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"Les hommes et les femmes sont biologiquement différents et ils ne sont pas égaux devant la maladie"

Les idéologues du gender ont du souci à se faire : l'Académie nationale de médecine recommande que la recherche biomédicale, la pratique médicale et la formation des médecins tiennent compte des différences liées au sexe.  Les femmes font 1,5 à 2 fois plus d'accidents secondaires liés aux médicaments que les hommes.

Elle prône une révision totale des principes actuels de la recherche fondamentale et clinique, jusqu'à la pratique médicale dans la vie de tous les jours, « en essayant de faire la part des choses entre les différences biologiques liées au sexe et les contraintes sociales liées au genre ». Elle estime aussi indispensable de « concevoir et/ou d'interpréter les études sur l'homme ou l'animal en tenant compte du sexe ». En effet, même si les réponses sont équivalentes, la cellule ne réagit pas souvent de la même façon, selon qu'elle est mâle ou femelle. Pour l'Académie, il faut aussi intégrer les différences liées au sexe – autres que celles seulement liées à la reproduction – dans la formation des professionnels de santé. Bref, il serait temps de passer à une médecine sexuée, tenant compte des spécificités des uns et des autres.


Le mythe du « bébé OGM » sera bientôt réalité

Dans la même veine que les organes humains développés dans des porcs, voici un article de Sylvain Dorient sur les dangers de la méthode du CRISPR-Cas9, censée corriger les défauts de certaines cellules, afin de les "améliorer", mais dont on n'a pas évalué toutes les conséquences éthiques :

"« Quand on a une très forte puissance, il faut avoir beaucoup d’humilité », avertit Tugdual Derville, délégué général d’Alliance Vita. Or les possibilités ouvertes par le CRISPR-Cas9 ont de quoi faire tourner les têtes !

CRISPR-Cas9, une découverte fantastique

Ressusciter les mammouths en modifiant génétiquement des éléphants, éradiquer le paludisme ou corriger le gène responsable d’une maladie héréditaire… Toutes ces propositions relèvent de moins en moins de la science-fiction. Pour un coût modique, un scientifique peut désormais couper un brin d’ADN, et « reprogrammer » une cellule. [...]

La méthode CRISPR-Cas9 est encore récente et ses effets sont encore mal connus. Il est par exemple possible qu’elle ne touche pas que le brin d’ADN visé. Or les manipulations génétiques sont héréditaires, et risquent de se répandre avant même que tous leurs effets soient appréhendés. Elle demande donc un contrôle à la hauteur des possibilités thérapeutiques qu’elle ouvre.

Test sur l’embryon humain

D’autres laboratoires vont encore plus loin. En Grande-Bretagne, une équipe de l’Institut Francis-Crick, à Londres, a reçu le 1efévrier de l’Autorité pour l’embryologie et la fertilisation humaine britannique (HFEA) l’autorisation de procéder à des manipulations sur des embryons humains. Au 14e jour de développement de l’embryon génétiquement modifié, elle est tenue de les détruire. En Chine, l’équipe de Junjiu Huang (Université Sun-Yat-sen, Canton) a tenté de corriger, dans des embryons humains, le gêne responsable d’une maladie du sang.

Le transhumanisme en embuscade

Le docteur Xavier Mirabel, ancien président d’Alliance Vita et actuellement conseiller médical de l’association, avertissait lors d’une conférence de presse le 24 mai 2016 : « Le désir de puissance trouve toujours des personnes, des lieux pour s’exprimer. J’entends des partisans du transhumanisme qui s’enthousiasment devant les nouvelles possibilités offertes par la technique ». Certains se défendent en affirmant qu’ils proposent un « bon eugénisme » qui ne supprimerait pas d’individus, mais qui promouvrait de bons gènes. Une argumentation fallacieuse aux yeux du docteur : « Cela reste de l’eugénisme, qui aboutit à hiérarchiser les personnes et induit la tentation de la toute-puissance de l’homme ».

Les scientifiques eux-mêmes demandent des limites

La co-inventrice de l’outil CRISPR-Cas9 Emmanuelle Charpentier déclarait en juin 2014 dans les colonnes du Monde : « Cette technique fonctionne si bien et rencontre un tel succès qu’il serait important d’évaluer les aspects éthiques de son utilisation ». Une préoccupation partagée par l’Alliance Vita, qui demande un moratoire qui permette de sanctuariser l’embryon. Elle a dernièrement mis en ligne une pétition : Oui au progrès thérapeutique, non à l’embryon transgénique."


Il ne sert à rien de réduire le CO2 pour modifier les variations climatiques

Stanislas de Larminat était, le 2 décembre, un des invités du journaliste Christophe Henning, dans son émission "grand-angle", sur RCF, consacrée au thème "COP21, le Climat et le reste".

Il a développé sa postion "hélio-centriste": le soleil est l'explication des variations climatiques. Il a expliqué que le Giec n'a pas développé de discipline cohérente pour faire la preuve de ses allégations.

L"Comment mettre d'accord des milliers de scientifiques aussi différents que  la thermodynamique, physique, océanographie, glaciologie, biologie, chimie, astronomie, hélio-sismologie, informatique, mathématique, agronomie, pédologie, mathématiciens, informaticiens, et tant d’autres ?  Chacune a sa logique. Les unes traitent des causes, les autres des conséquences. Chacune est indispensable au progrès des connaissances, mais cette diversité nécessite une méthodologie robuste pour vérifier la cohérence  entre la théorie et les observations.

Or cette méthode existe, c’est la théorie des systèmes. Le GIEC a inventé sa propre théorie, la « détection /attribution » (détecter un effet température et l’attribuer à des causes). Les inventeurs de cette méthode sont très peu nombreux dans le monde. Ils ne se sont jamais confrontés à la communauté internationales des systémiciens. Or de véritables travaux d’identification des systèmes existent. Ils arrivent à la conclusion que c’est le soleil qui explique les variations depuis 1000 ans, y compris pendant la période récente."

Aanimateur du Blog, "les2ailes.com", Stanislas de Larminat s'est légèrement démarqué de certains climato-sceptiques qui verraient bien que la société poursuive son "business as usual". Au contraire, il juge impératif de changer de référentiels de comportements sociaux.   

"Oui, il faut s'adapter aux conséquences de toutes catastrophes naturelles (atténuation) et pas seulement celles résultant des variations climatiques, qui tombent toujours sur les plus pauvres. Cela passe par le développement des pays les moins avancées. La voie de "l’aide fatale" n'est pas la bonne:  le modèle de dépendance de l’aide maintient le continent africain dans une perpétuelle enfance.  Il faut au contraire inciter les Pays les Moins Avancés à se protéger par des frais de douane et dénoncer l’Organisation Mondiale du Commerce qui prônent l'abolition des frais de douanes.
Oui, il faut

  • réduire notre addiction aux produits arabes qui utilisent leurs recettes pour financer les islamistes,
  • Réduire le CO2 en investissant dans les techniques rentables du futur pour ne pas conduire les générations futures dans une situation économique insurmontable.
  • Réduire le CO2 qui est un indicateur de la surconsommation de biens artificiels: la multiplicité d’ « avoir » empêche le développement de l’ « être », dans toute sa dimension intégrale
  • Réduire le CO2  qui est l’indicateur de tout ce qui m’empêche de me dépouiller et ainsi d’être à l’écoute de Dieu et des plus pauvres. Pour cela, ne pas être esclave du libéralisme économique mais remettre l’économie au service du développement intégral de l’homme intégral.

Mais il ne sert à rien de réduire le CO2 pour modifier les variations climatiques puisqu'il n'y a pas de relations de causes à effet entre les deux.."

