30 septembre à Charly sur Marne : Messe chantée et concert par l'Académie Musicale de Liesse
14 septembre 2018
L’Académie Musicale de Liesse vient chanter à Charly sur Marne le dimanche 30 septembre : Messe chantée suivie d’un concert, 10h30.
Retrouvez les dates des prochains concerts de l’Académie sur : https://www.academiemusicaledeliesse.fr/concerts-et-tournees
L’Académie Musicale de Liesse est une école maîtrisienne catholique. Elle accueille des garçons passionnés de chant et de musique du CM1 à la Terminale, en horaires aménagés (3 à 4H de musique chaque jour). Renseignements sur https://www.academiemusicaledeliesse.fr/
Jean Madiran et la Chrétienté
14 septembre 2018
Anne Brassié reçoit le journaliste et essayiste Rémi Fontaine pour la présentation de son dernier ouvrage intitulé "Itinéraires de chrétienté avec Jean Madiran" aux Presses de la Délivrance.
Jean Madiran (1920-2013) fut, au cours de la deuxième moitié du XXe siècle, l’une des plus importantes figures de la résistance française et catholique à la subversion et à l’apostasie générale.
Fondateur de la revue Itinéraires, puis animateur du quotidien Présent, sa plume acérée défendit inlassablement « France et Chrétienté », abandonnées par la plupart des élites, tant laïques qu’ecclésiastiques, pourfendant l’impiété moderne.
L’ouvrage de Rémi Fontaine, qui travailla longtemps avec Jean Madiran, permet de découvrir la cohérence et la logique de la pensée du grand auteur contre-révolutionnaire – tout en offrant des pistes d’interprétation originales et encore méconnues, notamment sur l’influence du scoutisme ou de la vie bénédictine sur la pensée de Madiran.
22-23 septembre : portes ouvertes de Livres en famille à Préchac
12 septembre 2018
L’histoire de France et la guerre civile
12 septembre 2018
Recension du dernier livre de Zemmour par Vivien Hoch dans Les Observateurs.ch :
"Sa relecture passionnante des lieux volontairement oubliés de l’histoire de France – le Baptême de Clovis, les croisades, l’amour non réciproque de Beauvoir pour Sartre, Catherine de Médicis, la Pompadour, le baron de Rothschild... – dévoile ce que les déconstructeurs ne veulent plus que vous voyez. Il découvre une France vivante, qui se conserve dans la lutte pour l’existence, dans une sorte de conatus historique. En réveillant la sève dialectique qui noue les événements entre eux, et il fait de l’histoire de France un roman nietzschéen, c’est-à-dire le retour inlassable du même.
Ce même, qui revient toujours, c’est la guerre civile. Elle est l’essence profonde de la France. C’est une opposition perpétuelle des figures, des mythes et des gens ; opposition entre Clovis, la figure catholique, et Vercingétorix, la figure des laïcards ; entre les ultramontains et les gallicans ; entre les girondins et les jacobins ; entre les versaillais et les communards ; entre les résistants et les collabos… Avec cet « éternel retour du même », il y a du Nietzsche, et avec cette dialectique, il y a du Hegel. Avec son histoire de France, Zemmour réconcilie les deux grands philosophes allemands.
Force est de constater, avec Zemmour, que cette dialectique perpétuelle a disparu de l’histoire telle qu’elle est présentée, enseignée, analysée. La machinerie universitaire a broyé les oppositions qui ont fait la France. Elle a repassé les porosités, ne cherchant dans l’histoire qu’elle-même : exit Clovis et Vercingétorix, mâles blancs hétérosexuels et barbares ; exit républicains et catholiques, universalistes, colonialistes, violents. Le pouvoir politique utilise l’histoire à ses fins, réactive telle ou telle figure, tel ou tel événement, pour construire sa propre mythologie. Aujourd’hui, le pouvoir n'a plus besoin de l'histoire, parce qu'il recommence l'histoire de zéro. C'est pourquoi les autorisés de l'histoire plaquent leur vision nihiliste sur la France. Pour eux, l’histoire de France n’est rien, elle n’a ni unité narrative, ni tension dialectique, ni signification, ni finalité. Elle est comme leur vie intérieure, une structure rizhomatique (Deleuze) éparpillée anarchiquement dans toutes les cultures et dans toutes les spiritualités du monde.
Le Choeur Lux Amoris a pour but la promotion du chant sacré du grégorien
12 septembre 2018
Dans les coulisses de la Cinéscénie du Puy du Fou
11 septembre 2018
Reportage immersif de RCF dans les coulisses de la Cinéscénie du Puy du fou à la rencontre des bénévoles et découvrant l'envers du décor durant une représentation :
Nostalgique et réactionnaire, le destin français d'Éric Zemmour
11 septembre 2018
La rentrée littéraire est marquée par le nouvel essai d'Eric Zemmour, Le Destin français, à paraître mercredi.
« Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d’enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes.
La France coulait dans mes veines, emplissait l’air que je respirais ; je n’imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi.
Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n’a laissé que des ruines. Il n’y a pas d’origine de la France, puisque la France n’existe pas, puisqu’il n’y a plus d’origine à rien.
On veut défaire par l’histoire ce qui a été fait par l’Histoire : la France. L’Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L’Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l’histoire des Français ou l’histoire du monde. Tout sauf l’Histoire de France.
Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s’est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu’à aujourd’hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s’imposent au-delà des générations. L’Histoire se venge. »
Paris : Série de conférences sur le bien commun
08 septembre 2018
10 octobre à Nantes : Conférence de Jacques Trémolet de Villers sur le Procès de Jeanne d'Arc
08 septembre 2018
Bolloré veut investir dans le livre
06 septembre 2018
De Francis Bergeron dans Présent :
Le milliardaire Vincent Bolloré ne réussit pas toutes ses opérations financières ou industrielles (voir le dossier Autolib), mais il ne passe pas non plus pour fonctionner au coup de cœur ou au hasard. S’il s’intéresse aujourd’hui au secteur du livre, c’est qu’il y voit un intérêt pour son groupe. [...]
