L'Eglise et l'islam : je t'aime, moi non plus
12 septembre 2018
Joachim Véliocas était l'invité d'André Bercoff le 12 septembre pour présenter "L'Eglise face à l'islam: entre naïveté et lucidité" (commander),
Joachim Véliocas était l'invité d'André Bercoff le 12 septembre pour présenter "L'Eglise face à l'islam: entre naïveté et lucidité" (commander),
En France, quand il y a une attaque au couteau, c'est forcément la faute d'un déséquilibré. En Hollande, les autorités n'ont pas peur de la vérité.
Suite à l’attaque au couteau à la gare centrale d’Amsterdam qui a fait deux blessés graves vendredi, la mairie de la capitale néerlandaise a estimé que « l’homme avait une motivation terroriste ».
L’assaillant est un Afghan de 19 ans avec un permis de résidence allemand. Il a été blessé par balle.
C'est ce que suppose la Russie, qui pose ainsi un acte supplémentaire dans l'escalade des provocations Est-Ouest. On se croirait revenu quelques décennies plus tôt. Sans passion, attendons que l'avenir proche nous en dise plus.
"Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a affirmé dans un communiqué ce 25 août que le groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC, formé de membres de l'ex-branche d'al-Qaïda), qui domine à 60% les groupes rebelles réunis dans la région d'Idleb, était «en train de préparer une nouvelle provocation pour accuser le gouvernement syrien d'utiliser des armes chimiques contre la population civile».
Ainsi, la Russie a accusé les djihadistes de préparer une attaque chimique dans la province d'Idleb pour donner «encore une raison aux forces américaines, britanniques et françaises de mener des attaques aériennes contre les forces du gouvernement syrien» (...)
Le groupe HTC aurait, selon Moscou, fait acheminer huit réservoirs de chlore dans la ville de Jisr al-Choghour pour y «monter» une attaque. Les produits chimiques auraient ensuite été transportés vers un village à huit kilomètres de là, toujours selon les informations communiquées par la Défense russe.
L'accusation de Moscou survient quelques jours après les déclarations de John Bolton. Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump avait prévenu que Washington réagirait «très fortement» si l'armée syrienne avait recours aux armes chimiques dans son offensive pour reprendre la province d'Idleb, l'un des derniers fiefs des insurgés islamistes dans le pays.
En visite à Jérusalem le 22 août, John Bolton avait par ailleurs déclaré que Washington était «inquiet à l'idée que le président Bachar el-Assad puisse à nouveau utiliser des armes chimiques».
«Mais que les choses soient claires : si le régime syrien emploie des armes chimiques, nous réagirons très fortement et ils feraient bien de réfléchir un bon moment avant une quelconque décision», avait-il lancé.
Le même jour, Paris et Londres avaient joint leur voix à celle de Washington, dans un communiqué commun qui spécifiait : «Nous soulignons également notre inquiétude face à une possible (et illégale) nouvelle utilisation d'armes chimiques [...] Nous restons résolus à agir si le régime d'Assad utilise à nouveau des armes chimiques.»
L'abbé Pagès s'élève contre cette erreur qui se diffuse :
"[...] Il est vrai que dans le Coran celle qui passe pour être la Vierge Marie (Coran 21.91), Myriam, est désignée par son nom, et même préférée à toutes les femmes (Coran 3.42), mais ce privilège est bien vite relativisé par la remarque qu’elle n’est qu’une fille (Coran 3.36. Cf. 4.117 ; 21.22 ; 37.150 ; 52.39). La misogynie talmudique exprimée chaque matin par tout juif pieux remerciant Dieu de ne pas l’avoir créé femme, n’est pas loin. Il faut bien voir que venant APRÈS le christianisme, l’islam ne pouvait faire comme si Jésus et Marie n’avaient pas existé, tant ils étaient universellement connus et aimés, aussi, en bon Antichrist (1 Jn 2.22), l’islam s’est-il ingénié à les défigurer pour les rendre méconnaissables. C’est ainsi que la conception de Issa est décrite alors que Myriam a fui la compagnie des siens pour se rendre en un endroit isolé, à l’abri donc des regards indiscrets, comportement incompréhensible qui, aujourd’hui encore, dans les milieux musulmans, expose une femme aux agressions, au viol, à l’homicide, et en tout cas à la mauvaise réputation. Voilà donc comment le Coran présente la Mère du Messie… Et c’est alors que lui apparaît l’esprit d’Allah sous la forme d’un homme parfait (Coran 19.17), qui s’empresse de confesser qu’il n’est pas Dieu, mais seulement son envoyé, pour lui donner un enfant (Coran 19.19). Autrement dit : Myriam apprend que la volonté d’Allah est qu’elle devienne enceinte, et ce de par son envoyé, qui, homme parfait, n’est donc certainement pas un eunuque. Aux avances de celui qu’elle voit comme un homme, puisqu’il se présente comme tel, la Marie coranique ne se défend pas d’être déjà accordée en mariage. Elle se contente de lui répondre qu’aucun homme ne l’a jamais touchée et qu’elle n’est pas une prostituée (Coran 19.20). Propos aussi incongrus que peu décents. Que le Coran plus loin dise que Myriam était restée vierge… avant la conception du Messie (Coran 66.12), ne dit pas qu’elle l’est restée pendant et ensuite. Qu’Allah dise plus loin (Coran 21.91) qu’il a conçu Issa en insufflant en Marie un souffle de vie, ne dit rien de particulier, puisque c’est ce qu’il fait pour la conception de tout être vivant… Bref, n’est-il pas piquant de voir l’islam refuser l’Incarnation de Dieu, mais ne pouvoir s’empêcher d’en confesser la nécessité, en imaginant l’Esprit de Dieu apparaître sous la forme d’un homme ?
Comme il ne saurait en être autrement pour le Jésus haï du judaïsme, la conception de Issa se déroule dans une situation qui déshonore sa mère. En effet, l’idée d’une conception charnelle du Messie est corroborée non seulement par le fait que l’islam, comme le judaïsme, ne connaît d’amour que charnel, ― pour lui la virginité consacrée n’est pas un choix de vie possible (Coran 24.32), y compris donc pour la Mère du Messie ― mais encore parce qu’Il ne convient pas à Allah de se donner un fils (Coran 19.92,35 ; 2.116 ; 4.171 ; 10.68 ; 23.91 ; 39.4 ; 43.81). Si donc il ne convient pas à Allah de se donner un fils, c’est qu’Issa n’a pas été engendré par Allah, et si Issa n’a pas été engendré par Allah, c’est donc qu’il a été engendré par quelqu’un d’autre, et par qui, sinon par cet homme qu’a vu Myriam ? Pourquoi Allah a-t-il voulu que Myriam voit un homme et non pas l’Archange Gabriel ? Le Coran confirme encore l’idée de la conception charnelle du Messie lorsqu’il l’identifie à celle d’Adam (Coran 3.59), pour la création duquel Allah a eu besoin de sperme (Coran 16.4) ! Si l’histoire ne dit pas d’où venait le sperme dont Allah a eu besoin pour créer… le premier homme, elle prouve bien cependant que pour l’islam, aucune conception ne peut se faire sans… sperme.
Pour échapper aux problèmes soulevés par le récit de la conception de Issa, l’exégèse musulmane présente un autre texte, celui des anges annonçant à Myriam sa grossesse (Coran 3.42-47), en sorte que l’esprit d’Allah chargé de donner un fils à Myriam ne serait ni Dieu ni homme, mais des anges. Cette explication pose néanmoins de nouveaux problèmes, car, si l’esprit d’Allah est plusieurs anges, qu’est-ce que l’esprit d’Allah, et qu’est-ce qu’un ange (Coran 70.4 ; 78.38 ; 97.4) ? Et quel rapport y a-t-il entre l’esprit d’Allah et le démon, qui est précisément « Légion (Mc 5.2-9) » ?
Mais voilà qu’Issa, pas plutôt né, parle déjà. Et pour dire quoi ? Pour enseigner à sa mère le mensonge ! En effet, afin de donner une justification acceptable de son absence, il l’invite à dire qu’elle s’était retirée au désert pour y jeûner en l’honneur d’Allah (Coran 19.26). Le Coran révèle ainsi d’une part son ignorance du mystère de Jésus, qui, s’Il avait fait des miracles dès Son enfance, aurait compromis Sa mission (Mc 1.34, 43-44 ; 5.43, 7.36 ; 1 Co 2.8), et d’autre part la calomnie talmudique de la Vierge Marie, car si Myriam doit mentir pour expliquer son absence, c’est donc que celle-ci n’était pas honnête. Notons que la religion d’Allah sert déjà ici de prétexte pour mentir, cacher l’inavouable… Mais qui croira enfin qu’une jeune fille tombée enceinte hors mariage revienne avec l’enfant chez les siens… où l’attend la lapidation (Jn 8.1-11) ! Même si Myriam s’était mise à compter sur l’éloquence miraculeuse et persuasive de son nouveau-né pour attester de l’origine divine de celui-ci, et sauver ainsi sa peau et celle de son enfant, elle n’aurait pas agi en cela avec prudence et sagesse, et n’aurait donc pas mérité son titre de Vierge sage. Mais voilà que ce qui devait arriver, arriva : sa famille, à la vue de l’enfant, la traite de prostituée : “Ô sœur d’Aaron ! Ton père n’était pas un homme mauvais et ta mère n’était pas une prostituée ! (Coran 19.27)”. Autrement dit : “Toi, par comparaison, tu es mauvaise et tu es une prostituée !” Et non seulement cette louange des parents de Myriam donne voix à la calomnie talmudique traitant Myriam de prostituée, et Jésus de bâtard (Yebamoth 49b ; Shabbat 104b ; Sanhédrin 106a & b), mais elle justifie leur union incestueuse, car Amiram avait épousé sa tante Yokébed (Ex 6.20), union condamnée par le Coran mais que le judaïsme talmudique autorisait et autorise toujours…
Bref, voulant se substituer au christianisme, l’islam ne pouvait éviter de faire référence à la conception miraculeuse du Messie et à la sainteté de Sa mère, mais il n’a pas pu s’empêcher de laisser sourdre dans le Coran les blasphèmes dont regorgent les écrits talmudiques qui l’inspiraient. A la différence de l’Évangile où tout y est clair et saint parce que Marie y conçoit par la seule et pure opération du Saint-Esprit, sans le concours d’aucune apparition d’homme, et où son mariage avec Joseph la protège de la diffamation, donnant à son Enfant légitimité et prestige, le Coran ne parvient pas à cacher la haine talmudique dont il est pétri à l’endroit du Christ Jésus et de la Très Sainte Vierge Marie… [...]"
