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le patriarche Elie de Géorgie a demandé à son gouvernement d’adopter une loi anti-avortement

Eh oui, il existe encore des pays où les autorités religieuses peuvent parler de manière claire et nette aux responsables politiques sans faux semblant ou pseudo respect humain : 

"Le patriarche Elie de Géorgie a demandé, dans son message pascal, au gouvernement géorgien d'adopter une loi anti-avortement en disant que que cela aiderait à résoudre la grave crise démographique du pays.

Il a observé: "L'avortement est l'assassinat odieux d'une créature innocente commis intentionnellement par la décision des parents. Un médecin est directement complice de ce crime. Cette assassinat sans pitié des enfants se poursuit sans encombre et il n'y a personne pour les protéger – ni l'Etat ni la société."

Il a proposé: "Ceux qui ne veulent pas donner naissance à un enfant pour des raisons économiques … s'il vous plaît ne commettez pas ce terrible péché. Si vous n'avez pas les moyens d'élever des enfants, l'Église prendra soin d'eux." Le Premier ministre, Bidzina Ivanishvili a déclaré qu'effectivement, il y a une crise démographique, mais que pour lui les causes sont économiques"


Deux métropolites orthodoxes enlevés en Syrie

Lu ici

"Le quotidien libanais L'Orient-Le jour signale: "L'Agence nationale d'information (ANI, officielle) a rapporté lundi que des hommes armés ont enlevé deux évêques près d'Alep. Dans les détails, le métropolite d'Alep pour les Grecs orthodoxes, Mgr Boulos Yazigi (Mgr Paul Yazigi est frère du patriarche d'Antioche Jean X, ndlr), et le métropolite d'Alep pour les Syriaques orthodoxes, Mgr Youhanna Ibrahim, étaient ensemble en voiture, en provenance d'un village près de la frontière turque. Arrivés près de la ville d'Alep, leur voiture a été interceptée par un groupe armé qui les a enlevés et tué le chauffeur."

Selon le père Federico Lombardi : "le Saint-Père François, qui a été informé de ce nouveau fait gravissime, - qui s’ajoute à l’augmentation de la violence ces derniers jours et à une urgence humanitaire de très vastes proportions -, suit les événements avec une profonde participation et une prière intense pour la santé et la libération des deux évêques enlevés".


La famille est menacée partout : la Moldavie défend la liberté des parents d'éduquer leurs enfants

Lu ici cette menace qui pèse sur toute l'Europe... et la France n'est pas épargnée!

"Avec la bénédiction du métropolite Vladimir de Chișinău et de toute la Moldavie, s’est réuni dans la capitale moldave, le 4 avril, le « congrès des parents » sous le slogan «Sauvez les enfants », auquel ont participé des prêtres, des parents, des grands-parents et toutes personnes soucieuses de la situation de la famille chrétienne. Le congrès a adressé l’appel suivant au Parlement et au gouvernement de la République de Moldavie :

« Aujourd’hui, dans le monde entier, la famille fait l’objet d’une menace sérieuse, la Moldavie ne constituant pas une exception. Un préjudice considérable est porté à la prospérité et aux droits de la famille, qui donne lieu aujourd’hui à des phénomènes tels que : la destruction des valeurs familiales traditionnelles, la large propagation de l’alcoolisme, de la drogue, de la prostitution, de l’homosexualité et de la pédophilie, l’incitation au viol et au libertinage sexuel, les modes de vie immoraux et antifamiliaux, la propagande du divorce et de l’avortement, l’immixtion manifeste de l’État dans la vie familiale sous le prétexte fallacieux et l’interprétation incorrecte des droits de l’enfant, le manque de respect dans la société envers le rôle et l’autorité des parents, la destruction des liens familiaux et le conflit – l’incompréhension – entre les générations.

Beaucoup de ces phénomènes destructeurs, portant atteinte aux valeurs culturelles et traditionnelles locales, sont popularisés et propagés par l’intermédiaire des structures interétatiques, à travers l’ONU et le Conseil de l’Europe.

C’est ainsi que sont enfreintes l’indépendance de l’État et que sont dénaturées, voire falsifiées, les normes du droit international ; on constate une utilisation abusive des mécanismes du droit international et une pression arbitraire sur notre pays.

Les membres du congrès « Sauvez les enfants » exigent que soit révisée la législation en vigueur dans le pays, ainsi que la pratique existante dans différentes sphères de la vie sociale, ce dans le but d’abroger les normes qui sont nuisibles à la morale de la société et à l’institution de la famille.

Dans le domaine de l’enseignement, ils demandent que soit accordée une attention particulière aux droits de la famille et des parents à déterminer de hautes valeurs morales pour leurs enfants. Il est nécessaire que soit reconnu à nouveau le rôle principal et central de la famille dans le domaine de l’enseignement des enfants. La possibilité doit être offerte impérativement aux parents de vérifier le contenu des informations dispensées dans le cadre de l’enseignement scolaire et de contribuer de façon efficace à son amélioration.

Nous demandons que soit garanti le droit des parents de choisir le type d’enseignement destiné à leurs enfants, y compris de droit de dispenser aux enfants l’éducation et l’enseignement préscolaire et scolaire à domicile dans la famille.

Les participants au congrès « Sauvez les enfants » soulignent la priorité de la famille dans le processus d’éducation des enfants se rapportant à la partie intime de la vie de l’homme. La familiarisation des enfants avec les différents problèmes liés à l’éducation sexuelle doit être uniquement effectuée avec l’accord des parents, qui doivent préalablement avoir connaissance de tous les matériaux d’enseignement de ce domaine mis à la disposition des enfants.

Ils demandent fermement l’arrêt de la réalisation de nouveaux programmes d’études, qui sont imposés, dont « l’éducation sexuelle », qui ne correspond pas aux valeurs morales, traditionnelles et familiales de notre pays.

L’enseignement, en général, doit inculquer à l’enfant le sentiment de moralité et de pudeur, et l’orienter vers la création d’une famille et à l’abstinence d’activité sexuelle jusqu’au mariage.

Les membres du congrès « Sauvez les enfants », préoccupés par le sort de la famille et du pays, font appel aux représentants des instances dirigeantes de la République de Moldavie, aux experts et à toute la société, en les priant de faire tout le possible pour que soient protégées et renforcées l’institution de la famille, la moralité de la société, et les invitent à s’opposer aux velléités de tous ceux qui provoquent la perte de la famille et la détruisent [...]".


Pour la messe d'intronisation du Pape François, une première à Rome depuis 1054

Parmi les représentations des autres religions :

"Les autres Églises chrétiennes et religions enverront aussi des délégations – 33 d’Églises chrétiennes, dont 14 Orientales.

La Communion anglicane sera représentée par l’archevêque d’York, le Dr John Sentamu, accompagné de « délégués fraternels », selon le communiqué publié par Cantorbéry. Le nouveau primat, le Dr Justin Welby, n’y assistera pas car l’inauguration du pontificat du pape François intervient deux jours avant sa propre intronisation à Cantorbéry, à la fin du « pèlerinage de prière » qu’il effectue en Angleterre jusqu’à mardi. La délégation anglicane assistera avec les autres confessions chrétiennes à une audience papale mercredi 20 mars. À Cantorbéry, le pape sera quant à lui représenté par le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.