Stanislas de Larminat a terminé son intervention en expliquant que les modèles du Giec n’ont pas prévu l’arrêt du réchauffement depuis 15 ans, arrêt qui n'est pas contesté par le Giec : « La plupart des simulations de la période historique ne reproduisent pas la réduction observée... sur les derniers 10 ou 15 ans » (Chap 9 du dernier rapport du Giec). Or,  depuis 18 ans, les émissions de CO2 se sont poursuivies, et l’activité solaire a plafonné.


Encore une étude homophobe

Alors que ce gouvernement souhaite ouvrir le don du sang aux hommes homosexuels, on apprend que l’Agence nationale de sécurité du médicament a identifié trois groupes "à haut risque de contracter le VIH" :

  • les hommes homosexuels
  • les personnes transgenres
  • les consommateurs de drogues injectables

Le Conseil National de l’Ordre des Médecin porte plainte contre le Pr Joyeux

Ayant dénoncé le caractère nocif de certains vaccins, le professeur Joyeux se voit sanctionné. Il répond :

"C’est le 18 juin 2015 que le Conseil National de l’Ordre des Médecins s’est réuni à Paris pour examiner les 2 pétitions diffusées sur les réseaux sociaux concernant respectivement :

– l’une la vaccination contre les cancers du col de l’utérus, que les laboratoires cherchent à généraliser dès l’âge de 9 ans chez garçons et filles,

– l’autre la rupture de stock calculée par les fabricants du vaccin trivalent contre Diphtérie-Tétanos-Polio (DTP) obligatoire selon la loi ; ceci entraînant l’obligation pour les familles d’utiliser deux mois après la naissance un vaccin Héxavalent contre 3 maladies supplémentaires : l’hépatite B, la coqueluche ainsi que les maladies dues à l’Hémophilus Influenzae de type b. Une belle arnaque !

J’ai donc reçu une plainte du Conseil de l’Ordre National des Médecins qui a décidé de saisir la Chambre disciplinaire de première instance du conseil de l’ordre de la région Languedoc-Roussilon à laquelle j’appartiens.

Simultanément, je recevais la consigne du directeur de l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) dans lequel je travaille depuis 1970, de stopper les consultations à partir du 7 juillet à l’issue d’un contrat d’une année qui ne sera donc pas renouvelé.

Ainsi, les patients déjà inscrits pour mes consultations des prochains mois seront vus par d’autres médecins, ce qui me rassure, car l’équipe de l’ICM est de très grande qualité.

Sur ordre de qui me direz-vous ? Probablement de la ministre, qui n’apprécie pas mes propos concernant les vaccins, alors qu’elle écrivait noir sur blanc la même chose sur les adjuvants lors de la dernière campagne présidentielle :

« De nombreuses études ont ainsi alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d’aluminium. […] La nature des adjuvants utilisés dans leur fabrication doit faire l’objet d’une attention particulière et doit être communiquée aux familles afin qu’elles soient pleinement informées. Elles doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d’aluminium, d’autant plus que cela était le cas jusqu’en 2008. »

Au lieu de reconnaître ses propres inquiétudes, auxquelles les miennes font écho, la ministre préfère dériver sur d’autres sujets sans rapport avec la vaccination pour tenter de me faire taire.

Que me reproche le Conseil National de l’Ordre des Médecins ?

De publier sur des sites internet des articles à charge contre la politique vaccinale de l’État en particulier du haut conseil de santé publique. [...]

Pourquoi pas de réponses à ses questions et à celles de très nombreuses familles ? La ministre, comme ses collaborateurs et subordonnés, cherche à me faire passer parmi les excessifs, activistes réactionnaires systématiquement contre les vaccins. Cela est entièrement faux et démontre qu’il s’agit d’un faux procès. Leur seul objectif est de me faire taire par les moyens légaux afin que je rentre dans le moule de ceux qui leur proposent une vaste planification de santé publique imposée à tous, comme ce fut le cas au siècle dernier dans des dictatures bien connues, y compris au sujet des vaccinations. Et il est interdit de sortir du rang.

Ainsi la propagande médiatique très bien orchestrée économiquement peut diffuser sans discussion des informations quasiment publicitaires, destinées à faire peur aux familles pour imposer la vaccination généralisée, sans expliquer qu’il y a d’autres moyens qui ne coûtent rien pour éviter certaines de ces maladies.

C’est sans compter sur les réseaux sociaux qui ont le grand avantage d’informer très rapidement le maximum de personnes sans passer par les médias officiels ou qui ont pignon sur rue et sont fort gênés de donner des informations qui ne vont pas dans le sens de leurs ”sponsors”.

Alors je ne suis pas étonné de ne recevoir aucune réponse aux deux questions élémentaires qui se posent :

1/ le vaccin contre les cancers du col de l’utérus est-il nécessaire dès 9 ans et sans dangers pour les enfants ?

2/ pourquoi imposer à des nourrissons de 2 mois un vaccin Hexavalent qui n’est pas obligatoire et qui contient des adjuvants dangereux pour la santé ?

Mes premières réponses pour la santé publique

Je maintiens que je ne suis pas opposé à la vaccination obligatoire DTP et que les laboratoires doivent fabriquer à nouveau ce vaccin sans adjuvant dangereux pour la santé. De très nombreuses familles l’attendent. Je maintiens que les familles n’ont pas l’assurance d’absence de dangers immédiats ou plus tard liés à la vaccination contre les cancers du col de l’utérus et l’hépatite B. On ne tient pas à les faire connaître, ce qui fait le jeu des laboratoires et de lobbies ayant des intérêts financiers énormes. Je maintiens qu’il n’est pas nécessaire de vacciner un enfant de 2 mois contre l’hépatite B à moins qu’un ou ses deux parents soient porteurs du virus.

Je maintiens que je continuerai à informer les familles qui ont droit à une information juste, prudente, car même si je respecte l’État comme citoyen, ma liberté d’expression reste entière pour informer clairement afin de que les décisions soient prises de manière libre, autonome et responsable. [...]"


Quand Vénus et Jupiter se rapprochent

Phénomène rare, les planètes Jupiter et Vénus se rapprochent au point de ne former qu'une et simple planète à l'oeil nu. C'est ce que peuvent observer les amateurs d'astronomie, de mardi à mercredi soir, en regardant le ciel. Les deux planètes les plus brillantes seront alignées pour ne former qu'un seul et unique point lumineux, puisqu'elles ne seront qu'à 0,4 degré d'écart. Photo d'un lecteur prise il y a quelques heures dans le sud de la France :

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Les habitants de l'hémisphère nord sont les mieux placés pour observer ces planètes qui se rapprochent depuis le début du mois de juin. Ce phénomène, qui s'appelle "conjonction", se produit environ une fois par an. Mais il est rarement aussi facilement visible à l'oeil nu. Sky and Telescope suggère qu’une conjonction aussi rarissime de Vénus et Jupiter peut avoir eu le nom d’étoile de Bethléem lors de la naissance de JC. L'heure idéale pour les admirer: de 23 heures à 1 heure du matin.

Vénus et Jupiter resteront visibles les prochains jours, mais s'éloigneront au fur et à mesure et disparaîtront durant l'été.


Les industries pharmaceutiques ne veulent pas que le virus du sida soit éliminé

Vu sur le JT du 19 juin de TV Libertés. L'invité Claude Reiss - ex chercheur au CNRS déclare (vers 45mn58) :

"Nous avons fait des études pour trouver des médications contre le sida. Cette médication a fait l’objet d’un brevet pris par le CNRS là-dessus. L’étude s’est portée sur la stratégie du virus sans passer par le modèle animal.[...] Ce brevet est toujours resté dans les tiroirs… [...]