Fête de l'indépendance indonésienne.
— Waleed Al-husseini (@W_Alhusseini) 18 août 2018
Une école maternelle décide de la célébrer sous le thème "la guerre d'allah"... Pensez-y la prochaine fois qu'on vous parle de l'islam indonésien comme exemple d'ouverture... pic.twitter.com/SCznOD6HRl
Marion Duvauchel a fait paraître en mai un ouvrage intitulé Jérusalem, la Bouraq et le vol de Mahomet. C'est un ouvrage un peu savant mais accessible qui analyse avec soin la croyance selon laquelle Mahomet s'est envolé sur une jument ailé en passant par Jérusalem. Cette croyance, qui fonde la revendication de l'islam sur Jérusalem n'a jamais été examinée. Cette croyance est fondamentale mais l'islamologie l'a omise, pour des raisons exposées dans le livre.
Odon Lafontaine, spécialiste de l'islam (lire Le Grand secret de l'islam), a été longuement interrogé par Franck Abed. Extrait :
"En Europe, beaucoup ont tendance à parler de l’islam comme si celui-ci n’était formé que d’un bloc, alors qu’en réalité il est multiple (chiisme et sunnisme, dont les différentes écoles juridiques de ce dernier, nouveaux courants réformistes, traditionnalistes, salafistes, « islam des lumières », soufisme etc.). D’où vient cette simplification outrancière ? De fait, ne participe-t-elle pas à une méconnaissance de l’islam ou des islams ? Concrètement, comment appréhender ou combattre un phénomène méconnu voire inconnu ?
C’est là un des sujets traités au fond dans mon dernier livre, La Laïcité, mère porteuse de l’islam ? (3). J’y renvoie les lecteurs pour des explications complètes.
Très grossièrement on pourrait penser que les flux d’immigration musulmane ayant été à peu près homogènes jusqu’à présent, cela a pu nourrir cette idée chez certains Occidentaux d’un islam unifié. Forcément, les Français n’ont vu principalement de l’islam que celui des Maghrébins malékites de leurs colonies d’Afrique du Nord, les Allemands celui des Turcs hanafites et les Anglais celui des Indo-Pakistanais, Egyptiens et Irakiens, hanafites également. Les vagues plus récentes d’immigration montrent cependant combien l’islam est beaucoup plus divers que cela.
On pourrait aussi identifier certains facteurs identitaires et historiques chez les Européens qui leur ont fait voir l’islam comme un bloc unifié. L’identité européenne s’est en partie construite par son opposition aux musulmans et à l’islam : l’opposition doctrinale et totale entre islam et christianisme, la guerre d’expansion conduite par l’islam très tôt en Europe, la coupure avec la partie de l’empire romain d’Orient prise par l’islam, puis sa perte totale, les entreprises de reconquista de l’Espagne ou de la Terre Sainte, l’alliance des puissances européennes pour résister aux coups de boutoir des Ottomans, la piraterie et les razzias barbaresques, etc. ont longtemps forgé une image du musulman comme ennemi juré de l’Occident et de l’islam comme hérésie absolue. La colonisation et la soumission de la quasi-totalité des « terres d’islam » à une Europe triomphante ont relativisé cette perception, introduisant davantage de complexité. Le développement de l’antichristianisme occidental à partir du XVIIIe siècle a par ailleurs inoculé une dimension idéologique nouvelle dans la perception de l’islam et « du musulman » : c’est durant ces périodes que certains historiens ou philosophes, comme Voltaire ou Guillaume Libri ont commencé de construire une histoire fantasmée et reconstruite de l’islam comme pendant à l’histoire chrétienne de l’Europe que l’on cherchait ainsi à dévaloriser (la chimère du paradis perdu de l’Andalousie, par exemple, havre de paix et de tolérance dans une Europe alors en proie à la sauvage barbarie des âges obscurs). De là commencèrent d’émerger des figures idéologiques « du musulman » à partir desquelles le XXe siècle a imposé les siennes. Depuis les années 1950, la figure « du musulman » a en effet été présentée comme celle du nouveau révolutionnaire selon la grille d’analyse marxiste, ou plutôt progressiste : « le musulman » en lutte contre l’oppression impérialiste (les moudjahidine du FLN), « le musulman » construisant dans son pays une voie de développement alternative au capitalisme (Ben Bella recevant Che Gevara à Alger), « le musulman » immigré en Europe comme outil de destruction du monde occidental d’avant, de ses traditions, de ses racines, de sa religion, de son identité (des intouchables « potes » de SOS Racisme aux « migrants » régénérateurs de Georges Soros et Jacques Attali, en passant par les « kids de Bondy » encensés par France Inter et Télérama pour leur contribution heureuse au multiculti, chaque génération se construit son « musulman de service »). Cette vision « du musulman » relève du fantasme idéologique, passant par pertes et profits la complexité de l’histoire, de l’islam et les réalités vécues par les personnes.
Car oui, l’islam est multiple, traversé par des logiques parfois antagonistes, des dynamiques historiques, culturelles, nationales, nationalistes, des courants religieux, des influences extérieures, et désormais des dynamiques issues de l’enracinement de l’islam dans les pays européens… Face à une telle diversité, on pourrait ainsi céder à la facilité de refuser d’y comprendre quoi que ce soit, ou à celle de se contenter de schémas idéologiques. Je pense cependant que, notamment grâce à l’étude historique profonde et à l’analyse des idées, on peut déterminer une certaine cohérence, une forme d’unité à tous « les islams » : c’est cette même conviction que l’islam serait la solution au mal (les définitions de l’islam et du mal pouvant cependant varier… la chose est complexe !). L’islam étant principalement une idéologie, comme j’ai pu le souligner et montrer déjà maintes fois au fil de nos échanges, on peut comprendre cette diversité par l’analogie avec d’autres idéologies, comme le mouvement socialo-communiste : bolchéviques et menchéviques, léninistes, stalinistes, trotskistes, maoistes, khmers, juche, révolutionnaires, réformistes, nationalistes, internationalistes… Tous différents, mais tous unis derrière la poursuite du même rêve de libération de l’humanité.
L’identité islamique, la solidarité entre musulmans de toutes obédiences dans l’adversité et le sentiment d’appartenance à une même communauté se révèlent cependant lorsque le projet de l’islam lui-même est en jeu, lorsqu’il s’agit de se battre contre le Mal, lorsque, par exemple, l’islam est menacé, lorsqu’il y va de son projet messianiste». C’est ainsi que tous les pays musulmans, par-delà leurs différences, se sont associés au sein de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, qui regroupe les chefs d’Etat des 57 pays musulmans). L’OCI constitue de fait la première autorité de l’islam, tout à fait capable de parler d’une seule voix et d’agir en commun pour le bien de l’islam, au nom de son expansion, comme je l’ai déjà souligné dans nos échanges. On trouve des exemples de cette solidarité dans le front commun face à « l’islamophobie ». On connait l’officine qui s’est positionnée sur ce créneau en France, le CCIF et ses accointances salafistes. Il est facile de constater qu’elle travaille à la communautarisation des musulmans contre la société civile traditionnelle française. Elle est donc objectivement un agent de fractionnement, de dissolution de cette société civile, un agent de chaos, lequel chaos ne servira ni l’islam ni la France… Ce constat est à la portée de tous, avec ou sans les révélations de Wikileaks. Hé bien, j’ai toujours été étonné de constater l’audience du CCIF chez les musulmans les plus « modérés », les musulmans les plus français et se revendiquant de la France, alors même qu’ils devraient le voir comme leur pire ennemi.
Alors oui, bien sûr, l’islam est multiple, mais il y a aussi une forme d’unité idéologique de l’islam qui peut justifier cette perception d’un « bloc » musulman. Perception que renforcent encore les idéologies progressistes occidentales lorsqu’elles assimilent les musulmans à la figure « du musulman », c’est-à-dire du « musulman de service », du musulman mis au service du schéma idéologique progressiste."
Non, ce n'est pas une histoire belge :
"Une piscine publique ne peut interdire aux baigneuses le port du burkini pour des raisons d’hygiène ou de sécurité, affirme le tribunal de première instance de Gand dans deux de ses jugements, selon les journaux du groupe Mediahuis.