Les gestes de Benoît XVI vers l’orthodoxie ont porté leurs fruits. Les plus hauts responsables orthodoxes seront présents à Rome mardi, alors qu’ils s’étaient contentés d’envoyer des délégués en 2005. Pour la première fois depuis le schisme entre l’Orient et l’Occident en 1054, le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomeos Ier, se rendra à la messe d’inauguration de l’évêque de Rome. L’orthodoxie comptera aussi les métropolites Tikhon d’Amérique, Tarassios d’Argentine et Gennadios d’Italie.

Le patriarche Kirill restera à Moscou, mais sera représenté par le numéro deux de l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, responsable du département pour les relations extérieures.

La communauté juive, avec laquelle le cardinal Bergoglio a toujours entretenu d’étroites relations en Argentine, s’annonce elle aussi très nombreuse".


L’Église conseille à ceux qui ont des penchants envers l’homosexualité, de lutter pour s’en délivrer

Au cours de la session du Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Chypre, le 6 mars, une déclaration a été faite au sujet du projet de loi du gouvernement chypriote concernant l’union libre de personnes de sexe différent ou identique :

[...] 1. Pour l’Église, il est impossible que soit acceptée la cohabitation de deux personnes en dehors du sacrement du mariage. L’union de l’homme et de la femme a pour but la perfection spirituelle des époux et, pour cette raison, leur relation se réfère, par le sacrement du mariage, à la relation du Christ et de l’Église.

2. La doctrine chrétienne, a fortiori, ne peut justifier l’homosexualité, ni accepter la cohabitation de personnes homosexuelles. La sainte Écriture mentionne deux sexes « masculin et féminin », qui ont été créés par Dieu. Et l’Église conseille à ceux qui ont des penchants ou une dépendance envers l’homosexualité, à lutter pour s’en délivrer, de la même façon que l’on lutte contre d’autres passions.

3. Même si l’on acceptait la justification du projet de loi pour la raison qu’il vise à légiférer sur les problèmes sociaux de personnes qui n’appartiennent pas à l’Église, le fait même qu’il prévoit de régir la cohabitation de même sexe constitue une perversion totale. Nous sommes de l’opinion que les lois doivent avoir pour but ni simplement la régulation des différents sociétaux, ni la satisfaction des désirs des hommes, mais principalement leur éducation. A fortiori, les lois ne sauraient élever une déviation au degré de règle de droit.

4. Une législation étrangère aux mœurs de notre peuple ne devrait pas influencer les fidèles. Or, même chez les peuples qui n’ont pas le problème de survie nationale, de telles législations atténuent la sensibilité morale des hommes et contribuent à la dissolution de la société. L’introduction de telles situations sera encore plus destructrice pour notre peuple, qui lutte pour sa survie nationale mais aussi physique sur sa terre ancestrale. Nous serons conduits à la dissolution de la famille, qui constitue la cellule de notre société et à la corruption des mœurs ».


La révision du droit familial conduit à l'auto-liquidation des peuples

Le service de communication du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a publié la déclaration qui suit sur les dernières modifications de la législation familiale en France et au Royaume-Uni:

"Le processus de légalisation des unions homosexuelles se poursuit en Europe. Des projets de loi allant dans ce sens ont récemment été approuvés par les chambres basses des parlements français et britannique. Ceci se déroule non seulement contre l’opinion d’une partie des députés, mais sur fond de manifestations de protestation massives de la part des citoyens.

Ces décisions prises dans le domaine législatif témoignent du bouleversement qui se produit dans la conception du mariage en tant que tel au sein des sociétés européennes. La reconnaissance juridique des unions homosexuelles et leur assimilation au mariage est une révolution dans la sphère des normes législatives régulant les relations familiales, y compris celles concernant l’imposition fiscale, l’instruction, la santé, l’éducation des enfants, etc.

La légalisation des unions homosexuelles est une étape dans le processus qui consiste à donner un sens entièrement nouveau au mariage et à la famille, diamétralement opposé à la conception chrétienne. A l’origine, ce processus est à mettre en relation avec la complaisance envers l’individualisme et l’hédonisme au niveau de la société, de l’état et, en définitive, de toute l’humanité.

Dans les pays s’étant engagés dans une révision radicale de l’éthique familiale traditionnelle, ce processus a entraîné une crise démographique gravissime empirant d’année en année. La révision des normes fondamentales du droit familial, dont a vécu la communauté humaine durant des siècles et qui figurent toujours dans le code moral des principales religieux mondiales, conduit à l’auto-liquidation de peuples entiers.

En ce sens, la norme législative permettant aux couples homosexuels d’adopter et d’élever des enfants paraît particulièrement dangereuse. Il va de soi que ces enfants envisageront les parents, la famille, les valeurs morales et civiques d’une façon très différente de la conception traditionnelle. Ceci favorisera une érosion toujours plus grande des différences entre les sexes et, dans l’avenir, le rejet de l’image de la femme comme mère, épouse et gardienne du foyer dans la conscience populaire. Le renoncement définitif à une représentation selon laquelle l’homme et la femme ont leur vocation propre et se complètent mutuellement dans la vie familiale risque d’avoir des conséquences destructives pour l’homme et pour la société.

L’Église orthodoxe russe maintient et défend la conception chrétienne originelle du mariage et de la famille, bénit les unions conjugales par un sacrement et affirme l’importance du mariage pour la prospérité et le développement de la société en général.

Notre Église exprime sa solidarité avec les chrétiens, les adhérents d’autres religions ainsi que les personnes défendant une idéologie athée qui restent fidèles à la conception traditionnelle du mariage comme union d’un homme et d’une femme et s’élèvent contre toute autre représentation du mariage imposée à toute la société – par une réforme juridique radicale – n’ayant aucun précédent dans l’histoire de l’humanité.

Comprenant le danger de ces processus, nous estimons qu’il est important de développer le dialogue avec toutes les forces civiles, religieuses ou areligieuses, défendant les représentations traditionnelles des valeurs familiales. Ce critère est l’un des plus importants dans le choix que fait l’Église orthodoxe russe de ses partenaires dans le dialogue interchrétien et interreligieux. "


L'hommage du patriarche orthodoxe de Moscou à Benoît XVI

Le 1er mars 2013, le patriarche Cyrille de Moscou a envoyé un message à Benoît XVI :

"Votre Sainteté !

En ces journées exceptionnelles pour vous, je voudrais exprimer mes sentiments d’amour fraternel en Christ et de respect.

Votre décision de quitter le ministère d’évêque de Rome, que vous avez annoncée avec humilité et simplicité le 11 février dernier, a trouvé un écho dans le cœur de millions de catholiques.