Depuis je me heurte à l’industrie pharmaceutique qui ne veut pas en entendre parler en me disant : « on ne va pas couper la branche sur laquelle nous sommes assis. Si votre méthode guérit effectivement le sida, nous avons actuellement un bisness annuel de 36 milliards de dollars avec le sida ».


Risque accru de thrombose lié aux pilules

Lu sur Futura sciences :

"Les pilules contraceptives les plus récentes induiraient un risque accru d’accidents par thrombose veineuse (formation de caillots) selon une étude publiée le 27 mai dans la revue médicale The BMJ Today.

Réalisée par des chercheurs britanniques, la nouvelle étude relève que les femmes prenant des contraceptifs oraux combinés contenant de la drospirénone, du désogestrel, du gestodène et de la cyprotérone ont un risque de thrombose veineuse multiplié par quatre par rapport à celles ne prenant pas la pilule. Le risque est également presque doublé (1,5 à 1,8 fois supérieur) par rapport aux femmes prenant des contraceptifs oraux estroprogestatifs plus anciens contenant du lévonorgestrel, de la noréthisterone ou du norgestimate. En France, les risques cardiovasculaires des pilules les plus récemment mises sur le marché, également appelées pilules de 3e et 4e générations, ont été médiatisés fin 2012 et début 2013. Cette médiatisation et un plan d’action des autorités sanitaires ont conduit dans l’année qui a suivi à réduire de près de 25 % la vente de ces pilules au profit des plus anciennes, également appelées pilules de 1ère et 2e générations. [...]"


Dizzit: une appli qui va bien nous servir

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Quand on partage un foyer, des enfants, une association ou une société, il devrait y avoir un moyen plus efficace que d’envoyer des fiches par SMS pour s’échanger les coordonnées de ses contacts. 

C’est le but de Dizzit, une startup fondée par un lecteur du Salon Beige qui lance aujourd’hui gratuitement son application mobile (iOS et Android) au grand public. 

Exemples :

  • Vous créez un groupe avec votre conjoint, et à l’intérieur, vous y partagez l’ensemble des coordonnées qui vous concernent tous les deux: vos cousins, le médecin de famille, les babysitters...
  • Vous êtes chef de chapitre pour le pèlerinage de Chartres ? Partagez avec vos adjoints les coordonnées de vos pèlerins.
  • Vous êtes actif dans une association ou une petite société? Partagez avec vos collègues les contacts de vos adhérents ou de vos relations professionnelles. 

C’est efficace, très malin, et bien fini. Dans les engagements associatifs ou religieux qui sont les nôtres, c’est l’outil parfait ! D'ailleurs, le Service d'Ordre du pèlerinage de NDC en sera équipé. 


Le lait maternel protège les prématurés contre une maladie intestinale

Incroyable ! La nature fait bien les choses :

"Les nouveaux-nés prématurés peuvent souffrir d'entérocolite nécrosante, une maladie grave de l'intestin pouvant être mortelle. Des chercheurs américains ont non trouvé la cause de cette affection et également prouvé que le lait maternel les en protège.

Une équipe de chercheurs de l'Université John-Hopkins de Baltimore (États-Unis) a travaillé sur l'entérocolite nécrosante du nouveau-né, une maladie essentiellement présente chez les prématurés et qui se caractérise par une destruction des tissus et muqueuses de l'intestin (nécrose) pouvant entrainer leur décès."

D'autres études avaient montré que l'allaitement pouvait aussi rendre plus intelligent et avait un effet protecteur vis-à-vis des maladies cardiovasculaires.


Liens entre genre musical et décès

Une étude menée par un professeur montre que la mort prématurée de certains musiciens est liée au genre de musique pratiqué. Ainsi les punks, les metalleux, les rappeurs et les professionnels du hip-hop ont tendance à partir plus vite que ceux qui font du jazz, du gospel ou encore du blues.

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L’étude expose les causes de mortalité les plus fréquentes chez les musiciens. Dans le monde du rap et du hip-hop, les artistes ont plus de chance de mourir par homicide (51% des artistes sont concernés). Le metal a le pourcentage le plus élevé de suicides avec 19%. La folk et le jazz connaissent quant à eux un nombre important de décès liés au cancer.


Le cerveau garde la mémoire des langues entendues dans les premiers mois de la vie

Lu ici :

"Une équipe de neurologues et de psychologues vient de publier une étude aux résultats surprenants. Les chercheurs du Neurological Institute and Hospital de Montréal et du département de psychologie de l’université McGill ont comparé des IRM du cerveau de jeunes filles âgées de 9 ans à 17 ans, se répartissant en trois groupes: celles qui avaient le français pour langue maternelle, celles qui étaient bilingues français-chinois depuis leur naissance, et enfin celles nées dans une famille chinoise qui avaient été adoptées bébé et n'avaient que le français comme langue maternelle.

Or, relate le site Science Daily, leur surprise a été de constater que les enfants adoptées avaient lorsqu'elles écoutaient du chinois les mêmes zones du cerveau activées que celles qui maîtrisaient cette langue… Une capacité «oubliée» peu après la naissance qui n’a pu selon les chercheurs être acquise que dans les premiers mois de vie.

Comme l’explique l’auteure principale de l’article publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, Lara Pierce, sur Science Daily, on savait déjà que le cerveau du nourrisson formait des représentations des sons entendus, mais il s’agissait cette fois de savoir si ces représentations étaient maintenues même après de nombreuses années, sans avoir été exposé à la langue.

Les implications de ces résultats dépassent de loin la question de l’apprentissage des langues, puisqu’ils indiquent que l’information reçue par le cerveau dans la période optimale du début de la vie est non seulement stockée, mais peut influencer son fonctionnement pendant des années et peut-être pour le restant de la vie.

L’apprentissage des mots remonte même à l’état foetal comme plusieurs expériences l’ont démontré. Une étude avait montré que les bébés reconnaissaient les génériques des émissions télé que regardaient leur mère enceinte. Comme nous l’expliquions en août 2013, une expérience menée sur des foetus a révélé que leur cerveau avait retenu un mot auquel ils avaient été exposés de manière répétée pendant la grossesse de leur mère."

Et dire qu'on ose malgré cela qualifier le foetus d"amas de cellules" et jeter ce prodige à la poubelle lorsqu'on n'en veut pas.


26 agrégés scientifiques espagnols soutiennent la compatibilité entre foi et science

SLe livre « 60 questions sur la science et la foi » est sorti cette semaine (en espagnol, édition Stella Maris), répondant aux récentes déclarations du scientifique Hawkins, considérant celles-ci « idéologisées ». Ce livre a pour but de reprendre la supposée incompatibilité entre religion et science que soutiennent certains « scientifiques matérialistes ». Ce livre sort à peine une semaine après que durant le festival Starmus aux Canaries, Hawking affirma qu’il ne croyait ni en l’existence ni en la nécessité d’un Dieu qui créa l’univers.

Les scientifiques espagnols soutiennent que

« les données mises en avant par le savoir scientifique actuel, si elles se démunissent des interprétations matérialistes et athées, ne sont en aucune manière incompatibles avec la doctrine chrétienne. »

Ce qui s’est passé, selon le jugement de ces experts, c’est que « l’idéologie a poussé la science beaucoup plus loin que ce que les données empiriques ne permettent. »

Depuis soixante ans

« nous avons eu l’occasion de vérifier dans de divers domaines – notamment la cosmologie et les lois de la nature – que c’est la plus grande compréhension de la structure du monde, et non sa méconnaissance, qui donne racine aux lignes de pensées reliant science à théologie. »

Les auteurs soulignent dans ce livre que

« l’on peut affirmer que le scénario positiviste de la mort de la religion aux mains de la science ne s’est pas réalisé et n’est pas prêt de s’accomplir. Et ceci non pas par chance, ni parce que les scientifiques ne se sont pas encore rendu compte de comment ils devraient penser, sinon parce qu’il était faux de supposer que les points de départ de la pensée religieuses se situaient au creux de la science. »

Le livre tente de répondre aux principales questions lancées par l’athéisme à la religion à partir de supposée évidence scientifique. Neuroscience, biologie, cosmologie, statistiques ou physique quantique, parmi d’autres, sont les domaines que divers spécialistes épluchent en vue de défendre une position « aussi légitime au moins que celle des athées ».