Interdire cette pièce de bain couvrante pour des raisons d’hygiène ou de sécurité n’est pas justifié, l’administration flamande elle-même ayant fourni des preuves scientifiques qu’il n’y avait pas de problèmes dans ces domaines.
Le centre interfédéral pour l’égalité des chances, Unia, avait déjà fait savoir à la Ville d’Anvers qu’il ne voyait aucun fondement juridique à une telle interdiction. Il avait déjà par le passé appelé à faire l’équilibre entre liberté de religion et égalité homme-femme dans ce débat. « Le burkini peut être perçu comme un vêtement avilissant ou comme un vêtement permettant à ses utilisatrices de participer à une activité sportive », rappelait-il encore en 2015".
Dan Gibson, historien canadien spécialiste des Nabatéens, affirme d'après ses recherches que les musulmans prieraient en fait dans la mauvaise direction. Selon lui, la ville des origines de l'islam ne serait pas La Mecque mais Pétra, en Jordanie.
Il a détaillé ses recherches dans ses livres ("Quranic Geography," , Independent Scholar's Press, 2011 et "Early Islamic Qiblas: A survey of mosques built between 1AH/622 C.E. and 263 AH/876 C.E"., Independent Scholar's Press, 2017). Il propose avec le documentaire "La Ville Sacrée" une présentation de certains arguments en faveur de sa thèse : archéologie, photographie satellite, manuscrits anciens...
De La Petite feuille verte :
"Les événements de ces derniers mois ont hélas placé dans une actualité quasi-permanente les questions que pose à notre société la présence d’un islam conquérant. Ils ont provoqué de multiples réactions auxquelles la presse -et c’est un fait nouveau- a enfin donné l’écho qu’elles méritent. Aussi nous a-t-il paru intéressant de consacrer une Petite Feuille Verte à en recenser certains éléments significatifs. Vous verrez en la lisant que d’autres que nous, spécialistes reconnus de l’islam, développent des thèmes qui recoupent et rejoignent l’œuvre d’information pédagogique que mène Clarifier. Vous y puiserez des arguments convaincants pour vous et votre entourage, exprimés en termes différents mais en pleine cohérence avec ce que nous nous efforçons de faire.
Lorsque l’opportunité s’en présentera, nous renouvellerons cet « A travers la presse ».
La multiplication des attentats commis au cri de « Allah akbar » comme de ceux qui ont été déjoués, la lassitude suscitée par la ritournelle obligée du « pas d’amalgame », le choc provoqué dans l’opinion par le sacrifice du Colonel Beltrame semblent avoir levé une partie du couvercle, imposé par la « bien-pensance», qui empêchait d’aborder en vérité les questions que pose l’Islam à notre société.
La tribune « Non au séparatisme islamique » de plus d’une centaine d’intellectuels, publiée dans « Le Figaro » du 20 mars dénonçant « un apartheid d’un nouveau genre proposé à la France » par « le totalitarisme islamiste », et celle signée par 300 personnalités dans « Le Parisien » du 22 avril pour demander, face au « nouvel antisémitisme », « que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés de caducité par les autorités théologiques » en sont une illustration marquante. Mais au-delà de ces interventions spectaculaires, plusieurs questions de fond ont été traitées ces derniers mois dans les médias. Vous en trouverez ci-dessous les éléments qui, concernant les réalités de l’islam, nous ont paru les plus importants. [Lire la suite]"
Mgr Désiré Tsarahazana, archevêque de Toamasina et président la Conférence des évêques de Madagascar, sera créé cardinal par le pape François le 29 juin. Il a accordé un entretien à Ayuda à la Iglesia Necesitada (Aide à l’Église en détresse, Espagne), dont Christianophobie Hebdo a traduit des passages :
"L'augmentation de l’islamisme est palpable [à Madagascar] ! C’est visible ! C’est une invasion ! Avec l’argent des pays du Golfe et du Pakistan on achète les gens : il y a des jeunes qui vont étudier en Arabie saoudite et quand ils re viennent à Madagascar, ils exercent les fonctions d’imam. Nous avons organisé une réunion avec les imams pour leur exposer nos préoccupations, et l’un de ces imams était un ancien séminariste. Bien sûr, il nous a dit que ce qui l’avait attiré, c’était l’argent, mais cela arrive du fait de la pauvreté qui règne chez nous.
Il existe vraiment une pression. Par exemple, dans le nord, ils donnent de l’argent aux femmes pour qu’elles portent le voile intégral, la burqa, dans les rues, afin de donner de la visibilité à l’expansion de l’islam dans le pays. Et quand la nuit est tombée, les femmes remettent leurs robes normales.
Dans mon diocèse, ils construisent des mosquées partout... bien qu’il n’y ait pas suffisamment de musulmans. Il existe un projet qui consiste à construire plus de 2600 mosquées à Madagascar. Ils font venir aussi en masse des musulmans de Turquie, ce qui est un phénomène qui nous inquiète beaucoup : entre une et deux fois par semaine, la compagnie aérienne Turkish Airlines apporte des groupes de musulmans qui s’installent dans le pays. Y compris dans les campagnes. On ne sait pas trop ce qu’ils viennent faire ici, mais ils s’installent et ne repartent pas chez eux. La population est pauvre mais le pays est riche et immense pour 22 millions d’habitants, c’est pourquoi il y a de l’espace pour eux.
Constatez-vous concrètement le danger d’un islam radical ?
Pour l’instant, il n’y a pas grand chose qui se manifeste, mais on ne sait pas ce que le futur nous réserve. Ils commencent à s’installer et, dès lors que le nombre de fondamentalistes augente, on se demande quand ils vont se montrer tels qu’ils sont, et cela nous inquiète vraiment. Dans les Comores, au large [de Madagascar], une grande partie de la population vit un islam radical, et ces gens aussi débarquent en masse à Madagascar, principalement à Mahajanga. Là, ils se marient avec des femmes malgaches et les enfants qui naissent de ces unions sont élevés dans un islam radical."
'L'Eglise de On, à Marche-En-Famenne : c'est là que se dérouleront les funérailles de Benjamin Herman, le tueur de l'attaque de Liège qui a fait trois morts, selon L'Avenir.
Le corps de l'assaillant, tué par la police peu de temps après avoir perpétré ces crimes, sera inhumé dans le cimetière de la commune.
L'abbé du village de On, François Barbieux, s'est exprimé sur la démarche de la famille de celui qui se serait radicalisé en prison : "La famille a tout à fait conscience de l’inacceptable, mais elle doit faire le deuil d’un fils, d’un tonton, d’un petit-fils, qui est décédé de manière tragique, de par les actes qu’il a posés avant son décès et de par la manière dont il est décédé."
La police sera présente en masse pour sécuriser ces funérailles".
L'église est avant tout la maison du Seigneur. Pas prioritairement l'endroit où enterrer un assassin d'une autre religion sous prétexte de devoir aider des humains.
De Nicolas Bauer suir l'ECLJ :
"Depuis janvier 2016, la discussion à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) d’un rapport sur l'incompatibilité de la charia islamique avec les droits de l'homme se fait attendre. L'ECLJ a pu consulter sa version la plus récente, datée du 19 avril 2018, qui montre avec lucidité l'échec et l’impossibilité de l'intégration de l'islam dans le système de protection des droits de l'homme. Des stratégies dilatoires sont utilisées afin d'éviter le débat autour de ce rapport, qui déplaît à la fois aux pays musulmans et aux idéologues progressistes. Le député hollandais Pieter OMTZIGT (PPE/DC), initiateur de la proposition de résolution demandant la réalisation du rapport, expliquait déjà à l’ECLJ en février 2017 : « Les choses n'avancent pas très vite mais cela devrait être fait cette année ». L’examen de ce rapport sur la charia était à l'ordre du jour de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme de l'APCE le 25 avril 2018, mais a été annulé le matin même.
Cette procrastination semble liée aux pressions de la Turquie et de son affidé l’Azerbaïdjan sur le rapporteur Antonio GUTIERREZ (PSOE). Ces deux pays avaient contribué à écarter de la rédaction de ce rapport les députés connus pour être critiques sur l’islam, en particulier Pieter OMTZIGT, qui avait rassemblé 27 députés pour demander ce rapport et était donc pressenti pour être rapporteur. Contrairement à l’usage, un autre député a cependant été désigné, Meritxell MATEU (ADLE), qui a quitté l’APCE et a été remplacé par Antonio GUTIERREZ. Ce dernier n’avait pas signé la proposition de résolution demandant ce rapport sur la charia et a été élu rapporteur avec le soutien des députés de la Turquie et de l’Azerbaïdjan. En ajournant l’examen du rapport par la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme, Antonio GUTIERREZ retarde le vote et l’adoption de la résolution qui pourrait en découler. Ce report de réunion en réunion vise-t-il à ce que le rapport sur la charia tombe aux oubliettes ? [...]