Aujourd’hui Bolloré, par l’intermédiaire de Vivendi, qu’il contrôle, est prêt à dépenser 900 millions d’euros pour acquérir Editis, et à intégrer ainsi les 2 400 salariés d’Editis au groupe Vivendi, lui-même membre du groupe Bolloré (vous me suivez ? Dans ce monde-là, les parties de Monopoly sont compliquées et les enjeux dépassent ceux de l’achat d’un hôtel rue de la Paix ou de trois maisons boulevard de La Villette !).
La stratégie du groupe Bolloré, sous-groupe Vivendi, serait de couvrir de cette façon la totalité du champ des médias de communication, et ensuite de faire jouer les synergies entre ces différents médias. Synergies opérationnelles, d’abord : quand un livre devient un film, par exemple. Synergies fonctionnelles, ensuite, en simplifiant les organisations, en centralisant les services support (informatique, comptabilité, juridique, ressources humaines, etc.). Cette acquisition, par la concentration qu’elle génère, envoie un message éventuellement négatif aux services centraux, aux fournisseurs, aussi, qui seront davantage soumis à la pression des acheteurs, mais un signal nettement positif à l’industrie du livre.
Car cet investissement de 900 millions (une bagatelle pour Bolloré, qui a perdu gros dans l’affaire Vélib, sans que cela empêche apparemment ses actionnaires de dormir), signifie tout simplement que Vivendi croit en la pérennité du livre papier, que l’on disait condamné, il y a quelques années, par les liseuses et autres innovations technologiques.
Editis fédère dans son giron 50 maisons d’éditions, dont Plon (qui fut l’éditeur historique de Barrès, de Massis – collaborateur de Plon – et Brasillach, mais qui est plutôt spécialisé, aujourd’hui, sur les livres d’actualité, dans le domaine politique, faits divers, people, etc.).
Editis, c’est Perrin, aussi, l’éditeur bien connu de livres d’histoire, qui publie notamment Jean-Christian Petitfils, Patrick Buisson, Jean des Cars, Guilhem de Diesbach, Michel de Jaeghere, Jean-Christophe Buisson, Juliette Benzoni.
On ne peut que se réjouir de savoir que ces maisons vont être intégrées à un groupe extrêmement robuste. Néanmoins les phénomènes de concentration continue auxquels nous assistons contribuent à cette dérive du capitalisme patrimonial vers un capitalisme financier, dénoncée à juste titre par les courants identitaires. Le Plon d’Editis (Editis étant elle-même bientôt détenue par Vivendi, cette dernière étant elle-même dans le groupe Bolloré), n’a vraiment plus grand-chose à voir avec la petite société d’édition créée par Henri Plon en 1852, dans un esprit patriotique et chrétien !"
10 septembre à Paris : Conférence sur Vladimir Poutine
06 septembre 2018
Le Cercle de l'Aréopage nous invite à un dîner-conférence du Cercle sur le thème :
Un regard franco-russe sur Poutine
Par Héléna Perroud
Rendez-vous Lundi 10 Septembre vers 19h30
au Parloir du Vieux Colombier
9 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris (métro 4 St. Sulpice)
Participation aux frais : 10€.
pour s'inscrire, envoyer un courriel à : [email protected]
Un hors-série de Présent consacré au théâtre
02 septembre 2018
Le quotidien Présent met en vente en kiosques un nouveau hors-série consacré au théâtre (24 pages, 5€). Il traite de la rentrée théâtrale, en particulier sous le signe de Céline, Anouilh et Marcel Aymé, et il entend initier un débat sur les auteurs de la « famille » (A.Didier, J.Hautepierre, Y.M. Adeline, JL Jeener ...).
L'opéra Dialogues des carmélites de Francis Poulenc à l'affiche
01 septembre 2018
Le cinéma multiplexe Pathé de Conflans fait beaucoup de cinéma … mais pas seulement ! Depuis quelques années, il propose des cycles d’opéras retransmis en direct du Metropolitan Opera de New-York avec une qualité de projection, une acoustique et un confort (c’est important) parfaits.
Dans le cadre de la prochaine saison, c’est l’opéra Dialogues des carmélites de Francis Poulenc qui sera ainsi simultanément à l’affiche à New-York et à Conflans (et dans bien d’autres salles de la planète) le samedi 11 mai 2019 à 18h, heure locale (Dialogues des Carmélites au Pathé-Conflans). Chanté en français, cet opéra sera de plus sous-titré en français, ce qui en facilitera la compréhension.
Ces dialogues sont fondés sur un fait historique survenu pendant la Terreur et dont le détail nous est connu par le récit d’une des rares rescapées de cet épisode tragique. Seize religieuses cloîtrées d’un couvent de Compiègne furent condamnées à mort en juillet 1794 par le Tribunal révolutionnaire pour motif de « fanatisme et de sédition ». Arrêtées, elles avaient, deux ans auparavant, fait le vœu de donner leur vie pour « apaiser la colère de Dieu et [pour] que cette divine paix que son cher Fils était venu apporter au monde fût rendue à l'Église et à l'État ». Leur mort paisible sur l'échafaud impressionna les foules. Elles ont été béatifiées en 1906.
En 1948, le grand écrivain catholique Georges Bernanos imagina des dialogues pour un film relatant cette histoire. Mais en raison de sa mort survenue peu de temps après, le film ne sera réalisé qu’en 1960 sous le titre Dialogues des carmélites. Mais avant, le compositeur français Francis Poulenc avait adapté lui-même le texte de Bernanos pour un opéra qui fut créé à la Scala de Milan en 1957 et qui sera donc retransmis de New-York, à Conflans, le 11 mai 2019.
L'action débute en avril 1789. Blanche de la Force, une jeune aristocrate parisienne, annonce à son père son intention d'entrer au Carmel de Compiègne. Devenue novice, Blanche va vivre les derniers jours de la congrégation mise à mal par la Révolution française. La troupe envahit le couvent, mais Blanche réussit à s'échapper. Les ordres religieux sont dissous et les religieuses condamnées à mort. Elles montent à l'échafaud en chantant le Salve Regina. Après bien des hésitations et des doutes, Blanche les rejoint.