Nous nous sommes toujours sentis proche de votre ministère consistant, marqué par une non-compromission en matière de foi et une adhésion sans faille à la Tradition vivante de l’Eglise. À une époque où l’idéologie de la permissivité et du relativisme moral essaie de déloger de la vie les valeurs morales, vous avez hardiment élevé votre voix pour défendre les idéaux de l’Evangile, la haute dignité de l’homme et sa vocation à être délivré du péché.

Je garde un souvenir chaleureux de notre rencontre lorsque vous aviez été élu au Siège de Rome. Au cours de votre ministère, nous avons reçu un élan positif dans les relations entre nos Eglises, répondant ainsi au monde moderne comme témoins du Christ crucifié et ressuscité. J’espère sincèrement que ce qui s’est développé au cours de votre ministère actif, une bonne relation de confiance entre les orthodoxes et les catholiques, va continuer à croître avec votre successeur.

Je vous prie d’accepter mes vœux les plus sincères de bonne santé, de longue vie et de nous aider à croître par la prière et par vos écrits théologiques.

« Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et paix » (Romains 15:13)."


Eglises : les uns détruisent, d'autres construisent

27 églises sont actuellement en construction à Moscou. C’est ce qu’a évoqué Vladimir Resine, conseiller du patriarche de Moscou Cyrille pour les questions de constructions, député de la Douma et commissaire du programme 200 du gouvernement de Moscou.

Ces constructions font partie d'un programme de de construction de 200 nouvelles églises orthodoxes à Moscou.


L'église orthodoxe russe verra bien le jour quai Branly à Paris

A Moscou, François Hollande, accompagné du ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, confirmera jeudi à Vladimir Poutine que cette église verra bien le jour. L'architecte français Jean-Michel Wilmotte va présenter un nouveau projet.

En janvier 2010, la Fédération de Russie avait racheté à l'État français l'ancien siège de Météo France, situé à l'angle de l'avenue Rapp et du quai Branly (VIIe). Un permis de construire avait été déposé pour l'édification d'un centre culturel et cultuel orthodoxe en janvier 2012. En mai 2012, les deux États avaient reconnu que le projet imaginé par l'architecte Manuel Nunez Yanowsky détonnait dans le paysage parisien.


Carême en Syrie : de l'inquiétude à l'espérance

SnEn hommage aux chrétiens d'Orient, ce message de monseigneur Samir Nassar, Archevêque Maronite de Damas

"1) Merci Benoît XVI
La démission du Saint Père a beaucoup ému les Chrétiens d'Orient et de Syrie tout spécialement… La prière et Les appels de BENOIT XVI pour la paix en Syrie, ont rendu le Pape si proche de ce peuple oublié. Plusieurs gestes de solidarité ont montré l'affection paternelle du Saint Père envers la population souffrante de Syrie. Le Synode des Eglises du Moyen Orient en Octobre 2010 avait lancé les bases d'une Feuille de Route. Voie de Salut.
Merci très cher Saint Père, de votre enseignement, de l'Exhortation Apostolique Ecclésia in Medio Orienta que vous nous avez confiée le 14 septembre 2012 au Liban.
Avec vous Sainteté nous avons appris à mieux connaître et aimer JESUS-CHRIST et FAIRE EGLISE ENSEMBLE. Et nous continuerons ce chemin ensemble en ce temps  de carême que vous avez  choisi pour continuer autrement votre mission. 
2) Oser l'impossible :
Aucun des 15 patriarches et Archevêques des Eglises Grecques Orthodoxes dans le monde, n'a osé venir à  Damas le 10 février 2013 pour assister selon la coutume à l'installation du nouveau Patriarche Grec Orthodoxe d'Antioche Jean X.
Sa Béatitude le Cardinal maronite Béchara Boutros RAII était le seul qui a osé franchir la frontière Libano-Syrienne pour assister à la messe d'installation du nouveau Patriarche Grec Orthodoxe Jean X à Damas. Et ceci malgré la tension qui marque les relations entre les deux pays.
Cette visite historique du Patriarche Maronite, a été saluée avec enthousiasme par les Maronites et les Chrétiens de Damas qui ont pleuré de joie se bousculant par milliers à saluer ce messager de Paix d'Unité et d'Espérance.
Le patriarche Maronite est bien familier aux chrétiens de Syrie : il anime depuis plus de 30 ans une émission télévisée hebdomadaire sur la Parole de Dieu et l'Enseignement de l'Eglise; prêtre, évêque, patriarche et cardinal,sa Béatitude n'a pas manqué une fois cet instrument d’Évangélisation.
3) Exode d'une Eglise :
L'Eglise grecque orthodoxe représente 60% des chrétiens de Syrie…Son siège patriarcal se trouve à Damas…La crise syrienne qui dure depuis deux ans a beaucoup affecté et affaibli cette Eglise.. L'hémorragie a dispersé plus de la moitié des paroisses. Plusieurs dizaines de milliers ont quitté le pays vers les pays voisins cherchant refuge et exile dans les quatre coins du monde..
Déjà entre 1860 et 1920  plus d'un million et demie de grecs orthodoxes ont quitté le Proche Orient.. Ils sont très nombreux au Brésil, Argentine et aux USA où ils ont plus de 400 paroisses..
Une cathédrale à moitié vide a accueilli le nouveau patriarche le 20 décembre dernier…Alors que la cérémonie d'installation avait réuni des officiels en absence des patriarches orthodoxes.. Une autre cérémonie plus importante est  prévue le 17 février 2013 à Beyrouth.
La place forte des Grecs Orthodoxes se déplace hélas de Damas à Beyrouth.. Or le Liban n'est qu'un anti-chambre de l'exode vers d'autres cieux plus cléments..
La guerre de l'Irak a provoqué l'exode massif de ses chrétiens…La guerre de Syrie aura-t-elle les mêmes conséquences?
L'affaiblissement des Grecs Orthodoxes, épine dorsale du christianisme syrien, remet en question  l'avenir de toute la minorité chrétienne de Syrie.
En ce troisième carême de souffrance, le calvaire du peuple syrien continue. Trois prêtres ont été enlevés samedi 9 févier 2013. Merci de les porter avec les milliers de disparus dans votre prière à Notre Dame des Sans Abris".


Déclaration du patriarche de Constantinople à la renonciation du pape

Le patriarche orthodoxe de Constantinople écrit :

C"C’est avec tristesse que nous avons été informés de la décision de sa Sainteté le pape Benoît de démissionner de son trône, car il aurait pu, avec sa sagesse et son expérience, apporter encore beaucoup à l’Église et au monde. Le pape Benoît a apposé son sceau indélébile à la vie et à l’histoire de l’Église catholique-romaine, non seulement par son court pontificat, mais aussi par son long apport en tant que théologien et hiérarque de son Église, ainsi que par son prestige universellement reconnu. Ses écrits parleront longtemps de sa profonde érudition théologique, de sa connaissance des Pères de l’Église indivise, de son contact avec la réalité contemporaine et de son vif intérêt pour les problèmes de l’homme. Nous, orthodoxes, le considérerons toujours comme un ami de notre Église et un fidèle serviteur de la cause de l’unité de tous, et nous nous réjouirons de le savoir en bonne santé et d’être informé de son travail théologique. Personnellement, nous nous rappellerons avec émotion de sa visite au siège du Patriarcat œcuménique, il y a plus de six ans, comme des nombreuses rencontres avec lui et de la bonne collaboration que nous avons eue au cours de son ministère primatial. Depuis le Phanar, nous souhaitons que le Seigneur lui désigne un digne successeur à la tête de l’Église sœur de Rome et que continue avec celui-ci notre cheminement commun vers l’union de tous, à la gloire de Dieu".