Les gaz lacrymogènes pourraient avoir un impact sur les poumons

Voilà une information à transmettre à Manuel Gaz, avant la manifestation du 5 octobre :

L"Les effets des gaz lacrymogènes ne sont pas simplement à court terme et pourraient avoir des conséquences jusqu’à deux semaines après l’événement, suivant une nouvelle étude. L’étude, présentée au Congrès International pour la Société Européenne de la Respiration (ERS) à Munich aujourd’hui (10 septembre 2014), étudie la durée des séquelles aux poumons chez les manifestants directement exposés aux gaz lacrymogènes.

Des chercheurs en Turquie conduisirent une enquête à l’aide d’un questionnaire auprès de 546 personnes ayant inhalé des gaz lacrymogènes durant des manifestations de rue en Juin 2013. Ils recueillirent des informations sur leur consommation de tabac, leur exposition au gaz lacrymogène, les symptômes subis et leur durée. Les résultats révélèrent une série de symptômes respiratoires, indiquant dans 70% des cas des difficultés à respirer, dans 80% des cas une toux qui ne partait pas, dans 45% des cas une production de glaire et dans 43% des cas des douleurs de thorax. La durée moyenne de la toux et des douleurs au thorax était de 15 jours.

Dans une étude distincte, les effets nocifs du gaz lacrymogène furent observés chez les personnes vivant dans les alentours, en plus des personnes se tenant en proximité immédiate de l’émission du gaz. Les chercheurs interrogèrent 105 personnes qui vivaient et travaillaient près des lieux des manifestations récurrentes durant l’été 2013. Ils évaluaient les symptômes touchant les poumons, la durée et la localisation de l’exposition, et conduisirent des examens sur les poumons une semaine après la fin des manifestations. Les résultats mirent en évidence que 76% des participants avaient le souffle court et 89% continuaient à tousser. Les examens des poumons révélèrent de légères obstructions respiratoires.

Les résultats suggèrent que l’usage répété de gaz lacrymogène lors de longues manifestations pourraient avoir un impact sur la santé des personnes vivant et travaillant à proximité.

Dr Eda Uslu, de la Société Thoracique Turque, dit : « ces résultats sont significatifs puisqu’ils contredisent les hypothèses passées au sujet des effets du gaz lacrymogène. Ce gaz n’est pas catégorisé comme arme chimique, mais son usage est interdit lors d’une guerre entre deux nations. Nos résultats indiquent que les personnes vivant et travaillant dans la zone des manifestations subissent eux aussi des effets nocifs au niveau des poumons en raison de l’émission de ce gaz. Nous avons aussi découvert que les effets sur les manifestants durent plus longtemps que ce que nous pensions auparavant. L’usage de gaz lacrymogène devrait être globalement interdit afin d’empêcher que surviennent d’autres dégâts pour la santé. Nous incitons également les chercheurs à enquêter sur cette question en d’autres occasions d’émission de gaz lacrymogène."


27-28 septembre : colloque du CEP sur la civilisation chrétienne

Le Centre d’Études et de Prospective sur la Science (CEP) tient son colloque annuel, ouvert à tous, sur le thème : « Vers une civilisation chrétienne » les samedi 27 & dimanche 28 septembre 2014, à la Clarté-Dieu, 95 Rue de Paris, 91400 Orsay.

Conférenciers :

  • François Vallançon ("Les leçons de l'édit de Milan"),
  • Dominique Tassot ("Les deux lignées dans la science"),
  • Hugues Petit ("Il n'est pas de pouvoir politique sans principes religieux"),
  • François de Siebenthal ("Solutions suisses à la crise économique"),
  • Pierre Hillard ("Ils ne savent pas ce qu'ils font"),
  • Didier Rochard ("Qu'est-ce qu'une radio chrétienne ?"),
  • Alain Didier ("La tragédie chrétienne et nationale aux quatre derniers siècles"),
  • Benoît Neiss ("Après l'incendie de Rome et des arts... Quel avenir pour notre culture ?"),
  • Eric Davoust ("L'art peut-il ne pas être chrétien ?").

Programme détaillé sur le site Internet du CEP, formulaire d’inscription à imprimer et renvoyer à l’adresse indiquée. Pour tout renseignement, courrier électronique à [email protected] , ou téléphone : 01 70 25 14 45 (Maxime), doté d'un répondeur.


20 septembre : colloque pour les proches d'enfants atteints de déficience intellectuelle

L’Institut Jérôme Lejeune organise pour les parents, les proches et les accompagnants de personnes porteuses de déficience intellectuelle, une journée sur « l’accompagnement des personnes porteuses de déficience intellectuelle dans les différents passages de la vie », en présence de plusieurs intervenants, le samedi 20 septembre sur le Campus des Cordeliers à Paris, de 9h30 à 17h.

Cette journée est articulée autour de 4 thèmes :

  • La petite enfance, abordée par le Professeur Marie Odile RETHORE, Directeur médical de l'Institut Jérôme Lejeune et membre de l'Académie de médecine,
  • L'apprentissage scolaire, par Madame Elisabeth BISBROUCK, responsable Education et Formation de la Fondation Jérôme Lejeune,
  • L'insertion professionnelle, par Madame Marie-José VILLARET, ancienne directrice d'un établissement médico-social,
  • Le vieillissement, par le Docteur Michel MUIR, gériatre.

La journée sera clôturée par Monsieur Patrick Gohet, IGAS, ancien délégué interministériel aux personnes handicapées.


18 et 19 septembre : Journées Cliniques Internationales Jérôme Lejeune

Les 18 et 19 septembre, l’Institut Jérôme Lejeune organise les 3 èmes Journées Cliniques Internationales Jérôme Lejeune (JCIJL). Cet événement, présidé par le Professeur Marc Tassé de l’Université de l’État d’Ohio aux Etats-Unis, aura pour thème L’importance de l’évaluation dans la déficience intellectuelle.

L’évaluation fait partie intégrante de l’examen médical au sens large. Elle permet de recueillir des informations sur l’état cognitif et médical des patients, de comprendre leur qualité de vie et de mettre en œuvre des solutions concrètes pour l’améliorer. Pour cela, des outils d’investigation divers tels que des questionnaires, des échelles et des tests, sont utilisés afin d’approcher au plus près le patient, quel que soit son âge.

Les JCIJL se dérouleront autour de quatre thèmes principaux :

  • l’évaluation médicale,
  • l’évaluation des conduites adaptatives et de la qualité de vie
  • l’évaluation des fonctions cognitives
  • la problématique de l’évaluation lors d’essais cliniques. 

Le Professeur Marc Tassé présente ces 2 jours :

"Venant de France, d’Espagne, de Belgique, des Etats-Unis et du Canada, les conférenciers permettront un survol complet de la recherche dans le domaine de l’évaluation. lls présenteront, par ailleurs, les pistes cliniques et pratiques pour l’évaluation et l’identification de diverses problématiques, ceci afin d’affiner le diagnostic et le traitement des patients atteints de maladies génétiques de l’intelligence. [...]

