lui les mêmes histoires». Précieux quand il distingue entre le judaïsme, où «l’Église a absorbé le peuple», et le christianisme, qui commença par trois siècles de conflit avec les autorités de l’Empire romain. Précieux quand il nous rappelle que beaucoup de lois juives furent forgées, selon Maïmonide lui-même, pour séparer les juifs des autres peuples, tandis que l’islam a conservé du christianisme un message universel.

Mais distinguons encore avec soin: on devient chrétien par un baptême, un acte de volonté personnelle tandis que dans le Coran, tout homme, depuis l’origine de l’humanité, est censé être un musulman. En revanche, ce sont ses parents qui font de leur enfant un chrétien, un juif ou un zoroastrien. Les chrétiens ont repris le récit de l’Ancien Testament dans lequel Abraham discute et marchande même au sujet du sort funeste de Sodome et Gomorrhe, tandis que dans le Coran, l’anecdote est racontée sans négociation ni marchandage. C’est que la parole divine n’a pas le même statut: dans le judaïsme, comme dans le christianisme, elle est inspirée aux prophètes, tandis que selon le Coran, elle est dictée à Mahomet. On comprend mieux que «les institutions libres ne se sont guère développées dans des régions qui n’avaient pas été influencées par des idées juives ou chrétiennes».

On comprend mieux aussi les rapports à la violence qu’entretiennent les différentes traditions. Bien sûr, chaque fois, les récits de guerres, de massacres, d’exterminations même, sont le produit d’un «contexte» historique déterminé. Ainsi Brague nous apprend-il que les exterminations décrites dans l’Ancien Testament, exécutées par les Hébreux sur leurs voisins, sont bien souvent des allégories pour compenser la grande faiblesse d’un peuple hébreu «pris en tenailles entre les deux puissants empires d’Égypte et de Mésopotamie. Les récits guerriers de la Bible sont des rêves compensatoires, non des reportages historiques». Dans le Coran, c’est au contraire le récit d’une puissance en expansion qui est exaltée. Mais si le récit peut être remis dans son contexte historique, la parole divine ne peut l’être puisqu’elle est absolue, et que le prophète est le «bel exemple» qui doit être imité par tous et pour tous les temps, ses faits et gestes étant une source de droit plus importante encore que le Coran, même lorsqu’il tue, égorge, massacre.

Rémi Brague nous démontre que nous sommes dans une impasse tragique. «Alors que nos systèmes juridiques considèrent que le fait d’être un homme serait plus profond que la division du genre humain en diverses religions», nous avons sur notre sol un système juridique «religieux» qui doit s’imposer à tous. Une Loi divine à la place de la loi des hommes, qui définit comportements et mœurs. Alors que la nation française est une création millénaire qui a forgé notre identité, nous avons des croyants d’Allah qui considèrent que «toute nation ne peut être qu’un inutile doublet de l’Oumma, dont le Coran dit qu’elle est “la meilleure des communautés” et dont le dirigeant est Dieu».

Cette vérité est intolérable à nos sociétés, qui trouvent toutes les issues possibles pour y échapper. «On dit les religions sont violentes pour ne pas distinguer l’islam, comme il y a quelques dizaines d’années, on préférait évoquer les dangers que représentaient “les idéologies” pour ne pas avoir à nommer le marxisme-léninisme.» On dit: tout cela sera réglé par une stricte laïcité. On dit: il faut se débarrasser de toutes les religions. On dit: tout cela sera noyé dans les joies hédonistes de la consommation. On dit: l’école républicaine réglera tout ça d’un coup de baguette magique. On dit tout et son contraire. Rémi Brague est l’apporteur de mauvaises nouvelles ; mais comme il le fait poliment, sans hausser la voix, on ne l’exécutera pas. On fera seulement semblant de ne pas comprendre ce qu’il nous dit."


Les funérailles de Simone Veil provoquent un conflit parmi les juifs

L'espace d'un instant j'ai cru lire un journal antisémite, mais il s'agit en fait de La Tribune juive :

"[...] Le 6 juillet, le lendemain des obsèques, la femme Rabbin Delphine Horvilleur, publia un hommage à Veil dans « Le Monde », la présentant comme une héroïne du féminisme. Elle dit que Veil était réellement un « Mensch » . Elle ajouta : « ce terme n’a pas de féminin, mais qualifie bien Simone Veil, dont la vie exemplaire demeure une bénédiction pour les femmes de ma génération ». L’article se terminait par une note précisant que, à la demande de la famille Veil, le Kaddish devait être lu simultanément par Haim Korsia, le Grand Rabbin de France et le Rabbin Horvilleur.

Quelques heures après la publication, le service de presse du Rabbin Korsia passa un coup de téléphone furieux , non pas au « Monde », mais à un petit journal nommé « Actualité Juive » dont le tort fut de reproduire l’information que Horvilleur avait dit le Kaddish, en même temps que Korsia. « Non » contesta le service de presse du Rabbin, Horvilleur n’a pas dit le Kaddish ». La raison pour laquelle le courroux tomba sur le pauvre journal, au lieu du « Monde » demeure un mystère de magnitude théologique. Toujours est-il que le journal juif publia, sur une demi page, sa repentance. Il fut précisé que Horvilleur n’avait pas assisté aux funérailles. L’article fut aussitôt posté sur Facebook ; peu de temps après, le Mouvement Liberal et Horvilleur elle-même, reçurent des emails les accusant d’exploiter la mort de Simone Veil.

Selon ces publications, Veil avait demandé qu’un kaddish soit dit lors de ses funérailles, ce qui était le signe qu’elle était demeurée une bonne juive. Et les libéraux autorisèrent une femme de le réciter, ce qui signifie qu’eux ne sont pas de bons juifs. Tandis que Horvilleur refusait de répondre, « Le Monde » publiait quelques témoignages obligeant le journal juif à faire paraître un troisième article de même importance sur le sujet. L’attention était maintenant attirée par le fait de savoir si Korsia avait pris le micro des mains de Horvilleur ; ou s’il lui avait simplement tourné le dos. On aurait pu croire au scénario d’un épisode de « Seinfeld !» [...]"


Le rabbin Joseph Sitruk et la Gay Pride : une « initiative de tentative d’extermination morale »

Unknown-12La presse rend hommage à Joseph Sitruk, "ancien grand rabbin de France" (1987 à 2008).

Mais la presse oublie de rappeler qu'il condamnait la Gay Pride. Le 3 juin 2016, Joseph Sitruk, s'en est pris violemment à la Gay Pride de Tel Aviv sur les ondes de Radio J:

La Torah considère l’homosexualité comme une abomination et un échec de l’Humanité." Pour lui, la Pride de Tel Aviv, une  « initiative de tentative d’extermination morale » du peuple d'Israël, "rabaisse au rang le plus vil » le pays. "J’espère que les auditeurs écouteront mon appel au secours et réagiront de façon radicale à une telle abomination”.


Un rabbin se réjouit que "l’islam envahisse l’Europe"

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

Rabbin"Pour que le mashia’h vienne, il faut que la chrétienté disparaisse. Et pour qu’elle disparaisse, il convient qu’elle soit submergée puis détruite par l’islam… Je n’invente rien, voici les propres paroles du rabbin :

« Le mashia’h [מָשִׁיחַ , messie] ne viendra que quant Edom, l’Europe, la chrétienté sera totalement tombée. Donc je vous pose la question : “C’est une bonne nouvelle que l’islam envahisse l’Europe ?”. C’est une excellente nouvelle, ça annonce la venue du mashia’h. Excellente nouvelle. »"


15 juin : Véronique Lévy au Centre Saint Paul

Lu sur le Metablog :

"Véronique Lévy s’est convertie ; après un long catéchuménat à Saint-Gervais, elle reçoit le baptême. Son frère Bernard Henry était dans l’assistance. Et très vite (avant même ce jour de son baptême), elle a écrit, elle a voulu décrire le feu qu’elle ressentait... en vers libres, comme autant de méditations devant le Saint Sacrement. Mais à ces poèmes se sont mêlées des réflexions personnelles, des souvenirs, une approche exigeante de sa judéité (“c’est le jour de mon baptême que j’ai découvert ce que signifie être juif”), une action de grâce pour la chasteté. La langue est simple. Véronique va droit au but dans son livre comme devant Jean-Pierre Elkabbach, comme, demain lundi à 20 H 15, dans sa conférence au Centre Saint Paul. Elle dit Dieu, la beauté et la bonté de Dieu, à ceux qui avait voulu l’oublier ou à ceux qui ont du mal à la discerner aujourd’hui dans le monde..."