Toutes ces personnes se retrouvent prises dans un tourbillon qui va les transformer, bien malgré elles. Le catalyseur : la Révolution. L'opéra peut être lu comme un hymne à la Contre-Révolution. Mais il constitue aussi une évocation profonde et bouleversante du martyre. Ce sont deux conceptions du monde qui s'opposent, mais c’est aussi et surtout un drame personnel vécu par Blanche. Son choix d'entrer au Carmel n'était pas dicté par une foi inébranlable. Si elle choisit au dernier moment de rejoindre ses compagnes, elle a longtemps hésité, assaillie par un doute quasi-récurrent sur sa foi, et, principalement, sur son devenir terrestre. Qui n'a jamais été saisi par cette peur, cette terreur qui sommeille au plus profond de l'être ? Qui suis-je réellement ? C'est aussi, peut-être surtout, une méditation sur la bonne mort et sur la Grâce. La première prieure, Mme de Croissy, meurt dans la peur, après une vie exemplaire. Sœur Constance juge qu'elle s'est « trompée de mort ». Et c'est finalement Blanche, apeurée, qui accepte la mort.
L'opéra est découpé en trois actes et douze tableaux, liés par des intermèdes orchestraux. La ligne de chant est très nette, très pure. Poulenc ne cherche pas à impressionner l'auditeur par des artifices ou des nouveautés sonores. Le tableau final est impressionnant, les voix des sœurs s'interrompant l'une après l'autre au fur et à mesure que la guillotine fait son œuvre.
Pour cette représentation lyrique chrétienne d’exception, la direction du cinéma Pathé propose aux amis d’Entre Seine et Oise un tarif préférentiel particulièrement intéressant de 20 euros au lieu de 35 au tarif normal. Vous pourrez profiter de cette offre en réservant vos places aux guichets du Pathé et en donnant le code promo : HAPPYCINE. Si vous ne pouvez pas vous rendre à New-York, venez à Conflans ! Mais une séance à l’opéra n’est pas une séance de cinéma : elle se prépare longtemps à l’avance, ne serait-ce que pour pouvoir choisir les meilleures places.
22 & 23 septembre à Orsay : colloque du CEP sur "Qu’est-ce que l’Occident ?"
01 septembre 2018
Le prochain colloque d'Orsay sur le thème "Qu’est-ce que l’Occident ?", aura lieu les samedi & dimanche 22 & 23 septembre à La Clarté-Dieu, 95 rue de Paris, 91400 Orsay.
Accès : voir la carte
« Et ils craindront, ceux qui sont d’occident, le nom de YHWH, et ceux qui sont du levant, sa gloire.»
(Isaïe 59, 19)
Samedi 22 septembre :
Accueil des participants à partir de 9 h 00
- 9 h 30 Existe-t-il une science occidentale ? Dominique Tassot
- 10 h 45 L’Occident vu d’Asie. Bruno Gollnisch
- 12 h 30 Repas
- 14 h 15 Exporter la démocratie : pourquoi ? comment ? Maxence Hecquard
- 15 h 30 Refonder la sédimentologie : histoire d’une découverte occidentale. Guy Berthault
- 16 h 45 Pause.
- 17 h 45 Géopolitique de l’Europe. Pierre Hillard
- 19 h 15 Dîner
- 20 h 15 Table-ronde avec les conférenciers.
Dimanche 23 septembre :
- 9 h 30 L’islam peut-il être européen ? Annie Laurent
- 10 h 45 L’Occident tel que perçu par les jeunes. Virginie Vota
- 12 h 15 Repas
- 14 h 00 L’Occident et la Musique. Benoît Neiss
- 15 h 30 Messe de clôture
Durant les deux jours, accès à la librairie : livres, revues, enregistrements audio et vidéo…
Pour vous inscrire, il vous suffit de le faire directement sur le site ou retourner votre formulaire d’inscription complété, accompagné du chèque de règlement correspondant à vos choix (inscription(s) + repas + hébergement(s)) que vous trouverez ici.
1er et 2 septembre : Château de la Chapelle d'Angillon, Fêtes Médiévales 2018
25 août 2018
Conférence sur la notion de guerre juste
24 août 2018
À l'heure où "l'Occident"(TM) multiplie les expéditions militaires sous prétexte pseudo-humanitaire, le Cercle de l'Aréopage, dont le président d'honneur est S.A.R. le Prince Sixte de Bourbon-Parme, nous invite à un dîner-conférence sur :
La notion de guerre "juste" des philosophes romains à St. Augustin
donnée par Jean-François Chemain
Quand: Lundi 3 Septembre vers 19h30
Où: au Parloir du Vieux Colombier, 9 Rue du Vieux Colombier, 75006 Paris (métro 4 St. Sulpice)
Participation aux frais : 10€.
Inscription par courriel: [email protected]
Pour avoir une idée des buts et activités du Cercle de l'Aréopage, prenez le temps de regarder et écouter cette video.
Journées chouannes 2018
24 août 2018
Le traditionnel rendez-vous annuel des Éditions de Chiré / Diffusion de la pensée française, qui constituent depuis plus de 50 le conservatoire de la mémoire de l'histoire vraie, et de la saine doctrine catholique et française, aura lieu le week-end prochain, le 1er et 2 septembre.
C'est une réunion unique dans le paysage français de la dissidence, par son antériorité d'une part, par la convivialité et l'esprit de famille, a-mondain, qui l'animent. Nous ne pouvons qu'inviter ceux qui ne l'ont jamais fait à vivre cette expérience intellectuelle et fraternelle !
Cette année le programme aura pour thème : quels moyens pour combattre la révolution ?
Vous trouverez tous les détails en cliquant sur ce lien.