Les JCIJL ont été élaborées pour intéresser un panel de professionnels très large. Nous nous adressons à tous les professionnels qui travaillent au contact de personnes atteintes de déficiences intellectuelles : pédiatres, éducateurs, psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, orthophonistes, audiologues…"


La cause des dérives biotechniques vient de la fermeture à la transcendance

Extrait d'un article de Pierre-Olivier Arduin dans La Nef :

N"Le progrès technologique n’est pas responsable en soi du pouvoir démiurgique que s’arroge l’homme sur la nature et sur sa propre vie qu’il réduit toujours plus à un simple matériau ; c’est plutôt l’atrophie de la réflexion éthique et l’absence de progrès moral correspondant qui nous a conduits à cette fuite en avant transgressive. La principale cause des dérives biotechniques contemporaines est à rechercher avant tout dans une fermeture idéologique à la transcendance et le refus foncier de l’homme de dépendre de Dieu. Le respect pour la création et le respect pour la vie et la dignité humaines ne pourront être que le fruit d’une conversion et d’une croissance spirituelle et morale des hommes qui doivent à nouveau reconnaître en Dieu leur Créateur. Face à cette raison close dans l’immanence technologique, une raison sans la foi condamnée à se perdre dans l’illusion de sa toute-puissance, Benoît XVI a rappelé que la science elle-même avait besoin de chrétiens qui ont les mains tendues vers Dieu. Aussi est-ce un appel ardent que l’Église lance à « de nombreux chrétiens afin qu’ils se dédient à la promotion de la biomédecine pour témoigner de leur foi » (Dignitas personae, n. 3) et qu’ils sachent « mettre leurs énergies et leurs capacités en tant que scientifiques au service d’une recherche passionnée, guidée par une conscience limpide » (Compendium de la DES, n. 477). Pour réorienter les biotechnologies vers leur véritable finalité – servir la vie et la dignité de chaque être humain –, ce sont de nouveaux Albert le Grand et de nouveaux professeurs Lejeune dont nous avons besoin."


Théorie du genre : qu’en disent les neurosciences ?

C'est un dossier du bimestriel Cerveau & Psycho, qui constate que, oh surprise, les hommes et les femmes sont différents :

"La polémique du début de l'année 2014 sur les études de genre a révélé que la question des différences entre hommes et femmes reste largement incomprise. Les études de genre s'intéressent à l'influence de la société sur le développement des filles et des garçons. Doivent-elles aboutir à l'idée qu'aucune différence biologique n'existe dans la constitution du cerveau des filles et de celui des garçons ?

Les études scientifiques sur ce thème semblent assez claires. Qu'il s'agisse d'émotions, d'humeur, de comportement, de traitement de l'information sensorielle, de mémoire, de cognition ou d'interactions sociales, le cerveau humain apparaît en partie sexué. Prenons l'exemple de la perception des couleurs. Il se trouve que les hommes ont besoin de longueurs d'onde plus grandes pour avoir la même expérience de la couleur que les femmes… Ou l'exemple du sommeil : les ondes cérébrales observées pendant le sommeil de bébés garçons et filles différent légèrement… Dans le domaine de certaines pathologies, telles que le bégaiement, l'autisme ou la schizophrénie, davantage de garçons sont touchés que de filles. De même, l'effet du cannabis sur la cognition varie entre filles et garçons : il entraîne une augmentation de la mémoire de travail spatiale chez les filles et non chez les garçons, et les garçons qui en consomment présentent un plus fort ralentissement psychomoteur que les filles.

Du point de vue structural, neurochimique et organisationnel, des différences sont également observées : des travaux récents portant sur une large cohorte de jeunes adultes indiquent que la connectivité entre les deux hémisphères cérébraux est accrue chez les garçons et que la connectivité au sein d'un même hémisphère."


Réchauffement : le carbone ne serait pas responsable

Lu sur Nouvelles de France :

"Lundi matin sur RTL, François Gervais [physicien, spécialiste de thermodynamique, choisi comme rapporteur critique par le GIEC] remet en cause l’une de nos grandes peurs contemporaines. Le CO2 a certes augmenté depuis le XIXe siècle, passant de 300 ppm à 400 ppm mais l’effet de serre dû au CO2 est maintenant saturé, explique-t-il. « Concrètement, l’effet de serre du CO2 est une réalité, mais une réalité tellement forte qu’à l’heure actuelle, il est presque saturé, c’est-à-dire qu’on peut en envoyer (dans l’atmosphère, ndlr) davantage mais ça n’aura pas d’incidence notable, mesurable sur la température de la planète. J’en veux pour preuve une observation que tout un chacun fait, y compris le GIEC, à savoir : au niveau du sol, depuis dix-sept ans, les températures n’ont pas augmenté alors que dans cette période-là, on a envoyé un tiers de tout le CO2 émis dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle au XIXe siècle. » François Gervais constate aussi que les partisans du réchauffement climatique d’origine anthropique ont pris une conséquence pour une cause : en effet, les fluctuations de température précèdent celles du CO2…"


Vers une nouvelle guerre froide, version écologie?

Le refroidissement global s’approchant de l'Arctique menace la planète affirme La voix de la Russie. Visiblement, il n'y a pas que sur les gaz Syriens que Russes et Occidentaux s'opposent !

"Au cours de l’été arctique, presque un million de miles carrés de l'océan sont déjà couverts de glace nouvelle. Le taux de croissance par rapport à la même période de l'an dernier est de 60%.

Les taux faibles records des couches de glace aux pôles en 2012 ont été enregistrés six ans après une déclaration disant qu’en raison du réchauffement climatique, l’Arctique sera libre de glace en été 2013.

Au lieu de cela, avant le gel automnal annuel, qui devrait commencer dans quelques jours, une couche de glace de la taille de la moitié de l'Europe s’étend déjà depuis les îles canadiennes vers la côte nord de la Russie".


Le lauréat 2012 du Prix Sisley-Jérôme Lejeune publie des résultats significatifs sur la trisomie 21

Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune :

"La Fondation Jérôme Lejeune se réjouit des résultats obtenus par le Pr Roger Reeves qui viennent d’être publiés outre-Atlantique dans la revue Science Transnational Medicine. Ces travaux marquent une impulsion supplémentaire dans le contexte d’effervescence du monde scientifique autour de la déficience intellectuelle, en particulier de la trisomie 21. La Fondation Jérôme Lejeune poursuit sa mission de soutien à la recherche avec d’autant plus d’enthousiasme. Ainsi en octobre, elle remettra pour la 4ème édition le Prix Sisley-Jérôme Lejeune, après celui remis au Pr Roger Reeves récompensé en novembre dernier et principal auteur de l’étude citée. En recevant le Prix Sisley-Jérôme Lejeune 2012 qui récompensait l’ensemble de sa carrière, le Pr Roger Reeves annonçait à l’assemblée présente au Musée de la Médecine que sa contribution n’était pas terminée, que le meilleur était à venir. L’œil espiègle, il avait son idée en tête qu’il nous livre aujourd’hui dans une publication d’importance. Avec son équipe de l’université John Hopkins et en partenariat avec des chercheurs du NIH (Instituts nationaux de la santé), il est parvenu à identifier une substance capable de normaliser le développement du cervelet chez un modèle de souris trisomique et de doper leur capacité de mémorisation et d’apprentissage. L’élaboration de ce modèle fut d’ailleurs l’enjeu de tout le début de sa carrière de chercheur.

Pour le Dr Marie-Claude Potier, présidente du Conseil Scientifique de la Fondation Jérôme Lejeune, « ces résultats remarquables obtenus sur des modèles de souris trisomiques ouvrent un champ nouveau de traitements potentiels de la trisomie 21, tant sur le fond que sur la forme. Sur le fond, le Pr Roger Reeves met le doigt sur l’influence peu connue du cervelet sur les capacités cognitives et la possibilité de traiter à la fois les défauts de développement du cervelet et les déficits cognitifs dans la trisomie 21. Sur la forme, il élabore un traitement potentiel basé sur une seule injection d’un agoniste de la voie Sonic hegdehog à la naissance qui rétablit les déficits cognitifs au stade adulte. Le même type de traitement est envisagé pour traiter les grands prématurés.»