Centre St Paul : 12 rue Saint-Joseph 75002 PARIS


Népal : Israël va évacuer en priorité 25 bébés de mères porteuses

Fou

"Israël va évacuer en priorité 25 bébés nés de mères porteuses et leurs parents adoptifs, pour la plupart homosexuels, depuis le Népal où un violent séisme a ravagé le pays, ont annoncé dimanche les autorités israéliennes. 

Il y a actuellement à Katmandou 25 nourrissons nés de mères qui les ont portés pour le compte d'Israéliens venus les récupérer au Népal, a expliqué le ministère des Affaires étrangères. Quatre d'entre eux sont des prématurés nécessitant des services médicaux qu'ils risquent de ne pas trouver après le tremblement de terre, a dit le ministère.
 
Les Affaires étrangères évaluent à 600 ou 700 le nombre d'Israéliens se trouvant au Népal, la grande majorité d'entre eux étant des randonneurs. Aucun d'entre eux n'aurait été tué".

Jean-Marie Elie Setbon revient sur les propos de Jean-Pierre Elkabbach

Sur Public Sénat le 10 avril, Jean-Pierre Elkabbach recevait Véronique Lévy, sœur de BHL et auteur de Montre-moi ton visage (éd. du Cerf) dans lequel elle raconte sa conversion au christianisme. Elkabbach a alors comparé à mi-mot la conversion des juifs à la Shoah. Jean-Marie Elie Setbon, juif orthodoxe et rabbin, converti à la foi catholique (De la kippa à la Croix, éd. Salvator) déclare à Présent :

"Véronique Lévy explique qu’un chrétien est « un juif accompli ». Partagez-vous ce sentiment ?

Je suis en désaccord avec cette formule. Sur le plan religieux, spirituel et divin, il est extrêmement important de ne pas prendre notre « moi » en tant que référence, mais il convient de s’effacer derrière Dieu, sa Parole, la Tradition et le Magistère de l’Eglise. Il n’est dit nulle part dans les Ecritures saintes que les juifs deviendront des « juifs accomplis ». Ni de la part des prophètes, ni de la part du Christ, ni dans les épîtres. Les termes utilisés seront « repentez-vous, convertissez-vous ». Dans le prologue de saint Jean, il est écrit : « A tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir d’être enfants de Dieu. » Il est bien dit « tous », et non seulement les juifs. Et nous devenons enfant de Dieu, et non « juif accompli ». Donc je propose à certaines personnes de bien s’imprégner des Ecritures avant de répéter cette formule du cardinal Lustiger, que je respecte beaucoup par ailleurs, et d’en faire une vérité universelle.

« Il vaut mieux pour les juifs que leur destinée ne soit pas de se fondre dans des conversions qui les fassent disparaître, pire que d’autres ont essayé de le faire. » Cela sonnerait « la fin du peuple de Moïse ». Comment analysez-vous cette affirmation de Jean-Pierre Elkabbach en réponse à Véronique Lévy ?

Ces propos sont très graves, ne font pas honneur à l’intelligence, mais expriment une émotion. Je propose quelques questions à M. Jean-Pierre Elkabbach que je soumets à sa méditation. Savez-vous ce que certains grands rabbins aux Etats-Unis ont dit pendant la guerre sur l’attitude des juifs américains qui étaient indifférents à la souffrance des juifs d’Europe ? Savez-vous que les rabbins aux Etats-Unis estiment que lorsque des juifs s’assimilent et se marient avec des non-juives, il y a une disparition du peuple juif par le juif lui-même ? Savez-vous combien des juifs se sont assimilés et donc ont disparu totalement de leur judaïsme par rapport aux juifs qui se sont convertis au catholicisme ? Connaissez-vous Edith Stein, morte dans un camp en tant que juive convertie, devenue depuis sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix ? Savez-vous qu’Hitler ne faisait pas de différence entre les juifs et les juifs convertis, distinction que vous vous autorisez ? 

Je pensais que l’influence du cardinal Lustiger avait pu apporter certaines choses aux regards du juif sur la conversion au catholicisme, et je m’aperçois qu’à travers les propos de Jean-Pierre Elkabbach il n’en est rien !

Subissez-vous vous aussi l’incompréhension, voire le mépris, de vos anciens coreligionnaires ?

Au début de ma conversion, oui, mais pas de tout le monde. Maintenant il y a un silence total de leur part, et il arrive même que certains amis me disent bonjour avec un sourire quand on se voit. Vous n’allez peut-être pas le croire, mais je reçois beaucoup plus de mépris et d’incompréhension de certains évêques, prêtres et d’autres personnes qui sont dans le dialogue judéo-chrétien. [...]"


L’antisémitisme obsessionnel est irrationnel et anti-chrétien

Bernard Antony salue le communiqué d'Aymeric Chauprade, que nous avons déjà évoqué. Extrait :

"Chauprade a raison d’écrire :

« À moins donc qu’il ne soit gouverné par un antisémitisme obsessionnel, un patriote français ne peut chercher à former contre Israël, et avec l’extrême gauche pro-palestinienne, la racaille des banlieue et les islamistes, une alliance à la fois contre-nature et sans issue politique ». 
Depuis longtemps, nous n’avons cessé d’affirmer cette position motivant en profondeur nos observations et réflexions sur le monde juif, le judaïsme et Israël par la publication en 2007 de notre « Histoire des Juifs d’Abraham à nos jours » et en 2011 de « Ce que j’ai vu en Terre Sainte ». 
 
Dès les années 1980, simultanément à nos combats contre les idéologues immigrationnistes du soi-disant « anti-racisme » et notamment les intellocrates juifs d’extrême-gauche, nous avons, autant que nécessaire, et nous attirant bien des injures et calomnies, exprimé notre affliction et totale opposition devant les écrits et agissements de toute une nébuleuse obsessionnellement antisémite.
 
Celle-ci ne se ramène d’ailleurs pas à certaines mouvances d’extrême-droite et d’extrême-gauche traditionnelles puisque ces dernières sont de plus en plus liées à de puissantes mouvances islamiques plus ou moins radicales. Au-delà même du phénomène social immémorial et universel du « bouc émissaire » analysé par le philosophe René Girard, le phénomène dénoncé aujourd’hui par Chauprade aussi procède d’une sorte de fascination idolâtrique inversée pour le peuple juif. 
 
Le peuple juif dans sa grande diversité y est comme coagulé, collectivement individualisé dans l’abstraction appelée : « le juif ». Et voilà cette entité devenue en effet comme le bouc qui, selon la Bible, était chargé de tous les péchés d’Israël et que le « grand-prêtre » devait sacrifier le jour de « l’Expiation ». Ce bouc émissaire était un animal bien commode pour les juifs puisqu’il les débarrassait de leurs péchés. Mais mieux encore pour les antisémites obsessionnels, le « juif » est à l’origine de tous les péchés, de tous les maux de l’humanité. Causalité cachée, sinon évidente, de tous les conflits, de tous les complots. Et même du naufrage du Titanic dû au juif Iceberg ! 
 