Nous retenons notamment :
- l'abbé Cyrille DEBRIS, prêtre diocésain de Rouen, qui apportera quelques lumières sur l'impératrice Zita dont il fut le postulateur de la cause de béatification;
- la participation, pour la première fois, de Bernard ANTONY qui livrera son analyse de mai 68;
- une table ronde sur Maurras à l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance, avec Antoine-Joseph ASSAF, auteur, professeur, conférencier, Aristide LEUCATE, juriste, auteur, journaliste et Hilaire de CREMIERS, directeur de Politique Magazine et de La Nouvelle Revue Universelle;
- la présentation de l'excellent ouvrage de Michel GEOFFROY sur les nouveaux maîtres du monde : La super-classe mondiale contre les peuples.
A propos de Louis de Bourbon, président d’honneur de la Fondation Franco
24 août 2018
Suite à l'article de Minute diffusé en extrait ici, Hervé Pinoteau nous fait part de ces réflexions :
"Je me dois de répondre à ce qui vient d’être écrit au sujet de Mgr le prince Louis (Alphonse) duc d’Anjou en tant qu’ancien légitimiste (1953). Certes ce qui devait arriver est arrivé. Lors de l’annonce du mariage du prince Alphonse (futur duc d’Anjou et père de Monseigneur) ma personne et celle du cher Guy Augé avaient averti ce prince des difficultés qui allaient exister avec l’arrivée d’une petite-fille de Franco. Mais enfin n’oublions pas que Franco sauva l’Espagne des abominations d’une gauche épouvantable et qu’il empêcha Hitler de traverser l’Espagne avec son armée pour atteindre l'Afrique française.
Le prince Alphonse attaqué par un Orléans en en 1988 pour qu’il ne se dise plus prince, etc., gagna contre son lointain cousin, et l’année d’après, Alphonse étant décédé en Amérique du nord en faisant du ski, on vit le jeune prince Louis attaqué par le même Orléans qui perdit encore. En 1989 ce jeune prince avait le droit de se dire prince etc, car toutes les prétentions de l’Orléans croulaient, il pouvait porter les armes d’azur à trois fleurs de lis d’or, deux et une (donc armoiries du roi), etc. C’était un triomphe pleinement français. Ancien ministre de la justice Jean Foyer que j’avais prié de venir à l’aide d’Alphonse avait gagné les deux fois ! Pour l’Etat français tout était clair sans qu’on ait parle de politique.
Certes les clameurs franquistes peuvent troubler les Légitimistes français, cela va de soi, mais rien ne peut changer notre ordre de primogéniture pour notre royauté et je pense à mon Prince qui le 14 juillet dernier a longuement honoré Henri IV dans Paris, mais sans son épouse et leurs enfants… Tout est difficile.
Le 26 mars 2018 j’ai publié « Quelques considérations sur la mort du comte de Chambord et la Légitimité » (Les Rois souterrains, illustré) et je pense que certains lecteurs de ce jour seront intéressés par ces pages.
Hervé Pinoteau au service depuis le prince Jacques-Henri, grand père du prince Louis, chef de maison."
Il est tombé dans le vide absolu de l'art comptant pour rien
23 août 2018
Méfiez-vous de l'art contemporain :
"Un touriste italien d’une soixante d’années qui visitait le 14 août dernier une exposition d’art à la Fondation Serralves à Porto, est tombé dans un trou alors qu’il observait une rétrospective consacrée à l’artiste britannique Anish Kapoor.
Le touriste n’aurait pas fait attention à l’installation Descent into Limbo (Descente dans les limbes) avant de tomber dedans. L’œuvre, qui représente un grand trou de deux mètres de diamètre à l’intérieur d’un cube en ciment est recouvert d’une peinture absorbant la lumière, ce qui donne une impression de vide.
Le touriste a été conduit à l’hôpital et en est ressorti quelques jours plus tard. L’installation a été interdite au public le temps de trouver un moyen de la sécuriser et d’éviter tout nouvel accident."
L'anti-catholicisme de Clemenceau a-t-il fait prolonger inutilement la Grande Guerre?
16 août 2018
C'est l'accusation qui est portée par certains à l'encontre du vendéen, coupable d'avoir fait capoter la proposition de paix séparée de l'empereur autrichien Charles 1er. Le biographe de Charles 1er, l'historien et journaliste Jean Sevillia répond à cette question sur RCF Vendée au micro de Thomas Cauchebrais.
Tournée des Petits Chanteurs de Saint Dominique en Bretagne
11 août 2018
Une vraie démonstration culturelle : la bataille de Castillon
08 août 2018
S'il est des pages de notre Histoire qui demeurent méconnues, celle de la bataille de Castillon en est certainement une. Elle est pourtant l'un des combats les plus importants pour notre région et notre nation, car sans elle, l'Aquitaine serait sans doute encore anglaise, et la France ne serait plus tout à fait la même.
La campagne de 1450 pour la reconquête de la Normandie achevée, seule la Guyenne reste aux mains des anglais. Bordeaux est reprise en 1451, mais la mentalité de la population locale est acquise à la couronne d'Angleterre et au roi Henri VI. Commerce oblige, l'Angleterre tient le peuple de Guyenne qui voit en Charles VII un suzerain despotique. John Talbot reprend facilement Bordeaux en 1452, et les troupes anglaises occupent dès lors activement l'actuelle Aquitaine. L'armée française devra user de stratégie et d'habileté militaire pour enfin bouter hors de France son ennemi intime conformément au vœu de Jehanne, pucelle d'Orléans, et libérer totalement le trône de France, rendant à Charles VII son royaume. Dirigées par les maréchaux André de Lohéac et Philippe de Culant, les troupes du roi de France mettront ainsi fin à la célèbre guerre de Cent ans entre les deux couronnes.
C'est cette bataille que plus de 400 bénévoles de l'Association "La bataille de Castillon" mettent merveilleusement en scène chaque année à proximité du lieu exact du combat engagé il y a près de six siècles. Retraçant fidèlement l'esprit médiéval de l'époque, sans le caricaturer, sans le moquer, sans le tronquer, en conservant l'inspiration profondément chrétienne de cette page d'Histoire, la mise en scène émerveille le spectateur tout en le cultivant.