Le rapport sur la charia a le mérite de trancher avec le droit international actuel et d'adopter une conception objective de l'islam. Il reconnaît notamment que tous les musulmans doivent obéir à la charia (§ 8), en citant le Coran : « A chacun de vous Nous avons assigné une législation et un plan à suivre » (Coran, V, 48). Cette même charia, dont le contenu est lui aussi objectif, a déjà été déclarée dans l’arrêt Refah Partisi de la CEDH « [incompatible] avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention ». De même, le système multijuridique qui en découle, impliquant la discrimination des chrétiens et des juifs (dhimmis) et le mépris envers les « kouffars » (polythéistes, athées ou assimilés), « enfreindrait indéniablement le principe de non-discrimination des individus dans leur jouissance des libertés publiques ». Dans le même arrêt, les juges de Strasbourg ont rappelé que « chacun peut suivre dans sa sphère privée les exigences de sa religion ». Cependant, le rapport sur la charia montre bien qu'empêcher les musulmans d'appliquer et de défendre la charia publiquement revient à leur demander d'abandonner un pan essentiel de leur religion. L'islam est donc implicitement reconnu comme contraire à la Convention européenne et il est par conséquent demandé aux musulmans d'être moins musulmans.
Si, comme le montre le rapport sur la charia, des éléments consubstantiels à l'islam sont contraire à la Convention européenne, que doit-on faire avec les musulmans vivant en Europe en grand nombre ? Quelles conséquences les États membres doivent-ils tirer de ce constat d'incompatibilité en ce qui concerne notamment leur rapport avec l'islam ou les politiques d'immigration ? C'est bien pour éviter d'ouvrir ces débats que des manœuvres dilatoires retardent et tentent d'empêcher toute discussion autour du rapport sur la charia."
Joseph Fadelle, irakien réfugié en France après avoir été persécuté en Irak pour s'être converti au catholicisme (prison, torture, victime de tirs par son propre frère!) exhorte à sensibiliser les musulmans aux danger du Coran, livre de haine dont Dieu ne saurait être l'auteur. Il témoigne lors du forum sur l'évangélisation des musulmans Jésus, le Messie :
Si pour les musulmans les terroristes n'ont rien à voir avec l'islam, pourquoi les enterrent-ils dans des carrés musulmans?#Taquiya pic.twitter.com/pOUWW5MvhN
— Carole Le Guillec (@axe754) 14 mai 2018
A l'occasion de la réédition en format poche de son livre sur l'islam et le christianisme, le Père François Jourdan est interrogé dans le Figarovox. Extrait :
"Lors de la première édition de votre livre, vous pointiez du doigt la superficialité du dialogue inter-religieux entre chrétiens et musulmans depuis Vatican II. Jugez-vous que la situation est différente aujourd'hui?
Non, la situation n'a pas changé car elle est toujours bloquée par la peur mutuelle (inavouée) et le manque de liberté implicite qui empêche de travailler pour comprendre l'autre et se comprendre mieux soi-même. Par facilité, on se contente et on est installé, depuis environ 1980, dans des rencontres de salon, sympathiques à bon compte. L'essentiel se réduit alors à se donner bonne conscience, se dire qu'on est ouvert (à condition de se préserver!). Qui voudrait déranger cette situation passera pour «antimusulman», «islamophobe» et opposé au «dialogue». L'islamologie est en déclin dans l'Université française comme dans les églises. Ce n'est pas bon signe, et gravement imprudent avec une religion comme l'islam d'aujourd'hui qui est en crise pour longtemps et sur des bases propres qui posent problème.
Dans une tribune, de nombreuses personnalités médiatiques, intellectuelles et politiques ont demandé aux musulmans d'abroger les passages du Coran qui appellent à l'antisémitisme. Selon vous, le Coran appelle-t-il à la haine des juifs?
C'est très politiquement incorrect, mais le «Manifeste contre le nouvel antisémitisme» des 300 personnalités demande l'obsolescence des versets du Coran violents contre les juifs, les chrétiens et les incroyants. Cela devait arriver un jour, d'une manière ou d'une autre. Nous ne sommes plus dans les sociétés anciennes où l'on ne savait ni lire ni écrire ; aujourd'hui, on a accès aux textes religieux de toute l'humanité. Mais pour les musulmans, le Coran est intouchable puisqu'il aurait été rédigé par Dieu Lui-même de toute éternité ; et donc cette demande met en cause cette divinité du texte coranique. Par peur, jusque-là on évitait cette critique, ou on se contentait de fuir en invoquant le contexte ou l'interprétation variable, sans les mettre à exécution. Une des conséquences des attentats notamment contre des juifs, commis au nom du Dieu de l'islam, c'est de provoquer cette réaction du Manifeste, et il y en aura d'autres. Les djihadistes ont leurs imams et connaissent ces versets et cette attitude de Dieu selon le Coran. Dans sa transcendance pesante, Dieu est «le meilleur des ruseurs», et «égare qui Il veut», et soulève contre les non-musulmans de nombreux périls. Chut! Il ne faut pas le dire… Eh bien si.
Faut-il que l'État censure certains passages des textes, pour rendre possible un «islam de France»?
L'État ne doit pas entrer dans les solutions techniques internes à l'islam qui sont du ressort des musulmans eux-mêmes ; mais il se doit d'être lucide comme tout un chacun, et agir pour le bien commun et la vie en société. Il doit donc aider toute la société pour continuer à vivre en liberté fondamentale, notamment en matière religieuse, dans une société à pluralité religieuse. Or, par peur, on a occulté par exemple l'avis de la Cour européenne des droits de l'homme qui en 2001 et 2003 a reconnu que la charia s'opposait à la liberté religieuse. Il nous faut voir en face nos problèmes et chacun s'engager à son niveau, sinon c'est la violence à nos portes. [...]"
De Sarlat de la Boétie, philosophe :
Philippe Arnon qui vient de publier "L'islam, une stratégie militaire sous-couvert de religion" est un homme qui habite très loin de la France et qui n' y revient que tous les deux ou trois ans. Et à chaque fois, il est effaré par la métamorphose subie par son pays : dans les grandes villes, et même dans les plus petites désormais, il voit de plus en plus de femmes toutes vêtues de noir portant le niqab, de plus en plus d'hommes portant le qamis, des mosquées qui poussent comme des champignons, des rues parfois obstruées par une multitude composée étrangement que d'hommes pratiquant une étrange gymnastique. Tout cela lui donne l'impression d' un océan qui se retire au profit d' un autre qui prend sa place. Il a alors compris que l'islam -puisque c'est de cela dont il s'agit- est devenu, l'espace d'une génération, une invasion qui bien sûr ne veut pas dire son nom. Alors, néophyte, il a voulu comprendre et il s' est mis à étudier ce raz-de-marée qui se prétend une religion. Il a lu, lu et relu. Jusque là, il croyait en la lutte du bien et du mal mais il avait toujours cru que Dieu et Satan, surtout Satan, ce n'était que des bondieuseries de vieilles bonnes femmes que la modernité des moeurs avait rangé dans le grenier du passé.
Mais quel ne fut pas son étonnement en lisant le coran et les hadiths ! Il se mit d' un seul coup à croire en l'existence de Satan tout simplement parce que Satan dont la fourberie est élément fondamental de sa nature, s'était glissé dans ces textes; que dans ces textes, il n'y avait que des injonctions, comme si ce Dieu, prenant le nom d'Allah, à l'image de ces instituteurs rigides d'autrefois, s'adressait à des enfants du cours élémentaire, dépourvus de cervelles leur infligeant une crainte obsessionnelle; mais qu' il n'y avait également dans ces mêmes textes que des appels au meurtre, contre les juifs, les chrétiens, les prosélytes, les apostats et enfin, un irrespect inimaginable pour les femmes. Mais surtout, derrière cette déchéance se faufilant dans le verbe, Philippe ARNON a découvert une immense supercherie d'une hypocrisie inouïe. Il a compris qu'en insufflant dans l'âme de ses fidèles, une crainte infinie pour leur vie puis en restreignant ici-bas leur libido mais en offrant à celle-ci, au-delà de leur mort, la possibilité d'un assouvissement débridé dans la débauche, Mahomet, le créateur de cette stratégie, pouvait lever une armée formidable au service da sa seule ambition : la conquête du monde !
Or, ce qu' il y a de surprenant, c' est que Philippe ARNON n'est pas le seul à avoir cette vision lucide de l'islam. Il y a ... mais oui ! de grands islamologues musulmans (on ne le soulignera jamais assez) comme Abdennour Bidar, Rachid Benzine, le regretté Malek Chebel, Boualem Sansal, Kamel Daoud, Ghaleb Bencheikh ... Et tous appellent à une grande lessive théologique, une lessive qui finalement s'inscrirait dans les valeurs démocratiques propres à l'Europe. Bien sûr, les fondamentalistes objecteront que le coran est incréé parce qu'il est la parole de Dieu et qu'ainsi, il est interdit de lui soustraire la moindre virgule. Mais Dieu qui est intelligence supérieure a créé les hommes et il les a créé avec l' histoire et les moeurs et les mentalités flottent sur le courant de celle-ci. Alors pourquoi se dit avec justesse Philippe ARNON, l'Europe justement qui a tout de même pour elle, la légitimité sur son sol, n'organiserait-elle pas les Etats-Généraux de l'islam, bien sûr sur des bases précises et rigoureuses ? Il y aurait toute chance alors de briser Satan et de ne laisser en retour les hommes qu'à Dieu. Certains diront qu'il s' agit là d'une sympathique utopie péchant par excès d'optimisme, comme cette autre idée de Philippe ARNON consistant pour l'Occident à revoir sa copie, concrètement, à se redéfinir un système qui serait un vrai humanisme. Après tout, l'histoire n' a toujours avancé qu' avec des utopies. Il faut lire ce livre car vraiment, il est indispensable pour conjurer notre avenir en péril."