L’antisémitisme obsessionnel relève non seulement de l’irrationnel voire du magique mais il est bien sûr totalement anti-chrétien, le Christ, en quelque sorte dernier « bouc émissaire » d’Israël s’étant offert en sacrifice pour les péchés de tous les hommes. 
 
Déjà, en son temps, Saint Bernard, qui est un des grands docteurs de l’Église, avait dû, avec la dernière énergie, combattre puis se résoudre à faire éliminer le moine Rodolphe, antijuif halluciné, instigateur de pogroms sur les arrières de la deuxième Croisade. 
 
Cette observation historico-psychologique de l’antisémitisme « obsessionnel », d’ailleurs développé depuis les Lumières et le temps des idéologies, comme l’a fort bien montré l’historien Arthur Hertzberg (président du congrès juif américain) n’implique évidemment pas une sorte de sacralisation à rebours du peuple juif, un a priori de complaisance systématique. En particulier pour la politique de l’État d’Israël. Le peuple juif est en effet, depuis des millénaires, non seulement très diversifié mais religieusement et idéologiquement divisé. Et plus encore dans le monde moderne où dans les dérives athées de son millénarisme religieux se sont développées chez beaucoup des siens les grandes monstruosités du marxisme-léninisme, staliniennes, trotskystes ou maoistes. Comme les ont remarquablement décrites et analysées à notre époque nombre d’historiens et de penseurs juifs, citons au moins ici Annie Kriegel, Yuri Slezkine et Simon Sebag Montetfiore. Et saluons encore une fois ici leurs appels à la repentance du peuple juif pour les immenses crimes du bolchévisme dont tant de juifs ont été les acteurs…
 
Se séparant de ce grand phénomène révolutionnaire juif, et rapidement très opposé, a surgi à la charnière des XIX° et XX° siècles le nationalisme juif, le sionisme dont le personnage le plus emblématique a été le charismatique Théodor Herzl. 
 
Dans les années 1920, 1930, au sein du sionisme ont surgi des courants et des groupes très mimétiques du fascisme dans les idées et les formes d’action violente : avec des théoriciens et des activistes tels que Zeev Jabotinski, Shaoul Akimeïr, le futur premier ministre Menahem Begin et autres chefs du Betar, de l’Irgoun et du Stern, organisations de lutte armée et même terroriste pour la création de l‘État d’Israël.  [Lire la suite]"

Un leader de la communauté juive fustige l’indifférence face à la persecution des chrétiens

LLe chef du Congrès Mondial Juif dénonce l’apathie mondiale face à la persecution des Chrétiens au Moyen Orient et dans d’autres regions du monde.

« L’indifférence générale face au gouvernement islamiste ISIS, avec ses exécutions en masse de Chrétiens et sa politique de destruction mortelle en Israël, n’est pas seulement mauvaise, elle est obscène. Le peuple juif ne comprend que trop bien ce qui peut se passer lorsque le monde se tait. Cette campagne de mort doit être stoppée. »

Ronald S. Lauder note aussi que récemment des groupes militants kidnappèrent et tuèrent des centaines de Chrétiens au Nigeria ; également, 500 000 Chrétiens de Syrie ont dû s’enfuir de leur terre à cause de la guerre civile qui s’éternise, et subirent des persécutions et des meurtres notamment au Liban et au Soudan.

« Les historiens pourront se pencher sur cette période et se demander si les gens n’avaient pas perdu le sens commun. »

Il note que les organisations internationales ainsi que les figures de célébrité publiques se sont pour la plupart tues sur cette « vague de terreur de type nazie qui dévaste l’Irak. »

« pourquoi le martyre des Chrétiens ne semble-t-il pas activer leurs antennes sociales ? »

« Ils ont même décapité des enfants et montèrent leurs têtes sur des piques » (rapport CNN à Mosoul) ; « de plus en plus d’enfants sont décapités, les mères sont violées et tuées, les pères sont pendus ».


Fin de vie : le Mouvement Juif Libéral de France rejoint la position de l'Eglise

Une tribune a été publiée sur le site de Libération, émanant du Mouvement Juif Libéral de France à propos de l'affaire Lambert. Extraits :

"En tant que représentant du MJLF (Mouvement Juif Libéral de France), exprimant la sensibilité libérale au sein du judaïsme, il est bon de rappeler ici quelques convictions fortes issues de la tradition juive, actualisées par une pratique d’ouverture à la Cité, celle d’un judaïsme dont la tradition n’est pleinement digne que s’il lui est donné une traduction actuelle.

Au sein d’une tradition qui tient la pratique médicale comme une obligation religieuse, nous considérons la personne en fin de vie, dont la mort est raisonnablement imminente, comme un être vivant à tous égards, dont la vie doit être respectée.

Un patient est en droit de refuser une thérapie si celle-ci ne poursuit plus une optique de guérison, ne faisant que prolonger sa souffrance. L’expression des volontés du malade – quand elle est possible – doit être suscitée et respectée.

De même, un protocole médical peut être interrompu s’il ne remplit plus de fonction thérapeutique et consiste uniquement à prolonger la vie. Nous considérons la poursuite de chirurgies invasives sans espoir de guérison comme une «destruction» (‘habalah), le fait d’infliger une souffrance physique inutile au corps humain.

Nul ne peut rester indifférent devant un autre être en état d’agonie physique ou psychologique. Il est de notre devoir absolu de tout faire pour soulager la douleur d’un patient, et nous déplorons que la culture palliative soit insuffisamment développée dans notre pays.

Nous considérons qu’un médecin est en droit d’administrer une médication anti-douleur puissante à un patient mourant, même s’il existe un risque d’abréger sa vie – et si cet effet n’est pas l’intention première.

La nourriture et la boisson étant des besoins humains fondamentaux et universels, nous considérons la nutrition et l’hydratation artificielles comme distinctes des autres formes de réponse médicale à la maladie. Parce qu’il serait étrange de considérer leur prolongation comme de l’acharnement thérapeutique, nous inclinons à les poursuivre de telle manière que, si la mort survient, la cause de celle-ci ne puisse être imputée exclusivement à la déshydratation ou la dénutrition.

L’homme contemporain entretient volontiers le fantasme de maîtriser sa propre mort. Faire de sa mort un acte volontaire est parfois associé à la notion de dignité, et le suicide assisté présenté comme la plus haute expression de l’idéal d’autonomie.

Nous nous élevons contre ces définitions simplificatrices, et contre l’idée selon laquelle la vieillesse, la perte d’autonomie seraient nécessairement des expressions symétriques d’une situation d’indignité, suffisante pour décréter que la vie aurait alors une moindre valeur.

Affirmant la sainteté et l’inviolabilité de la vie humaine, ainsi que la vocation de la médecine comme tentative de susciter la guérison chez un patient, nous soutenons qu’un malade en phase terminale est en droit d’exiger de son entourage et du personnel soignant de la compassion. Celle-ci, toutefois, n’est pas synonyme de suppression de la vie comme réponse à une demande volontaire à mourir, ni de la possibilité d’être actif dans un processus de suicide assisté ou d’euthanasie active.

Observant que l’indignité de certaines situations provient le plus souvent d’une extrême solitude et d’une souffrance morale, nous plaidons pour un développement accru de la culture palliative et, en prolongement de la loi du 22 avril 2005, dite «loi Leonetti», pour l’élaboration de dispositions plus précises concernant la nécessaire collégialité des prises de décisions, l’expression des volontés du malade, ou encore la médiation d’une personne de confiance.

Affirmer des principes ne signifie pas pour la tradition juive formuler une position dogmatique. Toute prise de décision ne se conçoit que par rapport à une personne précise, dans une situation précise, et comme le fruit d’un constant dialogue entre le malade et sa famille, le pôle médical et le rabbin.