Les succès des spectacles du Puy du Fou, premier parc d'attractions au monde, des représentations de sa fameuse Cinescénie, comme de celles de la Bataille de Castillon parlent d'eux même : les Français comme les touristes étrangers veulent de la Vraie Culture, du Grand, du Beau. Sachons en tant qu'élus soutenir ces initiatives locales et les multiplier, sachons en tant que citoyens les faire connaître, et y participer activement : c'est en s'attaquant à la Culture que les élites dites "progressistes" ont asservi la France à leurs idées, c'est en redéveloppant une Culture digne de ce nom que nous redonnerons à la France sa fierté, sa grandeur et son âme.
Prochaines représentations : 09 / 10 / 11 / 16 / 17 / 18 / 24 et 25 Août à 22h
Tournée des Petits Chanteurs de Saint-Charles en Landes, Pays Basque et Béarn du 17 au 30 août
04 août 2018
Du 6 au 12 août "1625… Le mystère de Sainte Anne" à Sainte Anne d’Auray
03 août 2018
Carcassonne, la cité des pierres vivantes
02 août 2018
Si vous avez aimé La Nuit aux Invalides, les Chroniques du Mont, Les Luminessences d'Avignon, ne manquez pas le nouveau spectacle d'Amaclio dans la Cité de Carcassonne, tous les soirs du mois d'août : La Cité des Pierres Vivantes.
Du 1er août au 1er septembre, ce spectacle nocturne a lieu à raison de trois séances : à 21 h 30, 22 h 15 et 23 heures. L'entrée se fait par le château comtal, 1, rue Viollet-le-Duc.
L’horreur des conséquences de la révolution, de l’anticatholicisme au nationalisme guerrier
01 août 2018
"Pour tenter d’échapper à l’ennui et à l’agacement produits par le climat de cet été 2018, je vous propose la lecture de textes d’un de nos auteurs catholiques les plus « décapants », aux vues particulièrement prophétiques sur l’ignoble civilisation issue de la révolution française. En douteriez-vous ?
Dans un article daté du 3 novembre 2017, intitulé « Qui sont les catholiques qui lisent Léon Bloy aujourd’hui ? » la journaliste de La Croix répondait « Peu connu du grand public, il reste un auteur important pour de nombreux convertis au catholicisme et certains milieux catholiques de droite. ». Or chacun sait que les nouveaux convertis sont mal vus par le catholicisme officiel que la Croix représente avec authenticité. Ceux-ci gênent parce qu’ils troublent la sérénité des dialogues œcuméniques et inter religieux. Quant aux catholiques de droite, ils n’appartiennent pas à la pensée théologiquement correcte que La Croix diffuse avec autant d’exactitude qu’au temps de l’affaire Dreyfus, période où il était de bon ton d’être anti dreyfusard. C’est en effet ce journal qui conduisit la grande majorité des catholiques dans un antisémitisme qui fut lourd de conséquences ! Léon Bloy ne fit pas partie du troupeau. Il continua à témoigner d’un catholicisme sans concession, mais pour qui y regarde de près, toujours charitable, malgré un humour caustique très biblique, complètement hermétique à la bien-pensance d’hier et d’aujourd’hui. Si un certain nombre de prêtres s’exprimaient comme Léon Bloy, on ne s’ennuierait plus pendant les homélies, comme cela arrive trop souvent !
L’article du journal cité précédemment mentionne d’ailleurs la citation de Léon Bloy que fit le Pape François au lendemain de son élection pour sa première homélie : « Celui qui ne prie pas Dieu prie le diable. ». Je me demande alors où la journaliste de la Croix place le Pape François ? Ce ne peut être parmi les nouveaux convertis ! Il reste donc la droite, et même la droite royaliste si l’on suit bien le reste de l’article. Rome appréciera… Il faut donc lire ou relire Léon Bloy. Sa voix peut encore réveiller bien des consciences. Ayant compris son temps, il put mesurer toute l’horreur des conséquences de la révolution, de l’anticatholicisme au nationalisme guerrier, puisqu’il mourut en 1917. Dans un style aussi singulier qu’inimitable, il écrivit de nombreux ouvrages. Parmi ses premières publications, le Pal, son très éphémère journal qui parut en 1885. Pourquoi ce titre ? Écoutons l’auteur, génial provocateur féru de symbolisme, l’expliquer lui-même puisqu’il y donne un condensé de son style et de son caractère : « la profonde idée de ce genre de châtiment, plus auguste qu’on suppose, c’est qu’il faut que l’homme endure debout et qu’il meurt de bas en haut. C’est une manière de restitution pénale de l’originelle attitude contemplative, chantée, il y a deux mille ans par le poussiéreux Ovide… Le coup de pied au derrière, l’un des mouvements les plus nobles de la colère occidentale n’est qu’un vague reflet presque éteint de la vénérable tradition du Pal. C’est pourquoi j’entreprends de la restaurer littérairement. Sans doute cette forme d’empalement ne peut pas suffire dans une société qui méprise de plus en plus les immatérielles spéculations de la pensée. Il faudrait le fer et le feu, et des déluges, les choléras, et les tremblements de terre accompagnés de tous les tonnerres de Dieu ! Mais ces choses désirables ne sont pas en ma puissance, hélas ! Et je ne peux faire que ce pamphlet dont voici naïvement la conception. Dire la vérité à tout le monde sur toutes choses quelles qu’en puissent être les conséquences…. Je déclare mon irrévocable volonté de manquer essentiellement de modération, d’être toujours imprudent et de remplacer toute mesure par un perpétuel débordement… »
Il tint sa promesse. Sa parole oscilla entre les invectives les plus dures de prophètes de l’Ancien Testament et certaines paroles de Jésus, claquant comme le fouet chassant les marchands du Temple !