Les déficiences intellectuelles d’origine génétique – un défi énorme qui passionne les chercheurs

La découverte du Pr Roger Reeves fait suite à deux publications majeures en quelques mois dans ce domaine.

  • En juillet, le Pr Jane Lawrence expliquait être parvenue à neutraliser en partie le chromosome 21 surnuméraire, en somme, à « réduire, in vitro, la trisomie 21 au silence ».
  • En juillet également, un laboratoire pharmaceutique japonais lançait au bénéfice de personnes atteintes de trisomie 21 un test thérapeutique sur un médicament utilisé d’ordinaire pour la maladie d'Alzheimer.

Le Prix Sisley-Jérôme Lejeune – une fenêtre et un tremplin

Au fil des années, le Prix met en lumière des chercheurs inspirés, capables de relever ce défi, et les encourage dans leurs travaux. Cette année, après Mara Dierssen en 2010, Wiliam Mobley en 2011 et Roger Reeves en 2012,la 4ème édition du Prix Sisley-Jérôme Lejeune récompensera exceptionnellement deux chercheurs émérites, l’un français, l’autre américain ainsi que trois jeunes chercheurs dont les travaux dans ce domaine sont déjà prometteurs. Cette communauté bouillonnante sera rassemblée pour la remise du Prix 2013 le 17 octobre au Musée de la Médecine."


L’enfant commence à apprendre le langage in utero

Pour les loueurs de ventre comme Pierre Bergé, cette nouvelle ne va pas faire du bien :

"On sait désormais que, grâce aux sons qui lui sont parvenus in utero, le nouveau-né a analysé et décrypté un certain nombre d'informations : il reconnaît (et préfère) la voix de sa mère, le générique du feuilleton qu'elle a regardé tout au long de sa grossesse, mais aussi, plus sérieusement, les inflexions de ce qui sera sa langue maternelle. Une équipe a d'ailleurs montré en 2009 que la douce mélodie des pleurs du nourrisson était façonnée par cette langue maternelle.

Tous ces indices laissent penser que le cerveau du fœtus est capable de commencer à décrypter le langage et d'en mémoriser certains éléments. Toute la difficulté consiste à confirmer cette hypothèse et c'est ce petit tour de force que vient de réaliser une équipe de chercheurs finlandais et néerlandais dans une étude publiée le 26 août dans les Proceedings de l'Académie des sciences américaine. [...]"


Essai thérapeutique sur la trisomie 21

Lu sur Gènéthique :

"Le laboratoire pharmaceutique Eisai vient d'annoncer, ce lundi 1 juillet, le lancement d'un "test thérapeuthique" d'un médicament sur des patients atteints de trisomie 21, âgés de 15 à 39 ans. Le traitement à l'essai est un anticholinestérasique, appelé "Aricept".  Il est habituellement utilisé contre la maladie d'Alzheimer, pour traiter certains symptômes, "en partant de l'hypothèse d'un déficit cérébral en acétylcholine chez certains sujets affectés, et sur la base de travaux scientifiques qui montrent que le donépézil améliore certaines fonctions cérébrales chez les malades".

L'objectif, a précisé le laboratoire, est d' "évaluer dans quelle mesure le médicament pourrait améliorer la qualité de vie de ces personnes en diminuant les problèmes auxquels elles sont confrontées", à partir du milieu de l'adolescence. Et notamment, pour 6% d'entre eux, il s'agit de problèmes de coordination, troubles du sommeil ou encore de difficultés comportementales. En cas d'essais concluants, a ajouté le laboratoire, le fardeau de l'entourage pourrait également être amélioré.

Le programme impliquera, au départ, 10 hôpitaux à travers le Japon et des dizaines de patients parmi ceux âgés de 15 à 39 ans. Il aura une durée de quatre ans."


Le Saint-Suaire bien contemporain de l'époque du Christ

Selon le Daily Telegraph, des chercheurs de l'université de Padoue ont mené de nouvelles recherches sur le Saint-Suaire de Turin et leurs résultats indiquent qu'il ne s'agit pas d'un tissu médiéval, mais qu'il a pu être contemporain de la vie de Jésus. Ces nouvelles recherches contredisent donc les premières datations qui avaient été faites au carbone 14, en 1988, et qui avaient conclu que les fibres provenaient d'une période comprise entre 1260 et 1390.

Selon le Pr Fanti, qui a dirigé ces travaux, les prélèvements de 1988 ayant été sans doute "contaminés" par des fibres utilisées au Moyen Âge pour réparer la précieuse relique endommagée lors d'un incendie. Le professeur Fanti n'est pas en mesure d'expliquer scientifiquement comment cette silhouette a pu s'imprimer avec une telle netteté sur le tissu. 

Sur ce sujet, l'ouvrage de Daniel Raffard de Brienne est toujours d'actualité.


Le gouvernement veut accroître le nombre d'attaques cérébrales

La création d'une salle de shoot labellisée à Paris par le gouvernement crée des remous. On lit dans Le Figaro :

"Certaines contradictions vont devenir de plus en plus flagrantes: les Verts s'inquiètent du risque des antennes-relais au nom du principe de précaution, mais demandent la légalisation du cannabis dont les risques sanitaires ne sont pas eux hypothétiques, mais bien réels. La liste de ses effets secondaires vient encore de s'allonger hier avec la présentation lors de la Conférence internationale sur les attaques cérébrales, organisée à Hawaï aux États-Unis, d'une enquête montrant que le fait de fumer du haschisch multiplie par 2,3 le risque d'avoir un accident vasculaire cérébral chez les jeunes.

Jusqu'à présent, le risque de faciliter le début d'une schizophrénie, celui d'altérer la motivation scolaire et professionnelle, de réduire le quotient intellectuel, d'augmenter le cancer du poumon plus que le tabac (du fait d'une inhalation plus profonde en particulier), le risque d'infarctus du myocarde, représentaient les principaux dangers de la consommation régulière de cannabis.

Désormais, il vaudra y ajouter celui d'un très grave d'accident vasculaire cérébral. [...]"

Pour dénoncer cette initiative, le député Gilbert Collard a proposé :

"On n'a qu'à répertorier tous les actes de délinquance auxquels on n'arrive pas à trouver de solution et puis on fait des salles de viol, des salles de crime, des salles de vol. Comme ça, on saura où il faut mettre les viols, les vols et les crimes."


La bonne action, c'est bon pour les enfants

Lu dans Le Figaro Santé les résultats d'une étude, qui vient plaider pour la pratique de la B.A., la bonne action quotidienne chère au scoutisme :

"Les pré-ados habitués des gestes altruistes sont plus heureux et mieux intégrés dans leur classe, selon une étude.

Partager son déjeuner, réconforter une personne qui paraît fatiguée: sous leurs airs anodins, ces petits gestes altruistes pourraient rapporter gros à celui qui les initie. Et pas seulement chez les adultes. Les pré-ados y gagneraient aussi en termes de sentiment de bonheur et de liens sociaux dans leur classe, selon une étude américano-canadienne publiée dans la revue Plos One.