Extrait du numéro 56 de la Petite Feuille Verte :
"Contrairement à une idée répandue, selon laquelle l’islam serait indistinctement « religion et régime politique » (dîn wa-dawla), R. Brague montre que cette formule, adoptée par le mouvement islamiste des Frères musulmans, fondé en Egypte en 1928, ne se réfère qu’à une situation éphémère : les dix années (622-632) durant lesquelles une seule et même personnalité, Mahomet, a détenu à la fois les pouvoirs temporel et religieux. Autrement dit, « le principat et le pontificat », selon la formule d’Abdelwahab Meddeb (1946-2014). Même si ce précédent nourrit la nostalgie des djihadistes actuels, ceux-ci ne peuvent se référer à aucun texte sacré de l’islam (Coran, Sunna, Sîra) pour imposer une forme particulière de régime (monarchie, république, dictature, démocratie), le califat lui-même, institué par les successeurs de Mahomet, n’ayant été qu’une sorte de décalque des empires orientaux et européens.
En revanche, l’islam est une religion vouée au service d’un projet politique universel : soumettre le monde entier à Allah et à sa Loi.
De là résulte la confessionnalité qui caractérise l’organisation de l’Etat, quelle qu’en soit la forme, dans tout pays où les musulmans sont majoritaires, à l’exception du Liban. [...] L’islam est un messianisme temporel et non pas spirituel. Cette conception résulte de l’absence de salut : le Coran occulte le péché originel et ses conséquences néfastes sur le dessein initial de Dieu, sur toute la création, et donc la nécessité d’une rédemption. [...]"
Selon La Libre.be :
"La formation des imams délivrée en arabe au sein du Centre islamique et culturel de Belgique (CICB), qui abrite la Grande mosquée de Bruxelles, incite les fidèles à se lancer dans le djihad armé pour “se rapprocher de Dieu”, à “briser le cou” des minorités musulmanes comme les Druzes et les Alaouites, à jeter les homosexuels du haut des bâtiments et considère les juifs comme “un peuple corrompu, maléfique et perfide”. C’est un rapport confidentiel de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam) qui le dit – et que “La Libre Belgique” a pu lire. L’analyse date du 26 février. Elle couvre l’année académique 2016-2017 et a été remise récemment à la Commission parlementaire de suivi des attentats terroristes, qui en discutera ce mercredi à Bruxelles.
En une quarantaine de pages, l’Ocam dresse un tableau effrayant des cours et manuels en vigueur dans ce CICB qui, jusqu’en mars 2019, dépend encore entièrement de l’Arabie saoudite (un financement de 4,5 millions d’euros ces quatre dernières années). On se souvient que sur la recommandation de la commission d’enquête parlementaire qui a planché sur les attentats du 22 mars à Bruxelles, le gouvernement a rompu, en mars, la concession de la Grande mosquée, avec un an de préavis, pour la confier à l’Exécutif des musulmans.
Des ouvrages distribués surtout côté francophone
Installée dans un des plus beaux parcs de Bruxelles, la Grande mosquée fait partie du réseau de la Ligue islamique mondiale. Depuis sa fondation, elle n’a cessé de diffuser en Belgique une pensée wahhabite salafiste. “Cet enseignement consiste en une transmission sans discernement des visions classiques de droit islamique et des doctrines telles qu’elles ont été observées du neuvième au douzième siècle de notre ère”, explique l’Ocam. [...]
L’un des manuels utilisés à Bruxelles, en troisième année, est “Les grands principes de base du musulman sunnite”. Selon l’Ocam, “dans les années 80-90, ce cours faisait partie du matériel pédagogique des milieux djihadistes arabes au sein et aux alentours du leadership central d’Al-Qaïda”. Ce texte incite notamment les musulmans sunnites à mener “le combat armé aux côtés de leurs dirigeants, qu’ils soient bien guidés ou corrompus, afin d’instaurer les lois de l’islam”. Les Druzes et Alaouites, qu’on trouve en Syrie auprès du régime de Bachar Al-Assad mais aussi ailleurs, sont considérés comme des “polythéistes égarés”.
Un autre manuel, “La voie du musulman”, vendu dans des librairies en Europe, stipule que “le djihad armé est l’une des formes les plus élevées de rapprochement de Dieu le Très haut et l’expression la plus noble de la pratique religieuse”. Pour les homosexuels, il suggère, comme le faisait Daech, de procéder à trois types d’exécution : la lapidation, le bûcher ou “trouver le bâtiment le plus haut du village (ou de la ville) et y jeter du toit l’homosexuel, la tête en bas, après quoi, il sera achevé par lapidation”.
Un concentré d’antisémitisme
Un troisième manuel, consacré aux autres confessions et rédigé par un savant saoudien contemporain, est un concentré d’antisémitisme. Il considère notamment que les juifs sont “des traîtres, des infidèles et des imposteurs”, “obscènes et grossiers”, “cruels et insensibles”, “cupides, avides et avares”. Selon ce théologien qui a pignon sur rue, “les juifs ont recours à la violence, au pouvoir et à la terreur afin de contrôler le monde”. [...]"
C'est ce qu'on lit ici et là :
"Pour la première fois de son histoire, l’Arabie Saoudite a signé un accord de coopération avec le Vatican pour construire des églises pour les citoyens chrétiens résidant dans le royaume.
L'accord, qui vise à inciter à la tolérance religieuse prévoit également la création d'un comité mixte de coordination composé de deux représentants des deux parties pour organiser les prochaines réunions. Le comité devrait avoir lieu une fois tous les deux ans et ses réunions seront alternées entre Rome et une ville choisie par la Ligue islamique mondiale, selon la presse saoudienne.
Cet accord a été signé par le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale, Cheikh Mohammed Ben Abdel Karim Al-Issa et le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux au Vatican et le cardinal français de l'Église catholique Jean-Louis Tauran. Il a été conclu lors de la visite effectuée par le cardinal Tauran à Riyad du 13 au 20 avril."
Addendum : le Vatican nie l'existence de cet accord.
Richard Haddad reçoit le géopolitologue et spécialiste du Moyen-Orient, Alexandre del Valle. Ensemble, ils évoquent un thème essentiel : la stratégie islamiste dans le monde.
De Philippe Arnon, docteur d'Etat en droit:
Ce que les Français savent peu c'est que les premiers qui sont touchés par le terrorisme, dans leur chair et dans leur âme, ce sont les musulmans eux-mêmes, et cela, depuis 14 siècles, c'est à dire depuis Mahomet. Le nouvel essai que vient de publier l'islamologue américain Ibn Warraq "L' islam dans le terrorisme islamique" répare cette ignorance. Ibn Warraq est l' auteur de ce best-seller "Pourquoi je ne suis pas musulman" ce qui rassure sur sa probité intellectuelle. Tous les experts s'accordent pour dire que l'islam est à l'origine du massacre de 270 millions d'êtres humains. Or, il y a tout lieu de croire que ce chiffre ne tient pas compte des millions de musulmans qui en ont été eux, les premières victimes.
Et c'est là où le livre d'Ibn Warraq est de la plus haute importance. Parce qu'en étudiant depuis Mahomet jusqu' à Daesh, à partir de ce faux soleil qu'est le coran et de ses satellites mortifères que sont les hadits et la sunna, Ibn Warraq, par sa connaissance inouïe des études produites par les plus grands islamologues comme en témoigne les citations dont il enrichit son texte, prouve deux faits essentiels. Le premier est que l'islam est une énorme usine à produire la terreur et cela, dans la permanence de l'histoire. Ibn Warraq analyse exhaustivement, du début de son livre jusqu'à sa fin, toutes ces écoles à chaque fois issues d'un illuminé imbu de lui-même pour avoir étudié à fond dans les plus illustres madrasas, qui voient le mal partout ... parce que le codex a énoncé le principe suivant dont on ne soupçonne pas l'intensité de la dangerosité : "ordonner le convenable, interdire le blâmable". Car un tel principe est la porte ouverte à ces mêmes illuminés, chaque fois malheureusement charismatiques qui vont se croire investis par Allah d'une mission salvatrice de lessivage du monde, et de lessivage d'abord, de leurs propres frères en religion. Le second fait essentiel -qui est le corollaire du précédent finalement- est que bien sûr, l'aspect néfaste de l'islam réside donc dans sa portée universelle. Dit autrement, personne n'est à l'abri de l'obsession pathologique des illuminés en question.
Et en ce sens, l'intérêt ultime du livre d'Ibn Warraq est d'être un appel pressant à notre lucidité et partant, un appel pressant à réagir. Il nous implore en effet d'inverser la propension de notre eschatologie qui file tout droit vers une extermination générale de l' humanité. Et en ce sens, ce livre est celui d' un grand humaniste, c'est à dire celui d' un sage qui place l'homme comme seul élément du sens de la vie alors que justement, l'islam ne le considère que comme un pantin ordinaire dans les mains sataniques d'Allah. Comme Erasme en son temps avait averti la chrétienté des dérives de l'Eglise, Ibn Warraq nous avertit, tous, dans une échelle bien plus grande encore, non pas des dérives de l'islam, mais de la perversion qui seule définit la nature de cette "fausse religion". Erasme n'avait pas été écouté; on sait alors ce qui est arrivé. Ne reproduisons pas cette erreur avec l'islam : lisons le livre d' Ibn Warraq ... il en va de l'avenir de nos petits-enfants !