« Le Christ au dépotoir » a été écrit en réaction contre l’organisation d’un bal anticlérical un Vendredi Saint avec buffet gras à 21h. Et l’invitation précisait « A minuit vingt cinq, un miracle authentique donnera le signal de la Polka du Sacré Cœur. ». Bloy sût réagir autrement que par « des pieuseries », qui auraient, dès cette époque, été aussi inefficaces qu’aujourd’hui ! Et je dis cela en pensant à des événements précis survenus sous le précédent quinquennat. Il mêla avec bonheur des considérations théologiques profondes à des propos plus crûs, mais oh combien prophétiques ! Voyez plutôt : « Le Christ ne pouvant plus donner à ceux qu’il nomma ses frères aucune sorte de grandeur, leur laisse au moins la majesté terrible du parfait outrage qu’ils exercent sur lui-même. Il s’abandonne jusque-là et se laisse traîner au dépotoir. »
Voilà pour la théologie ! Jugez maintenant du reste : « Il reste à parachever la destruction de tous vestiges religieux, et nous sommes assez loin de compte. Je n’ai pas encore entendu dire qu’on ait abattu toutes les croix et remplacé les cérémonies du culte par des spectacles antiques de prostitution, mais il faudra bien qu’on y vienne. Je ne remarque pas non plus qu’on ait installé des latrines et des urinoirs publics dans les églises paroissiales, ni qu’une joyeuse retape ait encore tempéré l’austère majesté de la nef métropolitaine devenu par décret une babélique salle de café-concert. Évidemment on ne traîne pas assez de prêtres dans les ruisseaux, on ne confie pas assez de jeunes religieuses à la sollicitude maternelle des patronnes de lupanars de barrière. On ne pourrit pas assez tôt l’enfance, on n’assomme pas assez de pauvres, on ne se sert pas encore assez du visage paternel comme d’un crachoir ou d’un décrottoir. Mais le régime actuel va nous donner toutes ces choses qu’on entend déjà galoper vers nous. ».
Léon Bloy avait l’oreille fine. Et je sais que ceux qui prennent le temps de me lire ont de la mémoire."
La Cause du peuple en poche
28 juillet 2018
De Francis Bergeron dans Présent :
"En 2016, le livre de Patrick Buisson, La Cause du peuple, avait été un grand succès d’édition. Mais il faut bien convenir que ce succès était dû en grande partie à un énorme quiproquo. En gros, le livre était présenté comme un ensemble de ragots : l’histoire de la présidence Sarkozy et de sa dernière campagne électorale, vue depuis un trou de serrure, et micros clandestins en poche. Du même coup, le grand public s’est rué sur le livre, qui est en fait un essai politique très complet, très fouillé, sur la notion de responsabilité, de service de l’Etat, de bien public, sur les clivages droite-gauche, sur l’évolution du capitalisme, sur l’identité, les frontières, la notion de civilisation, le fait religieux, le rapport des politiques au peuple. Le tout illustré, souvent en contre-exemple – ce qu’il ne fallait pas faire –, par des épisodes de la présidence Sarkozy, que Buisson a eu l’occasion d’étudier de très près.
Pourtant Jean-François Kahn, par exemple, l’un des rares à avoir lu le livre, ou du moins à l’avoir parcouru avec quelque attention, avait vendu la mèche dans Marianne, résumant le livre par cette formule : « Un type odieux, une idéologie néoféodale, mais un chef-d’œuvre. »
Point de secret d’alcôves : les lecteurs attendaient Carla Bruni, ils ont vu arriver Charles Maurras ! Avec le recul du temps, la fin de l’emballement médiatique, le contraste entre la chasse à l’homme et la nature de l’ouvrage n’en est que plus saisissant.
Enracinement et nomadisme, localisme et cosmopolitisme
Aujourd’hui, le livre est réédité en poche, avec ce sous-titre : « Le livre refondateur de la droite ». L’effondrement des droites à la présidentielle de 2017 accentue bien évidemment le caractère prophétique de l’analyse. Mais c’est la préface inédite de cette nouvelle édition qui attise la curiosité. Deux ans plus tard, Buisson contemple un paysage ravagé, une droite émiettée (ce qui explique le titre de sa préface : « L’art de la débâcle »), et surtout il diagnostique un fossé toujours plus grand entre les gestionnaires et les enracinés : « Avec la grande mutation du capitalisme impulsée par la financiarisation et la globalisation de l’économie, conservatisme et libéralisme apparaissent désormais dans une opposition radicale : celle du sacré et du marché, de l’enracinement et du nomadisme, du localisme et du cosmopolitisme, des communautés naturelles et des sociabilités contractuelles. » Buisson voit une jonction entre la France de la Manif pour tous et la France de Johnny Halliday, tandis que la droite et le centre dits de gestion se retrouvent satellisés.
A tous, Buisson conseille de relire… saint Thomas d’Aquin : « Le bien commun est toujours plus divin que celui de l’individu. » Sans doute une résurgence de cette « idéologie néoféodale » qui semble faire horreur à Jean-François Kahn, pourtant souvent mieux inspiré."
Concerts de la colonie Fra Angelico ce week-end à Lourdes, Pau et Lescar
26 juillet 2018
Pour sa 20e édition, la colonie musicale Fra Angelico, organisée par la Fraternité Saint-Pierre, donne 3 concerts de musique sacrée dans le sud-ouest :
- Vendredi 27 juillet à 20h00 à la basilique supérieure de Lourdes
- Samedi 28 juillet à 20h30 à l'église Saint-Jacques de Pau
- Dimanche 29 juillet à 19h00 à la cathédrale de Lescar (une messe solennelle sera célébrée à la cathédrale à 14h30 le dimanche après-midi pour les enfants de la colonie et tous ceux qui souhaitent y assister).
L'entrée des concerts est libre et tous sont bienvenus pour écouter les merveilles de la musique sacrée du 16e au début du 20e siècles.