Beaucoup de voix s’élèvent, par ailleurs, contre une supposée «hypocrisie» de telle ou telle disposition légale parce qu’elle ne résoudrait pas tous les problèmes, et laisserait la conscience du praticien à sa solitude décisionnelle. Ce reproche, pensons-nous, tient souvent d’un fantasme déçu, celui du «technicisme» : l’illusion qu’une loi, parce qu’elle serait raisonnable et habilement rédigée, pourrait de son imparable logique couvrir toutes les situations, bannir les «zones grises», voire la possibilité de tout cas de conscience. S’il est une richesse que peut porter la parole religieuse, c’est le rappel, d’une part, que la vie bat constamment la loi au jeu de la complexité, et d’autre part, celui d’une notion essentielle, certes ineffable, à qui reconnaît la légitimité de la dimension spirituelle : l’importance majeure de l’intention dans les questions humaines."


Le grand rabbin de Rome est sceptique sur la prière pour la paix

Riccardo Di Segni, le grand rabbin de Rome, a exprimé son scepticisme après la prière pour la paix organisée par le pape François dimanche 8 juin au Vatican. 

« S’agissant d’une rencontre religieuse, le sens de la présence d’une figure clairement laïque comme celle de Shimon Peres m’échappe ». « Il ne me semble pas être un habitué des lieux de prière ». 

Absent de Rome ce dimanche, il a émis des doutes aussi quant à la modalité « curieuse et même dangereuse » et aux résultats de cet évènement. 

Par ailleurs, Shimon Peres est en fin de mandat. Il sera remplacé fin juillet par Reuven Rivlin, membre du Likoud, parti peu pacifiste dans le conflit israélo-palestinien...

A noter aussi que, depuis la révélation de l'ajout d'un verset prônant la guerre par l'imam, lors de cette cérémonie, ce qui n'était pas prévu au programme, le site internet du Vatican a retiré les différentes interventions. Il ne reste plus que celle du pape.


Un Juif converti au Christ témoigne

Votre blog avait évoqué l'excellent ouvrage De la kippa à la croix, retraçant la conversion de Jean-Marie Elie Setbon, du judaïsme au catholicisme.

Père de 8 enfants, il vient d'ouvrir un site internet, encore en cours de construction. L'idée est de toucher un très large public en permettant à tous de bénéficier du témoignage de Jean-Marie Elie Setbon, avec enseignements et échanges, débats, annonces des conférences.

Que trouverez-vous sur ce site ? La pensée de la semaine, des réflexions régulières sur des thèmes de société et sur l'éducation, tout cela au regard de la Parole de Dieu. Et bien d’autres thèmes.

L'auteur projette également d'organiser des conférences en ligne, sur internet en direct.


Les abattages rituels juifs et musulmans sont interdits au Danemark

Au Danemark, il est désormais obligatoire d'étourdir les animaux avant de les abattre, depuis le 17 février. Cette loi interdit de facto les abattages rituels juifs et musulmans, qui requièrent la pleine conscience des animaux. Le texte a été défendu par le ministre danois de l'Agriculture Dan Jorgensen, qui a expliqué sur une chaîne de télévision locale que "les droits des animaux doivent primer sur la religion".

Le vice-ministre israélien aux Cultes a vivement condamné l'interdiction, selon des propos rapportés par La Croix : "L'antisémitisme européen dévoile son vrai visage et se retrouve même dans les sphères gouvernementales." L'ambassadeur danois à Jérusalem lui a répondu, jugeant ces propos "insultants".


Le christianisme, religion la plus agressée en France

Alexandre del Valle, journaliste et géopolitologue, compare notamment les chiffres de l'Observatoire de l'islamophobie (qui pointe une augmentation de 11% des actes islamophobes sur les 9 premiers mois de l'année par rapport à l'année précédente) et ceux de l'Observatoire de la christianophobie :

Selon l’Observatoire national contre l’islamophobie, les actes islamophobes sont en hausse de 11,3% sur les neufs premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2012.
Read more at http://www.atlantico.fr/decryptage/ophislamophobie-ou-sentiment-anti-religieux-global-chiffres-actes-anti-musulmans-antisemites-ou-anti-chretiens-et-maniere-dont-o-909624.html#kvbjyexoJ3g8UEt6.99

"L'augmentation des actes islamophobes est inquiétante. Pour autant les agressions de musulmans en raison de leur appartenance religieuse sont-elles plus importantes que les agressions christianophobes  ?

Les chiffres sont difficilement comparables car l'Observatoire de l'islamophobie dans son recensement ne fait pas la distinction entre ce qui relève de la critique de l'islam et ce qui relève de l'agression tandis que les critiques de la religion chrétienne ne sont pas classées dans la catégories des actes christianophobes. Les chiffres de l'islamophobie englobent les "actions et menaces", mais sur les 157 actes recensés très peu concernent des agressions physiques ou des destructions de mosquées. Il s'agit essentiellement de critique de la religion islamique et on y inclut par exemple des gens très "laïcards" qui seraient un peu blasphémateurs. En revanche, depuis 9 mois l’Observatoire de la christianophobie a recensé 250 manifestations publiques de christianophobie : notamment 8 agressions de prêtres, 17 tentatives d’incendies et incendies d’églises ou de lieux de culte chrétiens, 25 cas de profanations et actes de vandalisme de cimetières chrétiens et 70 cas de profanations d’églises et actes de vandalisme contre et dans des lieux de culte chrétiens.

Selon les critères du ministère de l'Intérieur, les lieux de culte qui sont le plus souvent sabotés et endommagés sont de très loin ceux de l’Église catholique. Pour donner un exemple précis, depuis plus de 15 ans à Perpignan dans la paroisse de Saint-Jacques, il a fallu mettre des barbelés ainsi que tout un système de sécurité autour de la paroisse car les prêtres étaient constamment agressés. Les cas d'incursion dans les églises comme on l'a encore vu récemment dans la cathédrale Notre-Dame de Paris avec les Femens sont banals contre les chrétiens. Lorsqu'on lit les rapports concernant l'islamophobie, on s’aperçoit que les cas de vandalisme de mosquées sont rares : peinture d'un drapeau français ou envoie d'une matière porcine sur les murs. Ces cas marginaux sont présentés quasiment comme des agressions physiques alors qu'il y a des cas d'agression de prêtre régulièrement. Par contre, les rares imams qui ont été agressés ces dernières années l'ont été par des organisations islamiques radicales comme ça été le cas pour l'imam Chalghoumi à Drancy qui est toujours sous protection policière.

Qu'en est-il des actes antisémites ?

Le Crif publie régulièrement des rapports et on dépasse de très loin les chiffres des cas islamophobes : 614 actes antisémites ont ainsi été recensés en 2012. Les critiques à l'encontre des juifs s'inscrivent souvent dans le cadre de l'antisémitisme traditionnel. Ils dépassent le blasphème et visent directement l'identité des juifs indépendamment de ce qu'ils pensent. Les chrétiens ont le palmarès du nombre d'agression au niveau mondial, mais au niveau de l'expression de la haine, les juifs avancent les chiffres les plus importants. Enfin, les agressions physiques de non musulmans contre des musulmans sont très rares alors que les cas d'agressions antisémites par les musulmans existent comme l'a notamment montré  l’emblématique affaire Halimi.

Comment expliquez-vous que les actes christianophobes soient moins médiatisés que les actes islamophobes ou antisémites ?