Lire aussi la réaction du métropolite Hilarion de Volokolamsk.


Evolution positive des relations entre orthodoxes et catholiques

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Un concile de l’Eglise orthodoxe russe s’est réuni à Moscou du 2 au 5 février, rassemblant 280 des 290 évêques du patriarcat de Moscou. Dans son discours d’ouverture, le patriarche Cyrille a notamment déclaré que les relations entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise catholique, ces dernière années, connaissent une « évolution positive », en raison de la « claire reconnaissance de la nécessité d’unir leurs forces pour défendre les valeurs chrétiennes traditionnelles et contrer certaines menaces de la modernité, comme le laïcisme agressif qui menace les bases morales de la vie sociale et privée, la crise des valeurs familiales et la persécution et la discrimination des chrétiens dans le monde »."


Bénédiction d’une chapelle où l’on priera pour les femmes ayant avorté

Le 11 janvier a eu lieu à Ekaterinbourg la bénédiction d’une chapelle orthodoxe dédiée aux saints Innocents de Bethléem. La cérémonie a été présidée par le métropolite d’Ekaterinbourg et Verkhoturye Cyrille. « Nous sommes habitués à n’accuser que le roi Hérode pour l’assassinat des saints Innocents de Bethleem » a déclaré à cette occasion le métropolite Cyrille,

« or il y avait aussi ceux qui ont obéi avec zèle à cet ordre inhumain. Et si aujourd’hui les hommes n’observent pas les lois divines, alors les lois humaines aussi sont perverties. La violation des lois divines entraîne le mépris des normes élémentaires de la morale et de l’éthique ».


Des orthodoxes empêchés d’assister aux offices de Noël au Kosovo

Le diocèse orthodoxe de Ras et Prizren a publié le communiqué suivant :

« La célébration de la Nativité du Christ au Kosovo et en Métochie a été assombrie cette année par la conduite extrêmement inappropriée et provocatrice de la police kosovare, qui a procédé au monastère de Gračanica à une véritable « descente de police » parmi les visiteurs et a arrêté plusieurs fidèles qui étaient venus pour la fête. L’évêque diocésain, Mgr Théodose,  a déclaré que la police kosovare, par une telle conduite, décourage les fidèles de visiter leurs lieux saints et a fait preuve de brutalité d’une façon extrêmement primitive. Ayant en vue les incidents que la police kosovare a provoqués le jour de la fête du « Vidovdan » [fête nationale serbe, ndt] l’an passé, on peut dire que l’on est devenu coutumier du fait que chaque fête religieuse de l’Église orthodoxe ait lieu dans la peur de la terreur et des arrestations policières. Mgr Théodose a également exprimé son grand mécontentement au sujet de l’attitude incorrecte des institutions du Kosovo envers les personnalités officielles serbes, auxquelles l’accès aux lieux saints de l’Église orthodoxe serbe a été interdit. Ou encore, lesdites personnalités sont obligées, comme dans le cas de M. Vulin [directeur du bureau pour le Kosovo et la Métochie du gouvernement serbe, ndt], de quitter précipitamment le monastère de Gračanica avant la fin de la cérémonie. Un incident semblable s’est produit il y a quelques mois, lorsque M. Marko Đurić, conseiller du président de la République de Serbie, a été brutalement expulsé du territoire du Kosovo. L’évêque Théodose a fait savoir aux officiels internationaux présents qu’une telle conduite des institutions kosovares est inacceptable et que par voie de conséquence, la célébration dans des conditions normales des fêtes chrétiennes est devenue impossible."


"C’est au nombre des avortements que l’on peut juger de l’état moral de la société"

CdmCes belles paroles du patriarche Cyrille de Moscou aux patients et aux collaborateurs d'une maternité visitée le jour du Noël orthodoxe :

"Lorsque, dans une maternité, le médecin pose la question : « Interromprons-nous la grossesse ? », il pousse la femme par cette question à procéder à un avortement. Je suis convaincu qu’il s’agit là d’un crime (...) 

Non seulement, c’est un crime moral, mais je pense qu’il s’agit encore d’un crime contre l’homme, contre la personne. Parce que le Seigneur a prédestiné la femme à mettre au monde un enfant. C’est, peut-être, sa finalité principale, sans laquelle ne pourrait exister le genre humain. Et si par notre volonté perverse, nous intervenons, nous empiétons sur le plan divin au sujet de la femme, si nous nous efforçons de corriger celui-ci, nous causerons un tort immense, détruisant la personne humaine et les relations dans la société (…)

C’est au nombre des avortements que l’on peut juger de l’état moral de la société. Selon ces indicateurs, la Russie, malheureusement, se trouve en tête parmi de nombreux pays (...)

dans cette institution, on ne pousse pas les futures mamans à interrompre la grossesse (...)

 Si dans chaque maternité, on persuade la maman qu’il faut laisser naître l’enfant, que grâce  à la science contemporaine, les médecins feront tout pour que l’enfant vienne au monde et aideront la maman à s’occuper de l’enfant, même si la santé de celui-ci est défectueuse, alors, je pense, le climat moral dans notre société changera également".

 Il a également évoqué les cinquantes refuges pour femmes existant dans la Fédération de Russie où les pensionnaires sont, en partie, de jeunes mamans, qui ont réussi à refuser de procéder à l’avortement mais qui, ce faisant se trouvent dans des conditions d’existence difficiles :

"[Ces femmes] peuvent séjourner quelques années, on les aide à s’insérer dans la vie et on leur fournit une assistance financière. En outre, on a ouvert toute une série de centre de consultation pour femmes enceintes. Si la future mère émet soudain le souhait d’interrompre la grossesse, des consultants appartenant à l’Église commencent à travailler avec elle. Ceux-ci, dans la majorité des cas, aident à préserver la vie de l’enfant. Nous collaborons dans ce domaine avec les institutions de l’État et les forces sociales et nous considérons qu’il s’agit là d’une direction importante du travail. Nous ferons de mieux pour la développer".


13 janvier : les orthodoxes se mobilisent

Lu sur Orthodoxie :

"Plusieurs clercs orthodoxes et des sites paroissiaux ont lancé des appels au soutien de la manifestation nationale du 13 janvier à Paris contre le projet de loi "mariage pour tous". C'est le cas du doyenné Saint-Jean-Cassien (diocèse serbe de France et d'Europe occidentale), déjà présent à la manifestation à Bordeaux du 8 décembre dernier, également du père Razvan Ionescu (Métropole roumaine, paroisse Sainte-Parascèse-et-Sainte-Geneviève à Paris), de la paroisse de la Sainte-Rencontre-et-Saint-Baudille à Nîmes, de la paroisse Saint-apôtre-André à Montpellier, du site Sagesse orthodoxe (paroisse Saint-Germain-et-Saint-Cloud à Louveciennes)."