Grand succès de la 27e Université d’été de Renaissance Catholique
26 juillet 2018
Communiqué de l'association :
"Une fois encore Renaissance Catholique a su rassembler, au cœur de l’été, plusieurs centaines de personnes pour partager un roboratif cocktail de conférences de haut niveau, d’exigences spirituelles et d’activités culturelles exceptionnelles dans l’amitié française et l’espérance chrétienne à quelques encablures d’un des hauts-lieux de transmission de notre mémoire nationale : le Grand Parc du Puy du Fou. C’est avec conviction, érudition et intelligence que les conférenciers présents ont démonté les ressorts de la Révolution silencieuse qui, en l’espace de cinquante années – 1968-2018 –, a vu s’opérer un changement radical de paradigme donnant naissance à une société fondée sur une vision nouvelle de l’homme. Nommer ces conférenciers, c’est d’emblée positionner la qualité des travaux et des réflexions de cette Université d’été. Citons : Laurent Dandrieu, François-Xavier Bellamy, Victoire De Jaeghere, Jean-Marie Le Méné, Patrick Buisson, Jean-François Chemain, Jean-Pierre Maugendre, Philippe de Villiers, Jeanne Smits.
Toutes ces conférences ayant lieu dans la « ville sainte de la Vendée : Saint-Laurent-sur-Sèvre », l’ensemble des participants a pu participer à un bref mais fervent pèlerinage sur les tombes de saint Louis-Marie Grignion de Montfort, fondateur des pères montfortains et des frères de Saint-Gabriel, infatigable apôtre de la Vendée mort d’épuisement à l’âge de 43 ans, et de la bienheureuse Marie-Louise Trichet, fondatrice des Filles de la Sagesse. La veille les splendeurs de la liturgie grégorienne s’étaient librement déployées dans le cadre prestigieux de la basilique Saint-Louis-Marie Grignion-de-Montfort.
Comment être à quelques pas du Puy du Fou et ne pas vivre les moments d’émerveillement et d’enchantement que constituent la cinéscénie et les plus récents spectacles du plus enraciné des parcs de loisirs français, titulaire de multiples récompenses internationales ? Les nouveaux visiteurs ont découvert : Le signe du Triomphe, Les vikings, Le bal des oiseaux fantômes, etc. Les plus anciens se sont émerveillés devant les plus récents spectacles : Le dernier panache (histoire du chevalier de Charette) et Le Mystère de La Pérouse. Enfin, pour rester dans le thème des Guerres de Vendée, les universitaires ont pu assister à la projection privée, au cinéma de Cholet, du film réalisé par Patrick Buisson : Les manants du Roi. Passionnant et émouvant documentaire fiction qui retrace entre reconstitutions historiques, extraits de films et jeux d’acteur l’histoire des guerres de Vendée.
Quatre journées en chrétienté et en famille, pour les 350 participants de tous âges et de toutes origines, dans la diversité des histoires et des choix de tous ceux qui aiment encore la France comme Fille aînée de l’Église. Un public chaleureux et motivé, souvent époustouflé par la qualité de l’organisation et des activités proposées.
Un grand message d’espérance à conforter pour que l’Université d’été de Renaissance Catholique devienne, dans le domaine intellectuel, ce qu’est le pèlerinage de Pentecôte dans le domaine spirituel : un rendez-vous incontournable pour les artisans de la réforme intellectuelle et morale à mener qui, dans la filiation de la Lettre au général X d’Antoine de Saint-Exupéry, sont dévorés par l’angoisse de ce qu’il faut dire aux hommes pour les rendre à leur dignité d’enfants de Dieu et sauver leurs patries."
1968-2018, une révolution anthropologique
23 juillet 2018
Synthèse de l'intervention de Patrick Buisson lors de l'université d'été de Renaissance catholique :
"Au lendemain de la Libération, l'Etat-providence aboutit à la destruction de la solidarité traditionnelle du monde rural. A partir de la fin des années 60, l'Etat a cessé de nous défendre en tant que peuple pour nous proteger en tant qu'individus. Les années 60 sont aussi les années d'une déchristianisation. Il y a une méfiance et un mépris du clergé vis à vis des traditions populaires assimilées à des superstitions.
Autre rupture anthropologique : destitution du père comme figure d'autorité sociale et politique car l'ordre patriarcal est considéré par le marxisme comme la figure de l'oppression bourgeoise. Mai 68 : Le rejet du père n'exprime plus la volonté du fils de le remplacer, mais le rejet de ce qu'il est. L'avènement du tout marchandisme passe par le jeunisme, c'est à dire la prise en considération du jeune comme un acteur social. L'industrie du divertissement va domestiquer la jeunesse par l'apparition du transistor. La soumission aux pratiques socio-culturelle va être vécu comme une rébellion. Le néocapitalisme qui se met alors en place nécessitait au préalable la liquidation du Vieux monde pour que le marché puisse s'étendre sans limite et fabriquer l'homo economicus.
Dernière rupture anthropologique : la révolution sexuelle, la culture du désir. La dissociation de l'acte sexuel et de la procréation a une influence profonde dans le délitement de la structure familiale. Corrélation entre l'émancipation sexuelle et la promotion de la femme objet et la marchandisation du corps avec par exemple le succès du film "Emmanuelle". On nous a promis le bonheur et on a seulement fait exploser le marché des anxiolitiques... Drogue, suicide des jeunes, autant de marqueurs de la désespérance des jeunes. La modernité est un processus de destruction du sens. "La mort de Dieu charrie le cadavre de l'homme" Pierre Boutang"
Credofunding évangile illustré
22 juillet 2018
Jean-Joseph Chevalier a mis son art au service de l'Évangile, illustrant de manière quotidienne l'Évangile dans l'esprit des grands maîtres (Rembrandt, Doré, etc...), illustrations visibles sur plusieurs sites (Hozana...), blogs (Le Salon Beige chaque matin...), réseaux sociaux (Facebook, Instagram...). Il désire publier les meilleures planches de son travail dans un livre où la Beauté de l'Art et la Vérité de l'Évangile se rencontrent....
Il lance une campagne sur CredoFunding pour servir à la publication de l'Évangile illustré, livre où seront présentes 80 de ses illustrations au lavis avec les versets du texte révélé qui ont été source d'inspiration.