Extrait de l'analyse de Franck Abed à propos du dernier livre d'Alexandre Del Valle, La Stratégie de l'intimidation :
"Del Valle revient également sur le mensonge historique fabulant que l’Occident chrétien serait redevable à l’islam pour la transmission des savoirs de l’Antiquité. Il explique avec arguments et faits circonstanciés que les savants en « terre d’islam » parlaient arabe, car il s’agissait de la langue du conquérant. Toutefois et en réalité, ils étaient pour la très grande majorité de religion chrétienne et surtout non arabes (perses, syriens, maronites, amorrites chaldéens, juifs etc.). Il précise également que les opposants à l’islam sont pris entre deux feux : « les coupeurs de têtes » (islamo-terroristes) et « les coupeurs de langues (lobbies anti-islamophobes). Il conclut en développant une idée séduisante : « le fil rouge du présent essai est que même si elles font des choix tactiques divergents, les forces islamistes (jihadistes minoritaires ou pôles institutionnels majoritaires) se nourrissent mutuellement ». Sa démonstration vise à prouver que le jihadisme et l’islamiquement correct fonctionnent main dans la main. La grande idée du livre est la suivante : « plus on tue au nom d’Allah, plus l’Occident combat l’islamophobie et plus on parle en bien de l’islam pour ne pas faire d’amalgame. »"
Selon le Chef de pôle au centre hospitalier de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et membre du bureau national du Syndicat des psychiatres des hôpitaux (SPH), Pierre-François Godet :
"La question des troubles psychiatriques supposés des personnes radicalisées ou des terroristes djihadistes est bien présente à l’esprit des autorités et on l’a même entendue dans la bouche des plus hautes personnalités de l’État [lire ici].
[...] la question soulevée est celle d’un lien éventuel entre trouble mental et radicalisme djihadiste. À ma connaissance, il n’existe pas d’étude scientifique démontrant un lien objectif, c’est-à-dire statistiquement significatif, entre radicalisme djihadiste et telle ou telle structure de personnalité. Des quelques informations qui nous parviennent sur les personnes radicalisées, sur les fichés “S” et sur les terroristes, je n’ai pas entendu qu’il se dégage statistiquement de profil psychologique type. Je souligne en tout état de cause qu’aucun cas de maladie mentale avérée n’a été rapporté chez les auteurs d’événements qui ont marqué l’actualité.
Je peux néanmoins faire part de mon impression clinique sur quelques situations de terroristes dont le parcours personnel a été médiatisé. Il ne s’agit que d’une impression ; elle peut donc être erronée, elle n’est pas généralisable et il ne s’agit pas d’un point de vue d’expert.
Il a été question de jeunes hommes, aux antécédents carcéraux ou pénaux, en particulier de petite délinquance avec violence aux personnes, affichant habituellement leur mépris pour les règles de vie commune, mais dont l’horreur des crimes contraste aussi avec la séduction dont ils pouvaient se montrer capables dans leur vie de tous les jours. On retrouve dans ces éléments de nombreux traits de la personnalité dite psychopathique. Mais ne nous trompons pas sur le mot “psychopathique” : il ne désigne pas une maladie mentale, mais un trouble de la personnalité.
Les maladies mentales relèvent toutes d’une prise en charge psychiatrique. De nombreux troubles de la personnalité peuvent relever d’une prise en charge psychiatrique ou médico-psychologique ; mais la condition première d’un travail psychologique avec un psychiatre est l’acceptation sincère par le sujet de ce qu’il présente personnellement des difficultés. Or, un des traits caractéristiques du psychopathe, c’est qu’il n’a jamais tort et qu’il ignore le remords.
Mon point de vue clinique sur ces quelques portraits de djihadistes que la presse a donnés est donc le suivant : je ne vois pas de malades mentaux parmi eux, et les traits de personnalité repérables ne relèvent pas du soin psychiatrique."
Suite aux déclarations du président Macron et à l’usage que Syria Charity a fait d'un selfie avec lui Lina Murr Nehmé a enquêté :
Pendant que certains appellent à l'aide pour s'occuper des immigrés toujours plus nombreux, le responsable du Programme Alimentaire mondial (WFP, ou PAM) des Nations unies, David Beasley, affirme que les anciens chefs de l'État islamique qui sont parvenus à fuir la Syrie conspirent pour déclencher une nouvelle vague de migration à destination de l'Europe.
Selon Beasley, ces anciens gradés de l'État islamique cherchent à s'associer avec d'autres groupes comme Boko Haram et Al Qaïda pour s'infiltrer dans les territoires des pays du Sahel et y déclencher une nouvelle vague de migration en exploitant le manque de nourriture.
"Mon commentaire à l'attention des Européens, c’est que si vous croyiez que vous aviez un problème avec une nation de 20 millions d'habitants comme la Syrie en raison de la déstabilisation et des conflits liés à la migration, attendez de voir ce qui se passera quand la région du Grand Sahel, avec ses 500 millions d'habitants, sera encore plus déstabilisée. C'est maintenant que la communauté européenne et la communauté internationale doivent se réveiller".
Issue d'une famille musulmane, l'ayant toujours rejetée et humiliée, Jeanne (son futur nom de baptême) témoigne de ses rencontres intimes avec le Christ. Récit d'une conversion et témoignage de foi lors du Forum Jésus le Messie du 20 et 21 avril à l'ICES - Institut Catholique de Vendée au micro de Thomas Cauchebrais de RCF Vendée.
La 13e session sur l’exorcisme tenue mi-avril au sein de l’Université pontificale Regina Apostolorum, à Rome, nous informe que des musulmans vont voir les prêtres catholiques pour être libérés des démons qui les infestent ou les possèdent.
Un prêtre indien actuellement à Dubaï a déclaré :
« Beaucoup de musulmans, même les plus éduqués, m’ont approché pour demander un exorcisme. Ils disent : ‟Père, quelqu’un a fait de la magie noire sur moi, peux-tu prier sur moi et enlever le diable ? !ˮ »
Le cardinal albanais Ernest Simoni a ajouté :
« Jésus est venu pour tout le monde (…) La grâce du Saint-Esprit nous rachètera tous ».
Lui-même a pratiqué des exorcismes pendant des décennies, y compris sur des musulmans. Des musulmans « qui restent musulmans après » a-t-il précisé !
Ce qui apparaît comme une contradiction chez ces hommes et ces femmes de l’islam venus chercher en dernier recours le secours catholique, témoigne de l’inefficacité de leurs propres rituels d’exorcisme musulmans (la cérémonie de la Roquya) et par conséquent, de la force intrinsèque du culte catholique.
Deux prêtres exorcistes coptes officient au Caire : 80 % des milliers de personnes qui viennent chaque semaine réclamer leur délivrance sont des adorateurs de Mahomet… En la cathédrale Saint Marc, le vendredi, le père Abuna Makary ne peut s’occuper que des premiers rangs. Aspergées d’une eau bénite qui électrise leurs corps, des musulmanes voilées demandent la Croix qui les délivrera… L'islam serait-il satanique ?...
Docteur en sciences de l’information et de la communication, Jean Paul Gourévitch vient de publier : "La Méditerranée, conquête, puissance et déclin". Depuis 3 000 ans, la Méditerranée a fasciné les conquérants et ceux qui rêvaient de faire de ce lac intérieur un espace de prospérité ou le territoire d’une seule idéologie, d’un seul empire. Jean Paul Gourévitch nous emmène d’Ulysse au projet d’Union pour la Méditerranée, de la terre des trois religions du livre à l’hégémonie islamiste dans cette partie centrale du monde. Pour l’auteur, 1 500 ans après la prise d’Alexandrie, l’Islam est toujours conquérant. Et le choix crucial se résume en une équation : Moderniser l’islam ou islamiser la modernité. Les partisans du second terme sont nombreux mais Gourévitch l’affirme :"Le vent de l’Histoire souffle en faveur des premiers".
Bernard Antony salue l'appel à modifier le Coran :
"Le manifeste paru ce dimanche contre le nouvel antisémitisme a été signé par des personnalités diversement cultivées sur les questions religieuses et le débat qu’il suscite entraîne aussi, on le voit, de grandes inexactitudes.
Mais avant tout, on regrettera que ce texte soit par trop franco-français alors que l’islam, qui est au centre de sa réflexion, est de dimension mondiale avec plus d’un milliard et demi d’adeptes sur la planète. Or, s’il est en effet insupportable qu’en France des juifs soient massacrés par des tueurs islamistes parce que juifs, donc pour motif de racisme religieux, la vérité est aussi qu’un certain nombre d’autres personnes ont été massacrées par racisme anti-chrétien (père Hamel) ou très souvent encore par racisme anti-français. Ne convient-il pas de considérer sur cela la responsabilité de l’islamo-gauchisme avec sa propagande de « Nique la France » ? Face à cette mouvance, l’AGRIF a longtemps été seule pour parvenir enfin ces derniers mois à obtenir des satisfactions selon l’application des textes réprimant le racisme.
Mais, si légitime cela soit-il, est-il suffisant de s’en tenir aujourd’hui à la condamnation de ce qui est appelé « le nouvel antisémitisme », alors d’une part que l’antisémitisme musulman n’est pas nouveau et que partout dans le monde le fanatisme islamique a massacré, et même exterminé massivement des chrétiens. Ainsi, il y a un siècle, lors du génocide des chrétiens, arméniens, grecs, assyro-chaldéens et autres, de l’empire ottoman. Ainsi, tout au long de notre époque, les attentats et massacres perpétrés en Égypte contre les Coptes, avec des milliers de victimes. Car les chrétiens, même s’ils sont désignés comme « gens du Livre » (mais d’un Livre imparfait, inférieur au Coran), ainsi que le sont les juifs et les zoroastriens, sont également honnis.