Mariage : le patriarche Cyrille de Moscou soutient le cardinal Vingt-Trois

Lu ici :

"En recevant le 7 décembre 2012 Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, ainsi que les responsables de la Communauté Sant'Egidio, le patriarche Cyrille de Moscou a partagé son inquiétude face à l'intention de certains pays à légaliser les unions de personnes du même sexe en tant que "mariages" et tenu à exprimer son soutien au cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, et aux chrétiens de France dans leur position concernant le projet de loi "mariage pour tous".

Le patriarche Cyrille a rappelé que "la question de la famille est un des principaux sujets dans les rapports entre l'Église et le monde. Si l'on l'aborde dans le contexte des relations entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique, la famille, c'est le domaine où nous pouvons collaborer de manière active dès aujourd'hui, parce que nous sommes unanimes sur pratiquement tous les points".  C'est la première que Mgr Vincenzo Paglia se rendait à Moscou dans sa qualité de président du Conseil pontifical de la famille, mais il entretient depuis longtemps des relations étroites avec les Églises orthodoxes."


Mariage : il peut exister un totalitarisme de l’égalité

Extraits de l'allocution du métropolite Joseph, au nom des orthodoxes, à l'Assemblée nationale :

J"Je souhaite en liminaire, et avant d'aborder le projet de loi objet de notre audition, vous parler en toute transparence et ouvertement, avec le langage d'un pasteur chrétien, "pasteur" au sens le plus profond de ce terme, qui implique une paternité spirituelle à l'égard de tous, de tous ses enfants, quels qu'ils soient et quelle que soit leur condition, un "pasteur" qui doit s'attendrir dans une attitude pastorale et compréhensive sur ses enfants, qui doit les porter tous, dans son coeur et sa prière, mais qui doit aussi, adopter vis-à-vis d’eux une attitude que dicte l’amour, qui est celle de la vérité à leur égard, pour les ériger à la fois dans l'amour et la vérité. [...]

Nous pensons que l'égalité des droits, qui est un des fondements de tout régime démocratique qui respecte la liberté des personnes, n'implique pas le « gommage » de la différence ni l'intégration de tous dans un même moule juridique, au risque de créer de nouvelles tensions et confusions sociétales. [...]

Des régimes politiques ont voulu placer des abstractions au centre des dynamiques sociales; ils sont vite devenu totalitaires. Il peut exister un totalitarisme de l’égalité (égalitarisme). La laïcité qui est une des valeurs fondamentales de la République française n’a pas besoin de cette abstraction. Il faut trouver des formes, et c’est le rôle de la représentation nationale, qui construisent une égalité ouverte et plurielle et non une abstraction qui, finalement, ne satisfait personne, y compris, in fine, ceux pour qui l’on a voulu généraliser une « forme ».

[...] Loin d’être une simple réforme de l’institution républicaine du mariage, il s’agit en fait d’un véritable bouleversement profond des structures mêmes de la société civile. Une telle portée est d'ailleurs illustrée par les propos du président de la République devant les maires de France, même s'ils ont été retirés depuis, qui a placé l’opposition qu’auraient certains maires à un tel mariage, s’il venait être adopté par la représentation parlementaire, sur le plan de la liberté de conscience ! Il faut le dire clairement et honnêtement aux Français, une telle réforme n’est pas sans conséquences profondes sur l’ensemble de la société française ! [...]

Les conséquences sociales (fragilisation de la famille, perturbation psychologique et spirituelle des enfants), culturelles (confusion mentale, révolution dans le vocabulaire et la terminologie fondamentale, crise sémantique, crise des archétypes fondamentaux) et administratives ne nous semblent pas avoir été toutes prises en considération. (Le budget prévisionnel-même de cette transformation n’a pas été évalué : il devrait être énorme.)

[...] Pour souligner la secousse culturelle et spirituelle que constituerait ce qui est en fait la destruction de l’institution conjugale, nous tenons à rappeler que la référence biblique est une donnée constitutive de notre civilisation, en particulier de la culture française. Ouvrir le mariage à des personnes de même sexe consiste à supprimer le caractère référentiel de l’image biblique du couple de l’homme et de la femme, image qui renvoie à l’anthologie biblique mais aussi à la finalité structurelle de la constitution d’un tel couple, à savoir l’enfant et la perpétuation du genre humain.

[...] Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Députés, chers concitoyens, en tant qu’évêques orthodoxes de France, nous avons la responsabilité au regard de notre foi, mais aussi de notre conscience humaine, et de notre responsabilité citoyenne, de formuler les demandes suivantes: * le retrait d’un tel projet de loi [...]"


Mariage : le Patriarcat de Moscou est prêt à aider les chrétiens de France

Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a adressé une lettre au cardinal André Vingt-Trois, dans laquelle il exprime le soutien et la volonté du Patriarcat de Moscou de travailler ensembler au nom de la défense des valeurs chrétiennes. Texte de la lettre :

"Éminence !

HMa lettre fait écho à l’inquiétude que suscitent les renseignements arrivant de France sur le projet de loi prévoyant la légalisation des mariages homosexuels élaboré par le Parti socialiste au pouvoir. J’aimerais exprimer par la présente ma solidarité et mon soutien à votre position conséquente et sans compromis qui met en évidence le point de vue vraiment chrétien sur ce problème.

Nous observons avec regret l’érosion des principes moraux dans la vie privée et publique qui se produit dans un pays ayant de profondes racines chrétiennes. J’aimerais assurer votre Éminence de ce que le Patriarcat de Moscou est prêt à agir en commun avec la Conférence des évêques de France pour la défense des valeurs éthiques de l’Évangile.

Il est heureux que les Français demeurés fidèles à la morale traditionnelle ne soient pas restés indifférents à une initiative des autorités françaises inacceptable pour les chrétiens. Les nombreuses manifestations qui se sont déroulées récemment dans plusieurs villes de la République contre la légalisation des unions de personnes du même sexe. J’espère que les forces saines de la société française continueront à défendre activement la morale traditionnelle.

Je profite de l’occasion pour souhaiter à votre Éminence meilleure santé, forces morales, fermeté et aide de Dieu dans vos labeurs."

Avec mon affection dans le Seigneur,

Hilarion, métropolite de Volokolamsk, président du département  des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou


Jean-Marc Ayrault favorable à la construction de l'église orthodoxe à Paris

Lu ici :

"Hier, à Paris, à l'occasion de la visite et de la conférence de presse conjointe avec le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a déclaré que la France est attachée au projet de construction d'une nouvelle église orthodoxe russe à Paris. Il a toutefois précisé que le quartier est soumis à  des "règles d'architecture et de patrimoine", avant d'ajouter "Je crois que nous sommes sur la bonne voie pour trouver le bon projet (…) Je suis sûr que cette solution va être trouvée."