Voici la préface de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon :
"Dans notre monde de l’image, nos contemporains ont besoin de (re)découvrir le Christ et son message par l’art imagé. Lorsque Beauté et Vérité s’embrassent, la conversion devient naturelle.
Notre foi incarnée a besoin de ces représentations, et nous remercions Jean-Joseph Chevalier de nous livrer ici, par la légèreté de son trait, des scènes évangéliques qui retentissent dans notre vie spirituelle, en nous rappelant l’actualité de la Parole vivante du Christ. À ce titre, ce livre illustré ne mérite-t-il pas d’entrer pleinement dans ce que l’on appelle aujourd’hui la « mystique de l’art » ?
L’originalité de notre auteur réside dans sa technique picturale, appelée « lavis », qui n’utilise qu’une seule couleur dans un camaïeu de nuances. Ce procédé nous met en face du mystère divin : un Dieu unique s’épanchant de mille et une manières dans notre quotidien. Les amateurs d’art salueront quant à eux l’heureux effet rendu par le balancement entre détails minutieux et épais traits vigoureux.
L’artiste, disait le bienheureux Paul VI, est « le gardien de la beauté dans le monde », lui qui nous rend « saisissable le monde invisible »[Discours aux Artistes à l’occasion de la clôture du Concile Vatican II, 8 décembre 1965]. Que le lecteur se laisse pénétrer par ces dessins illustrant un « Carnet de voyage intérieur » : ils nous communiquent le message de l’Évangile qui doit se faire en nous résonance."
Toulon : causerie sur « Le gauchisme culturel » par Anne Brassié le 18 juillet
14 juillet 2018
Thierry Bouzard : Hommage au chant militaire
12 juillet 2018
En dehors de quelques cérémonies officielles, le chant et la musique militaires sont les grands oubliés des programmations. Cette part de notre patrimoine national est remise à l’honneur grâce à l’inlassable travail du musicologue Thierry Bouzard qui publie, coup sur coup, un grand recueil de chants parachutistes et un CD d’hommage à nos soldats. Un entretien indispensable à regarder à la veille du 14 juillet... Garde à vous !
Alain Sanders : Le hussard fonce dans le tas
10 juillet 2018
Alain Sanders publie un succulent roman policier. On nage dans le Paris d’Audiard et de Nimier, on pense à Holeindre ou aux grands auteurs de romans policiers : A.D.G, Peter Randa ou Guy des Cars. Bref, c’est le roman de vos vacances…
Jean-Christophe Buisson : Il faut lire Maurras
09 juillet 2018
C’est le livre indispensable de l’été : la publication chez Bouquins-Robert Laffont d’œuvres importantes mais souvent introuvables du plus grand intellectuel de la première moitié du XXe siècle : Charles Maurras. Dans une impeccable préface, Jean-Christophe Buisson, directeur adjoint du Figaro-Magazine, évoque sans rien cacher ou éluder, la personnalité hors norme de Maurras qu’il faut lire malgré les interdits du ministre de la Culture du moment.
Transmettre la culture, le savoir, nos valeurs civilisationnelles : cela ne peut se faire uniquement par le biais électoral
09 juillet 2018
Terres de mission : « Superbook », le dessin animé avec la Bible en héroïne
04 juillet 2018
Dans ce nouveau Terres de Mission, Guillaume de Thieulloy retrouve l’abbé Cyrille Debris qui a été le postulateur de la cause de béatification de l’Impératrice Zita d’Autriche. Il évoque la dynastie des Habsbourg, thème de sa thèse et de son doctorat.
Guillaume de Thieulloy retrouve aussi l’écrivain Philippe Bornet venu parler de Notre-Dame de Gadalupe.
Enfin, Hubert de Kerangat vient présenter un nouveau produit de SAJE distribution : « Superbook » . Derrière ce titre se cache un dessin animé américain ou la super-héroïne est… La Bible. Un DVD à placer sous le regard des enfants.
Un CD d'hommage à nos soldats
03 juillet 2018
Rendre hommage aux soldats morts en opération est un devoir de reconnaissance pour leur sacrifice, et cet enregistrement veut offrir des moyens de s’y associer. Le cérémonial militaire intègre depuis longtemps des marches funèbres, mais la liturgie religieuse ordinaire n’avait jamais été adaptée à ces circonstances particulières. Sans leur être spécialement dédiée, cette messe militaire est donc une première. Composée par le chef de chœur Gérard Eiselé sur des mélodies de chants parachutistes, elle est tout naturellement adaptée pour un hommage aux soldats. Elle est complétée par des chants funèbres accompagnés, pour certains, au clairon et à l’orgue, et encadrée par deux Marches funèbres règlementaires rarement interprétées qui donnent un ton solennel et recueilli à cet enregistrement. La Chapelle royale de Dreux et la quarantaine de choristes du Chœur de l’UNP-Centre confèrent à cet ensemble toute la majesté et la puissance requises. Cet hommage musical est préfacé par le Père Richard Kalka, aumônier des parachutistes.
26 titres : Sonnerie Aux morts ▪ Loin de chez nous ▪ La Prière du parachutiste ▪ J’avais un camarade ▪ Les combats de Tu Lê ▪ Para au rouge béret ▪ Ceux du Liban ▪ L’ancien ▪ Les Roses du parachutiste ▪ Djebels ▪ Motet pour le Souvenir francais ▪ Hymne à saint Michel ▪ Marche funèbre n°1 ▪ Kyrie ▪ Gloria ▪ Psaume 22 ▪ Psaume 137 ▪ Alleluia ▪ Prière universelle ▪ Sanctus ▪ Anamnèse ▪ Agnus Dei ▪ Notre Père ▪ Je Vous salue Marie ▪ Chorale du veilleur de J-S Bach ▪ Marche funèbre n°2.
5 juillet : théâtre du Cours Sénevé à Castres
03 juillet 2018
Les élèves du Sénevé école et collège vous invitent au théâtre ce jeudi 5 juillet à Castres (salle Louisa Paulin, Lameilhé) : le Tour du monde avec les élèves du Primaire et le Malade imaginaire de Molière, par les collégiens.