Or, ce ne sont pas seulement quelques versets dits « médinois » et notamment ceux de la sourate IX qui appellent à l’élimination des juifs ou de ceux (les chrétiens) coupables du seul péché qu’Allah ne pardonne pas : « associer d’autres Dieux à Dieu ». Il y en a un très grand nombre d’autres dans le Coran, mais aussi dans les Hadîths (les « faits et gestes » du prophète) quasiment autant sacralisés.
La grande difficulté due aux textes « sacrés » de l’islam, ceux du Coran (souvent répétés dans les Hadîths), c’est qu’ils sont présentés comme pure parole d’Allah, cette parole, selon l’islam, écrite de toute éternité, qui a été récitée (Coran signifie « récitation ») à Muhammad par la voix de l’archange Gabriel ; avec l’ordre de la transmettre ensuite par le Coran à toute l’humanité. La Torah est certes pareillement sacrée pour les juifs religieux mais les commentaires en sont libres alors que cela a été interdit pour le Coran dans l’islam dès le X° siècle (fermeture des portes de l’ijtihâd), où toute interprétation de la révélation (charia) a été interdite.
L’assertion du « manifeste » sur la suppression « des incohérences de la Bible » par le concile Vatican II témoigne d’une bien médiocre culture par son rédacteur. Il n’existe rien de tel dans les textes de ce concile ! Par le passé, l’interprétation de la Bible a été simplement contrôlée, chez les chrétiens catholiques et protestants comme chez les juifs, par leurs autorités d’interprétation spirituelle. Notons d’ailleurs que le texte de la Bible catholique est pour l’essentiel celui de la Bible judaïque et ni les Juifs ni les Chrétiens ne se sont avisés d’en supprimer quelques passages. Ce que les chrétiens ont aboli, et notamment les catholiques avec Vatican II, et bien avant, ce sont des enseignements et commentaires « antijudaïques ». Ainsi, saint Bernard n’avait pas attendu le concile de Vatican II pour combattre avec acharnement la haine antijuive du moine Rodolphe, qui fut d’ailleurs tué par des seigneurs hongrois. Symétriquement, les blasphèmes et commentaires de haine anti-chrétienne contenus dans le Talmud (In « Toledoth Yeshuh – l’Évangile du ghetto) que dénonçait le grand militant juif Bernard Lazare, si admiré par Charles Péguy, alors que les deux hommes avaient soutenu ardemment la cause de Dreyfus, ont très heureusement disparu des éditions contemporaines.
Si le « Manifeste contre le nouvel antisémitisme » a donc le mérite de susciter des débats sur l’islam et peut-être, comme l’a souhaité le maréchal Sissi : dans l’islam, il serait donc regrettable qu’il soit dévalué par de lourdes approximations et même inexactitudes sur le christianisme. L’important est que l’islam puisse aujourd’hui ne plus se calquer sur le modèle désormais suranné de théocratie totalitaire selon la charia et bâti il y a déjà quatorze siècles à Médine par son prophète Muhammad. L’enjeu n’est pas que français, il est au sein des 57 pays de l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique)."
Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, se trouve depuis le 13 avril dans la capitale d’Arabie Saoudite où il restera jusqu’au 20 avril pour rendre la visite faite au Vatican, le 20 septembre 2017, par le Secrétaire général de la Ligue Islamique Mondiale, le Sheikh Mohammed Abdul Karim Al-Issa. Accueilli par le principe Mohammed ben Abderrahmane ben Abdelaziz, vice-gouverneur de Ryad, le cardinal Tauran a tenu au siège de la Ligue Musulmane, pendant sa rencontre avec le Sheikh Al-Issa, un discours sans précédent dans l’histoire des rapports entre le christianisme et l’islam, non pas pour les choses qu’il a dites mais bien pour le lieu dans lesquelles il les a dites. C’est en effet la première fois qu’en Arabie Saoudite, dans la patrie du wahhabisme, c’est-à-dire de l’un des courants les plus radicaux de l’islam, un haut représentant de l’Eglise catholique s’exprime publiquement et avec netteté sur des questions cruciales telles que la liberté de religion et l’égalité des droits entre les croyants de toutes confessions.
Extraits de ses déclarations:
« La religion peut être proposée mais jamais imposée, et ensuite acceptée ou refusée ». « Toutes les religions doivent être traitées de la même manière, sans discrimination, parce que leurs fidèles, tout comme des citoyens qui ne professent aucune religion, doivent être traités de la même manière ».
« Les leaders spirituels ont un devoir : celui d’éviter que les religions soient au service d’une idéologie et être capable de reconnaître que certains de nos coreligionnaires, comme les terroristes, ne se comportent pas correctement. Le terrorisme représente une menace constante, c’est pourquoi nous devons être clairs et ne jamais le justifier. Les terrorismes veulent démontrer l’impossibilité du vivre-ensemble. Nous croyons exactement le contraire. Nous devons éviter l’agression et le dénigrement. »
« Tout dialogue interreligieux authentique commence par la proclamation de sa propre foi. Nous ne disons pas que toutes les religions se valent mais que tous les croyants, ceux qui cherchent Dieu et toutes les personnes de bonne volonté qui n’ont pas d’affiliation religieuse, sont d’égale dignité. Chacun doit être laissé libre d’embrasser la religion qu’il veut ».
Bientôt chez nous :
«Et puis ça va être tout à fait naturel de finalement aboutir à un état islamique. -En Belgique ? -En Belgique bien sûr !»
Ça se passe aux portes de la France, au cœur de l’Europe, et de manière démocratique. De l’urgence de se réveiller sous peine de vivre sous la #Charia ! pic.twitter.com/HF5dibQRZt — Agnès Marion ن (@_AgnesMarion) 9 avril 2018
« Plus on tue au nom de l’Islam, plus l’Occident combat l’islamophobie ». Dans son nouvel ouvrage « La stratégie de l’intimidation » le géopolitologue Alexandre Del Valle met le doigt où ça fait mal. Au fil des pages, il décortique comment djihadisme et terrorisme intellectuel marchent de concert pour anéantir toute capacité de défense de l’Occident.
Le Figaro daté du 20 mars a publié une tribune intitulée « Non au séparatisme islamiste ». Signée par 100 intellectuels, parmi lesquels plusieurs sont de souche musulmane, ce texte s’alarme du « ségrégationnisme » qui accompagne le développement de l’islam en France.
« Le nouveau séparatisme avance masqué. Il veut paraître bénin, mais il est en réalité l’arme de la conquête politique et culturelle de l’islamisme ».
Ce texte pose en filigrane la question de l’identité réelle de l’islam. Est-il seulement une religion, à considérer comme les autres, ainsi que le répète le discours officiel, ou bien doit-on le définir comme une idéologie ? A l’heure où le gouvernement cherche à organiser un « islam de France », cette question doit être posée en toute clarté. C’est à une réflexion sur ce thème difficile qu’Annie Laurent consacre sa Petite Feuille verte. Extrait :
"L’islam n’est pas une religion anodine ou neutre puisqu’il se veut réaction dogmatique au christianisme. Le Coran combat le cœur de la Révélation divine. « La négation de la Trinité est le sens premier de l’islam » ; elle est « son élément primordial de fondation […], le principe même de sa genèse » (P. Guillamaud, op. cit., p. 119).
Son monothéisme – concept que l’on rencontre aussi en dehors du champ religieux (cf. le Divin Premier Moteur d’Aristote, le déisme des Lumières, signalés par R. Brague) -, et la présence de personnages « bibliques » dans le Coran ne font pas de l’islam une religion apparentée au judaïsme et au christianisme. « En son sens premier, l’islam est fondamentalement, non pas la simple continuation de la révélation biblique mais sa reprise dans la négation même de son accomplissement chrétien » (Guillamaud, ibid.).
Dans Le malentendu islamo-chrétien (Salvator, 2012), le Père Edouard-Marie Gallez explique que l’on considère généralement l’islam comme une religion « d’avant » le Christ au sens théologique, et pouvant éventuellement y conduire, alors qu’il se revendique comme post-chrétien au sens où il entend dépasser le christianisme et s’y substituer.
C’est pourquoi,
que ce soit du côté islamique ou du côté chrétien, il apparaît évident que la notion d’Ecritures saintes ne revêt pas la même réalité. Si le Coran voit dans les révélations qui ont précédé le temps de l’islam des “portions” du “Livre-Mère” envoyées par Allah sur des prophètes eux-mêmes envoyés à des peuples, l’Eglise catholique, elle, ne voit pas dans le Coran une quelconque continuité ou récapitulation de la Révélation judéo-chrétienne » (P. Laurent de Trogoff, « Révélation et Coran », in Sous le regard de Dieu, abbaye Sainte-Anne de Kergonan, n° 2017/2, p. 12-21).
Cette position a été rappelée par le Concile Vatican II : « L’économie chrétienne, étant l’Alliance nouvelle et définitive, ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (Dei Verbum, n° 4). L’Eglise n’a jamais considéré Mahomet comme un prophète ni le Coran comme un Livre révélé."
Extraits d'un entretien réalisé par Olivier Bault avec le P. Samir Khalil Samir, islamologue égyptien, sur RITV :
Que savez-vous des conversions de musulmans au christianisme en Italie et plus généralement en Europe ?