Rebondissement dans l'affaire de la cathédrale orthodoxe du pont de l'Alma

La Russie a retiré hier la demande de permis de construire qu’elle avait déposée pour la construction près de la tour Eiffel d’une église orthodoxe. Un projet que le maire de Paris contestait. Les autorités russes expliquent :

"En concertation avec les autorités françaises, la Fédération de Russie a pris la décision de demander la suspension provisoire de la demande de permis de construire déposée auparavant. Ce délai permettra de mener des études supplémentaires et d’examiner de nouvelles propositions permettant d’aboutir dans les plus brefs délais à un projet plus conforme aux exigences spécifiques liées à ce projet".

La Russie avait déposé fin janvier une demande de permis de construire auprès des services de la Préfecture de Paris, afin de réaliser une église et un centre culturel russe sur le site de l’ancien siège de Météo France. Le maire de Paris Bertrand Delanoë avait exprimé sa "très nette opposition".

Les architectes avaient imaginé une église orthodoxe classique surmontée de cinq bulbes dorés, dont le plus grand devait s’élever à 27 mètres (sans la croix). L’église devait être recouverte d’un immense voile en verre se transformant en façade photovoltaïque sur le bâtiment culturel à l’arrière de l’édifice religieux.


La mairie de Paris veut avoir son mot à dire sur la cathédrale orthodoxe

QAnne Hidalgo, a déclaré, au sujet de la construction d'une église orthodoxe à Paris, face au pont de l'Alma :

"La position de la mairie sur le sujet est constante. C'est un projet qui n'est pas du tout esthétique, qui ressemble à une forme de caricature".

En réalité, la mairie de Paris n'a pas son mot à dire. Le permis de construire qui doit être délivré pour démarrer le chantier relève de la compétence de l'Etat. Le 29 novembre, le préfet de Paris doit se prononcer.

Ce projet date de 2010. L'Etat russe avait alors racheté le siège de Météo France pour 70 millions d'euros (l'Arabie Saoudite voulait aussi l'acheter pour en faire une mosquée). Le site de 4.245 m2 doit accueillir une cathédrale et un centre culturel.


Décès du primat de l'Eglise orthodoxe bulgare

Lu ici :

M"Le patriarche Maxime, qui venait de fêter ses 98 ans, s’est endormi dans le Seigneur aujourd’hui à 3h50 dans l'hôpital « Lozinetz » à Sofia où il se trouvait depuis plusieurs semaines. Les membres du Saint-Synode de l’Église bulgare feront aujourd’hui une annonce officielle de la disparition du patriarche bulgare. Le patriarche Maxime était le plus ancien, tant par l’âge que par la durée de son ministère patriarcal, parmi les primats des Églises orthodoxes autocéphales."


Les Coptes ont un nouveau pape

TL'Eglise des coptes d'Égypte a désigné dimanche l'évêque Tawadros comme nouveau pape au terme d'une cérémonie dans la cathédrale du Caire. Agé de 59 ans et conseiller de l'actuel patriarche, il deviendra le pape Tawadros II. Il remplacera le pape Chenouda III, mort en mars dernier à l'âge de 88 ans, après 40 années à la tête de l'église orthodoxe copte, qui représente la majorité des chrétiens d'Égypte.


Odieux : Attentat à la bombe lors des obsèques du père Haddad

Violence aveugle qui tue 4 innocents :

"L'agence Fides relate qu'une bombe a explosé lors des obsèques du père Fadi Haddad. Cet attentat a causé, d'après l'agence, la mort de deux civils et de plusieurs militaires. Le patriarche Ignace IV a célébré les funérailles en l'église Saint-Elie à Qatana. La dépêche précise également: "Le père Fadi Jamil Haddad était né à Qatana le 2 février 1969. Il avait étudié la théologie à Damas et au Liban. Il s’était marié et avait été ordonné prêtre en 1995 par S.B. le patriarche Ignace IV Hazim. Il était curé (recteur, ndlr) de la paroisse orthodoxe Saint Elie à Qatana. Une source du patriarcat remarque que « il était aimé par tous les groupes religieux et n’avait pris aucune position politique durant le conflit en cours en Syrie. Mais il était fortement engagé en faveur de la réconciliation ». "


Un prêtre enlevé, torturé, assassiné en Syrie

FjhC'est l'AED qui relate ces terribles faits :

"Les mots sont faibles pour décrire l’horreur qui continue en Syrie.

Le cadavre du père Fadi Jamil Haddad, prêtre grec orthodoxe, curé de la paroisse Saint Elie à Qatana, a été retrouvé aujourd’hui dans le quartier de Jaramana, au nord de Damas, non loin du lieu où il avait été enlevé le 19 octobre par un groupe armé non identifié, selon l’agence Fides.

« Son corps était horriblement supplicié : il a été scalpé et ses yeux arrachés », raconte à Fides une source qui préfère rester anonyme.  « C’est un acte de pur terrorisme. Le Père Haddad est un martyr de notre Eglise », continue-t-elle.
Les parties opposées se renvoient respectivement la responsabilité du crime.
Vraisemblablement, les ravisseurs avaient demandé à la famille du prêtre et à son Eglise une rançon de 50 millions de sterling syriennes (plus de 550 000 €). La somme était évidement impossible à collecter.
L’enlèvement pour demande de rançon est désormais une pratique courante dans la Syrie déchirée. Les chrétiens, accusés de ne pas soutenir la rébellion, sont devenus des cibles privilégiées.

Le prêtre orthodoxe était âgé de 43 ans. Son inhumation est prévue aujourd’hui, jeudi 25 octobre, à 15h".

C'est maintenant.

Qu'il repose en paix.


Appel à un front commun pour défendre le christianisme

Le métropolite Hilarion Alfeyev, archevêque de l’Église orthodoxe russe et chef du département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou, a rencontré le 16 octobre le pape Benoît XVI et s’est exprimé devant le Synode des évêques réunis pour traiter de la nouvelle évangélisation. Il a notamment déclaré :

H«Je voudrais saisir cette occasion pour appeler mes frères de l’Église catholique à constituer un front commun pour défendre le christianisme dans tous les pays où il est marginalisé ou persécuté. En Europe et en Amérique, nous constatons une pression croissante des représentants du laïcisme et de l’athéisme militant qui tentent d’expulser le christianisme de l’espace public, d’interdire les symboles chrétiens, de détruire la conception chrétienne traditionnelle de la famille, du mariage en tant qu’union d’un homme et d’une femme, de la valeur de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.

Dans d’autres parties du globe, l’existence même des églises chrétiennes est menacée. Dans les pays où se déroule le soi disant “Printemps arabe”, des millions de chrétiens souffrent d’une grave persécution. Certains ont du quitter des lieux où ils habitent depuis des siècles (…) De sévères persécutions contre les chrétiens se poursuivent en Égypte, en Libye, en Afghanistan, au Pakistan, au Nigéria, en Inde, en Indonésie et dans beaucoup d’autres pays au Proche-Orient ou ailleurs.