Étant donné que le christianisme est assimilé à la religion du "blanc", de l'Européen, du colonisateurs ou de l'Américain néo-conservateur évangéliste, il cumule toutes les tares. C'est la religion du "méchant", du croisé, de ceux qui ont conquis l'Amérique latine et imposés l'esclavagisme. La religion chrétienne est vraiment attachée à la figure du méchant homme blanc occidental, ce qui est tout à fait à relativiser, mais qui est ancré dans l'idéologie des européens eux-mêmes. Je n'accuse pas une idéologie qui viendrait d'ailleurs. La première raison de ce deux poids deux mesures, c'est la haine envers le christianisme des Européens eux-mêmes. Les chrétiens eux-même véhiculent un certain nombre de poncifs anti-chrétiens qui sont le résultats de la pure ignorance. Je vois souvent des paroissiens dire "nous à l'époque des croisades", "nous à l'époque de l'inquisition". Ils ont intégré une représentation négative d'eux-mêmes alors que la réalité est souvent plus complexe. Il faut rappeler que l'inquisition a tué moins de personnes en trois siècles que trois mois de la Révolution française sous Robespierre."


Les médias vont-ils se déchaîner contre les Juifs ?

Deux membres de la communauté Loubavitch, dont le rabbin Rav A., leader historique du mouvement Loubavitch, ont été interpellés cet été. Ils sont soupçonnés d'avoir fait pression auprès des familles d'enfants victimes d'atteintes sexuelles pour qu'elles gardent le silence.

Quand on se souvient des tempêtes médiatiques, suite aux révélations sur des scandales commis par des prêtres...


Ce sont les catholiques qui défendent le mieux la loi morale naturelle

D'Yves Daoudal :

"Le grand rabbin de France Gilles Bernheim a reconnu hier soir avoir recopié un texte du Père Joseph-Marie Verlinde, et des propos de Béatrice Bourges, sur le « mariage » homosexuel.

Bref, il reconnaît que ce sont les catholiques qui défendent le mieux la loi morale naturelle. Merci monsieur le grand rabbin."


Un Juif converti exprime ses doutes sur le dialogue judéo-chrétien

Juif, rabbin, Juif orthodoxe puis loubavitch, Jean-Marie Elie Setbon, né en 1964, a toujours été attiré par le Christ en croix, au point qu'il a fini par se convertir. Il raconte sa conversion dans un ouvrage publié aux éditions Salvator, De la kippa à la croix. Il y écrit notamment :

K"Pour les Juifs religieux, Jésus est le "diable". C'est pour cette raison que je suis assez sceptique concernant la sincérité du dialogue judéo-chrétien tel qu'il est pratiqué (même si sur le fond, il peut être très riche). Moi en tout cas, je peux vous dire qu'à cette époque où je suis Juif orthodoxe, pardonnez-moi l'expression, je n'ai absolument rien à faire des chrétiens ! Il est certain qu'il vaut mieux dialoguer que se taper dessus. Mais si on échange en passant sous silence ce qui fâche, ça ne sert à rien. Dans le dialogue, chacun, chrétien comme Juif, doit assumer ce qu'il croit et ne pas se renier pour faire plaisir ou pour plaire à l'autre. Si les chrétiens ont peur de parler de Jésus, ce n'est plus un échange. Chaque partie doit respecter l'autre dans ce qu'il est et dans ce qu'il croit mais sans avoir honte de parler de ce qu'elle vit."

"J'aimerais donc rencontrer un catholique en dehors du cadre d'une église. Cependant, je ne sais pas comment y parvenir. En effet, l'Eglise catholique n'est jamais venue vers moi. Les Témoins de Jéhovah, oui, je m'en souviens ! Mais aucun catholique ne m'a jamais abordé dans la rue. Je n'ai jamais reçu de lettre du curé dans ma boîte aux lettres non plus. [...] A ce moment là, je me pose une question : où sont les catholiques ? Lorsqu'on les cherche, on ne sait pas où les trouver !"

"Le cardinal Lustiger, au sujet des Juifs devenus chrétiens comme lui, parlait de Juifs accomplis. Je ne voudrais choquer personne, mais je ne suis pas d'accord avec lui. Je ne me considère pas comme un Juif accompli mais comme un Juif converti au Christ : on ne parle pas de Juifs accomplis dans les Actes des Apôtres, ni dans les Epitres de Saint Paul ni dans toute la sainte Bible. Les gens qui écoutaient saint Pierre, le chef de l'Eglise, lui demandaient : "que devons-nous faire ?". Il répondait : "convertissez-vous !". Il ne leur a pas demandé de devenir des Juifs accomplis en accueillant Jésus ! Une conversion c'est un renversement total ! Tout à coup on voir, on pense, on mange autrement. On a une relation différente avec les autres et avec Dieu."


Le grand rabbin de Rome est aussi opposé à la dénaturation du mariage

Rejoignant le grand rabbin de France, le rabbin Riccardo Di Segni a écrit en 2007 :

"[M]ême si cette attitude peut être considérée comme peu "politiquement correcte" par rapport à la sensibilité actuelle, nous ne devons pas ignorer que, au regard de notre tradition, la société qui s’apprête à faire ces choix dépasse largement les limites de l’illicite et il est de notre devoir de nous opposer à ces choix, de ne pas rester indifférents."


Le Grand Rabbin de France écrit au gouvernement pour s'opposer à la dénaturation du mariage

HGilles Bernheim, Grand Rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi sur la dénaturation du mariage.

«Il n'y aurait ni courage, ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes».

Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question. Gilles Bernheim, philosophe de formation, a pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet. Il y démonte un à un chaque argument asséné par le lobby gay. Exemple :

"Ce que l’on entend : “ Le plus important, c’est l’amour. Un couple homosexuel peut donner beaucoupd’amour à un enfant, parfois même plus qu’un couple hétérosexuel.

Ce que l’on oublie souvent de dire : L’amour ne suffit pas, même si la capacité des homosexuels à aimer n’est évidemment pas en cause. Aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre. Il ne fait pas de doute que des personnes homosexuelles ont les mêmes capacités à aimer un enfant et à lui témoigner cet amour que des personnes hétérosexuelles, mais le rôle des parents ne consiste pasuniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs enfants. Résumer le lien parental aux facettes affectiveset éducatives, c’est méconnaître que le lien de filiation est un vecteur psychique et qu’il est fondateur pour le sentiment d’identité de l’enfant. Toute l’affection du monde ne suffit pas, en effet, à produire les structures psychiques de base qui répondent au besoin de l’enfant de savoir d’où il vient. Car l’enfant ne se construit qu’en se différenciant, ce qui suppose d’abord qu’il sache à qui il ressemble. Il a besoin, de ce fait, de savoir qu’il est issu de l’amour et de l’union entre un homme, son père, et une femme, sa mère, grâce à la différence sexuelle de ses parents. Les enfants adoptés, eux aussi, se savent issus de l’amour et du désir de leurs parents, bien que ceux-ci ne soient pas leurs géniteurs. Le père et la mère indiquent à l’enfant sa généalogie. L’enfant a besoin d’une généalogie claire et cohérente pour se positionner en tant qu’individu.[...]"

Désormais toutes les religions en France s'opposent à cette évolution de société. Pour Gilles Bernheim:

«À l'heure de conclure, il ressort que les arguments invoqués d'égalité, d'amour, de protection ou de droit à l'enfant se démontent et ne peuvent, à eux seuls, justifier une loi.»

«Ce qui pose problème dans la loi envisagée, c'est le préjudice qu'elle causerait à l'ensemble de notre société au seul profit d'une infime minorité, une fois que l'on aurait brouillé de façon irréversible trois choses:

  • les généalogies en substituant la parentalité à la paternité et à la maternité,
  • le statut de l'enfant, passant de sujet à celui d'un objet auquel chacun aurait droit,
  • les identités où la sexuation comme donnée naturelle serait dans l'obligation de s'effacer devant l'orientation exprimée par chacun, au nom d'une lutte contre les inégalités, pervertie en éradication des différences.

Ces enjeux doivent être clairement posés dans le débat sur le mariage homosexuel et l'homoparentalité. Ils renvoient aux fondamentaux de la société dans laquelle chacun d'entre nous a envie de vivre.»