L'idée qu'une bonne action crée du bonheur non seulement chez le destinataire mais aussi chez celui qui en est à l'origine n'est pas nouvelle. En revanche, l'effet chez les pré-ados était plus incertain. Pour en être sûres, des chercheuses de l'université de Californie (Riverside) et de l'université de Colombie britannique ont suivi 415 enfants de 9 à 11 ans scolarisés dans la région de Vancouver. Elles leur ont dans un premier temps demandé avec quels autres élèves de leur classe ils seraient prêts à travailler. Puis les enfants ont été répartis au hasard en deux groupes. Le premier avait pour tâche, pendant un mois, de réaliser des gestes agréables pour autrui, comme partager son goûter, faire un câlin à sa mère quand elle semble fatiguée. Les enfants du second groupe devaient noter tous les lieux agréables où ils s'étaient rendus (chez les grands-parents, au centre commercial, au terrain de sport).

A la fin de l'expérience, les enfants des deux groupes se sentaient plus heureux qu'au début. En revanche, ceux qui avaient fait des bonnes actions avaient gagné en ouverture vers autrui par rapport à l'autre groupe: à la question de départ «Avec qui accepterais-tu de travailler en groupe», le nombre de personnes citées individuellement avait augmenté significativement plus chez les enfants du groupe «bonne action»."


Dangers de la pilule : il n'y a pas que celles de 3e et 4e génération

Des pilules contraceptives de 1ere, 2e, 3e et 4e générations sont actuellement commercialisées en France, le mot génération faisant référence à l'évolution de leur composition.

La pilule de première génération fait référence aux pilules commercialisées dans les années 60 et qui contenaient de fortes doses d'oestrogène, une hormone sexuelle de la femme. Leurs effets secondaires incluaient le gonflement des seins, des nausées, des migraines et des troubles vasculaires. Il ne reste plus qu'une seule pilule de ce type disponible en France à l'heure actuelle, la Triella, dont le progestatif est la noréthistérone.

Les pilules de 2e génération, apparues dans les années 70 et 80, contiennent des progestatifs comme le lévonorgestrel ou le norgestrel qui ont permis de baisser les doses d'oestrogène et combattre certains des effets secondaires des pilules de 1e génération. Mais elles comportent toujours un risque de thrombose veineuse (phlébite ou embolie pulmonaire), notamment en cas d'antécédents familiaux. Les principales spécialités commercialisées sont Minidril, Adepal, Trinordiol. Le lévonorgestrel est également le composant de la pilule abortive dite du «lendemain» Norlevo.

Les pilules de 3e génération ont été commercialisées à partir des années 90. Elles contiennent trois nouveaux progestatifs, le désogestrel, le gestodène et le norgestimate, qui étaient censés avoir moins d'effet androgénique et donc atténuer l'acné et la prise de poids tout comme la tolérance cardio-vasculaire. Mais des études ont montré qu'elles faisaient courir un risque d'accident thrombo-embolique deux fois plus élevé que les pilules de 2è génération.

Les pilules de 4e génération sont les dernières à avoir fait leur apparition. Le progestatif le plus utilisé est la drospirénone (les spécialités les plus connues sont Jasmine et Yaz). Leurs effets secondaires sont globalement les mêmes que ceux des pilules de 3è génération.

Ce sont seulement ces deux dernières pilules qui sont sous les feux de la justice et qui ne seront plus remboursées à partir de la fin du mois de mars. Mais celles de 1ère et 2e génération verront bien leur tour arriver.


Pilule contraceptive : 30 nouvelles plaintes

Le scandale sanitaire prend de l'ampleur et donne raison au Pape Paul VI, plus de 40 ans après son encyclique prophétique.

"Les hommes droits pourront encore mieux se convaincre du bien-fondé de la doctrine de l'Eglise en ce domaine, s'ils veulent bien réfléchir aux conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité. Qu'ils considèrent d'abord quelle voie large et facile ils ouvriraient ainsi à l'infidélité conjugale et à l'abaissement général de la moralité. Il n'est pas besoin de beaucoup d'expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes - les jeunes, en particulier, si vulnérables sur ce point - ont besoin d'encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu'il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l'observance. On peut craindre aussi que l'homme en s'habituant à l'usage des pratiques anticonceptionnelles, ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l'équilibre physique et psychologique de celle-ci, n'en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée. Qu'on réfléchisse aussi à l'arme dangereuse que l'on viendrait à mettre ainsi aux mains d'autorités publiques peu soucieuses des exigences morales. Qui pourra reprocher à un gouvernement d'appliquer à la solution des problèmes de la collectivité ce qui serait reconnu permis aux conjoints pour la solution d'un problème familial ? Qui empêchera les gouvernants de favoriser et même d'imposer à leurs peuples, s'ils le jugeaient nécessaire, la méthode de contraception estimée par eux la plus efficace ? Et ainsi les hommes, en voulant éviter les difficultés individuelles, familiales ou sociales que l'on rencontre dans l'observation de la loi divine, en arriveraient à laisser à la merci de l'intervention des autorités publiques le secteur le plus personnel et le plus réservé de l'intimité conjugale. Si donc on ne veut pas abandonner à l'arbitraire des hommes la mission d'engendrer la vie, il faut nécessairement reconnaître des limites infranchissables au pouvoir de l'homme sur son corps et sur ses fonctions; limites que nul homme, qu'il soit simple particulier ou revêtu d'autorité, n'a le droit d'enfreindre. Et ces limites ne peuvent être déterminées que par le respect qui est dû à l'intégrité de l'organisme humain et de ses fonctions [...].


La pilule de 3e génération : un scandale mondial

ALa plainte au pénal contre la pilule de 3e génération, signalée par Lahire, est une première en France. Pas aux Etats-Unis15000 plaintes ont déjà été déposées. Le groupe pharmaceutique Bayer a déjà déboursé 750 millions de dollars pour régler à l'amiable les 3 490 premières plaintes contre les pilules qu'il commercialise. 700 autres millions de dollars ont été provisionnés pour les prochaines plaintes.

Au Canada, des recours ont été entrepris en 2010 contre Yaz et Yasmine. Le cabinet d'avocats ontarien Siskinds LLP a été contacté " par des centaines de femmes canadiennes qui ont connu des accidents, et par plusieurs familles dont la fille est décédé ". L'audience qui décidera de la tenue future d'un procès se déroulera fin janvier 2013.

En Australie, l'opinion publique a été très choquée par la mort de Tania Hayes, 24 ans, qui prenait la pilule Yasmin pour traiter son acné. Entre 2003 et 2009, 56 cas graves ont été recensés. La famille d'une autre victime, âgée de 17 ans, a déposé plainte.

En Suisse, un reportage racontait l'histoire de Céline, 16 ans, victime d'une embolie pulmonaire alors qu'elle prenait la pilule Yasmine, et désormais gravement handicapée. Sa famille attaque Bayer en justice, la plainte est en cours d'instruction. Entre 1990 et 2012, 2086 incidents ont été enregistrés par Swissmedic, dont 288 thromboembolies veineuses.

En Belgique, l'association de consommateurs Test-achats a déposé une plainte contre Bayer devant l'agence fédérale des médicaments et produits de santé.

En Allemagne, une plainte a été déposée contre Bayer par une jeune femme qui a pris la pilule Yasminelle. En juillet 2009, après un évanouissement, elle est emmenée aux urgences et opérée : ses poumons sont pleins de sang. Une autre victime allemande envisage également de déposer plainte, selon l'association allemande Risiko-Pille qui estime que d'ores et déjà 12 personnes sont mortes en Allemagne en raison de cette pilule.

Le Monde a recueilli quelques témoignages de vies brisées par la pilule. L'encyclique de Paul VI Humanae Vitae était vraiment prophétique. Pendant ce temps, le gouvernement propose le remboursement intégral de la pilule pour les mineures. Et la confidentialité à l'égard de leurs parents... A quand une plainte contre nos politiques ?