Nous sommes profondément préoccupés par la catastrophe humanitaire qui se manifeste en Syrie où des militants islamistes cherchent à s’emparer du pouvoir politique avec l’aide de certains pays occidentaux. Partout où ils arrivent au pouvoir, les chrétiens sont persécutés ou exterminés. Les communautés chrétiennes en Syrie et dans l’autres pays du Proche-Orient crient au secours alors que les mass médias occidentaux, en grande partie, ignorent leurs cris, et que les politiciens préfèrent fermer les yeux sur cette vague de persécution sans précédent.

Nous, orthodoxes et catholiques de tous les pays, devrions élever la voix pour défendre la population chrétienne et l’héritage chrétien du Proche-Orient. Nous devons constamment attirer l’attention des responsables politiques, des institutions internationales et des mass médias sur cette tragédie humaine qui est en train de se dérouler. Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous serons capables de protéger la foi chrétienne, de surmonter la crise actuelle et de donner une nouvelle impulsion à notre mission commune de nouvelle évangélisation “pour que le monde croie” (Jean, 17, 21) ».


Destructions de croix en Russie

Des inconnus ont abattu dans la nuit au 24 au 25 août quatre croix orthodoxes en Russie. Ces actes auraient été commis pour protester contre la condamnation à Moscou des chanteuses "Pussy Riot". Ces dégradations surviennent après que des militantes féministes du groupe ukrainien "Femen" ont, le 17 août, scié une croix à la tronçonneuse à Kiev et menacé de s’en prendre aux bâtiments de l’Eglise orthodoxe russe.

Sur le site du Patriarcat de Moscou, on peut lire :

"Au XXe siècle, la haine contre la religion de même que la haine ethnique ont fait des millions de victimes. Notre peuple a subi la cruauté de l’athéisme militant ainsi que l’agression fasciste. Cette expérience a été une leçon tragique qui a formé en nous une sensibilité particulière à l’égard des humiliations infligées aux sentiments religieux et nationaux. Aussi, la provocation des haines et des animosités d’ordre religieux et national porte toujours une menace de chocs destructeurs".

Dans une interview à la radio, Anna Shevchenko, l’une des leaders de "Femen", a soutenu les attaques contre les symboles religieux.


La réconciliation russo-polonaise : un acte prophétique

Cet article remet en perspective l'évènement historique qui vient de se dérouler en Pologne :

"Cette visite est le produit d’une préparation de plus de deux ans, nécessaire pour mettre en forme un document, qui doit y être signé. Ce document, initiant la réconciliation entre les deux pays, comprend trois parties :

  • un appel à la réconciliation et au dialogue ;
  • une vue historique dans une perspective d’avenir ;
  • la description des obligations mutuelles de témoignage évangélique.

Il ne s’agit pas d’y inventorier les fautes de chacun, mais de planter les premières racines de la réconciliation. Nous pourrions rajouter que l’entretien de la culpabilité est étrangère à la civilisation européenne chrétienne dont les deux nations sont issues. [...]

Le voyage du patriarche Kirill a été précédé le 18 juin dernier de la bénédiction d’une chapelle orthodoxe à Katyn. Le Patriarche a rappelé que plus de dix mille Russes avaient été exécutés dans ce lieu avant la deuxième guerre mondiale. Une manière pour lui de souligner que la Russie et les Russes furent les premières victimes des bolchéviques, dont peu d’entre eux, d’ailleurs, étaient russes.

Le 17 août sera ainsi signée cette réconciliation, au château royal de Varsovie par le Patriarche Kirill et le Président de la Conférence épiscopale polonaise, Joseph Michalick, archevêque de Przemysl. [...]

Dans cette visite, ce qui est en cause est bien plus important que la réconciliation russo-polonaise. Il s’agit de mettre fin à la division de l’Europe, dans l’une des zones où le schisme s’est le plus cristallisé. Depuis plus de 500 ans, les Polonais et les Russes se sont tour à tour envahis, donnant un contenu politique à ce qui n’était qu’un conflit doctrinal. Du point de vue purement géopolitique, la fin de la division de la chrétienté enlèverait un levier considérable à la politique américaine et même allemande. Ces deux puissances n’ont jamais hésité à jouer le conflit de civilisation pour déclencher des conflits en Europe afin de parvenir à leurs objectifs géopolitiques.

La Pologne est elle aussi un terrain où s’affronte la Russie et les États-Unis. La Russie n’a plus d’ambition territoriale et souhaite pacifier son étranger proche. Les États-Unis, de leur côté, tentent de maintenir une alliance militaire inutile, anachronique et coûteuse.

Il y a un autre domaine dans lequel s’affrontent la Russie et les États-Unis, dans les pays d’Europe de l’Est en général et en Pologne en particulier. Il s’agit du modèle de société. Ici s’affronte le modèle homosexuel américain et le modèle chrétien russe. Les États-Unis se sont efforcés de répandre dans les anciennes républiques soviétiques leur modèle issu des années 60, qui a déjà triomphé en Europe occidentale. En Europe de l’Est, ce modèle s’est trouvé face à de fortes oppositions populaires. Symboliquement, les « gay pride » ne peuvent s’y dérouler que sous la pression de l’ambassade américaine et de l’Union Européenne et sous protection policière. La Russie a pris, en quelque sorte, la tête de file de cette résistance « chrétienne » au modèle occidental. À la mise en place depuis 2005 d’une politique de restauration de la famille, se sont ajoutées différentes lois et déclarations très révélatrices de l’influence retrouvée de l’Église orthodoxe. Chose inimaginable en France, où le débat sur le sujet est interdit, Vitaly Milonov, membre de Russie Unie et auteur de la loi contre le prosélytisme homosexuel, proposera en septembre de conférer les droits de la citoyenneté aux embryons. Plus récemment, l’affaire insignifiante des « Pussy Riot » a surtout confirmé le refus des autorités russes de se soumettre aux « micro-minorités » qui dominent en occident. Le clergé catholique polonais cherche peut-être ainsi l’inspiration chez son homologue russe orthodoxe.

Concernant la prochaine étape de la réconciliation entre catholiques et orthodoxes, elle pourrait se dérouler en 2013 en Serbie à Niš, à l’occasion des 1700 ans de l’édit de Milan. Niš s’appelait alors Naissus en Mésie, l’empereur Constantin y était né le 27 février 272. Le pape Benoît XVI pourrait être invité aux commémorations."

Addendum 22/08 : L'intégralité du texte signé est accessible ici en français.

« Pourquoi Athènes paie le salaire des prêtres ? »

La réponse est simple :

"Sur le site de Radio-Canada: au journaliste qui s'étonne du paiement du salaire des prêtres par l'Etat grec, le professeur Georges Prévélakis (Paris 1) a rappelé des éléments explicatifs: "C'est le résultat d'un accord entre l'Église et l'État qui date de 1952. L'Église a cédé à l'État 80 % de son patrimoine en terres cultivables en échange, entre autres de la prise en charge par l'État de la rémunération des prêtres. Avec le développement du tourisme depuis 1952, ce patrimoine aurait aujourd'hui une valeur inestimable (…) En tout cas, je pense qu'on suit une fausse route en cherchant à l'Église la source des problèmes. Le vrai problème réside au fonctionnement de l'État (corruption, clientélisme, archaïsmes, etc.) L'Église gère mieux le "bien commun" que l'État, il serait donc une grave erreur de la priver de ses moyens pour les verser au tonneau des Danaïdes de l'État"."