Les Juifs contre la dénaturation du mariage

Le Grand Rabbin de France a été reçu jeudi 27 septembre par le ministre de la Justice, Christiane Taubira. Cette entretien avait pour objet d’exposer les réserves argumentées du Grand Rabbin de France et de ses conseillers, face à cette évolution jugée dangereuse pour la société. Un document plus exhaustif sur ce sujet sera adressé dans les tous prochains jours à l’ensemble des parlementaires, pour les mettre en garde contre le projet de loi visant à étendre le mariage aux homosexuels. Sur ce site juif, on peut lire :

"On peut se demander quelle urgence a fait que le gouvernement ait, au cœur d’une profonde crise économique, lancé le projet d’une loi qui inscrit le mariage homosexuel dans la normalité de l’état civil. Serait-ce que le besoin de « réformer » se rabatte sur les mœurs et la condition humaine à défaut de maîtriser la vie économique ?

Car il ne s’agit rien de moins que cela. C’est un grave tournant qui risque d’être pris qui ne peut qu’ajouter à l’égarement du monde contemporain. L’enjeu n’a rien à voir avec « l’égalité des droits » comme il est avancé. Le PACS suffisait déjà comme disposition juridique destinée à apporter une solution pratique aux couples homosexuels. Avec cette loi, on passe un cran au dessus.

L’inscription dans la Loi, dans l’univers des symboles, de la normalité d’une famille reposant sur le couple homosexuel représente, au contraire, un enjeu qui engage la façon de comprendre l’humain. C’est une manipulation anthropologique.

La doctrine des genres, qui est son fondement idéologique, n’est en rien une science mais une utopie fumeuse de la toute-puissance. Notre compréhension héritée du Livre de la Genèse fonde l’être humain sur un principe d’altérité qui fait que Haadam est un homme et une femme. Contrairement à ce que certains prétendent cela n’a aucune référence naturaliste et biologique – censée être de très bas niveau - mais une référence symbolique. C’est ce principe qui est au fondement de la diversité, de la différence et de la multiplicité humaine.

La famille est fondée sur un couple composé des deux sexes, de sorte que l’un est père, l’autre, mère. Tout le psychisme humain et pas seulement la société est fondé sur cette double dimension.

Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles. Il existe déjà aux États Unis ce que l’on appelle la multi-parentalité, des couples composés de plusieurs adultes, hommes et femmes, vivant dans la promiscuité sexuelle et élevant ensemble leurs enfants qui ont ainsi plusieurs pères et mères. Et combien d’autres dévoiements sont possibles…

Une telle éventualité ne peut pas, ne doit pas être inscrite dans la Loi. C’est le principe même de la liberté humaine en société qui est en jeu. Je m’attendrais à ce que le rabbinat français se prononce clairement sur cette question qui, de toutes façons, ne devrait pas échapper à un référendum."

"Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles" : nos médias traiteront-ils les juifs comme ils ont traité le cardinal Barbarin ?


Scandales sexuels au sein de la communauté juive de Brooklyn

Vous n'en avez pas entendu parler dans la presse française (il semble que -seul- le journal 20 Minutes en a parlé - la presse italienne est plus prolixe) et pour cause : elle ne concerne pas l'Eglise catholique ! C’est pourtant une affaire criminelle de grande ampleur qui secoue actuellement la communauté juive orthodoxe de Brooklyn. La police new yorkaise enquête sur des abus sexuels subis par au moins 117 enfants. 85 personnes ont déjà été arrêtées pour répondre de ces faits graves de pédophilie. 14 accusés ont déjà reçu des condamnations entre 10 et 20 ans de prison pour des crimes sexuels.

L’enquête, débutée il y a trois ans, se poursuit dans des conditions très difficiles, les nombreuses victimes ayant les plus grandes difficultés à se faire entendre, au sein d’une communauté très fermée qui refuse généralement de collaborer avec l’extérieur. (via)


Ce signe de contradiction que fut Jésus pour les juifs subsiste encore

Le rabbin de Rome accuse le Vatican de vouloir imposer la croix de Jésus aux juifs à la place du Yom Kippour, suite à un article du cardinal Kurt Koch, président du conseil pontifical pour l'unité des chrétiens. Voici ce qu’a écrit le cardinal :

"Selon la foi chrétienne, la paix, à laquelle les hommes d’aujourd’hui aspirent tellement, provient de Dieu, qui a révélé en Jésus-Christ son dessein originel, c’est-à-dire le fait qu’il nous a 'appelés à la paix' (1 Corinthiens 7, 15). De cette paix, l’épître aux Colossiens dit qu’elle nous est donnée à travers le Christ, 'par le sang de sa croix' (1, 20). Parce que la croix de Jésus supprime tout désir de vengeance et nous appelle tous à la réconciliation, elle se dresse au-dessus de nous comme le Yom Kippour permanent et universel, qui ne reconnaît pas d’autre 'vengeance' que la croix de Jésus, comme Benoît XVI l’a affirmé, le 10 septembre 2006 à Munich, avec ces mots très profonds : 'Sa vengeance, c’est la croix : le non à la violence, l’amour jusqu’au bout'.

"En tant que chrétiens, nous ne manquons certainement pas au respect dû aux autres religions ; au contraire nous le consolidons si, surtout dans le monde d’aujourd’hui où la violence et la terreur sont utilisées aussi au nom de la religion, nous professons ce Dieu qui a opposé sa souffrance à la violence et qui a vaincu sur la croix non par la violence mais par l’amour. Voilà pourquoi la croix de Jésus n’est pas un obstacle au dialogue interreligieux ; elle indique plutôt le chemin décisif que surtout les juifs et les chrétiens [...] devraient accueillir en une profonde réconciliation intérieure, devenant ainsi un ferment de paix et de justice dans le monde".

Sur la fête du Yom Kippour, on pourra se référer à ce post. Le cardinal Koch a répondu au rabbin :

"Je ne pense absolument pas que les juifs aient à percevoir la croix comme nous chrétiens pour pouvoir prendre avec nous le chemin d’Assise. [...] Il n’est donc pas question de remplacer le Yom Kippour juif par la croix du Christ, même si les chrétiens voient dans la croix 'le Yom Kippour permanent et universel'. On touche ici au point fondamental, très délicat, du dialogue judéo-catholique, c’est-à-dire à la question de savoir comment on peut concilier la conviction, contraignante pour les chrétiens aussi, que l’alliance de Dieu avec le peuple d’Israël a une valeur permanente, avec la foi chrétienne en la rédemption universelle en Jésus-Christ, de telle sorte que, d’une part, les juifs n’aient pas l’impression que leur religion est considérée par les chrétiens comme dépassée et, d’autre part, que les chrétiens n’aient à renoncer à aucun des aspects de leur foi. Il est certain que cette question fondamentale occupera encore longtemps le dialogue judéo-chrétien".


Premier effet positif de la visite du Pape à la synagogue de Rome

B Derrière la visite du Pape à la synagogue de Rome, il faut avoir à l'esprit les longues négociations entre le Vatican et Israël sur les biens de l'Eglise en Terre Sainte. Le pape Benoît XVI a été accueilli dimanche par le Vice-Premier ministre israélien Sylvan Shalom.