Fécondation assistée à l'épreuve du Bac

3e partie de l'épreuve de Sciences des séries L et ES du Bac :

B

Comme l'a dit l'un des élèves à la sortie de l'épreuve:

"On n'arrête pas de nous casser les pieds avec toutes les techniques inventée pour ne pas avoir d'enfants, et là cela change: il s'agit de s'occuper d'un couple qui veut un enfant et qui n'arrive pas à en avoir!"


Que l’on ne nous fasse pas dire que le cannabis est une drogue douce

Suite aux propos du ministre du Logement, Cécile Duflot, en faveur d’une dépénalisation du cannabis, le Dr Xavier Laqueille, chef du service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, déclare à Famille chrétienne :

"je vous réponds en tant que médecin que cette substance a une toxicité indéniable. Le comparer à l’alcool ou le tabac pour en libéraliser l’accès n’a pas grand sens. Ce n’est pas parce que ces deux derniers produits ont des conséquences délétères sur la santé que cela justifie sa dépénalisation. [...] Mais que l’on ne nous fasse pas dire que le cannabis est une drogue douce. Pour ma part d’ailleurs, je n’emploie pas ce terme dont la définition scientifique est floue. Nous ne pouvons être les cautions médicales de choix politiques avec une instrumentalisation de l’addictologie.  [...]

Les complications du cannabis sont de trois ordres : psychiatriques (dépendance, troubles anxieux et psychotiques, aggravation de toutes les pathologies mentales…), cognitives (troubles de la mémoire et des capacités exécutives) et cancéreuses (dans une cigarette de cannabis, il y a quatre fois plus de goudron que dans une cigarette de tabac).  [...] En fait, pour les médecins, la consommation de cannabis chez l’adolescent ou l’adulte jeune est un indicateur de difficultés psychoaffectives et demande une évaluation psychopathologique."


Le Big Bang n'est qu'une hypothèse qui doit être débattue

Jean-Marc Bonnet-Bidaud est astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), spécialiste de l'astronomie des hautes énergies et des étoiles en fin de vie. Il a co-dirigé la publication de l'ouvrage collectif Un autre cosmos ? dont l'idée centrale est d'inciter les chercheurs à se pencher sur des modèles cosmologiques alternatifs à celui du Big Bang. Il explique :

B"Enormément de questions se posent et nous avons sélectionné six aspects différents, pour lesquels le débat scientifique devrait être ouvert mais ne l'est pas. Le modèle du Big Bang, qui nous explique comment l'Univers s'est construit et a évolué, est basé sur des hypothèses très strictes et très restrictives. Nous avons essayé d'avoir une vision plus large en analysant ces hypothèses et en expliquant qu'il pouvait avoir d'autres façons que celle du modèle standard d'aborder ces six grands domaines. [...]

Plus largement, nous voulions mettre le doigt sur le fait que nous n'avons sans doute pas de théorie correcte de la gravitation. Même chose pour la théorie de la matière : le modèle standard de la physique des particules doit lui aussi être amélioré. On est donc condamné à un pari sur l’avenir. Tous ces bémols devraient conduire les cosmologistes à être plus prudents et modestes...

[...] Nous tenions à avoir l'avis de chercheurs respectés qui travaillaient dans le cadre du Big Bang, en leur demandant de se faire l'avocat du diable dans leurs domaines. Nous voulions aussi travailler de préférence avec des auteurs français. Mais l'un d'eux a trouvé intolérable que des scientifiques puissent contester le Big Bang et il a fait campagne auprès de certains autres, qui ont ensuite poliment décliné notre offre... [...] Mais, en tant que scientifique, je ne comprends pas qu'un tel débat puisse poser des problèmes ni qu'on veuille faire obstacle à tout ce qui peut scientifiquement alimenter une vision critique du discours dominant. [...]

Dans ce livre, vous "remerciez" les astrophysiciens et les cosmologistes qui vous ont traités par le mépris... En caricaturant, on a l'impression qu'il faut accepter le modèle dominant pour avoir le droit de faire de la cosmologie et d'entrer dans la caste. Qu'est-ce que cela nous dit sur le fonctionnement de la recherche ?

Cela nous dit quelque chose de pas très amusant. Il y a de nombreux cas dans l'histoire qui montrent que quand on s'accroche à une description, quand les pensées se figent et deviennent très peu perméables aux critiques, la science perd dix, vingt ans, voire des siècles. J'aimerais bien que la science bouge, que les débats s'instaurent, que les connaissances progressent, mais j'ai le sentiment personnel que cet aspect frigorifié ralentit l'avancée de la recherche. C'est peut-être lié à son économie : pour proposer un projet, il faut pratiquement que vous soyez sûr du résultat que vous allez trouver. Or ce n'est pas la démarche naturelle de la science : on devrait explorer et faire autant d'expériences pour invalider les concepts que pour les valider. Dans ce livre, nous voulions souligner à quel point notre conception de l'Univers est fragile. Le modèle du Big Bang nous sert de colonne vertébrale et je n'ai rien contre. Cette façon de penser l'Univers dans sa globalité et son évolution était un bon excitateur de neurones au départ. Mais cela fait sans doute vingt ou trente ans qu'on aurait dû s'apercevoir qu'on est sur une forme de fausse piste. Quand cela ne marche pas, il faut regarder ailleurs mais trop peu d'efforts sont faits dans cette direction. [...]"


L’icône du samedi saint

Emanuela Marinelli, professeur de sciences naturelles, et grande spécialiste du Saint-Suaire, qui s’intéresse depuis 35 ans à toutes les découvertes qui sont faites sur la question. Extrait d'un entretien à Zenit :

S"Ce Linceul est un drap extraordinaire car son tissu n’est pas seulement taché de sang humain, il porte les traces du corps qui y fut enveloppé pendant quelques heures. Les souffrances subies par l’homme du linceul coïncident exactement avec celles que décrivent les évangiles. Une longue tradition identifie le linceul comme étant le drap funéraire de Jésus, le "drap" (en grec sindón) acheté par Joseph d’Arimathie pour sa sépulture, les "toiles" (othónia) que Pierre et Jean trouvèrent vides.

La facture rudimentaire de l’étoffe, la torsion en Z (qui va dans le sens des aiguilles d’une montre) des fils, le tissage rare et précieux en diagonale, la présence de traces de coton égyptien, l'absence de traces de fibres animales, la surabondance de pollens venant du Moyen Orient, la présence d’aloès et de myrrhe, d’un type de carbonate de calcium (aragonite) semblable à celui que l’on a retrouvé dans les grottes de Jérusalem, une couture latérale identique à celles des étoffes juives du premier siècle découvertes à Masada (une place forte proche de la Mer Morte) font remonter, de manière fiable, l’origine du tissu à la région syro-palestinienne du premier siècle.

Le seul test à avoir fourni des résultats allant contre l’authenticité du linceul est la preuve du carbone 14 (C14) qui fait remonter son origine au Moyen Age. Mais cette datation du linceul par le C14 n’est pas jugée valable pour des motifs fondés, dans la mesure où l’échantillon n’était pas représentatif de tout le tissu.

Donc on peut dire que le linceul est une relique, comme Benoît XVI l’a fait dans son récent livre Jésus de Nazareth (Vol.2) et dire qu’il est une icône, mais en précisant bien dans quel sens on utilise ce terme! Appeler le linceul une « icône », ce n’est pas dire qu’il s’agit d’une peinture, mais d’une image que le corps enveloppé laissa dessus mystérieusement. Benoît XVI dans son homélie du 2 mai 2010 à Turin, devant le Saint-Suaire, souligne qu’il est une icône écrite avec le sang, l’icône du samedi saint. C’est cette image qui a inspiré la représentation du Visage du Christ la plus répandue dans l’art paléochrétien."