D'autres questions ?


Cet incendie qui menaçait le monastère de Chilandar

Lu ici :

"Dans la nuit de samedi à dimanche, à 22h48 selon l’heure locale, une pluie d’une très grande intensité a arrêté le principal foyer d’incendie qui menaçait le monastère serbe de Chilandar. L’incendie, qui a duré cinq jours, se déplaçait à grande vitesse, atteignant une distance de 1300 mètres du monastère de Chilandar.

Le samedi, les moines sont sortis en procession sur le front même de l’incendie, avec l’icône de la Mère de Dieu dite « Consolatrice du chagrin » (qui n’avait pas brûlé lors du grand incendie de Chilandar en 1722), la copie de l’icône dite « Mère de Dieu aux trois mains », ainsi qu’un fragment de la sainte croix du Seigneur. Une autre procession avait eu lieu sur l’autre rivage du Mont Athos, cette fois avec les moines du monastère bulgare de Zographou qui était également menacé.

4000 hectares de forêts, principalement propriétés du monastère de Chilandar, ont été ravagés par l’incendie. La totalité des pompiers restent sur place pour éteindre encore les foyers annexes et prévenir la reprise de l’incendie".


L’Eglise orthodoxe russe veut aider les chrétiens britanniques de défendre leur droit de porter une croix

Lu ici :

"Les représentants de l’Eglise et les juristes russes participeront à l’examen par la Cour européenne des droits de l’homme (CEFH) de l’affaire de deux femmes britanniques licenciées pour le port de la croix sur le lieu de travail."


Crainte des orthodoxes au Kosovo

Lu dans La Vie :

"le métropolite de Raska et Prizren, Mgr Théodose Sibalic, en appelle à la communauté internationale afin que soient maintenues les missions de l'ONU et de l'OTAN au Kosovo, "seules garanties actuelles contre l'extrémisme et l'oppression". Car la minorité serbe du Kosovo, noyée dans de minuscules enclaves au milieu d'une population musulmane dans son immense majorité, craint pour sa survie. Depuis 13 ans, les moines de Decani (la "Jérusalem serbe") vivent barricadés dans leur monastère, sous la protection des soldats étrangers. [...]

Depuis 1999, 150 lieux de culte orthodoxes y ont été vandalisés ou détruits. Sur les 350.000 Serbes que comptait le Kosovo avant la guerre, seuls 100.000 sont restés. Les autres ont fui. Berceau de l'orthodoxie serbe, le monastère de Decani est un véritable trésor historique, religieux et culturel: construit en 1330, il a traversé tous les aléas de la très mouvementée histoire de la région. Il contient plus de mille fresques représentant des scènes du Nouveau Testament, ainsi qu'un Christ Pantocrator du XIVe siècle classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Et ce monastère n'est pas le seul: tous les monastères serbes orthodoxes du Kosovo ont été classés par l'Union européenne parmi les cinq lieux saints les plus importants de la Méditerranée, aux côtés de Jérusalem, de La Mecque, du Vatican et du Mont Athos. [...]

Mais du côté albanais, les extrémistes du mouvement Autodétermination (Vetëvendosj) exigent le départ de tous les Serbes. Et les autorités kosovares, pour la plupart membres de l'ex-UCK (Armée de libération du Kosovo, qui a proclamé l'indépendance en 2008) ne sont guère de nature à rassurer la minorité serbe: l'actuel premier ministre, Hashim Thaçi, est en effet soupçonné par le Conseil de l'Europe d'être à la tête du groupe de Drenica, coupable de trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes entre 1988 et 2000. [...]"


Kosovo : un moine agressé par des Albanais

Lu sur Orthodoxie :

"Le 15 mai un groupe de jeunes Albanais a perpétré un attentat sur la personne du moine Dionissy, du monastère serbe Saints-Côme-et-Damien dans l’arrondissement d’Orekhovats (Kosovo et Métochie). Le moine orthodoxe a reçu des coups et été la victime d’un jet de pierres. Le monastère sur le territoire duquel a eu lieu l’attentat se trouve sous la garde formelle du « Service de police du Kosovo ». L’audace des extrémistes est soulignée par le fait que l’attaque s’est produite trois heures après la visite du commandant du contingent allemand de la KFOR au monastère."


Macédoine : des icônes se mettent à briller

Lu ici :

S"Des centaines d'habitants de Skopje faisaient la queue lundi devant l'église Sveti Dimitrije pour voir des icônes et des fresques qui se sont mises à briller sans explication apparente, un phénomène que le pope de ces lieux n'a pas hésité à qualifier de miracle.

"C'est réellement un miracle, cela a commencé hier (dimanche) dans la partie centrale de l'iconostase. La couleur dorée est très visible et le phénomène se poursuit", a déclaré à l'AFP le pope, Dimce Malinov. Le prêtre a expliqué que les icônes et les fresques ont commencé à briller, comme si elles avaient été soigneusement et systématiquement polies par une main invisible.

"Depuis ce matin j'ai continué à observer le phénomène, la moitié des icônes sont déjà nettoyées. D'abord apparaît une couleur rouge qui se transforme en couleur dorée (...) vous pouvez voire les icônes s'autonettoyer de haut en bas", a dit le pope. "Les gens affluent en masse et font la queue pour voir ce miracle", a-t-il ajouté.

Le chef de l'église orthodoxe macédonienne (MPC) l'archevêque d'Ohrid, Stefan, s'est rendu en personne dimanche à l'église Sveti Dimitrije, qui date du 18e siècle, pour observer le phénomène. La MPC, interrogé par l'AFP, s'est néanmoins refusé lundi à commenter cet événement inhabituel.

Une journaliste de l'AFP qui s'est rendue aussi sur place a confirmé que des icônes semblaient effectivement devenir de plus en plus claires sous ses yeux."


Inquiétude des orthodoxes russes en Tunisie

Lu ici :

"Après l'église, c''est l'école russe, derrière l'église, et le cimetière chrétien de Montplaisir à Tunis qui ont été pris pour cibles. Par ailleurs, le recteur de l'église orthodoxe russe de Tunis, le père Dimitri Netsvetaev, sur place depuis 15 ans, a été menacé par un individu, qui est entré dans l'église, juste après la liturgie dominicale, et lui a donné trois jours pour qu'il enlève la croix de l'église, se convertisse à l'islam ou paie la jizya, l'impôt pour les non-musulmans. L'individu a ensuite frappé la croix de l'église avec un cric avant de partir. Après plusieurs appels à la police, l'individu a été arrêté. Cependant, la famille du père Dimitri ne se sent plus en sécurité car "des salafistes extrémistes sont en train de rôder souvent autour de l’église"."