Voici ce qu'on lit ici et qui montre que les Juifs sont divisés :

"L'attitude d'Israël envers le Vatican, en ce qui concerne les longues négociations diplomatiques entre le Saint-Siège et l'État d'Israël, est «scandaleuse». C'est le rabbin David Rosen qui le dit dans une interview au journal Haaretz. Rosen, qui était dans la synagogue avec le Pape, est directeur international des affaires inter-religieuse de l'American Jewish Committee. Rosen se réfère à l'absence d'accord sur la position juridique de l'Église, et sur des sujets tels que la fiscalité, la propriété, les visas pour les religieux, 16 ans après la signature de l'Accord fondamental entre le Saint-Siège et Israël, qui a commencé les rapports diplomatiques entre les deux pays. A cet accord aurait dû succéder une série de mesures d'exécution qui ne sont jamais arrivées et pour lesquelles les négociations sont toujours en cours. "Quinze ans après, l'État n'a pas ratifié une entente qui reconnaît le statut juridique de l'Église", "toute autre nation aurait menacé bien avant de retirer son ambassadeur, pour la façon dont Israël ne respecte pas les accords", a affirmé Rosen, qui a ajouté ensuite: "Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que presque tous les problèmes actuels dans les relations entre le Vatican et les juifs n'ont pas commencé avec le Pape Benoît XVI, mais avec son prédécesseur Jean Paul II, désormais considéré comme un saint par les Juifs."


GB : le chef de la communauté juive dénonce l'égoïsme des Européens

S Le chef de la communauté juive de Grande-Bretagne a déclaré que la population du continent est en régression parce que les gens s'inquiètent davantage des leurs achats que des sacrifices qu'implique leur condition parentale

. Il a blâmé les « néo--Darwiniens » athés, responsables du bas taux de natalité de l'Europe, contrairement aux croyants de toutes religions, favorables aux familles nombreuses.

Lord Sacks est le chef de la communauté juive britannique et est entré à la Chambre des Lords la semaine dernière. Selon lui, la population décroît parce que les non-croyants manquent des valeurs. Il a condamné la société de consommation et a dénoncé la disparition de l'esprit de sacrifice.


FSSPX : des rabbins soutiennent Benoît XVI

Le rabbin Yehuda Levin, qui dirige l’association Jews for Morality et représente plus de 1000 rabbins en Amérique du Nord connus pour des positions clairement pro-vie et pro-famille, a jugé adéquate la réaction du Vatican dans l’affaire Williamson. Il salue le retour de la Fraternité Saint Pie X, et dit comprendre l’importance de ramener des traditionalistes dans le giron de l’Eglise, malgré le fait que l’un d’entre eux soit un «fou négationniste». Leur retour au bercail serait bienvenu afin de contrer les «gauchistes qui font un tort immense à la foi

"A mon sens, il est très important de remplir les bancs de l’église catholique non avec des 'catholiques culturels' et des gauchistes qui aident à détruire l’Eglise catholique et à en corrompre les valeurs [...] cette corruption a un effet de contamination sur chaque communauté religieuse du monde entier. [...] Que fait le Pape ? Tenter de ramener les traditionnalistes parce qu’ils ont des choses très importantes à apporter, pour le plus grand bien du catholicisme."

K De même, la semaine dernière, la Rabbin Irwin Kula (photo) a, dans le Washington Post, jugé tout à fait exagérée la réaction de la communauté juive aux propos de Mgr Williamson «un vieil homme obscur, acariâtre et dénué de toute pertinence».

Benoît XVI pourrait aller en Israël du 8 au 15 mai, un voyage qui commencerait par Amman en Jordanie pour se poursuivre à Jérusalem, Nazareth et Bethléem.

Michel Janva (merci à RD)


L'utilisation politique de la Bible par certains Juifs

N Mgr Guy-Paul Noujaim, vicaire du patriarche maronite de Sarba au Liban, a dénoncé devant le synode une utilisation idéologique de la Bible en Israël qui conduit à justifier les annexions de terres et à nier les droits des Palestiniens :

"Pour les juifs en général, et surtout pour certains religieux intégristes, la Bible se présente comme une sorte de cadastre délimitant les frontières d'Israël".

L'évêque dénonce

"une exégèse idéologique et politique de l'Ecriture Sainte, en particulier la question de la terre promise à Israël par Dieu dans la Bible"[...] certains prennent à la lettre cette promesse pour encore aujourd'hui".

Michel Janva


Un rabbin s'exprimera lors du Synode sur la Parole de Dieu

Un rabbin a été invité par le Vatican à s'exprimer lors du prochain synode des évêques catholiques qui aura lieu en octobre. Le père Federico Lombardi indique :

"Il parlera le lundi après-midi 6 octobre. C'est la première fois qu'un rabbin est invité à s'exprimer devant le synode"

Ce synode rassemblera du 5 au 26 octobre à Rome des évêques du monde entier et sera consacré à la Bible avec pour thème "La parole de Dieu dans la vie et la mission de l'Eglise". Le rabbin invité, Shear-Yashuv Cohen, qui est basé à Haïfa, a vu dans cette invitation "un signe d'espoir". Cette invitation porte en elle "un message d'amour, de coexistence et de paix", a-t-il ajouté depuis Jérusalem. Il s'exprimera sur l'interprétation juive des Ecritures lors de ce synode qui devrait réunir plusieurs centaines de participants.

Ce rabbin est membre de la commission de travail bilatérale permanente Israël-Vatican qui se réunit régulièrement afin de conclure un accord juridico-financier concernant les propriétés ecclésiastiques, les exonérations fiscales sur le revenu des activités commerciales des communautés chrétiennes et le statut juridique de l'Eglise catholique en Israël.

Michel Janva


Le grand rabbin de France contre les unions homosexuelles

Le 22 juin, Gilles Bernheim a été élu Grand Rabbin de France. Il avait déclaré son opposition à l'adoption par des homosexuels dans Ouest France, le 7 mai 2008 :

Gb "Pour le couple homosexuel, ce que je ne comprends pas, sur le fond, c’est son souci de vouloir adopter la formule du couple marital alorsque dans la société civile, tant de couples ont des soucis avec l’idée du couple qui dure. Je suis surpris que l’homosexuel, qui revendique sa différence quant à son identité, demande les mêmes structures que les hétérosexuels. Nous sommes contre. Le talmud et la psychanalyse nous l’apprennent : la capacité d’un enfant à rencontrer l’autre sexe se construit à partir de l’image sexuelle différenciée de ses parents".

Lors du débat sur le Pacs, il avait écrit son opposition à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles dans Information juive, en octobre 1998 :

"la légalisation d’une union homosexuelle fraude le sens de la vie, sa direction comme enjeu […] Que signifierait une société qui accepterait de livrer à la manipulation juridique l’instance réelle et symbolique (comprendre le couple hétérosexuel), fondatrice de l’histoire des générations de l’humanité ?"

Michel Janva (source : Faits et Documents via Novopress)


Le grand rabbin de France attaque l'Eglise catholique

Feignant de ne pas comprendre le discours de Benoît XVI à Auschwitz, c'est au tour du grand rabbin de France de s'en prendre à l'Eglise catholique toute entière :

"Il y a eu six millions de juifs assassinés parce qu'ils étaient juifs, on se doit de chercher les raisons de cette tragédie. Cela s'est passé au coeur d'une civilisation chrétienne. Il y a toute une responsabilité collective que, très dignement, l'Eglise aurait pu reconnaître".

Cette attaque est injuste, maladroite et ne dessert que celui qui la lance.
Injuste, parce que le nazisme condamné par l'Eglise dès 1937 fut l'oeuvre de personnes qui, justement, ne pouvaient plus se dire catholiques ou même chrétiens.

Maladroite : Pourquoi tant de juifs ou de rabbins, sans doute mieux formés que lui, ne tarissent-ils pas d'éloge sur l'attitude de l'Eglise et de Pie XII durant la seconde guerre mondiale?
Pourquoi omettre les paroles du Pape prononcées à Auschwitz sur la Shoah et le martyr du peuple juif?
Le rabbin Sitruk est géné par le fait que Benoît XVI n'ait pas centré son discours sur le peuple juif, mais sur le peuple polonais et qu'il batte en brêche le principe de la "responsabilité collective du peuple allemand".