Autant que je sache, il n’y a pas un mouvement de masse de conversions. Et quand un musulman se convertit au christianisme, l’Eglise n’en parle pas et cela reste discret. Même chez les protestants, en général beaucoup plus actifs que les catholiques, il n’y a pas de conversions de masse. L’évangélisation des musulmans d’Europe est le fait d’initiatives individuelles rarement soutenues par l’Église institutionnelle.
Vous dites que l’Eglise ne parle pas des conversions. Pourquoi en est-il ainsi ?
Il existe en Europe une tendance assez forte à vouloir éviter de créer des problèmes avec le monde musulman. C’est particulièrement vrai en France. Je participe avec Mohammed-Christophe Bilek au Forum Jésus le Messie, et nous rencontrons des obstacles de la part des évêques en beaucoup de lieux. Il y a certes des exceptions comme Mgr Rey à Toulon. Mgr Rey encourage au contraire l’œuvre d’évangélisation des musulmans. Beaucoup d’évêques préfèrent toutefois éviter les ennuis sous prétexte de respecter la liberté des gens. Pourtant, respecter la liberté des gens, ce devrait être aussi respecter la liberté d’annoncer le Christ et celle de se convertir ! [...]
Quelle est votre réaction aux propos du pape François sur l’islam ?
Le pape François ignore le Coran et on ne saurait le lui reprocher. Seulement quand on est ignorant du Coran, il ne faut pas dire des choses sur l’islam. Il ne faut pas dire : « L’islam est une religion de paix », ou « Toutes les religions sont pour la paix ». Ce que je trouve regrettable, c’est que, connaissant peu cette religion, le pape François s’aventure à dire des choses sur l’islam. Ce n’est pas son rôle.
Pourquoi ne vous demande-t-il pas votre avis, à vous ou à un autre islamologue ? Il ne doit pas manquer d’islamologues qualifiés à Rome…
J’ai demandé que me soit accordé un entretien avec le pape François et j’ai obtenu un rendez-vous au bout de quelques jours. J’ai pu converser avec lui pendant une demi-heure, chez lui dans son bureau à Santa Marta, en toute tranquillité. J’ai essayé de lui dire le plus aimablement possible qu’il fallait faire attention. J’ai compris que lui-même avait connu un imam quand il était en Argentine et que cette connaissance l’a marqué, de manière positive. Mais il m’a surtout expliqué, et je le comprends, que le dialogue était rompu avec Al-Azhar depuis cinq ans. C’est un fait, et contrairement à ce qu’on pense ce n’est pas de la faute de Benoît XVI, même si la rupture a été consécutive à son discours d’accueil des ambassadeurs au Saint-Siège peu après une attaque terroriste contre des églises en Egypte. Benoît XVI avait alors déclaré qu’il faudrait que le président égyptien protège les chrétiens.
L’université Al-Azhar avait très mal pris cela, considérant que le pape se mêlait de ce qui ne le regardait pas et faisait de la politique. C’est Al-Azhar qui a décidé de rompre les relations avec le Vatican. Cela m’a été très clairement dit par le cardinal Tauran. Lui-même a envoyé son second par deux fois à Al-Azhar mais celui-ci n’a pas été reçu. Aujourd’hui, grâce à l’attitude du pape François, les relations ont repris. Cependant, il faudrait qu’il ne s’aventure pas à dire des choses qui n’ont pas été contrôlées. Il y a en fait eu un progrès à l’occasion de sa visite en Egypte. Quand François est venu en Egypte, il n’a pas redit ce qu’il avait déclaré avant sur le fait que « Toutes les religions veulent la paix ». Je pense que c’est parce que ses discours au président et à Al-Azhar avaient été préparés par son entourage.
Il faut être très prudent quand on parle des musulmans. Il ne faut pas attaquer inutilement mais il ne faut pas non plus cacher les divergences. Exposer les divergences, ainsi que les points sur lesquels nous sommes d’accord, c’est pour moi le vrai dialogue. Le dialogue, ce n’est pas de céder ou d’attaquer, mais de chercher ensemble un projet qui suppose que l’on signale aussi les points pour lesquels on n’est pas du même avis. Un pape ne peut pas dire les choses que ce pape a dites. Etant à Rome, je suivais quotidiennement ses déclarations.
Le texte fondateur de l’islam, à savoir le Coran et, en second lieu, le khabar et le hadith, contiennent la violence.
Il y a eu deux ou trois déclarations particulièrement graves du pape François, où il a mis à parité ce qui se passait dans le monde musulman et ce que des chrétiens pouvaient faire. Si l’on compare des personnes, cela peut certes parfois être pire chez les chrétiens que chez les autres. Mais il ne s’agit pas de cela. Le problème, c’est d’abord et avant tout le texte fondateur. Le texte fondateur de l’islam, à savoir le Coran et, en second lieu, le khabar et le hadith, contiennent la violence. Dans la première période de la vie de Mahomet, quand il était à La Mecque, il n’y a pas de violence. Quand il passe à Médine, pour les dix dernières années de sa vie, c’est une étape de conquêtes, et c’est là que la violence apparaît dans le Coran. Or un principe coranique nous dit que, quand il y a contradiction entre deux versets, le dernier verset « révélé » annule celui qui lui est antérieur. C’est la théorie de l’abrogé et de l’abrogeant. C’est ainsi que les versets violents ont annulé les versets tolérants que citeront toujours les musulmans, comme le font l’imam du Caire et d’Al-Azhar.
Cette manière de ne citer que les versets tolérants abrogés par des versets violents, c’est ce qu’on appelle la taqiyya ?
C’est une forme de taqiyya. Taqiyya, c’est le fait de couvrir, de cacher : je ne mens pas, mais je ne mentionne pas ce qui pourrait être négatif. Je n’ai pas besoin de tout dire, je ne dis que le positif.
Malgré cela vous semblez, comme le pape François, plutôt favorable à l’accueil par les Européens de tous ces immigrants qui sont majoritairement musulmans. Quelle doit-être notre attitude face à ce phénomène d’immigration de masse ?
Pour accueillir des immigrants, il est indispensable de prévoir tout le cheminement d’accueil. À mon avis, ce qui ne va pas en Europe, c’est qu’on ne tient pas compte de l’aspect le plus important : l’intégration. L’intégration n’est pas une assimilation. Ce n’est pas détruire la personnalité de l’autre. C’est simplement dire : « Ici, nous avons une culture, une tradition. Bonne ou mauvaise, c’est le système que nous avons. »
La première condition qui doit être posée à un immigrant, c’est l’acceptation par l’étranger de tous les articles de la proclamation des droits de l’homme. Car s’il faut appliquer la charia islamique en Europe, alors c’est fichu ! La charia est une loi bédouine médiévale. La conception du rapport homme-femme dans la charia est une conception de maître à servante. Il n’y a pas d’égalité dans ce domaine dans la loi musulmane, contrairement à ce que dit la charte universelle des droits de l’homme.
De même, aucun pays musulman, y compris les plus laïcisés d’entre eux, n’applique le principe d’égalité des religions devant la loi. En Egypte par exemple, on applique aux chrétiens des normes de la charia qui sont injustes. La charia ne doit avoir aucune application en Occident. Et pour bien préparer l’intégration, ce devrait être l’ambassade dans le pays de résidence du migrant qui devrait procéder aux vérifications des candidats à l’immigration. Cela ne doit pas se faire aux frontières. C’est d’ailleurs le système pratiqué par les États-Unis.
Une autre chose indispensable, qui est d’ailleurs appliquée dans les pays musulmans, c’est le contrôle des mosquées. Une mosquée n’est pas une église. Au centre de la vie d’une mosquée, il y a le prêche, et notamment le prêche du vendredi. Il faut un contrôle des imams, car parmi ces imams se glissent des fanatiques. C’est à la police de s’assurer qu’un imam n’est pas un fanatique qui va lui-même fanatiser les gens. Par ailleurs, il faut imposer la langue du pays d’accueil pour les prêches. Tout immigré doit apprendre la langue du pays d’accueil, et il n’y a donc pas de raison pour que le prêche de l’imam ne soit pas dans cette langue.
Un troisième point au sujet des mosquées concerne leur financement. La norme devrait être le financement interne au pays d’accueil. Très souvent le financement se fait par l’Arabie saoudite et les pays de la péninsule arabique. Tout le monde sait bien, y compris dans le monde musulman, qu’il s’agit de pays à tendance radicale et fanatique. L’Arabie finance l’islam dans beaucoup de pays et envoie des imams payés et soutenus par elle. C’est ce qu’elle a fait en Asie, par exemple en Indonésie et même en Chine. Un proverbe italien dit : « Chi paga comanda », qui paye commande. [...]
Il y a dans la masse de ces immigrants des gens qui ne s’intégreront pas, et il y a aussi des extrémistes. L’islam est responsable de cette réaction. Ceux qui disent que l’Etat islamique n’a rien à voir avec l’islam sont des menteurs. Les chefs de l’université Al-Ahzar savent très bien que l’EI applique l’islam dans tous ses détails. Le problème à la base de cette invasion de l’Europe par tous ces gens qui fuient la guerre, c’est la conception totalitaire de l’islam. Un islam qui décide de tout. Il y a tout un cheminement à faire pour l’islam, et il faut aider le monde musulman à faire ce cheminement. [...]"