Par ailleurs, le grand rabbin de France fait aussi rejaillir le mensonge historique du silence de l'Eglise :

"Quelque part, l'Eglise officielle ne se sent pas à l'aise avec cet épisode, il y a eu un silence coupable. Aujourd'hui, il ne faudrait pas qu'il y ait des paroles accablantes".

Silence coupable? Qui plus que l'Eglise, a condamné avec plus de clarté et de fermeté le nazisme dès 1937? Personne. Il suffit de retourner à ses chères études et de lire cette encyclique "Mit brennender Sorge" écrite spécialement en allemand pour qu'elle soit plus rapidement diffusée en Allemagne. L'Eglise allemande l'a payée dès 1937 avec le début des persécutions de prêtres et les premières déportations à Dachau. Toutes les victimes ont droit au même respect.

Comment le rabbin Sitruk a t-il pu oublier ou ne pas connaître ces mots de Golda Meir, ministre des affaires étrangères d'Israël,  de 1958 : "pendant la décennie de terreur nazie, quand notre peuple a subi un martyre terrible, la voix du pape s'est élevée pour condamner les persécuteurs et pour invoquer la pitié envers leurs victimes".

L'Eglise n'a aucune responsabilité dans la Shoah. Chacun le sait.
Pour revenir sur la responsabilité collective, que signifie donc ce concept jamais défini mais diablement accusateur? Rien! Du latin "respondere", répondre, la responsabilité est la capacité à répondre d'un acte, d'une pensée, d'une parole ou d'un fait commis sous son autorité.
Comment une collectivité peut répondre d'un seul de ces faits, alors qu'elle ne peut agir, penser ou parler à l'unisson?
Utiliser l'expression de "responsabilité collective", c'est promouvoir la négation de la valeur individuelle de la personne, la collectivisation des individus, un totalitarisme de masse.

Lahire


Vives inquiétudes pour les chrétiens en Israël

Michel en parlait à midi : Zenit retransmet l'intégralité de cette lettre écrite par le comité de rédaction de "un écho d'Israël" à Shimon Pérès. Ellle en dit long sur la très inquiétante situation actuelle des chrétiens en Terre Sainte.

"Monsieur Shimon Pérès
Ancien Premier Ministre

Monsieur le député,

Chrétiens vivant depuis de longues années en Israël, nous sommes de plus en plus inquiets sur l’avenir de notre présence dans ce pays. Depuis quelques années, la précarité de notre situation ne fait que s’accroître. Il nous est de plus en plus difficile d’obtenir le renouvellement de nos permis de séjour, et certains d’entre nous se trouvent désormais sous la menace directe de devoir quitter le pays.

Des incidents regrettables se sont multipliés ces dernières années. Certains d’entre nous ont fait l’objet récemment de traitements qui ne sont même pas conformes au respect de la dignité humaine. Les négociations en cours en vue de la formation du futur gouvernement nous font redouter une aggravation rapide de cette situation. Il est de notoriété publique, en effet, que le parti Shass revendique le ministère de l’Intérieur, et ce n’est un secret pour personne que ce parti ne professe aucune sympathie à l’endroit des chrétiens.

Nous connaissons assez ce pays pour comprendre les raisons qui conduisent les pouvoirs publics à vouloir garantir le caractère juif de l’État. Il nous semble pourtant que les moyens employés pour résoudre ce problème — l’expulsion de religieux et autres chrétiens — sont totalement inadéquats.

Plusieurs d’entre nous ont fait le choix de vivre en Israël pour connaître ce pays et ce peuple de l’intérieur. Ils ont consacré leur vie à combattre l’antisémitisme en montrant le peuple d’Israël sous son meilleur jour. Leurs publications et leurs interventions publiques sont là pour en témoigner. Si la menace que nous sentons se dessiner se précisait, leur position deviendrait impossible à tenir, et les conséquences auprès d’une opinion publique internationale souvent largement défavorable à Israël seraient désastreuses.

Vous allez vous rendre prochainement au Vatican pour solliciter l’appui du pape face à la menace que représente pour notre pays l’arrivée au pouvoir du Hamas. Il serait navrant qu’en Israël, au même moment, les chrétiens soient sacrifiés aux besoins de la constitution d’une coalition parlementaire.

Veuillez croire, Monsieur, à l’assurance de notre haute considération".

Lahire


Benoît XVI : l'action commune avec Juifs et Musulmans contre la "nouvelle barbarie"

Le Pape a reçu hier le Grand Rabbin de Rome, et a rappelé que l'Eglise était "proche et amie" de la communauté juive. Il a insisté sur la nécessité de l'action commune :

Le Saint-Père a conclu exprimant au Grand Rabbin ses voeux pour sa mission et affirmant que "nombreux sont les défis et les nécessités, à Rome comme dans le monde, qui nécessitent d'unir nos mains et nos coeurs pour de concrètes initiatives de solidarité, de justice et de charité. Ensemble, nous pouvons collaborer pour transmettre le flambeau du Décalogue et de l'espérance aux jeunes générations".

Cet appel du Pape peut être rapproché de ses paroles lors de la visite de la mosquée de Cologne l'été dernier :

Nous avons un grand champ d'action dans lequel nous nous sentons unis pour le service des valeurs morales fondamentales. La dignité de la personne et la défense des droits qui découlent de cette dignité doivent être le but de tout projet social et de tout effort mis en oeuvre dans ce sens. Il s'agit d'un message rappelé sans équivoque par  la  voix  ténue  mais claire de la conscience. Il s'agit d'un message qu'il faut écouter et faire écouter:  si l'écho s'en éteignait dans les coeurs, le monde serait exposé aux ténèbres d'une nouvelle barbarie.

Sans relativisme, le Pape exhorte donc avec constance, devant la montée de la "barbarie", à l'action commune en faveur des valeurs fondamentales.

Henri Védas


Les guerres contre les religions

Le début du vingt et unième siècle est très religieux. c'est un fait aujourd'hui indiscutable.
Dans un monde héritier de la haine de Dieu qui a fondé les systèmes politiques et économiques d'aujourd'hui, l'Homme étouffe.
Renier Dieu, c'est renier l'essence même de l'Homme, son origine et son but.

L'actualité nous montre combien cette guerre est loin d'être terminée :
l'Angleterre se plonge dans un débat pour protéger les religions, débat que certains détournent au nom de la liberté d'expression.
- Selon l'OCDE, un sentiment islamophobe se serait développée en Europe depuis le 11 septembre 2001.
- La haine contre les catholiques et les chrétiens bat son plein en France, institutionnelle ou pas, et dans le reste de l'Europe.

Dans ce tourbillon,
- Benoît XVI continue le rapprochement avec les autres religions (le Judaïsme, l'Eglise orthodoxe, etc) ainsi que des démarches de dialogue avec les pays réputés les moins enclins :   Chine, Russie ...
- L'Eglise catholique mène des actions dans le champ politique : demande de libération de Clementina Cantoni enlevée en Afghanistan, un évêque qui s'offre à la place d'otages, malgré les risques de mort ou de détournement de son message par des journalistes peu scrupuleux.

Il ne faut pas se voiler la face : Pour imposer un monde sans Dieu où l'homme détaché de Dieu sera la proie de l'égoïsme des autres, les religions, et en particulier la religion catholique, sont l'objet de toutes les attaques, tant ouvertes (Act-up) que sournoises.
Comme aux premiers temps de l'Eglise et dans les périodes les plus difficiles de son histoire (Révolutions française et russe, totalitarisme athées : national-socialisme allemand, international-socialisme soviétique, communisme, etc), c'est désormais dans les coeurs que Dieu gagnera la victoire, par la prière et la formation aux commandements de Dieu que nous redit sans cesse l'Eglise. C'est la seule voie, elle est difficile, mais l'Homme ne respire qu'au vent de Dieu.

C'est tout le sens des canonisations et des béatifications des milliers de martyrs que nous a laissées Jean-Paul II.

Lahire